samedi 31 décembre 2016

Une dernière recette de l'année pour demain parce qu'on ne gâche rien ! Huîtres Po'Boy en casse-croûte brunchouilleur !

Le problème de ces jour de fêtes... enfin le problème chez moi... c'est quand le lendemain je m'ouvre le frigo, pendant que je touille mon Alka-Seltzer dans son verre d'un doigt hésitant, et que je me rends compte qu'il est aussi plein que la veille ! 

Il faut dire que ces jours de repas de fêtes j'ai les courses généreuses, plus encore que d'habitude, j'essaie d'acheter ce qui fait plaisir à tous mais aussi à chacun et dans ma maison il faut avouer que chacun à des goûts bien bien différents. Du coup quand je rentre de ces fameuses courses je ressemble à un touareg suivi de sa caravane !
Et quelquefois, après donc avoir pensé à tout l'monde, il m'arrive de me perdre devant mon poissonnier et ne penser cette fois qu'à moi et regarder les bourriches d’huîtres avec le regard de Roméo pour Juliette. A ce moment-là je pense d'abord à moi, et j'en prends quelques douzains. Et là je me dis que les autres... Bon je dois avouer que chez moi personne n'aime les huîtres, mais comme on ne sait jamais, ils pourraient bien changer d'avis, j'en rajoute quelques douzaines au cas où !
Dans le domaine de l'huître je suis sans partage, je traque les bourriches de Marennes Oléron, c'est facile c'est marqué dessus et même certifié, avec une préférence pour la fine de claire verte et la pousse en claire, ces petites merveilles charnues et savoureuses et surtout surtout les numéros 2 juste pour en avoir ni trop ni trop peux en bouche... Il faut que j'arrête d'en parler sinon je sens que... Après à vous de voir vers où vont vos goûts...
Et donc pour finir l'histoire, comme j'ai pris de tout pour chacun, ben quand je demande qui veut une p'tite huître avec moi, il doit se passer plein de choses au plafond, parce que tout le monde regarde par là !
Du coup demain matin je vais me retrouver face à quelques douzaines d'huîtres et tout le monde en position brunch ! Si c'est aussi le cas chez vous n'hésitez pas finissez-les en criant Po'Boy !
Huîtres Po'Boy en casse-croûte brunchouilleur !
Ingrédients  pour un casse-croûte : 6 à 8 huîtres de préférence assez charnues et assez grosses (Numéro 2 au moins voire plus) – une petite poignée de pousses de salade mélangées – 1 baguette aux céréales légèrement toastée
Pour la chapelure : 1 œuf - 4 càs de panko (ou de mie de baguette bien sèche râpée avec une râpe à gros trous) – 2 càs de Maïzena – 1càc de mélange d'épices cajun
Pour la sauce : 4càs de mayonnaise (maison si possible) – ½ càc de pimenton (paprika fumé) – du tabasco
Commencez en préparant la sauce, mélangez tous les ingrédients, la mayonnaise, le pimenton et le tabasco, salez éventuellement et c'est prêt.
Ouvrez vos huîtres puis videz la première eau, attendez un peu et re-videz l'eau.
Étalez alors vos huîtres sur de papier absorbant.
Fouettez l’œuf dans un plat et mélangez dans un autre le panko, la Maïzena et le mélange cajun.
Passez les huîtres d'abord dans l’œuf puis dans la chapelure.
Faites dorer vos huîtres dans un bain d'huile à 180° pendant 3 ou 4 minutes juste le temps qu'elles soient bien dorées et croustillantes, puis déposez-les sur une feuille de papier absorbant.
Ensuite c'est tout simple garnissez votre pain d'un peu de sauce, de pousses de salades, des huîtres et encore un peu de sauce et dégustez sans attendre !
Et si comme moi vous avez eu la main un peu leste sur le nombre d'huîtres n'oubliez pas que l'huître se conserve parfaitement pendant plusieurs jours, enfin à condition de faire attention à quelques détails !
Le premier étant d'avoir bien regardé sur l'étiquette la date de conditionnement, elle est sur l'étiquette, c'est seulement comme ça que vous saurez jusqu'à quand vous pouvez la conserver. La deuxième de les conserver bien à plat la partie creuse vers le bas, sinon elles vont perdre leur eau et là... La troisième de les conserver entre 5 et 15° pas plus, pas moins ! Pensez d'ailleurs à vérifier quand vous les achetez qu'elles ont bien été conservées dans ces conditions et pas sur une palette au milieu d'un magasin surchauffé comme je l'ai vu ! Et si vous réunissez toutes ces conditions elles ne craindront pas d'attendre 4 ou 5 jours et même un peu plus... mais 4 ou 5 c'est bien !
Et j'en profite pour finir cette année pour vous souhaiter... 
Le meilleur des réveillons ! 
Et à l'année prochaine !

Mais pourquoi, bon j'ai rien oublié là, non, rien de rien ? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 30 décembre 2016

Mes crêpes comme une galette à la frangipane pour avoir les crêpes et la galette dans la même assiette !

