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vendredi 16 février 2024

Mes choux très très chocolat... parce que mon estomac a subitement eu envie de douceur...

Je me demande si finalement ce n'est pas mon estomac qui pense plus que mon cerveau... Ce dernier se contente souvent de faire marcher la machine et d'avancer un pied devant l'autre... Bon, c'est sans doute lui qui me fait aussi ouvrir la bouche et mâcher, mâcher, mâcher... Mais en ce qui concerne mon appétit, là, mon cerveau ne fait pas le poids face à mon estomac !

Pourtant des fois le cerveau essaie d'aligner quelques arguments sensés me faire changer d'avis... Tu sais bien que tu risques de ressembler à un saucisson quand tu vas enfiler ton string panthère cet été sur la plage... Sauf que l'estomac, à ce moment-là, me souffle, l'été, la plage, franchement... reprend une p'tite bouchée ! Et comme je suis plus, beaucoup plus, petite bouchée que plage l'été ,sur laquelle je ressemble de toute manière à un maquereau fumé si on me pose 5 minutes sur le sable. Du coup, je reprends une bouchée, ou plutôt aujourd'hui un petit chou très chocolat... Enfin un petit chou ou deux, ou trois, ou...

Et si à vous aussi, votre estomac vous parle et que vous avez envie de reprendre un de mes petits choux très chocolaté...

Mes choux très très chocolat...

Les courses :

Pour la ganache :

- 450g de chocolat noir – 30cl de crème liquide entière – 45g de beurre – 1cuil. à soupe de pralin

Pour le craquelin :

- 60g de beurre - 60g de sucre en poudre - 60g de poudre d'amande - 30g de farine

Pour la pâte à choux :

- 12cl d'eau - 45g de beurre - 2g de sel - 5g de sucre - 75g de farine - 2gros œufs – 1 cuil. à soupe de cacao en poudre

La cuisine :

Commencez en préparant la ganache. Cassez le chocolat en morceaux, mettez-le dans un saladier et faites rapidement fondre au micro-onde. Faites ensuite chauffer la crème et le beurre aussi au micro-onde et versez le tout bien chaud sur le chocolat. Posez une assiette sur le saladier et attendez deux ou trois minutes. Mélangez délicatement et quand vous avez une jolie crème onctueuse mettez au frigo.

Préparez le craquelin en mélangeant à la main tous les ingrédients.

Étalez la pâte obtenue entre deux films alimentaires. Étalez de manière à obtenir une feuille d'environ 2 mm d'épaisseur. Et hop au congélateur.

Si vous êtes prévoyant préparez la ganache et le craquelin la veille. Sinon vous faites comme moi vous mettez aussi la ganache au congélateur pendant une heure en mélangeant à mi-temps et ça le fait aussi. Après il vous reste à attendre que le craquelin soit bien figé...

En tout cas quand tout ça est prêt, on passe aux choux !

Faites chauffer dans une casserole, l'eau, le beurre, le sel et le sucre. Retirez du feu. Jetez la farine dans la casserole. Mélangez vivement sur feu doux jusqu'à obtenir une pâte homogène. Retirez du feu. Incorporez les œufs un par un par en remuant vivement à la spatule jusqu'à ce que l'œuf soit bien incorporé.

Préchauffez votre four à 170°C.

Mettez la pâte dans une poche équipée d'une douille d'environ 1cm. Déposez la pâte sur une plaque couverte de papier sulfurisé en formant des choux d'environ 5cm de diamètre. Découpez le craquelin avec un emporte-pièce d'environ 6cm de diamètre. Déposez un disque de craquelin sur chaque choux.

Enfournez une trentaine de minutes en surveillant la cuisson !

Laissez refroidir.

Pendant ce temps fouettez la ganache, si elle est trop dure laissez-la se détendre quelques minutes à température ambiante et profitez-en pour vous détendre aussi... il faut être détendu pour apprécier les choux...

Coupez le sommet des choux. Et garnissez avec la ganache à la poche à douille, poudrez le pralin. Reposez les chapeaux sur les choux.

Poudrez  avec le cacao en poudre.

Mais pourquoi, et si on continuait dans la douceur ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 23 février 2021

Notre colcannon au haddock pour un petit voyage en direction de la belle Irlande...

Je cuisine beaucoup, mais aussi beaucoup seul... Au début de ma relation passionnelle avec la cuisine j'avais du mal à partager ma cuisine, donc cette solitude m'allait assez bien. Il m'arrivait même de grogner sur le pas de la porte dès que quelqu'un de chez moi faisait mine d'aller y faire plus que réchauffer un simple plat. Quand je voyais quelqu'un hacher un oignon, je pleurais, moi aussi, pas à cause de l'oignon, mais bien parce que la cuisine était mon royaume et que cet oignon aussi ! Alors accepter qu'un autre que moi le passe à la poêle... J'en pleurais de tristesse ou de rage ou d'un mélange des deux.

Et puis quelques années plus tard, j'ai commencé à la partager avec la préparation de notre petit et regretté festival de par chez nous. Là toute la maison et ma cuisine se retrouvait envahie par des hacheurs, des coupeurs, des sauteurs, des cuiseurs... et je trouvais ces envahissements culinaires bien agréables. J'ai alors commencé à sourire et même rire quand d'autres pleuraient au-dessus des oignons. Et depuis ma cuisine est ouverte et accueille tous ceux qui voudront bien y venir avec un plaisir que je n'essaie surtout pas de cacher.

Beaucoup sont venus et un jour Nicolas est arrivé lui aussi, un peu intimidé cette première fois parce qu'il n'y avait pas encore ses marques, un peu seulement parce que le garçon est vite comme un poisson dans l'eau dans une cuisine. Et puis il est venu et revenu, et à mon grand plaisir et j'ai eu l'impression qu'il s'y sentait bien, sachant quelquefois même mieux que moi où se trouvent les choses...

Alors forcément je le vois toujours revenir avec plaisir parce que nous cuissons ensemble en nous amusant, en partageant nos idées et nos envies et que ces journées-là me laissent comme un pingouin qui vient de retrouver son ouvre-boîte préféré, juste heureux !

Et cette fois nous sommes partis en Irlande pour partager un colcannon généreux accompagné de haddock parce que Nicolas voulait... C'est une autre histoire où le poireau joue le rôle principal que je vous raconterais prochainement.

Notre colcannon au haddock

Les courses :

1kg de pommes de terre à purée - 180g de chou blanc - le vert d'un petit poireau - 200g de haddock - 30cl de lait chaud - 90 g de beurre demi-sel - 6 brins de persil plat - sel et poivre

La cuisine

Pelez et rincez les pommes de terre. Placez-les dans une grande casserole d'eau froide. Portez à ébullition et laissez cuire une bonne vingtaine de minutes, jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites.

Pendant ce temps, émincez très finement le chou et le vert de poireau. Faites-les revenir à la poêle à feu modéré avec 20g de beurre en remuant souvent. Ils ne doivent pas colorer. Assaisonnez en cours de cuisson. Réservez au chaud.

