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mardi 23 février 2021

Notre colcannon au haddock pour un petit voyage en direction de la belle Irlande...

Je cuisine beaucoup, mais aussi beaucoup seul... Au début de ma relation passionnelle avec la cuisine j'avais du mal à partager ma cuisine, donc cette solitude m'allait assez bien. Il m'arrivait même de grogner sur le pas de la porte dès que quelqu'un de chez moi faisait mine d'aller y faire plus que réchauffer un simple plat. Quand je voyais quelqu'un hacher un oignon, je pleurais, moi aussi, pas à cause de l'oignon, mais bien parce que la cuisine était mon royaume et que cet oignon aussi ! Alors accepter qu'un autre que moi le passe à la poêle... J'en pleurais de tristesse ou de rage ou d'un mélange des deux.

Et puis quelques années plus tard, j'ai commencé à la partager avec la préparation de notre petit et regretté festival de par chez nous. Là toute la maison et ma cuisine se retrouvait envahie par des hacheurs, des coupeurs, des sauteurs, des cuiseurs... et je trouvais ces envahissements culinaires bien agréables. J'ai alors commencé à sourire et même rire quand d'autres pleuraient au-dessus des oignons. Et depuis ma cuisine est ouverte et accueille tous ceux qui voudront bien y venir avec un plaisir que je n'essaie surtout pas de cacher.

Beaucoup sont venus et un jour Nicolas est arrivé lui aussi, un peu intimidé cette première fois parce qu'il n'y avait pas encore ses marques, un peu seulement parce que le garçon est vite comme un poisson dans l'eau dans une cuisine. Et puis il est venu et revenu, et à mon grand plaisir et j'ai eu l'impression qu'il s'y sentait bien, sachant quelquefois même mieux que moi où se trouvent les choses...

Alors forcément je le vois toujours revenir avec plaisir parce que nous cuissons ensemble en nous amusant, en partageant nos idées et nos envies et que ces journées-là me laissent comme un pingouin qui vient de retrouver son ouvre-boîte préféré, juste heureux !

Et cette fois nous sommes partis en Irlande pour partager un colcannon généreux accompagné de haddock parce que Nicolas voulait... C'est une autre histoire où le poireau joue le rôle principal que je vous raconterais prochainement.

Notre colcannon au haddock

Les courses :

1kg de pommes de terre à purée - 180g de chou blanc - le vert d'un petit poireau - 200g de haddock - 30cl de lait chaud - 90 g de beurre demi-sel - 6 brins de persil plat - sel et poivre

La cuisine

Pelez et rincez les pommes de terre. Placez-les dans une grande casserole d'eau froide. Portez à ébullition et laissez cuire une bonne vingtaine de minutes, jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites.

Pendant ce temps, émincez très finement le chou et le vert de poireau. Faites-les revenir à la poêle à feu modéré avec 20g de beurre en remuant souvent. Ils ne doivent pas colorer. Assaisonnez en cours de cuisson. Réservez au chaud.

Portez à ébullition dans une casserole, moite-moite de lait et d'eau. Dès le premier bouillon, coupez le feu. Plongez-y alors le haddock. Couvrez et laissez reposer une petite quinzaine de minutes. Le poisson doit être tendre au toucher. Ôtez la peau et les arêtes puis effilochez la chair. 

Égouttez les pommes de terre. Réduisez-les en purée au presse-purée puis incorporez 30 cl de lait et 60 g de beurre. Assaisonnez à votre goût. 

Incorporez le mélange chou/poireau à la purée. Le colcannon est presque prêt !

Placez le colcannon dans un plat de service. Déposez le haddock sur la purée. Parsemez de persil. Déposez une belle belle noix de beurre sur le plat. Servez aussitôt!

Mais pourquoi, une bonne idée d'ailleurs ce poireaux... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 17 mars 2019

Bœuf purée au bleu à l'irlandaise... parce que c'est la Saint Patrick bordel !

L'Irlande me manque, ce qui peut sembler curieux vu mes origines venant d'un sud beaucoup plus aride et chaleureux que la verte république. Bon, mes goûts, vous l'avez sans doute remarqué, sont plus aux petites pluies fines et aux temps rafraîchis qu'à l'écrasante chaleur ibérique, il y a donc une certaine logique à ma passion pour les paysages verts de l'Irlande. Mais il n'y a pas qu'une histoire de climat qui réjouit mon croupion de pingouin dans notre histoire, parce qu'en Irlande, encore plus que cette agréable fraîcheur ce que j'aime, ce sont les... irlandais !
J'aime perdre mon temps là-bas dans des pubs parfois bruyants, parfois un peu sombres, mais en tout cas toujours chaleureux. Et à force d'aller du côté de Dublin et de quelques autres villes, la liste des endroits où j'aime me poser sans me demander quand je vais me relever s'allonge à chacune de mes visites.
Et forcément en ce jour de Saint Patrick, l'Irlande me manque encore plus que d'habitude et si je ne pourrai pas lever la pinte par là-bas aujourd'hui, j'ai quand même eu envie de m'y retrouver un peu en voyageant comme souvent dans les assiettes. Et j'ai choisi de préparer un petit plat composé de quelques produits emblématiques de cette cuisine souvent reconnue comme généreuse mais qui mérite beaucoup mieux que ce simple qualificatif !
Bœuf purée au bleu à l'irlandaise...
Ingrédients : 4 onglets de bœuf irlandais – 60g de Cashel Blue (un fromage bleu irlandais que l'on trouve de plus en plus facilement par chez nous) – 20cl de crème liquide entière – 20g de beurre demi-sel (on trouve maintenant aussi assez facilement un beurre irlandais le Kerrygold) - 2 échalotes – ½ càc de maïzena - sel et poivre
Pour la purée :
1kg de pommes de terre à purée – 90g de Cashel Blue - 30cl de lait chaud – 50g de beurre demi-sel – 2 oignons nouveaux – 6 tiges de persil plat – sel et poivre
Commencez en préparant la sauce. Hachez assez finement les échalotes. Mettez les 20g de beurre dans une petite casserole à feu assez doux, ajoutez les échalotes et faites-les cuire une dizaine de minutes en remuant régulièrement, elles ne doivent pratiquement pas colorer. Ajoutez alors les 60g de Cashel Blue, mélangez, ajoutez la maïzena, mélangez encore et versez la crème.
Salez si nécessaire, attention le fromage est salé, poivrez et mélangez sur le feu jusqu'à ce que la sauce épaississe. Après gardez-la comme ça ou passez-la à travers une passette comme moi puis réservez-la dans un bol filmé au contact.
Préparez ensuite la purée. Coupez les oignons nouveaux en très fines tranches et hachez le persil assez finement.
Pelez les pommes de terre et faites-les cuire une vingtaine de minutes dans une casserole d'eau salée. Égouttez-les puis passez-les au moulin à légumes ou écrasez-les au presse-purée. Remettez-les dans la casserole. Ajoutez le beurre, salez, poivrez et faites chauffer à feu doux jusqu'à ce que le beurre fonde.
Ajoutez alors le lait en remuant jusqu'à obtenir une purée onctueuse. Ajoutez les ¾ de l'oignon nouveau et du persil, les 90g de Cashel Blue grossièrement haché et remuez.
Faites grillez les onglets sur un gril brûlant, faites cuire selon votre goût, depuis bleu comme moi, une grosse minute de chaque côté, jusqu'à à point et là trois minutes de chaque côté. Salez et poivrez en fin de cuisson.
Servez la purée dans les assiettes, déposez la viande par dessus, parsemez les oignons nouveaux et le persil restant et terminez en arrosant de quelques jolis traits de sauce.
Mais pourquoi... et si j'allais du côté de Galway pour changer... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 7 mars 2018

Parce que j'aime l'Irlande et ses fromages... Ma tarte aux brocolis et au Cashel blue !

