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mardi 21 février 2023

Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre parce que j'adooooore les épinards !

Tiens, en voilà encore un qui n'est pas dans le peloton de tête des biens aimés des gastronomes de tous âges et encore une fois quand on me dit j'aime pas les épinards !c'est souvent la même raison qui arrive en tête... la cantine ! Généralement, on me répond alors avec une tête de basset artésien venant de se prendre d'un amour impossible avec un girafe, si tu savais la cantine et les épinards, si tu savais... Je n'insiste pas de peur de voir mon interlocuteur se répandre en larmes sur mon épaule, et pourtant, c'est bon les épinards !
Il suffit de bien les traiter, de ne pas les laisser baigner dans leur jus, de les associer avec d'autres jolis légumes ou de les faire simplement en salade quand ils sont encore en pousses toutes croquantes et déjà savoureuses. L'épinard a bien de l'amour à vous donner pour peu que vous soyez prêts à le recevoir ! Du coup aujourd'hui je me suis lancé dans une tarte généreuse, très généreuse même, où l'épinard et son amie la pomme de terre s'enlacent tendrement !
Une recette que vous pourrez retrouver sur le Village Semence lors du Salon de l'Agriculture en ma compagnie, et où vous et moi apprendrons bien des choses sur mes chers épinards mais je vous reparle de tout ça après la recette...
Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre
Ingrédients :
Pour le fond de tarte : 200g de farine – 90g de beurre bien froid – 1 pincée de sel - 2càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 1 œuf – 1càs d'eau bien froide
Pour garnir la tarte : 600g de feuilles d'épinards (attention c'est le poids des feuilles nettoyées donc comptez presque un kilo d'épinard en feuilles) – 750g de pommes de terre à chair rouge – 3 œufs et 2 jaunes et 1 blanc – 250g de crème fraîche épaisse – 45g de parmesan râpé fin – sel et poivre
Pour accompagner tout ça : 4 belles poignées de pousses d'épinards – quelques pousses de mizuna (ou de roquette) - 1càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 2càs d'huile d'olive – 1càs de jus de citron – sel et poivre
Commencez en préparant la pâte, je l'ai préparée au batteur mais vous pouvez aussi le faire à la main. Mettez dans la cuve d'un batteur équipé d'une pale la farine, le sel et le beurre et battez le tout jusqu'à obtenir une sorte de sable assez fin. Fouettez l’œuf avec l'eau et ajoutez-le dans la cuve, ajoutez aussi les graines et battez jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Roulez la pâte en boule, filmez-la et laissez-la reposer au frais pendant 2 heures.
Pendant ce temps lavez les pommes de terre et faites-les cuire pendant une vingtaine de minutes. Faites aussi cuire les épinards. Mettez-les dans une grande sauteuse, n'hésitez pas à tasser ça va réduire. Faites cuire pendant 5 minutes en remuant de temps en temps. Une fois cuits égouttez-les bien, n'hésitez pas à les mettre dans un torchon et serrez bien bien fort.
Quand les pommes de terre sont cuites coupez-les en tranches.
Sortez la pâte du frais et étalez-la. Couvrez votre moule beurré et fariné avec la pâte (utilisez un moule à charnière si vous pouvez, le mien faisait 20cm de diamètre sur 7cm de hauteur). Couvrez la pâte de papier sulfurisé, remplissez de poids de cuisson, de haricots ou, comme moi, de farine. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une vingtaine de minutes. Retirez le papier sulfurisé et la garniture et remettez au four pendant une dizaine de minutes. Ressortez du four, badigeonnez la pâte avec du blanc d'œuf et remettez au four une dernière fois pendant 3minutes.
Fouettez les œufs, les jaunes, la crème fraîche et le parmesan.
Montez alors la tarte, une couche d'épinard, une couche de crème une couche de pomme de terre, et continuez comme ça jusqu'en haut !
Mettez au four pendant une cinquantaine de minutes toujours à 160°. Coupez le four, ouvrez la porte et laissez tiédir. En attendant préparez la salade.
Fouettez ensemble l'huile d'olive, le jus de citron un peu de sel et de poivre. Mélangez les pousses d'épinard et le pousses de mizuna, arrosez de sauce, mélangez et terminez en parsemant les graines.
Vous pouvez manger ! 
Le Village Semence et ses partenaires proposent depuis 4ans toute une série d’animations lors du Salon de l'Agriculture et notamment mobilise des blogueuse et des blogueurs culinaires pour venir vous cuisiner légumes, fruits et petites herbes ! J'y serais donc le 28 à l'heure du midi pour vous tenir compagnie avec ma petite recette. Le Village Semence se trouve Hall 2.2 stand B021 du 24 février au 2 mars
J'ai eu la chance à l'occasion de cette recette et de notre collaboration avec le Village Semence de voir arriver Marion Saupin chez moi l'appareil photo à la main qui est venue photographier mon p'tit plat, c'est d'ailleurs une de ses photos qui est juste en dessous, et je dois dire que la jeune fille a bien du talent et si vous en doutez, allez donc y voir par chez elle, bien du talent que je vous dis ! Chez elle sur Instagram c'est là : 8 milligrammes
Article partenaire
Mais pourquoi, bon et une autre recette avec me p'tits épinards préférés... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 26 mars 2022

Croquettes de pommes de terre et sardines en boîte à la portugaise... parce que la cuisine portugaise tome 2 !

J'aime les sardines sous toutes ses formes ! Et si jamais vous passez par mes placards vous verrez qu'il ne manque jamais dans un coin une petite pile de boîtes de sardines portugaises. J'aime tout dans ces boîtes, leurs jolis emballages, mais bien sûr surtout ce que je découvre dedans qui est aussi divers que varié. Chaque marque Briosa, Tricana, Minerva, Luças et bien d'autres... proposant bien des préparations aussi différentes que savoureuses. 

Et même si je n'échangerais rien contre de " simples " sardines juste à l'huile, j'aime aussi de temps en temps me changer le goût en ouvrant une boîte de belles allongées à la tomate, au citron, à l'ail ou au piment, au curry, à l'origan ou encore au clous de girofle... et il y en a bien d'autres que je n'ai pas encore goûtées. Au Portugal, le monde de la sardine est un univers à lui tout seul !

Du coup aujourd'hui, sardines en boîte au menu de mon petit voyage dans la cuisine Portugaise, avec une recette toute simple de croquettes qui demande quand même un peu d'attention pour qu'elles restent bien entières, croustillantes dehors et fondantes dedans ! Enfin rien d'insurmontable je vous rassure...

Croquettes de pommes de terre et sardines en boîte à la portugaise

Les courses :

1 boîte de sardines à l'huile d'olive (la prochaine fois je vais essayer avec deux boîtes, à vous de voir) – 450g de pommes de terre à purée – 2 œufs – 4 cuil. à soupe de Maïzena – 50g de panko ou de chapelure (vous pouvez aussi râper un bout de baguette bien sec avec une râpe à gros trous) – 2 ou 3 pincées de flocons de piment – 1 ou 2 cuil. à soupe de jus de citron – Sel et poivre

La cuisine :

Pelez les pommes de terre, coupez les en morceaux puis faites-les cuire dans une casserole d'eau salée. Il faut qu'elles soient bien bien cuites, comptez une quinzaine de minutes puis vérifiez la cuisson. Égouttez-les bien, n'hésitez pas à les laissez dans l'égouttoir quelques minutes, puis remettez-les dans la casserole à feu tout doux et écrasez-les au presse-purée en insistant bien. Vous pouvez aussi les passez au moulin à légumes. Retirez du feu.

