Affichage des articles dont le libellé est plat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est plat. Afficher tous les articles

vendredi 7 mars 2025

Mon bibimbap à toute vapeur ou presque ! Bibimbap multicolore !

On pense souvent que certains plats de la cuisine asiatique sont longs à préparer et pour certains c'est vraiment le cas. Mais pour d'autres avec un peu d'organisation...
L'organisation est mot que je ne maîtrise par forcément, si je me fie à la réaction des miens qui finissent souvent hilares quand je prononce ce mot. Enfin ça c'est ce qu'ils pensent eux. Moi au contraire je pense que je la maîtrise très très bien mais que j'ai juste un léger problème qui produit entre la théorie et la pratique, une sorte de décalage qui fait que le mot prend un sens plus inattendu !
Donc avec un peu, juste un peu d'organisation on peut vaincre un bibimbap en un temps raisonnable !

Ingrédients : 240g de riz – 4 œufs - 1 petit saladier de feuilles d'épinard – 1 belle carotte – 1 petite courgette jaune ou verte – 1 bol de chou rouge – 2 bol de champignon (j'ai utilisé moit'-moit' champignons de Paris et shitakés) – 1 bol de pousses de soja – 1 bol de kimchi (on trouve maintenant assez facilement le kimchi sur internet et dans les épiceries asiatiques) – 4 càs de gochujang (c'est la fameuse pâte de piment coréenne que vous trouverez aussi soit sur internet, soit dans les épiceries asiatiques) - de la sauce soja – de l'huile de sésame – des graines de sésame dorées - du poivre
Pour la viande et sa marinade : 120g de viande de bœuf en fines tranches – 1càs de sauce soja – ½ càc de sucre en poudre – ½ gousse d'ail – ¼ de càc de gingembre frais râpé très fin - poivre
Commencez en faisant mariner la viande. Coupez-la en petits morceaux, mettez la dans un saladier puis ajoutez tout les ingrédients de la marinade et mélangez bien.
Lavez le riz en insistant bien puis égouttez-le.
Mettez deux casseroles d'eau sur le feu, une d'eau salée pour le riz et une autre sans sel pour faire cuire les légumes à la vapeur.
Nettoyez les feuilles d'épinard en enlevant les tiges puis hachez-les très grossièrement.
Pelez puis taillez les carottes en bâtonnets, pour allez plus vite vous pouvez utiliser une râpe à gros trous.
Taillez la courgettes en 4 dans la longueur puis en quart de lune.
Émincez finement le chou.
Coupez éventuellement les pieds des champignons puis coupez-les en tranches.
Normalement les deux casseroles d'eau seront bouillantes.
Faites cuire le riz dans l'une et posez un panier vapeur sur l'autre et faites cuire les séparément les épinard, la carotte (à peine!), la courgette, les champignons, le brocoli et les germes de soja jusqu'à ce qu'ils soient cuits à point. Là, je ne vous donne pas les temps de cuisson c'est la pointe d'un couteau ou votre bouche qui va vous dire ! En tout cas on cuit très rapidement pour que les légumes restent croquants.
Le seul légume qui ne cuit pas, c'est donc le chou !
Égouttez bien les légumes puis arrosez-les d'un filet de sauce soja et d'un autre plus léger d'huile de sésame. Si vous êtes joueur, vous pouvez ajouter un peu d'ail passé au presse-ail avec les épinards et les champignons. Ensuite réservez les légumes séparément à couvert.
Normalement le riz est cuit, égouttez-le puis réservez-le à couvert.
Faites chauffer une poêle à feu vraiment vif, versez un filet d'huile neutre et quand elle commence à fumer jetez-y la viande rapidement égouttée. Faites vite juste un aller-retour sinon elle va durcir.
Là, il ne reste plus que les œufs ! Faites chauffer une très grande poêle avec un fond d'eau dedans à peine 1 demi-centimètre. Mettez-y les œufs couvrez et faites cuire rapidement. Personnellement je dépose mes œufs dans des cercles mais chez moi on dit quand je fais ça que je suis un grand malade alors c'est vous qui voyez !
C'est prêt... enfin presque il faut maintenant faire joli !
Mettez dans chaque bol le riz puis au centre déposez une belle ças de pâte à piment ou moins si vous craignez le feu. Ensuite un œuf sur chaque bol puis en couronne, le kimchi, la viande, les épinards, la carotte, le chou, la courgette, le brocoli et les champignons.
Et pour finir parsemez quelque graines de sésame sur les champignons, la viande et les courgettes.
Et bien sûr, si vous voulez un bibimbap végétarien, enlevez... la viande !
Multicoloured bibimbap!
Ingredients: 240g rice - 1 small bowl fresh spinach - 1 big carrot - 1 small yellow or green courgette - 1 bowl red cabbage - 2 bowls mushrooms (I used 1 bowl button mushrooms and 1 bowl shiitake) - 1 bowl bean sprouts - 1 bowl broccoli florets - 1 bowl kimchi (you can now find it quite easily online or in Asian supermarkets) - 4 Tbsp gochujang (the famous Korean chilli paste, again that you can find online or in Asian supermarkets) - soy sauce - sesame oil - golden sesame seeds - pepper
For the meat and marinade: 120g finely sliced beef - 1 Tbsp soy sauce - 1/2 tsp caster sugar - 1/2 clove garlic - 1/4 tsp finely grated fresh ginger - pepper
Start preparing the meat. Cut it into small pieces, put it in a bowl with all the ingredients for the marinade and give a good mix.
Thoroughly rinse the rice and drain it well.
Put 2 saucepans of water on the hob. One with salted water for the rice, the other without salt to steam the vegetables.
Remove the stalks from the spinach leaves and chop them roughly.
Peel and cut the carrot into matchstick. Or to go faster, grate it very coarsely.
Cut the courgette in 4, lengthwise and then, in slices.
Finely slice the cabbage.
Cut off the stems of the mushrooms and slice them.
By now, the two pans of water should be boiling.
Put the rice in the salted boiling water. Place a steaming basket on top of the other. Steam, separately, the spinach, carrot (barely, though), mushrooms, broccoli and bean sprouts, until they’re done. I can’t tell you how long they each should cook, it depends on how you like them. The tip of a knife should help you know if they’re done or not. Just make sure they are firm with a bite to them. The only one that doesn’t need to be cooked is the cabbage, then.
Drain them well and drizzle some soy sauce on top as well as a tiny bit of sesame oil. You could also add some pressed garlic to the spinach and mushrooms. Keep each vegetable aside, separate from one another, covered to keep warm.
The rice should be done, now. Drain and keep it aside and covered as well.
Heat up a frying pan on very high heat. Pour a lug of neutral oil and when it starts to smoke, toss in the meat, quickly drained. Really just a toss, if you cook it for too long, it will become hard and chewy.
Now, all there is left to do is the eggs. Heat up a large frying pan and put barely half a centimetre of water in it. Crack in the eggs, cover and quickly cook. What I do is I put them in a pastry ring but when I do that, my family usually call me crazy so, do as you like.
It’s ready! or almost, it’s time to plate.
In each bowl, put rice with a tablespoon of chilli paste in the middle (or less, if you’re not into such hot foods), then an egg and around, forming a lovely crown, the kimchi, meat, spinach, carrot, cabbage, courgette, broccoli and mushrooms.
Put some sesame seeds on the mushrooms, meat and courgette.
And of course, you can discard the meat of a vegetarian version.

