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lundi 6 décembre 2021

Cannelés à l'espagnole et petit voyage en compagnie du chorizo du côté de l'Espagne...

De temps en temps, on me demande quel est l'ingrédient ou le savoir faire qui fait que telle ou telle préparation ou plat soit ce qu'il est... ce qui fait son essence même. Et selon les cas, après m'être interrogé parfois longuement, il m'arrive de trouver une réponse qui me satisfait à peu près... 

A peu près donc pour beaucoup, mais pour certains autres je ne réfléchis pas deux secondes et ma réponse m'apparait comme une évidence...

Et quand on me pose la question en ce qui concerne le chorizo, je réponds que pour moi c'est l'Espagne qui fait son essence même, tant cette charcuterie et le pays d'où venaient les miens sont pour moi intimement liés.

Il faut dire que l'histoire qui lie l'Espagne et le chorizo ne date pas d'hier, vraiment pas d'hier... Le chorizo tel que nous le connaissons aujourd’hui, est né au 17ème siècle avec l’arrivée en Espagne, depuis l’Amérique, du paprika. Cette épice qui depuis lui donne sa jolie couleur caractéristique et son goût relevé. Et avant ? Il existait déjà ce chorizo mais il était alors noir ou blanc, selon s’il comportait du sang ou pas...

Vieille histoire donc mais aussi une histoire qui n'oublie pas d'évoluer ! Et cette semaine je vais vous présenter des chorizos particuliers à l'origine inconstestablement espagnole, à la qualité et au savoir faire reconnaisable simplement parce qu'ils portent tous le logo du Consortium du Chorizo Espagnol tel que vous le voyez à côté de mon plat.

Mais avant d'entrer dans le détail de la promesse de ces chorizos, direction la cuisine pour faire voyager le chorizo dans nos provinces en réalisant des... Cannelés salés à l'espagnole ! Parce que le chorizo s'il est porteur d'histoire ne craint pas non plus l'innovation et le métissage...

Cannelés à l'espagnole

Les courses : 45g de petits dés de chorizo Consorcio del Choriso Español - 100g de farine - 2cl d'huile d'olive – 8cl de lait – 90g de mascarpone – 2 œufs – ½  sachet de levure chimique - 60g de fromage râpé (vous pouvez utiliser du Manchego) – 30g de parmesan râpé - 12 olives vertes dénoyautées - 1càs d'origan frais – quelques belles pincées de piment d'Espelette - poivre

La cuisine : Mettez dans la cuve d'un mixeur le chorizo et donnez un tour de mixeur, ajoutez les olives et mixez de nouveau jusqu'à obtenir un joli hachis.

Ajoutez les œufs, l'huile, le lait et le mascarpone et mélangez bien le tout.

Ajoutez la farine et la levure, les deux fromages, l'origan et le piment, et faites de nouveau tourner le mixeur jusqu'à ce que tout soit bien mélangé.

Huilez vos moules à cannelés puis remplissez-les un peu plus qu'à moitié

Enfournez une quinzaine de minutes dans un four préchauffé à 180°C, si vous utilisez un moule à mini-cannelés comme moi ou une bonne vingtaine de minutes s'ils sont de taille normale.

Laissez refroidir ou au moins tiédir et démoulez -les.

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Mais pourquoi, tradition et authenticité au programme du prochain article... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 3 septembre 2019

Arroz a banda et nouvel accord mets et vins !

Je ne bois que très rarement le même vin, tout comme je ne mange vraiment pas souvent le même plat, et ça me va bien de voyager comme ça de plat en plat et de vin en vin. Sauf que des fois j'ai bien envie de revenir et de re-goûter tel ou tel plat qui m'avait fait furieusement frétiller le palais ou de remplir de nouveau mon verre pour les mêmes raisons.
J'avais déjà rencontré un vin bien élevé et surprenant de Stéphane Rocher, son KGB un Cabernet, Grolleau Gris, Blanc... l'explication du fameux nom. Un vin qui m'avait déjà donné envie d'y retourner. Et puis Vinibee a eu la bonne idée de me faire découvrir une de ses autres cuvées, son K.Blanc, toujours une histoire de Cabernet... un vin tout aussi étonnant avec sa jolie couleur coquille d'œuf, son intensité mesurée et son acidité équilibrée. Et maintenant je suis sûr que ce viticulteur-là va revenir dans mes verres, histoire de voyager dans ses différentes cuvées.
En attendant j'ai eu envie d'affronter son K.Blanc et un riz venant du sud du sud, un arroz a banda, et bien m'en a pris tellement ces deux-là ont bien des choses à se répondre.
Arroz a banda
Ingrédients : 300g de petites sèches (vous pouvez les acheter surgelées) - 200g de crevettes - 600g tomates pelées et hachées - 3 gousses d'ail - 400g de riz rond - 1 càc de paprika fumé - 2 pincées de filaments de safran – 2 càs huile d'olive – 80cl d'eau – 2càs de fumet déshydraté - quelques tiges de persil haché - sel et poivre

Versez l'eau et le fumet dés hydraté dans une casserole et portez à ébullition.
Pelez les gousses d'ail.
Versez l'huile dans un plat à paella d'environ 35cm de diamètre sur feu assez doux et mettez-y les gousses d'ail. Faites-les à peine dorer puis retirez-les de l'huile.
Montez un peu le feu et faites revenir les sèches et les crevettes 3 minutes en remuant régulièrement, puis retirez de la poêle et réservez.
Mettez les tomates et faites-les revenir 5 minutes en mélangeant régulièrement.
Ajoutez le riz, les sèches, les crevettes, l'ail doré que vous aurez passé au presse-ail et le safran, salez, poivrez et mélangez le tout pendant 3 minutes.
Ajoutez le bouillon, mélangez une dernière fois délicatement et portez à ébullition à feu assez vif, il ne faut d'ailleurs plus mélanger le riz !
A ce moment-là vous avez deux solutions, mettre au four dans un four préchauffé à 210° (attention pas en chaleur tournante ! En chaleur « traditionnelle ») en posant le plat en bas du four et en le laissant cuire une vingtaine de minutes.
Ou continuer sur le feu, dans ce cas laissez frémir cinq minutes après ébullition puis baissez et prolongez la cuisson 20 minutes, coupez le feu et laissez reposer 3 minutes en couvrant le plat avec du papier aluminium (attention sans le mettre au contact).
En tout cas quand la cuisson est terminée, parsemez avec le persil et dégustez sans attendre.
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. » 
Mais pourquoi, et maintenant Strawberry Fields for ever ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 2 décembre 2018

Mon lapin aux olives parce que l'olive d'Espagne peut s’accommoder sous toutes les latitudes !

