Green is beautiful... very very beautiful ! Taboulé de chou-fleur multicolore !

Il y a bien bien longtemps que j'ai découvert la cuisine végétarienne et à cette époque où on aimait penser que le mangeur végétarien habitait dans le 6e arrondissement parisien, s'habillait avec des pantalons en velours côtelé et des cols roulés et mangeait certes vert mais aussi triste, bien bien triste... Et des fois pour avoir fréquenté cette cuisine d'alors, si les mangeurs ne ressemblaient vraiment pas qu'à ça, effectivement la nourriture végétarienne n'était pas toujours d'une gaité folichonne.

Mais ça c'était avant, comme disait l'autre !

Depuis les plats végétariens n'ont plus rien à envier aux autres, à ceux des carnivores. Et même quelques fois, grâce à leurs couleurs, leurs parfums et à l'inventivité des cuisiniers de maintenant, ils sont bien plus tentants et appétissants. Il faut dire que depuis longtemps des dynamiteurs et dynamiteuses de la cuisine se sont intéressés à cette cuisine végétarienne et en ont fait quelque chose d'autre, quelque chose de passionnant où aujourd'hui il se passe bien des choses !

Et comme si ça ne suffisait pas, ceux qui font pousser le vert se sont aussi dit que green et beautiful pouvaient rimer... Du coup je suis rentré de mon p'tit marché en passant par chez Arnaud avec de jolis choux-fleurs de toutes les couleurs et je me suis dit qu'un p'tit taboulé de chou-fleur multicore ça pourrait faire de bien belles et bonnes assiettes !

Taboulé de chou-fleur multicolore !

Ingrédients : 400g de chou fleur orange – 1bouquet de chou fleur mauve - 60g de tomates cerise – 1 ou 2 oignons nouveaux - 5 tiges de coriandre – 5 tiges de menthe effeuillées – le jus d'1/2 citron – 2càs d'huile d'olive – sel et poivre

Coupez le chou-fleur en petits bouquets. Gardez surtout le haut du bouquet et enlevez les pieds. Mettez les bouquets dans le bol de votre robot et mixez jusqu’à les réduire en une grosse semoule

Portez à ébullition une grande casserole d'eau salée et quand l'eau arrive à ébullition jetez-y le chou-fleur. Laissez cuire pendant 1 minute, pas plus, le chou-fleur doit rester très très al dente. Egouttez le chou-fleur puis mettez-le dans un grand saladier d'eau bien froide puis égouttez-le bien. Un conseil mettez-le dans un torchon pour l'égoutter en le tordant à fond, mettez-le sur une assiette et égrenez-le avec une fourchette.

Coupez ensuite vos tomates cerise en quatre, pelez et hachez grossièrement l'oignon nouveau, hachez grossièrement les herbes. Mettez le tout dans le mixer et mixez assez finement.

Versez avec la semoule de chou-fleur dans un saladier, ajoutez le jus de citron et l'huile, salez, poivrez et mélangez le tout.

Juste au moment de servir, râpez finement un peu de chou fleur mauve sur le taboulé et terminez en décorant avec des feuilles de menthe.

Une petite précision si jamais vous voulez vous amuser faites cuire votre chou fleur mauve et vous le verrez virer au... bleu stroumph ! C'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi de le râper à la fin...

Mais pourquoi, et dire que j'ai porté velours et col roulé... est-ce que je vous raconte ça...

Et si le tiramisu était mon dessert de cette fin d'année ? Tiramisu fatalement chocolat et un grain de café...

Je suis un cyclothymique monomaniaque, un mélange assez étonnant et détonnant... A force de parler de mes défauts par ici je me dis d'ailleurs que si je finis un jour sur le bon coin je ne risque pas de trouver une foule d'acheteurs. Bon cela dit, au moins on ne pourra pas dire qu'il y a tromperie sur la marchandise...

En bon cyclothymique monomaniaque je change donc souvent d'avis avant de penser que le dernier est le bon, l'ultime, celui dont je ne changerais plus... avant justement d'en changer une nouvelle fois et ainsi de suite ! Et bien sûr ce système est valable dans tous les domaines et en cuisine aussi.

Comme je suis dans la phase changement, je viens d'oublier mon dernier dessert pour toute la vie, et je me dis que le tiramisu pourrait bien être par chez moi le dessert de cette fin d'année ! Enfin à condition que je tienne jusqu'à la fin de l'année...

Tiramisu fatalement chocolat et un grain de café...

Ingrédients : 240g de mascarpone -3 œufs - 90g de sucre en poudre  - 1 dizaine de boudoirs - 40g de chocolat noir - 10cl de lait - ¼ de càc de café lyophilisée

Séparez les blancs de jaunes d'œufs.

Versez le sucre et les jaunes  dans un saladier et fouettez jusqu'à obtenir un mélange bien mousseux, insistez bien il faut que les jaunes blanchissent.

Mettez le mascarpone dans un saladier et ajoutez un quart de la crème précédente et fouettez le tout pour détendre le mascarpone. Ajoutez ensuite délicatement à la maryse le reste de la crème.

Battez les blancs en neige ferme et incorporez-les toujours délicatement aux jaunes.

Mettez la moitié du chocolat et le lait dans un bol et faites fondre au micro-ondes. Laissez refroidir.

Ensuite vous pouvez choisir de faire comme moi des tiramisus individuels ou d'en faire un grand pour tout le monde, là c'est vous qui voyez comme disait l'autre, en tout cas le montage est le même.

Déposez une couche de crème, trempez très rapidement les biscuits dans le chocolat, déposez-les sur la crème, parsemez quelques pincées de café lyophilisé dessus et recommencez, crème, biscuits et enfin crème.

Réservez au réfrigérateur pendant au moins 4heures avant de déguster et si vous l'oubliez la nuit c'est bien aussi ! En tout cas juste avant de le déguster râpez le chocolat restant et saupoudrez-le sur le tiramisu. Après c'est chacun pour soi !

Mais pourquoi, je me demande combien de temps je vais tenir avant de changer d'avis... est-ce que je vous raconte ça...

Un livre de cuisine pour toutes les techniques ? Et mes p'tits œufs brouillés parfumés au menu !

Il y a des mots que j'aime en cuisine et puis certains autres... Tiens par exemple R E V I S I T E R en voilà un qui m'agace certaines fois bien bien ! S'amuser en cuisine est pour moi aussi indispensable que l'huile d'olive à la cuisine produite du côté du sud du sud d'où viennent mes ancêtres, et il m'arrive comme chacun de détourner des recettes, pour les simplifier souvent, ou d'autres fois juste parce que j'ai envie de faire différent. Ce qui d'ailleurs ne donne pas toujours des résultats... mais ça c'est une autre histoire...

Quoi qu'il en soit certaines revisitations m'agacent un poil, rien qui m'empêche de dormir d'ailleurs, parce que j'ai l'impression que c'est une manière de ne pas dire, je sais pas faire alors j'vais te la revisiter sauvagement ta recette ! Ne pas savoir faire en cuisine est d'après moi un état presque permanent, même si on creuse la cuisine toute une vie, il restera encore de quoi en remplir beaucoup d'autres avec ce qu'on ne sait pas faire...