J'ai toujours eu un faible pour les deux en un même si des fois forcément le résultat est plus curieux que digne d'un véritable intérêt, enfin à part celui de se dire j'ai essayé... Dans ce domaine, c'est souvent de l'autre côté de l'Atlantique que je file pour m'attraper l'inspiration de passage. Et c'est comme ça que j'ai déjà préparé au fil du temps des deux en un regroupant brownies et cookies, croissants et donuts ou gaufres et encore donuts... et bien bien d'autres que ce soit sucré ou salé. 
Mais cette fois c'est par chez nous que j'ai cherché une idée à réaliser pour une nouvelle expérience cidronomique en compagnie des Cidres Val de Rance et plus particulièrement de leur Cidre Doux. Et comme je suis toujours en retard pour une fois j'ai choisi d'être en avance en réalisant des crêpes comme une galette à la frangipane, des crêpes toutes douces et croustillantes qui se marient parfaitement avec le Cidre Doux.
Crêpes comme une galette à la frangipane
Ingrédients :
Pour les crêpes : 200 g de farine - 200 g de Maïzena - 6 œufs - 90 cl de lait  -1 pincée de sel
Pour la frangipane : 240g de beurre mou - 240 g de sucre en poudre - 30 g de farine - 210 g de poudre d'amande - 120 g d'amandes effilées - 3 œufs – quelques gouttes d'amande amère
Pour le sirop : 10 cl de jus d'orange - 2 càs de sucre en poudre
Mélangez la farine et la Maïzena dans un saladier, puis délayez avec le lait en fouettant.
Ajoutez les œufs et mélangez bien. Faites vos crêpes dans une poêle légèrement beurrée. 
Préchauffez votre four à 160°.
Pour la frangipane, fouettez le sucre et le beurre en morceaux dans un saladier, ajoutez 1 œuf, fouettez, puis 1 autre, fouettez, et enfin le troisième et fouettez encore. Ajoutez la poudre d'amande, la farine, l'amande amère et 30 g d'amandes effilées, mélangez. 
Garnissez vos crêpes d'1 à 2 cuillerées à soupe de frangipane, roulez-les et disposez-les, côte à côte, dans un plat à gratin. 
Badigeonnez le dessus des crêpes avec le reste de frangipane et saupoudrez le reste des amandes effilées, enfournez pour 20 minutes. Dans une casserole, faites réduire le jus d'orange et les 2 cuillères à soupe de sucre environ 5 minutes et ce jusqu'à obtenir un sirop assez épais. Versez sur les crêpes, et servez.
Et si vous voulez étonner en vous amusant, vous pouvez servir ces crêpes à la place de votre galette des rois et du coup n'oubliez pas ni la fève, ni la couronne !

Mais pourquoi, et si je préparais un petit cruffin d'ailleurs... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 28 décembre 2016

Un jour je cuisinerai 24h sur 24 pour essayer de combler toutes mes envies... Cookies déguisés en macaron chocolat et chocolat...

La dernière fois que j'ai rencontré Nicolas, il y a quelques semaines déjà... Nicolas est un barcelonais fou dingue de cuisine qui tient depuis quelques temps déjà une cuisine virtuelle que je ne saurais trop vous conseiller, Ma cuisine à moi et que j'ai la chance de croiser de temps en temps... Et donc lors de cette dernière rencontre autour d'un thé et d'un café nous avons discuté cuisine, cuisine, cuisine... Et Nicolas m'a dit à cette occasion qu'il se levait souvent en pensant cuisine et qu'aussi souvent il se couchait toujours en continuant de penser cuisine ! Et je dois dire que je me suis un peu reconnu dans sa déclaration. Je pense, je mange, je lis, je réfléchis et des fois je rêve cuisine... et surtout je cuisine, je cuisine, je cuisine !
Pourtant il m'arrive quand même certaines fois, quand une envie me prend dans une journée et que malheureusement je n'ai plus le temps, parce que j'ai déjà 5 ou 6 recettes à réaliser sur mon tableau du jour, de me dire que les journées sont quelquefois fort fort courtes.
Bon, quand j'ai vraiment envie envie d'une petite recette il m'arrive, quand la maison dort, de redescendre discrètement et de m'y remettre tardivement, et discrètement... Quand je peux et que je ne dois pas sortir un de mes robots et que je ne me fais pas alors pincer par un dormeur de passage qui me regarde d'un drôle d'air le fouet électrique ou le mixer à la main. Mais comme généralement ça ne les étonne plus, ils vont vite se coucher en levant les yeux au ciel vers les étoiles...
Cookies déguisés en macarons chocolat et chocolat...
Ingrédients :
Pour les cookies : 200g de chocolat noir - 30g de beurre - 2 œufs – 90g de sucre en poudre – 60g de farine – ½ càc de levure – 30g de cacao en poudre - une pincée de sel
Pour la garniture : 90g de chocolat blanc – 30g de crème liquide entière – 20g de candy canne râpé (facultatif)
Fouettez vivement dans un saladier les œufs et le sucre en poudre, insistez bien jusqu'à obtenir une jolie mousse homogène.
Tamisez au dessus du saladier la farine, la levure, le cacao et le sel puis mélangez le tout.
Faites fondre le chocolat et le beurre séparément au micro-ondes puis ajoutez-les dans le saladier.
Pour former les cookies j'ai utilisé une poche à douille avec une douille lisse parce que je trouve que ça va plus vite, mais avec deux cuillères à soupe on y arrive très bien aussi.
En tout cas faites des jolis ronds de pâte sur un plaque de four couverte de papier de cuisson.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pour les grands entre 10 et 12 minutes en surveillant bien ça brûle assez facilement et entre 8 et 10 minutes pour les petits. Laissez-les ensuite refroidir sur une grille.
Pendant ce temps préparez la garniture, chauffez le chocolat et la crème au micro-onde jusqu'à faire fondre le tout. Ajoutez ensuite le candy canne et mélangez rapidement. Vous pouvez comme moi ajoutez une toute petite pincée de colorant rose, ajoutez-le dans ce cas dans la crème avant de la verser dans le chocolat. Laissez un peu refroidir pour que la garniture ne soit pas trop chaude.
Quand les cookies sont froids, déposez un peu de ganache sur la moitié d'entre eux, mettez bien sûr avant ensemble les cookies de même taille, laissez un peu refroidir puis refermez les cookies pour qu'ils soient maintenant déguisé en macarons... J'ai encore une fois utilisé une poche à douille pour mettre la ganache mais ce n'est pas obligatoire ! Laissez ensuite prendre la garniture au frais pendant quelques temps et dégustez.
Mais pourquoi, bon et s'ils allaient se coucher là maintenant ! est-ce que je vous raconte ça...