Je l'ai déjà dit par ici mon rapport avec le sud du sud, avec l'Espagne, n'a pas toujours été simple. Comme beaucoup d'adolescents sans doute, à un moment j'ai essayé d'être moins espagnol que mes parents. Et puis avec le temps les choses se sont arrangées, apaisées et j'ai même commencé à creuser ces origines qui ne me dérangeaient plus, et forcément j'ai commencé par regarder ce qui se mange. Ma mère est arrivée par ici en oubliant quelque chose en route, un des ingrédients de cette cuisine qui en est une de ses bases et sans doute celle que j'ai retrouvé en premier, l'olive !
L'olive et l'Espagne c'est une vieille, très vieille histoire, une histoire qui a modelé les paysages et les assiettes, les habitudes et tous les plaisirs qu'elle accompagne.
Il faut dire que l'Espagne a la terre et le soleil où peuvent prospérer les olives, au point d'en devenir le premier producteur, et qu'avec le temps, beaucoup de temps, les manières de les préparer ont aussi évolué et se sont affinées.
Parce que l'olive demande de l'attention et du savoir faire à tout moment, quand elle pousse sur son olivier et quand on la prépare ensuite, parce qu'elle ne tombe pas toute cuite de l'arbre, prête à être consommée comme le pensent certains.
La manzanilla, la variété que j'ai utilisée pour ce plat, une olive à la peau fine et à la chaire goûteuse, demande après sa cueillette d'être d'abord traitée dans une solution alcaline avant d’être mise à fermenter en saumure, et là, et seulement là, on peut les déguster ou les passer en cuisine. Et c'est ce que j'ai fait avec la recette que je vous propose maintenant, une recette entre ici et là-bas, une recette de lapin aux olives !
Mon lapin aux olives
Ingrédients : 1 lapin coupé en morceaux – 1 vingtaine d'olives d'Espagne du type Manzanilla – 2 oignons – 4 gousses d'ail - 2càs de miel liquide – 20cl de vin blanc sec – 2 belles tiges de romarin – 1càs d'huile d'olive –10g de beurre - 1càc de fond de volaille déshydraté – 4 figues fraîches – 240g de riz blanc de Camargue - sel et poivre
Pelez les oignons puis coupez-les en quartiers.
Faites chauffer l'huile et le beurre dans une grande sauteuse et faites-y revenir les morceaux de lapin de tous les côtés jusqu'à ce qu'ils soient joliment dorés. Retirez-les de la sauteuse, salez, poivrez et réservez.
Mettez dans la sauteuse l'oignon et l'ail en chemise et faites revenir le tout jusqu'à ce que l'oignon commence à prendre une jolie couleur dorée. Remettez le lapin dans la sauteuse, mélangez, ajoutez le vin blanc, le fond de volaille et le miel. Couvrez et faites cuire à petits bouillons une vingtaine de minutes. S'il manque un peu de liquide, ajoutez un peu d'eau.
Ajoutez les olives et mélangez, déposez les tiges de romarin par dessus et remettez à cuire 10 minutes de plus, toujours en surveillant la quantité de liquide.
Pendant ce temps, préparez le riz selon les indications portées sur l'emballage puis égouttez-le.
Servez le lapin et le riz et terminez en répartissant les figues coupées en quartiers sur les assiettes.
Si vous voulez en savoir plus sur les olives d'Espagne vous pouvez vous rendre sur leur site ou surleur page Facebook.
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Mais pourquoi, je crois que je me suis pris une envie d'aller voir des oliviers... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 10 mai 2018

Quand la cuisine espagnole voyage elle me surprend... Cocas au chorizo et au fromage...

Généralement je ne suis pas très respectueux de la tradition en cuisine, je dois même dire que certaines fois cette tendance qui enferme un peu trop la cuisine à mon goût m'agace un peu... un peu... Du coup à chaque fois que prépare à la maison une quiche lorraine alors qu'un ami qui vient de par là-bas passe chez moi, il arrive qu'il me fasse les gros yeux quand j'ajoute des trucs et des machins dans ce qui n'a plus grand chose à voir avec La quiche lorraine... des yeux que je remets en place en lui disant simplement... goûte tu me diras après !

Et puis voilà qu'en attrapant le livre de Marie-Fleur de St-Pierre, le meilleur de la cuisine espagnole paru chez Les éditions de l'homme, j'ai commencé à tourner les pages et j'ai bien senti que j'avais le nez qui fronçais au fur et à mesure sans trop savoir pourquoi. Et très vite mes diablotins intérieurs ont commencé à prendre la parole et l'un d'eux m'a fait comprendre les raisons de mes étranges mouvements de nez d'un... sont quand même curieuses les recettes là... sont quand même curieux les ingrédients là...
Et au bout d'un moment mon hispagnitude commençait à lui donner raison puisqu'au fil des pages je découvrais ici une truite gravlax, là de la sauce worchestershire, encore plus loin un poulets de Cornouailles se prélassant dans le beurre ou encore bien des recettes à la crème... C'est alors qu'un de mes autres diablotins intérieurs m'a rectifié le froncement en lançant à son tour...tu s'rais pas en train de t'emballer sur la tradition au lieu de te demander si tout ça ne t'interpelle pas l'appétit ? Et j'ai bien dû avouer que mes deux tiraillements intérieurs avaient raisons chacun à sa manière.
Du coup si vous cherchez un livre qui reste droit dans ses bottes de la tradition ibérique je vous dirais sans doute d'aller voir ailleurs, mais par contre si vous cherchez un livre inspiré, respirant l'Espagne mais se permettant quelques écarts avec la tradition, où la gourmandise et l'imagination vous attirent l'appétit à chaque page vous êtes au bon endroit !
A vous de choisir votre camp, moi au vu du nombre des recettes qui me font furieusement envie dans l'ouvrage, j'ai choisi le mien...
Et pour illustrer l'ouvrage j'ai eu envie de mettre un peu à ma sauce une coca, cette sorte de pizza à l'espagnole, proposée dans l'ouvrage et que vous pourrez décliner de bien des manières !
Cocas au chorizo et au fromage...
Ingrédients pour 2 cocas :
Pour la pâte de la coca : 500g de farine du T55 – 300g d'eau – 12g de levure fraîche – 1càc de fleur de sel
Pour la garniture : 240g de fromage basque râpé – 180g de chorizo, de préférence ibérique, coupé en fines tranches – 2 oignons nouveaux émincés en tranches fines – 2 tiges d'origan frais – 2 tiges de basilic ½ càc de pimenton (le paprika fumé espagnol) –
Pour la vinaigrette à l'ail : 3 càs d'huile d'olive – 1càs de vinaigre de Xérès – 1 gousse d'ail passée au presse-ail – sel
Commencez en réalisant la pâte. Faites tiédir l'eau et ajoutez la levure, remuez et laissez reposer pendant une dizaine de minutes.
Mettez le sel et la farine dans la cuve d'un robot munie d'un crochet, commencez à faire tourner le robot et ajoutez l'eau et la levure en filet. Laissez ensuite tourner pendant environ 6 minutes jusqu'à ce que la pâte soit bien homogène et se décolle des parois du bol.
Sortez la pâte du bol et faites-en une jolie boule sur une table bien farinée, remettez dans le bol, couvrez d'un torchon et oubliez pendant 1 heure ou 2.
Versez de nouveau la pâte sur la table, coupez-la en deux puis roulez de nouveau et déposez les deux pâtes sur une plaque couverte de papier sulfurisé, couvrez d'un torchon et on oublie de nouveau pendant 30 minutes.
Etalez alors chaque pâte, d'abord à la main puis au rouleau de manière à avoir un disque de pâte d'environ ½ cm d'épaisseur, glissez chaque disque sur une plaque couverte de papier sulfurisé, couvrez d'un torchon et on oublie de nouveau 30 minutes.
Ecrasez légèrement le centre de chaque pâte avec la paume de la main puis répartissez sur chacune la moitié du fromage, des oignons nouveaux, des tranches de chorizo coupées en deux et des feuilles d'origan et de basilic.
Enfournez dans un four préchauffé à 210° pendant une douzaine de minutes.
Pendant ce temps mélangez tous les ingrédients de la vinaigrette à l'ail dans un bol.
Quand les cocas sont prêtes parsemez dessus le pimenton, les feuilles restantes d'origan et de basilic et arrosez-les avec la vinaigrette à vôtre goût.
Mais pourquoi, bon en même temps il y a une Espagne qui boit du cidre... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 18 juillet 2017

Le dîner des 140ans de NEFF Tome 1 Poulpe à la skordalia et aux radis marinés !

