jeudi 30 avril 2020

Mes p'tites madeleines pour les écureuils... parce qu'après les p'tits oiseaux...

Quand je cuisine, ça n'arrête pas mon imagination, d'ailleurs je me demande si elle s'arrête à un moment, pas sûr... Et donc il arrive que j'aie les mains dans la pâte et la tête bien bien plus loin ! Tiens, l'autre jour on a fait quelques madeleines avec Nicolas et j'ai fait une première série pour les petits oiseaux avec des graines dessus-dessous. Sauf que comme il me restait de la pâte je me suis dit que je pourrais en faire d'autres avec autre chose pour quelqu'un d'autre...
Et là pendant que je pétrissais je me baladais du côté des parcs et des jardins pour savoir avec qui les oiseaux pourraient bien partager quelques madeleines et après quelques temps ça m'est enfin apparu comme une évidence... Peut-être parce que ces rongeurs-là font aussi parti de mon ADN, comme les pingouins, les ours et les castors enfin comme plein de bestioles... J'allais faire des madeleines pour les écureuils avec de jolies noisettes dedans !
Mes p'tites madeleines pour les écureuils...
Ingrédients pour une vingtaine de madeleines : 120g de beurre – 90g de sucre en poudre – 2 œufs – 150g de farine – ½ sachet de levure chimique – 90g de noisettes – 3cl d'Amaretto
Commencez en faisant un beurre noisette. Mettez le beurre dans une petite casserole, faites-le grésiller à feu moyen jusqu'à ce qu'il devienne noisette. Attention noisette pas noir, sinon on recommence ! Ensuite filtrez-le. Pour cela j'utilise une passoire couverte de gaze, ça permet de récupérer toutes les impuretés. Laissez-le tiédir.
Coupez les noisettes en tranches, attention les doigts ! Avec un peu de patience on y arrive très bien et puis les écureuils le méritent bien !
Fouettez les œufs avec le sucre en poudre dans un saladier. Ajoutez la farine tamisée et la levure et cette fois mélangez bien à la spatule. Ajoutez le beurre noisette et l'Amaretto et mélangez encore. Ajoutez la moitié des noisettes et mélangez une dernière fois.
Beurrez vos moules, même s'ils sont en silicone.
Parsemez quelques tranches de noisettes dans les moules, pas trop. Puis remplissez-les de pâte, pas trop non plus, j'ai mis une bonne cuillère à café de pâte par alvéole. Parsemez de nouveau des noisettes, un peu plus généreusement cette fois.
Mettez le moule au frigo pendant 1 heure. C'est comme ça que j'ai eu les plus belles bosses ! Bon directement au four c'était pas mal aussi...
Enfournez dans un four préchauffé à 220°, baissez de suite à 200° et faites cuire une dizaine de minutes en surveillant bien.
Il ne vous reste qu'à les laisser refroidir dans leur moule puis sur une grille. Ne les mettez pas trop vite sur une grille sinon elles vont en prendre la forme.
Mais pourquoi, il ne faudrait pas que j'oublie le pingouin qui... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 29 avril 2020

Nos p'tits pains au patathon ! Nouveau petit voyage culinaire...

J'ai toujours aimé la cuisine qui voyage, celle qui me permet, comme je le dis souvent, de voyager sur place. Et comme ça, surtout en ce moment, je peux voyager très très très loin, au bout du monde ! Et des fois pas loin de chez moi à seulement quelques kilomètres parce que depuis longtemps les cuisines d'ici sont devenues, elles aussi, diverses et variées. Et j'aime cette variété, ces odeurs et ces parfums qui parfument ces cuisines venues d'ailleurs.
Et aujourd'hui, avec Nicolas, nous nous sommes arrêtés dans la jolie cuisine d'Amal, Culinaire Amoula où nous avons trouvé une très appétissante recette de pains moelleux farcis à la pomme de terre et au thon... que nous avons remis à notre sauce !
Nos p'tits pains au patathon !
Ingrédients :
Pour la pâte: 300g de farine – 15cl d'eau tiède – 4càs d'huile d'olive – ½ sachet de levure de boulanger déshydratée – ½ càc de sel – 1 càc de sucre en poudre – 30g de yaourt à la grecque – 1 jaune d’œuf
Pour la farce : 250g de pommes de terre à purée cuites – 20g de parmesan râpé finement – 30g de Comté râpé – 1càc de graines de cumin – 1càc de ras el hanout – ½ càc de harissa (enfin faites à votre goût!) - 6 tiges de coriandre fraîche – 1oignon – 90g de thon à l'huile en boîte – 1càs d'huile d'olive (vous pouvez aussi utiliser comme moi l'huile du thon)
Pour le streusel à mettre dessus : 10g de beurre bien froid – 20g de farine – 10g de parmesan râpé finement – ¼ càc de thym frais – ¼ càc de ras el hanout
Commencez en préparant la pâte à « pain ». Mélangez dans un grand bol, l'eau, la levure et le sucre et oubliez le tout une dizaine de minutes. Versez dans la cuve d'un batteur équipé d'un crochet, la farine, l'huile d'olive, le sel, le yaourt et le contenu du bol et mélangez une dizaine de minutes jusqu'à obtenir une jolie pâte qui ne doit pratiquement plus coller.
Formez une boule de pâte et mettez-la dans un saladier, filmez et laissez lever une paire d'heure.
Pendant ce temps préparez la farce et le streusel.
Hachez l'oignon et faites-le revenir dans une poêle avec l'huile jusqu'à ce qu'il devienne translucide, ajoutez le cumin et prolongez la cuisson une minute en remuant régulièrement.
Écrasez les pommes de terre dans un grand saladier puis ajoutez l'oignon, le parmesan, le Comté, le ras el hanout, la harissa, la coriandre finement hachée, et le thon émietté et on mélange le tout.
Mélangez dans un grand bol pour le streusel, la farine, le parmesan, le thym et le ras el hanout. Coupez le beurre en petits morceaux puis mélangez-le avec le reste jusqu'à obtenir une sorte de sablé fin.
Coupez la pâte en 8 puis roulez les parts en boules. Écrasez une boule de manière à obtenir un disque d'environ la taille de la paume de la main. Déposez dessus 30g de farce et repliez les bords de manière à reformer une boule. Écrasez-la de manière à obtenir un gros palet d'environ la taille de la paume. Attention à ce moment on y va doucement la pâte pouvant alors craquer. Si elle craque juste un peu ça ne se voit pas trop, si elle craque beaucoup tant pis c'est plus moche mais toujours aussi bon !
En tout cas laissez lever pendant 30 minutes sous un torchon. Mélangez le jaune d’œuf avec 1càs d'eau puis badigeonnez les pains, saupoudrez ensuite avec un peu de streusel, pas trop ! Et hop au four pendant une autre trentaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
C'est prêt ! Avec une salade, c'est bien bien !
Mais pourquoi, j'avais pas des madeleines pour les écureuils... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 28 avril 2020

Mes p'tites madeleines pour les petits oiseaux parce que nous sommes partis à la recherche de la bosse perdue !