Pendant longtemps je ne savais pas faire une des recettes les plus simples du monde, la mayonnaise...

Je ne sais pas comment je m'y prenais, enfin si maintenant je sais que c'était mal, mais quoi qu'il en soit j'arrivais souvent à obtenir ce que j'aurais pu appeler des mayonnaises revisitées... Trop liquide, assez solides pour passer en maçonnerie, sans le moindre goût ou au contraire avec des goûts plus qu'étranges... On peut dire que je l'ai sacrément revisitée celle-là. Et puis un jour j'ai appris et j'ai su...

Et pour apprendre toutes ces techniques qui me manquent et qui manquent souvent aux cuisiniers autodidactes que nous sommes, Les éditions Larousse ont eu la bonne idée de faire paraître une somme de techniques utiles et de confier cette tâche à L'institut Paul Bocuse. Et du coup de faire paraître un titre bien nommé L'école de l'excellence culinaire qui propose pas moins de 250 techniques de chef et bien d'autres choses.

La technique c'est souvent un passage, quelquefois pas très amusant en cuisine, qui permet d'aller plus loin et après de s'amuser vraiment. Alors si vous ne savez pas lever un tas de chose, faire une tripotée de sauces classiques, habiller ou déshabiller bien des aliments et tant et tant d'autres choses... jetez un œil à cet ouvrage il pourrait bien vous tirer de nombreuses situations culinaires ! Et en plus vous y trouverez aussi quelques jolies recettes de chefs... De là à penser que ce livre là pourrait être le cadeau pratique pour bien des cuisiniers... à vous d'en juger !

Attention ce livre aussi complet qu'il soit n'est consacré, si l'on peut dire malgré ses plus de 700 pages, qu'au salé ! La pâtisserie n'a ici pas droit de cité, peut-être le prochain, ne la cherchez pas là en tout cas ! Et dernier point ce livre là vous coûtera 49euros95 ce qui est largement justifié au vu de son contenu mais ce qui reste néanmoins une somme...

En tout cas moi j'ai eu envie en feuilletant ses pages de me remettre aux œufs brouillés et de m'amuser à les parfumer une fois que je maîtrisais la recette...

Mes œufs brouillés parfumés

Ingrédients : 5 œufs moyens (cette quantité ne me fait pas peur parce que j'adoooore les œufs brouillés mais pour deux c'est bien !) – 50g de beurre en morceaux – 4càs de crème liquide entière - 1càs d'huile neutre (2 dans la recette originale) – 1 oignon nouveau émincé finement  – ½ à càc de kari ou de curry bien parfumé – 5 tiges de cerfeuil finement ciselées

Pour la cuisson des œufs brouillés l'induction est votre amie ! Plus stable que le gaz et plus facile à régler dans les températures basses. Personnellement comme je cuisine au gaz et que la morsure du gaz est un peu puissante pour les œufs brouillés je pose une poêle sur mon gaz et ma casserole dessus, ce qui fait que j'ai une chaleur beaucoup plus diffusée.

Commencez en fouettant rapidement les œufs à la fourchette.

Mettez la moitié du beurre et l'huile dans votre casserole et faites fondre. Ajoutez les œufs et à partir de là ne bougez plus de votre feu ! Vous allez alors fouettez doucement et régulièrement les œufs jusqu'à ce qu'ils commencent à peine à prendre tout en restant bien crémeux... c'est subjectif je suis d'accord ! Le tout c'est qu'il reste un peu de cuisson.

Ajoutez alors le beurre restant et fouettez vivement. Poursuivez la cuisson jusqu'à ce que les œufs soient à point, ajoutez alors la crème et fouettez vivement de nouveau.

Les œufs doivent être cuits ! Ajoutez l'oignon, le cerfeuil et le kari et mélangez rapidement.

Servez et dégustez sans attendre... des œufs brouillés ça n'attend pas !

Ouvrage reçu

Mais pourquoi, bon et si je refaisais une mayo pour voir... est-ce que je vous raconte ça...

Le mercredi c'est vidéo... Fraises entre fromage et dessert parce que je n'ai jamais su choisir !

Y'a plus d'saisons mon bon monsieur... c'est comme ça qu'avec un sourire complice ma petite marchande du coin de la rue m'a expliqué pourquoi elle avait encore des fraises à cette époque après que j'ai eu les yeux qui me sont presque sortis de la tête en voyant son parterre de jolies rouges. Et le pire c'est qu'après avoir vérifié que c'était bien des fraises bio françaises et les avoir goûtées eh ben je les ai trouvées bonnes... Comme elle dit, y'a plus d'saison...

Tout ça pour dire que si vous avez autant de chance que moi vous pourrez peut-être en trouver à moins que vous ne décidiez sagement d'attendre, d'attendre qu'elles reviennent et que vous restiez avec juste ce désir qui fait le plaisir... en attendant la saison des fraises comme c'était le cas quand la vidéo a été tournée il y a donc quelques semaines.

En tout cas aujourd'hui c'est bien mercredi et donc bien vidéo aussi pour un dessert ou un fromage ou un peu des deux...

Fraises entre fromage et dessert

Ingrédients : 125g de fraises – 30g de sucre glace – 1càs de jus de citron – 90g de crème liquide entière – 1càs de mascarpone – 45g de sucre en poudre – 1càs d'huile d'olive – 1 yaourt à la grecque – 90g de feta – 20 petites feuilles de menthe

Commencez en coupant équeutant et en coupant les fraises en deux ou en quatre. Ajoutez le sucre glace et le citron, mélangez délicatement le tout et réservez.

Mettez dans un saladier la crème liquide, le mascarpone et le sucre en poudre et fouettez en chantilly bien ferme.

Ajoutez à cette chantilly le yaourt et mélangez délicatement à la maryse puis ajoutez l'huile d'olive et mélangez encore délicatement.

Coupez la feta en petits cubes.

Montez votre plat. D'abord la crème au fond l'assiette, ensuite les fraises et leur petit sirop frais et enfin les feuilles de menthe et un dernier petit trait d'huile d'olive si vous voulez... Après, dégustez !

Et bien sûr si vous voulez retrouver les précédents épisodes...

Chocolat liégeois

Frozen yogurt aux fruits rouges

Gaufre au saumon à la feta et au fenouil

Mousse au chocolat

Mais pourquoi, bon y manquerait plus que je trouve des melons et là je commence à sérieusement me poser des questions sur la météo... est-ce que je vous raconte ça...

Quand on est fainéant on est obligé d'avoir des idées... Ou quand les chouquettes sont honorées...

Je suis un fainéant qui travaille... beaucoup. Naturellement je peux m'asseoir sur les marches de ma maison et si une fourmi passe par là passer ma journée à la regarder sans autre forme d'activité qu'un bonheur sur place. Mais bon, je me suis choisi une passion un peu envahissante et surtout qui demande de mettre la main à la pâte souvent et longtemps !

Du coup en cuisine je suis devenu un fainéant qui a relevé ses manches, mais au fin fond de moi sommeille quand même le paresseux heureux accroché à sa branche. Et dès qu'il peut il se réveille pour me rappeler que si moins tu travailles, ben moins tu travailles ! Il est redoutablement logique...