Certaines fois, ceux qui me connaissent savent que j'ai l'imagination et la curiosité assez grandes pour ça, je me pose ce que je trouve moi-même être de bien drôles de questions...
Et après avoir reçu un carton d'invitation provenant d'une marque que j'apprécie depuis longtemps, NEFF, pour un étonnant événement à l'occasion de leurs 140ans, mais ça je vous en parle tout à l'heure, je me suis demandé, je me suis demandé à quoi je ressemblerais à 140 ans...
Poulpe à la skordalia et aux radis marinés !
Et forcément même en imaginant les progrès que peut faire la médecine, si fringant que j'espère encore alors être, je risque d'être un fort fort vieux monsieur sans doute radotant le temps d'avant, quand il y avait des contrôleurs qui faisaient des trous dans les tickets de métro et que le téléphone faisait crack crack crack quand tu faisais tourner le cadran et quelques autres vieilleries...
Et en me rappelant la plaque NEFF qui trône sur le plan de travail de notre maison de campagne, en me rappelant sa modernité, son efficacité, sa praticité... Je me suis dit que NEFF se portait sacrément bien à cet âge vénérable et restait à la pointe de l’innovation dans ce domaine qui est le sien et qui forcément m'importe assez, celui de l’électroménager.
La marque se porte bien et en plus sait s'amuser puisqu'elle nous a donc invités, moi et quelques autres à un étonnant repas tout à la fois voyage dans le temps et dans l'espace, à travers l'Europe, en 14 plats ! 14 plats réalisés par Alain Cirelli et son complice et racontés par Sophie Chevalier. Et ce sont ces 14 plats que je vous propose de retrouver par ici au fil de l'été. Des plats et peut-être des histoires, et donc pour commencer le voyage un plat qui va nous entraîner au sud du sud entre l'Espagne et la Grèce et les années 1997 à 2007...
Poulpe à la skordalia et aux radis marinés !
Ingrédients :
Pour le poulpe : 750g de tentacules de poulpe attendri (un passage au congélateur pendant une paire de jours a tendance à rendre la bestiole plus souple et tendre) – 9cl de vinaigre de vin rouge – 30cl d'huile d'olive – 3 brins de thym – 3gousses d'ail en chemise juste aplaties – sel et poivre – de l'huile d'olive et du jus de citron pour servir
Mettez les tentacules de poulpe dans une casserole d'eau avec 2cl de vinaigre et faites cuire à petit feu une trentaine de minutes. Pendant ce temps mélangez dans un plat le vinaigre restant, l'huile, le thym grossièrement coupé, l'ail, un peu de sel et de poivre.
Quand le poulpe est cuit, égouttez-le dans du papier absorbant puis mettez-le dans la marinade préparée et laissez-le reposer au frais au moins une paire d'heures, le mieux étant de l'y laisser toute la nuit.
La recette originale propose alors de grillez le poulpe rapidement égoutté au dessus de la flamme d'un BBQ juste le temps de le griller. Vous pouvez essayer comme ça ou comme moi le dorer à la poêle en le retournant régulièrement jusqu’à ce qu'il soit joliment doré.
Pour la skordalia : 750g de pommes de terre à purée – 2gousses d'ail – 8 à 10cl d'huile d'olive – 2 à 3càs de jus de citron – 4càs d'amandes effilées légèrement toastées – sel et poivre
Commencez en faisant cuire les pommes de terre brossées avec leur peau dans une casserole d'eau salée pendant 20 à 25 minutes jusqu'à ce qu'elles soient bien cuites et ne résistent plus quand vous plantez un couteau dedans (en même temps depuis quand les patates font de la résistance...).
Égouttez les pommes de terre, réservez l'eau de cuisson, attendez que les pommes de terre soient assez froides pour pouvoir les peler puis passer-le au presse-purée, attention comme toujours quand il s'agit de purée, mixer interdit sinon vous allez faire de la colle de patates !
Pelez l'ail, passez-le au presse ail, puis ajoutez-le à la purée. Ajoutez alors l'huile d'olive et le jus de citron en filet, en goûtant et en arrêtant quand c'est à votre goût, mine de rien c'est vous qui mangez... Salez, poivrez et mélangez.
Vérifiez alors la consistance de la skordalia, elle doit avoir la constance d'un houmous, donc n'hésitez pas comme moi si c'est nécessaire à ajouter un peu d'eau de cuisson, j'ai ajouté environ 10cl d'eau en mélangeant bien.
Pour les radis : 8 radis si possible de différentes couleurs (vous pouvez aussi utiliser de la betterave de Chioggia) – 4càs de vinaigre de vin rouge – 4càs de sucre en poudre
Coupez les radis en fines tranches avec une mandoline ou simplement un couteau. Mélangez le vinaigre et le sucre en poudre dans un grand bol, mélangez bien. Ajoutez les tranches de radis et mettez au frais une quinzaine de minutes. Juste avant de servir égouttez les radis sur du papier absorbant.
Tous les ingrédients sont prêts vous pouvez maintenant dresser vos assiettes. D'abord la skordalia, ensuite le poulpe, les radis, les amandes effilées puis un filet d'huile d'olive sur le tout et un filet de citron !
Poulpe à la skordalia et aux radis marinés !
Mais pourquoi, je me demande si elle ne va pas dire que je suis furieusement poulpe en ce moment... est-ce que je vous raconte ça...
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vendredi 16 juin 2017

Croquétas dé crévétas et albondigas de mis amores parce que la saison des tapas est ouverte !