Mais pourquoi, bon et si je trouvais un autre mot pour dire que je suis organisé... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 14 janvier 2025

Welsh, welsh, welsh... mon welsh à moi parce que mon coeur est tourné au Nord !

Comme vous me connaissez un peu depuis le temps, vous savez que mon cœur se tourne plus au nord et sa réjouissante fraîcheur que vers le sud et son soleil... Et si mon cœur se tourne vers le nord, il va de soi que mon estomac aussi ! 

Du coup, ça fait un moment que j'avais envie de préparer cette recette à la générosité toute nordiste : le welsh ! Enfin comme toujours, tout cela à ma sauce...
En tout cas, direction la cuisine pour ce plat plus que réconfortant, ce n'est pas parce que j'aime le
froid qu'il ne faut pas se réchauffer l'intérieur !
Mon welsh à moi
Les courses :
250g de cheddar râpé – 9 cl de bière ambrée – 1 belle tranche bien large de pain de campagne – 1 càs de moutarde (forte ou à l'ancienne à vous de voir ! Moi c'est moitié-moitié) – quelques traits de Worcestershire sauce - 1 belle tranche de jambon de Paris - sel et poivre
La cuisine :
Il y a plein plein de versions du welsh, en faisant fondre le fromage d'abord ou après, avec des quantités différentes de bière... Donc cette version est seulement la mienne...
Déposez le pain dans un caquelon où il ne se sente pas trop à l'aise.
Tartinez-le avec la moutarde puis déposez la tranche de jambon plié en deux.
Chauffez la bière et quelques traits de Worcestershire sauce à feu assez doux dans une casserole et une fois qu'elle chaude ajoutez peu à peu le cheddar tout en remuant régulièrement. Attendez qu'il fonde bien et continuez de remuer jusqu'à ce que vous trouviez la
consistance que vous souhaitez. Le mien est onctueux mais pas trop épais, ça aurait pu être un poil plus. Versez sur le jambon et faites dorer sous un gril bien chaud.
Pendant ce temps faites cuire un œuf au plat. Moi c'est dans un fond d'eau, à feu assez doux à couvert, mais à l'huile à feu assez vif c'est possible aussi. En tout cas, une fois cuit, salez et poivrez et versez sur le welsh... après bière, frites ou salade... à vous de voir...

Je ne l'ai pas fait mais si vous voulez vous pouvez arroser le pain avec un peu de bière avant de tartiner la moutarde...

Mais pourquoi, et vous Nord ou Sud dans les assiettes ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 5 mars 2024

Mon cake aux épinards à la feta et aux p’tites graines parce que décidément plus ça va plus j'aime les graines !

La cuisine est un truc très relatif, très très même. Faire bon, faire comme on peut, faire vite... il y a tant de manières de cuisiner et autant de façons de le juger.

Je me souviens encore qu'une fille, avec laquelle pour une fois je n'avais pas joué les ramasseurs de râteaux, qui avait trouvé que je faisais merveilleusement bien les tomates mozza... Et tout ça parce que j'avais mis une tranche de tomate, une de mozza, une de tomate et ainsi de suite, vous voyez quoi... Un truc un peu dans l'esprit d'un Miro... enfin avant qu'il commence à peindre. Et je dois avouer qu'à l'époque je m'étais attrapé une rougeur de contentement, tel le castor devant le barrage d'Assouan, en recevant le compliment.

Tout ça pour dire que... Cuisinez, cuisinez, cuisinez ! Et vous verrez que vous aussi vous pourrez rougir de plaisir, parce que l'important c'est de prendre du plaisir et normalement celui qui recevra votre plat même simple, même facile, même rapide... Vous le rendra sans doute ! En tout cas je l'espère...

Et maintenant, comment enchaîner sur mon cake du jour ? Sans transition du coup, aujourd'hui cake aux épinards et petites graines parce que décidément je dois avoir une âme de picoreur !

 
Mon cake aux épinards à la feta et aux p’tites graines
Mon cake aux épinards à la feta et aux p’tites graines
Ingrédient : 3 œufs – 9cl de lait – 180g de farine – 1sachet de levure chimique (11g) – 150g de feta – 12cl d’huile neutre du type tournesol (à mon avis un mélange huile neutre et huile d’olive ça doit le faire aussi) – 2 ou 3 tiges de basilic effeuillées – 90g de pousses d’épinard – 2càs de petites graines mélangées (sésame, tournesol, lin…) - sel et poivre
Couvrez un moule à cake d’environ 24cm sur 12 de papier de cuisson.
Lavez les épinards puis séchez-les bien. Prenez une poignée d’épinard, serrez-les bien puis découpez-les en fines tranches et recommencez la manœuvre avec les épinards restant.
Hachez grossièrement les feuilles de basilic.
Fouettez dans un saladier les œufs, le lait, l’huile avec un peu de sel (attention la feta va saler alors en douceur sur le sel) et de poivre, là par contre vous pouvez y aller !
Ajoutez la farine et la levure et mélangez bien le tout.
Emiettez la feta avec les doigts dans le saladier, ajoutez les épinards, le basilic et les ¾ des petites graines et mélangez le tout.
Versez le mélange dans le moule, saupoudrez les graines restantes et faites cuire pendant une cinquantaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
Laissez tiédir ou refroidir avant de déguster et avec une p’tite salade… de pousses d’épinards c’est bien bien !
Mon cake aux épinards à la feta et aux p’tites graines
Mais pourquoi, j’ai un p’tit cheese cake aux pousses d’épinards qui me fait de l’œil… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 9 février 2024

Pizza quinoa aux trois fromages tout blanc et à plein de choses... Parce que je m'amuse toujours autant à faire d'étranges pizzas...