mardi 27 décembre 2016

Les jours d'après on retrouve une cuisine... raisonnable ! Mes paillassons de pommes de terre aux légumes multicolores !

C'est curieux comment les envies s'attrapent, j'ai toujours trouvé ça assez curieux en cuisine, un peu comme les jeux de dominos. Tu fais ça un jour et alors que tu n'y pensais pas le moins du monde le lendemain en te grattant la tête... vu les trois cheveux qu'il me reste il faudrait d'ailleurs peut-être que je trouve un au système de réflexion... donc en cherchant quoi faire aujourd'hui je me suis dit que mes p'tites carottes d'hier...
Sauf que forcément selon le principe premier du blogueurs cuisinant, ce que tu as fait hier tu ne ferras pas aujourd'hui, il fallait bien que je trouve une autre idée. Alors j'ai recommencé à me gratter la... barbe... Et au final un grattage en valant bien un autre j'ai fini par trouver ma petite idée du soir, des paillassons au pommes de terres et aux légumes multicolores ! 
Comme quoi ce n'est pas l'endroit où se trouve la pilosité qui compte mais bien ce qu'on fait pendant le grattage !
Mes paillassons de pommes de terre aux légumes multicolores !
Ingrédients : 450g de pommes de terre – 1courgette – 1 oignon – 150g de betterave (la mienne était rose et blanche) - 1 botte de carottes nouvelles – 3 œufs – 3càs de Maïzena - 3 cives (ou un oignon nouveau) finement émincée – 3càs de persil plat haché – 1càs d'aneth haché – 1 càc de curry – de l'huile neutre – sel et poivre – 1 yaourt battu
Commencez en enlevant le plumeau des carottes mais en en laissant un peu juste parce que c'est plus joli. Coupez alors vos carottes en deux dans la longueur. Faites-les cuire 5minutes dans une grande casserole d'eau bouillante légèrement salée (donc un peu plus que dans ma recette d'hier puisqu'elles ne vont pas passer au four).
Rappez ensuite les pommes de terre, la courgette, l'oignon et la betterave et mélangez le tout dans un grand saladier, gardez juste un peu de betterave pour la fin. Utilisez une râpe à gros trous pour râper tout ça.
Ajoutez dans le saladier les œufs, la Maïzena et les cives et les herbes, garder un peu de cives, de persil et d’aneth pour la fin. Ajoutez le curry, salez et poivrez et mélangez bien bien le tout.
Versez un filet d'huile dans une poêle d'environ la taille d'une assiette et faites chauffer à feu moyen.
Disposez quelques carottes côté coupé dans la poêle puis versez une louche du contenu du saladier, pas trop sinon vos légumes ne vont pas cuire, pas plus d'un centimètre d'épaisseur.
Faites cuire jusqu'à ce que le fond de votre paillasson commence à bien dorer puis retournez-le, aidez-vous d'une assiette, un peu comme on fait avec la tortilla, on retourne dans une assiette et on reglisse dans la poêle, et faites de même de l'autre côté. Montez un peu le feu puis faites dorer le paillasson. Réservez sur une assiette couverte de papier absorbant.
Recommencez autant de fois que nécessaire pour utiliser toutes les carottes et tout le contenu du saladier. J'ai préparé 5 paillassions XXL avec ces quantités et ça tombe bien on est 5 !
A la fin juste avant de servir redonnez un coup de poêle aux paillassons puis déposez-les dans les assiettes et terminez en ajoutant les cives et les herbes restant, le petit peu de betterave mis de côté et un peu de yaourt et si nécessaire un peu de sel et de poivre et mangez sans attendre ! 
Vous pouvez à ce moment-là vous commencez à vous gratter en vous demandant quel domino va tomber demain...
Mais pourquoi, bon les genoux c'est bien à gratter mais ça manque de pilosité et de... discrétion... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 26 décembre 2016

Le jour d'après on retrouve une cuisine... raisonnable ! Mes carottes rôties à plein de petites choses pour le jour d'après...