Pourquoi on cuisine ? Pour manger bien sûr, mais vraiment pas seulement comme je l'ai déjà dit par ici... et donc pour un tas d'autres choses ! Et des fois ces choses peuvent-être juste de la curiosité ou de l'amusement...
Tiens, l'autre jour on s'est dit avec Nicolas, et si on faisait des madeleines ? je crois que je vais avoir du mal à cuisiner longtemps sans ce complice-là tellement il est maintenant bien entré dans ma cuisine... Donc nous voilà partis à faire nos madeleines chacun dans notre cuisine. Sauf que la madeleine est un animal étrange qui ne livre pas toujours ses secrets si facilement et notamment se terrible secret qui a fait courir des générations de pâtissiers, le secret de sa bosse !
Parce que les pâtissiers ont beau dire que la pâtisserie, contrairement à la cuisine, est une science exacte avec des pesées précises, pointues, affûtées... et des manières de faire qu'il ne fallait surtout surtout pas changer... Ils ont donc beau dire ça, quand tu regardes les recettes de madeleines, tu te rends compte qu'il y en a autant que de pâtissiers ! Et il y a beaucoup beaucoup beaucoup de pâtissiers !
Et tous y vont de leur manière de s'occuper de madeleine et de sa bosse ! Du coup quand nous avons dû réaliser les nôtres, au bout d'un moment ne sachant comment faire on s'est dit qu'on allait en essayer plusieurs des manières avant de choisir ! Et je crois que si on avait eu le temps et assez de pâte on y serait encore tellement la cuisine avec nous peut aussi nous servir à nous amuser !
Mes p'tites madeleines pour les petits oiseaux
Ingrédients pour une vingtaine de madeleines : 120g de beurre fondu – 90g de sucre en poudre – 2 œufs – 150g de farine – ½ sachet de levure chimique – 30g de graines mélangées (courge, sésame, pavot...) - 1 gousse de vanille
Fouettez les œufs avec le sucre en poudre dans un saladier. Ajoutez la farine tamisée et la levure, coupez la gousse en deux et grattez-la au dessus du saladier et cette fois mélangez bien à la spatule. Ajoutez le beurre fondu et mélangez encore.
Beurrez vos moules, même s'ils sont en silicone. Parsemez quelques graines dans les moules, pas trop. Puis remplissez-les de pâte, pas trop non plus, j'ai mis une bonne cuillère à café de pâte par alvéole. Parsemez de nouveau des graines, plus généreusement cette fois, il faut couvrir la pâte.
Mettez le moule au frigo pendant 1 heure. C'est comme ça que j'ai eu les plus belles bosses ! Bon directement au four c'était pas mal aussi...
Enfournez dans un four préchauffé à 220°, baissez de suite à 200° et faites cuire une dizaine de minutes en surveillant bien.
Il ne vous reste qu'à les laisser refroidir dans leur moule puis sur une grille. Ne les mettez pas trop vite sur une grille sinon elles vont en prendre la forme.
Mais pourquoi, et si je faisais des madeleines pour les écureuils maintenant ? Est-ce que je vous raconte ça...

samedi 25 avril 2020

Nos pommes de terre primeur en curry parce que la pomme de terre primeur c'est maintenant !

Si je pouvais, je crois que je passerais la moitié de ma vie sur les marchés... enfin en temps normal, en ce moment il va de soi que... Mais ce temps finira bien pas revenir j'espère. Et forcément quand on passe son temps au milieu des allées et des étals, on a comme un calendrier saisonnier dans la tête et on sait presque en fermant les yeux à quelle période de l'année on est. Bon c'est possible pour peu que l'on ne soit pas loin d'un marchand qui respecte les saisons et les cultures, sinon avec les yeux fermés on peut s'imaginer au cœur de l'été alors que l'hiver est au plus froid juste parce qu'une caisse de tomates « un peu » hors saison passe par-là. 
On sait aussi, à force de les retrouver chaque année, quand tel ou tel va arriver et nous ravir pendant une période. Une petite période souvent, mais que l'on retrouvera l'année suivante et la suivante et la... avec le même plaisir. Et ces derniers temps, depuis quelques jours déjà, celles qui sont de retour ce sont les pommes de terre primeur ! Elles sont arrivées depuis nos îles et nos régions et je dois dire que je n'ai pas attendu longtemps pour craquer pour elles et les passer à la casserole sans autre forme de procès.
Ils faut dire que ces pommes de terre ne demandent même pas à être pelées, juste lavées, et se préparent de bien des manières. Et la première que je vous propose c'est celle que nous avons réalisée ce matin avec Nicolas, des pommes de terre primeur en curry où les belles fondantes vont se prélasser avec bonheur dans une jolie sauce !
Nos pommes de terre primeur au curry
Ingrédients : 850 de pommes de terre primeur (à vous de choisir lesquelles, mais en tout cas si possible de même calibre et pas trop grosses) – 40cl de lait de coco – 1càs d'huile de coco (ou de beurre) – 4 oignons nouveaux - 2cm de gingembre frais – 1gousse d'ail – ½ càc de curcuma en poudre – 1,5 càc de curry en poudre - 100g de feuilles d'épinards – 1 dizaine de feuilles de basilic thaï (ou de coriandre) - ½ piment oiseau – 1 tige de citronnelle - 2 feuilles de combava - sel
Lavez les pommes de terre, coupez-les en deux et séchez-les.
Coupez les oignons en très fines tranches.
Pelez le gingembre et l'ail, mettez-le dans un mortier et écrasez bien jusqu'à obtenir une pâte, ajoutez le curcuma et le curry et mélangez le tout.
Faites chauffer l'huile de coco dans une grande sauteuse à feu moyen. Ajoutez les pommes de terre et faites-les rapidement dorer, pas la peine de les faire dorer de tous les cotés. Ajoutez les oignons et continuez de faire revenir jusqu'à ce qu'ils commencent à fondre.
Ajoutez la pâte préparée dans le mortier, le piment coupé en fines tranches, la tige de citronnelle coupée en quatre et les feuilles de combava et remuez bien le tout. Ajoutez le lait de coco et une demi-boîte d'eau, donc environ 20cl. Mélangez bien, portez à ébullition, couvrez, baissez le feu, ça doit à peine blobloter, et laissez comme ça jusqu'à ce que vos pommes de terre soient cuites.
Ajoutez alors les épinards et refermez le couvercle, les épinards vont tomber très rapidement, mélangez et... c'est prêt !
Au moment de servir parsemez les feuilles de basilic et quelques pincées de curry et de mon côté j'ai craqué en passant devant mon thym en fleur, j'en ai parsemé quelques-unes... mais rien d'obligatoire !
Mais pourquoi, et maintenant c'est la saison de quoi ??? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 24 avril 2020

Superbowl en deux versions parce que le vendredi des fois c'est retour vers le futur...