Je crois que je n'aime pas les pizzas, enfin les pizzas tristes que l'on trouve malheureusement dans bien des pizzerias qui n'ont d'italien, dans le meilleur des cas, que les boîtes qui finissent sur de tristes ronds de pâte mal fagotés... Ben, c'est simplement pour ça que je n'aime pas ces pizzas-là ! Parce qu'une pizza faite comme ça, c'est pas bon !
Par contre pour peu que ça ait un peu d'originalité, beaucoup de goûts et de saveurs, je crois que je pourrais m'y faire à cette drôle de pâte avec plein de choses dessus. Et si en plus celui qui la prépare s'amuse avec ce qu'il cuisine, là, ça pourrait même me passionner...
C'est ce que je me suis dit en voyant la drôle de pizzas que Lindsay a proposée sur son blog, Café Johnsonia, un blog qui m'a souvent interpellé l’appétit tant la cuisinière qui est là, derrière ses fourneaux met de l'originalité et de la gourmandise dans ses assiettes !
C'est donc grâce à elle que j'ai eu envie de me lancer dans une pizza tout en fraîcheur, un truc dont le pingouin que je suis manque quelque peu ces derniers temps !
Pizza quinoa au trois fromage tout blanc et à plein de choses...
Ingrédients : 350g de pâte à pain – 50g de quinoa cuit al dente – 1 mozzarella – 3 ou 4càs de ricotta – 50g de feta – ½ citron jaune – 4 ou 5 oignon nouveaux – 2 ou 3 tiges de menthe effeuillées – 2 ou 3 tiges de coriandre – 1 petit avocat pas trop mûr – de l'huile d'olive – sel et poivre
Étalez le quinoa sur votre plan de travail et étalez la pâte dessus de manière à bien l'incruster dans la pâte. Quand le quinoa est bien incrusté, n'hésitez pas à retournez la pâte s'il en reste qui essaie de s'échapper, roulez la pâte en boule, donnez quelques tours puis étalez-la en forme de pizza sur une feuille de papier de cuisson bien farinée. Mettez sur une plaque et couvrez d'un torchon le temps de préparer tous les autres ingrédients.
Coupez la mozzarella en tranches fines puis égouttez-la bien sur du papier absorbant.
Coupez le ½ citron en très très très fines tranches un peu comme si vous vouliez faire une chiffonnade de citron.
Émincez finement les oignons nouveaux, le blanc et le vert.
Hachez grossièrement la coriandre.
Parsemez sur la pizza la mozzarella, tartinez la ricotta sur le tout, parsemez les ¾ du citron et de l'oignon nouveau et arrosez d'un filet d'huile d'olive. Salez léger et poivrez généreux puis enfournez dans un four préchauffé à 210° pendant une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps coupez l'avocat en tranches très fines. Personnelle  ment je ne l'ai même pas épluché et je l'ai passé à la mandoline, après j'ai enlevé la peau et les tranches de noyaux qui n'a pas frimé longtemps face à ma mandoline et qui s'est donc laissé couper en tranches. Vous pouvez aussi plus simplement couper en deux l'avocat enlever la peau et le noyau qui ne frimera pas plus, et couper ensuite la chair en tranches fines. Quoi qu'il en soit arrosez les tranches avec un peu de jus de citron.
Quand la pizza est cuite sortez-la du four, laissez refroidir à peine puis juste avant de servir parsemez le citron et les oignons nouveaux restant, les herbes, l'avocat, la feta émiettée, un dernier filet d'huile et un coup d'poivre si vous êtes très poivre comme moi !
Mais pourquoi, bon j'ai pas oublié un truc au potager moi... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 22 février 2023

Découvrir ou redécouvrir les viandes racées... et mon entrecôte entre purée et sauce à l'ail !

Aujourd'hui je ne mange plus comme hier, mes envies et mes goûts ont changé, tout comme le monde qui m'entoure... et moi aussi j'ai changé un peu... juste un peu ! Aujourd'hui je suis plus attentif au goût, au plaisir, et à ces hommes et ces femmes avec leurs savoirs et leurs manières de faire, qui produisent la viande que je cuisine. Les gens, la manière, le résultat... Je suis plus attentif à tout ça.
Du coup quand on m'a proposé de suivre les Victoires des Viandes Racées qui se déroulent pour la deuxième fois au Salon de l'Agriculture, je n'ai pas réfléchi longtemps puisque c'est bien de ce côté-là que je regarde quand mon estomac commence à me rappeler qu'il est l'heure que je me mette en cuisine pour préparer telle ou telle jolie pièce de viande. Ainsi, le lundi 25 février je suivrai le jury au sein des allées du salon pour déterminer les vaches lauréates, puis la remise des prix aura lieu le mardi 26 février à 9h… et sera ouverte à tous les visiteurs !
Ce rendez-vous incontournable est organisé par l’Interprofession de l’Élevage et des Viandes, qui souhaite distinguer et faire reconnaître les qualités bouchères des races à viande et leurs richesses patrimoniales.
Si vous voulez vous joindre à cette manifestation dans une ambiance de foire aux bestiaux vous découvrirez Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine, Rouge des Prés, Salers, Gasconne des Pyrénées, Aubrac, Parthenaise, Bazadaise et Blanc Bleu... Et bien bien plus que cela !
Alors rendez-vous sur le salon : mardi 26 février à 9h !
Et en attendant j'ai eu envie de cuisiner une jolie entrecôte racée accompagnée d'une purée parfumée aux épinards et d'une sauce à l'ail !
Mon entrecôte entre purée et sauce à l'ail !
Ingrédients : 2 belles entrecôtes racées – sel et poivre
Pour la purée : 1kg de pommes de terre à purée – 300g d'épinards équeutés – 30g de beurre demi-sel – 20cl de lait chaud – sel et poivre
Pour la sauce à l'ail : 1 tête d'ail – 1 filet d'huile d'olive – 1 échalotte – 10g de beurre - 20cl de crème liquide entière - 1càc rase de maïzena – 20g de parmesan râpé - sel et poivre
Commencez en préparant la sauce à l'ail. Coupez la tête d'ail en deux, déposez chaque moitié dans un morceau de papier de cuisson, arrosez d'un filet d'huile d'olive, salez et poivrez, entourez avec le papier de cuisson puis enroulez le tout dans du papier aluminium. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une trentaine de minutes.
Épluchez puis hachez finement l'échalote. Faites chauffer le beurre dans une petite casserole à feu moyen et faites-y revenir l'échalote jusqu'à ce qu'elle devienne translucide, donc sans colorer. Ajoutez alors 4 ou 5 demi-gousses d'ail, attention si certaines parties sont un peu brûlées enlevez-les ! Ajoutez aussi la crème et mixez le tout avec un mixer plongeant, ajoutez la maïzena et remettez au feu jusqu'à ce que la sauce épaississe. Ajoutez le parmesan hors du feu mélangez et réservez.
Préparez ensuite la purée. Pelez les pommes de terre et faites-les cuire une vingtaine de minutes dans une casserole d'eau salée. Égouttez-les puis passez-les au moulin à légumes ou écrasez-les au presse-purée. Remettez-les dans la casserole. Ajoutez le beurre, salez, poivrez et faites chauffer à feu doux jusqu'à ce que le beurre fonde. Ajoutez alors le lait en remuant jusqu'à obtenir une purée onctueuse.
Mettez les épinards dans une sauteuse sur un feu assez vif et couvrez. Laissez juste cuire le temps que les épinards se flétrissent, à peine quelques minutes en remuant régulièrement. Laissez tiédir, égouttez bien, formez une boule avec les épinards puis coupez en très fines tranches et mélangez à la purée.
Il ne vous reste plus qu'à cuire l'entrecôte sur un gril à feu bien vif, deux ou trois minutes de chaque côté. Salez, poivrez et vous pouvez servir ! D'abord la purée puis les entrecôtes, une moitié par assiette, et la sauce et les gousses d'ail restant !
Les Victoires des Viandes Racées se tiendront donc au Salon International de l’Agriculture (Hall 1) sur le grand ring le mardi 26 février 2019 à 9h.
Article sponsorisé

Mais pourquoi, et maintenant j'attends lundi avec impatience... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 21 février 2023

Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre parce que j'adooooore les épinards !