Ça y est, une des grandes bouffes annuelles est passée, une dernière et on aura plié l'année ! Une de plus... Bon en fait de grande bouffe, cette année on a été relativement raisonnable par chez moi, enfin relativement, et ça n'a pas empêché, même si le légume a été plus présent que jamais dans nos assiettes, de nous faire plaisir ! 
Faut dire qu'avec l'irruption des légumes et autres petites choses qui poussent dans la terre dans ma cuisine, je continue à découvrir un continent de recettes qui me restait encore un peu lointain, c'est dire je commence même à maîtriser l'étrange seitan !
Bon, j'ai encore des progrès à faire pour que carottes et petits pois craignent mon passage dans leurs champs plus encore qu'Attila se faisait craindre des vaches les jours de tartare... Mais j'avance petit à petit, et je dois avouer que je m'amuse de plus en plus à passer le légume à la casserole ! Surtout que ces petites choses ont l'avantage de souvent permettre de réaliser des assiettes diablement colorées et goûteuses.
Tiens, par exemple aujourd'hui je me suis attrapé une jolie botte de carottes nouvelles qui traînaient dans mon frigo en me disant par avance que j'allais bien faire un joli plat de mes belles chevelues ! Et quelques temps plus tard j'ai vu au regard de mes deux végétariennes que ce petit plat leur faisait sacrément de l’œil !
Mes carottes rôties à plein de petites choses pour le jour d'après...
Ingrédients : 1 botte de carottes nouvelles – 2 cives (ou un oignon nouveau) finement émincée – 2càs de cacahuètes grossièrement hachées – 2càs de parmesan en copeaux – 1 ou 2 tiges d'origan effeuillées – 2càs d'huile d'olive – 1càc de pâte de curry rouge – ¼ càc de graines de coriandre - sel
Commencez en enlevant le plumeau des carottes mais en en laissant un peu juste parce que c'est plus joli. Coupez alors vos carottes en deux dans la longueur. Faites-les cuire 3minutes dans une grande casserole d'eau bouillante légèrement salée. Égouttez-les rapidement et étalez-les sur une plaque couverte de papier de cuisson et enfournez une dizaine de minutes dans un four préchauffé à 210°.
Pendant la cuisson mélangez dans un bol l'huile d'olive, la pâte de curry et un peu de sel.
Quand les carottes sont cuites, couchez-les dans une assiette et arrosez-les avec la sauce et les graines de coriandre. Laissez refroidir.
Terminez alors votre salade en parsemant par-dessus la cive, le parmesan et les cacahuètes. Si vous avez de la coriandre fraîche je pense que ça se tente...
Mais pourquoi, un jour je serai le Attila de la carotte ! est-ce que je vous raconte ça...

samedi 24 décembre 2016

Je vous souhaite le bon Noël mesdames messieurs !

Ça y est, je viens de ranger mes casseroles professionnelles et je vais maintenant pouvoir retourner... en cuisine juste pour les miens. Je ne sais pas encore bien ce que je vais leur préparer ce soir mais ce n'est pas grave, j'ai juste envie de me faire plaisir en leur faisant plaisir.
La bouffe c'est vraiment une drôle de pratique où tellement de choses viennent se télescoper, le creux dans l'estomac bien sûr mais aussi l'affection que l'on a certaines fois pour ceux qui vont manger vos petites préparations... Mais bon ce n'est peut-être pas le moment de réveiller le sociologue qui sommeille sacrément profondément en moi, on réfléchira plus tard...
Et j'espère que vous aussi en ce moment-même vous n'êtes pas trop loin de la cuisine, que vos maisons commencent à se remplir de bonnes odeurs et que vous regardez vos montres en vous demandant si vos invités vont être à l'heure ou...
Et moi avant donc de retourner aux fourneaux il ne me reste qu'une chose à faire...


Je vous souhaite un joyeux Noël mesdames messieurs !

Mais pourquoi, bon c'est pas tout ça, quand faut s'y mettre... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 23 décembre 2016

Histoire de famille chinoise et ailes de poulet citron et gingembre à dévorer avec les doigts !