Portez à ébullition dans une casserole, moite-moite de lait et d'eau. Dès le premier bouillon, coupez le feu. Plongez-y alors le haddock. Couvrez et laissez reposer une petite quinzaine de minutes. Le poisson doit être tendre au toucher. Ôtez la peau et les arêtes puis effilochez la chair. 

Égouttez les pommes de terre. Réduisez-les en purée au presse-purée puis incorporez 30 cl de lait et 60 g de beurre. Assaisonnez à votre goût. 

Incorporez le mélange chou/poireau à la purée. Le colcannon est presque prêt !

Placez le colcannon dans un plat de service. Déposez le haddock sur la purée. Parsemez de persil. Déposez une belle belle noix de beurre sur le plat. Servez aussitôt!

Mais pourquoi, une bonne idée d'ailleurs ce poireaux... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 20 octobre 2020

Sandwich au chou coréen... pour un pique-nique entre copains... à l'intérieur !

J'ai découvert le plaisir du pique-nique tardivement, après avoir longtemps pensé qu'il ne s'agissait que d'un moment que je devais subir en compagnie de mes parents sur une couverture qui me piquait les jambes, culottes courtes obligent, à manger souvent des tristes sandwiches... Vécu comme ça il est difficile d'y trouver du plaisir et je n'en trouvais donc pas.

Et puis bien bien plus tard, il y a quelques années, j'ai découvert avec vous, lors de nos rendez-vous de quelques étés, que le pique-nique pouvait être un réel plaisir et que l'on pouvait manger sur l'herbe de bien bonnes choses ! Il faut dire que pique-niquer avec plusieurs dizaines de passionnés de cuisine, ça ouvre quelques horizons !

Et en cherchant une nouvelle occasion et une association entre ce qui se mange et le thé pour cette série que j'ai préparée avec plaisir pour La Route des Comptoirs, j'ai eu envie de vous proposer un moment pique-nique. Et comme il est question aussi de voyages lointains dans nos assiettes et nos tasses de thé, je vais vous proposer un voyage vers la Corée, vers cette cuisine que nous découvrons de plus en plus souvent par chez nous, en dégustant un sandwich au chou coréen accompagné d'un thé vert Sencha Jeju.

Le Sencha Jeju de La Route des Comptoirs est un thé vert de Corée issu de l'agriculture biologique préparé selon la méthode japonaise, au goût très frais à la saveur douce et pure. Proche de ses cousins japonais il accompagnera parfaitement ces sandwiches gourmands à la coréenne que je vous propose aujourd'hui.

Compte tenu du temps, n'hésitez pas à faire comme moi, des pique-niques dedans !

Sandwich au chou coréen

Ingrédients : 400g de chou chinois - 50g de kimchi (facultatif) - 1 carotte - 1 oignon rouge - 1 piment doux rouge (ou 1/2 poivron rouge) - 2 cives - 7 œufs - 1càs d'huile de tournesol - 4 tranches de pain de mie - du ketchup - de la mayonnaise - sel et poivre

Faites dorer les tranches de pain au grille pain.

Pelez l'oignon rouge et la carotte. Émincez le chou chinois, le kimchi, l'oignon et le piment doux. Taillez la carotte et les cives en allumettes. Mélangez tous les légumes dans un saladier.

Fouettez 5 œufs dans un grand bol et ajoutez-les dans le saladier. Salez et poivrez le tout puis mélangez.

Faites chauffer 1/2 càs d'huile à feu assez doux dans une poêle rectangulaire ou dans une poêle ronde. La taille de la poêle doit être à peine plus grande que celle des tranches de pain de mie.

Versez la moitié du mélange dans la poêle et tassez bien.

Laissez cuire quelques minutes jusqu'à ce que les œufs soient dorés en dessous. Retournez l'omelette, soulevez-la légèrement et glissez dessous un œuf battu puis reposez.

Laissez de nouveau sur le feu jusqu'à ce que le dessous soit bien doré.

Retirez de la poêle et faites de même avec l'autre moitié des ingrédients et l'œuf restant.

Taillez éventuellement les deux omelettes à la taille des tranches de pain de mie. Déposez une portion sur une tranche de pain de mie, couvrez de ketchup et de mayonnaise à votre goût et refermez le sandwich avec une deuxième tranche de pain. Préparez le deuxième sandwich de la même manière.

Emballez les sandwiches dans du papier de cuisine puis dans du papier aluminium.

Coupez les sandwiches en deux au moment de les déguster.

Servez avec du thé vert Sencha Jeju.

Vous pouvez retrouver La Route des Comptoirs sur leur site, leur blog et leur compte Instagram.

Article sponsorisé

Mais pourquoi, et si notre prochain voyage nous entraînait au Japon ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 6 juin 2017

La poêlée de Nicolas à ma manière parce quand la cuisine est bonne... il faut le dire !

Ça commence à faire quelques paires d'années que je traîne sur les cuisines virtuelles des uns et des autres parce que j'ai encore envie de découvrir, de voir mon appétit s'ouvrir et par là même de permettre à ma cuisine de se nourrir de celle des autres ! Et comme j'aime les gens autant que la cuisine, peut-être même un peu plus... quand j'aime une cuisine j'aime aussi rencontrer celle ou celui qui tient la poêle ou la casserole. Au fil des années j'ai donc découvert bien des choses qui se cuisinent mais donc aussi bien des cuisinières et des cuisiniers, ceux qui sont derrière leurs fourneaux depuis des années ou ceux qui s'y sont mis depuis un jour ou deux...

Et comme mon appétit de découverte et de rencontre n'est pas encore rassasié, ce n'est pas demain la veille que je compte m'arrêter d'explorer ce petit monde qui cuisine à tour de bras.
Je vous ai déjà parlé au détour d'un article de Nicolas que j'ai eu la chance de croiser quelques fois déjà, par chez lui à Barcelone ou par chez nous où il vient se perdre trop rarement. Nicolas est un de ces passionnés qui respire cuisine, qui vit cuisine, qui cuisine quoi ! Et depuis que je croise ses recettes, sur son blog, Ma cuisine à moi, à chaque fois je me dis qu'elles me réjouissent de plus en plus l'envie, peut-être parce le garçon sait faire quelque chose que j'ai bien du mal à mener à bien, ouvrir son frigo et en sortir de jolis plats, frais, inspirés, juste comme j'aime quoi !
Du coup aujourd'hui j'ai eu envie de ce clin d’œil à sa cuisine et à lui, en reprenant une de ses dernières recettes que j'ai mise à ma sauce, et en vous proposant quelques autres, juste en image, pour vous donner, comme moi, envie d'aller voir ce qui se passe dans sa cuisine jours après jours !
Vous pouvez retrouver les recettes de Nicolas ici en image simplement en cliquant dessus, vous avez compris que je ne saurais trop vous le conseiller !