Autant on peut manger seul, autant on ne peut pas tapear seul, ça n'a pas plus de sens que de mettre des boutons de manchette à un manchot lors d'un bal sur la banquise ! Enfin en théorie on pourrait mais... qui a envie de s'installer à une table ou devant un comptoir, un verre à la main pour se grignoter les tapas sans quelques amis, une paire de cousins, quelques camarades de jeu ou même une inconnue rencontrée là ? Qui a envie ? Tapear, c'est d'abord partager, partager tout ou quelques petites chose mais partager d'abord !
Après il ne reste qu'à composer le menu et dans ce domaine tout est permis ! Des plus simples assiettes, quelques tranches de jambon, des olives et des amandes roulées à peine dans le paprika, jusqu'aux plus copieuses. Les tapas sont bonnes filles à associer pour peu qu'elles vous donnent du plaisir et provoquent les échanges et le partage !
Bon, personnellement j'ai mes petites préférences et comme hier c'était la journée internationnale de la tapas, je me suis dit que je pourrais ouvrir la saison avec deux de mes recettes préférées, une que vous avez déjà renconttré par ici las albondigas et une nouvelle venur las croquetas dé crévétas !
Mis croquétas dé crévétas
Ingrédients : 300g de crevettes décortiquées – 60cl de lait chaud – 90g de farine – 30g de beurre – 5cl d'huile d'olive – de la noix de muscade – 1 œuf – 1 bol de chapelure (personnellement j'utilise du panko parce ça croustille bien bien ) - sel et poivre
Commencez en passant les crevettes au mixer et en les mixant assez finement. S'il reste de petits bouts ce n'est pas grave mais il ne faut pas qu'ils soient trop gros.
Préparez ensuite une sauce qui finalement est une sorte de béchamel bien épaisse.
Versez le beurre et l'huile dans une casserole et chauffez jusqu'à ce que le beurre soit fondu.
Ajoutez la farine tamisée en une fois et mélangez bien, laissez un tout petit peu sur le feu sans que la farine colore.
Ajoutez le lait en deux ou trois fois tout en fouettant. Salez et poivrez, ajoutez un peu de muscade et laissez sur le feu jusqu'à ce que la sauce devienne bien épaisse et onctueuse.
Ajoutez alors les crevettes et mélangez pendant une minute ou deux sur le feu.
Versez ce mélangez dans un grand plat de manière à bien l'étaler, laissez refroidir et quand c'est bien froid filmez et mettez au frais une bonne paire d'heures ou encore mieux jusqu'au lendemain.
Sortez la pâte et à l'aide de deux cuillères à soupe faites une sorte de quenelle d'une bonne cuillère à soupe que vous ferez tomber dans une assiette où vous aurez étalé la chapelure.
Roulez la quenelle dans la chapelure en insistant bien et surtout ne faites pas des quenelles finissant en pointe sinon ça va lâcher à la cuisson, il faut que les côtés soient bien arrondis !
Roulez ensuite la croquette dans une autre assiette où vous aurez battu l'œuf et ensuite retour dans la chapelure. Vous rangez la croquette sur une assiette et on recommence autant de fois que nécessaire.
Quand vous aurez fini toutes vos croquettes, mettez l'assiette au congélateur le temps de faire chauffer un bain d'huile à 160°.
Vous n'avez plus qu'à plonger les croquettes délicatement dans l'huile, délicatement parce qu'il ne faut pas qu'elles explosent lors de la cuisson ! et les faire cuire jusqu'à ce qu'elles soient joliment dorées. Après il suffit de les poser sur du papier absorbant avant de les déguster, bien croquantes les croquétas !
Las albondigas de mis amores
Los ingredientes :
Pour les boulettes : 500g de steak haché – 300g porc haché –1càs d'huile d'olive - 1oignon râpé – 1gousse d'ail râpée – 1 jaune d'œuf – 2 tranches de pain de mie – du lait - 1càs de persil – sel et poivre
Pour la sauce : 2boîtes de tomates en cubes – 1càs d'huile d'olive - 1oignon haché – 1gousse d'ail en chemise écrasée avec le plat d’un couteau –3 feuilles de laurier– de l'origan - du basilic - sel et poivre
Commencez en faisant tremper dans du lait les tranches de pain dont vous aurez enlevé la croûte. Essorez bien le pain puis émiettez-le très finement.
Mélangez dans un saladier les deux viandes, l’oignon, l’ail, le jaune d’œuf, le pain et le persil, salez et poivrez et insistez bien pour obtenir un mélange homogène.
Réalisez alors des boulettes d’environ 30g, bien rondes.
Versez une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une poêle et à feu assez vif, faites colorer les boulettes assez rapidement, elles doivent être saisies mais surtout pas cuites à cœur.
Retirez-les alors de la poêle, ajoutez un peu d’huile si nécessaire, versez l’oignon et l’ail et faites colorer le tout à feu moyen. Quand les oignons commencent à peine à colorer ajoutez les tomates, le laurier et l’origan, remuez bien et laissez sur le feu pendant 3 minutes.
Ajoutez les boulettes, baissez le feu et faites blobloter pendant une dizaine de minutes puis découvrez et prolongez d’une autre dizaine de minutes. Remuez régulièrement pendant toute la cuisson.
Quand les boulettes à la sauce tomate sont prêtes ajoutez le basilic, soyez généreux, mélangez une dernière fois et servez sans attendre.

Mais pourquoi, et avec ça on boit quoi d'ailleurs ? Est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 12 juillet 2015

Et si vous nous lâchiez la grappe avec vos tomates de... Et pan con tomate et quelques autres petites choses avec des vraies vraies vraies tomates !

Ayé j'ai de nouveau la tomate ancienne qui commence à me démanger l'énervement ! C'est tous les ans que cette démangeaison compulsive me prend, chaque année quand je vois ce que les étals de certains proposent comme des tomates anciennes et qu'ensuite arrivent les merveilles d'Arnaud...
Il faut dire qu'il y a un monde entre ces " deux " formes de tomates, il faut dire qu'autant les unes ne sont que des enveloppes calibrées sans goût, autant les autres... les autres sont des concentrés de goûts, de saveurs, de chair qui vous fondent dans la bouche vous mettant le bonheur aux commissures des lèvres... Comment on ne peut pas se mettre la mouche au court bouillon en voyant ça ! hein comment !
Du coup pour me passer l'énervement je me suis dit qu'il était peut-être temps de remettre au goût du jour le pan con tomate, ce pain juste imbibé de tomate écrasée, d'huile et d'une pincée de sel, ce pain qui peut vous mettre l'appétit en folie pour peu que les tomates...
Pan con tomate et quelques autres petites choses...
Ingrédients : Quelques tranches de pain de campagne, 2 par personnes c'est bien (on peut aussi réaliser son pain con tomate avec du simple pain coupé en deux dans la longueur puis en tronçons) – 2 belles tomates assez mûres, bien en chair et juteuses à la fois, des tomates quoi ! – de l'huile d'olive – de la fleur de sel
Et si vous voulez vous amusez : du jambon coupé fin – du basilic – des cubes de feta...
Passez les tranches de pain rapidement au grille pain, ce n'est pas obligatoire, juste pour lui garder un côté croquant.
Coupez les tomates en deux puis frottez-les en insistant bien sur le pain, il doit rougir.
Arrosez avec une belle huile d'olive bien parfumée et parsemez un peu de fleur de sel. Vous avez alors le véritable pan con tomate.
Si vous voulez, vous pouvez donc ajouter dessus du jambon, de la feta et du basilic mais là ce n'est plus du pan con tomate, mais comme c'est quand même rudement bon... En tout cas n'attendez pas pour le manger, le pan con tomate ça n'attend pas !



Mais pourquoi, avec Arnaud on ne demande pas un kilo de tomates mais des tomates d'un kilo... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 28 janvier 2015

Suprêmes d'oranges au sirop chaï impérial parce que c'est le temps des… oranges !

Du temps de mes culottes courtes j'aimais traîner au jardin, et même mettre les mains dans la terre, et même y planter des choses… bon depuis quand je regarde la zone dévastée qui me sert de jardin je me dis que j'ai bien bien changé… mais à l'époque, j'aimais vraiment bien !