Par ici quand on parle fromage c'est souvent pour vanter les fromages de nos régions et je dois dire que je suis le mouvement tant pour moi un plateau de fromage d'ici peut vite devenir d'abord un repas et très vite juste un souvenir ! Mais j'aime aussi d'autres fromages venant d'autres contrées...
Ceux qui passent par ici, même seulement de temps en temps, ont une chance d'avoir remarqué ma passion pour la verte Irlande et pour ce qui se mange par là-bas et notamment donc, leurs fromages !
Parce que, bien sûr, s'il n'y a pas là-bas la variété que l'on trouve par ici, il y a quand même de bien belles découvertes à y faire. 
Ma tarte aux brocolis et au Cashel blue
On peut découvrir des cheddars, des cheddars joliment maturés qui n'ont rien à voir avec la sorte de truc orange que l'on trouve parfois par ici, ceux-là prennent du parfum et du goût en vieillissant tout doucement, un cheddar qui va vous rester en bouche bien bien longuement... Et le St. Killian, cette sorte de camembert à la croûte fleurie qui va comme son célèbre coussin de par ici s'affirmer avec l'âge. Et le Durrus smoked, dont la croûte lavée va se parfumer des fumées des bois de pommiers et d’aulnes. Et le Ruby une pâte molle lavé à la bière artisanale et le... et le... Allez donc traîner sur les marchés fermiers en Irlande et vous verrez !
Vous retrouverez peut-être aussi les fromages signés Cashel Farmhouse Cheesemakers’ et leur célèbre Cashel blue, un bleu à la douceur crémeuse que j'ai choisi d'associer avec des tiges de brocolis... des brocolis comme on les trouve souvent par là-bas (et ici notamment chez Mark & Spencer).
Ma tarte aux brocolis et au Cashel blue
Ingrédients : 120g de brocolis en tiges (vous pouvez bien sûr utiliser du brocoli « normal » pensez dans ce cas à le couper en tranches) – 90g de Cashel blue – 120g de yaourt de brebis – 3 œufs et un jaune – sel et poivre
Pour le fond de tarte (vous pouvez bien sûr utiliser une simple pâte brisée toute faite) : 200g de farine – 90g de beurre demi-sel - 1gros œuf – 1càs d'eau bien froide - 2càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) (facultatif) – 1 blanc d’œuf
Commencez en préparant la pâte, je l'ai préparée au batteur mais vous pouvez aussi le faire à la main. Mettez dans la cuve d'un batteur équipé d'une pale la farine, le sel et le beurre et battez le tout jusqu'à obtenir une sorte de sable assez fin. Fouettez l'œuf avec l'eau et ajoutez-le dans la cuve, ajoutez aussi les graines et battez jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Si la pâte n'est pas assez souple, ajoutez 1càs d'eau et rebattez le tout. Roulez la pâte en boule, filmez-la et laissez-la reposer au frais pendant 2 heures.
Sortez la pâte du frais et étalez-la. Couvrez un moule à tarte d'environ 24cm beurré et fariné avec la pâte . Couvrez la pâte de papier sulfurisé, remplissez de poids de cuisson, de haricots ou, comme moi, de farine. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une vingtaine de minutes. Retirez le papier sulfurisé et la garniture et remettez au four une dizaine de minutes. Ressortez du four, badigeonnez la pâte avec du blanc d'œuf et remettez au four une dernière fois pendant 3 minutes.
Pendant la cuisson de la pâte, coupez le Cashel blue en petits cubes. Fouettez les œufs et le yaourt dans un saladier et ajoutez le fromage en cubes, salez légèrement et poivrez puis fouettez de nouveau rapidement.
Coupez les brocolis en deux dans la longueur, faites bouillir une casserole d'eau avec un peu de sel et quand elle arrive à ébullition jetez-y les brocolis et faites cuire 1 minute ou 2. Égouttez-les bien ensuite.
Quand le fond de pâte est prêt versez-y le contenu du saladier puis disposez les brocolis en cercle comme sur le visuel. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une trentaine de minutes en tournant la tarte à mi-cuisson. Vous pouvez servir avec une jolie salade !
Les zibouibouis sur la tarte c'est un peu de yaourt qui me restait, rien d'obligatoire !
Et si jamais vous êtes parisien et que vous voulez découvrir quelques-uns de ces fromages pour la Saint Patrick, le 17 mars, Désirée, une des jolies adresses fleurie et gourmande du 11e arrondissement, propose un brunch très enfromagé à l'Irlandaise au prix de 22euros. Attention l'endroit est aussi charmant que petit, alors si vous voulez avoir une chance de goûter ce brunch irlandais et de rencontrer les producteurs qui viendront présenter leurs fromages, n'hésitez pas à réserver !
Ma tarte aux brocolis et au Cashel blue
Mais pourquoi, bon en août direction Dublin ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 25 juin 2017

Et si on apprenait à conjuguer l'Irlande et le fromage ? Tartelette au chou fleur au cheddar et aux noisettes...