Sortez les sardines de leur boîte, enlevez l'arrête centrale puis écrasez-les à la fourchette. Ajoutez-les aux pommes de terre, ajoutez aussi le jus de citron, 1 cuil. à soupe de Maïzena et le piment, salez léger et poivrez un peu. On redonne quelques coups de presse-purée, ça ne fait jamais de mal. Mettez au frais le temps que le mélange soit bien froid.

Réalisez des croquettes en forme de rondins d'environ 8 cm de long et 3cm de diamètre, en sachant que vous pouvez faire plus petit ou... plus grand... mais pas trop épais quand même.

Battez les œufs dans une assiette creuse et mettez le panko et la Maïzena restante dans deux autres assiettes.

Roulez d'abord vos croquettes dans la Maïzena puis dans l’œuf puis dans le panko. Personnellement j'ai repassé dans l’œuf et dans le panko une deuxième fois, en sachant que la croquette est fourbe et qu'elle peut se défaire dans l'huile si elle n'est pas bien couverte de partout ! Du coup attention aux côtés, il faut une jolie couverture homogène partout partout partout !

Il ne reste plus qu'à les faire dorer dans un bain d'huile à 160°C. N'en mettez pas trop à la fois et faites les rouler dans l'huile pour qu'elles soient bien dorées de tous les côtés. On sort, on dépose sur du papier absorbant et on recommence avec les suivantes.

Après petites sauces comme vous aimez et petite salade conseillée.

Mais pourquoi, et si on passait au poulpe maintenant ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 2 novembre 2021

Tourte d'hiver poireaux pommes de terre... parce qu'il fait bien bon s'installer dans la cuisine d'Alice...

J'aime les livres de cuisine, difficile de le cacher à ceux qui ont déjà mis les pieds chez moi. Ils ont du coup vu ma maison commencer à plier sous le poids des livres de cuisine qui l'ont envahie... Et j'aime les livres de cuisine qui sont un peu plus qu'une suite de recettes, j'aime aussi beaucoup ceux-là, mais quand il y a un peu d'histoires, un peu de voyages... c'est encore mieux. Et souvent ces livres-là passent bien du temps dans ma cuisine.

 Et le livre d'Alice Roca titré Alice in food, paru chez First, est de ceux qui apportent ce supplément d'âme qui fait qu'un livre de cuisine est un peu plus que ça. Alice s'est installée en Normandie il y a quelques années et son livre nous propose de découvrir cette nouvelle vie et la cuisine qui va avec. La cuisine d'Alice Roca est comme ces maisons de campagne où l'on sent en franchissant la porte que l'on va s'y sentir bien et que l'on risque de regretter le moment où l'on va refermer la porte, ou dans notre cas, son livre...

Je vous conseille donc de la suivre et de découvrir sa manière de penser la cuisine, quelques indispensables, bouillons, pesto et sauces, tisanes, pâtes variées et pains... pour ensuite la suivre à travers les saisons et vous verrez qu'il n'y a pas que la cuisine...

Et pour vous donner envie, j'ai choisi une recette d'hiver, peut-être parce que le jour où je l'ai choisi était d'un automne bien bien frais... une tourte d'hiver poireaux et pommes de terre que j'ai remise à ma sauce et que vous pouvez faire maintenant ou dans quelques temps.

Tourte d'hiver poireaux pommes de terre

Les courses :

- 850g de pommes de terre à chair ferme – 2 poireaux moyens - 6 oignons nouveaux – 1 douzaine de tranches de bacon – 2 pâtes feuilletées – 180g de cheddar râpé – 20cl de crème fraîche entière – 6 tiges de persil – 2 tiges de thym frais effeuillé – 1 jaune d’œuf - Huile d'olive - Sel et poivre

La cuisine :

Remplissez une casserole d'eau légèrement salée et plongez-y les pommes de terre. Portez le tout à ébullition et faites cuire une vingtaine de minutes. Les pommes de terre doivent rester assez fermes. Épluchez-les puis coupez-les en tranches.

Coupez le bacon en petits cubes. Coupez les oignons en deux puis émincez-les finement. Coupez les poireaux en deux dans la longueur, émincez-les puis lavez-les.

Versez un filet d'huile d'olive dans une grande poêle et faites-y colorer rapidement le bacon et retirez-le. Mettez le poireau et l'oignon dans la poêle et faites sauter le tout jusqu'à ce que ça commence à joliment dorer. Remettez le bacon, salez légèrement, poivrez généreusement, mélangez bien et retirez du feu.

Hachez le persil et mélangez-le avec le thym. Parsemez le tout dans la poêle et mélangez.

Beurrez et farinez un moule à manqué de préférence à charnière d'environ 20cm de diamètre.

Tapissez le moule avec une pâte feuilletée, la pâte doit arriver au ras du moule.

Étalez une couche de pommes de terre, la moitié, puis la moitié du contenu de la poêle, la moitié du cheddar et enfin la moitié de la crème que vous allez étaler avec le dos d'une cuillère. Recommencez l'opération avec tous les ingrédients restants.

Découpez la deuxième pâte un peu plus grande que votre moule, posez-la dessus et scellez les deux pâtes ensemble. Normalement il devrait vous rester de la pâte avec laquelle vous allez pouvoir décorer votre tourte. Taillez donc le reste en bandes, tortillez les bandes, faites le tour puis un quadrillage sur votre tourte.

Mélangez le jaune avec une cuillère à soupe d'eau et badigeonnez la tourte au pinceau.

Enfournez dans un four préchauffé à 180°, 30 à 40 minutes en tournant le moule de temps en temps. Dès que c'est bien doré sur le dessus vous pouvez sortir du four.

Après il n'y a plus qu'à démouler et déguster avec une jolie salade verte...

Mais pourquoi, pourquoi j'ai pensé que ça pouvait déjà être l'hiver moi ? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 29 avril 2020

Nos p'tits pains au patathon ! Nouveau petit voyage culinaire...