J'ai même connu quelques réussites et je voyais pousser par-ci, par-là tomates rondes et juteuses, haricots qui courraient à travers tout le jardin, un petit pêcher devenu grand… Quelques réussites donc. Il faut dire qu'en ce temps-là certains fruits ou légumes ne demandaient qu'à faire famille dans votre jardin pour peu que vous plantiez graine, pépin ou noyau, alors qu'aujourd'hui…
Mais curieusement certains me résistaient furieusement, ce n'est pas qu'ils ne voulaient pas pousser, c'est juste que contrairement aux pommes, poires et… scoubidous… à peine le froid arrivé, ils penchaient, s'étiolaient et finissaient inévitablement par mourir, ce qui, il faut dire, me contrariait considérablement le jardinage. Et parmi ceux-là, les oranges me résistaient particulièrement.
Je ne comprenais pas alors que ces oranges que nous trouvions sur nos marchés tous les dimanches, ces oranges que j'aimais dévorer sans retenue, s'obstinaient à ne pas vouloir pousser dans mon jardin.
Et puis un jour j'ai fini par demander à mon père pourquoi, pourquoi ces foutues oranges…
Il m'a regardé et m'a juste dis tu sais les oranges, elles ne poussent pas ici, chez nous elles poussent, là-bas chez nous… Ce chez nous pour lui, c'était l'Espagne, celle qui lui manquait tant, celle où poussent les oranges… Ce jour-là j'ai compris que ce qui était vendu au marché ne poussait pas forcément ici  et pouvait venir de fort fort loin, je crois qu'alors j'ai commencé à regarder intrigué notre poulet du dimanche en me demandant d'où pouvait venir notre volaille rôtie !
Quand on m'a proposé de recevoir des oranges de là-bas,  de Valence, des oranges Herminia, j'espérais retrouver un peu ce goût d'enfance et c'est effectivement ce que j'ai retrouvé en ouvrant la caisse d'orange, un parfum de souvenirs, et quand je les ai goûtées, je me suis dis qu'effectivement ces fruits-là avaient trop le goût de soleil pour pousser par ici !
Et j'en profite pour vous rappeler que les oranges se conservent très bien pour peu de faire attention à deux ou trois choses…
- Les oranges se conservent dans un endroit frais et bien ventilé, elles n'aiment ni la chaleur, ni
l'humidité.
- Ne collez pas vos oranges les unes aux autres, l'orange n'aime pas les câlins de ses copines. En Espagne les oranges sont souvent rangées sur une table au frais d'un sous-sol, posées sur du papier journal.
- Elles n'aiment pas non plus la proximité d'autres fruits comme les pommes et surtout les bananes qui vont les faire mûrir plus vite.
- Dès qu'une orange est abimée retirez –la vite, elle risque d'entraîner ses amies dans sa chute.
- Un dernier conseil tout simple, mangez-les vite !
Et au cœur de l'hiver j'ai eu envie de préparer avec ces oranges-là un petit plaisir tout simple, tout en parfums, tout en plaisir…
Suprêmes d'oranges au sirop chaï impérial
Ingrédients : 3 oranges – 45g de sucre en poudre – 1càs de chaï impérial Palais des thés (vous pouvez utiliser d'autres préparations pour thé chaï mais celui-là avec sa puissance et son parfum se prête particulièrement bien à l'exercice)
Préparez un thé avec 30cl d'eau et le thé, laissez infuser 5 bonnes minutes pour qu'il soit bien corsé. Filtrez le thé, ajoutez le sucre et portez le tout à ébullition puis prolongez la cuisson jusqu'à réduire de moitié. Laissez ensuite tiédir.
Levez les suprêmes des oranges. Vous devez d'abord enlevez la peau des oranges y compris la petite peau blanche, puis détacher les quartiers toujours sans laisser la peau blanche qui entoure les quartiers. C'est un peu minutieux mais avec un bon couteau…
Ensuite vous n'avez plus qu'à déposer délicatement les suprêmes dans le sirop de chaï impérial et laisser au frais une petite heure ou deux. Après vous pouvez déguster en pensant aux beaux jours qui viendront… un jour.
Produits offerts


Mais pourquoi, je me demande si le citron est aussi bégueule que l'orange… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 21 janvier 2015

Petit voyage au sud du sud pour déguster des almendrados très citron ! et peut-être comprendre que la bouffe ce n'est pas que de la bouffe…

Je crois que décidément je n'aurais jamais jamais ô grand jamais un rapport simple avec la bouffe qui vient de là-bas du sud du sud du pays où se plongent ce que certains appellent des racines… Je n'aurais jamais une relation simple avec la cuisine espagnole ! 
Si la bouffe n'était que de la bouffe, je serais sans doute le roi de la paella, j'ai quelque part noté LA recette de Maria, une des rares dont l'amitié a résisté à ma mère… enfin pendant un certain temps en tout cas… Une redoutable cuisinière en tout cas grâce à qui j'aurais aussi pu devenir le roi du salmorejo, de l'ajo blanco et de la cuisine au Jerez, du tocino del cielo et… et de tous ces plats qui font la cuisine de par là-bas.
Mais pas d'bol la bouffe c'est bien plus compliqué que ça, bien bien plus et vu tout un tas de choses dont ma mère… et ben la cuisine espagnole me fait me poser tellement de questions avant que je sorte la moindre poêle, que généralement je la range avant même de la mettre sur le feu.
Mais comme Sardine & Citron la rafraîchissante organisatrice du 5e Foodista Chalenge, un petit défi sans enjeux créé par Stéphanie, a proposé pour thème " Une zeste de Méditerranée "… Je ne me voyais pas aller voyager sous d'autres latitudes que… l'Espagne forcément !
Alors j'ai un peu oublié… bien des choses, pour juste me souvenir de ces biscuits que nous trempions en douce dans le vin à la limonade, toujours chez Maria, je me suis souvenu seulement de ça et de ces almendrados terriblement citron qui nous fondaient sous la langue dont voici une version qui n'est malheureusement pas la sienne mais qui leur ressemble bien bien…
Almendrados très citron
Ingrédients : 300g d'amandes en poudre – 3 blancs d'œufs - 210g de sucre en poudre – le zeste d'1 citron - ½ càs de maïzena – des amandes entières, une par almendrado !
Etalez les amandes en poudre sur une plaque couverte de papier sulfurisé et passez dans un four préchauffé pendant une dizaine de minutes. Laissez ensuite complètement refroidir puis ajoutez le zeste de citron et la maïzena.
Fouettez les blancs d'œufs jusqu'à ce qu'ils commencent à former une bec d'oiseau, donc en neige pas trop ferme. Tout en continuant de fouettez les blancs ajoutez le sucre en poudre en pluie.
Continuez de battre jusqu'à obtenir une jolie pâte à meringue bien homogène et bien lisse.
Ajoutez lui la poudre d'amande au citron et mélangez délicatement le tout sans trop insister sinon vous allez faire retomber la pâte.
Faites avec cette pâte de petits tas sur une plaque couverte de papier sulfurisé, soit avec une poche à douille ou plus simplement à la cuillère. En tout cas ne faites pas des tas trop grands, la pâte va s'étaler un peu en cours de cuisson.
Déposez une amande entière sur chaque almendrado et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 10 à 12 minutes.
Après il suffit de les laisser refroidir sur une grille. Vous pouvez les conserver une petite semaine dans un endroit sec… enfin vous pouvez essayer ! Chez moi tout ce que vous voyez sur la photo a déjà disparu.
Very lemony almendrados
Ingredients: 300g ground almonds - 3 egg whites - 210g caster sugar - 1 lemon zest - 1/2 Tbsp cornflour - whole almonds, one per almendrado Spread the ground almonds onto a baking tray lined with parchment paper and put it in the oven, preheated at 180°C/350°F, for 10 minutes. Let completely cool down and add the lemon zest and cornflour.
Whip up the egg whites until they form soft peaks. While beating them, slowly and gently add the sugar.
Keep beating until your meringue is homogeneous and completely smooth.
Add the lemony ground almonds and very, very gently fold, no more than necessary or it will collapse.
Place little blobs on a baking tray lined with parchment paper, using a pastry bag or just a spoon. Whatever technique you use, don’t make big blobs because it will spread when baking.
Place an almond on top of each almendrado and put in the oven, preheated at 180°C/350°F, for 10 to 12 minutes.
Then, let them cool down on a rack. You can keep them for a week in a dry place… I mean, you could always try. At home, everything you see in the picture is already gone!
Le 5e Foosdista Chalenge et dernier en date était donc organisé par Sardine & Citron. Vous pouvez retrouver toutes les autres participations en cliquant sur les liens suivants… N'hésitez pas il y a de biens belles recettes à découvrir !
Lemon & Sardine ▪ Cooking n’ Co ▪ Les Cookines ▪ I Love Cakes ▪ Keskonmangemaman? ▪ Cyrielle Gourmandise ▪ Cooking & Bon appétit ▪ Les recettes de Flo ▪ L’Atelier de Steph et Lolie ▪ Verveine Citron ▪ Cuisine moi un mouton ▪ Encore une lichette ▪ Bistro de Jenna ▪ Cook a Life! by Maeva ▪ La Marmotte cuisine ▪ Contes et Délices ▪ Marie cuisine pour 6 ▪ Gourmand et Bio ▪ Douceurs maison ▪ Pourquoi je grossis ▪ Choux et macarons ▪ VG-tables ▪ Cook’n’blog ▪ Milky et sa pâtisserie ▪ Laura World Foodista ▪ Champagne79 ▪ Une cuisine pour voozenoo ▪ Les Carnets de Sophie ▪ Tout simplement fait maison ▪ J’ai toujours aimé le jaune moutarde ▪ Cuisine 2 soeurs ▪ Cuisinedamour ▪ Aux délices de Vany ▪ Et Charlotte découvrit la cuisine… ▪ Mili en cuisine ▪ Le Miam de Ninou ▪ Au menu du jour… by Timandra ▪ Gourmandises à Partager ▪ Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça… ▪ Girly & Delicious ▪ Mon p’tit coin gourmand ▪ Popote et nature ▪ Fourchette à gauche ▪ Pauline ▪ Mes Julie Gourmandises ▪ Le tablier de Cécile ▪ Papille Hot And Papille On ▪ La Cuisine de Juju