https://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/06/mes-artichauts-sautes-aux-carottes.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mes-cookies-la-grenade-et-aux-pistaches.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mon-smoothie-bowl-aux-fruits-rouges-et.htmlhttps://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/ma-salade-de-carottesfenouil-et.html
 https://dansmacuisineamoi.blogspot.fr/2017/05/mon-eton-mess-aux-deux-fraises.html
La poêlée de Nicolas à ma manière
Ingrédients : 2 belles pommes de terre – 2 petites courgettes (n'hésitez pas à varier les couleurs) – 1bol de chou rouge en petits cubes (Nicolas utilise de la betterave dans sa recette mais comme je n'en avais pas j'ai regardé ce que j'avais... pour une fois) – 1 oignon – 1 gousse d'ail – 1càs d'huile d'olive - quelques pincées de 4 épices (généreuses les pincées!)
Pour la sauce : ½ yaourt à la grecque – 2càs de tahini – 1càs d'huile d'olive – 1càs de jus de citron – quelques belles pincées de sumac – le zeste d'1/4 de citron vert – 1vingtaine de feuilles de menthe et autant de petites feuilles de basilic - sel et poivre
Coupez en petits cubes d'environ 0,5cm les pommes de terre, les courgettes et l'oignon. Ne mélangez pas ! Hachez menu l'ail.
Faites chauffer l'huile à feu moyen dans une cocotte, ajoutez l'oignon et l'ail et faites cuire 5 minutes en remuant régulièrement. Ajoutez la pomme de terre mélangez et poursuivez la cuisson à couvert environ 8 minutes. Il faut que les pommes de terre soient dorées et cuites à cœur. Ajoutez les cubes de courgette, salez et poivrez, ajoutez du 4 épices à votre goût (on n'hésite donc pas!), mélangez et poursuivez la cuisson 3 minutes.
Quand tout est joliment cuit retirez de la cocotte, mettez à la place le chou et laissez-le revenir 3 minutes toujours à couvert et toujours en remuant régulièrement.
Préparez la sauce, c'est facile, le yaourt, le tahini, l'huile d'olive, le jus de citron, quelques pincées de sumac dans un bol et on mélange !
Mettez alors les pommes de terre aux courgettes dans votre assiette et ajoutez le chou en faisant joli ! Donc on ne mélange pas tout ! Arrosez de sauce, vous n'êtes pas obligé d'être aussi sauvage que moi... et terminez en parsemant les herbes, le zeste de citron et quelques autres pincées de sumac.
C'est beau et c'est bon, c'est à l'image de la cuisine de Nicolas !
Mais pourquoi, bon et maintenant où vont me porter mes pieds cuisiniers... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 mars 2017

Mon Kalecannon parce que la cuisine irlandaise ne craint pas d'être revi... remise à ma sauce !

Je n'ai jamais aimé le verbe revisiter, même avant que la cuisine ne s'en empare et le mette à toutes les sauces... Parce qu'aujourd'hui en cuisine on revisite à tour de bras, on revisite les pâtisseries, on revisite les entrées et les plats... C'est à croire que l'ingrédient ou la préparation qui n'a pas été revisité mérite à peine de rester dans nos assiettes. Et pourtant ces « revisitations » donnent d'après moi certaines fois des résultats bien moins intéressants que l'original.
Parce qu'en plus de revisiter, on déstructure aussi certaines fois au passage et la jolie tarte au citron ou le généreux pâté en croûte ne ressemble parfois plus qu'à des petits tas de chaque ingrédient juste étalé le long de l'assiette. Je n'aime pas les revisitations mais pour autant je n'ai jamais pensé que la cuisine devait rester figée, enfermée dans les carcans de la tradition parce que je pense toujours qu'il faut s'amuser en cuisine. Ce n'est peut-être qu'une histoire de mots et de manière de faire finalement...
Et donc pour cette nouvelle balade irlandaise j'ai eu envie de mettre à ma sauce le colcannon en le faisant devenir un kalecannon !
Mon kalecannon
Ingrédients : 800g de pommes de terre à purée (difficile de trouver par ici des pommes de terre irlandaises du coup j'ai utilisé des …) - 30 cl de lait – 60g de beurre demi-sel – 150g de kale – 2 oignons nouveaux – 2 càs de graines de courge - poivre
Commencez en préparant la purée. Faites cuire les pommes de terre sans les éplucher dans une grande casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'elles soient bien bien cuites, comptez une quinzaine de minutes. Épluchez-les puis passez-les au presse-purée. Remettez la purée dans la casserole faites doucement chauffer et ajoutez le lait bien chaud en remuant vivement. Ajoutez ensuite 45g beurre coupé en morceaux toujours en remuant vivement. Si vous avez un excès de courage vous pouvez même fouetter la purée en fin de préparation.
Occupez-vous ensuite du kale et des oignons. Enlevez les côtes des feuilles de kale et coupez-les en bandes d'environ 1cm. Emincez assez finement les oignons nouveaux.
Faites chauffer les 15g de beurre restant dans une sauteuse et quand il est chaud faites-y revenir le kale à feu bien vif en remuant presque constamment pendant 3 minutes. Ajoutez les trois quarts de l'oignon et poursuivez la cuisson 2 minutes en remuant souvent. Retirez du feu, poivrez puis remuez.
Versez la purée dans un plat puis le mélange de kale à l'oignon et mélangez le tout, pas la peine d'insister. Il ne vous reste plus qu'à parsemer sur le dessus les oignons mis de côté et les graines de courges et à déguster en regrettant que la Saint Patrick ne se déroule qu'une fois par an.
Vous pouvez retrouver la recette correspondant au visuel ci-dessous, un autre colcammon à ma manière simplement en cliquant sur la photo.
http://doriannn.blogspot.fr/2012/05/direction-lirlande-parce-que-le-premier.html
Mais pourquoi, une Saint Patrick par mois ça serait mieux non ? est-ce que je vous raconte ça...

lundi 2 janvier 2017

Et si 2017 était aussi l'année de la boulette ? Boulettes d'agneau au chou et au sarrasin et ses deux purées...

Je suis très boulettes, très très même, depuis fort fort longtemps comme disait l'autre ! Encore un truc que je dois à Maria, cette cuisinière espagnole qui m'a fait connaître mes premiers émois... gustatifs mais peut-être aussi d'autres, Maria avait aussi, en plus de ses talents culinaires, une fille de mon âge... mais ça c'est une autre histoire.