Je crois que je pourrais passer ma vie à lire des livres de cuisine... bon, en même temps ce n'est pas comme si c'était déjà ce que je suis en train de faire ! Parce que pour moi les livres de cuisine sont comme des romans avec leurs suspens, leurs rebondissements, leur fin plus ou moins heureuse... enfin certains, pas tous, mais certains me font ce curieux effets de suivre comme une histoire.
Avec le livre d’Éliane Cheung, sont A la table d'une famille chinoise paru chez Alternatives c'est plus qu'une impression puisque l'auteur nous entraîne d'abord au sein de sa famille avant de nous entraîner dans leurs recettes. 
Et c'est ainsi que l'on suit, donc d'abord le voyage ou plutôt les voyages de cette famille, le départ de la Chine, les grands voyages, et puis petit à petit et au fil des installations, des plus petits d'un restaurant à l'autre. On découvre au fil des pages cette famille, les anciens et les plus jeunes, les grands-parents et leurs rôles, les parents et la fratrie de celle qui commence son livre par je n'ai pas toujours aimé manger... Et je dois dire que quand j'ai fini ces trente premières pages du livre, j'avais faim d'en lire encore plus, que l'histoire de la famille soit encore plus longue tellement j'avais déjà pris de plaisir avec ce livre d’Éliane Cheung...
Sauf qu'après arrivaient les recettes et que j'avais déjà l'appétit bien aiguisé !
Et tout comme sa première partie il est encore question là de raconter, puisque de nombreuses recettes sont accompagnées d'histoires, de scènes de famille... Le travers de porc à la cantonaise est une spécialité maternelle, la dorade à la vapeur ramène aux festins familiaux un peu comme mon poulet rôti... le riz au pak choi à l'autocuiseur est un des plats préférés de la grand-mère maternelle... une famille et des histoires même quand il s'agit de recettes donc ! Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre, ce chaleureux partage qui m'a donné l'impression une fois refermé d'avoir passé une soirée en compagnie d'une famille chinoise, de la famille d’Éliane Cheung !
Une petite précision sur le livre, ce ne sont pas des photos qui accompagnent les recettes mais des illustrations et je dois dire qu'en l'ouvrant j'ai un peu tordu le nez mais aussi qu'en le lisant et en choisissant les recettes que je voulais faire je me suis très vite fait à ces illustrations au point d'oublier que ce ne sont pas des photos !
Et pour illustrer cet article j'ai choisi une recette d'ailes de poulet caramélisées au citron et au gingembre parce que je n'ai jamais résisté à me dévorer l'aileron et qu'en plus c'est une recette avec seulement quatre ingrédients et que forcément quatre ingrédients...
Ailes de poulet caramélisé au citron et au gingembre
Ingrédients : 12 ailes de poulet – 150g de gingembre frais – 70g de sucre (Éliane Cheung utilise du sucre candi brun pian tang et comme je n'en avais pas j'ai utilisé un pain de sucre brun cassé en morceaux (les morceaux cassés sur la photo), il faudra que j'essaie avec du sucre candi) – 2 citrons jaunes bio
Coupez les ailes de poulet en deux.
Coupez le gingembre en lamelles assez fines. Personnellement j'épluche rarement mon gingembre, je le frotte seulement avec un gratte-gratte (le truc vert sur les éponges) avant de l'utiliser.
Coupez le citron en fines tranches et cassez le sucre en morceaux.
Faites dorer les tranches de gingembre dans une sauteuse à sec jusqu'à ce qu'elles commencent à griller un peu, pas trop.
Ajoutez les ailes de poulet au milieu du gingembre et faites dorer les ailes assez rapidement de tous les côtés toujours sans rien d'autre.
Ajoutez alors les rondelles de citron et le sucre et couvrez la sauteuse.
A ce moment-là l'auteur propose de faire cuire le tout pendant une heure à petit feu. Personnellement j'ai choisi de mettre ma sauteuse dans un four préchauffé à 160° sans doute en me disant que je prenais comme ça moins de risque que ça brûle et ça a très bien marché ! A vous de choisir votre technique. Dans tous les cas, il faut retourner les morceaux de poulet assez régulièrement.
En tout cas après une heure enlevez le couvercle et mettez sur le feu le temps de finir de caraméliser la sauce, ça va normalement aller très vite !
Après c'est tout simple avec les doigts, en suivant le dernier conseil de l'auteur, il conviendra de lécher les doigts une fois les os bien nettoyés et vous allez voir que dix ailes de poulet c'est bien peu !
Une petite précision j'ai essayé ensuite la même recette avec du citron vert... eh bien, oubliez ce n'est vraiment pas une bonne idée ! Le citron vert donne une amertume plus marquée et je reviendrai au citron jaune sans le moindre doute !
Mais pourquoi, et dire que certains pensent encore que bouffe et culture... est-ce que je vous raconte ça...

Une petite soupette croustillante pour commencer les fêtes en douceur ? Velouté au topinambour et chips de légumes anciens...