Celles et ceux qui passent par ici de temps en temps ou plus régulièrement le savent à force de m’entendre le crier virtuellement, j'aime l'Irlande, j'aime l'Irlande, j'aime l'Irlande !!! Et il faudrait bien des pages pour vous raconter tout ce qui m'attire dans ce vert pays, j'en ai d'ailleurs déjà donc écrit plus d'une par ici... ici ou ... Et aujourd'hui je vais remettre une couche sur un de mes plaisir quand je suis par là-bas, les fromages irlandais !
Vu d'ici, parler de fromages venant d'ailleurs qu'en France paraît pour certains comme une fatale erreur, il y en a déjà tellement chez nous, alors pourquoi aller voir ailleurs ce qui pousse sous les pis de vaches, des brebis et des cabrettes ? Et pourtant l'Irlande dans ce domaine du fromage est bonne fille, généreuse et diverse.
Malheureusement bien des noms de ces fromages ne sont pas encore arrivés par chez nous, même si quelques-uns... Et quand je trouve par chance par ici certains d'entre eux ou que plus prudemment j'ai glissé dans mes valises Cashel Blue, Cheddar et Cheddar Guiness, Milleens, Gubbeen, Dubliner, Wicklow Blue, Ardrahan, Young Buck, Durrus ou Kearney Blue... et que je les propose sur ma table je sens bien que j'entraîne mes mangeurs en terre inconnue. N'empêche que très vite après avoir picoré ces fromages-là mes mangeurs en redemandent vite vite et souvent !
Alors si vous passez par là-bas ou si vous avez la chance d'en croiser un par ici, n'hésitez pas, découvrez l'Irlande du fromage, que ce soit sur les petits marchés artisanaux ou chez les fromagers irlandais, je ne saurais trop vous conseiller d'aller visiter une des adresses de Sheridans Cheesemongers. Vous verrez que vous aussi vous risquez de vous convertir à l'Irlande et à ses fromages !
Et pour continuer cette série de recettes attrapées lors de mon escapade bruxelloise consacrée au fromages européens dont je vous ai déjà parlé par là : L'Europe est un plateau de fromages... Voilà une nouvelle recette Irlandaise que l'on doit cette fois à Elke O'Mahony, une recette qui a été dévorée à peine posée sur la table ! Une recette qui vous ferra une belle entrée ou même un plat léger accompagné d'une jolie salade.
Tartelette au chou fleur au cheddar et aux noisettes...
Ingrédients pour environ 5 tartelettes (attention ce sont des tartelettes de bonne taille ! Regardez le diamètre dans la recette...) : 250g de farine – 50g de poudre de noisette – 150g de beurre bien froid – 3 œufs – 450g de chou-fleur taillé en tout petits bouquets – 150g de vieux cheddar (vous pouvez en trouver chez Mark & Spencer) – 150g de crème liquide entière – 2càs de moutarde à l'ancienne – 3 ou 4 càs de noisettes grossièrement concassées – 3 ou 4càs de persil plat grossièrement haché
Mettez dans un mixer la farine et la poudre de noisette et mixez rapidement juste pour mélanger. Ajoutez le beurre et mixez jusqu'à obtenir un sablé bien mélangé. Ajoutez un œuf et 1càs d'eau et mixez jusqu'à ce que la pâte se forme, n'hésitez pas trop. Si la pâte est encore très cassante ajoutez une cuillère à soupe d'eau et redonnez un coup de mixer. Formez une jolie boule de pâte, filmez et mettez au frais pendant une heure.
Pendant ce temps, faites cuire rapidement les bouquets de chou-fleur, ils doivent rester bien croquants ! Personnellement je les ai mis dans un saladier, j'ai couvert d'eau et j'ai passé ça au micro-ondes pendant 3 ou 4 minutes. Egoutez-les bien ensuite.
Mélangez dans un saladier les deux œufs restant battus, le cheddar, la crème et la moutarde. Ajoutez le chou-fleur et mélangez.
Étalez alors la pâte finement, elle reste un peu cassante mais ce n'est pas grave, si elle casse en écrasant avec les doigts vous allez arriver à « colmater » les trous. Et couvrez avec des moules à tartelettes d'environ 14cm beurré et farinés. Vous pouvez bien sûr utiliser des moules à tartelettes plus petits, vous en aurez alors seulement plus de 5.
Tapissez de papier de cuisson puis remplissez les tartelettes de farine ou de haricots et faites cuire dix minutes dans un four préchauffé à 180°. Sortez les tartelettes, enlevez la garniture et le papier, attention c'est chaud ! Et remettez au four pour 10 autres minutes. Sortez alors du four et garnissez avec le mélange au chou-fleur, soyez généreux !
Remettez les tartelettes au four pour 15 à 18 minutes, il faut que ce soit joliment doré, vous pouvez prolonger un peu plus mais attention pas trop sinon la pâte risque de brûler.
Une fois les tartelettes cuites vous n'avez plus qu'à parsemer par dessus les noisettes et le persil plat ! Dégustez encore bien chaud !
Mais pourquoi, et si on parlait balades irlandaises maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 mars 2017

Mon Kalecannon parce que la cuisine irlandaise ne craint pas d'être revi... remise à ma sauce !

Je n'ai jamais aimé le verbe revisiter, même avant que la cuisine ne s'en empare et le mette à toutes les sauces... Parce qu'aujourd'hui en cuisine on revisite à tour de bras, on revisite les pâtisseries, on revisite les entrées et les plats... C'est à croire que l'ingrédient ou la préparation qui n'a pas été revisité mérite à peine de rester dans nos assiettes. Et pourtant ces « revisitations » donnent d'après moi certaines fois des résultats bien moins intéressants que l'original.
Parce qu'en plus de revisiter, on déstructure aussi certaines fois au passage et la jolie tarte au citron ou le généreux pâté en croûte ne ressemble parfois plus qu'à des petits tas de chaque ingrédient juste étalé le long de l'assiette. Je n'aime pas les revisitations mais pour autant je n'ai jamais pensé que la cuisine devait rester figée, enfermée dans les carcans de la tradition parce que je pense toujours qu'il faut s'amuser en cuisine. Ce n'est peut-être qu'une histoire de mots et de manière de faire finalement...
Et donc pour cette nouvelle balade irlandaise j'ai eu envie de mettre à ma sauce le colcannon en le faisant devenir un kalecannon !
Mon kalecannon
Ingrédients : 800g de pommes de terre à purée (difficile de trouver par ici des pommes de terre irlandaises du coup j'ai utilisé des …) - 30 cl de lait – 60g de beurre demi-sel – 150g de kale – 2 oignons nouveaux – 2 càs de graines de courge - poivre
Commencez en préparant la purée. Faites cuire les pommes de terre sans les éplucher dans une grande casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'elles soient bien bien cuites, comptez une quinzaine de minutes. Épluchez-les puis passez-les au presse-purée. Remettez la purée dans la casserole faites doucement chauffer et ajoutez le lait bien chaud en remuant vivement. Ajoutez ensuite 45g beurre coupé en morceaux toujours en remuant vivement. Si vous avez un excès de courage vous pouvez même fouetter la purée en fin de préparation.
Occupez-vous ensuite du kale et des oignons. Enlevez les côtes des feuilles de kale et coupez-les en bandes d'environ 1cm. Emincez assez finement les oignons nouveaux.
Faites chauffer les 15g de beurre restant dans une sauteuse et quand il est chaud faites-y revenir le kale à feu bien vif en remuant presque constamment pendant 3 minutes. Ajoutez les trois quarts de l'oignon et poursuivez la cuisson 2 minutes en remuant souvent. Retirez du feu, poivrez puis remuez.
Versez la purée dans un plat puis le mélange de kale à l'oignon et mélangez le tout, pas la peine d'insister. Il ne vous reste plus qu'à parsemer sur le dessus les oignons mis de côté et les graines de courges et à déguster en regrettant que la Saint Patrick ne se déroule qu'une fois par an.
Vous pouvez retrouver la recette correspondant au visuel ci-dessous, un autre colcammon à ma manière simplement en cliquant sur la photo.
http://doriannn.blogspot.fr/2012/05/direction-lirlande-parce-que-le-premier.html
Mais pourquoi, une Saint Patrick par mois ça serait mieux non ? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 15 mars 2017

Mes Irish shortbreads... En attendant la Saint Patrick !