En tout cas côté boulette la bougresse savait y faire, bon elle n'avait qu'une recette, une recette de boulettes à la tomate, dont je n'ai malheureusement que le souvenir du goût puisque forcément à l'époque les recettes m'intéressaient beaucoup moins que les yeux de sa fille.
Et pourtant j'ai essayé essayé essayé de les refaire mais sans connaître le début d'un ingrédient ni même la moindre indication quant à leur préparation, je suis sans doute condamné à seulement me souvenir de leur goût. Et encore avec le temps je ne suis même plus sûr, je sais juste qu'elles étaient diablement fondantes et parfumées, qu'elles nageaient dans une sauce que je ne me résignais pas à finir... Heureusement à chaque fois que je finissais un plat, Maria arrivait avec une casserole qui semblait ne pas avoir de fond et me demandait tu en r'veux une ou deux ? Avant de m'en resservir une plâtrée digne d'un bûcheron canadien.
C'est peut-être mieux d'ailleurs que je ne sache pas les refaire, peut-être qu'aujourd'hui elles ne me paraîtraient ni aussi bonnes ni aussi parfumées sans les yeux de sa fille me regardant discrètement pendant que je les avalais goulûment...
Quoi qu'il en soit je suis donc très très boulettes et l'année dernière, c'est déjà l'année dernière... une frénésie de boulettes a pris la toile pour le lancement du premier SuperBalls. Et lors de cette compétition amicale j'avais repéré les boulettes de Chris sur son blog Cuisine de tous les jours... qui d'ailleurs avait remporté ce concours avec ses boulettes. Et je m'étais dit qu'elles feraient bien mon quotidien ces boulettes-là ! Aujourd'hui je les ai donc mises à mon menu et ça se confirme elles ont fait mon quotidien et celui des affamés qui les ont dévorées sans le moindre remord ! Une recette que j'ai à peine modifiée pour les mettre à ma sauce...
Boulettes d'agneau au chou et au sarrasin et ses deux purées...
Ingrédients :
Pour les boulettes : 500g d'épaule d'agneau - 1 oignon - 1 petite gousse d'ail – 4 tiges de persil plat - 1 œuf - 60g de graines de sarrasin cuit (kacha) – 150g de chou frisé vert - 20 gr de beurre 1/2 sel – 1càc de fond de volaille déshydraté – 20cl de cidre brut - poivre et sel
Pour les purée : 4 ou 5 belles pommes de terre à purée – 1 patate douce – 60g de beurre – 20cl de lait
Commencez en enlevant les côtes des feuilles de chou puis plongez-les dans une casserole d'eau bouillante salée pendant 3 ou 4minutes. Retirez alors le chou de la casserole et jetez-le dans un grand saladier rempli d'eau froide. Egouttez alors le chou, n'hésitez pas à le presser entre vos mains puis émincez-le en lanières.
Si vous avez un hachoir électrique, passez l'agneau au hachoir avec une grille pas trop fine. De mon côté je confie cette tâche à Jeannette, un robot sans âge venant de l'époque où on encore donnait des prénoms de jeunes filles à ces machines, Jeannette ou Charlotte, et qui fait encore parfaitement son travail ! Vous pouvez d'ailleurs aussi comme moi passer au hachoir l'oignon, l'ail et le persil après les avoir coupés grossièrement. Sinon sortez le couteau et hachez le tout, c'est plus long...
Mettez dans un saladier la viande d'agneau, l'oignon, l'ail, le persil, l’œuf, le sarrasin cuit et le chou, salez et poivrez et mélangez le tout en insistant bien.
Formez des boulettes d'environ 70g avec cette farce. Enveloppez chaque boulette dans du film alimentaire et fermez le bien. Chris fait des nœuds et moi je le referme avec un peu de ficelle, à vous de voir.
En tout cas plongez les boulettes dans une casserole d'eau bouillante et laissez blobloter une dizaine de minutes. Laissez tiédir puis enlevez le film.
Pendant que vos boulettes cuisent faites aussi cuire les pommes de terre et la patate douce après avoir pelé le tout et coupé en morceaux, faites-les cuire séparément dans deux casseroles d'eau salée bouillante quinze à vingt minutes jusqu'à ce que ce soit bien cuit.
Quand tout ça est bien cuit, égouttez les pommes de terre et les patates douces dans leur casserole respective et faites rapidement sécher à feu doux.
Écrasez ensuite les pommes de terre et la patate douce au presse purée, attention le mixer plongeant est fortement déconseillé à moins que vous ne souhaitiez obtenir une purée collante.
Ajoutez la moitié du beurre dans chaque casserole et toujours à feu doux mélangez bien.
Ajoutez le lait dans les pommes de terre et mélangez bien au fouet ou à la cuillère en bois. Quand tout le lait est absorbé, retirez les deux purées du feu.
Faites chauffer le beurre demi-sel dans une grande sauteuse et faites-y revenir les boulettes à feu moyen  une dizaine de minutes en les remuant assez souvent pour qu'elles colorent de tous les côtés. Remuez souvent mais délicatement sinon les boulettes risquent de se défaire un peu.
Quand elles ont bien coloré, ajoutez le cidre et prolongez la cuisson une dizaine de minutes à peine.
Retirez alors les boulettes, ajoutez le fond de volaille dans la casserole, augmentez le feu et laissez réduire la sauce en prenant garde qu'elle n'attache pas.
Quand la sauce a bien réduit et commence à napper une cuillère, remettez les boulettes dans la sauteuse et roulez-les dans la sauce.
Il n'y a plus qu'à servir ! Répartissez les purées dans les assiettes, puis les boulettes et un peu de sauce sur le tout !
http://doriannn.blogspot.fr/2016/09/mes-boulettes-dagneau-la-persane-pour.html
Et si vous voulez retrouver mes boulettes d'agneau à la Persane dont la photo est juste au dessus, cliquez simplement sur cette photo.

Mais pourquoi, bon à part les boulettes qu'est-ce qui va envahir nos assiettes en 2017 ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 1 octobre 2016

Le samedi c'est retour vers le futur... mon Cake au Kale !

Des fois quand je visite mes archives pour cette rubrique mémoire du samedi je me dis que je n'ai pas toujours la bonne impression du temps qui passe...
Tiens, il y a peu j'ai un ami qui est arrivé avec la joie du juste dans les yeux et qui m'a dit tu sais quoi j'ai découvert un chou, un chou... le Kale ! Bon comme c'est un ami j'ai fait semblant d'être étonné à grand renfort de le quoi ? le kale ??? Avec l'air étonné d'un pingouin s'apercevant que la banquise fond, fond, fond... enfin je ne sais pas si ça étonne encore le pingouin moyen... 
Et dès qu'il a tourné les talons, je suis allé voir depuis quand le kale était arrivé dans ma cuisine et je me suis dit en trouvant les premières recettes que le temps passait décidément bien vite !
Du coup aujourd'hui j'ai eu envie de remettre au goût du jour une de ces recettes de kale puisqu'il va bientôt être temps de s'y remettre...
Cake de Kale
Ingrédients : 1 bon bol de feuilles de kale (environ 70g) émincées en tronçons d'environ 1cm – 300g de farine - 200g de feta – 1 petit bouquet de persil et un autre de menthe – 2càc de levure chimique – 1 yaourt à la grecque (120g) – 120g de crème liquide entière – 9cl d'huile d'olive – 3oeufs – sel et poivre – du parmesan râpé pour saupoudrer au moment de servir
Mélangez dans un saladier la farine, la levure, le kale, le persil et la menthe hachée, la feta, salez et poivrez.
Dans un autre saladier mélangez le yaourt, la crème liquide, l'huile d'olive et les œufs.
Versez ce dernier saladier sur le premier et mélangez sans trop insister, dès que la pâte est formée arrêtez de mélanger.
Versez dans un moule beurré et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant environ 50 minutes.
Laissez tiédir avant de démouler. Juste avant de servir saupoudrez avec le parmesan râpé.
Kale cake
Ingredients: a bowl of kale (about 70g), cut into 1 cm pieces - 300g flour - 200g Feta cheese - 1 small bunch parsley - 1 small bunch mint - 2 tsp baking powder - 1 Greek yogurt (120g) - 120g single cream - 9cl olive oil - 3 eggs - salt & pepper - Parmesan cheese
In a large bowl, mix together the flour, baking powder, kale, chopped parsley and mint, Feta cheese, salt & pepper.
In another bowl, mix together the yogurt, single cream, olive oil and eggs.
Pour the liquid on the dry ingredients and combine everything. Do not over mix, stop when the batter is just done.
Pour in a buttered pan and bake in the oven, preheated at 180°C/350°F, for 50 minutes.
Let warm down before removing from the pan. Sprinkle with Parmesan cheese just before serving.