Mais pourquoi, je me souviens jamais c'est toujours de la faute des parents ou des enfants ? est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 14 décembre 2014

Et si vous offriez un voyage autour du monde avec les Kitchen Trotter ? Et un repas voyageur totalement Kitchen Trotter au menu !

Ceux qui me connaissent un peu, qui passent de temps en temps par ici, le savent, pour moi les assiettes et ce qu'elles contiennent sont souvent l'occasion de partir loin loin...
Je ne voyage pas souvent réellement, mais dès que je peux je m'envole grâce à mes assiettes vers des destinations lointaines et souvent exotiques. Et comme j'ai l'imagination qui fonctionne assez bien, souvent je me retrouve, tel un croisement entre Tintin et Indie, à vivre d'aventureuses... aventures culinaires en même temps que je prépare mes plats.
Du coup quand il y a maintenant un p'tit bout de temps la rafraîchissante, passionnée et jeune équipe des Kitchen Trotter est venu sonner à ma porte pour me proposer de réaliser les photos qui illustrent les fiches recettes de leurs kits de cuisine, forcément...
Il ne m'a pas fallu longtemps pour accepter leur proposition et voyager encore plus, plus loin, plus vite, plus fort, grâce à eux j'ajoutais un soupçon de Superman dans mes aventures... Et c'est comme ça que depuis lors j'ai traversé le monde de part en part plusieurs fois du Sénégal au Vietnam, du Pérou à l'Angleterre ou à l'Espagne, que je suis allé au Mexique, en Autriche et au Brésil... J'ai voyagé dans les plats et les goûts de tous ces pays et de quelques autres.
Chaque mois j'attends maintenant avec impatience le message qui m'annonce enfin ce mois-ci on part... Le plus difficile étant peut-être de ne pas crier le nom de la prochaine destination... Mais en discutant avec ceux qui se sont abonnées aux kits de cuisine des Kitchen Trotter je sais qu'un de leur plaisir c'est d'ouvrir leur colis et comme moi de découvrir la prochaine destination, notre prochain voyage culinaire.
Alors si vous aussi vous aimez voyager n'hésitez pas les kits de cuisine des Kitchen Trotter vont chaque mois vous surprendre, vous amuser les papilles et surtout vous régaler. Vous allez découvrir des produits étonnants, des plats inconnus et vous dire chaque mois que le monde de ce qui se mange est un monde que vous n'aurez jamais jamais fini de découvrir ! N'hésitez donc pas à rejoindre ce club de gastronomes voyageurs en offrant ou en vous offrant un de ces abonnements gourmands que vous pouvez découvrir en vous rendant chez les Kitchen Trotter ! Et qui sait, peut-être aurons-nous le plaisir de nous rencontrer lors d'un des évènements que les Trotter organisent de temps en temps parce qu'ils sont aussi gourmands et curieux que nous !
Et pour fêter cette nouvelle année, voilà un menu tour du monde composé de quelques plats et quelques destinations parmi celles que nous avons découvertes tout au long de l'année passée...
Sfeha en Syrie
Ingrédients : 3 rouleaux de pâte à pizza – 1 jaune d’œuf
Pour la garniture : 250g de viande hachée - 2 petits oignons hachés très fins - 2 petites tomates pelées et épépinées, coupées en tout petits dés - 1/2 càc de poivre noir - 1 càc de cannelle - 1 càc de coriandre - 1 càs de tahini
Pour la sauce : 1 yaourt à la greque - 2 ou 3 càs de tahini - 1 trait de jus de citron - 1 trait de mélasse de grenade (facultatif) -
Mélangez les tomates et les oignons et mettez-les à égoutter dans une passoire.
Mélangez ensuite le contenu de la passoire avec la viande, les épices et le tahini.
Découpez des cercles de pâte d'environ 8cm de diamètre avec un emporte pièce ou un verre.
Déposez une boule de viande sur la pâte, remontez les bords sur quatre côtés pour former un carré et pincez les angles pour faire tenir la pâte. Badigeonnez au jaune d'oeuf et déposez sur une plaque couverte de papier sulfurisé. Recommencez de manière à utiliser tous les cercles de pâte.
Enfournez à 180 °c pendant une quinzaine de minutes.
Préparez la sauce en mélangeant le yaourt, le tahini et le jus de citron. Versez-la dans un bol et arrosez avec un trait de mélasse juste avant de servir.
Servez les sfeha avec la sauce. 
Poulet à la citronnelle au Vietnam
Ingrédients : 6 cuisses entières de poulet fermier - • 3 tiges de citronnelle fraîche (partie blanche / bulbe finement hachée) - 2 gousses d’ail pressées - 1 échalote ciselée - 1 càs de nuoc mam - 1 càs de vinaigre de riz -• 1càs de sucre cassonade - 4càs d’eau - Poivre selon goût.
Facultatif : Piment rouge épépiné et hachée(1càc) - 1càs de feuilles de coriandre ciselées grossièrement
Riz blanc nature Thaï (compter 100 g de riz non cuit par personne) soit environ 600g pour 6
personnes - 1 concombre lavé, coupé en demi-rondelles, à disposer quelques rondelles dans chaque
assiette - 1 petite portion de carottes et daikon aigres-doux - 2 ou 3 quartiers de tomates rouges par assiettes (soit 3 tomates)
•Lavez, nettoyez les cuisses de poulet. Supprimez et jetez l’excédent de peau et le gras qui
dépasse les morceaux de cuisses. Séchez avec du papier absorbant et réservez en attendant la
marinade.
Lavez les tiges de citronnelle. Enlevez les premières membranes qui recouvrent les tiges, et
hachez finement la partie claire de la citronnelle (le bulbe).
Pelez, ciselez l’échalote. Pressez l’ail.
•Dans un bol mélangez le nuoc mam, la sauce de soja, le sucre, le vinaigre de riz et l’eau.
Ajoutez la citronnelle hachée, l’échalote ciselée, l’ail pressé et un peu de piment rouge épépiné, haché. Mélangez le tout. Versez la marinade sur les cuisses de poulet et mettez au frais pendant 2 heures minimum.
Préchauffez le four à 240°. Disposez les morceaux de poulet dans un plat, côté peau
visible. Versez la marinade sur le poulet. Poivrez. Enfournez à mi-hauteur, baissez la
température à 210° et laissez cuire pendant 40-45 minutes en arrosant toutes les 15
minutes. En fin de cuisson, les morceaux de poulet doivent être bien dorés, grillés, avec une peau croustillante.
30 minutes avant la fin de cuisson des cuisses de poulet, préparez le riz blanc Thaï.
Dans la casserole, rincez 2 fois les grains de riz à l’eau froide, puis versez l’eau froide pour la cuisson, aplanissez le riz de façon homogène, ajouter l’eau à 2cm au-dessus du niveau du riz, soit environ ¾ d’une phalange de doigt (poser l’index sur la surface du riz, vérifier le niveau d’eau).
Cuisez à feu vif pendant 4 ou 5 minutes à couvert. Dès que l’eau bout, baissez à feu doux (sur une échelle de 10, réduire le feu à 3) et cuisez 15 minutes à couvert (ne jamais soulever le couvercle pendant la cuisson !). Il faut que le riz ait absorbé toute l’eau. En fin de cuisson, coupez le feu et laissez reposer 10 minutes sans ôter le couvercle. Vous pouvez alors découvrir pour bien remuer le riz afin de l’aérer.
Lavez et ciselez les feuilles de coriandre. Parsemez les morceaux de poulet de coriandre avant
de servir avec du riz blanc Thaï, concombre cru, tomates crues et carottes / daikon aigresdoux.
•Crème brûlée en Espagne
Ingrédients : ·1/2 litre de lait - 4 jaunes d’œufs -75g de sucre - 15g de maïzena – du zeste de citron - 1 bâton de cannelle- - du sucre en poudre pour caraméliser
Tout d’abord, chauffez le lait avec le bâton de cannelle et le zeste de citron. Dès que le lait commence à bouillir, retirez du feu et laissez infuser 10 minutes. Filtrez le lait pour retirer la cannelle et le zeste de citron.
Dans une autre casserole, mélangez les jaunes d’œuf, le sucre et la farine de maïs. Ajoutez le lait chaud au fur et à mesure. Remettez la casserole au feu et n’arrêtez pas de mélanger jusqu’à que la crème épaississe.
Pour finir, versez la crème dans les traditionnels moules en terre cuite. Laissez refroidir. Juste avant de servir, saupoudrez du sucre sur les crèmes et caramélisez avec l’aide d’un chalumeau de cuisine.
Et n'oubliez pas que vous pouvez aussi trouver chez Kitchen Trotter une étonnante épicerie où vous trouverez certains produits des kits précédents...