C'est bientôt la Saint Patrick et en cherchant sur la toile quelle recette de par là-bas, d'Irlande, j'allais bien pouvoir vous proposer en attendant, j'ai fini par tomber sur une recette de shortbread... de shortbread irlandais. Une recette qui avait tout pour me plaire.
Sur le coup j'ai bien senti que ces deux mots... enfin qu'il y avait quelque chose qui me semblait curieux sans trop réussir à trouver pourquoi j'avais un petit vélo qui commençait à tourner en me disant donc que quelque chose... Et puis j'ai annoncé fièrement chez moi que j'allais faire des shortbread pour la Saint Patrick et là Marie juste dit ah bon il est écossais celui-là ?
Mais c'est bien sûr ! que je me suis dit, c'est ce qui me semblait curieux habituellement le shortbread est pour moi; certes un plaisir aussi fondant que croustillant mais surtout écossais ! Alors je suis parti chercher ce qui faisait la particularité de ceux qui venaient d'Irlande et c'est au détour d'une recette de David Lebowitz que cette différence m'est apparue, que j'ai vu la lumière, le beurre bien sûr ! Le beurre irlandais qui donne son goût particulier à ces shortbreads qui pouvaient maintenant devenir irlandais !
Mes Irish shortbreads...
Ingrédients : 180g de farine – 60g de Maïzena – 90g de sucre en poudre, plus un peu pour la fin – 210g de beurre demi-sel irlandais bien froid (vous pouvez bien sûr aussi utiliser un beurre doux) – ½ càc d'extrait de vanille
Mettez dans la cuve d'un batteur la farine, la Maïzena et le sucre en poudre et fouettez rapidement juste pour mélanger les ingrédients. Ajoutez ensuite le beurre coupé en morceaux et l'extrait de vanille et faites tourner le tout à petite vitesse jusqu'à ce qu'une pâte commence à se former, elle doit à peine commencer à se former, n'insister pas trop. Si votre beurre est bien bien froid ça va prendre un petit moment mais ne vous inquiétez pas ça va finir par s'amalgamer.
Retirez la pâte et étalez-la dans un moule à tarte de préférence avec un fond amovible, d'environ 24cm beurré et fariné. Pour étalez la pâte écrasez-la avec la paume de la main puis lissez doucement toujours à la main.
Enfournez une cinquantaine de minutes à 150° en surveillant, il ne faut pas que ça brunisse trop.
Sortez du four et à ce moment-là découpez des parts, j'aurais dû faire des parts plus petites, j'en ai fait 8 mais je pense que 12 c'est bien aussi. Coupez délicatement c'est encore très chaud et assez friable.Une fois découpé vous pouvez saupoudrer assez généreusement la pâte avec du sucre en poudre. Laissez alors complètement refroidir. Vous n'avez plus ensuite qu'à démouler et vous verrez ils sont bien bons ces shortbreads... irlandais !

Mais pourquoi, bon et le jour d'après encore l'Irlande ? est-ce que je vous raconte ça...

lundi 13 mars 2017

Et si je refaisais une balade dans la cuisine irlandaise ? Irish scones aux fruits secs !

J'ai quelques pays qui font particulièrement battre mon cœur et mon estomac... je me suis d'ailleurs souvent demandé si chez moi, à l'intérieur, seuls deux ou trois organes fonctionnaient, le cœur, l'estomac et éventuellement un bout d'cerveau. Quoi qu'il en soit de intérieur il y a des pays qui comptent plus que d'autres, et l'Irlande en fait forcément partie.
Il faut dire que depuis des années je me balade avec un bout de caillou attrapé par là-bas, souvenir d'une promenade sur les terres irlandaises, un bout de pierre qui avec le temps a pris bien des coups. Parce que pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué je ne suis pas le garçon le plus attentif du monde à ses petites affaires et comme le caillou en question voyage dans une des poches, il a le voyage qui n'est pas de tout repos. Et avec les années il a donc perdu en route quelques parties mais il continue de m'accompagner jours après jours.

Du coup cette semaine où l'Irlande va fêter la Saint Patrick, et pas que l'Irlande d'ailleurs, j'ai quelques camarades qui subitement se sentent très irlandais, eux aussi devant une pinte le 15 mars de chaque année... Donc cette semaine je me suis dit qu'une petite balade dans la cuisine de là-bas, ça serait une bonne idée !
Et pour commencer cette semaine, une petite gourmandise, pour le thé, pour le petit-déjeuner, pour... de nombreuses occasions au final, des scones avec quelques fruits secs dedans, croquants et sentant le bon beurre d'Irlande !
Irish scones aux fruits secs !
Ingrédients : 320g de farine – 45g de sucre en poudre -1càc de baking powder (que vous trouverez très facilement dans une enseigne... anglaise) – 30g de raisins secs et autant de cranberries (ou juste l'un ou l'autre ou des myrtilles séchées c'est bien aussi) – 90g de beurre de préférence irlandais (on trouve assez facilement la marque Kerrygold en grande surface) -1 œuf – 12cl de lait (normalement c'est du buttermilk mais par ici... d'où l'ingrédient suivant) et un peu de lait de plus pour badigeonner les scones – 1càc de jus de citron
Commencez en vous occupant du lait. Mélangez-le avec le jus de citron et laissez reposer une dizaine de minutes, le lait va alors épaissir.
Mélangez dans un saladier la farine, le sucre en poudre, le baking powder et les fruits secs. Ajoutez le beurre coupé en morceaux et mélangez du bout des doigts jusqu'à obtenir un sablé grossier, pas la peine de trop insister.
Mélangez le lait qui a donc épaissi et l’œuf et ajoutez tout ça dans le saladier. Mélangez le tout, rapidement n'insistez pas non plus. Étalez la pâte de manière à avoir un rond de pâte d'environ 3 ou 4 cm d'épaisseur. Coupez la pâte avec un cercle d'environ 7cm de diamètre et déposez vos ronds de pâte au fur et à mesure sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Quand vous ne pouvez plus couper la pâte roulez-la en boule, étalez-la de nouveau et découpez de nouveaux scones tant que ça sera possible, j'en ai fait une dizaine.
Badigeonnez les scones avec le lait puis enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 25 à 30 minutes.
Une fois vos scones joliment dorés vous pouvez les laisser refroidir sur une grille le temps de vous demander avec quoi vous allez bien pouvoir les tartiner...
Mais pourquoi, d'ailleurs ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds par là-bas... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 29 août 2016

Se souvenir des bons moments, l'Irlande ! Et mes côtelettes voyageuses pour retenir l'été !