Mais pourquoi, je me demande si je ne devrais pas faire un calendrier des aliments avec leur date d'arrivée... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 9 janvier 2015

Profiterole Chérie, la nouvelle adresse où naissent les… profiteroles ! Et ma petite recette de choux pralinés si vous voulez vous prendre le chou !

Depuis un certain temps les mono-manies sont à la mode dans le monde de la restauration, boulettes, cheese-cake, burger et cookies, sucré ou salé tout semble pouvoir se décliner sous cette forme, un endroit, un produit ! Et je ne sais pas quoi trop penser de cette nouvelle manière de taper encore et toujours sur le même clou et de proposer un seul et unique choix décliné en une multitude de possibilités.
C'est toujours sans réponse à mes interrogations conceptuelles que j'ai été entrainé par une de mes complices préférées, faut que tu voies ça qu'elle m'avait dit et puis on est à deux pas ! dans le nouveau temple de la profiterole proposé par Philippe Uraca du côté de la rue…
Ce qu'elle ne savait pas en m'entrainant là c'est que la profiterole me travaille l'appétit depuis longtemps, c'est un de mes desserts à l'assiette préférés, mais que ce n'est pas parce que je fonds et je craque pour elle que je n'ai pas l'exigence placée haut haut haut… bien au contraire ! C'est donc avec l'envie et l'exigence affutées que j'ai franchi le pas de la porte de Profiterole Chérie.
Et après avoir failli commander toute la carte, j'ai vu se préparer devant moi sur le long comptoir de la boutique, une profiterole à la vanille, une comme un Paris-Brest, une autre au citron meringué et celle à la fleur d’Orange pour les pâtissières et encore une au café moka et forcément la classique avec la glace à la vanille avec la sauce au chocolat en version glacée... Je crois que je n'ai pas été raisonnable… pas raisonnable du tout.
Et pendant que les profiteroles était préparées et se rangeaient dans leur joli écrin, nous avons eu la chance d'échanger quelques mots avec Philippe Uraca le maître des lieux. Philippe Uraca arbore le bleu blanc rouge au col et il en a l'exigence, l'œil pétillant et le verbe haut et chantant, il n'oublie jamais de suivre les préparations. Et d'un coup, sans abandonner notre conversation, nous l'avons vu rectifier le geste qui avait produit une profiterole dont la découpe n'était pas assez… Chez lui la perfection est dans le moindre détail et la gourmandise dans tous !
Et c'est ainsi que quelques temps plus tard, nous dégustions à la maison les petites choses, en nous demandant juste qui allait manger celle-ci et celle-là et celle… avec à chaque fois la même réponse… moi ! moi ! moi !!!
Au final, pour ce que j'ai pu goûter et pour ce qu'ils m'en ont dit, Profiterole Chérie risque d'être une des mes adresses préférées, surtout que finalement je n'ai vraiment pas tout goûté, loin s'en faut !
Par contre attention le plaisir a un prix et chacune de ces petites merveilles vous coûtera 6 euros pour chaque profiterole que vous engloutirez…
Profiterole Chérie se trouve 17 rue de Belleyme dans le 3e arrondissement parisien.
Et si, vous aussi, vous voulez vous prendre le chou et peut-être ensuite vous lancer dans la profiterole voilà ma recette de choux pralinés, une recette déjà parue par ici il y a quelques temps…
Choux pralinés
Ingrédients pour les choux : 125g de beurre – 12,5cl de lait – 12,5cl d'eau – 140g de farine – 5 œufs moyens – 100g de praliné (j'ai utilisé le praliné grains de chez Barry mais on trouve aussi du praliné Vahiné en grande surface)
Versez dans une casserole le beurre, le lait et l'eau et faites chauffer le tout. A ébullition, enlevez la casserole du feu et jetez-y d'un coup la farine que vous aurez tamisée et remuez vivement avec une spatule en bois.
Ajoutez ensuite quatre œufs un par un et incorporez-les en mélangeant très vivement la préparation toujours avec la spatule en bois. Quand les œufs ont tous été incorporés, versez la pâte dans une poche à douille et faites de petits tas sur une feuille de papier sulfurisé posée sur une plaque de four.
Battez l'œuf restant et badigeonnez les chouquettes avec. Utilisez un pinceau de cuisine sans appuyer sur la pâte.
Saupoudrez avec le praliné, n'hésitez pas.
Enfournez dans un four préchauffé à 150° degrés pendant 30minutes.
Laissez refroidir avant de déguster ou de transformer ces petits choux en profiteroles…
Praliné puffs 
Ingredients for the puffs: 125g butter - 12,5cl milk - 12,5cl water - 140g flour - 5 medium eggs - 100g finely chopped candied nuts (praliné)
In a saucepan, heat up the butter, milk and water. When it reaches the boil, remove from the stove and add the flour — sifted — in one go and vividly stir with a wooden spatula.
Add four eggs, one by one, and blend them in, still vividly mixing with the spatula. When the eggs are all blended in, pour the batter in a pastry bag and put blobs of this batter on a baking tray lined with parchment paper.
Beat the remaining egg and gently brush the blobs/future puffs with it.
Generously sprinkle praliné on top.
Bake in the oven, preheated at 150°C/300°F, for 30 minutes.
Let cool down before serving or making profiteroles.

Mais pourquoi, je me demande si je ne vais pas tarder à me reprendre le chou, j'ai le craquelin qui me travaille… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 23 novembre 2013

Okonomiyakiiiiii à ma façon ! Direction le Japon pour un plat redoutablement réconfortant !