J'ai toujours aimé la cuisine qui voyage, celle qui me permet, comme je le dis souvent, de voyager sur place. Et comme ça, surtout en ce moment, je peux voyager très très très loin, au bout du monde ! Et des fois pas loin de chez moi à seulement quelques kilomètres parce que depuis longtemps les cuisines d'ici sont devenues, elles aussi, diverses et variées. Et j'aime cette variété, ces odeurs et ces parfums qui parfument ces cuisines venues d'ailleurs.
Et aujourd'hui, avec Nicolas, nous nous sommes arrêtés dans la jolie cuisine d'Amal, Culinaire Amoula où nous avons trouvé une très appétissante recette de pains moelleux farcis à la pomme de terre et au thon... que nous avons remis à notre sauce !
Nos p'tits pains au patathon !
Ingrédients :
Pour la pâte: 300g de farine – 15cl d'eau tiède – 4càs d'huile d'olive – ½ sachet de levure de boulanger déshydratée – ½ càc de sel – 1 càc de sucre en poudre – 30g de yaourt à la grecque – 1 jaune d’œuf
Pour la farce : 250g de pommes de terre à purée cuites – 20g de parmesan râpé finement – 30g de Comté râpé – 1càc de graines de cumin – 1càc de ras el hanout – ½ càc de harissa (enfin faites à votre goût!) - 6 tiges de coriandre fraîche – 1oignon – 90g de thon à l'huile en boîte – 1càs d'huile d'olive (vous pouvez aussi utiliser comme moi l'huile du thon)
Pour le streusel à mettre dessus : 10g de beurre bien froid – 20g de farine – 10g de parmesan râpé finement – ¼ càc de thym frais – ¼ càc de ras el hanout
Commencez en préparant la pâte à « pain ». Mélangez dans un grand bol, l'eau, la levure et le sucre et oubliez le tout une dizaine de minutes. Versez dans la cuve d'un batteur équipé d'un crochet, la farine, l'huile d'olive, le sel, le yaourt et le contenu du bol et mélangez une dizaine de minutes jusqu'à obtenir une jolie pâte qui ne doit pratiquement plus coller.
Formez une boule de pâte et mettez-la dans un saladier, filmez et laissez lever une paire d'heure.
Pendant ce temps préparez la farce et le streusel.
Hachez l'oignon et faites-le revenir dans une poêle avec l'huile jusqu'à ce qu'il devienne translucide, ajoutez le cumin et prolongez la cuisson une minute en remuant régulièrement.
Écrasez les pommes de terre dans un grand saladier puis ajoutez l'oignon, le parmesan, le Comté, le ras el hanout, la harissa, la coriandre finement hachée, et le thon émietté et on mélange le tout.
Mélangez dans un grand bol pour le streusel, la farine, le parmesan, le thym et le ras el hanout. Coupez le beurre en petits morceaux puis mélangez-le avec le reste jusqu'à obtenir une sorte de sablé fin.
Coupez la pâte en 8 puis roulez les parts en boules. Écrasez une boule de manière à obtenir un disque d'environ la taille de la paume de la main. Déposez dessus 30g de farce et repliez les bords de manière à reformer une boule. Écrasez-la de manière à obtenir un gros palet d'environ la taille de la paume. Attention à ce moment on y va doucement la pâte pouvant alors craquer. Si elle craque juste un peu ça ne se voit pas trop, si elle craque beaucoup tant pis c'est plus moche mais toujours aussi bon !
En tout cas laissez lever pendant 30 minutes sous un torchon. Mélangez le jaune d’œuf avec 1càs d'eau puis badigeonnez les pains, saupoudrez ensuite avec un peu de streusel, pas trop ! Et hop au four pendant une autre trentaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
C'est prêt ! Avec une salade, c'est bien bien !
Mais pourquoi, j'avais pas des madeleines pour les écureuils... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 28 février 2019

Mon dahl aux pommes de terre et aux lentilles corail... Elles sont belles mes pommes de terre !

J'aime la pomme de terre depuis... ça fait tellement longtemps que j'ai du mal à mettre un âge pour ma première rencontre avec ce tubercule. Et depuis moins longtemps le livre de Joël Robuchon, « le meilleur et le plus simple de la pomme de terre », est un de mes livres de chevet où je vais régulièrement puiser des idées.
Et au fil des pages je retrouve des souvenir de rencontres avec la pomme de terre, de recettes, comme le potage parisien, la salade de pommes de terre honfleuraise, le gratin dauphinois, l'aligot, les pommes duchesse ou la purée et tant d'autres... Le livre en compte une centaine de ces recettes.
Et moi dont les parents viennent du sud du sud de l'Espagne, forcément je pense aussi à cette recettes que j'ai croisée tant et tant de fois pendant mon enfance, cette tortilla que l'on se partageait quand les espagnols de Boulogne se réunissaient les dimanches après-midi pour taper dans un ballon et pour parler d'un pays que certains n'avaient pas revu depuis fort fort longtemps.
J'aime la pomme de terre quand elle est cuisinée comme par ici, mais aussi quand elle me rappelle d'autres recettes plus lointaines, comme celle de mon enfance ou celle que j'ai croisée plus tard lors de certains voyages, comme le colcannon irlandais ou le stoemp de nos amis belges...
Et c'est peut-être pour ça que j'ai aussi choisi de la faire voyager encore plus loin lors des ateliers que j'anime du côté du Salon de l'Agriculture cette année, comme ce dahl où les pommes de terre et les lentilles se marient pour un joli voyage du côté de l'Inde
Une recette que je vous propose de préparer au le Salon de l'Agriculture, sur le stand de la collective des pommes de terre Hall 2.2. le samedi 2 mars. Mais en attendant de vous retrouver par là-bas, direction la cuisine !
Mon dahl aux pommes de terre et aux lentilles corail...
Ingrédients : 400g de pommes de terre à purée – 200g de lentilles corail – 2 échalotes – 1 petite gousse d'ail – 2 càs d'huile de coco (ou de beurre) - 1 ou 2 càs de pâte de curry orange (ou rouge pour ceux qui aiment le piment...) - 1 ou 2 càc de concentré de tomate – 20cl de lait de coco – sel et poivre
Pour servir : Quelques tranches très fines d'échalotes – Quelques feuilles de coriandre – des amandes hachées grossièrement - un peu de crème de coco
Pelez puis coupez les pommes de terre en petits cubes. Hachez finement les échalotes et la gousse d'ail.
Faites chauffer l'huile de coco dans une grande casserole puis ajoutez-y l'échalote et l'ail et faites revenir le tout à feu moyen pendant 3 minutes. Ajoutez la pâte de curry et le concentré de tomates et remuez. Ajoutez les pommes de terre et remuez pendant une minute. Couvrez d'eau juste à hauteur et laissez cuire une dizaine de minutes toujours à feu moyen.
Ajoutez les lentilles et le lait de coco, et prolongez la cuisson d'une dizaine de minutes jusqu'à ce que les lentilles soient cuites et commencent à se défaire. Remuez régulièrement pendant la cuisson pour que les pommes de terre commencent aussi à se défaire. Quand la cuisson est presque terminée salez et poivrez. Ajoutez un peu d'eau en fin de cuisson si le dahl devient trop sec sinon les lentilles risquent de ne pas cuire.
Servez dans les assiettes et terminez en parsemant les échalotes, les feuilles de coriandre et les amandes, quelques traits de crème de coco et c'est prêt !
Mais pourquoi, ça fait bien longtemps que je n'ai pas fait de frites moi... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 8 décembre 2018

Elle cuisine, il cuisine, je cuisine, nous cuisinons ! Nos patatas bravas...