Je m'amuse toujours des modes et plus particulièrement avec celles qui touchent à ce qui se mange forcément. En ce moment je fais un peu de tri dans mes livres... un peu, ça veut dire que j'en soulève quelques-uns avec un air sérieux et que je les repose à la même place d'un air énigmatique pour expliquer mon petit manège. Et de temps en temps en soulevant un de ces livres je me rends compte que je ne l'ai jamais ouvert et donc que je n'en ai jamais fait la moindre recette ! Et le plus souvent je me rends aussi compte qu'il s'agit d'un de ces aliments fugaces qui est passé dans nos assiettes plus vite qu'un pingouin glissant sur une piste de bowling.
Là, je prends mon air le plus affligé et il m'arrive alors de mettre le livre presque sans une larme sur la pile des livres à donner ! Bon, autant le dire quand la « pile » en question atteint les trois ou quatre livres j'ai déjà l'impression d'être King Kong au pied de l'Empire State Building tellement tout ça me paraît haut. Et le lendemain je mets tous ces livres dans mon sac pour les glisser dans la petite boîte à livres de mon village.
Et dans le domaine du « que sont-ils devenus ces... que nous avions tant aimés », j'ai retrouvé deux superbowls très très gourmands publiés il y a quelques années par ici, que je remettrais bien à la mode ces jour-ci !
Superbowl chocolat café à plein de choses
Ingrédients pour un pour deux ! : 3 petites bananes – 15cl de lait d'amande – 4càs de noisettes caramélisées – 2càs rases de linette (farine de lin) – 2càs de cacao en poudre - 60g de chocolat noir haché – 5cl d'expresso bien corsé – 2 càs rases de cacao en poudre – 2càs de cassonade - du miel liquide
Faites fondre le chocolat au micro-onde.
Mettez la moitié des noisettes caramélisées dans un mixer et mixez-les finement.
Passez rapidement la farine de lin dans une poêle bien chaude juste pour la torréfier quelques secondes puis mettez-la dans le mixer et donnez un coup de mixer rapide.
Ajoutez 2 bananes, le cacao en poudre, le lait d'amande, le café et le chocolat fondu et mixez le tout assez finement. Goûtez et ajoutez éventuellement un peu de miel si vous ne trouvez pas ça assez sucré, personnellement comme mes bananes étaient bien mûres je n'en ai pas ajouté.
Versez la crème obtenue dans un ou deux bols.
Versez la cassonade dans une poêle bien chaude et quand il a fondu en caramel, ajoutez la banane restante en tranches. Retournez rapidement les tranches pour les couvrir de caramel des deux côtés puis ajoutez-les sur les bols. N'attendez pas trop sinon le caramel va durcir.
Hachez les noisettes restantes et si vous voulez un peu de chocolat noir, et parsemez le tout sur les bols. Terminez par un filet de miel, encore une fois ce n'est pas obligatoire, et dégustez sans attendre.
Superbowl breakfast green et multicolore !
Ingrédients pour un bol (attention version chacal affamé sinon il y en a assez pour deux !) : 1 banane – ½ avocat – 10cl de lait d'amande - 1càc de jus de citron vert – 20g de chocolat noir  – 3 dattes –6 noix de pécan de préférence caramélisées - 1 dizaine de framboises – 6 belles myrtilles –1 ou 2 càc de sucre de coco – quelques pincées de thé matcha 
Hachez le chocolat, les dattes et les noix de pécan, ajoutez le sucre de coco et mélangez le tout.
Mettez dans un mixer la banane, l'avocat, le lait d'amande et le jus de citron et mixez finement le tout.
Versez cette crème dans un bol, ajoutez les trois quarts des framboises et des myrtilles et le thé matcha et remuez le tout rapidement et délicatement.
Il ne vous reste plus qu'à couvrir le bol avec le petit hachis croustillant et les fruits restants.
Attention c'est à déguster sans attendre !

Mais pourquoi, c'était quoi déjà les whoopies ? est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 23 avril 2020

Nos roulés briochés rhubarbe et framboise parce que j'ai toujours aimé me rouler la brioche !

Il y a des choses que j'aime bien faire en cuisine et d'autres moins, comme tout le monde je suppose. Mettez-moi devant un tas de salsifis à éplucher et vous allez voir que je vais tordre le nez assez rapidement. Bon en même temps si vous connaissez quelqu'un qui aime s'éplucher ces longues tiges gluantes et collantes vous pouvez me l'envoyer, parce que si je n'aime pas les peler, j'adore les manger ! 
Et donc si je n'aime pas certaines choses, d'autres... je suis capable de me faire des petites quenelles avec deux cuillères dans les mains jusqu'à ce que j'ai le blanc de l’œil qui se perde de bonheur. Et encore ça, ce n'est rien, quand j'ai réussi une belle pâte à brioche, ce n'est malheureusement pas toujours le cas, la malaxer, la plier et replier, l'étaler et me la rouler... Un castor devant le barrage d'Assouan n'a pas l’œil plus ému que le mien !
Du coup quand Nicolas m'a proposé cette recette trouvée sur le très joli blog d'Erin Cloudy Kitchen où je ne saurais trop vous conseiller de vous perdre, surtout si vous avez le bec sucré, donc quand il me l'a proposé j'ai battu des palmes avec entrain !
Nos roulés briochés rhubarbe et framboise
Ingrédients :
Pour la compotée rhubarbe et framboise : 350g de rhubarbe surgelée en tronçons – 150g de sucre en poudre – 60g de framboises surgelées
Pour la pâte à brioche : 570g de farine T55 – 1sachet de levure de boulanger déshydraté – 24cl de lait tiède – 4càs de sucre en poudre – ½ càc de sel – 2 œufs – 90g de beurre mou
Pour la glace royale : 2càs de blanc d’œuf – 1càs de jus de citron vert – ½ càc de zeste de citron vert râpé très finement – du sucre glace (une centaine de grammes)
Commencez à vous occupez de la brioche.
Mettez dans un grand bol le lait, la levure et 2càs de sucre en poudre, mélangez et laissez reposer pendant 10 minutes.
Versez la farine, le sel et le sucre restant dans la cuve d'un batteur équipé d'un crochet et mélangez rapidement le tout.
Ajoutez les œufs rapidement battus, le lait à la levure et battez une dizaine de minutes. Au début ça va avoir du mal à s'agglomérer mais petit à petit ça va aller mieux et à la fin vous aurez une jolie pâte.
Ajoutez alors le beurre par quart et battez jusqu'à ce qu'il soit incorporé avant d'ajouter le quart suivant. Quand tout le beurre est incorporé, on repart pour 10minutes.
Faites alors une jolie boule, déposez-la dans un saladier légèrement huilé, filmez et laissez reposer 1h30.
Pendant ce temps occupez-vous de la compotée. Mettez dans une casserole la rhubarbe, le sucre en poudre et 30g de framboises et faites cuire une vingtaine de minutes à petit feu en remuant de temps en temps. Quand la compotée commence à être bien sèche mixez au mixer plongeant et laissez refroidir.
Versez la pâte sur un plan de travail bien fariné et étalez-la de manière à obtenir un grand rectangle d'environ 60cm sur 45. Étalez la compote de rhubarbe dessus en une fine couche, je n'ai pas tout utilisé. Parsemez les framboises restantes et roulez dans la longueur de manière à obtenir un rouleau d'environ 60cm de long. Coupez le rouleau en tranches de 5cm et déposez-les dans un plat d'environ 28cm sur 24. On filme et on laisse reposer une nouvelle heure.
Enfournez le plat dans un four préchauffé à 180° pendant 30 à 35 minutes en surveillant la cuisson.
Sortez du four et laissez refroidir.
Versez dans un bol le blanc d’œuf, le jus et le zeste de citron vert et ajoutez du sucre glace jusqu'à obtenir une glace royale assez épaisse, comptez une centaine de grammes de sucre glace.
Vous pouvez finir en faisant des jolis zibouibouis sur la brioche roulée et en parsemant quelques framboises fraîches si vous en avez.
Mais pourquoi, le bonheur de se pétrir la brioche... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 22 avril 2020

Nos gnudi ricotta et épinards à la sauce entomatée parce que j'aime quand les raviolis se déshabillent !