Tiens, en voilà encore un qui n'est pas dans le peloton de tête des biens aimés des gastronomes de tous âges et encore une fois quand on me dit j'aime pas les épinards !c'est souvent la même raison qui arrive en tête... la cantine ! Généralement, on me répond alors avec une tête de basset artésien venant de se prendre d'un amour impossible avec un girafe, si tu savais la cantine et les épinards, si tu savais... Je n'insiste pas de peur de voir mon interlocuteur se répandre en larmes sur mon épaule, et pourtant, c'est bon les épinards !
Il suffit de bien les traiter, de ne pas les laisser baigner dans leur jus, de les associer avec d'autres jolis légumes ou de les faire simplement en salade quand ils sont encore en pousses toutes croquantes et déjà savoureuses. L'épinard a bien de l'amour à vous donner pour peu que vous soyez prêts à le recevoir ! Du coup aujourd'hui je me suis lancé dans une tarte généreuse, très généreuse même, où l'épinard et son amie la pomme de terre s'enlacent tendrement !
Une recette que vous pourrez retrouver sur le Village Semence lors du Salon de l'Agriculture en ma compagnie, et où vous et moi apprendrons bien des choses sur mes chers épinards mais je vous reparle de tout ça après la recette...
Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre
Ingrédients :
Pour le fond de tarte : 200g de farine – 90g de beurre bien froid – 1 pincée de sel - 2càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 1 œuf – 1càs d'eau bien froide
Pour garnir la tarte : 600g de feuilles d'épinards (attention c'est le poids des feuilles nettoyées donc comptez presque un kilo d'épinard en feuilles) – 750g de pommes de terre à chair rouge – 3 œufs et 2 jaunes et 1 blanc – 250g de crème fraîche épaisse – 45g de parmesan râpé fin – sel et poivre
Pour accompagner tout ça : 4 belles poignées de pousses d'épinards – quelques pousses de mizuna (ou de roquette) - 1càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 2càs d'huile d'olive – 1càs de jus de citron – sel et poivre
Commencez en préparant la pâte, je l'ai préparée au batteur mais vous pouvez aussi le faire à la main. Mettez dans la cuve d'un batteur équipé d'une pale la farine, le sel et le beurre et battez le tout jusqu'à obtenir une sorte de sable assez fin. Fouettez l’œuf avec l'eau et ajoutez-le dans la cuve, ajoutez aussi les graines et battez jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Roulez la pâte en boule, filmez-la et laissez-la reposer au frais pendant 2 heures.
Pendant ce temps lavez les pommes de terre et faites-les cuire pendant une vingtaine de minutes. Faites aussi cuire les épinards. Mettez-les dans une grande sauteuse, n'hésitez pas à tasser ça va réduire. Faites cuire pendant 5 minutes en remuant de temps en temps. Une fois cuits égouttez-les bien, n'hésitez pas à les mettre dans un torchon et serrez bien bien fort.
Quand les pommes de terre sont cuites coupez-les en tranches.
Sortez la pâte du frais et étalez-la. Couvrez votre moule beurré et fariné avec la pâte (utilisez un moule à charnière si vous pouvez, le mien faisait 20cm de diamètre sur 7cm de hauteur). Couvrez la pâte de papier sulfurisé, remplissez de poids de cuisson, de haricots ou, comme moi, de farine. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une vingtaine de minutes. Retirez le papier sulfurisé et la garniture et remettez au four pendant une dizaine de minutes. Ressortez du four, badigeonnez la pâte avec du blanc d'œuf et remettez au four une dernière fois pendant 3minutes.
Fouettez les œufs, les jaunes, la crème fraîche et le parmesan.
Montez alors la tarte, une couche d'épinard, une couche de crème une couche de pomme de terre, et continuez comme ça jusqu'en haut !
Mettez au four pendant une cinquantaine de minutes toujours à 160°. Coupez le four, ouvrez la porte et laissez tiédir. En attendant préparez la salade.
Fouettez ensemble l'huile d'olive, le jus de citron un peu de sel et de poivre. Mélangez les pousses d'épinard et le pousses de mizuna, arrosez de sauce, mélangez et terminez en parsemant les graines.
Vous pouvez manger ! 
Le Village Semence et ses partenaires proposent depuis 4ans toute une série d’animations lors du Salon de l'Agriculture et notamment mobilise des blogueuse et des blogueurs culinaires pour venir vous cuisiner légumes, fruits et petites herbes ! J'y serais donc le 28 à l'heure du midi pour vous tenir compagnie avec ma petite recette. Le Village Semence se trouve Hall 2.2 stand B021 du 24 février au 2 mars
J'ai eu la chance à l'occasion de cette recette et de notre collaboration avec le Village Semence de voir arriver Marion Saupin chez moi l'appareil photo à la main qui est venue photographier mon p'tit plat, c'est d'ailleurs une de ses photos qui est juste en dessous, et je dois dire que la jeune fille a bien du talent et si vous en doutez, allez donc y voir par chez elle, bien du talent que je vous dis ! Chez elle sur Instagram c'est là : 8 milligrammes
Article partenaire
Mais pourquoi, bon et une autre recette avec me p'tits épinards préférés... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 5 janvier 2023

Mon cullen skink parce que décidément le haddock et moi...

Je ne sais pas vous mais moi, il m'arrive... comment dire de m'emballer et d'avoir l'achat un peu excessif, juste un peu... Des fois j'ai même l'impression en rentrant de courses que mes bras se sont allongés de quelques centimètres à cause du poids de mes sacs ! Donc voilà comment pour préparer un seul plat je me suis retrouvé avec deux beaux et grands filets de haddock de près d'une livre chacun... enfin deux et demi parce que la gentille poissonnière en a rajouté un demi qui allait lui rester sur les bras, des fois ce n'est même pas de ma faute.

Et donc après avoir préparé le kedgeree prévu, je me suis dit qu'une balade en Ecosse pour préparer ce cullen skink, cette sorte de chowder en kilt terriblement gourmand. On passe en cuisine ???

Mon cullen skink 

Les courses : 500g de haddock – 600g de pommes de terre à purée – 1 poireau (comme je n'avais que des blancs j'en ai mis 1 et demi) – 1 bel oignon – 20g de beurre – 1càs d'huile de colza – 45cl de lait – 4 belles feuilles de laurier - 15cl de crème liquide entière – 6 tiges de cerfeuil ou de persil – 2 cives (vous pouvez les remplacer par du blanc de poireau taillé très très finement) - sel et poivre

Coupez le haddock en deux. Pelez puis coupez les pommes de terre en cubes. Pelez l'oignon puis hachez-le grossièrement. Coupez le poireau en deux dans la longueur puis en tranches d'environ 1cm.