Depuis un moment j'ai des envies de Saint-honoré, de choux et de crème d'ailleurs principalement et bien sûr du petit croustillant du dessus, de tout ça quoi. Malheureusement il faut se relever bien haut les manches pour ce type de jeu... et c'est à ce moment-là que l'autre s'est réveillé avec une drôle d'idée, recycler les chouquettes achetées hier et que j'avais presque oubliées... presque.

Et voilà comme je me suis mis à me tremper la chouquette dans le caramel brûlant avant de me la garnir généreusement de crème...

Les chouquettes sont honorées...

Ingrédients : 8 chouquettes  bien rondes – 20cl de crème liquide entière – 120g de sucre en poudre – 90g de mascarpone – 1 gousse de vanille – un peu d'huile neutre

Commencez en vous occupant du petit chapeau croustillant de vos chouquettes.

Mettez un peu d'huile sur un papier absorbant et huilez très très légèrement, à peine une pellicule, 2 assiettes en verre.

Versez 90g de sucre en poudre dans une petite poêle antiadhésive puis faites le fondre en caramel sur un feu moyen. Pas besoin d'eau ni quoi que ce soit d'autre, juste du sucre et du feu !

Quand le caramel commence à prendre un jolie couleur ambrée, penchez la poêle, attention le caramel ça pique sacrément si vous vous brûlez, et trempez une chouquette en la tenant par son socle et donc en lui trempant la tête dans le caramel.

Retirez-le de la poêle dès qu'il est trempé et posez le sur une des assiettes, le caramel sur l'assiette. Appuyez un peu sur la chouquette pour faire un chapeau de caramel bien plat et au suivant !

Quand ils sont tous prêts, laissez-les bien refroidir.

Pendant ce temps mettez la crème, les 30g de sucre en poudre restant et le mascarpone dans un saladier et au congélo pendant 5 minutes. Coupez la gousse de vanille en deux et grattez-la au-dessus de la crème puis fouettez la crème en chantilly bien ferme.

Décollez les chouquettes, un petit coup de spatule à la base et généralement elles se décollent.

Coupez les chouquettes en deux garnissez de chantilly, refermez et croquez ! Vous verrez que le croquant du chapeau et celui des chouquettes avec la crème et toussa... c'est pas mal.

Mais pourquoi, bon il va se réveiller l'autre si je me mets à la forêt noire ? est-ce que je vous ça...

One Pot Pasta, vrai plat ou gloubi-boulga ? One pot pasta comme un chili et quelques conseils au menu !

Depuis un moment je vois arriver des torrents de One Pot Pasta sur la toile venant surtout de l'autre côté de l'Atlantique, ces plats qui me font penser à mes j'yfoutout. Une casserole, un tas d'ingrédients et hop sur le feu et au bout d'un moment, un joli petit plat.

Sauf qu'au fur et à mesure que je voyais arriver de plus en plus de One Pot Pasta , je me rendais aussi compte que les plats étaient souvent photographiés avant cuisson et rarement  après. Ce qui m'a fait me demander s'il n'y avait pas un loup sous le caillou comme disait l'autre.

Est-ce que ces jolis plats à peine préparés devenaient inphotographiables ? Le syndrome du gloubi-boulga n'était pas loin...

Alors je m'y suis mis moi aussi et j'ai préparé un One Pot Pasta comme un chili. Et au final, bien sûr je vous déconseille ce type de plat si vous voulez esbrouffer belle maman avec vos préparations et vos présentations culinaires, par contre ces ragoûts-là tout faciles à préparer combleront une famille d'affamés avec femme et enfants, j'ai même vu un chat loucher dessus...  Enfin pour peu d'y porter quelques attentions parce que si on met bien tout dans le pot il faut un peu plus que ça pour réussir un One Pot Pasta ! Et voici donc quelques-uns de mes conseils d'après préparation.

- Fiez-vous aux recettes ! mais...

Notamment pour la quantité d'eau. Mais n'oubliez jamais qu'une recette ne pourra pas prendre en compte tous les paramètres d'un plat ! Le contenant, personne n'a la même casserole, la puissance du feu, le nombre de fois que vous allez mélanger... enfin tout ce qui fait une recette peut changer... la recette ! Alors confiance mais prudence  et surveillance en même temps !

- Choisissez vos pâtes et vos ingrédients en fonction de leurs temps de cuisson !

Evitez les pâtes à cuisson longue et pensez que tout cuit en même temps. Donc évitez de mettre des coquillettes et des pommes de terre entières dans votre Pot sinon vous prenez de sacrés risques ! Par contre la découpe est votre amie, plus un aliment met de temps à cuire plus vous le couperez fin et là tout devient possible.

- L'important c'est le goût !

Si vous ne parfumez pas assez sauvagement vos plats à votre Pot sera triste triste...  Utilisez des ingrédients qui ne manquent pas de goût et n'hésitez pas à ajoutez  bouillons, herbes, épices...  Il faut que ça sente bon et pour que ce soit bon.

- Mélangez, mélangez encore mais avec délicatesse !

Si vous pensiez qu'il suffit de mettre tout dans la casserole et de partir boire le café tranquillement en le laissant cuire tout seul, oubliez les One Pot Pasta ! Ce plat demande presque autant d'attention qu'un risotto et de la délicatesse dans le mouvement de cuillère pour ne pas réduire les pâtes en purée.

- Un One Pot Pasta ça n'attend pas !

Vous pouvez quand la cuisson est terminée couvrir une minute ou deux juste avant de servir mais pas plus sinon les pâtes vont se charger de continuer de gonfler en avalant la sauce sans retenue et là vous pouvez préparer les truelles pour découper votre plat ! Le One Pot Pasta doit être joliment juteux et doit le rester alors n'attendez pas trop avant de le manger.

- Du goût encore et toujours !

Juste avant de le servir on sort de nouveau les herbes fraîches, les fromages et les épices et on redonne du goût. On hache, on râpe et on parsème... un dernier tour de mélange et on... mange !

Et donc maintenant à vous de jouer !

One pot pasta comme un chili

Ingrédients : 240g de pene rigate – 240g de viande hachée – 360g de haricots rouges égouttés - 1 oignon émincé – 1 poivron vert coupé en cubes – 2 tomates coupées en cubes – 2càs de concentré de tomates – 1cube émietté de bouillon de bœuf – 2 tiges de thym – 2 feuilles de laurier – 2càc de paprika – sel et poivre – 90cl d'eau – de la crème, des pluches de coriandre et du fromage râpé pour servir

Mettez vos pâtes dans le pot, une casserole pas trop large et bien haute puis ajoutez tous les autres ingrédients, salez et poivrez et ajoutez l'eau.

Mettez à feu vif et portez à ébullition, vous pouvez déjà commencer à mélanger. Dès que le liquide arrive à ébullition passez à feu moyen et c'est parti pour une bonne quinzaine de minutes sans oublier de remuer régulièrement. Goûtez en fin de cuisson, vous pouvez si nécessaire rajouter un poil d'eau mais normalement ce n'est pas nécessaire, et prolongez de quelques minutes s'il le faut.

Servez sans attendre tant que c'est bien brûlant et fumant, un peu de crème, quelques pluches de coriandre, un peu de fromage râpé à votre goût... et c'est prêt !