Ceux qui passent par ici connaissent mes passions voyageuses qui souvent se passent seulement dans les assiettes. Heureusement certaines fois j'ai la chance de me bouger moi aussi et d'aller voir comment va la vie un peu plus loin que le bout de mon jardin.
Et en ce mois d'août qui se termine j'avais envie de me souvenir de quelques bons moments passés par-ci par-là et de celui que j'avais donc passé en Irlande... Peut-être parce que j'ai trouvé par ici quelques côtelettes d'agneau venant des pâturages de là-bas qui ont fait mon plat d'aujourd'hui ou plus sûrement parce que ce drôle de pays n'a pas vraiment besoin de raisons particulières pour avoir envie d'y retourner, il suffit d'y poser un jour le pied pour que cette envie grandisse toute seule...
J'échangerais contre peu de choses une journée à Dublin ou alors peut-être contre une journée n'importe où ailleurs en Irlande ! Parce que si je reste un urbain forcené peu enclin à passer au vert, il y a là-bas des campagnes où il m'arrive même de trouver que le temps file bien vite.
Il faut dire que le vert qui y couvre bien des campagnes, est un vert taillé par de jolies haies où il fait bon trouver de l'ombre et quelques murets où l'on peut se poser pour regarder courir les moutons dans les prés. L'Irlande est verte et peuplée d'éleveurs, souvent petits, qui la font vivre et qui vous ouvriront souvent sans mal leur porte pour vous parler de leur métier et de leur vie.
Alors si vous allez par là-bas, n'hésitez pas à vous perdre à quelques encablures de Dublin du côté du comté de Wicklow de la côte jusqu'aux terres et à son parc national des montagnes, il y a là de quoi se prendre en passion pour la terre d'Irlande...
Bon si vous m'oubliez à Dublin quand vous partez en direction des champs, je ne vous en voudrais pas non plus ! Et si vous voulez quelques adresses dublinnoises vous en trouverez ici et .
Mes côtelettes voyageuses pour retenir l'été !
Ingrédients : 8 petites côtes premières, irlandaises si possible, des toutes petites qu'on mange avec les doigts en deux bouchées – 4càs à soupe d'huile d'olive – 4càs de jus de citron vert – 4tiges de menthe effeuillées – 4tiges de persil – 2càs de curry en poudre – 1 gousse d'ail – sel et poivre
Mettez dans un mixer la menthe, le persil et le curry et mixez finement, mettez de côté un peu de ce mélange, 1càc ou 2. Ajoutez dans le mixer l'huile d'olive et le jus de citron, un peu de sel et du poivre et mixez de nouveau.
Mettez les côtes dans un sac congélation, videz le contenu du mixer dedans et massez le tout avec amour. Laissez reposer au moins deux heures, plus c'est mieux.
Ensuite c'est tout simple un gril brûlant ou un bbq bien chaud... et quand elles sont bien grillées vous parsemez dessus le mélange que vous avez mis de côté. Après en deux bouchées...
Mais pourquoi, bon et la prochaine balade... Bruxelles ? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 13 novembre 2015

Un livre à dévorer Mon Irlande de Trish Deseine ! Et les Fifteens au menu...

Je dévore les livres de Trish Deseine depuis... fort fort longtemps dirait l'autre, c'était en tout cas bien avant l'ouverture de ma petite cuisine virtuelle. Et dans ma bibliothèque culinaire elle tient une place bien à part du côté des quelques-uns et quelques-unes qui ont vraiment changé ma cuisine petit à petit. Et depuis aussi longtemps j'attendais qu'un de ses livres soit consacré à la cuisine irlandaise... Forcément l'Irlande. Et voilà, c'est arrivé et ce Mon Irlande paru chez Hachette Cuisine dépasse largement ce que je pouvais espérer d'un tel livre.
Les livres de cuisine peuvent être bien des choses, ils peuvent être de simples recueils de recettes, des invitations aux voyages et même quelques rares fois une petite fenêtre ouverte sur un auteur... Et j'aime toutes ces formes de livres culinaires parce que chacun m'apporte à sa manière, quand ils sont à mon goût, une forme de plaisir. Plaisir de découvrir une cuisine à travers des plats et des recettes, plaisir de partir loin loin mon livre à la main pour les plus voyageurs ou plaisir de soulever un peu le couvercle discrètement et de découvrir une personnalité en quelques histoires.
Le dernier livre de Trish Deseine est tout ça à la fois... et l'Irlande en plus !
De page en page on suit ainsi à la fois les recettes, les plus traditionnelles Dublin Coddle et Colcannon, Boiled cake et Fifteens, tout est là prêt à être dévoré, mais aussi d'autres recettes plus innovantes parce que la cuisine irlandaise n'est pas que tradition, elle est aussi inspirée et innovante. Les lieux, de Dublin à Cork et de Belfast à Galway, et les gens. Et aussi les mots de l'auteur qui racontent Son Irlande...
Alors, si vous aussi, vous êtes tentés par cette balade-là inutile de vous dire que c'est déjà un de mes livres de chevet et que j'espère maintenant une seule chose, repartir bien vite par là-bas et retrouver Notre Irlande et visiter les nombreuses adresses proposées par Trish Deseine dans l'ouvrage.
Et pour vous donner encore plus envie d'Irlande, si c'est possible, je vous propose de découvrir les Fifteens une des rares recettes dont les ingrédients et les proportions ne changent pratiquement jamais pour la simple raison que fifteen est aussi le nombre immuable de chaque ingrédient...
Fifteens
Ingrédients : 15 digestives biscuits – 15 marshmallows coupés en petits morceaux (bien des recettes indiquent en quatre mais personnellement je trouve qu'en 8 c'est mieux) – 15 cerises confites – 150g de lait concentré sucré– de la noix de coco déshydratée
Commencez en réduisant en poudre vos biscuits, vous pouvez les écraser ou les passer au mixer, personnellement le mixer m'a évité tout effort.
Mélangez alors la poudre de biscuit, les marshmallows et les cerises confites, ajoutez le lait concentré et mélangez le tout jusqu'à obtenir une pâte compacte. Normalement on coupe les cerises en deux, mais je trouve que de cette manière elles ont tendance à se défaire pendant le mélange, du coup je ne les coupe pas, d'autant plus qu'elles le seront quand les Fifteens vont être tranchés, après à vous de choisir.
Une fois que vous avez une pâte, n'hésitez pas à mélanger pour que tout soit bien homogène sinon vos Fifteens risquent de se défaire, formez un boudin avec la pâte.
Roulez le boudin dans de la noix de coco, encore une fois insistez bien pour que la noix de coco reste collée pendant la découpe. Filmez alors votre boudin et deux bonnes heures au frigo !
Ensuite vous n'aurez plus qu'à découper en tranches et à lever le petit doigt, le thé à la main, pour les déguster.
Ouvrage reçu
Mon Irlande de Trish Deseine chez Hachette Cuisine 39E95

Mais pourquoi... décidément le vert... est-ce que je vous raconte ça...

Le vendredi c'est retour vers le futur... l'Irlande dans mon assiette...

Peut de personnes le savent mais j'ai toujours sur moi un tout petit morceau d'Irlande. Ce morceau d'Irlande ressemblerait pour beaucoup juste à un caillou vert un peu poli et surtout usé par les années, un peu cassé à force de m'avoir accompagné. Ce cailloux-la à chaque fois que je le croise dans ma poche me rappelle ce drôle de pays pour lequel je me suis pris d'une foutue affection, une affection pour un pays et bien sûr pour ces irlandais à l'accueil tellement simple, amical et chaleureux.
Et aujourd'hui avant de vous parler de Mon Irlande le superbe livre de Trish Deseine paru chez Hachette Cuisine, dans un tout prochain article pour cette journée qui va être par ici très très Irlandaise, j'ai pensé qu'un petite balade à travers quelques recettes venues de là-bas pour ce retour vers le futur ça serait pas mal pour commencer à se mettre à table par là-bas.
Et comme toujours si voulez retrouver les recettes il vous suffit de cliquer sur les photos.