Déposez le haddock et le laurier dans un sauteuse, ajoutez le lait, portez à ébullition à feu vif, retirez du feu, couvrez et laissez infuser dix minutes. Sortez le haddock et réservez-le.

Faites chauffer l'huile et le beurre dans une grande casserole. Ajoutez l'oignon et le poireau et faites revenir à feu moyen pendant 5 minutes en remuant régulièrement. Ajoutez les pommes de terre, remuez et poursuivez 3 minutes toujours en remuant. Ajoutez 45cl d'eau remuez et poursuivez la cuisson pendant une dizaine de minutes à découvert jusqu'à ce que l'eau soit évaporée au 2/3. Ajoutez le lait de cuisson du haddock et les feuilles de laurier, poivrez et mélangez bien et prolongez la cuisson pendant une douzaine de minutes à couvert jusqu'à ce que les pommes de terre commencent à se défaire. Attention, ça peut attacher ! N'hésitez pas à ajouter un peu de lait si ça manque.

Pendant ce temps enlevez la peau du haddock et émiettez-le grossièrement. Hachez le cerfeuil et émincez très finement les cives.

Quand les pommes de terre sont bien cuites, ajoutez la crème, mélangez puis préparez les assiettes. Déposez un peu de haddock dans chacune, couvrez généreusement avec le contenu de la casserole, de nouveau un peu de haddock et finissez en parsemant les herbes. Vous pouvez aussi mélanger le haddock directement dans la casserole. Et hop un coup de poivre et à table !

Mais pourquoi, bon et maintenant que je n'ai plus d'haddock... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 2 janvier 2023

Velouté parfumé butternut et patate douce pour finir l'année en douceur et exotisme...

Cette année j'avais envie d'une pointe de douceur et d'exotisme pour commencer notre dernier repas... le dernier de l'année dernière ! J'ai l'intention d'en avoir encore beaucoup beaucoup d'autres !

Et donc j'ai été chercher une petite recette de velouté tout en douceur grâce au butternut, à la patate douce et au lait de coco et d'exotisme avec le curry, le gingembre et la pointe de piment...

Alors maintenant à vous de voir si vous voulez vous réchauffer avec cette soupe réconfortante, direction la cuisine !

Velouté parfumé butternut et patate douce

Les courses :

- 600g de butternut - 1 patate douce - 4 oignons nouveaux - 2 gousses d'ail - 2 càs d'huile de coco – 1càs d'huile de tournesol - 90cl de bouillon de volaille - 1 càs de curry en poudre – 1/2 càs de gingembre frais râpé – ¼ de piment oiseau (ou plus selon votre envie de vous mettre le feu) - 25cl de lait de coco - Sel et poivre

Pour servir :

Des noix de cajou – de la coriandre – du lait de coco – du curry en poudre

La cuisine :

Pelez le butternut, retirez les graines et coupez-le en cubes. Pelez la patate douce et coupez-la en cubes.

Mettez-les dans un plat à four, arrosez avec l'huile de coco et enfournez une trentaine de minutes dans un four préchauffé à 180°C en remuant de temps en temps.

Pelez puis hachez grossièrement l'oignon et l'ail. Faites chauffer l'huile de tournesol dans une grande casserole et faites-y revenir l'oignon et l'ail à feu moyen jusqu'à ce qu'ils commencent à peine à colorer. Ajoutez le butternut et la patate douce, le curry, le gingembre et le piment finement haché puis couvrez de bouillon (ne mettez pas tout le bouillon si ce n'est pas nécessaire pour couvrir). Mélangez, portez à ébullition puis baisser le feu et laissez blobloter une vingtaine de minutes.

Mixez finement le velouté. Ajoutez le lait de coco et mixez de nouveau finement.

Servez puis terminez en parsemant sur les veloutés des noix de cajou et de la coriandre grossièrement hachées, un joli trait de lait de coco et quelques pincées de curry. 

Mais pourquoi, et le plat pareil, douceur et exotisme ! est-ce que je vous raconte ça...

samedi 22 octobre 2022

Couscous au jarret et aux boulettes de veau... pour changer le couscous...

Je traque toujours les recettes, partout, tout le temps... je l'ai déjà souvent raconté, dès qu'une petite dame commence à dérouler une recette dans la queue chez un marchand, souvent parce qu'elle commence innocemment à donner sa recette préférée pour le colin, ou l'agneau ou le chou-fleur... qu'elle est en train d'acheter... Je me transforme en loup bavant et je ne lui lâche pas la jambe tant qu'elle n'a pas tout avoué, ingrédients et manière de faire. 

Et c'est comme ça tout le temps et partout, dès que je vois une recette, dans une revue, un livre, un mail... je ne peux pas m'empêcher de me dire que peut-être... et c'est comme ça que j'ai des recettes partout sans trop savoir si un jour où l'autre elles passeront à la casserole. Mais des fois les choses se précipitent comme pour cette recette de couscous que j'ai reçu de la part de nos amis Bravo le veau. Là, il me la fallait comme les autres... mais tout de suite maintenant ! Et aussitôt dit...

Couscous au jarret et aux boulettes de veau...

Les courses :

Pour la viande : -1 demi-jarret de veau (environ 750) – 700g de veau (j'ai utilisé 350g d'épaule et 350g de tendron) - 2 oignons - 4 tiges de persil plat – ½ cuil. à café de romarin séché – 2 échalotes – ½ cuil. à café de ras el hanout – 1cuil. à café de gingembre râpé - 4 cuil. à soupe d'huile d'olive – 1 œuf – 2 tranches de pain de mie – 10cl de lait – 1 cube de bouillon de volaille - sel et poivre

Pour la garniture : - 2 navets - 2 carottes – 4 courgettes - 250g de pois chiches cuits égouttés - 3 tomates – 2 cuil. à café de ras-el-hanout – ½ cuil. à café de cumin en poudre – ½ cuil. à café de coriandre en poudre – 250g de couscous fin – 1cuil. à soupe d'huile d'olive – sel et poivre

De la harissa et du persil haché pour servir

La cuisine :

Trempez le pain de mie dans le lait.

Épluchez si nécessaire puis coupez en morceaux les navets, les carottes et les courgettes. Pelez et épépinez les tomates puis coupez-les en morceaux. Pelez puis les oignons coupez en 8.

J'ai passé au hachoir les deux morceaux de veau grossièrement coupés, après vous pouvez aussi passer l'échalote et le persil au hachoir. Mélangez le tout. Ajoutez le pain de mie bien égoutté, n'hésitez pas à l'écraser entre vos mains. Ajoutez aussi l’œuf, le ras-el-hanout, le romarin finement haché et le gingembre, du sel et du poivre et mélangez bien.