Okonomiyaki quelques fois appelée pizza japonaise à tort, puisque la bête qui n'a rien d'une pizza est un de ces plats dont on sort en se disant que décidément c'est une bonne chose que notre ceinture puisse se défaire encore de quelques crans ! Il faut dire que cette galette gourmande au chou ne manque ni de gourmandise ni surtout de calories !
La première fois que je l'ai rencontrée c'était du côté de la rue Sainte Anne, un de mes repères quand je veux manger la cuisine japonaise quotidienne, de celle qui se déguste sur les coins de table des cuisines de par là-bas au loin vers où le soleil se lève.
Et je dois dire que j'étais resté de longues minutes comme hypnotisé à regarder l'homme derrière les fourneaux à jeter la pâte sur ses plaques brûlantes, arroser ensuite ses onomiyaki de quantité de sauces à peine raisonnables et surtout à regarder danser les copeaux de bonite...
Et voilà donc ma recette, Okonomiyakiiiiii à ma façon !!! et quelques produits de substitution pour vous éviter la méningite à trouver certains produits japonais qui ne courent pas encore nos rues…
Okonomiyakiiiiii à ma façon !
Ingrédients pour nourrir copieusement six bons mangeurs :
- 1 chou chinois (environ 600g de chou sinon prenez du chou blanc)
- 240g de farine
- 1 càc de levure chimique
- 1 càs de sucre en poudre
- 1 càc de sel
- 30cl de dashi (le plus facile c'est de l'eau avec des granules pour faire du dashi et sinon juste de l'eau)
- 400g de poitrine de coupée en tranches fines(soit environ 12 tranches)
- 6  ciboules (sinon la partie verte de 6 oignons nouveaux)
 - 4 œufs
- 6cl d'huile neutre
- 1càs de gingembre mariné rouge (sinon du gingembre frais râpé très fin)
- 6càs de sauce Bulldog (sinon de la sauce barbecue moins parfumée mais ça le fait)
- 6càs de la mayonnaise japonaise (sinon prenez une mayonnaise américaine de base)
- 6càc d'algues aonori en paillettes (vous pouvez couper finement une feuille de nori ou comme moi ici utiliser d'autres algues)
- 10g de bonite séchée (sinon… là y'a rien à faire si pas de bonite pas d'okonomiyaki ! enfin si vous pouvez faire sans mais ça a quand même moins de charme...)
- de l'huile de sésame
Coupez le chou en 4 puis émincez-le finement. Emincez les ciboules.
Coupez les tranches de poitrine en 3.
Mélangez dans un saladier la farine, la levure, le sel et le sucre en poudre. Ajoutez le dashi et mélangez bien, laissez reposer pendant une trentaine de minutes.
Ajoutez le chou et la moitié de la ciboule et mélangez bien le tout.
Ajoutez les œufs et mélangez rapidement.
Versez 1càs d'huile dans une poêle à feu moyen.
Versez une louche de mélange au chou (environ 1/6 de a pâte) et étalez-la dans la poêle sans appuyer dessus, il ne faut pas écraser la galette.
Pendant que la galette commence à cuire étalez par dessus des tranches de poitrine.
Quand la galette a commencé à bien colorer d'un côté, retournez-la.
Laissez colorer la poitrine de l'autre côté. Retournez la galette, laissez-la cuire encore trois minutes puis retournez-la encore et faites-la cuire aussi de nouveau trois minutes du côté poitrine.
Pendant qu'elle cuit côté poitrine badigeonnez-la de sauce Bulldog au pinceau.
Retournez la galette et badigeonnez la poitrine avec de la sauce.
Retirez du feu et faites glisser sur une assiette.
Faites ensuite un quadrillage de mayonnaise sur la galette, parsemez dans cet ordre, le gingembre, les algues et la bonite séchée et terminez par un filet d'huile de sésame.
Recommencez 5 fois ou alors faites tout les okonomiyakis en même temps sur une plancha.
Et là vous n'avez plus qu'à déguster après avoir ouvert votre ceinture d'un cran et quand les copeaux de bonite ont fini leur danse …

Mais pourquoi, je sens que je vais rester un moment au Japon qui se mange moi… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 30 mai 2013

Des fois en cuisine on se dit en voilà une bien drôle d'idée… avant de la trouver bien plus intéressante qu'on ne le croyait ! Colcannon à ma sauce… mayonnaise !

J'ai toujours été un casse-croûteux et pas forcément parce que je n'avais pas le temps… Peut-être juste parce que, comme pas mal de garçons des fois j'ai une forêt de baobabs qui me pousse dans le creux de la main, et surtout quand il faut faire certaines choses comme se préparer à manger.
Du coup le casse-croûte a toujours été mon ami et plus particulièrement quand une belle couche de mayonnaise venait servir de lit à différentes petites choses, poulet, thon, maquereau, salade, tomates, poivrons, cornichons… et bien d'autres choses plus ou moins avouable et plus ou moins mélangées les unes avec les autres.
La mayonnaise comme le casse-croûte est aussi mon amie… mais jusqu'à présent, à par peut-être le trempoti d'une frite dédaigneuse, c'était pratiquement la seule utilisation que je faisais de cette sauce.
Alors forcément quand Amora m'a proposé d'utiliser la mayonnaise autrement et de la chauffer, je me suis posé bien des questions. Est-ce que ça ne va pas être trop gras ou changer tellement le goût que mes plats seront méconnaissables et pas forcément mangeables du coup et quelques autres questions… Devant l'inconnu on commence souvent par se poser plein plein de questions et quelques fois on en reste là. Mais comme je suis un peu curieux de tout ce qui se mange, je n'en suis pas resté là.
J'ai essayé par exemple de l'utiliser avant de paner des fish de ceux qui vont avec les chips. Un coup dans la mayo, un coup dans la panelure, un coup dans un d'huile bien chaude et un dernier coup sans l'estomac de mes piranhas ! Et autant dire que les petits y sont tous passés !
Et une fois lancé je me suis demandé si le colcannon…
Colcannon à ma sauce… mayonnaise !
 Ingrédients : 600g de pommes de terre à purée – la moitié d'un petit choux vert, environ 250g  –  1 gousse d'ail - 25cl de lait chaud – 20g de beurre salé - 1 petite botte d'oignons nouveaux – 1 bouquet de persil – 2 ou 3 belle càs de mayonnaise - sel et poivre
Commencez par peler les pommes de terre et les faire cuire dans une grande quantité d'eau salée puis laissez-les bien sécher.
Pendant ce temps émincez le chou en très fines lanières
Emincez les oignons nouveaux et hachez grossièrement le persil.
Râpez l'ail.
Mettez ensuite le beurre dans une sauteuse et ajoutez l'ail et les lanières de choux, poivrez et faites revenir à peine quelques minutes, le chou doit rester bien croquant.
Pendant la cuisson du chou réalisez aussi la purée. Ecrasez les pommes de terre dans une casserole et ajoutez la mayonnaise.
Mélangez bien puis ajoutez du lait chaud en mélangeant jusqu'à obtenir une purée onctueuse.
Quand le chou est à point, ajoutez-en autant que vous jugerez nécessaire en le mélangeant avec la purée. Remuez rapidement puis coupez le feu.
Servez le colcannon puis parsemez généreusement d'oignons nouveaux et du persil haché.
Article sponsorisé

Mais pourquoi, des petites crevettes panées mayo dedans dehors ça devrait le faire aussi… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 8 février 2013

Le vendredi c'est retour vers le futur… Demain c'est le début de l'année chinoise et l'année du serpent ! Et pour l'année gastronomique, l'année des p'tits choux ???