Et bien sûr si, vous aussi, vous avez des conseils concernant les OPP n'hésitez pas !

Mais pourquoi, je sens que la vague OPP n'est pas prête de se retirer de ma cuisine... est-ce que je vous raconte ça...

Parce qu'il me restait quelques framboises dans l'jardin... Gâteau invisible pom-pom et framboises !

J'ai pas la main verte... j'ai vraiment pas la main verte ! Si tu es végétal et que tu tiens à la vie, n'espère pas vivre à l'ombre du " jardinier " que je suis ou plutôt que je ne suis pas, sinon ta vie risque d'être courte... très très courte.

Et pourtant des fois j'y mets de la bonne volonté, j'essaye de penser à apporter joli terreau et arrosage régulier. Mais y'a pas, quand ça veut pas ça veut pas. Quand je pense qu'il faut rempoter, la pauvre plante dépotée est quelquefois oubliée parce qu'une autre mouche m'a piqué à ce moment-là. Et je retrouve la pauv' plante prenant à moitié racine dans un coin de mon jardin sans le moindre pot pour la voir grandir. 

Et quand j'arrose, souvent je confonds parcimonie et tentative de mettre en place une rizière voire un marécage et au lieu d'arroser je lave mes cultures qui se retrouvent baignant dans l'eau avec un reste de terre accroché aux racines.

J'ai pas la main verte... Mais heureusement certaines plantes ont compris que plus elles étaient loin de moi et moins elles me devaient leur survie et leur développement, plus elles avaient une chance de vivre vieilles et heureuses. Et parmi ces plantes il y a quelques pieds de framboisiers remontants qui s'obstinent, non seulement à pousser, mais aussi à produire de bien belles framboises ! Et comme je sens que ça ne va pas durer, l'hiver se ramenant doucement mais sûrement, je me suis dit qu'il fallait profiter d'une de mes dernières récoltes pour préparer un nouveau gâteau invisible, cette fois pom-pom et framboises !

Gâteau invisible pom-pom framboises !

Ingrédients : 3 œufs - 90g de sucre - 45g de beurre doux -120g de farine tamisée -120ml de lait demi écrémé - 2 ou 3 càs d'amandes effilées légèrement dorées -1kg de pommes – 120g de framboises – du sucre glace

Préchauffez votre four à 190°.

Dans un saladier battez les œufs avec le sucre. Ajoutez le beurre fondu puis la farine. Versez ensuite le lait. Fouettez le tout jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

Pelez les pommes et enlevez les trognons. Taillez très finement de préférence à la mandoline. Ajoutez les tranches de pommes dans la pâte au fur et à mesure. Ajoutez ensuite les amandes effilées et mélangez le tout rapidement.

Beurrez et farinez un moule à manqué d'environ 20cm.

Versez-y la moitié de la pâte aux pommes et parsemez les framboises, n'hésitez pas à les écraser un peu. Puis versez le reste de la pâte.

Glissez au four et faites cuire 1 heure. Laissez complètement refroidir avant de démouler, attention c'est fragile un gâteau invisible ! Une fois démoulé, poudrez de sucre glace.

Mais pourquoi, j'avais pas des kiwis moi qui poussaient quelque part... est-ce que je vous raconte ça...

Le mercredi c'est vidéo... Mousse au chocolat express' en 2 ingrédients et ½ !

Le mercredi c'est donc vidéo maintenant, et aujourd'hui, ça pouvait pas durer retour au sucré avec une mousse au chocolat qui ne vous demandera que deux ingrédients pour la préparer. Enfin deux ingrédients si vous ne voulez faire que la mousse après vous me connaissez il peut m'arriver d'ajouter, une, deux ou trois choses... Mais ça ce n'est pas obligatoire !

Mousse au chocolat express' en 2 ingrédients et ½ !

Ingrédient : 180g de chocolat noir – 8 blancs d'œufs (soit environ 260g)

Faites fondre le chocolat cassé en morceaux au micro-ondes ou au bain marie.

Montez les blancs d'œufs en neige, pas trop ferme mais formant un joli bec d'oiseau au bout du mixer quand vous le sortez des blancs.

Ajoutez aux blancs un tiers du chocolat et mélangez vivement avec une maryse ou une spatule.

Ajoutez le reste des blancs puis incorporez-les cette fois délicatement avec la maryse ou la spatule.

Versez alors la mousse dans des verres ou des verrines et mettez au frais une paire d'heures avant de déguster.

Pour le " ½ " tout est possible, enfin presque, un peu de gelée ou de confiture mélangée ou juste au fond des verres, de l'alcool, un poil, ou du café ou de l'extrait de vanille, pour aromatiser… mais aussi des fruits frais ou des fruits secs, des noix ou… donc plein de choses !

En ce qui me concerne pour le " ½ " ingrédient de plus j'ai choisi d'écraser grossièrement une barquette de framboises entre mes mains et de les ajouter dans la mousse délicatement avant de la verser dans les verres. Et pour finir un peu de meringue écrasée et c'est l'bonheur !

Quick'n'easy chocolate mousse with 2 1/2 ingredients for those who forgot about dessert

Ingredients: 180g dark chocolate - 8 egg whites (about 260g)

Melt the chocolate, broken into pieces, in the microwave or in a bain Marie.

Whip up the egg whites, not into too stiff peaks but nice peaks nonetheless.

Add a third of the whites to the chocolate and vividly mix with a spatula.

Add the rest of the whites and fold in gently with your spatula.

Pour the mousse in glasses or ramekins and put in the fridge for a couple of hours before serving.

For the half ingredient, almost everything is possible: some jam or jelly, mixed or not... Or in the bottom of the ramekins a drop or alcohol, or coffee, or vanilla extract to slightly change the flavour... Or fresh fruits, or dried ones, nuts... Many things can do the trick!

What I did is I crushed some raspberries between my hands and gently added them in the mousse before pouring into the ramekins. And I topped with some crushed meringues. What a bliss!!

Et si vous voulez retrouver les épisodes précédents... c'est par là :

Chocolat liégeois

Frozen yogurt aux fruits rouges

Gaufre au saumon à la feta et au fenouil

Mais pourquoi, et si j'étais une mousse au chocolat dans une autre vie... bon ça dépend qui la mange... est-ce que je vous raconte ça...

Le mardi c'est raviolis frits au baiser de L'intrépide dragon ! Je dois pouvoir faire des titres plus courts... je dois pouvoir...

J'ai toujours peur d'oublier un truc et quand je dis toujours c'est toujours ! Faut dire que j'oublie souvent quelque chose, d'éteindre mes phares quand je descends de voiture... La voiture est d'ailleurs un lieu dangereux pour ma mémoire, puisque je suis même parti une fois en laissant ma voiture tourner avec bien sûr les clés dessus et évidemment les portes ouvertes... J'oublie le feu sous mes poêles quand il n'y a plus rien dedans, ce qui explique qu'elles prennent souvent une drôle de forme... J'oublie d'éteindre les lumières quand je sors d'une pièce, et pas seulement en sortant, en entrant il m'arrive aussi de ne pas l'allumer et de trouver l'endroit bien sombre... Je crois que je suis un oublieux qui s'oublie...