Mettez le saladier au réfrigérateur une bonne heure. Formez des boulettes d'une cinquantaine de grammes, déposez-les sur une plaque couverte de papier de cuisson. Badigeonnez-les avec 2 cuil. à soupe d'huile d'olive au pinceau.

Enfournez une quinzaine de minutes dans un four préchauffé à 180°, vérifiez que la viande est cuite sans être sèche à l'intérieur.

Versez 2 cuil. à soupe d'huile d'olive dans grande cocotte, vraiment très grande ! Faites-y dorer le jarret de tous les côtés. Retirez la viande et faites dorer les oignons. Ajoutez les tomates et mélangez. Remettez la viande et faites cuire à couvert 5 minutes. Ajoutez les épices et mélangez bien.

Ajoutez de l'eau jusqu'à couvrir la viande puis émiettez le bouillon cube. Faites cuire une trentaine de minutes. Ajoutez les carottes et les navets et poursuivez pendant une quinzaine de minutes. Ajoutez les courgettes et poursuivez de nouveau la cuisson jusqu'à ce que les légumes soient cuits, entre 15 et 20 minutes.

Prélevez une trentaine de cl de bouillon dans la cocotte.

Ajoutez les pois chiches et les boulettes, rectifiez éventuellement l'assaisonnement et laissez réchauffer le tout dans le bouillon trois minutes.

Préparez la semoule, salez-là puis arrosez avec 1 cuil. à soupe d'huile d'olive et mélangez bien.

Versez le bouillon prélevé et laissez gonfler. Égrenez à l'aide d'une fourchette.

Servez la semoule, la viande et les légumes avec le bouillon dans trois plats différents.

Vous pouvez faire tremper des raisins secs dans du thé chaud, je commence la veille pour qu'ils se réhydratent bien et les servir égouttés avec le couscous.

Mais pourquoi, j'ai vu une autre recette de veau... mais où... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 1 août 2022

Y'a un couillon dans l'potager ! Mon tian en salade aux légumes du potager... ou presque !

Que c'est compliqué les fruits et les légumes qui poussent dedans la terre ! J'vous dis que ça ! Tiens, moi je pensais que cueillir des fruits était chose facile et ben que nenni comme disait l'autre ! Je pensais qu'il suffisait de lui regarder la tête, de le tâter gentiment et que là la révélation me frapperait très fort au coin d'un bon sens qui me ferait penser que c'est bon je peux me l'arracher de sa plante. Et depuis des années c'est ce que j'ai toujours fait avec les tomates quand j'ai eu la chance d'en planter et de les voir pousser ou plus souvent quand j'allais me tâter la tomate chez d'autres.
La tomate, c'est facile, c'est vert et ça passe au rouge et pour moi qui ai quelques origines au sud du sud, la bonne maturité des tomates, pour peu que je veuille les passer en salade, est juste juste entre les deux, pas à l'orange mais juste entre vert et rouge. Ça, c'est facile, j'maîtrise...
Sauf qu'une aubergine ça passe du petit mauve au grand mauve et une fois que c'est grand, d'ailleurs tu ne sais déjà pas quand ça arrête de grandir, une fois que c'est grand est-ce que c'est mûr ? Faut-il la toquer, la palper, la malaxer... pour le savoir ? Eh ben j'en sais foutrement rien !
Et encore pour l'aubergine ce n'est pas trop grave, au pire tu cueilles trop tôt et au lieu d'avoir une belle aubergine toute dodue tu en as une petite plus fluette, rien de grave...
Mais dans notre petit potager on a aussi planté topinambour et carottes... enfin carotte pour être précis. Et si ça pousse au dessus du sol, c'est la racine qui m'intéresse dans ces deux cas. Et comment tu sais qu'une racine elle est à point toi ? Comment ! Hein ? Hein ? Hein...
Et me voilà donc dans un nouveau tracas face à mon potager, est-ce que je dois risquer le trop tôt et découvrir des fruits du voyage de Gulliver chez les lilliputiens ou attendre attendre au risque du trop tard et de constater que la date de consommation est déjà périmée depuis longtemps.
Je sens donc que je vais me gratter tête bien longtemps avant de trouver une réponse à ma question.
En attendant je n'ai pas résisté aux aubergines, au petites tomates et aux herbes qui pendaient là en semblant me dire attrape-moi si tu peux !
Mon tian en salade aux légumes du potager...
Ingrédients :
Pour le tian essayez d'avoir des légumes de même diamètre c'est plus joli : 1 aubergine – 1 courgette – 2 tomates allongées – 2 oignons – 1 gousse d'ail – 4 branches de thym - 2càs d'huile d'olive – sel et poivre
Pour la salade avec : 1 belle poignée de tomates cerises – 1 vingtaine de feuilles de basilic – 1 vingtaine de feuilles de menthe – 90g de Salakis (ou d'une autre feta) – 1càs d'huile d'olive – 1càc de vinaigre balsamique – sel et poivre
Commencez en préparant le tian en coupant tous les légumes en tranches assez fines. Et mettez-les en les alternant dans un plat, pensez aussi à intercaler les gousses d'ail et un peu de thym. J'ai choisi un plat rond mais vous pouvez en prendre un carré et faire des lignes au final ça sera aussi bon !
Ensuite arrosez avec l’huile et enfournez pendant une heure dans un four préchauffé à 180°. Vérifiez alors la cuisson et poursuivez la cuisson 15 à 30 minutes selon l'état des légumes, j'ai poursuivi la cuisson pendant 20 minutes en ce qui me concerne. N'hésitez pas, si les légumes commencent à brunir trop fort, à couvrir avec un papier de cuisson puis d'un papier alu... jamais le papier alu direct sur les ingrédients par contre.
Après soit vous mangez le tian comme ça parce que c'est simplement déjà très très bon ou vous en faites une salade tiède comme moi, avec un p'tit blanc c'est... vous voyez ! En tout cas pour la version salade c'est tout simple vous faites glisser le tian sur une assiette, vous récupérez le jus et vous le mélangez avec l'huile et le vinaigre balsamique, un peu de sel et de poivre. Vous ajoutez sur le tian les tomates cerises coupées en deux, les herbes, le Salakis coupé en tranches et un peu émietté et vous arrosez le tout avec la sauce... côté p'tit blanc ne changez rien !
Mais pourquoi, bon et maintenant je fais quoi avec mon kilo de tomates cerises moi... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 16 juillet 2022

Salade au concombre tapé à l'asiatique ! Une recette pour se défouler avant de déguster...

Enfin dans l'histoire c'est surtout le concombre qui va déguster... Une manière de le préparer qui pourra toujours vous servir à d'autres occasions si jamais vous partez en voyage avec un concombre et que vous avez oublié votre couteau. Bon il vous faudra quand même trouver un objet contondant pour lui apprendre la vie ! En tout cas, quoi qu'il en soit de cette curieuse manière de faire, cette recette est très rafraîchissante et brûlante à la fois. Alors n'hésitez pas, direction la cuisine maintenant...