La cuisine est décidément un drôle de territoire de jeu qui semble, ça se confirme toujours de plus en plus, ne pas avoir de limites, ni finalement peut-être même de contours tout à fait définis ! Tiens, pas plus tard que ce matin j'avais besoin d'une recette sucrée au maïs... en boîte, c'est plus facile à trouver au fond de son placard qu'un bel épis tout frais par les temps qui courent. Et je me dis donc, allons donc voir du côté de l'Amérique du Sud, ce continent où pousse autant de sortes de maïs que de pingouins faisant la queue devant un distributeur de boîtes de hareng.
Je traduis donc ce qui me paraît le plus possible, gâteau au maïs et de fait je tombe sur une foultitude de recettes intitulées pastel de choclo, tout à fait la traduction de ma recherche. Et là je vois de jolis gâteaux très très maïs, plein plein ! Je suis presque en train de battre de la palme quand je me dis qu'il vaut toujours mieux allez y voir de plus près des fois que l'anguille soit sous la roche ! Et elle y était...
Parce qu'en découvrant la recette je me suis rendu compte que dans mes jolis gâteaux il y avait de la viande hachée, des œufs, du poulet, des olives... Et quand même du maïs. Voilà comment donc j'ai découvert une nouvelle recette, plus proche d'un hachis parmentier que du dessert que je recherchais. Mais ce n'est pas grave, je venais encore de découvrir quelque chose de nouveau en cuisine !
Et c'est aussi ce qui est arrivé quand je suis tombé il y a quelques jours sur les gnudi. J'ai découvert ces drôles de « raviolis nus » puisqu'ils peuvent ressembler à une farce sans pâte autour ! Une recette aussi vite adoptée par Nicolas, mon complice, qui lui aussi l'avait vue passer et froncé le nez d'envie en la découvrant... il n'y avait plus qu'à la mettre à notre sauce...
Nos gnudi ricotta et épinards à la sauce entomatée !
Pour les gnudi : 250g de ricotta - 60g de farine - 60g de parmesan – 1càc de zeste de citron vert finement râpé – 1càs d'huile d'olive – 90g de pousses d'épinards – 4 tiges de basilic effeuillées - 1 œuf – sel et poivre
Pour la sauce tomate : 1 boîte de tomates cerises (ou d'une autre sauce tomate au naturel) – 1càs de concentré de tomates – 1càc de sucre en poudre – 1càs d'huile d'olive - 2 tiges de basilic effeuillées
Commencez en préparant la sauce. Mettez dans une grande poêle la tomate, le concentré, le sucre en poudre et l'huile d'olive, salez et poivrez. Remplissez la boîte avec un tiers d'eau et versez dans la poêle. Faites cuire une quinzaine de minutes en remuant de temps en temps et en surveillant.
Mixez au mixer plongeant de manière à obtenir une jolie sauce bien lisse.
Faites chauffer l'huile dans une sauteuse et dès qu'elle est chaude faites-y tomber les pousses d'épinards. Ils doivent se flétrir complètement. Videz dans une passoire et pressez bien puis déposez-les sur du papier absorbant.
Là, vous pouvez les hacher finement ou les mixer comme nous avons fait avec un tiers de la ricotta.
En tout cas mettez-les ensuite dans un saladier, ajoutez le reste de la ricotta, la farine, le parmesan, le zeste de citron, le basilic très finement haché et l’œuf battu et mélangez le tout.
Ensuite soit vous formez des petites boulettes de pâte de la taille d'une petite noix, soit vous faites comme moi de toutes petites quenelles avec deux cuillères à soupe. Posez-les sur une planche farinée et poudrez-les très légèrement de farine au fur et à mesure.
Faites alors chauffer une casserole d'eau légèrement salée et faites-y cuire les gnudi dans une eau frémissante. Attention si ça ne frémit pas ils vont se défaire et si ça bout à grand feu aussi, enfin c'est ce qui est arrivé aux miens ! Alors on frémit ! Une fois le gnudi dans l'eau il va remonter au bout d'un moment ce qui vous dira qu'il est cuit. Réservez-les alors sur un plat légèrement huilé.
Mettez la sauce au fond des assiettes, déposez les gnudi et terminez en parsemant les feuilles de basilic restantes.
Mais pourquoi, je me demande ce que je vais découvrir demain... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 20 avril 2020

Mes spaghetti alla vongole hohohohooooo ! parce que c'est tellement triste de cuisiner... triste !

S'il y a une chose qui n'a pas pour moi sa place en cuisine, c'est la tristesse ! Bon, il m'arrive quand l'oignon est particulièrement revêche et que je n'ai pas encore mis mes lentilles d'avoir la larme qui coule le long d'une p'tite ride... Mais à part ça, pour moi presque tout en cuisine est moyen pour se réjouir et passer un bon moment !
Je me demande d'ailleurs ce que donnerait un livre de recettes neurasthéniques... ou plutôt je ne préfère pas l'imaginer de peur de voir quelques uns de mes amis légumes s'y retrouver pour de mauvaises raisons, à cause de leur nom, navet ou blette ou de souvenirs cantiniers tout aussi désagréables, endives ou épinards... Alors qu'il n'y a rien de plus gai qu'un navet rissolant joyeusement dans un p'tit beurre mousseux... si si je vous assure !
Du coup chez moi tout est bon pour la joie culinaire, y compris les mauvaises chansons et les jeux de mots les plus douteux. C'est comme ça que ceux à qui il reste des oreilles ont pu m'entendre, non pas chanter, les sons que produit ma voix n'ont jamais mérités d'être traité de chants, mais hurler en même temps que je préparais ces pâtes-là vongoléééééé hohohohooooo !
Mes spaghetti alla vongole hohohohooooo !
Ingrédients : 360g de spaghetti (en fait j'ai utilisé les trighetto de La Molisana que je ne saurais trop vous conseiller!) - 1kg de coques – 2 gousses d'ail – ½ piment oiseau (1 si vous voulez) – 20cl de vin blanc sec – 1càs d'huile d'olive – 6 tiges de persil – des fleurs de thym (ou un peu de thym ou pas de thym du tout) – sel et poivre
Si vos coques ne sont pas dessablées comme les miennes, on les passe dans l'eau salée plusieurs fois pour leur faire rendre le plus de sable possible et on insiste bien !
Faites cuire vos pâtes selon les indications portées sur l'emballage dans une grande quantité d'eau salée.
Pendant ce temps faites revenir les gousses d'ail juste coupée en deux et le piment en petites tranches dans une sauteuse à feu moyen avec l'huile d'olive.
Ajoutez les coques et le vin blanc et faites cuire le tout à grand feu jusqu'à ce que toutes les coques soient bien ouvertes et cuites al dente ! Comme les pâtes.
Retirez les coques de la sauteuse, filtrez le jus, faites-le réduire légèrement et quand les pâtes sont cuites et égouttées on remet les pâtes et les coques dans la sauteuse, vous pouvez bien sûr enlever les coquilles vides à ce moment-là. En tout cas on mélange et on sert avec le persil haché finement et les fleurs de thym.
J'ai utilisé les coques sauvages dessablées proposées par Poiscaille et c'est un vrai petit bonheur ! D'ailleurs comme bien des produits proposés par cette joyeuse bande qui met poissons, coquillages et crustacés et même quelques algues, au pas de votre porte pour peu que vous commandiez chez eux ! Vous pouvez les retrouver là : Poiscaille !
Mais pourquoi... et j'ai crié... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 avril 2020