Subitement pendant une seconde j'avais d'ailleurs oublié pourquoi est-ce que je je vous... enfin vous connaissez la suite à force. A cause de mes titres ! J'ai toujours peur d'oublier quelque chose dans mes titres, alors je fais la liste de tout ce qui me semble indispensable de dire et puis aussi le facultatif et puis... j'oublie que ce n'est qu'un brouillon et j'écris finalement mon titre comme ça !

Et comme c'est écrit dans le titre, aujourd'hui c'était donc raviolis, que j'ai eu davantage envie de faire pour me les tremper dans un baiser de L'intrépide dragon que vraiment pour les raviolis. Il dire que depuis quelques temps il y a un dragon qui sommeille dans mon frigo.

Ce dragon c'est la sauce Sriracha que fabriquent deux joyeux dynamiteurs de nos papilles, Laurence et Christophe, sous le nom de la Marche Avant, une sauce fabriquée par ici, bio et diablement parfumée. D'ailleurs ces deux-là promettent d'autres produits à venir et après avoir goûté leur première création je dois dire que je les attends avec gourmandise tant j'ai été séduit par leur première sauce !

Raviolis frits au baiser de L'intrépide dragon !

Ingrédients : 1 paquet de raviolis, j'ai pris des raviolis au bœuf qui se sont révélé parfait pour l'exercice – 90g de panko (ou de baguette rassie râpé pas trop fin) – 20g de cacahuètes – 3 ou 4 tiges de coriandre - 1 ou 2 œufs – 2càs de sauce Sriracha (L'intrépide si vous pouvez)- 2càc de ketchup – quelques gouttes d'huile de sésame – sel et poivre

Mettez les cacahuètes et la coriandre rapidement hachée et mixez le tout assez finement. Mélangez avec le panko et versez le tout dans une assiette.

Faites cuire rapidement les raviolis, les miens devaient cuire 3 minutes je les ai cuit 2. Egouttez-les bien.

Fouettez l'œuf, vous aurez peut-être besoin de deux œufs, dans une assiette et trempez-y les raviolis un par un. Passez ensuite votre ravioli dans la chapelure puis déposez-le sur une plaque.

Quand tous vos raviolis sont prêt faites les dorer dans un bain d'huile à 160°, n'en mettez pas trop à la fois il faut les retourner régulièrement. Une fois bien dorés déposez-les sur une assiette couverte de papier sulfurisé.

Mélangez la sauce sriracha, le ketchup et l'huile de sésame et servez les raviolis encore bien chaud avec la sauce. Vous n'avez plus qu'à partir à la chasse au dragon...

Vous pouvez tout savoir sur cette diablesse de sauce, trouver bien d'autres recettes et savoir bien d'autres choses par là : La Marche Avant.

Mais pourquoi, et pourquoi quand je parle de dragon je pense qu'une série commence à sacrément me manquer... est-ce que je vous raconte ça...

Quand on me propose de m'amuser avec la nourriture ça finit en cappuccino aux...

S'il n'y avait qu'une chose que j'aimerai que l'on retienne de ma petite cuisine virtuelle, c'est qu'il faut s'amuser avec la nourriture ! Depuis mes culottes courtes et je pense jusqu'à pas d'âge, un de mes plaisirs d'à table était et restera préparer le petit volcan dans la purée, verser la sauce dedans et terminer en faisant couler sur ses flancs un long fleuve de lave brûlante, enfin à moins que ce soit de sauce.. on s'refait pas.

Depuis quelques temps Picard s'amuse à détourner ses propres produits grâce à l'étrange et mystérieux Picard Hacker et cette fois la marque m'a proposé de me mettre un peu dans sa peau pour réaliser un petit détournement légumier. Et c'est donc dans ce but que j'ai préparé un bien étrange cappuccino au goût de l'autonme, un cappuccino aux...

Cappuccino aux cèpes et à la chicorée

Ingrédients pour 2 cappuccino (je n'en ai fait qu'un , celui qui est en photo mais il y en a largement pour deux...) : 150g de jeunes cèpes coupés Picard – 10g de beurre  - 12cl de bouillon de volaille (ou de légumes si vous préférez) – 20cl de crème liquide entière – 60g de mascarpone – sel et poivre – de la chicorée liquide

Commencez en fouettant ensemble la crème liquide et le mascarpone jusqu'à obtenir une chantilly pas trop ferme (la mienne était un peu trop battue mais comme c'est ma fille qui l'a faite je l'ai trouvée parfaite quand même...).

Mettez le beurre et les cèpes dans une petite sauteuse (une poêle c'est bien aussi) et faites-les revenir d'abord 2 ou 3 minutes à découvert puis une dizaine de minutes à couvert à feu moyen en remuant régulièrement.

Ajoutez le bouillon et quelques gouttes de chicorée liquide, pas trop, salez et poivrez, redonnez un petit bouillon rapide en passant à feu vif puis retirez du feu.

Mixez le tout bien finement et versez dans deux tasses.

Couvrez avec la crème battue, faites tomber quelques gouttes de chicorée liquide dessus, 3 ou 4 c'est suffisant et faites de jolies vagues sur la crème avec le dos d'une cuillère, ce qui va aussi donner le côté marbré.

Après faites déguster sans annoncer la couleur de préférence...

Et si vous voulez vous aussi vous amuser avec les produits Picard n'hésitez pas à vous lancer dans le hacking sauvage d'autant plus que vous pourrez ainsi peut-être gagner un bon d'achat de 500 euros de produits Picard.

Si vous souhaitez participer c'est très simple, réalisez votre recette puis publiez-la sur Instagram en taguant @PicardHacker @picardsurgeles et #JeSuisCap… entre le 21 octobre et le 4 novembre... A vous de jouer maintenant !

Mais pourquoi, bon et maintenant on va s'amuser avec quoi... est-ce que je vous raconte ça...

Un p'tit dessert pas très raisonnable... Panna cotta caramel et chocolat !

Généralement avant que ça parte au pas raisonnable dans ma cuisine il y a quelques signes précurseurs que j'arrive maintenant presque à repérer... Ça commence forcément par la faim, si tu n'as pas faim ton cerveau peut raisonner, quand tu as faim c'est à ton estomac à qui tu demandes de raisonner et ça...

Moi et mon estomac partons donc fouiller mes placards et mes frigos à la recherche de quelque chose à dévorer, quelque chose que bien sûr je ne trouverai pas à ce moment-là. Ça c'est un foutu signe ! J'ai à peu près autant de placards et de frigos plein ras les portes qu'un supermarché et pourtant il y a des jours où, non, décidément y'a rien qui me fait saliver la papille...  Des jours où y'a rien de rien comme diraient mes enfants...

Et comme je ne trouve rien et ben je commence à cogiter pour trouver ce que je pourrais bien préparer pour me combler la faim...

Si on reprend le fil de ce qui s'est passé donc en résumé, j'ai faim, j'ai visité un garde-manger géant, mon chez moi, où j'ai croisé un tas de trucs et de machins et je suis alors là à me torturer l'esprit à la recherche de ce que je pourrais me préparer à manger !

C'est là souvent que je suis trahi pas mon cerveau mono-tâche de garçon, penser à ce que j'ai vu dans mes placards et en même temps trier pour arriver à mon encas de rêve, c'est bien compliqué ma bonne dame ! Alors ça se mélange, ça s'entasse, ça s'enlace et ça finit régulièrement en pas raisonnable, forcément... Et cette fois le pas raisonnable ressemble à une panna cotta pas...