Salade au concombre tapé à l'asiatique !

Les courses :

1 concombre - 3 cuil. à soupe de vinaigre de riz noir (ou blanc !) - 3 cuil. à soupe de sauce soja (attention on évite la sauce soja sucrée) - 1 cuil. à soupe d’huile de sésame (vous pouvez être plus généreux!) - 1 cuil. à soupe de sucre cassonade – ½ cuil. à soupe de graines de sésame doré – ½ piment oiseau (ou plus suivant vos envies de piquant piquant) - 3 gousses d’ail - 6 tiges de coriandre – 3 tiges de cives

1 rouleau à pâtisserie !

La recette :

Commencez en préparant la sauce.

Passez l'ail épluché au presse-ail. Mettez dans un bol, ajoutez la cassonade et écrasez le tout avec le dos d'une cuillère à soupe. Ajoutez le vinaigre et mélangez bien pour dissoudre le sucre. Ajoutez la sauce soja, l'huile de sésame et le piment haché finement et mélangez bien le tout.

Là, vous prenez le rouleau et... vous assommez sans hésitez le concombre sur toute sa longueur !

Ensuite c'est tout simple on déchire le concombre en petits morceaux d'environ 2cm... rien de précis on déchire ! Mettez les morceaux dans la marinade et mélangez bien.

Au frais une paire d'heures !

Hachez très grossièrement la coriandre et émincez finement les cives. Au moment de servir parsemez-les sur le concombre, parsemez les graines de sésame et... à table !

Merci à François-Régis Gaudry pour cette recette aussi réjouissante à préparer que gourmande à déguster ! Vous pouvez d'ailleurs retrouver sa vidéo par là : Comment tabasser le concombre...

Mais pourquoi, je ne vous dirais pas à qui j'ai pensé en tapant le concombre... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 27 juin 2022

Poulet en cocotte à la tomate... parce que la tomate et moi...

Je mangerais une bonne tomate sur la tête d'un... non d'ailleurs je préfère d'autres endroits pour déguster une jolie tomate aux fesses généreuses et au goût d'été. Mais malgré cette passion pour ce fruit-là quand il est frais et que je vais le cueillir dans mon jardin ou le chercher sur quelques étals où je sais trouver des vraies bonnes tomates de plein champ... donc malgré cette passion, il m'arrive aussi régulièrement d'ouvrir des boîtes de tomates pour préparer mes petits plats.

Et d'abord pour une simple raison, parce que dans certaines de ses boîtes-là, les tomates sont bonnes et même très bonnes et pratiques à utiliser... alors je ne m'en prive pas.

Comme aujourd'hui où je vous propose de préparer un joli poulet qui va rougir de plaisir en compagnie des tomates pelées Mutti.

Poulet en cocotte à la tomate...

Les courses :
1 poulet fermier - 800 g de tomates pelées Mutti - 45 g d’olives noires dénoyautées - 150 g de vin blanc sec - 3 oignons - 2 carottes - 2 branches de céleri - 2 gousses d’ail - 3 brins de thym - 3 feuilles de laurier - 1 cuil. à café de graines de fenouil - 30 g d’huile d’olive – des feuilles de basilic avec générosité – Sel et poivre

La cuisine:

Levez le poulet : cuisses, hauts de cuisse et filets.

Faites rôtir la carcasse au four à 180 °C pendant 20 minutes. Hachez gros une carotte, une branche de céleri et un oignon. Mettez dans une casserole avec la carcasse, couvrez d'eau. Faites frémir 40 minutes à couvert. Passez au chinois et réservez.
Dans une grande sauteuse ou une cocotte, faites chauffer le reste d’huile et faites saisir chaque partie du poulet sur toutes les faces jusqu'à ce que la peau soit bien croustillante. Réservez.

Dans la même cocotte, faites fondre les deux autres oignons et la branche de céleri restante finement émincés avec la carotte restante taillée en petits cubes et la moitié l’huile. Laissez revenir une quinzaine de minutes pour qu’ils soient dorés et fondants. Salez, poivrez et ajoutez l’ail coupé en deux, le laurier, le thym et les graines de fenouil.

Ajoutez les morceaux de poulet, mouillez avec le vin blanc et laissez évaporer. Sortez alors les filets et réservez-les.
Ajoutez les Tomates Pelées avec leur purée en les écrasant à la fourchette. Ajoutez aussi
les olives. Versez le bouillon de volaille jusqu'à couvrir les morceaux de poulet, couvrez et laissez cuire à feu tout doux 25 minutes avant d’ajouter les filets et de poursuivre la cuisson 20 minutes. Laissez reposer 10 minutes hors du feu avant de servir avec des feuilles de basilic.

Mais pourquoi, et une recette de spaghettis à la tomate ça vous tente ? Est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 28 avril 2022

Poêlée de tacos végétarienne à partager parce que des fois l'ustensile est aussi important que la recette...

Avant que je commence à cuisiner, enfin que j'ouvre ce blog, je cuisinais déjà un peu... Avant donc j'avais une maison " normale " avec une cuisine bien sûr, mais aussi une salle à manger, des chambres, un sous-sol où les enfants pouvaient jouer... enfin plein de pièces comme ont les maison. Et puis petit à petit la cuisine a colonisé d'abord une p'tite pièce, et puis deux, et puis... Le rez de chaussée ne suffisant plus, comme un virus la cuisine a colonisé l'étage, quelques livres par ci par là et au final des livres partout partout partout... Et puis ça a été le tour du sous-sol. Rangés les jouets des enfants devenus trop grands, le règne des ustensiles culinaires et des réserves de bouffe avait commencé.

D'abord dans les placards et puis il a fallu des étagères, beaucoup... beaucoup et puis elles n'ont plus suffit. Enfin voilà quoi comment on finit par vivre dans une cuisine géante !

Il faut dire que j'aime les ustensiles culinaire, pas que, tout ce qui touche à ce qui se mange. Mais particulièrement les ustensiles.Je trouve tellement agréable la rencontre d'une poêle, par exemple, quand elle a de la qualité, avec la main qui va conduire sur le feu... Comme celle qu'Olav m'a envoyé pour que je la teste. En ouvrant sa boîte je me suis dit que nous rallions passer de longue longue journée de cuisine ensemble.

Il faut dire que cette nouvelle venue avait bien des arguments pour me plaire... Déjà ce qui fait sa particularité, son noyau en cuivre, qui conduit la chaleur très rapidement et la répartit parfaitement sur toute la surface et permet ainsi d’économiser beaucoup d’énergie. Si vous regardez bien vous la verrez cette très fine couche brillant sur la tranche.