Et voilà, on se retourne à peine et c'est déjà la fin de l'année et ses fêtes qui sont à nos portes. Et cette année forcément comme les enfants sont tous à la maison et que je ne sais pas combien de temps ça va durer et ben je vais faire en sorte qu'ils aient envie de revenir encore une année de plus, encore une année de plus, encore... Et donc mon dernier stratagème pour les brosser dans le sens du radis, c'est de me mettre à leur mode d'alimentation, menu de Noël végétarien en perspective !
Bon le problème, c'est que j'ai encore un jeune carnassier qui regarde ceux qui poussent dans la terre avec des yeux suspicieux, un peu comme le faisait ses sœurs avant de... Comme quoi ceux qui pensent que l'alimentation est une chose simple... Enfin, je ne suis pas sûr du coup que c'est demain qu'il va s'attaquer à mes rangs de poireau ou mon carré de betteraves...
Et donc en commençant à me travailler l'imagination pour préparer mes petites idée, je me suis dis qu'une petite soupette toute douce et aux couleurs de la saison avec un joli croustillant dessus ça pouvait... D'autant plus qu'il me restait un des nombreux ustensiles de cuisine que Kitchen Aid à développé et m'a confié pour le tester, un de mes ustensiles préférés, une mandoline toute rouge !
La mandoline est un drôle d'instrument à trancher, couper, tailler qui permet de s'amuser en cuisine, pour peu qu'elle ai comme celle-là différents instruments de coupe, et pour peu que l'on fasse bien attention à ce qu'on lui donne à... trancher ! Une mandoline qui à cette occasion m'a permis de mettre ce petit peu de croustillant ce qui m'a changé la soupette !
Velouté au topinambour et chips de légumes anciens
Ingrédients :
Pour la soupette : 450g de topinambour – 10cl de lait – 10cl de crème liquide entière – quelques pincées de noix de muscade
Pour le croustillant : 3 ou 4 légumes anciens, rutabaga, carotte mauve, cerfeuil tubéreux et bien sûr topinambour... Vous pouvez aussi utiliser des légumes plus « classiques » comme la betterave ou même la pomme de terre, le tout c'est de faire des chips croustillantes !
Pelez les topinambours, puis coupez-les en morceaux. Faites-les cuire dans une grande casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'ils soient bien fondant, une quinzaine de minutes environ selon la taille des morceaux. Egouttez-les en réservant l'eau de cuisson, puis remettez-les dans la casserole avec le lait, la crème, la muscade, du sel et du poivre à votre goût. Portez à ébullition puis retirez du feu.
Mixez finement le tout en ajoutant de l'eau de cuisson selon votre humeur, personnellement j'en mets très peu mais tout le monde me le reproche à la maison... à vous de voir !
Épluchez ensuite vos légumes pour le croustillant et passez-les à la mandoline de manière à obtenir des tranches très très fines. Plongez-les au fur et à mesure dans un saladier d'eau bien froide et laissez-les une demie heure dans l'eau, normalement ils vont commencer à « friser », vous pouvez d'ailleurs les laissez plus longtemps dans l'eau froide.
Ensuite plongez vos tranches, après les avoir bien égouttées et essuyées, pas trop à la fois, dans un bain d'huile à 160° quelques minutes en surveillant bien. Egouttez les bien puis disposez-les sur du papier absorbant.
Vous n'avez plus qu'à remplir vos bols de velouté onctueux et parsemez des chips de légumes par dessus et surtout mangez sans attendre !
N'hésitez pas à faire beaucoup plus de chips de légumes qu'il n'en faut pour les soupettes, vous verrez qu'avant ou après ils seront dévorés !
Mais pourquoi, bon, un plat végétarien de fêtes, c'est pas gagné ça... si ? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 21 décembre 2016

Mes Teddy Bears au gingembre ! Parce que je continue à avoir le biscuit qui me travaille...