Panna cotta caramel et chocolat

Ingrédients : 45cl de crème liquide entière – 1càs de confiture de lait – 150g de chocolat à pâtisser au caramel – 3 ou 4g de gélatine (la qualité des gélatines étant malheureusement très inconstantes selon les marques, je ne saurais trop vous conseiller d'en choisir une et une fois que vous avez trouvé l'équilibre souhaité de vous y tenir, c'est en tout cas ce que je fais...)

Portez à ébullition 15cl de crème liquide au micro-onde puis versez-la sur le chocolat au caramel que vous aurez cassé dans un saladier. Couvrez avec une assiette, laissez reposer trois minutes puis remuez jusqu'à obtenir une jolie ganache et après au frais une paire d'heures.

Mettez la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faites chauffer les 30cl de crème restante et ajoutez la gélatine, mélangez bien, remplissez vos verres ou vos verrines de la moitié de la crème et mettez-les au frais. Diluez la confiture de lait dans la moitié restante de la crème. Gardez à température ambiante.

Quand les panna cotta nature sont prises ajoutez une couche de panna cotta à la confiture de lait et faites prendre à nouveau.

Et quand les panna cotta sont bien prises de nouveau fouettez la ganache et terminez de remplir vos verres ou vos verrines... c'est pas raisonnable mais...

Mais pourquoi, j'avais pas dit que je me mettais aux légumes moi ? est-ce que je vous raconte ça...

P'tain dix ans ! Dix idées recettes qui ressemblent à mes dix années de cuisine !

Et voilà dix ans sont déjà passés depuis ce jour où en trois clics j'ai ouvert ma cuisine virtuelle... P'tain dix ans ! Dix ans qu'un peu par hasard je me suis dit tiens un blog ça serait pas une si mauvaise idée que ça et après advienne que pourra ! ça durera un jour ou...

Je n'aime pas trop les anniversaires, je les aimais bien avant, quand ils m'approchaient de mes dix-huit ans, de cet âge qui me semblait me conduire à la liberté de faire ce que je voulais quand je voulais... De pouvoir ne pas dormir de la nuit et tout un tas d'autres bêtises que l'on fait à cet âge-là.

Mais mes vingt ans sont maintenant... assez loin, j'ai passé bien des nuits sans dormir et côté bêtises... du coup les anniversaires...

Ce qui explique que j'ai un peu " oublié " que début octobre 2005 l'aventure commençait, que le 3 octobre 2005 j'écrivais mon premier article, un article consacré à Marcella, une de mes blogueuses préférées d'alors... et que bien d'autres ont suivi ensuite.

Et puis je me suis dit que je vous devais bien des choses et que même si ça ne prenait pas la forme d'un anniversaire, je devais vous dire au moins une chose, dix ans après, sans grands discours en toute simplicité, mais avec toute mon affection et ma tendresse, je devais vous dire... 

MERCI !!!

Pour accompagner ces dix ans j'ai choisi dix recettes, un peu par hasard dans mes archives, dix recettes qui me ressemblent comme disait l'autre, dix recettes que vous pourrez retrouver en cliquant sur les photos, dix recettes qui racontent un peu l'histoire...

 

 

 

 

Mais pourquoi, bon on re-signe ensemble pour... est-ce que je vous raconte ça...

PS : Maïlys a donné un joli coup de fraîcheur à mon petit chez moi en remettant une petite couche de peinture à mon blog et quelques autres petites choses... j'espère que vos aimerez autant que moi ce petit vent tout frais qu'elle a su amener...

L'éloge de la lenteur ! Briochettes comme des chouquettes...

Il y a longtemps il n'était pas rare de me retrouver devant mon four à regarder, avec un chat couverture sur les genoux, un poulet se faire rôtir la couenne...

J'aimais bien ces moments inutiles, le poulet ne serait de toute manière pas parti du four, consacré à la lenteur, à juste regarder la peau d'un poulet commencer à croustiller. Et puis j'ai eu de moins de moins de temps à passer comme ça avec mes chats, à attendre, juste attendre pour le plaisir de ne rien faire.

Les choses sont allées de plus en plus vite et les recettes se sont enchaînées sans que quelquefois j'ai même le temps d'aller y jeter un œil. Il restait alors juste les chats devant le four, eux savaient encore apprécier cette attente presque hypnotique, l'attente, ils le savent bien, augmente souvent le plaisir... quand on cuisine bien sûr...

Mes recettes sont allées toujours plus vite, plus loin, plus fort... et quelquefois trop vite d'ailleurs. Je m'en suis rendu compte en voulant préparer des petites brioches vite vite, des petites briochettes comme des chouquettes, qui ont finalement surtout fini par ressembler à des petits cailloux.

Devant mes petits cailloux je me suis gratté la tête et après n'avoir rien trouvé à redire à ma recette, j'ai appelé une de mes complices de cuisine et je lui ai raconté ce que j'avais fait. Et là après m'avoir écouté elle m'a juste posé la bonne question... Mais tu n'as pas laissé lever ta pâte ?

Du coup hier j'ai recommencé mes briochettes mais cette fois avec le temps, avec lenteur, et ce matin en les sortant du four je leur ai appuyé sur le ventre et elles étaient cette fois joliment rebondies. Je me suis dit à ce moment-là que finalement la lenteur c'était bien aussi et que j'allais peut-être m'acheter un poulet ce week-end et passer un peu de temps avec mes chats devant mon four...

Briochettes comme des chouquettes...

Ingrédients : 300 g de farine type 55 - 30 g de sucre - 15 g de levure fraîche de boulanger – 3cl de lait - 3 œufs moyens + 1 jaune – 1càc d'eau de fleur d'oranger - 90 g de beurre froid – ½ càc de sel – 30g de pépites de chocolat -du sucre en grains

Délayez la levure fraîche dans le lait et le sucre et laissez reposer pendant une dizaine de minutes à température ambiante.

Versez la farine, le sel, les œufs entiers, le sucre, le lait avec le sucre et la levure et l'eau de fleur d'oranger dans le bol de votre mixeur équipé d'un crochet.

Faites tourner à petite vitesse pendant environ 3 minutes. Ajoutez ensuite progressivement le beurre froid  et pétrissez encore pendant 5 minutes environ, toujours à petite vitesse. Arrêtez quand la pâte se décolle bien des parois du bol, n'hésitez pas à donner un coup de maryse pour racler les parois de temps en temps. Couvrez le bol avec un torchon et laissez reposer à température ambiante 2h. 

Versez la pâte sur un plan de travail bien fariné et chassez le gaz de la pâte en la pliant plusieurs fois sur elle-même. Remettez la pâte dans le bol, couvrez cette fois d'un film alimentaire de préférence au contact et laissez reposer une nuit au frigo, le lendemain la pâte sera plus facile à travailler.

Ajoutez les pépites de chocolat de manière à ce qu'elles soient bien intégrées dans la pâte.