Et puis sa taille généreuse, son manche métallique qui permet aussi de passer du feu au four, et son couvercle si pratique pour cuire doucement doucement à l'étouffée... Je vous laisse la découvrir sur le site de Olav et peut-être l'adopter à votre tour : Poêle Olav En Cuivre Avec Revêtement

Et pour notre première rencontre en cuisine j'ai eu envie d'un plat généreux de partage, une poêlée de tacos végétarienne que vous pouvez ramasser avec des tortillas !

Poêlée de tacos végétarienne à partager

Les courses :

400g de tomates entières au naturel – 250g de haricots rouges (poids égoutté) – 140g de maïs au naturel (poids égoutté) - 1 poivron (j'ai mis deux demis, un rouge et un jaune) – ½ piment vert (ou 1 entier si vous aimez le feu) 1 oignon – 3 gousses d'ail – 1 courgette – 50 cl de bouillon de légumes – 1cuil. à soupe de paprika – ½ cuil. à café de paprika fumé – 1 cuil. à café de cumin en poudre – 1 cuil. à café d'origan séché – 6 cives – 6 tiges de coriandre - 150g de fromage râpé (j'ai utilisé un mélange de deux cheddars) – 1 cuil. à soupe d'huile d'olive - sel et poivre

Et pour mettre dessus : de l'avocat – des tomates cerise – des radis - de la cive et de la coriandre... et bien sûr des tortillas ! Les fleurs d'ail des ours vous n'êtes pas obligé...

La cuisine :

Coupez en petits cubes le poivron, la courgette et l'oignon. Émincez le piment et l'ail.

Faites chauffer l'huile dans une grande poêle ou une sauteuse, attention elle doit avoir un couvercle et pouvoir passer au four ! Faites-y revenir le poivron, le piment et l'oignon à feu moyen pendant une dizaine de minutes, il doit à peine colorer. Ajoutez l'ail et la courgette et poursuivez 5 minutes.

Ajoutez les épices et mélangez bien. Ajoutez les tomates, coupez-les grossièrement avec une spatule puis ajoutez le bouillon. Portez à ébullition, baissez le feu, couvrez et laissez blobloter une dizaine de minutes.

Ajoutez les haricots rouges et le maïs, mélangez et prolongez encore à couvert une dizaine de minutes. En fin de cuisson prolongez un peu à découvert s'il reste un peu trop de liquide.

Ajoutez les cives et la coriandre hachée et un tiers du fromage, mélangez bien. Parsemez le fromage restant et passez sous un gril bien chaud.

Il n'y a plus qu'à parsemer dessus de l'avocat et des radis en tranches, des tomates cerise coupées en deux, la coriandre et les cives grossièrement hachée... et déguster !

Vous pouvez bénéficier chez Olav d'une réduction de 20% sur l'ensemble du site en indiquant le code promo : DORIAN20

Mais pourquoi, des idées pour mes prochaines poêlées ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 26 avril 2022

Risotto de quinoa aux asperges des sables des Landes IGP parce qu’il est encore temps de profiter de la saison !

L’asperge des sables des Landes IGP est un de ces petits trésors que j’aime retrouver années après années. Mais comme chacun de ces plaisirs que l’on attend au début du printemps et elle finira par s'en aller jusqu’à l’année prochaine. Du coup il est temps d’en profiter !

Mais avant de passer en cuisine, quelques mots sur cette asperge des sables des Landes et sur son label IGP qui en fait un vrai produit de qualité et de terroir.

Plus qu’un simple légume tendance, l’Asperge des Sables des Landes est le résultat d’un processus de production strict, dans lequel les producteurs landais (asparagiculteurs) comme les techniciens, contrôleurs qualité et certificateurs, œuvrent en commun pour l’excellence d’un produit local.

Dans les Landes, la récolte se fait dans le respect de la tradition, à la main. Les buttes de terre et les petits voiles permettent de garantir à la production une protection efficace contre les dernières gelées en réchauffant naturellement la terre.

Dès sa récolte, c’est une véritable course contre la montre qui s’organise autour des premières Asperges des Sables des Landes labellisées IGP. L’objectif est à la fois simple et ambitieux : garantir et préserver la fraîcheur du légume local récolté avec précaution à la main et commercialisé partout en France. Seulement 4 heures maximum séparent la récolte dans le champs et la mise au frais dans des conditions optimales de préservation des qualités du produit.

Et maintenant direction la cuisine !

Risotto de quinoa aux asperges des sables des Landes IGP

Les courses :

8 asperges des sables des Landes IGP - 240g de quinoa tricolore - 10cl de crème liquide - 1 cuil. à soupe d'huile d'olive - 1 échalote - 10cl de vin blanc sec - 1 bouillon cube aux légumes - 20g de beurre - 45g de parmesan râpé - 2 tiges de thym effeuillées - 2 tiges de basilic effeuillées - 1 cuil. à soupe de pignons de pin – Sel et poivre

La cuisine :

A l'aide d'un économe, épluchez les asperges en partant à environ 5cm de la tête et en épluchant vers le bas. Cassez le bas des asperges pour éviter la partie la plus fibreuse, elles vont casser à quelques centimètres de leur extrémité. Coupez les asperges en deux puis la moitié basse en morceaux grossiers et la partie haute en tronçons en biais d'environ 2 cm.

Mettez la partie du haut dans un saladier d'eau légèrement citronnée et faites cuire le reste dans une casserole avec 90cl d'eau légèrement salée. Comptez une douzaine de minutes avant de vérifier qu'elles soient bien cuites.

Retirez-les de la casserole à l'aide d'une écumoire et mettez-les dans un saladier.

Faites ensuite cuire dans la même casserole le reste des asperges. Les têtes doivent rester croquantes, commencez à vérifier la cuisson au bout de 6 minutes puis prolongez si nécessaire. Réservez-les.

Ajoutez le bouillon cube dans le jus de cuisson des asperges.

Mixez très finement les parties basses des asperges, insistez bien. Ajoutez la crème liquide, salez, poivrez et mixez de nouveau jusqu'à obtenir une mousse sans fibres.

Hachez finement l'échalote puis faites-la revenir dans une grande casserole avec l'huile à feu doux.

Quand l'échalote commence à colorer, ajoutez le quinoa et remuez bien.

Ajoutez le vin blanc et laissez évaporer.

Versez alors le bouillon de légumes, louche par louche, et prolongez la cuisson jusqu'à ce que le quinoa soit bien cuit, comptez une quinzaine de minutes. A la fin de la cuisson, il ne doit pratiquement plus rester de liquide.

Ajoutez alors une petite louche de crème d'asperges, le beurre et le parmesan, remuez et retirez du feu. Poivrez et rectifiez éventuellement en sel.

Réchauffez rapidement le haut des asperges au micro-ondes si nécessaire.

Répartissez le risotto de quinoa dans les assiettes, déposez par-dessus le haut des asperges et terminez en parsemant les feuilles de thym et de basilic et les pignons grossièrement hachés. Servez avec la crème d'asperges restante.

Mais pourquoi, et sinon tout simple vapeur et vinaigrette c’est bien bien aussi… est-ce que je vous raconte ça...