Quand tu mets trois passionnés de cuisine, Valérie, Nicolas et moi, dans la même pièce et que tu as sur la table une petite montagne de rattes du Touquet, forcément les idées de recettes se mettent à fuser aussi vite qu'un pingouin se jetant sur un banc de sardine. Dans ce cas-là tout y passe, souvent de très bonnes idées et quelquefois des choses plus étranges... ce n'est d'ailleurs pas grave, on garde le bon et le reste provoque souvent de grands éclats de rires.
Et puis à un moment une idée de plus tombe et celle-là arrête les débats parce que d'un coup les trois passionnés ressemblent à des surikates aux aguets, c'est le signe que c'est LA recette, celle qui va passer à la casserole et ce jour-là, cette recette, ça a été des patatas bravas ! Mais bien sûr à notre manière...
Nos patatas bravas...
Ingrédients : 650g de rattes du Touquet - 1 boîte de tomates pelées au naturel (nous avons utilisé des tomates cerises pelées au naturel) - 1 oignon rouge - 1 gousse d'ail - 3 brins de thym - 3càs d'huile d'olive - 10g de sucre en poudre – du piment liquide (type tabasco) - 2 œufs - 60g de farine - 4càs de graines mélangées (sésame, sésame noir, lin, tournesol...) - 1 bol de panko (de la chapelure japonaise ou passez une baguette bien dure à la râpe à gros trous) - 20g de parmesan râpé – sel et poivre – de l'huile de friture
Placez les pommes de terre dans une casserole d'eau froide et faites cuire entre 15 et 20 minutes. Salez à ébullition. Vérifiez la cuisson en les piquant avec la pointe d'un couteau, elles doivent être juste cuites. Égouttez-les et laissez-les au moins tiédir.
Pendant ce temps, pelez et hachez l'oignon. Pelez la gousse d'ail et coupez-la en deux, dégermez-la. Faites-les revenir dans une casserole avec 1càs d'huile sur feu modéré pendant 5 minutes. Ajoutez les tomates en boîte et le thym effeuillé. Laissez blobloter une vingtaine de minutes sur feu un peu vif en remuant souvent. Ajoutez l'huile restante, le piment et le sucre en cours de cuisson. Pour la quantité de piment, à vous de voir, de quelques gouttes à... beaucoup plus. La sauce doit être assez épaisse en fin de cuisson.
Coupez-les pommes de terre en deux ou en quatre selon leur taille dans le sens de la longueur. Battez les œufs dans une assiette creuse. Placez la farine dans une assiette creuse, le panko, les graines et le parmesan dans une seconde. Assaisonnez le tout. Passez les pommes de terre dans la farine, puis dans l’œuf, à nouveau dans la farine et l’œuf et enfin dans la chapelure. Placez-les sur une planche au fur et à mesure.
Faites chauffer un bain d''huile à 180°. Plongez-y les pommes de terre, pas trop à la fois. Laissez-les frire 3 minutes. Sortez-les avec une écumoire et gardez-les sur une assiette couverte de papier absorbant.

En Espagne les patatas bravas font bien sûr partie des tapas et donc bière ou verre de vin sont les bienvenus lors de la dégustation !
Mais pourquoi, une p'tite dernière recette avec des patates ? va savoir... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 7 décembre 2018

Elle cuisine, il cuisine, je cuisine, nous cuisinons ! Notre gratin de pommes de terre au chou-fleur...

Mes complices de cuisine, Valérie et Nicolas, quand ils viennent à la maison ne s'en rendent sûrement pas compte, enfin ne s'en rendaient pas compte, maintenant je risque d'être aussi grillé que le maquereau en train d'être fumé, donc ils ne se rendaient pas compte que de temps en temps je m'arrête et je les regarde s'agiter, à couper, mélanger, mettre au feu ou au four, mais aussi à discuter, sourire, échanger et faire bien d'autres choses... Je m'arrête, je les regarde et j'ai alors une sorte de sourire un peu bête au lèvres, les gens heureux n'ont pas toujours l'air malin mais ce n'est pas grave puisqu'ils sont heureux...
J'ai toujours pris ce type de pose quand je cuisine et que je sers mes plats à ceux qui les attendent que ce soit les miens ou des amis de passage, cette petite respiration qui me permet de me nourrir du plaisir des autres. Et là c'est encore mieux que ça, parce que je les regarde faire une des choses que j'aime le plus, cuisiner, cuisiner, cuisiner ! Et tout ce qui va autour.
Et lors de cette nouvelle rencontre, nous nous sommes donc mis à cuisiner tout les trois, chacun dans notre coin ou tous ensemble, les uns aidant les autres ou les regardant penchés sur une photo en préparation.
J'aime encore plus ces moments que mes journées de cuisine solitaire, parce qu'ils sont composés justement de ce que j'aime et pas seulement en cuisine pour le coup, ils sont fait d'échanges et de partage et de sacrés éclats de rire !
Et donc ce jour-là les pommes de terre étaient au programme, pas n'importe lesquelles, des jolies petites rattes du Touquet qui ont fini, entre autres donc en gratin associés à une crème de chou-fleur !
Notre gratin de pommes de terre au chou-fleur...
Ingrédients : 450g de rattes du Touquet – ½ chou-fleur (un petit) - 2 càs de crème fraîche épaisse - 12cl de lait - 20g de beurre - 1 gousse d'ail - 45g de parmesan râpé – sel et poivre
Dans une grande casserole d'eau salée, faites cuire le chou-fleur détaillé en petits bouquets. Comptez 15 minutes de cuisson environ, il doit être bien tendre. Égouttez-le et remettez-le dans la casserole. Versez le lait et la crème. Ajoutez 10g de parmesan. Poivrez généreusement. Mixez finement pour obtenir une crème soyeuse.
Rincez et séchez les rattes avant de les couper en très fines tranches avec une mandoline ou un couteau bien aiguisé.
Frottez un plat de 24 cm de diamètre environ avec la gousse d'ail coupée en deux. Versez-y 1/3 de la crème de chou-fleur. Déposez 1/3 des pommes de terre en rosace en les faisant se chevaucher légèrement. Salez et poivrez. Versez 1/3 de la crème de chou-fleur. Parsemez de la moitié du parmesan restant. Recouvrez de pommes de terre toujours en rosace puis de crème de chou-fleur et parsemez du parmesan restant. Pensez à assaisonnez les rattes. Terminez par une couche de pommes de terre.
Faites fondre le beurre au micro-onde. Badigeonnez-en les rattes à l'aide d'un pinceau de cuisine. Salez, poivrez et enfournez. Laissez cuire environ 35 minutes dans un four préchauffé à 180°. Les pommes de terre du dessus doivent être bien dorées.
Comme les pommes de terre du dessus manquaient d'un demi-poil de cuisson, je vous conseille de couvrir le plat dans un premier temps d'une feuille de papier aluminium et de l'enlever au bout d'une vingtaine de minutes.
Ah j'allais oublier, ma cuisine est souvent ouverte alors si un jour ça vous dit n'hésitez pas à m'en parler...
Mais pourquoi, bon ce n'est pas tout ça on avait une autre recette sur le feu... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 31 juillet 2018

Salade fraîcheur aux pommes de terre et crevettes ! Parce que c'est pas un temps à se mettre au ragoût !