C'est curieux parce qu'habituellement moi, Noël... Peut-être parce que j'ai un vieux fond de contrariété dont je n'arrive pas à me débarrasser, qui fait que je n'aime pas faire la fête, ni offrir des cadeaux quand on me dit de faire...
Parmi les chromosomes d'animaux que j'ai quelque part en moi, en plus du pingouin, de l’écureuil, de la marmotte et de quelques autres, j'en ai aussi un d'ours... et d'ours souvent mal léché ! Ce qui produit donc cette curieuse habitude de plutôt dire non quand on me dit comment je dois faire.
D'ailleurs cette foutue habitude, ce foutu moment où l'ours se réveille, ne m'a pas toujours joué que des bons tours. Parce que forcément certaines fois quand on me dit ce que je dois faire, des fois je me dit que c'est pas bête du tout, je ferais bien comme ça moi aussi... enfin je me le dis jusqu'à ce que l'ours s'y mette et commence à me gratter la contrariété à coup de tu vas quand même pas faire ce qu'on te dit d'faire ! Et je ne sais pas toujours lui résister... 
Du coup ensuite je dois expliquer mes choix pour le moins curieux avec les justifications les moins curieuses possibles. La vie d'un ours n'est pas toujours facile !
Quoi qu'il en soit cette année, peut-être parce que je vois ma petite bande grandir et que je sais bien qu'un jour ou l'autre il n'y aura plus qu'un vieux chat pour traîner à mes pieds ce jour-là, peut-être... Je suis plus sensible et je m'amuse à faire mes biscuits et à chercher ce qui pourrait bien faire plaisir aux uns et aux autres...
Et en attendant le jour de... voilà donc une nouvelle version biscuitée toujours avec ma base de pâte mais cette fois avec une toute nouvelle forme !
Mes Teddy Bears au gingembre !
Ingrédients : 60g de beurre mou - 60g de sucre en poudre - 60g de miel liquide - 1 jaune d’œuf - 200g de farine – ½ càc de gingembre en poudre (si vous n'aimez pas le gingembre vous pouvez utiliser d'autres épices comme par exemple des épices à pain d’épices) – ½ càc de bicarbonate de soude – des amandes entières et des cerises confites
Pour la décoration : 60g de sucre glace – 1càc de jus de citron – 1càc de blanc d’œuf - des colorants en poudre rose, marron, noir... à vous de voir !
Mélangez dans un saladier le beurre mou, le sucre en poudre et le miel, ajoutez l’œuf et mélangez encore.
Mélangez dans un autre saladier la farine, le gingembre et le bicarbonate, versez-les dans le premier saladier et mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Si votre pâte reste trop friable ajoutez quelques gouttes d’eau et pétrissez de nouveau. Enroulez votre pâte dans du film alimentaire et mettez au frais une heure.
Étalez alors votre pâte sur un papier de cuisson de manière à obtenir une épaisseur d’environ 4 mm. Pour faire simplement je mets deux baguettes qui font justement 4mm d’épaisseur et je roule ma pâte jusqu’à ce que je puisse plus l’abaisser.
Découpez votre pâte avec votre emporte-pièce et déposez les ours sur une plaque couverte de papier de cuisson. N'hésitez pas à récupérer les chutes de pâte, à en faire une boule et recommencer à l’étaler pour découper dedans.
Déposez ensuite entre les bras de chaque ours une amande ou une cerise confite et repliez les bras sur l'amande ou la cerise, si vous mouillez très légèrement le bout des pattes de vos ours ça évitera qu'ils retombent pendant la cuisson.
Enfournez vos biscuits dans un four préchauffé à 160° pendant 10 à 12 minutes.
Quand les biscuits sont cuits laissez-les tiédir sur la plaque puis déposez-les sur une grille pour qu’ils finissent de refroidir.
Vous n’avez plus qu’à passer à la décoration, vous pouvez comme moi choisir de décorer juste le nez ou les yeux ou les oreilles de certains ou être plus généreux dans la décoration, à vous de voir ! En tout cas, ajoutez le jus de citron et le blanc d’œuf au sucre glace, peu à peu, jusqu’à obtenir une glace royale pas trop liquide ni trop solide, ça doit couler mais pas trop.
Quand vous tenez la bonne consistance, ajoutez le colorant de votre choix et mélangez bien.
Mettez le mélange dans un cornet fait en papier de cuisson et décorez donc vos ours. Laissez ensuite sécher la décoration, après à vous de voir, les manger tout de suite ou direction l'arbre...
Mais pourquoi, bon un p'tit dernier pour la route ou je passe quand même à autre chose... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 19 décembre 2016

Ma salade très variée houmous quinoa saumon fumé et tutti quanti ! Même si tutti quanti est parfois difficile à trouver par chez moi...

Je me souviens avec un poil de nostalgie de ce temps où nous habitions dans le quartier chinois parisien. Où nous avions atterri dans ce quartier vivant, odorant, bruyant, où tu pouvais être pris d'une folle envie de quoi que ce soit, de quelque chose de très local comme un camembert bien fait ou d'autres choses beaucoup beaucoup plus exotiques, un fruit dragon ou un durian, enfin ça c'est une envie qui ne m'a jamais effleurée, donc de quoi que ce soit et que tu trouvais tout ça à quelques minutes ou au pire à quelques stations de métro !
Aujourd'hui, que je vis dans mon adorable petit village j'ai intérêt à avoir mes envies des jours précis, parce que le poissonnier c'est l'mercredi et l'samedi, le fromager pas l'lundi et de toute manière y'a plus de charcuterie... enfin à part au marché du samedi bien sûr. Je ne sais même pas si on se souvient encore de ce qu'est un tripier, vu que le dernier qui a traîné par ici devait revenir de la campagne de Russie...
Du coup quand j'ai besoin de courses et que je n'ai pas prévu un aller-retour parisien, Paris n'est pas bien loin mais à certaines heures où les embouteillages règnent, deux heures aller, deux heures retour, même pour le plus exotique des fruits... du coup donc internet est mon ami.
Le problème, c'est que je suis un bordélique assez impressionnant et que, quoi que je fasse, ça finit toujours par un tas de bouts d'papiers que je sème dans tous les coins de la maison. Et forcément toutes mes bonnes adresses du net sont sur ce type de bouts d'papiers plus ou moins volants que je retrouve parfois dans des endroits aussi curieux que grenus...
Du coup quand j'arrive à trouver un site qui regroupe quelques petites choses, quand la qualité est au rendez-vous, que c'est respectueux du local en étant 100% français et quelques fois bio, avec des noms qui commencent à raisonner à l'oreille des gourmands comme les Secrets de famille, les Nouveaux fromagers ou de Neuvic et quelques autres, et bien là je le note sur le tableau et je n'oublie pas d'y passer les jours de mes courses virtuelles.
C'est ce que je me suis dit en découvrant le site Pour de Bon, qui propose plus de 4000 produits dans l'ensemble des rayons, boucherie, charcuterie, fromagerie... en direct des producteurs et des artisans. Et comme Marine, qui m'a présenté le site, m'a aussi proposé de découvrir certains de leur produits, je ne me suis pas fait prier. Et voilà ce que j'ai préparé avec deux d'entre eux, un joli saumon et un jus de mangue bien onctueux une salade très très variée !
Ma salade très variée houmous quinoa saumon fumé et tutti quanti !
Ingrédients :
Pour le houmous : 250g de pois chiches cuits au naturel – 150g de fèves (à cette époque forcément surgelées) – 2càs de tahini – 2càs de jus de citron – 2càs d'huile d'olive – 2càs de coriandre fraîche – sel et poivre
Faites cuire les fèves selon les indications portée sur l'emballage dans une casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'elles soient assez tendre. Versez-les dans une passoire, passez-les sous l'eau froide puis égouttez-les bien.
Versez les fèves et tous les autres ingrédients dans un mixer, salez, poivrez et mixez le tout assez finement. Si vous houmous est trop épais ajoutez une cuillère ou deux d'eau. Réservez le houmous.
Pour la sauce : 2càs de jus de mangue – 1càs de sucre en poudre - 1càs de vinaigre de cidre – 1càs d'huile d'olive – sel et poivre
Portez à ébullition dans une casserole le jus de mangue et le sucre en poudre, baissez le feu et poursuivez la cuisson environ 5minutes jusqu'à obtenir un joli sirop.
Versez-le dans un bol, ajoutez le vinaigre, l'huile, un peu de sel et de poivre et fouettez le tout. Réservez la sauce.
Pour le reste : 100g de quinoa (j'ai choisi d'utiliser deux quinoas différents, classique et rouge mais un seul c'est bien aussi) – 4càs de graines de grenade – 4 ciboules finement émincées– 1 poignée de feuilles de menthe, de coriandre et de pousses mélangées - ½ pamplemousse coupé en suprêmes – 2 tranches de saumon fumé coupées en lanières
Faites cuire le quinoa selon les indications portées sur l'emballage. Versez-les dans une passoire, passez-les sous l'eau froide puis égouttez-les bien.
Vous pouvez commencer à monter votre salade !
D'abord le houmous, puis le quinoa, puis les lanières de saumon et ensuite les graines de grenade, les herbes et les cives, terminez enfin en arrosant le tout avec la sauce.
Mais pourquoi, j'avais pas des biscuits sur le feu moi... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 17 décembre 2016