Il y a presque deux ans que je me demandais si l'année du chou, le petit, celui avec plein de crème, n'allait pas commencer et puis… Et puis finalement la folie du chou n'a pas vraiment frappée, juste un frissonnement, juste un tremblotement, à peine une vaguelette et sûrement pas un tsunami ! Et puis l'année suivante pas plus de p'tits choux…

Mais je garde espoir et cette année encore je me suis dit que peut-être…  que peut-être que le chou va enfin décoller et venir rejoindre au firmament des stars gastronomiques le macaron, celui que je rêve de voir enfin détrôné, oublié…
Alors n'hésitez pas, lancez vous, c'est bête comme… chou, à préparer et devenez complètement chou,  perdez la tête pour ces petites boules rondes et comme disait l'autre quand tous les choux du monde se donneront la main…
Chouquettes et pralinées et Nutella
Ingrédients pour les chouquettes : 125g de beurre – 12,5cl de lait – 12,5cl d'eau – 140g de farine – 5 œufs moyens – 100g de praliné (j'ai utilisé le praliné grains de chez Barry) – du Nutella 
Versez dans une casserole le beurre, le lait et l'eau et faites chauffer le tout. A ébullition, enlevez la casserole du feu et jetez-y d'un coup la farine que vous aurez tamisée et remuez vivement avec une spatule en bois.
Ajoutez ensuite quatre œufs un par un et incorporez-les en mélangeant très vivement la préparation toujours avec la spatule en bois. Quand les œufs ont tous été incorporés, versez la pâte dans une poche à douille et faites de petits tas sur une feuille de papier sulfurisé posé sur une plaque de four.
Battez l'œuf restant et badigeonnez les chouquettes avec. Utilisez un pinceau de cuisine sans appuyer sur la pâte.
Saupoudrez avec le praliné, n'hésitez pas.
Enfournez dans un four préchauffé à 150° degrés pendant 30minutes.
Laissez refroidir. Remplissez une poche à douille de Nutella et fourrez les choux avec un peu de Nutella… un peu…

Mais pourquoi, d'ailleurs il serait peut-être temps de remettre l'homme à tête de chou sur mon mange disques… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 28 janvier 2013

Des livres et des livres, mes coups d'cœur de 2012 ! Quand Katie cuisine moi j'en reste la bouche ouverte d'envie ! Et salade au chou rouge et à plein de choses comme chez Katie…

Entre moi et Katie Quinn Davis, c'est déjà une vieille histoire… Enfin à vrai dire il est tout à fait possible que la jolie australienne ne se soit même pas rendue compte de l'histoire que nous vivons tous les deux ! 
C'est vrai que cette histoire se résume surtout à de longues, longues heures pendant lesquelles je regarde sa cuisine avec la même envie qu'un castor enfermé dans une cage en face d'une forêt de séquoias, une grande, grosse envie quoi ! 
Il faut dire que la cuisine de Katie Quinn Davis et ses photos ont tout pour me plaire. 
J'aime sa lumière et ses couleurs, j'aime ses plats explosifs où seule la gourmandise semble mener la danse, j'aime ses carottes alignées et ses couverts trop nombreux, souvent trop vieux, j'aime ses glaces qui n'arrivent pas à rester dans leur pot, d'ailleurs rien ne semble vouloir rester dans les assiettes chez Katie… un peu comme chez… J'aime les mains qui tiennent des radis, un bol, un plat, Katie aime les mains et moi j'aime les mains que Katie met en scène, j'aime son rôti de bœuf et ses gambas à l'ail et au persil, j'aime le joyeux bordel qui règne sur ses tables, combien peut-elle avoir de tables d'ailleurs , il y en a toujours de nouvelles ! J'aime sa manière d'attraper la lumière et nos yeux et de nous attacher à ses photos avec une seule idée en tête, comment manger une photo ! J'aime… 
Et depuis ces années pendant lesquelles j'ai suivi Katie Quinn Davis, j'attendais bien sûr un livre. 
Un livre devenait une évidence face au talent de la cuisinière australienne. 
Et quand j'ai tenu le livre entre mes mains, puisqu'il est finalement arrivé, son Quand Katie Cuisine sorti chez Hachette cuisine, j'ai retrouvé tout ce que j'aime chez elle, le plaisir du livre en plus. Un livre ne quitte plus ma table de chevet depuis un grand moment et qui va sans doute rester là encore longtemps ! Et je n'ai bien sûr pas résisté à m'inspirer d'une de ses recettes, une recette de salade bête comme chou… 
Salade au chou rouge et à plein de choses comme chez Katie 
Ingrédients : ¼ de chou rouge – ½ du fenouil – 1 orange sanguine -1 pamplemousse de Floride – 90g de noix – 150g de Roquefort – 1 poignée de feuille de menthe – 1 yaourt du type à la grecque – 3càs d'huile d'olive – le jus d'1/2 citron – sel et poivre 
Coupez le chou et le fenouil en très fines tranches, si possible à la mandoline. Hachez les noix assez grossièrement. 
Préparez la sauce au yaourt, mélangez dans un bol, le yaourt, l'huile d'olive, le jus de citron et la moitié des feuilles de menthe finement hachées, du sel et du poivre. 
Epluchez l'orange et le pamplemousse puis détachez les suprêmes (les quartiers sans la moindre peau) en veillant bien à retirer toutes les membranes blanches et les pépins. 
Mettez les suprêmes dans une assiette, ajoutez le fenouil, le chou, les noix et les feuilles de menthe restantes et mélangez le tout. 
Emiettez le Roquefort sur la salade, arrosez avec la sauce, salez et poivrez, et servez sans attendre. 
Red cabbage salad with much more than just red cabbage, just like at Katie’s
Ingredients: ¼ red cabbage - ½ fennel – 1 blood orange – 1 Florida grapefruit - 90g walnuts - 150g Roquefort cheese - 1 handful mint leaves - 1 Greek yogurt - 3 Tbsp olive oil - 1/2 lemon juice - salt and pepper
Very finely slice the cabbage and fennel. Roughly chop the nuts.
Make the yogurt dressing. Whisk together in a small bowl the yogurt, olive oil, lemon juice and half of the mint leaves - finely chopped - salt and pepper.
Peel and get the flesh of the orange and grapefruit (peel the outer skin as well as the thin white membrane, for the outside of the fruit and between the segments so you have them skin and pip free).
Put the segments on a serving platter, add the fennel, cabbage, nuts and the remaining mint leaves and mix well.
Crumble the Roquefort on, drizzle the sauce, salt and pepper and serve immediately
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Ouvrage offert.
Mais pourquoi, bon je vais retourner regarder sa cuisine en silence moi… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 10 septembre 2012

Et si un petit bouillon pouvait changer bien des recettes… Chou et saint jacques et haddock au bouillon Ariaké