Mais pourquoi, je crois que j'aime décidément bien le vert aujourd'hui... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 5 septembre 2014

Le vendredi c'est retour vers le futur… Truffes au chocolat et Guinness parce que l'Irlande me reprend !

L'Irlande est un drôle de pays que j'ai découvert il y a quelques années  et où j'aime retourner encore et encore. L'Irlande est un curieux pays parce qu'il est bien agréable d'y vivre et que l'accueil par là-bas est quelque chose que les irlandais cultivent avec soin et cela malgré tout. 
Malgré l'histoire, malgré les crises l'Irlande reste chaleureuse, accueillante et beaucoup beaucoup plus gourmande que beaucoup ne l'imaginent!
Du coup comme l'Irlande commence à me manquer, j'ai cherché dans mes archives une recette qui me fait penser à la douceur de là-bas et je me suis dit que cette recette de truffes au chocolat et à la Guinness était parfaite pour soigner ma nostalgie Irlandaise !
Truffes au chocolat et Guinness
Ingrédients : 250g de chocolat noir – 10cl de crème liquide entière – 2cl de Guinness – ½ càc de zeste d'orange râpé très fin – de la noix de coco déshydratée légèrement dorée
Versez dans un bol la crème et la Guinness et dans un petit saladier le chocolat haché grossièrement.
Faites chauffer la crème et fondre légèrement le chocolat. Ajoutez le zeste d'orange à la crème.
Versez la crème bien chaude sur le chocolat, couvrez et laissez comme ça trois minutes.
Mélangez bien le tout puis mettez au frais jusqu'à ce que le mélange soit froid mais pas complètement dur, sinon vous n'arriverez pas à rouler les truffes.
Prélevez l'équivalent d'une petite cuillère à soupe de pâte, roulez entre les paumes des mains, attention faites vite, ça fond ! De toute manière vous allez finir avec les mains bien enchocolatées mais il paraît que les masques au chocolat c'est bon pour la peau !
Quand vous avez fini toutes les truffes, roulez-les dans la noix de coco puis laissez au frais deux bonnes heures.
Et vous verrez que le petit goût de Guinness et celui de l'orange… vous verrez !
Guinness chocolate truffles
Ingredients: 250g dark chocolate - 10cl liquid cream (35% fat) - 2cl Guinness - 1/2 very finely grated orange zest - slightly toasted desiccated coconut
Pour the cream and stout in a bowl and, in a larger bowl, the chocolate roughly chopped. 
Heat up the cream and barely melt the chocolate. Add the orange zest to the cream, pour it over the chocolate, cover and let sit for 3 minutes. 
Mix nicely together and put in the fridge until cold but not completely hardened or you won't be able to shape the truffles. 
Scoop about one teaspoon of this ganache and roll it between your palms. Be quick or it will melt right away! You will end up with your hands covered in chocolate anyway but, hey, I've heard it's good for your skin!
When all your truffles are shaped, roll them into desiccated coconut and put them back in the fridge for at least 2 hours. 
You will see that this taste of Guinness and of orange... Well, you will see.

Mais pourquoi, en plus c'est bientôt le Guinness day ! est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 31 août 2014

Surf and turf in Madiran ! Ou quand la terre, la mer et le vin se rejoignent tous les trois…

En cherchant ce que je pourrais dire sur les accords entre le vin et le manger et plus particulièrement entre le Madiran et l'assiette, je suis allé relire ce que j'avais écris l'année dernière au sujet du même exercice. Et je me rends compte que pour une fois je suis constant et d'accord avec moi-même, il est bien difficile de penser accord mets et vins et surtout a priori, avant d'avoir le plat et le vin sur la table.
Et cette fois le défi proposé par les vins de Madiran, ce challenge Toques en Madiran auquel j'ai le plaisir de participer de nouveau,  est encore un peu plus compliqué puisqu'il s'agit de marier le vin avec la terre et la mer en même temps. Et en cherchant à quelle sauce j'allais bien pouvoir déguster ce Madiran Maestria 2012, un vin à la puissance maitrisée aux arômes fruités qui laissent deviner au final quelques arômes d'épices et de vanille, en cherchant donc je me suis rappelé d'un drôle de plat découvert du côté de l'Irlande, le surf and turf !
Le surf and turf se compose par là-bas d'une belle pièce de viande de bœuf et de ces crevettes goûteuses et généreuses de la baie de Dublin, un plat que j'ai eu envie pour l'occasion de donner quelques saveurs de Madiran.
Surf and turf in Madiran !
Ingrédients pour 2 : 2 belles tranches de filet de bœuf de préférence bardé et ficelé – 4 belles et grosses gambas – 10cl de Madiran – 2 gousses d'ail – 2 tiges de thym – 2 tiges d'origan - 2 feuilles de laurier – 4 tiges de persil plat – 2 petites échalotes –1 cœur de trévise -  beurre - sel et poivre
Versez le vin dans un plat ajoutez les gousses d'ail juste coupées en tranches avec le thym, l'origan et le laurier. Déposez la viande sur le plat et couvrez d'un film plastique et laissez reposer pendant une paire d'heures. Retournez la viande toutes les demi-heures.
Hachez finement le persil plat, les échalotes et le cœur de trévise. Mélangez la moitié du persil, l'échalote et le cœur de trévise.
Hachez le persil restant avec 2càs de beurre ramolli. Fendez le dos des crevettes en deux dans la longueur, retirez la veine  et remplissez le dos d'un peu de beurre persillé.
Faites chauffer deux poêles à bon feu.
Dans l'une d'elle faites dorer les gambas.
Séchez rapidement la viande sur du papier absorbant, mettez un bon morceau de beurre dans l'autre poêle et dès qu'il grésille faites-y dorer la viande à votre goût, bleu en ce qui me concerne ! Dès qu'elle est à point déposez les tranches dans les assiettes, salez poivrez et couvrez-les.
Jetez le mélange de trévise, échalote et persil dans la poêle, remuez et videz dans les assiettes. Versez 3 ou 4 càs de marinade dans la poêle, faites-la réduire rapidement, ajoutez un morceau de beurre de fouettez le tout.
Déposez les crevettes sur les assiettes et terminez en arrosant d'un peu de sauce au vin. Et bien sûr servez avec un verre de Madiran...
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Vin offert


Mais pourquoi, je me demande si ce n'est pas toute la gastronomie irlandaise qui pourrait s'exporter à Madiran d'ailleurs… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 6 septembre 2013

Le vendredi c'est retour vers le futur… Le plus craquants et fondants des gâteaux aux pommes à l'irlandaise… et aussi le plus réconfortants !