Nos sablés salés crousti-croquants multigraines et romarin parce que j'aime quand je craque !

L'apéro est pour moi un des moments réjouissants de la fin de journée. Déjà parce que logiquement il indique que le travail est derrière soi, même si des fois il m'arrive de retourner en cuisine après, même certaines fois bien bien après, la cuisine en nocturne étant un moment que je ne déteste pas. Bon, d'autres à la maison sont moins favorables à cette cuisine tardive parce qu'il m'arrive de faire tourner mes robots sur les 4' du mat', des broutilles quoi... mais ça c'est une autre histoire...
J'aime l'apéro pour ça et forcément parce que je ne le bois jamais seul mais en compagnie d'autres, amis, famille, copains de copains... et en ce moment pour les recevoir... on va dire que c'est plus compliqué. Du coup comme pour la cuisine à quatre mains que je pratique avec Nicolas, l'apéritif a pris une nouvelle forme à la maison, en passant à travers nos écrans, en attendant que...
Et pour agrémenter nos apéros, nous nous sommes arrêtés chez Bernard, dans sa cuisine incontournable pour qui veut cuisiner bon et sans surprises, sans surprises au niveau de la perfection de ses recettes, je n'ai jamais loupé une recette de Bernard, parce que sinon côté surprises, sa cuisine n'en manque vraiment pas ! C'est donc chez lui que nous avons trouvé la base de ces biscuits sablés salés que nous avons mis à notre sauce !
Nos sablés salés crousti-croquants multigraines et romarin
Ingrédients : 120g de farine – 60g de semoule fine (pas de couscous de semoule!) - 60g de beurre demi-sel mou – 45g d'huile d'olive – 45g de parmesan râpé fin – 1 œuf – ½ càc de romarin frais – ¼ de càc de sel – 4càs de petites graines mélangées (j'ai utilisé un mélange pour pain dans lequel il y a du sésame, du tournesol, du pavot, du lin...) - de la fleur de sel
Mélangez le parmesan, le sel, le beurre, l'huile d'olive et l’œuf de manière à obtenir un mélange homogène et crémeux.
Ajoutez la farine et la semoule et mélangez juste le temps nécessaire pour obtenir une pâte homogène.
Déposez la pâte sur du film et roulez-la de manière à former un rouleau d'environ 6cm de diamètre.
Mettez le rouleau de pâte au congélateur une vingtaine de minutes en le tournant de temps en temps pour qu'il reste bien rond.
Mélangez les graines avec le romarin que vous aurez haché très très fin. Roulez la pâte sur les graines au romarin en insistant bien pour qu'elles s'incrustent dans la pâte.
Découpez ensuite le rouleau en tranches de manière à obtenir une vingtaine de sablés. Attention si la pâte devient trop molle remettez-la quelques minutes au congélateur. Vous allez sans doute devoir reformer un peu les sablés pour leur redonner leur forme ronde.
Déposez-les sur une plaque couverte de papier de cuisson. Quand j'avais tous mes sablés j'ai redonné un très très léger coup de rouleau pour qu'ils soient bien lisses dessus mais rien d'obligatoire.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une quinzaine de minutes en surveillant la cuisson.
Laissez refroidir sur la plaque puis dégustez, et vous allez voir, ils sont vraiment très sablés et croquants !
Mais pourquoi, demain salé ou sucré ? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 17 avril 2020

Mes kouigns à la framboise parce que j'aime les recettes qui voyagent de cuisine en cuisine en...

On me demande souvent si ça ne me dérange pas qu'on me « repique » mes recettes pour les refaire... Et tout aussi souvent je plisse le front tel le pingouin à qui on aurait demandé la direction de l'équateur avant de dire qu'une recette ça ne sert qu'à ça, qu'à être faite et refaite, sinon à quoi bon... Bien sûr je précise que si on republie la recette sur un blog, un site, une revue ou même un livre et qu'on met d’où elle vient, c'est pas mal non plus... 
Du coup j'aime bien les recettes voyageuses, celles qui vont de cuisine en cuisine et qui quelquefois connaissent quelques transformations.
C'est le cas de la recette que je vous propose aujourd'hui, ces pancakes bretons, confortables comme des édredons XXL, que j'ai croisé chez Valérie l'autre matin. Valérie, elle, les avait vus un autre de ces matins chez Annie du côté de son très très gourmand By abc 4 You ! Et qui sait où ils seront d'autres jours en partant de chez Annie, de chez Valérie ou de chez moi... Les recettes sont faites pour voyager sinon à quoi bon et j'espère que vous accueillerez volontiers celle-ci dans vos cuisines !
Mes kouigns à la framboise
Ingrédients : 250g de farine – 25cl de lait tiède – 60g de sucre en poudre - 30g de sucre vanillé (le mien est maison) - 2 œufs - 1 sachet de levure de boulanger déshydratée – 120g de framboises - du beurre demi-sel bien sûr !
Mélangez la levure de boulanger avec le lait tiède dans un bol et laissez à température ambiante une dizaine de minutes.
Mélangez dans un saladier la farine et les sucres puis incorporez les œufs.
Versez le lait et mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène.
Laissez reposer deux ou trois heures à température ambiante. Annie conseille 1heure à température ambiante puis 12heures au frais pour les faire au petit matin mais je n'ai donc pas eu sa patience !
Faites chauffer une poêle, ajoutez un peu de beurre salé et quand il est bien chaud faites-y tomber une ou deux louches de pâte selon la taille de kouigns que vous souhaitez. Déposez 5 ou 6 framboises sur le kouigns. Retournez pour faire aussi cuire le côté avec les framboises. Une ou deux minutes de chaque côté ça le fait.
Et si comme moi il vous reste un tube de caramel beurre salé Régilait... enfin c'est à vous de voir !
Mais pourquoi, et maintenant par où je vais aller chercher ma prochaine recette... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 16 avril 2020

Notre gâteau à la pistache qui a fini sous les cerises... Parce que la grenade avait pris des vacances...