Je ne vais pas vous parler une fois de plus de ma passion pour les climats friquets... voire très friquets, voire même carrément polaires ! Donc j'aime le froid et les plats qui me rafraîchissent du dedans et c'est curieux quand je dis que je vais faire une p'tite salade de pommes de terre justement pour ça... Eh bien il arrive que ça tique, que ça me dise que la pomme de terre quand y fait chaud c'est peut-être pas... 
Depuis longtemps en cuisine j'ai abandonné les grands discours et je préfère m'amener avec des petits plats que je tends à mes interlocuteurs en l'accompagnant d'un simple tu goûtes et après tu parles ! C'est peut-être un peu définitif comme méthode mais bon ça m'évite l'argument et en général ça conclut la conversation d'un bon bon... qui veut tout dire et surtout qu'au final je n'avais peut-être pas si tort que ça.
Et cette fois encore ma petite salade de pommes de terre a recueilli quelques bon bon... rassurants !
Salade fraîcheur aux pommes de terre et crevettes !
Ingrédients : 500g de petites pommes de terre primeur d'origine France (j'ai utilisé des petites roses) – 1 vingtaine de gambas décortiquées – ½ pomme verte – 1 petit bol de fenouil (j'ai utilisé les tiges coupées en très fines tranches et j'ai gardé le cœur pour le braiser) – des pluches de fenouil (vous pouvez aussi utiliser des pluches d'aneth si votre fenouil est déplumé) – 3càs de yaourt à la grecque - 2càs d'huile d'olive – 2càs de jus de citron vert – du zeste de citron vert - sel et poivre
Portez à ébullition une grande casserole d'eau salée et faites cuire les pommes de terre pendant 12 à 15 minutes à reprise d'ébullition, pas la peine de les éplucher, il suffit juste de les laver rapidement. Attention la cuisson des pommes de terre dépend vraiment de leur taille, du coup je ne saurais trop vous conseiller de bien surveiller la cuisson en les piquant de temps en temps avec la pointe d'un couteau.
Pendant que les pommes de terre cuisent, retirez le boyau noir des gambas en taillant le dos sur toute la longueur.
Quand les pommes de terre sont presque presque cuites jetez les crevettes dans l'eau et prolongez la cuisson pendant une minute ou deux. Si vous n'êtes pas sûr de vous, pas de problème vous pouvez d'abord cuire les pommes de terre puis les crevettes.
En tout cas quand les pommes de terre et les crevettes sont cuites, égouttez-les puis mettez-les dans un grand saladier d'eau bien froide, n'hésitez pas à ajoutez des glaçons pour refroidir les pommes de terre.
Égouttez bien le tout puis coupez les pommes de terre en deux ou en tranches selon leur taille, normalement si ce sont des petites primeur, en deux ça doit le faire.
Mettez les pommes de terre et les crevettes dans un grand plat.
Coupez la pomme verte en 4, enlevez le trognon puis coupez en quartiers. Arrosez tout de suite d'1 càs de jus de citron vert. Puis ajoutez dans le plat.
Ajoutez aussi le fenouil en fines tranches et remuez le tout.
Mélangez dans un bol le yaourt, l'huile d'olive, le jus de citron vert restant, un peu de sel et de poivre. Ajoutez dans le plat et remuez délicatement le tout.
Terminez en parsemant sur le plat les pluches de fenouil et le zeste de citron vert râpé très très finement.
Et si vous voulez plus d’idées recettes autour de la pomme de terre primeur, vous pouvez retrouver là : ma recette de pommes de terre primeur sautées aux deux saumons et à la feta et plein d'autres par là :  recette-pomme-de-terre.com
Mais pourquoi, je me referais bien encore une autre salade avec des p'tites pommes de terre primeur... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 22 avril 2018

Des fois j'ai l'envie mais pas l'courage... Mes p'tites patates en pesto à plein de choses...

Depuis que Valérie nous a montré, à Nicolas et à moi, que le gnocchi peut être un ami simple à vivre eh bien je dois avouer que j'ai le gnocchi qui me démange ! Et aujourd'hui comme j'avais préparé un p'tit pesto aux amandes et au chèvre pour une autre recette... 
Mes p'tites patates en pesto à plein de choses...
Et puis en prenant un café, avant de me lancer dans les gnocchis tant espérés, je suis allé voir la petite ruche qui trône sur le rebord d'une de mes fenêtres et qui devait se remplir d'abeilles maçonnes depuis... depuis un bon moment et là...
L'abeille est un drôle d'animal, qui entre, qui sort, qui part en balade avant de revenir encore et encore, c'est fou ce que ça vit dans ces petites hlm à abeilles … parce qu'enfin elles ont bien pris possession de la maison qui les attendait.
Et quand finalement j'ai lapé une dernière gorgée de café, je me suis dit qu'il était bien bien froid et que ça devait faire fort fort longtemps qu'il était au bout de ma main à attendre que je l'avale enfin. Et en rentrant et en regardant l'heure... Décidément quand la nature me fait briller l’œil, le temps lui n'a pas la décence de s'arrêter !
Du coup même avec la recette et les conseils de Valérie, je me suis dit que si encore une fois je ne voulais pas cuisiner en nocturne je pourrais peut-être trouver une autre recette, encore plus rapide, en attendant que le gnocchi me reprenne !
Mes p'tites patates en pesto à plein de choses...
Ingrédients : 300g de ratte du Touquet – 1 douzaine de pointes d'asperges vertes – 1 vingtaine de feuilles de basilic – 4càs d'amandes effilées - du crottin de chèvre bien sec – vous pouvez ajouter quelques feuilles d'oseille rouge mais comme c'est surtout pour faire joli c'est facultatif
Pour le pesto : 1 petit bouquet de basilic effeuillé – 3càs d'amandes effilées – 30g de crottin de chèvre bien sec – 1 gousse d'ail - 6cl d'huile d'olive – poivre
Commencer en préparant le pesto. Mettez dans un mixer l'ail pelée et les amandes, mixez assez finement. Ajoutez le crottin coupé en fines tranches, poivrez et mixez de nouveau bien finement. Ajoutez l'huile d'olive et redonnez un coup de mixer pour mélanger le tout. Laissez le pesto dans le mixer.
Préparez ensuite les rattes. Après les avoir bien lavées, faites-les cuire dans une grande casserole d'eau salée pendant une vingtaine de minutes, vérifiez la cuisson au bout de quinze minutes. Égouttez-les puis mettez-les dans un saladier d'eau froide pour les faire refroidir.
Egouttez-les puis coupez-les en petits morceaux et mettez-les dans un saladier.
Faites cuire les asperges pendant 3 minutes dans une grande casserole d'eau bouillante. Égouttez-les puis mettez-les dans un saladier d'eau froide pour les faire refroidir.
Une fois bien égouttées, ajoutez-les dans le saladier des pommes de terre.
Ajoutez deux ou trois càs d'eau de cuisson dans le mixer contenant le pesto et redonnez quelques tours.
Versez alors le pesto dans le saladier et mélangez délicatement pour ne pas casser les asperges. Servez dans un grand plat puis terminez en parsemant par dessus les feuilles de basilic et éventuellement d'oseille rouge, les amandes effilées et quelques copeaux de parmesan.
Mes p'tites patates en pesto à plein de choses...
Mais pourquoi, bon demain j'ai le courage... ou peut-être après-demain... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 1 décembre 2017

Et si on mettait un grand coup de fraîcheur dans la truffade ? Ma truffade fraîcheur à la Tomme de Savoie !