Mais pourquoi, bon alors la prochaine destination c'est... c'est... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 28 avril 2014

L'huile d'olive, l'Espagne et… Moi ! Sardines à l'escabèche au menu et peut-être l'Espagne pour vous !

Avec le nom que je porte on me demande souvent d'où je viens et tout aussi souvent, un peu malicieusement je réponds, du sud… avant de préciser du sud de Paris j'suis né dans l'15e ! Là, je sens que ce n'était pas exactement la réponse attendue et qu'il s'agissait d'origines plus lointaines, alors je complète en ajoutant que mes parents, eux, sont du sud, du sud de l'Espagne, du pays où ta seule chance d'attraper un peu d'ombre est souvent liée à la présence d'un olivier salvateur !
Pendant longtemps mon " espagnitude " et moi avons eu un problème, il faut dire que ma mère a oublié de me faire connaître bien des choses de là-bas et que finalement pendant longtemps je n'ai pas su comment on retournait une tortilla, comment on frappe dans ses mains pour " tocar las palmas ", qu'il ne fallait jamais comparer la paella de sa mère avec celle d'une autre, qu'on ne peut pas aimer le Real et le Barça en même temps, et que l'huile là-bas si tu ne le précises pas et même si tu le précises c'est de l'huile d'olive ! tout ça et bien d'autres choses…
Et ce n'est que bien plus tard quand l'Espagne a commencé à me travailler que j'ai commencé à l'apprendre, ce drôle de pays où il fait parfois tellement chaud que ces jour-là je m'y sens comme un pingouin dans un sauna, une chaleur qui en a aussi fait le pays des oliviers.
Et comme souvent, j'ai commencé à découvrir l'Espagne par ce qui se mange et j'ai forcément commencé par l'huile d'olive…
D'abord timidement en mettant un petit filet sur des tomates, ces tomates trop vertes pour ici, mais tellement pleines de goûts et de saveurs, d'abord donc une simple salade. Et puis la curiosité me portant j'ai commencé à goûter des tartines de pan con tomate, ces tartines croustillantes et parfumées avec juste l'huile d'olive et la tomate… enfin à moins qu'une tranche de jambon bien fine ne vienne l'accompagner… J'avais mis le doigt dans l'huile d'olive et elle ne m'a plus quitté…
Il faudrait d'ailleurs plutôt dire les huiles d'olives tant d'une huile à l'autre il peut y avoir des différences, tant certaines sont plus ou moins fruités, donnant l'impression d'arracher l'olive à même l'arbre, alors que d'autres apportent toute leur douceur à nos plats… Difficile de parler d'une seule huile d'olive dans un pays qui compte plus de 250 variétés d'olives !
Ma cuisine est donc peu à peu devenue une cuisine habitée par le sud et l'huile d'olive, et aujourd'hui j'ai eu envie de petites sardines en escabèche, de ces sardines qui se partagent à l'heure des tapas entre amis, bien avant les repas qui n'arrivent que bien plus tard quand le frais tombe enfin.
Sardines à l'escabèche
Ingrédients : 40cl d'huile d'olive – 1kg de sardine – 5 ou 6 gousses d'ail nouveau (ou de l'ail pas nouveau si vous ne trouvez pas) – 3 ou 4 feuilles de laurier – 1 dizaine de grains de poivre – 2 ou 3 tiges d'origan frais effeuillées – 2 ou 3 tiges de thym frais effeuillées – 1 càc de pimenton (paprika fumé) – 10cl de vin blanc – 10cl de vinaigre de Xérès – de la farine – sel
Commencez en préparant les sardines. Coupez les têtes, videz-les, écaillez-les et lavez-les. Puis séchez-les avec du papier absorbant.
Passez-les dans la farine en insistant bien.
Versez 15cl d'huile d'olive dans une grande poêle et faites-la chauffer à feu moyen. Quand elle est chaude déposez-y les sardines sans trop les tasser et faites-les dorer de tous les côtés.
Procédez en plusieurs fois si nécessaire. Déposez les sardines dans un plat où elles sont bien à l'aise sans les tasser.
Une fois toutes les sardines dorées filtrez l'huile, nettoyez la poêle pour retirer les impuretés, puis remettez-là sur le feu avec l'huile filtré et les 25cl d'huile restante, cette fois à feu assez doux.
Ajoutez les gousses d'ail juste coupées en deux et laissez sur le feu jusqu'à ce que l'ail soit légèrement doré. Retirez la poêle du feu et ajoutez alors les feuilles de laurier, d'origan et de thym, et le poivre, attention alors aux projections d'huile !
Remettez la poêle sur le feu et remuez une minute ou deux.
Ajoutez le vin blanc et le pimenton, montez légèrement le feu de manière à porter le tout à ébullition. Ajoutez le vinaigre repassez à feu assez doux et laissez sur le feu pendant cinq minutes environ en remuant régulièrement.
Versez cette sauce relevée et parfumée sur les sardines.
Couvrez le plat d'un film et mettez au frais jusqu'au lendemain.
Sortez vos sardines du frais deux heures avant de les déguster.
Servez-les à quelques amis à l'heure des tapas avec quelques belles tranches de pain et un joli Xérès bien frais et vous verrez que ce tapeo risque très vite de vous oublier l'heure !