Divisez la pâte en petites parts, je vous conseille de faire des petits parts d'une trentaine de gramme, j'ai fait des briochettes de 30g et de 20g et les plus petites sont un peu sèches à mon goût. Déposez- les en tout cas sur une plaque couverte de papier de cuisson.

Laissez monter à température ambiante pendant une nouvelle heure, la pâte va joliment gonfler.

A ce moment-là badigeonnez les briochettes délicatement avec le jaune d'œuf mélangé avec un poil d'eau et parsemez du sucre en grain sur les briochettes.

Ensuite au four, dans un four préchauffé à 180° pour une vingtaine de minutes. Surveillez la cuisson ça va dépendre de la taille de vos briochettes, n'hésitez pas à ajouter 5 minutes de cuisson si nécessaire.

Ensuite il suffit d'attendre que les briochettes soient juste tièdes et... je vous laisse deviner.

Mais pourquoi, un poulet et trois chats ça devrait faire une jolie recette ça... est-ce que je vous raconte ça...

Le mercredi c'est vidéo... Gaufre au saumon à la feta et au fenouil !

Le mercredi c'est donc vidéo maintenant, et aujourd'hui, pour une fois on passe au salé ! Un jour il faudra quand même que je me pose quelques questions à moi-même, que je me demande pourquoi moi qui suis assez furieusement salé pourquoi donc je passe mon temps à faire du... sucré à tour de bras...

Bon, en même temps quand j'arrive avec un gâteau à la main et que je vois les yeux des miens je me dis qu'il ne faut peut-être pas aller chercher bien plus loin...

En tout cas aujourd'hui, une recette toujours aussi simple et rapide à réaliser et encore plus rapide à dévorer !

Gaufre au saumon à la feta et au fenouil !

Ingrédients : 250g de pâte feuilletée (vous pouvez utiliser de la pâte congelée) – 120g de saumon fumé – 120g de feta – 60g de fenouil

Faites chauffer votre gaufrier.

Hachez très grossièrement le saumon, la feta et le fenouil. Mettez le saumon dans un mixer, mixez rapidement puis ajoutez le fenouil, mixez de nouveau, ajoutez la feta et mixez une dernière fois.

Etalez la pâte feuilletée sur une table farinée au rouleau de manière à obtenir un rectangle d'environ 30cm sur 40.

Etalez le haché de saumon, de feta et de fenouil en une bande de 2 ou 3cm de large sur un coté de la pâte. Roulez ensuite la pâte de manière à enfermer la garniture dans un rouleau de pâte.

Scellez les extrémités du rouleau en repliant 1cm de chaque côté et en l'écrasant. Roulez le tube de pâte en escargot. Ecrasez l'escargot.

Déposez la pâte dans le gaufrier, refermez-le et faites cuire 5 à 6 minutes. Il faut que la gaufre soit bien dorée.

Une fois cuite déposez la gaufre sur une assiette.

Parsemez un peu  de feta par dessus ainsi que quelques pluches de fenouil.

Mangez sans attendre.

Et si vous voulez retrouver les épisodes précédents... c'est par là :

Chocolat liégeois

Frozen yogurt aux fruits rouges

Mais pourquoi, bon je sens que la prochaine fois ça va être retour au sucré... est-ce que je vous raconte ça...

Et si la cuisine c'était simple... Victoria sponge cake aux fraises tout simple... ou presque !

Souvent quand j'ai des amis qui passent à la maison, ça finit par parler bouffe assez étonnement... Et presque aussi souvent on finit aussi par me dire que la cuisine c'est quand même bien compliqué !

J'essaie à ce moment-là d'expliquer que non non la cuisine c'est souvent tout simple et que quand tu suis la recette et ben tout se fait. Généralement on me rétorque alors par l'exemple que si si c'est compliqué et on me prend dans ma petite cuisine virtuelle telle ou telle recette en ponctuant de t'as vu ! t'as vu tout c'qui faut faire... Quand j'ai le courage, après mes huit heures de cuisine quotidienne je dois avouer que des fois mon courage pédagogique est un peu en panne, quand je l'ai donc et que j'ai de quoi faire une des recettes en question, je remets la main à la pâte avec les sceptiques de passages et quand on a finit... ben ils confirment que finalement c'était pas si difficile que ça, même si ça paraissait !

C'est un peu souvent ça le problème des recettes, ça parait ! Bon, pour être honnête des fois c'est vraiment difficile, pour être honnête, mais souvent ce ne sont que de petits tours de main à prendre bien vite.

Tiens, par exemple la génoise qu'il s'agit de fouetter au dessus de la casserole les fesses marinant au bain marie, c'est la génoise qui marine ! au final du final, tu ne fais que fouetter... mais forcément avec la température à surveiller ça peut paraître un peu compliqué et pour le coup c'est un peu... mais si tu enlèves ce point là, rien de plus simple ! Alors je me suis dit pourquoi faire compliqué si on peut faire simple et j'ai eu envie de refaire un Victoria sponge cake avec une génoise toute simple cette fois-ci ! si si toute simple... ou presque...

Victoria sponge cake aux fraises tout simple... ou presque !

Ingrédients :

Pour la génoise : 4 œufs blancs et jaunes séparés – 120g de sucre en poudre – 120g de farine – 1 càc de levure chimique

Pour la victoire : 20cl de crème fraiche liquide – 90g de mascarpone – 2càs de sucre en poudre – 250g de fraises – 2càs de sucre en poudre - du sucre glace

Commencez par la génoise.

Tamisez ensemble la farine et la levure chimique.

Fouettez les blancs d'œufs en neige ferme puis ajoutez le sucre en poudre et fouettez de nouveau en insistant bien. Continuez de fouetter à petite vitesse, ajoutez les jaunes d'un coup et fouettez jusqu'à ce qu'ils soient bien incorporés. Vous avez alors une jolie mousse bien ferme.

Ajoutez d'un coup la farine et cette fois incorporez-la à la maryse bien délicatement. On peut aussi l'incorporer et fouetter un coup rapide mais si les œufs retombent préparez la poêle à crêpes... Donc tranquillement, incorporez, rien de difficile.

On verse le tout dans un moule beurré et fariné et au four, dans un four préchauffé à 180° pour environ 25 minutes. Ensuite vous laissez tiédir, vous démoulez et vous laissez refroidir sur une grille.

On s'occupe de la garniture. Réservez une quinzaine de fraises et coupez les autres en petits cubes.

Mélangez la crème, le mascarpone et le sucre en poudre, mettez le tout quelques minutes au congélateur puis montez le mélange en chantilly bien ferme.

Ajoutez les fraises en petits cubes et mélangez délicatement.

Mixez 4 ou 5 fraises et ajoutez le sucre en poudre, mettez le tout dans une casserole et portez à ébullition puis retirez du feu.

Coupez la génoise en deux dans l'épaisseur, avec un pinceau imbibez les deux tranches avec les fraises mixées, étalez la crème aux fraises et refermez le Victoria. Lissez la crème sur le pourtour, vous pouvez le faire avec le doigt mais évitez de le lécher comme moi si vous partagez le gâteau.

Poudrez généreusement le cake et sucre glace et terminez en posant quelques fraises coupées en deux sur le dessus. Et si vous trouvez que c'est trop compliqué... je crois qu'il me reste des fraises !