Une truffade, c'est un truc tout simple des pommes de terre, du fromage et éventuellement du lard... Chez moi, on fait ça assez souvent quand on a envie de raclette mais que personne n'a envie de sortir le truc à machin, de couper le fromage en tranches et d'attendre la fonte du-dit fromage et tout ça et tout ça... Chez moi, certains ont des fois la flemme très envahissante dès lors qu'il s'agit d'attendre trois minutes avant de manger. Dans ces moments la truffade est un petit bonheur qu'on n'attend pas et sur lequel on peut se jeter tout de suite... et comme en plus c'est moi qui la cuisine...
Mais voilà qu'à force d'en proposer, j'ai senti comme un début de vent de révolte... léger, léger le vent mais quand même. J'ai bien senti qu'ils commençaient à me chanter un truc déjà entendu qui fait, dis, tu changerais pas un truc ou deux dans ta truffade histoire qu'elle soit... Et là selon l'habitant de la maison on ajoute, plus goûtue, plus légère, plus « légumes »... plus, plus quoi !
Du coup, comme j'avais un joli quart de Tomme de Savoie qui dormait dans mon frigo en attendant que je me l'arrange le couteau à la main un de ces soirs, un soir de faim nocturne, je me suis lancé dans une « truffade » à ma manière, au risque de me faire tomber dessus par les tenants de la tradition... mais ça j'ai l'habitude...
Ma truffade fraîcheur à la Tomme de Savoie !
Ingrédients : 250g de Tomme de Savoie sans la croûte coupée en très fines tranches– 800g de pommes de terre nouvelles (prenez de préférence des petites pommes de terre de même taille) – 150g de lard fumé coupé en tranches très très fines – 400g de chou fleur - 30g de beurre – 2 oignons nouveaux coupés en fines tranches – 3 ou 4 tiges de persil plat haché très grossièrement - 1 gousse d'ail hachée finement - sel et poivre
Commencez en faisant cuire les pommes de terre dans une grande casserole d'eau salé pendant dix à douze minutes selon leur taille. Elles doivent rester bien ferme. Je n'ai pas épluché les pommes de terre je trouve que ce n'est pas la peine avec des pommes de terre nouvelles, bien lavées et hop dans l'eau bouillante. Retirez-les du feu égouttez-les puis plongez-les dans un saladier d'eau froide pour arrêter la cuisson.
Coupez le chou-fleur en tranches d'environ ½ cm, ça va sans doute faire des petits morceaux mais c'est pas grave, puis faites le cuire aussi dans une casserole d'eau salée pendant environ 3 minutes, il doit rester très très croquant. Si vous aimez le chou-fleur plus fondant ajoutez 2 minutes de cuisson. Ensuite pareil que la patate, on égoutte et on met dans l'eau froide pour arrêter la cuisson puis on égoutte de nouveau.
Coupez les pommes de terre en tranches.
Faites chauffer le beurre dans une grande poêle et faites-y dorer le lard fumé. Quand il est bien doré et croustillant retirez-le et posez-le sur du papier absorbant. Baissez le feu et faites dorer les pommes de terre à petit feu, n'hésitez pas à cuire vos pommes de terre en plusieurs fois.
Une fois toutes les pommes de terre dorées, jetez le gras restant dans la poêle puis faites-y revenir les oignons nouveaux et l'ail pendant 1 minutes.
Vous pouvez maintenant mettre votre truffade dans la poêle ou dans un plat, attention ça va aller au four ! Donc faites une couche au fond avec les pommes de terre, le chou-fleur, le lard et les oignons, poivrez puis continuez par une couche de Tomme de Savoie et recommencez en faisant des couches jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, terminez par quelques tranchettes de Tomme de Savoie.
Glissez la poêle ou le plat au four préchauffé à 210° pendant une vingtaine de minutes, il faut que le dessus soit bien doré et que la Tomme de Savoie est bien fondue dedans, mais surveillez que ça ne brûle pas !
Sortez du four et servez sans attendre après avoir parsemé le persil par dessus.
Mais pourquoi, bon il me reste quand même de la Tomme de Savoie à finir de nuit... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 27 octobre 2017

A la recherche de Francesco Dall’Argine là-haut sur la montagne Tome 2... Raviolis aux pommes de terre au menu !

Retour sur la montagne pour retrouver la cuisine de Francesco avec une nouvelle recette qui prouve qu'avec des ingrédients de peu de coût (le parmesan est là-bas moins cher qu'ici forcément) on peut faire de superbes plats, généreux et savoureux ! Et je sens que ce n'est pas la dernière fois que les recettes de Francesco vont apparaître ici... alors à suivre !
Raviolis aux pomme de terre
Ingrédients :
Pour la pâte à raviolis : 5 œufs – 350g de farine – 150g de semoule fine (attention de la semoule pas du couscous!) - quelques pincées de sel – de l'eau si nécessaire
Pour la farce : 1kg de pommes de terre à purée – 100g de beurre – 1 œuf – 150g de parmesan râpé (et surtout surtout achetez de préférence du parmesan entier et râpez-le ! C'est tellement meilleur !) - sel
Pour l’assaisonnement : du beurre – du parmesan râpé
Préparez ensuite la pâte pour les raviolis en versant la farine mélangée avec la semoule et une pincée de sel sur un plan de travail, faites ensuite un volcan au centre et mettez-y les œufs rapidement battus puis mélangez en incorporant la farine au œufs en mélangeant les œufs et la farine vers l'extérieur. Ajoutez un peu d'eau si nécessaire et terminez en écrasant la pâte avec la paume de la main jusqu'à ce qu'elle soit bien homogène. Filmez-la puis mettez au frais pendant au moins une heure.
Pendant ce temps, lavez les  pommes de terre et faites-les cuire dans une grande casserole d’eau salée dans leur peau. Retirez les pommes de terre de la casserole, laissez-les tiédir puis épluchez-les et écrasez-les au presse purée ou au moulin à légumes.
Ajoutez le beurre qui fondra avec la chaleur des pommes de terre et une pincée de sel. Ajoutez le parmesan, mélangez et laissez complètement refroidir. Il faut que le mélange soit bien froid, ensuite ajoutez l’œuf et mélangez bien.

Sortez la pâte du réfrigérateur puis coupez-en une partie de la taille d'une grosse balle de ping-pong, n'oubliez pas de recouvrir la pâte de film à chaque fois. Tirez la pâte en utilisant un laminoir ou vraiment si vous avez du courage un rouleau, mais attention la pâte doit-être bien bien fine comme le montre les photos.
Farinez le plan de travail et posez votre feuille de pâte puis déposez la farce en faisant attention à créer une file horizontale de petites boulettes de farce espacées d’environ 3 cm les unes des autres. Repliez la pâte sur elle-même en prenant soin de faire sortir l’air, attention s'il reste de l'air vos raviolis risquent de lâcher à la cuisson.
Découpez les raviolis avec une roulette à pâte.
Faites chauffer une grande casserole d'eau salée puis plongez-y les raviolis et faites les cuire pendant environ 5 minutes (le temps de cuisson dépend de l’épaisseur de la pâte). Égouttez-les avec une araignée (ou une écumoire) sans trop insister puis déposez-les dans un plat.
Assaisonnez-les alors avec du beurre et du parmesan en étant bien bien généreux ! Il faut les noyer sous le beurre et les sauver de la noyade avec du parmesan... Ils disent quelque chose qui ressemble à ça par là-bas, et j'adopte !
Forcément Francesco nous les a proposés avec des... truffes mais ce n'est pas obligatoire même si c'est à tomber...
Mais pourquoi, et dire qu'il nous avait préparé deux autres recettes... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 6 juin 2017

La poêlée de Nicolas à ma manière parce quand la cuisine est bonne... il faut le dire !

Ça commence à faire quelques paires d'années que je traîne sur les cuisines virtuelles des uns et des autres parce que j'ai encore envie de découvrir, de voir mon appétit s'ouvrir et par là même de permettre à ma cuisine de se nourrir de celle des autres ! Et comme j'aime les gens autant que la cuisine, peut-être même un peu plus... quand j'aime une cuisine j'aime aussi rencontrer celle ou celui qui tient la poêle ou la casserole. Au fil des années j'ai donc découvert bien des choses qui se cuisinent mais donc aussi bien des cuisinières et des cuisiniers, ceux qui sont derrière leurs fourneaux depuis des années ou ceux qui s'y sont mis depuis un jour ou deux...