Escabeche sardines
Ingredients: 40cl olive oil - 1kg sardines - 5 or 6 cloves spring garlic (or regular) - 3 or 4 bay leaves - about 10 peppercorns - 2 or 3 sprigs fresh oregano, leaves picked - 2 or 3 sprigs thyme, leaves picked - 1 tsp smoked paprika - 10cl white wine - 10cl Sherry vinegar - flour - salt
Cut the heads off the fish, gut, scale and wash them. Dry with paper towel.
Coat them well with flour.
In a large pan, pour 15cl of olive oil on medium heat. When it’s hot, put the sardines (do not overcrowd the pan) and brown them on all sides. Do so in several batches if necessary. Place in a large dish (again, it shouldn’t be overcrowded).
When all the sardines are golden brown, filter the oil and clean up the pan to remove all impurities. Put the filtered oil back in the pan with the remaining 25cl, on low heat this time.
Add the garlic, just halved and leave on the heat until lightly golden. Remove the pan from the stove and add the bay leaves, oregano, thyme and pepper. Be careful with the projections of hot oil!
Put back on the stove and stir for a couple of minutes.
Add the white wine and smoked paprika. Turn the heat up a bit to bring to the boil. Add the vinegar and turn down the heat again. Leave for another 5 minutes stirring regularly.
Pour this spicy sauce on the fish.
Cover with cling film and put in the fridge until the day after.
Take the sardines out of the fridge about 2 hours before serving.
Enjoy with friends at tapas time with slices of bread and a glass of cold Sherry.
Et si vous aussi vous aimez les tapas et l'huile d'olive, l'Huile d'Olive d'Espagne vous propose de réaliser des tapas qui vont peut-être vous permettre de gagner un bien joli voyage en Espagne !
Pour participer, rien de plus facile :

Tous les détails sur le concours se trouvent sur cette page, La recette qui vous emmène en Espagne, une page répondra à toutes vos questions sur le concours !
Et pour tout savoir sur l'Huile d'Olive d'Espagne vous pouvez la rejoindre sur FaceBook, Twitter et sur son blog, Goûtez notre style de vie, le blog.
Article sponsorisé

Mais pourquoi, je vous ai déjà parlé de la recette de la dinde en escabèche ??? est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 17 juin 2012

Las tapas du domingo ! Tortilla, moulas et patatas ou quand tout finit en omelette un domingo por la tardé !

Nous avons tous nos petits problèmes de mémoire, ces petites valises que l'on traine depuis des années sans bien savoir si on voudrait les foutre dans le lac ou enfin les ouvrir… Et une de mes valises à moi c'est forcément mes origines espagnoles ! Forcément...
Ce n'est jamais simple d'être de quelque part et encore moins simple quand on n'est pas vraiment de ce quelque part. Pendant toute ma jeunesse chaque prof que j'ai croisé m'a demandé avec plus ou moins de finesse, alors vous êtes d'où vous avec un nom pareil ? du sud hein hein… et là j'avais droit selon les cas au Portugal, à l'Italie et bien sûr à l'Espagne comme proposition d'origine… Je  ne pouvais pas m'empêcher de répondre un ouais ouais j'suis du Sud m'sieur, du sud du sud de Paris m'sieur ! j'suis né dans le 15e !
Là, j'avais souvent droit un toussotement mélangé à un truc pas très clair où généralement apparaissaient les mots parents, origines, sang, castagnette et toreros quelques autres  espagnolades du même type.  Et forcément mon hispagnitude reculait de plus en plus… Va dire à un adolescent blafard et passionné de musiques tristes et bruyantes qu'il va finir doré comme un toast avec des poils sur le torse, un éventail à la main à crier Oléééé… Et imagine une seconde à quel point il peut se sentir espagnol l'ado !
Et puis avec le temps tout ça est devenu plus raisonnable, moins important, j'ai rangé ma valise dans un coin, bien loin au fond. Parfois elle me fatigue à un point… mais régulièrement une petite poussée de fièvre et d'un coup j'ai l'Espagne qui me prend… Et ce domingo elle m'a donc pris !
Et elle m'a pris à l'endroit qui me travaille le plus facilement, la bouffe ! Et voilà comment je me suis retrouvé à préparer des tapas à ma manière,  la manière d'un gars du sud du 15e…
Moulas à l'escabèche au vinaigre de Jerez
Ingrédients : 1pot de moule au naturel – 10cl de vin blanc -10cl d'huile d'olive – 5cl de vinaigre de Jerez – 2 gousses d'ail – 3 feuilles de laurier – 2càs de poivron rouge, orange et vert coupé en tout petits cubes - sel et poivre
Versez dans une casserole le vin blanc, l'huile d'olive, le vinaigre et les gousses d'ail juste écrasées. Portez à  ébullition à feu moyen. Retirez du feu et ajoutez le paprika. Redonnez un bouillon.
Versez la sauce sur les moules et les cubes de poivron et laissez refroidir avant de déguster.
N'hésitez pas à les préparer la veille elles n'en seront que plus bonnes.
Patatas bravas à ma façon…
Ingrédients : 500g de pommes de terre à chair ferme  - 4 càs de ketchup – 1/2 càc de paprika fumé - 1 gousse d'ail - huile d'olive – du Tabasco - sel et poivre
Commencez par cuire les pommes de terre à l'eau pendant 10 minutes après les avoir bien nettoyées, puis laissez-les refroidir.
Coupez-les ensuite en quartiers et posez-les sur une plaque couverte de papier sulfurisé, arrosez-les d'un filet d'huile d'olive.

Enfournez-les dans un four préchauffé à 200°C jusqu'à ce qu'elles commencent à dorer. Ajoutez le paprika en pluie et remettez au four jusqu'à ce que les pommes de terre soient bien dorées.
Écrasez l'ail, versez un filet d'huile d'olive dans une poêle et faites-le rapidement dorer. Ajoutez le ketchup et remuez bien. Laissez sur le feu 1 minute puis ajoutez les pommes de terre.
Ajoutez quelques gouttes de Tabasco et remuez bien pour bien enrober les pommes de terre pendant 1 minute ou 2.
Servez encore brûlant avec des petits piques.
Tortilla à plein de choses de là-bas
Ingrédients : 6 oeufs  – ½ dose de Patatas bravas à ma façon… - ¼ de dose de Moulas à l'escabèche au vinaigre de Jerez – 4 oignons nouveaux – 6 tranches de chorizo coupé en petits cubes - huile d'olive - sel et poivre
Emincez finement les oignons et faites revenir dans un filet d'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides.
Fouettez rapidement les œufs dans un saladier et ajoutez les oignons, les patatas, les moulas et le chorizo.
Mettez une petite poêle à feu moyen avec un filet d'huile et quand elle est chaude videz le contenu du saladier dedans.
Laissez à feu moyen en remuant de temps en temps de manière à faire glisser vers le fond la partie pas encore cuite de l'omelette. Quand l'omelette commence à prendre couvrez et baissez un peu le feu et laissez-la bien prendre.
Quand elle est suffisamment solide retournez-la, attention c'est un moment difficile et vous avez le droit de crier Olééééé si vous y arrivez… Laissez finir de cuire.
Servez en coupant en jolis carrés.

Mais pourquoi, le sud du 15e c'est déjà le sud comme disait l'autre… est-ce que je vous raconte ça…