S'il y a une chose qui n'a pas pour moi
sa place en cuisine, c'est la tristesse ! Bon, il m'arrive quand
l'oignon est particulièrement revêche et que je n'ai pas encore mis
mes lentilles d'avoir la larme qui coule le long d'une p'tite ride...
Mais à part ça, pour moi presque tout en cuisine est moyen pour se
réjouir et passer un bon moment !
Je me demande d'ailleurs ce que
donnerait un livre de recettes neurasthéniques... ou plutôt je ne
préfère pas l'imaginer de peur de voir quelques uns de mes amis
légumes s'y retrouver pour de mauvaises raisons, à cause de leur
nom, navet ou blette ou de souvenirs cantiniers tout aussi
désagréables, endives ou épinards... Alors qu'il n'y a rien de
plus gai qu'un navet rissolant joyeusement dans un p'tit beurre
mousseux... si si je vous assure !
Du coup chez moi tout est bon pour la
joie culinaire, y compris les mauvaises chansons et les jeux de mots
les plus douteux. C'est comme ça que ceux à qui il reste des
oreilles ont pu m'entendre, non pas chanter, les sons que produit ma
voix n'ont jamais mérités d'être traité de chants, mais hurler en
même temps que je préparais ces pâtes-là vongoléééééé
hohohohooooo !
Mes spaghetti alla vongole
hohohohooooo !
Ingrédients : 360g de spaghetti
(en fait j'ai utilisé les trighetto de La Molisana que je ne saurais
trop vous conseiller!) - 1kg de coques – 2 gousses d'ail – ½
piment oiseau (1 si vous voulez) – 20cl de vin blanc sec – 1càs
d'huile d'olive – 6 tiges de persil – des fleurs de thym (ou un
peu de thym ou pas de thym du tout) – sel et poivre
Si vos coques ne sont pas dessablées
comme les miennes, on les passe dans l'eau salée plusieurs fois pour
leur faire rendre le plus de sable possible et on insiste bien !
Faites cuire vos pâtes selon les
indications portées sur l'emballage dans une grande quantité d'eau
salée.
Pendant ce temps faites revenir les
gousses d'ail juste coupée en deux et le piment en petites tranches
dans une sauteuse à feu moyen avec l'huile d'olive.
Ajoutez les coques et le vin blanc et
faites cuire le tout à grand feu jusqu'à ce que toutes les coques
soient bien ouvertes et cuites al dente ! Comme les pâtes.
Retirez les coques de la sauteuse,
filtrez le jus, faites-le réduire légèrement et quand les pâtes
sont cuites et égouttées on remet les pâtes et les coques dans la
sauteuse, vous pouvez bien sûr enlever les coquilles vides à ce
moment-là. En tout cas on mélange et on sert avec le persil haché
finement et les fleurs de thym.
J'ai utilisé les coques sauvages
dessablées proposées par Poiscaille et c'est un vrai petit
bonheur ! D'ailleurs comme bien des produits proposés par cette
joyeuse bande qui met poissons, coquillages et crustacés et même
quelques algues, au pas de votre porte pour peu que vous commandiez
chez eux ! Vous pouvez les retrouver là : Poiscaille !
Mais pourquoi... et j'ai crié...
est-ce que je vous raconte ça...
Voilà qui me met l'eau à la bouche...
RépondreSupprimerJe suis tout à fait pour ce genre de détournement musical ! Mon entourage les subit aussi. Très belle assiette qui me rappelle mon Italie adorée.
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