Et comme mon appétit de découverte et de rencontre n'est pas encore rassasié, ce n'est pas demain la veille que je compte m'arrêter d'explorer ce petit monde qui cuisine à tour de bras.
Je vous ai déjà parlé au détour d'un article de Nicolas que j'ai eu la chance de croiser quelques fois déjà, par chez lui à Barcelone ou par chez nous où il vient se perdre trop rarement. Nicolas est un de ces passionnés qui respire cuisine, qui vit cuisine, qui cuisine quoi ! Et depuis que je croise ses recettes, sur son blog, Ma cuisine à moi, à chaque fois je me dis qu'elles me réjouissent de plus en plus l'envie, peut-être parce le garçon sait faire quelque chose que j'ai bien du mal à mener à bien, ouvrir son frigo et en sortir de jolis plats, frais, inspirés, juste comme j'aime quoi !
Du coup aujourd'hui j'ai eu envie de ce clin d’œil à sa cuisine et à lui, en reprenant une de ses dernières recettes que j'ai mise à ma sauce, et en vous proposant quelques autres, juste en image, pour vous donner, comme moi, envie d'aller voir ce qui se passe dans sa cuisine jours après jours !
Vous pouvez retrouver les recettes de Nicolas ici en image simplement en cliquant dessus, vous avez compris que je ne saurais trop vous le conseiller !

https://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/06/mes-artichauts-sautes-aux-carottes.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mes-cookies-la-grenade-et-aux-pistaches.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mon-smoothie-bowl-aux-fruits-rouges-et.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/ma-salade-de-carottesfenouil-et.html
 https://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mon-eton-mess-aux-deux-fraises.html
La poêlée de Nicolas à ma manière
Ingrédients : 2 belles pommes de terre – 2 petites courgettes (n'hésitez pas à varier les couleurs) – 1bol de chou rouge en petits cubes (Nicolas utilise de la betterave dans sa recette mais comme je n'en avais pas j'ai regardé ce que j'avais... pour une fois) – 1 oignon – 1 gousse d'ail – 1càs d'huile d'olive - quelques pincées de 4 épices (généreuses les pincées!)
Pour la sauce : ½ yaourt à la grecque – 2càs de tahini – 1càs d'huile d'olive – 1càs de jus de citron – quelques belles pincées de sumac – le zeste d'1/4 de citron vert – 1vingtaine de feuilles de menthe et autant de petites feuilles de basilic - sel et poivre
Coupez en petits cubes d'environ 0,5cm les pommes de terre, les courgettes et l'oignon. Ne mélangez pas ! Hachez menu l'ail.
Faites chauffer l'huile à feu moyen dans une cocotte, ajoutez l'oignon et l'ail et faites cuire 5 minutes en remuant régulièrement. Ajoutez la pomme de terre mélangez et poursuivez la cuisson à couvert environ 8 minutes. Il faut que les pommes de terre soient dorées et cuites à cœur. Ajoutez les cubes de courgette, salez et poivrez, ajoutez du 4 épices à votre goût (on n'hésite donc pas!), mélangez et poursuivez la cuisson 3 minutes.
Quand tout est joliment cuit retirez de la cocotte, mettez à la place le chou et laissez-le revenir 3 minutes toujours à couvert et toujours en remuant régulièrement.
Préparez la sauce, c'est facile, le yaourt, le tahini, l'huile d'olive, le jus de citron, quelques pincées de sumac dans un bol et on mélange !
Mettez alors les pommes de terre aux courgettes dans votre assiette et ajoutez le chou en faisant joli ! Donc on ne mélange pas tout ! Arrosez de sauce, vous n'êtes pas obligé d'être aussi sauvage que moi... et terminez en parsemant les herbes, le zeste de citron et quelques autres pincées de sumac.
C'est beau et c'est bon, c'est à l'image de la cuisine de Nicolas !
Mais pourquoi, bon et maintenant où vont me porter mes pieds cuisiniers... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 8 mai 2017

Gâteau muffin sucré à la Bonnotte au coulis de fraise une drôle de découverte faite au pays où poussent les... patates !

Depuis quelques années j'ai la chance d'être invité, en compagnie de quelques camarades blogueuses, lors de la fête de la Bonnotte, cette jolie pomme de terre qui pousse à Noirmoutier au printemps de chaque année. Et à chaque fois nous mangeons, bien sûr, des Bonnottes sous toutes les formes et nous découvrons à cette occasion à quelle sauce chacun peut les proposer. 
 A la fête de la Bonnotte nous les dégustons le plus simplement du monde, avec quelques sardines grillées, mais pendant que nous sommes par là-bas nous découvrons aussi des recettes bien plus étonnantes ! Et cette année c'est du côté de l'Etier que nous avons découvert une recette du chef du lieu, Patrice Millaseau, une recette qui faisait passer la Bonnotte du côté sucré de la force ! Une recette qui a étonné mais aussi charmé comme moi toutes celles qui étaient là.
Il n'en fallait pas plus pour que Pascale, jamais avare de bonnes idées, nous propose à tous les présentes et présents de publier sa propre version de cet étonnant gâteau aujourd'hui à la même heure... ou à peu près... un peu comme nous faisions souvent avant..
C'est ainsi que vous pourrez retrouver cette recette à toutes les sauces, chez moi, mais aussi donc chez Pascale, Nadia, Nathalie, Cricri, Mamina, Sophie et Marie-France... à vous de choisir celle qui vous fera craquer !
Gâteau muffin sucré à la Bonnotte au coulis de fraise
Ingrédients :
300g de Bonnotte – 120g de beurre demi-sel fondu – 3 œufs blancs et jaunes séparés – 120g de poudre d'amande – 60g de farine - 120 de sucre en poudre – le jus de 2 petite oranges
Pour le coulis de fraise : 150g de fraises – 1càs de jus de citron – 30g de sucre en poudre
Pour faire joli : quelques fraises coupées en deux
Commencez en préparant les gâteaux.
Épluchez les pommes de terre et faites-les cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant 20 minutes. Comme c'est pour faire un dessert on ne sale pas l'eau ! Passez ensuite les pommes de terre au presse purée puis au tamis, là il faut de la patience ! Mettez la pulpe dans un saladier, ajoutez les jaunes d’œuf, la poudre d'amande, la farine et le sucre et mélangez bien bien tout ça. Ajoutez le beurre et mélangez. Ajoutez le jus d'orange et mélangez encore.
Fouettez en neige assez ferme les blancs d’œufs. Incorporez-les ensuite délicatement au reste des ingrédients dans le saladier.
Versez la pâte dans des moules à muffins que vous aurez généreusement beurrés et sucrés. Enfournez  35 à 40 minutes dans un four préchauffé à 160°.
Laissez refroidir les muffins avant de les démouler.
Pendant ce temps préparez le coulis. Versez dans un mixer les fraises, le jus de citron et le sucre en poudre et mixez le tout finement.
Quand les p'tits muffins sont presque froids démoulez-les, posez-les sur une assiette, déposez des demi-fraises par dessus et terminez en arrosant d'un peu de coulis.
Et juste pour finir un petit mot pour celle qui nous accompagne et nous supporte années après années par là-bas... Juste un grand merci à toi, Françoise !
Mais pourquoi, bon et si elle revenait au salé d'ailleurs la Bonnotte... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 mars 2017

Mon Kalecannon parce que la cuisine irlandaise ne craint pas d'être revi... remise à ma sauce !