Et voilà tout le monde est rentré et tout le monde est revenu de ses journées avec ses doutes, ses certitudes, ses questionnements… avec tout ce qu'on attrape les premiers jours de retour !
Et du coup pour rassurer, réconforter, j'ai cherché une recette qui pouvait faire tout ça et en même temps du bien à l'appétit… et forcément quand il s'agit de nourriture amicale et réconfortante j'ai tourné mon regard vers mes amis irlandais qui savent merveilleusement faire ça et bien d'autres choses !
Craquants et fondants gâteaux aux pommes à l'irlandaise…
Ingrédients : 
Pour la partie fondante : 500g de pommes acidulées – 180g de farine à gâteaux (à poudre levante incorporée ou autant de farine et 1càc de levure chimique) – 1belle pincée de cannelle – 120g de beurre – 120g de sucre roux en poudre – 2 œufs - 2càs de lait
Pour la partie craquante : 120g de farine à gâteau (à poudre levante incorporée ou autant de farine et 1 càc rase de levure chimique) – 90g de sucre roux en poudre – 90g de beurre – 1 ou 2 càs d'amandes effilées – du sucre en poudre

Commencez par le craquant, mettez dans un saladier la farine, le sucre et le beurre bien froid coupé en petits cubes. Mélangez du bout des doigts jusqu'à obtenir une sorte de sable grossier. Réservez au frais.
Pelez puis coupez les pommes en tranches.
Mettez le sucre et le beurre dans un saladier et battez bien le tout. Ajoutez un œuf et battez. Ajoutez un peu de farine et la cannelle et mélangez le tout, puis ajoutez le deuxième œuf et alternez le lait et la farine restante jusqu'à obtenir une belle pâte bien légère en la battant bien régulièrement.
Videz cette pâte dans un moule beurré et fariné, couvrez avec les pommes et terminez par le sablé.
Parsemez enfin les amandes effilées.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant environ 1heure.
Juste avant de servir encore un peu tiède saupoudrez de sucre glace.
Crunchy and meltingly soft Irish apple cake
For the soft part: 500g tangy apples - 180g self rising flour (or 180g plain flour + 1 tsp baking powder)  - 1 generous pinch cinnamon - 120g butter - 120g brown sugar - 2 eggs - 2 Tbsp milk
For the crunchy part: 120g self rising flour (or 120g plain flour + 1 small tsp baking powder) - 90g brown sugar - 90g butter - 1 or 2 Tbsp sliced almonds - icing sugar
Start with the crunchy mix: put the flour in a large bowl with the sugar and very cold butter, diced. Mix with your fingertips until you get a rough crumble texture. Set aside in the fridge.
Peel and slice the apples.
In another bowl, beat nicely together the sugar and butter. Add an egg and beat again. Add a little flour, the cinnamon and keep beating. Add the second egg and progressively mix in the milk and flour until you get a nice and light batter (the secret is to beat regularly).
Pour that batter in a cake mold, buttered and dusted with flour. Cover with the apples and finish with the crunchy mix.
Sprinkle with sliced almonds.
Bake for about 1 hour in the oven, preheated at 180°C/350°F.
Just before serving, when it's still slightly warm, dust with icing sugar.

Mais pourquoi, une balade dublinoise ça commencerait pas à me manquer ça ??? est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 30 mai 2013

Des fois en cuisine on se dit en voilà une bien drôle d'idée… avant de la trouver bien plus intéressante qu'on ne le croyait ! Colcannon à ma sauce… mayonnaise !

J'ai toujours été un casse-croûteux et pas forcément parce que je n'avais pas le temps… Peut-être juste parce que, comme pas mal de garçons des fois j'ai une forêt de baobabs qui me pousse dans le creux de la main, et surtout quand il faut faire certaines choses comme se préparer à manger.
Du coup le casse-croûte a toujours été mon ami et plus particulièrement quand une belle couche de mayonnaise venait servir de lit à différentes petites choses, poulet, thon, maquereau, salade, tomates, poivrons, cornichons… et bien d'autres choses plus ou moins avouable et plus ou moins mélangées les unes avec les autres.
La mayonnaise comme le casse-croûte est aussi mon amie… mais jusqu'à présent, à par peut-être le trempoti d'une frite dédaigneuse, c'était pratiquement la seule utilisation que je faisais de cette sauce.
Alors forcément quand Amora m'a proposé d'utiliser la mayonnaise autrement et de la chauffer, je me suis posé bien des questions. Est-ce que ça ne va pas être trop gras ou changer tellement le goût que mes plats seront méconnaissables et pas forcément mangeables du coup et quelques autres questions… Devant l'inconnu on commence souvent par se poser plein plein de questions et quelques fois on en reste là. Mais comme je suis un peu curieux de tout ce qui se mange, je n'en suis pas resté là.
J'ai essayé par exemple de l'utiliser avant de paner des fish de ceux qui vont avec les chips. Un coup dans la mayo, un coup dans la panelure, un coup dans un d'huile bien chaude et un dernier coup sans l'estomac de mes piranhas ! Et autant dire que les petits y sont tous passés !
Et une fois lancé je me suis demandé si le colcannon…
Colcannon à ma sauce… mayonnaise !
 Ingrédients : 600g de pommes de terre à purée – la moitié d'un petit choux vert, environ 250g  –  1 gousse d'ail - 25cl de lait chaud – 20g de beurre salé - 1 petite botte d'oignons nouveaux – 1 bouquet de persil – 2 ou 3 belle càs de mayonnaise - sel et poivre
Commencez par peler les pommes de terre et les faire cuire dans une grande quantité d'eau salée puis laissez-les bien sécher.
Pendant ce temps émincez le chou en très fines lanières
Emincez les oignons nouveaux et hachez grossièrement le persil.
Râpez l'ail.
Mettez ensuite le beurre dans une sauteuse et ajoutez l'ail et les lanières de choux, poivrez et faites revenir à peine quelques minutes, le chou doit rester bien croquant.
Pendant la cuisson du chou réalisez aussi la purée. Ecrasez les pommes de terre dans une casserole et ajoutez la mayonnaise.
Mélangez bien puis ajoutez du lait chaud en mélangeant jusqu'à obtenir une purée onctueuse.
Quand le chou est à point, ajoutez-en autant que vous jugerez nécessaire en le mélangeant avec la purée. Remuez rapidement puis coupez le feu.
Servez le colcannon puis parsemez généreusement d'oignons nouveaux et du persil haché.
Article sponsorisé

Mais pourquoi, des petites crevettes panées mayo dedans dehors ça devrait le faire aussi… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 3 octobre 2012

Quand je m'attrape une envie de Guinness ça finit en… truffes au chocolat !!!

Il y a quelques jours c'était l'Arthur Guinness Day… Et pour ceux qui n'ont jamais trainé en Irlande un 27 septembre il est difficile d'imaginer ce qui se passe ce jour-là par là-bas !