J'ai une très bonne mémoire pour savoir où se trouve presque toutes les choses de la maison, chaque produit, chaque ustensile, chaque ingrédient... tout quoi ! Quand je dis que j'ai une très bonne mémoire, je dois quand même préciser que ce n'est pas la mienne. A chaque fois que j'ai besoin de quelque chose je lance donc à la cantonade ma demande accompagné d'un tu saurais pas où... est la p'tite casserole avec la vache dessus... le tamis indien... l'épice qui... mais si tu sais celle qui a le goût de melon... enfin je demande tout et n'importe quoi. Et à chaque fois une voix lointaine me répond, porte de gauche en bas à droite... sur la dernière étagère du meuble noir... ou sur la cocotte avec le taureau dessus... 
Enfin donc l'endroit où ça se trouve et dont je n'ai personnellement pas la moindre idée !
Et donc ce matin j'ai lancé mais dis donc, tu ne saurais pas où j'ai de la grenade ? et.... rien, la voix qui me guide ne répond pas.... Je répète en accompagnant ça d'un gazouillis et... toujours rien ! Du coup je vais voir vers où j'entends habituellement la voix, je tombe sur Marie et je lui dis mon désarrois devant ce silence de la voix... elle me regarde et répond, ben c'est que j'sais pas où t'a mis ta foutue grenade ! Je la regarde en me disant que décidément elle et la voix pourrait se ressembler, enfin si elle aussi me répondait...
Et je pars donc seul dans le noir chercher une grenade que je ne trouverai jamais... mais comme je suis tombé pendant mes recherches sur un pot de cerise amarena... nous pouvions faire notre gâteau avec Nicolas !
Notre gâteau à la pistache qui a fini sous les cerises...
Ingrédients : 180g de beurre demi-sel - 150g de sucre en poudre - 4 œufs - 60g de semoule fine (attention c'est de la semoule pas du couscous) - 30g de farine - 1 sachet de levure chimique – 90g de pistaches (si vous avez de la pistache en poudre c'est mieux) + 30g – 90g de poudre d'amande – 1 douzaine de cerises amarena et 2càs de sirop
Fouettez dans un saladier le beurre et le sucre en poudre jusqu'à bien faire blanchir le tout.
Ajoutez les œufs un par un en fouettant bien entre chacun.
Mixez les pistaches en poudre fine. Mélangez la semoule, la farine et la levure, les poudres de pistache et d'amande. Ajoutez le tout dans le saladier et mélangez encore.
Versez la pâte dans un moule à manqué beurré et fariné. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une cinquantaine de minutes en vérifiant la cuisson.
Laissez refroidir puis démoulez.
Hachez finement les 30g de pistaches.
Au moment de servir parsemez les pistaches hachées, déposez les cerises sur le gâteau et arrosez avec le sirop.
Mais pourquoi, je me demande si je ne mettrais pas des cerises dedans la prochaine fois... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 15 avril 2020

Arancini à l'osso buco ou al telefono avec la piccola macchina ! Parce que les arancini c'est l'bonheur !

Avec le temps et les enfant qui sont partis à droite et à gauche et surtout au sud j'avais oublié la quantité de nourriture qu'une famille de 5 personnes peut engloutir, d'autant plus quand tu as des garçons à l'appétit féroce parmi les habitants de la maison.
Bon, avec mes réserves, un porte-avion peut mouiller dans mon jardin une p'tite quinzaine sans que ça me fasse un trou dans les stocks mais ça m'impressionne quand même de voir ma table remplie quelques minutes puis vide comme après le passage de la marabunta... Si vous n'avez jamais vu « Quand la marabunta gronde » un charmant nanar à base d'invasion fourmilière, n'hésitez pas à perdre une heure trente vous verrez comment finissent les plats sur notre table !
Du coup quand nous avons envisagé de préparer des arancini je me suis dit qu'un veau n'y suffirait pas et que tout le riz de la pleine du Pô risquait d'y passer ! Et surtout surtout je me suis dit que nous avions bien fait de ramener de notre toute dernière escapade lilloise, deux petits moules à arancini, l'un d'eux est sur les photos, qui permettrait d'industrialiser notre production !
Arancini à l'osso bucco avec la piccola macchina !
Ingrédients :
Pour garnir à l'osso bucco ou al telefono : Un reste d'osso buco composé d'environ 200g de viande et d'un peu de sauce (comptez une cuillère à soupe par arancini) et si vous voulez ma recette c'est par là : Mon osso bucco du dimanche après-midi
Pour ganir al telefono : 1 boule de mozzarrella
Pour le riz 300g de riz à risotto – 1 pincée de filaments de safran - 60g de parmesan râpé - 2 petites échalotes – 10cl de vin blanc – 20g de beurre – 1càs d'huile d'olive – 2càs de concentré de tomate – 75cl de bouillon de légumes chaud – 1 tasse de panko (c'est de la chapelure japonaise que vous pouvez remplacer par de la mie de baguette râpée avec une râpe à gros trous) – 1 tasse de farine – 2 œufs - de l'huile pour la friture - sel et poivre
Dans une casserole, versez un filet d’huile d’olive et le beurre et faites-y revenir à feu doux les échalotes finement hachées jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides. Ajoutez le riz et le safran, remuez 2 ou 3 minutes, le temps qu'il soit bien nacré.
Versez le vin blanc, remuez rapidement et laissez-le évaporer. Ajoutez ensuite au fur et à mesure le bouillon une louche par une louche jusqu’à cuisson complète du risotto. Il faut après chaque louche remuer le riz jusqu'à absorption du liquide avant de recommencer. Comptez une vingtaine de minutes de cuisson.
Dès que le riz est à point ajoutez le concentré de tomate et mélangez, toujours sur le feu, pendant 1 minute.
Retirez la casserole du feu, ajoutez le parmesan, remuez bien, couvrez et laissez reposer 3 minutes à couvert. Laissez ensuite tiédir.
Hachez la viande de l'osso buco assez finement.
Faites des boulettes de riz d'environ 80 à 100g. Attention ce sont des boulettes très généreuses vous pouvez faire plus petites mais dans ce cas mettez aussi moins de farce.
Personnellement cette fois j'ai utilisé les deux petites « machines » à faire des arancini mais je l'ai toujours fait à la main et ça le fait tout aussi bien.
Si vous voulez les faire avec de l'osso buco prenez une boulette de riz dans la paume de votre main aplatissez-la et posez une cuillère à soupe de farce au centre. Repliez le riz de manière à y enfermer la farce. Compressez la boulette de riz en lui donnant une forme bien ronde. Réservez et recommencez autant de fois que nécessaire.
Et si vous voulez le faire avec de la mozzarella, coupez votre mozzarella en petits morceaux procédez de la même manière que pour celles à l'osso buco.
Une fois que tous les arancini sont formés, versez la farine dans une assiette, les œufs battus dans une autre et le panko dans une dernière. Roulez les arancini d'abord dans la farine, puis dans l'œuf et enfin dans le panko.
Faites ensuite dorer les arancini dans un bain d'huile chauffé à 160° jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Réservez-les au fur et à mesure sur du papier absorbant.
Dégustez les arancini encore bien chauds.
Mais pourquoi, bon maintenant je vais moissonner un champ j'ai un peu d'pain à faire... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 13 avril 2020

P'tites quenelles très brocoli et sauce enketchupée express ! Parce que si je ne cuisinais pas je...