Les bouillons Ariaké peuplent mes placards depuis longtemps, depuis que j'ai découvert ces drôles de préparations qui vous changent le goût de bien des plats. Et quand Ariaké et 750g m'ont proposé d'imaginer une recette avec leurs bouillons et de participer à leur petit concours, je me suis rappelé d'un plat de chou qui m'a semblé tout à fait parfait pour accompagner les petits bouillons. 
Chou, saint jacques et haddock au bouillon Ariaké
Ingrédients : 1sachet de bouillon de coquillages Ariaké soit 33cl de bouillon - ½ chou frisé pas trop gros – 200g de haddock – 12 coquilles saint jacques – 1carotte – 2 petits navets nouveaux– 2 oignons nouveaux – 1càc de gingembre râpé – ½ càc de curry en poudre –  sel et poivre
Pour le condiment : 5cl d'huile neutre – 1 jaune d'œuf – 1càc de miso – 1càc de vinaigre de Jerez
Préparez le condiment. Montez en mayonnaise le jaune d'œuf et l'huile. Ajoutez le miso et le vinaigre, salez et mélangez rapidement.
Préparez le bouillon selon les indications portées sur l'emballage. Quand il est prêt  ajoutez le haddock portez-le tout à ébullition, retirez du feu couvrez et laissez infuser le poisson pendant une dizaine de minutes. 
Retirez le haddock enlevez la peau et effeuillez-le et filtrez le bouillon.
Effeuillez le chou, puis passez-le trois minutes dans une casserole d’eau salée bouillante. Egouttez-le bien. Enlevez les plus grosses côtes puis émincez-le en bande d’environ 1cm.
Coupez la carotte en cubes et les navets et les oignons en fines lamelles.
Mettez 2càs de beurre dans une cocotte et faites chauffer à feu moyen. Ajoutez la carotte, le navet et l'oignon remuez et laissez sur feu doux et à couvert pendant 3minutes. Ajoutez le gingembre et le curry et poursuivez de nouveau pendant 3 minutes toujours à couvert. Attention il ne faut pas trop colorer les légumes.
Ajoutez alors les ¾ du chou en remuant bien, poursuivez encore une fois la cuisson de trois minutes.
Versez 20cl de bouillon salez et poivrez et poursuivez la cuisson à couvert pendant une douzaine de minutes.
Pendant ce temps mettez au feu une poêle avec un peu de beurre et faites dorer à feu vif les coquilles saint jacques, elles ne doivent être que saisies.
Quand les légumes sont à point, ajoutez le haddock et le chou restants, remuez et laissez sur le feu pendant 2 ou 3 minutes puis retirez la cocotte du feu, ajoutez les coquilles coupées en 4, mélangez et laissez la cocotte couverte pendant 1 minute avant de servir.
Servez dans les assiettes, versez un peu du bouillon restant et terminez avec le condiment. Décorez éventuellement avec quelques pousses de shizo.

Mais pourquoi, il reste un peu de bouillon qu'est-ce que je pourrais bien en faire… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 27 février 2012

Petite montagne de choux en croque en bouche parce que décidément je suis en train de devenir l'homme à tête de chou…

J'fais des choux, des p'tits choux, encore des p'tits choux, des p'tits choux, des p'tits choux, toujours des p'tits choux, des choux d'seconde classe, des choux d'première classe… 
 J'ai souvent eu des chansons en tête quand je cuisine, souvent des chansons cons d'ailleurs. 
Faut dire que comme je suis un garçon il vaut mieux faire simple, parce que si je me concentre trop sur la chanson y'a toutes les chances que ça crame… Et si je me concentre trop sur la cuisine en plein milieu d'une de mes choré' de cuisine je risque d'être abattu en plein vol par une étrange question, mais qu'est-ce que c'était la chanson déjà… et oui les garçons c'est comme ça, l'en faut pas trop ! 
 Heureusement là c'est vraiment pas trop compliqué… J'fais des choux, des p'tits choux, encore des p'tits choux… Et comme à force d'en faire j'en avais une montagne pas loin de moi j'ai eu envie d'essayer de gravir ma colline qui finirait donc en montagne, une montagne de chou ! 
Petite montagne de chou en croque en bouche 
Ingrédients : 
Pour les choux : 60g d'eau – 60g de lait – 50g de beurre – 2g de sel – 75g de farine – 120g d'œufs (2œufs) – 6g de sucre 
Pour la crème : 20cl de crème fleurette entière – 50g de sucre glace 
Pour le reste : du chocolat fondu – du sucre glace – des amandes effilées 
Commencez par réaliser les choux, versez l'eau, le lait, le beurre, le sel et le sucre dans une casserole et portez à ébullition à feu doux. Ajoutez alors la farine hors du feu et mélangez vivement. Quand le mélange est bien homogène remettez sur le feu et faites sécher la pâte pendant une minute ou deux en remuant sans arrêt. Videz cette pâte dans le bol d'un batteur équipé d'une pale à mélanger. N'utilisez pas le fouet ! 
Faites tournez une ou deux minutes pour faire tiédir la pâte. Ajoutez les œufs un par un en laissant tourner le batteur, attendez que l'œuf soit bien incorporé avant de mettre le suivant. 
Versez la pâte dans une poche à douille et faites plein de petits choux d'environ 3cm de diamètre sur une plaque couverte de papier sulfurisé. 
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une trentaine de minutes en surveillant bien la cuisson. Laissez ensuite refroidir les choux. 
Montez la crème en chantilly bien ferme au fouet puis ajoutez le sucre glace. Farcissez les choux avec la crème. Un petit trou dans les choux et hop vous farcissez à la poche à douille.
Ensuite faites fondre le sucre dans une casserole, n'ajoutez surtout pas d'eau, ça ne sert à rien pour faire du caramel, juste à perdre du temps pour évaporer l'eau. 
Quand le caramel a pris une jolie couleur, arrêtez la cuisson. Trempez alors la tête de vos choux dans le caramel et posez-les sur une feuille de papier sulfurisé ou sur un tapis Silpat, ce que j'ai fait. Et surtout faites attention le caramel, ça brûle ! 
Laissez refroidir les choux et quand le caramel est froid et dur montez votre montagne. 
Il vous faut pour cela 14 choux. La base est composé de 9 choux, 3 rangées de 3 que vous allez coller les uns aux autres avec un peu de caramel chaud. La deuxième est composée de 4 choux et la dernière d'un chou. Posez toujours vos choux sur la tranche de manière à faire apparaitre le caramel, tous sauf le dernier qui lui est bien posé sur ses fesses comme le montre la photo. N'hésitez pas à regarder cette excellente vidéo pour vous aider : Comment réaliser une pièce montée 
Pour finir amusez à décorer votre petite montagne avec du chocolat fondu, des amandes effilées et du sucre glace… de manière à faire ressembler tout ça à une montagne quoi !
Mais pourquoi, bon et après la montagne qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de mes choux moi… est-ce que je vous raconte ça…