Je n'ai jamais aimé le verbe revisiter, même avant que la cuisine ne s'en empare et le mette à toutes les sauces... Parce qu'aujourd'hui en cuisine on revisite à tour de bras, on revisite les pâtisseries, on revisite les entrées et les plats... C'est à croire que l'ingrédient ou la préparation qui n'a pas été revisité mérite à peine de rester dans nos assiettes. Et pourtant ces « revisitations » donnent d'après moi certaines fois des résultats bien moins intéressants que l'original.
Parce qu'en plus de revisiter, on déstructure aussi certaines fois au passage et la jolie tarte au citron ou le généreux pâté en croûte ne ressemble parfois plus qu'à des petits tas de chaque ingrédient juste étalé le long de l'assiette. Je n'aime pas les revisitations mais pour autant je n'ai jamais pensé que la cuisine devait rester figée, enfermée dans les carcans de la tradition parce que je pense toujours qu'il faut s'amuser en cuisine. Ce n'est peut-être qu'une histoire de mots et de manière de faire finalement...
Et donc pour cette nouvelle balade irlandaise j'ai eu envie de mettre à ma sauce le colcannon en le faisant devenir un kalecannon !
Mon kalecannon
Ingrédients : 800g de pommes de terre à purée (difficile de trouver par ici des pommes de terre irlandaises du coup j'ai utilisé des …) - 30 cl de lait – 60g de beurre demi-sel – 150g de kale – 2 oignons nouveaux – 2 càs de graines de courge - poivre
Commencez en préparant la purée. Faites cuire les pommes de terre sans les éplucher dans une grande casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'elles soient bien bien cuites, comptez une quinzaine de minutes. Épluchez-les puis passez-les au presse-purée. Remettez la purée dans la casserole faites doucement chauffer et ajoutez le lait bien chaud en remuant vivement. Ajoutez ensuite 45g beurre coupé en morceaux toujours en remuant vivement. Si vous avez un excès de courage vous pouvez même fouetter la purée en fin de préparation.
Occupez-vous ensuite du kale et des oignons. Enlevez les côtes des feuilles de kale et coupez-les en bandes d'environ 1cm. Emincez assez finement les oignons nouveaux.
Faites chauffer les 15g de beurre restant dans une sauteuse et quand il est chaud faites-y revenir le kale à feu bien vif en remuant presque constamment pendant 3 minutes. Ajoutez les trois quarts de l'oignon et poursuivez la cuisson 2 minutes en remuant souvent. Retirez du feu, poivrez puis remuez.
Versez la purée dans un plat puis le mélange de kale à l'oignon et mélangez le tout, pas la peine d'insister. Il ne vous reste plus qu'à parsemer sur le dessus les oignons mis de côté et les graines de courges et à déguster en regrettant que la Saint Patrick ne se déroule qu'une fois par an.
Vous pouvez retrouver la recette correspondant au visuel ci-dessous, un autre colcammon à ma manière simplement en cliquant sur la photo.
http://doriannn.blogspot.fr/2012/05/direction-lirlande-parce-que-le-premier.html
Mais pourquoi, une Saint Patrick par mois ça serait mieux non ? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 4 janvier 2017

Et si finalement c'était plutôt l'année des röstis ? Rösti à l'oignon rouge avec un œuf poché et des radis sur la tête...

Décidément quand je partage ma cuisine avec ma fille, eh ben elle se transforme à grand coups de végétal ! Et une fois de plus comme je lui ai cédé la place, enfin bon c'est un prêt, ma cuisine reste ma cuisine,  et surtout le droit de choisir notre plat du jour, c'est sans surprise que nous avons tourné la tête du côté des recettes végétariennes !
C'est qu'elle est vigilante en plus, et quand j'essaie de glisser un p'tit quelque chose qui ne pousserait pas dans la terre et qui aurait plutôt des plumes ou des poils, elle me regarde avec des gros yeux et lance un m'enfin papa ! qui ne me laisse pas d'espoir.
Et donc aujourd'hui elle est arrivée avec un numéro de Slowly Veggie ! Un magazine avec lequel elle dort pratiquement en le tenant serré sur son cœur, elle l'a ouvert à une page, elle a pointé le doigt sur une page et m'a annoncé sans hésitation, on cuisine ça ! Et ce 'ça' tombait bien puisque en ce moment je suis assez furieusement rösti... Une recette que nous avons à peine changée pour la mettre à notre goût.
Röstis oignon rouge avec un œuf poché sur la tête...
Ingrédients : 600g de pommes de terre (j'ai utilisé des pommes de terre à purée) – 5 œufs – 1oignon rouge coupé en tranches fines – 4 branches de basilic effeuillées – 4 branches d'origan effeuillées – 30g de beurre – 1càs d'huile de tournesol (ou d'une autre huile neutre) – 2càs de vinaigre de cidre – 1 poignée de radis coupés en deux - et poivre 
Pelez, lavez puis plongez vos pommes de terre dans une casserole d'eau froide légèrement salée. Légèrement parce qu'elle me fait aussi la guerre au sel... portez à ébullition et laissez cuire pendant 15 minutes. Laissez-les ensuite complètement refroidir puis râpez-les avec une râpe à gros trous.
Mettez le râpé de pommes de terre dans un saladier, ajoutez l'oignon, 1 œuf et les herbes, salez, poivrez et mélangez le tout.
Faites chauffer dans une poêle la moitié du beurre et la moitié de l'huile et déposez-y le contenu du saladier. Tassez bien à l'aide d'une spatule et laissez cuire à feu assez doux pendant une douzaine de minutes. Vérifiez la cuisson, ça doit être joliment doré, si c'est le cas faites glisser sur une assiette puis retournez dans la poêle. C'est un peu sportif mais avec un peu d'attention et des torchons pour ne pas se brûler, on y arrive !
Versez l'huile restante sur le pourtour de la poêle pour qu'elle se glisse sous le rösti et faites de même avec le beurre coupé en tout petits morceaux. Laissez sur le feu toujours assez doux pendant une dizaine de minutes. Vérifiez de nouveau la cuisson et si c'est joliment doré, retirez du feu.
Préparez alors les œufs pochés, en faisant chauffer une casserole d'eau où vous aurez versé le vinaigre. Quand l'eau commence à frémir, attention pas de gros bouillonnements, cassez l’œuf dans un petit bol, puis avec une cuillère faites tourbillonner l'eau de la casserole. Ça, c'est simple on met la cuillère et on tourne ! Faites alors glisser l’œuf dans la casserole et laissez-le cuire pendant 2 ou 3 minutes. Retirez-le de la casserole avec une écumoire et recommencez avec les autres. Personnellement je passe un peu d'huile avec un papier absorbant sur mon écumoire ça permet de faire glisser l’œuf sans qu'il reste collé dessus.
Une fois que les œufs sont prêts vous pouvez servir ! Glissez le rösti sur une assiette, déposez dessus les œufs et les radis, un peu de sel et de poivre si nécessaire et dégustez ! Vous pouvez bien sûr découper des parts mais à quatre dans le plat...
http://doriannn.blogspot.fr/2016/12/les-jours-dapres-on-retrouve-une.html
Si vos voulez aussi la recette du paillasson de pommes de terre aux légumes multicolores, cliquez sur la photo.

Mais pourquoi, bon et au fait un potager on en fait quoi en hiver... est-ce que je vous raconte ça...