Depuis quelques jours comme je sors beaucoup beaucoup... comme je ne sors plus, je me pose quelques questions existentielles, comme beaucoup je pense. Et je me suis par exemple demandé ce que je pourrais bien faire si je ne cuisinais pas...
J'ai un peu fait le tour de mes anciennes passions, qui ont d'ailleurs été pour beaucoup plus passagères que ma passion pour les fourneaux... J'ai beaucoup collectionné il fut certains temps, les timbres, les cartes téléphoniques, les râteaux... même si ça c'est une autre histoire, mais avec le temps les collections... Même si à la maison parce que j'ai « quelques » livres et « quelques » revues de cuisine certaine considère que je les collectionne, alors que non pas du tout, d'ailleurs je m'oblige à ne pas les ranger pour bien montrer que ce n'est pas une collection mais juste une toquade !
Et donc j'ai ainsi, à la suite des collections, passé tous mes autres passe-temps d'avant pour arriver à une conclusion assez simple si je ne cuisinais pas, eh bien je cuisinerais !
Et une fois que j'ai réglé cet existentiel-là, nous avons réglé l'autre avec Nicolas, choisir notre recette du jour, des p'tits bouchons aux brocolis que nous avons fait à notre sauce !
P'tites quenelles très brocoli et sauce enketchupée express !
Ingrédients :
Pour les p'tites quenelles très brocoli : Un bouquet de brocoli (le mien faisait environ 450g) – 1 petite pomme de terre (la mienne faisait environ 90g) – 1 petit oignon – 6 tiges de cerfeuil (ou 4 de persil) – 30g de chapelure – 30g de panko – 1 œuf – 30g de parmesan râpé fin – 1càs d'huile d'olive
Pour la sauce enketchupée express : 1 boîte de tomates cerises au naturel (ou d'une autre sauce tomate ) - 90g de poivrons aigre-doux - 1càs d'huile d'olive – 1càs de concentré de tomate – 1càc de feuille de thym – 1càs de sirop d'érable - sel et poivre
Commencez en préparant la sauce. Pelez puis hachez grossièrement l'oignon et l'ail. Puis faites-les revenir tranquillement dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils commencent à peine à colorer.
Ajoutez les poivrons et le thym et laissez cuire 3 minutes en remuant de temps en temps.
Ajoutez les tomates et 10cl d'eau, salez, poivrez et prolongez la cuisson le temps que les tomates éclatent et que la sauce épaississe. Ajoutez le sirop d'érable et prolongez encore la cuisson de 3 minutes.
Mixez finement le tout.
Coupez le brocoli en bouquets et ne jetez surtout pas le pied ! Pelez-le puis coupez-le en petits cubes. Pelez la pomme de terre et coupez-la aussi en petits cubes. Pelez puis hachez très très finement l'oignon.
Faites cuire la pomme de terre et les cubes de brocoli jusqu'à ce que la pomme de terre soit bien cuite, presque à se défaire, normalement le cœur de brocoli sera cuit lui aussi. Égouttez puis écrasez à la fourchette en purée.
Faites chauffer une grande casserole d'eau salée, et quand elle bout faites-y cuire les bouquets de brocoli pendant 1 minute pas plus. Égouttez-les puis plongez-les dans de l'eau bien froide et égouttez-les une nouvelle fois.
Faites revenir l’oignon haché dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils commencent à peine à colorer.
Mettez dans le bol d'un mixer l'oignon et le cerfeuil et mixez finement. Ajoutez les bouquets de brocoli et mixez sans trop insister, il faut que ça fasse une sorte de semoule assez fine mais pas une pâte.
Versez le tout dans un saladier, ajoutez la purée, la chapelure et le panko, l’œuf et le parmesan, salez, poivrez et mélangez bien le tout.
Là, deux solutions soit vous faites des petits bouchons d'environ 30g comme Nicolas puis vous les faites cuire au four à 180°, soit vous faites comme moi et vous faites des jolies petites quenelles avec 2 cuillères à soupe et vous les faites frire dans un bain d'huile à 160° avant de les poser sur des feuilles de papier absorbant.
En tout cas quelque soit votre choix, on les sert avec la joli sauce et... à table !
Mais pourquoi, demain on passe au dessert ! est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 12 avril 2020

Gâteau très noisette et un peu amande ! Parce que j'aime les gâteaux pour les écureuils !

En plus d'être un pingouin météorologique, un ours social avec certains, ceux qui me connaissent savent aussi que j'ai quelques gènes d'écureuil... bon, il y a quelques autres bestioles dans mon code génétique mais je ne vais pas tout vous avouer d'un seul coup ! Ce qui fait qu'il faut m'attacher les deux mains quand je passe devant une tablette de chocolat aux noisettes et que dans une supérette... dans les supermarchés l'ours est trop mal-aimable pour qu'on m'y traîne... dans ces petites surfaces si je pousse le caddie, en passant au rayon des fruits secs il y a presque toujours des noisettes et des amandes qui tombent dedans !
Du coup forcément en voyant ce gâteau-là sur la toile italienne, je me suis dit que mon complice en cuisine hocherait la tête, d'ailleurs c'est peut-être même Nicolas qui l'a proposé, et que nous aurions quelques petites idées, comme le beurre noisette et l'Amaretto pour le mettre à notre sauce.
Gâteau très noisette et un peu amande
Ingrédients : 300g de noisettes – 100g de sucre en poudre – 50g de sucre muscovado en poudre (vous pouvez bien sûr seulement utiliser du sucre en poudre « classique » à la place) - 150g de beurre – 90g de maïzena – 3 œufs – 1 sachet de levure chimique – 3càs à soupe d'Amaretto (si vous n'en avez pas quelques gouttes de concentré d'amande amère ça peut le faire) – 1 pincée de sel – 30g de d'amandes effilées – du sucre glace
Mettez le beurre dans une petite casserole, faites-le grésiller à feu moyen jusqu'à ce qu'il devienne noisette. Attention noisette pas noir, sinon on recommence ! Ensuite filtrez-le. Pour cela j'utilise une passoire couverte de gaze, ça permet de récupérer toutes les impuretés. Laissez-le refroidir.
Étalez les noisettes sur une plaque et faites-les toaster 5 minutes dans un four préchauffé à 180°. Vous pouvez ensuite les frotter dans un torchon pour faire tomber les peaux mais rien d'obligatoire. Laissez-les refroidir.
Mettez-les dans un mixer et mixez-les assez finement, attention pas trop non plus, sinon elles vont finir en pâte. Ajoutez la maïzena et la levure et redonnez quelques tours de mixer.
Fouettez les sucres avec les œufs en insistant bien. Ajoutez le beurre noisette et l'Amaretto et mélangez bien. Ajoutez enfin la poudre de noisette avec la maïzena, la levure et le sel et fouettez le tout une dernière fois.
Versez la pâte obtenue dans un moule à tarte beurré et fariné (vous pouvez utiliser de la maïzena) d'environ 24cm et faites-le cuire pendant une trentaine de minutes dans un four préchauffé à 180°. Vérifiez la cuisson en plongeant un couteau dans le gâteau, il doit ressortir sec, sinon prolongez un peu la cuisson.
Quand le gâteau est cuit parsemez les amandes et prolongez la cuisson 3 minutes.
Sortez-le du four et laissez-le tiédir ou refroidir puis terminez en parsemant du sucre glace à votre goût.
Mais pourquoi, après la noisette l'amande ? est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 9 avril 2020

Légumes secs et pâtes à l'italienne ! Parce qu'il va bien falloir attaquer le stock de légumes secs...