L'année dernière j'ai eu la chance d'être du côté de Galway ce jour-là à l'heure où la cloche a sonné et où avec toute la ferveur Irlandaise chacun lève sa pinte de Guinness pour saluer l'ami Arthur.
Et en reclassant mes photos… Enfin le mot classement n'est peut-être pas le plus juste puisque pour moi comme pour pas mal de garçons, rangement, classement et plus généralement ordre sont des concepts très très relatifs ! Disons que je me mets les choses dans un certain endroit à ma  manière, avec ma logique, et que je râle sur les autres quand je ne les retrouve pas… forcément, eux, essayent de vraiment ranger les choses et comment tu veux que je les retrouve après !
Donc en retrouvant par le plus grand des hasards mes photos de l'année dernière j'ai eu envie d'une petite recette à base de Guinness, une très curieuse recette de truffes au chocolat et à… la Guinness forcément !
Truffes au chocolat et Guinness
Ingrédients : 250g de chocolat noir – 10cl de crème liquide entière – 2cl de Guinness – ½ càc de zeste d'orange râpé très fin – de la noix de coco déshydratée légèrement dorée
Versez dans un bol la crème et la Guinness et dans un petit saladier le chocolat haché grossièrement.
Faites chauffer la crème et fondre légèrement le chocolat. Ajoutez le zeste d'orange à la crème.
Versez la crème bien chaude sur le chocolat, couvrez et laissez comme ça trois minutes.
Mélangez bien le tout puis mettez au frais jusqu'à ce que le mélange soit froid mais pas complètement dur, sinon vous n'arriverez pas à rouler les truffes.
Prélevez l'équivalent d'une petite cuillère à soupe de pâte, roulez entre les paumes des mains, attention faites vite ça fond ! De toute manière vous allez finir avec les mains bien encholatées mais il parait que les masques au chocolat c'est bon pour la peau !
Quand vous avez fini toutes les truffes roulez-les dans la noix de coco puis laissez au frais deux bonnes heures.
Et vous verrez que le petit goût de Guinness et celui de l'orange… vous verrez !

Mais pourquoi, un p'tit séjour à Galway, c'est une idée ça… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 3 septembre 2012

Ballade dublinoise, adresses et autres petites choses et le plus craquant et fondant des gâteaux aux pommes à l'irlandaise…

Dublin est une drôle de petite capitale, une ville joyeuse et accueillante, très accueillante même !
Et je ne me lasse pas d'y aller et d'y retourner et d'y retourner… C'est bien simple, dès que j'en pars je commence à me demander quand je vais pouvoir y retourner.
Il faut dire que cette fois l'Irlande et sa capitale m'a gâté d'un temps comme je les aime, frais et couvert, pendant que la France, elle, fondait sous la canicule.
Et puis si Dublin reste effectivement une petite capitale, elle n'en arrive pas moins à m'étonner par les découvertes que j'y fais chaque fois. Parce que si j'aime bien sûr retrouver certaines bonnes adresses, j'aime aussi en découvrir des nouvelles lors de chaque visite et cette fois encore…
Et voilà mes petites adresses de cette fois, les lieux que nous avons parcouru Marie, Pascale, Olivier et moi, de nouvelles adresses très très bouffe bien sûr !
Le risque à Dublin est bien souvent d'entrer dans certains endroits avec la faim au ventre ! Et mon conseil est de déjeuner au moins de trois plats d'Irish breakfast, et sans rien oublier, ni les saucisses, ni les boudins, ni… avant d'aller chez Queen of tarts pour le thé et quelques parts de gâteaux vers 11h30 à une heure ou vous n'aurez peut-être pas encore trop faim…
Queen of tarts Dame Street Dublin 2 
 
La première chose qu'il faut manger en arrivant à PowersCourt c'est… ça carte bleue !!! Sinon attention à la surchauffe tant les tentations sont grandes.
Tentation de s'asseoir pour manger quelque chose, si jamais votre estomac a survécu à la Reine des tartes, dans un nombreux cafés restaurants de l'endroit, comme le central Pygmalion Café, l'étonnant et très cosy Lost Society ou au Terrazzo Italia pour regarder les autres de haut.
Tentation de dévaliser Article pour refaire toute sa maison et tentation de maudire le coup des excédents de bagages parce que là vous risquez de remplir un demi A320 !
Et pour finir tentation de revenir avec tout, tout pour vous lancer dans des cupcakes délirants en achetant la moitié de la boutique Cupcakes by The Sugar Loaf et peut-être même d'en manger un… enfin si vous arrivez à ce moment-là encore à prononcer le mot manger..
PowersCourtCenter 59 South William Street Dublin 2
Et pour finir parce qu'on boit aussi un peu à Dublin, les pubs de la ville vous tendent les bras… mais surtout surtout oubliez Temple Bar où finalement peu de dublinois vont et flânez dans les rues à la recherche du pub ou du bar de vos rêves…
Et peut-être que vos pas vous mènerons par chance du côté de The Church un temple du plaisir à l'irlandaise ou de The Bank on College Green un endroit peut-être un peu too much mais où l'on peut prendre bien du plaisir à prendre un verre de vin ou de bière en attendant que passe l'orage ! Et dans tant d'autres petits pubs sombres et amicaux à souhait où vous pourrez déguster une Guiness mais aussi bien d'autres bières irlandaises parce que la dame caramel n'est pas la seule bière de par là-bas bien s'en faut !
Thechurch Junction of Mary St & Jervis St, Dublin 1
The Bankon College Green -20-22 College Green Dublin 2  
Et comme il n'y a pas que la bouffe dans la vie… pas que !
Si jamais vous avez d'autres envies, un petit tour au Kilmainham Gaol Museum est quelque chose qu'on n'oublie pas tant le lieu est chargé d'émotion et de l'histoire de l'Irlande. Attention si vous ne parlez pas du tout anglais la visite commentée en anglais risque de vous paraître bien longue.
Kilmainham Gaol Museum Inchicore Road Dublin 8
Dublin est vraiment une ville que j'aime et que j'espère retrouver vite très vite…et la dévorer !
Craquant et fondant des gâteaux aux pommes à l'irlandaise…
Ingrédients : 
Pour la partie fondante : 500g de pommes acidulées – 180g de farine à gâteaux (à poudre levante incorporée ou autant de farine et 1càc de levure chimique) – 1belle pincée de cannelle – 120g de beurre – 120g de sucre roux en poudre – 2 oeufs - 2càs de lait
Pour la partie craquante : 120g de farine à gâteau (à poudre levante incorporée ou autant de farine et 1 càc rase de levure chimique) – 90g de sucre roux en poudre – 90g de beurre – 1 ou 2 càs d'amandes effilées – du sucre en poudre
Commencez par le craquant, mettez dans un saladier la farine, le sucre et le beurre bien froid coupé en petits cubes. Mélangez du bout des doigts jusqu'à obtenir une sorte de sable grossier. Réservez au frais.
Pelez puis coupez les pommes en tranches.
Mettez le sucre et le beurre dans un saladier et battez bien le tout. Ajoutez un œuf et battez. Ajoutez un peu de farine et la cannelle et mélangez le tout, puis ajoutez le deuxième œuf et alternez le lait et la farine restante jusqu'à obtenir une belle pâte bien légère en la battant bien régulièrement.
Videz cette pâte dans un moule beurré et fariné, couvrez avec les pommes et terminez par le sablé.
Parsemez enfin les amandes effilées.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant environ 1heure.
Juste avant de servir encore un peu tiède saupoudrez de sucre glace.

Mais pourquoi, bon et c'est quand que j'y retourne à Dublin d'ailleurs… est-ce que je vous raconte ça…