Mais pourquoi, bon et maintenant si je disais qu'une forêt noire c'est tout simple... est-ce que je vous raconte ça...

Le problème quand je commence c'est de... m'arrêter ! Gâteau magique mon coco !

Je crois que j'ai la monomanie qui me reprend... C'est un vieux truc que j'attrape chez moi ça, je mets le doigt dans un truc et juste le temps de me retourner et le bras est déjà passé et le reste ne tarde pas. Généralement c'est assez symptomatique, ça commence par un regard insistant, très très insistant vers un truc ou un machin, après le regard se vide longuement et ça finit par un et si...

Chez moi, ils connaissent bien le symptôme au point que souvent ça loupe pas, dès la phase 1 je suis repéré. Et y'en à toujours un ou une pour m'observer quelques secondes, juste histoire d'être sûr que je suis en montée monomaniaque, avant de me secouer et de me dire... Mauvaise idée, très mauvaise idée !

Il faut dire que ma monomanie m'a conduit à collectionner un tas de trucs et de machins assez impressionnants, quelquefois presque indispensables, enfin pas souvent, et la plupart du temps complètement inutiles. En cuisine forcément c'est pareil, quand je prépare un petit plat, souvent je rendre en phase 1 en le regardant et j'imagine toutes possibilités, toutes les variantes que je pourrais...

Et des fois les miens sont suffisamment inattentifs comme ça a été le cas avec les gâteaux magiques pour que quelques heures après le premier... le deuxième...

Gâteau magique mon coco !

Ingrédients : 4 œufs - 120g de sucre en poudre -120g de beurre -30cl de lait - 20g de lait de coco -15g de noix de coco déshydratée en poudre -120g de farine – des copeaux de noix de coco déshydratée

Préchauffez votre four à 150°.

Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes. Fouettez les jaunes avec le sucre.

Faites fondre le beurre et ajoutez le. Versez le lait et le lait de coco puis la noix de coco en poudre et la farine. Fouettez le tout jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

Battez les blancs d’œufs en neige ferme. Ajoutez-les au reste de la préparation et fouettez le tout rapidement de façon à ce qu'il reste des morceaux de blanc flottants sur la pâte. N'insistez vraiment pas sinon vous allez perdre une couche, il faut vraiment que les blancs flottent encore en grande partie sur le gâteau.

Beurrez et farinez un moule et versez-y la préparation, cette fois j'ai utilisé un moule à cake pour voir si la magie fonctionnait aussi dans ce type de moule mais vous pouvez aussi  utiliser un moule rond.

Enfournez pendant environ une heure.

Une fois cuit laissez reposer le gâteau au frigo au moins 6 heures.

A ce moment-là couvrez votre gâteau de copeaux de noix de coco légèrement dorés.

Vous pouvez alors trancher le gâteau pour vérifier si la magie a opéré...

Mais pourquoi, et dire que j'aurais pu en faire tellement d'autres... est-ce que je vous raconte ça...

Les gâteaux magiques sont-ils vraiment magiques ? Gâteau magique très très chocolat !

La magie c'est un truc bizarre je trouve... Quand tu vois un tour tu te demandes le comment et tu hésites, en tout cas moi, entre rester juste baba devant la dextérité du magicien et aller sauvagement lui arracher son secret.

Et puis je me dis que je préfère garder mon âme d'enfant... Enfin à moitié, l'autre moitié c'est surtout que je me dis aussi et s'il était vraiment magicien tu imagines ce qu'il pourrait faire de toi si tu viens à l'énerver avec tes questions... questionnantes ! Et c'est peut-être mieux ainsi, c'est en tout cas ce que je me suis dit en préparant mon gâteau magique...

Parce qu'avant de le préparer je m'attendais à verser une pâte aussi lisse que mystérieuse dans un moule et la voir se transformer par la simple force... de je ne sais pas quoi d'ailleurs, sans doute un peu beaucoup de la chaleur, et transformer le crapaud en prince charmant charmant !

Et en préparant la pâte j'ai vu une partie de magie s'envoler puisque finalement certaines couches apparaissent déjà à moment-là... heureusement certaines seulement ! Et du coup je me suis dit qu'un peu de magie de plus et une couche supplémentaire ça ne pouvait pas faire de mal.

Magical chocolaty chocolate cake
Ingredients:
For the magic: 4 eggs - 120g caster sugar - 120g butter - 50cl semi-skimmed milk - 20g cocoa powder - 120g flour - 1 Tbsp water
For the chocolate chocolate: 120g dark chocolate (or milk, if you prefer) - 120g liquid whole cream
Preheat the oven at 150°C/300°F.
Separate the egg whites from the yolks. Beat the yolks with the sugar.
Melt the butter and add it. Pour the milk and water as long as the cocoa powder and flour. Beat all together until you have a smooth and homogeneous batter.
Whip up the egg whites until they form stiff peaks. Add to the rest of the batter and quickly whisk together so that there are still some white bits floating on the surface of the batter. Really do NOT insist otherwise you’ll lose a layer. The whites really must mainly float.
Brush a 20cm mould with butter and dust it with flour. Pour the batter in.
Bake for about 50 minutes.
Set aside in the fridge for 6 hours, then.
Make the ganache. Break the chocolate into a bowl. Bring the cream to the boil in the microwave, pour it over the chocolate, cover with a plate and let rest for 3 minutes. Whisk it all gently together until you have a very smooth ganache.
Let the cake cool down a bit and pour the ganache over it. Back to the fridge for a couple of hours.
Slice the cake and check that magic happened…

Gâteau magique très très chocolat !

Ingrédients :

Pour la magie : 4 œufs - 120g de sucre en poudre - 120g de beurre - 50cl de lait demi écrémé - 20g de cacao - 120g de farine - 1càs d'eau

Pour le très chocolat : 120g de chocolat noir (ou au lait si vous préférez) – 120 de crème liquide entière

Préchauffez votre four à 150°.

Cassez les œufs et séparez les blancs des jaunes. Fouettez les jaunes avec le sucre.

Faites fondre le beurre et ajoutez le. Versez le lait et l'eau puis le cacao et la farine. Fouettez le tout jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

Battez les blancs d’œufs en neige ferme. Ajoutez-les au reste de la préparation et fouettez le tout rapidement de façon à ce qu'il reste des morceaux de blanc flottants sur la pâte. N'insistez vraiment pas sinon vous allez perdre une couche, il faut vraiment que les blancs flottent encore en grande partie sur le gâteau.

Beurrez et farinez un moule d'environ 20cm et versez-y la préparation.

Enfournez pendant une cinquantaine de minutes.

Une fois cuit laissez reposer le gâteau au frigo au moins 6 heures.

Préparez alors la ganache. Mettez le chocolat noir cassé en morceaux dans un saladier. Portez la crème liquide à ébullition au micro-onde puis versez-la sur le chocolat,  couvrez avec une assiette et laissez reposer 3 minutes. Fouettez le tout doucement jusqu'à obtenir une jolie ganache bien lisse.

Laissez-le refroidir un peu puis versez-la sur le gâteau et retour au frais pendant une paire d'heures.

Vous pouvez alors trancher le gâteau et regarder si la magie a opéré...

Mais pourquoi, en même temps me transformer vraiment en pingouin... est-ce que je vous raconte ça...