J'ai toujours eu une affection particulière pour les légumes secs, parce qu'ils sont jolis à regarder... oui je sais habituellement je dis toujours le goût, le goût, le... et là subitement je suis touché par la beauté d'un haricot rouge, d'un pois cassé ou d'une lentille corail et je ne vous parle pas des p'tits haricots d'Italie ou des craquants pois chiches. Je ne suis pas à une contradiction près en cuisine, et pas qu'en cuisine d'ailleurs.
Le problème c'est autant je les trouve jolis, autant quand je dois penser à les faire tremper la veille... ce qui fait que me rendant compte que j'ai oublié la veille, je me dis que j'y penserai le lendemain, et de veille en lendemain, il arrive que le temps passe, passe, passe...
Sauf que là j'ai retrouvé un joli mélange de légumes secs, haricots de toutes les couleurs et lentilles aussi, et pois cassés et... et comme nous avions l'envie d'un plat à l'italienne avec Nicolas... cette fois je n'ai pas oublié et voilà comment aujourd'hui mon plat est arrivé sur la table où j'ai encore une fois trouvé les légumes secs bien jolis avant de les dévorer !
Légumes secs et pâtes à l'italienne !
Ingrédients : 200g de légumes secs mélangés (attention je vous déconseille de faire vos propres mélanges sinon vous risquez d'avoir des légumes secs qui ne cuisent pas le même temps !) - 1 boîte de tomates cerises au naturel (ou une boîte de concassée de tomate) - 1càs d'huile d'olive – 2 oignons nouveaux – 2 petites carottes – 1 gousse d'ail – 1càc de thym frais – 1càc de romarin frais finement haché – quelques pincées de flocons de piment – 2 ou 3 feuilles de laurier - 90g de petites pâtes – 90cl de bouillon de légumes ou d'eau - 1 croûte de parmesan (si vous avez) – du basilic et du parmesan pour servir – sel et poivre
Émincez finement l'oignon. Pelez les carottes puis coupez-les en petits cubes. Pelez puis émincez l'ail.
Versez l'huile dans une grande casserole et faites-y revenir les oignons, les carottes et l'ail à feu moyen en remuant régulièrement. Ajoutez le thym et le romarin et poursuivez deux minutes en remuant régulièrement. Ajoutez les légumes secs et mélangez. Ajoutez le bouillon, le piment, le laurier, la croûte de parmesan et la tomate en boîte et mélangez encore. Portez le tout à ébullition à feu assez vif. Ensuite baissez le feu et faites cuire en suivant les indications, pour moi ça a duré deux bonnes heures ! Vérifiez qu'il n'y ait ni trop ni trop peu de liquide... il faut qu'il y en ait un peu mais pas trop, en fait il faut surtout que ça soit à votre goût !
Vers la fin de la cuisson pensez à faire cuire les pâtes al dente, très al dente même. Quand les haricots sont cuits, ajoutez les pâtes et remettez le tout sur le feu une minute.
Une fois servi dans les assiettes, terminez en parsemant les feuilles de basilic et le parmesan.
Mais pourquoi, une p'tite douceur italienne ça serait bien... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 8 avril 2020

Pide aux épinards et à la feta parce qu'il fallait bien recuisiner salé un jour...

C'est curieux comme le mot chocolat qui faisait taper des mains les miens comme une tribu de pingouins apprenant le retour de Nestor dans le domaine de la chanson... C'est curieux comme le même mot, une dizaine de jours plus tard et autant de desserts à base de... celui dont je n'ose même plus prononcer le nom, c'est curieux donc comme il peut provoquer les plus noirs des yeux noirs !
Du coup je n'ai pas annoncé ce soir que j'allais préparer mon 321 456 desserts à base de vous savez quoi mais bien que nous avions préparé à 4 mains avec Nicolas, un petit plaisir salé que mon complice avait envie de mettre à sa table depuis fort fort longtemps. Curieusement le mot pide pourtant inconnu des miens, a provoqué joie, chansons et ritournelles quand j'ai annoncé ensuite que c'était un sorte de pizza turque... une pizza à la turque et surtout, salée !
Pide aux épinards et à la feta
Ingrédients :
Pour le pain : 6g de levure sèche de boulanger – 9cl d'eau tiède – 1 càc de sucre – ½ à càc de sel – 180g de farine – 3 càs d'huile d'olive
Pour la garniture : 300g d'épinards équeutés – 120g de mozzarella – 60g de feta – 1 jaune d’œuf - 400g de concassé de tomate – 1 oignon nouveau – 1 gousse d'ail – ½ càc de zaatar – sel et poivre
Mélangez dans un bol l'eau tiède avec la levure et le sucre et laissez reposer une dizaine de minutes.
Dans le bol d'un robot mixer équipé d'un crochet (vous pouvez aussi le faire à la main), versez la farine, l'huile, le sel et le mélange avec la levure. Mélangez une dizaine de minutes, jusqu'à ce qu'une belle boule de pâte se forme.
Placez la boule dans un saladier et couvrez d'un torchon. Laissez reposer une paire d'heures.
Faites réduire le concassé de tomates à la poêle pendant une dizaine de minutes en remuant régulièrement.
Émincez finement l'ail et l'oignon.
Chauffez l'huile dans une grande sauteuse et ajoutez l'ail et l'oignon. Faites cuire 5 minutes à feu moyen en remuant de temps en temps.
Ajoutez les épinards et faites-les tomber pendant 3 minutes en remuant régulièrement.
Versez le tout dans une passoire et essorez en insistant bien bien.
Égouttez et hachez la mozzarella, égouttez-la bien. Émiettez la feta et mélangez-la avec la mozzarella.
Préchauffez votre four à 210°.
Séparez la pâte en deux. Sur une surface farinée, étalez les deux boules de manière à obtenir deux ovales d'environ la longueur de votre plaque (pour moi, environ 35cm).
Étalez 2 ou 3 cuillères à soupe de tomate sur chaque ovale en laissant 2 cm tout autour, il va sans doute vous rester de la sauce...
Ajoutez les ¾ du fromage puis le mélange aux épinards. Ajoutez le fromage restant.
Mélangez le jaune d’œuf avec une cuillère à soupe d'eau. Badigeonnez les bords au pinceaux. Enfournez environ 20 minutes en surveillant la cuisson.
Parsemez le zaatar avant de servir. Et s'il vous reste un peu d'oignon nouveau vous pouvez aussi.
Vous pouvez ajouter un œuf sur le pide au milieu de la cuisson.
Mais pourquoi, je me demande dans combien de temps je vais pouvoir redire... est-ce que je vous raconte ça...