Et si on retournait au pays des biscuits ? Mes biscuits rustiques très noisette et chocolat…



A la maison… ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parler du temps où les dinosaures comme moi portaient des culottes courtes… à la maison donc on ne connaissait que deux sortes de biscuits, les tout secs qui sortaient des paquets, des sortes de p’tits beurres qui avaient pour particularité d’avoir oublié le beurre et des polvorones, ces étranges gâteaux espagnols qui vous explosent dans les mains à peine vous essayez de les attraper tellement ils sont friables ! Des gourmandises dont je n’ai d’ailleurs jamais réussi à faire une version maison… si jamais vous avez des recettes fiables, à vot’ bon cœur m’sieur’dame !
Et donc on peut dire que dans le domaine du biscuit je partais plutôt avec un handicap culturel ! Bon par la suite je me suis bien vengé, c’est curieux ce besoin que j’ai toujours eu concernant ce que je ne faisais pas enfant et que j’ai fait de manière souvent compulsive adulte… je me suis donc bien vengé en devenant un grignoteur compulsif si tôt que j’avais le choix de mes propres courses faites avec mes propres sous.
Et comme souvent j’ai eu la main aussi large que l’appétit vigoureux ! C’est comme ça que j’ai été sablé, fondant, beurré, avec ou sans confiture, totalement chocolat, très paillettes et bien d’autres choses pendant cette période où en me voyant arriver dans leur rayon les biscuits ne demandaient pas leur reste et fuyaient au plus loin de peur d’être dévoré séance tenante !
Ce n’est que plus tard, beaucoup beaucoup plus tard que je me suis dit que si les p’tits biscuits étaient bons en sortant de leur paquet, ils le seraient peut-être encore plus en sortant tout frais et tout chauds de mon four !
Dans le domaine du biscuit aujourd’hui je crois que j’aime tout mais j’ai une petite faiblesse particulière pour ceux qui viennent de l’Est, ces Bredeles qui fleurissent par là-bas à Noël et c’est peut-être pour ça qu’en passant du côté de chez Flo, ne passez pas chez elle la faim au ventre sinon… je n’ai pas résisté à ces demi-lunes aux noisettes et au chocolat que j’ai à peine mis à ma sauce et rendu un poil plus rustique.
Mes biscuits sablés rustiques très noisette et chocolat…
Ingrédients : 120g de noisettes en poudre - 240g de farine - 180g de beurre (sortez-le du frigo une bonne heure avant de l’utiliser) - 90g de sucre en poudre – 150g de chocolat noir – 1càs d’eau si nécessaire
La recette est on ne peut plus simple, vous versez dans un mixer assez grand et puissant, les noisettes en poudre, la farine, le beurre coupé en morceau et le sucre et vous faites tourner le mixer jusqu’à obtenir une belle pâte à biscuits ! Attention la pâte est très friable mais il faut quand même qu’elle tienne pour former les biscuits, donc prenez un morceau de pâte et essayez de faire un petit rouleau en la roulant sous la paume, si c’est trop friable remettez dans le mixer avec l’eau et redonnez quelques tours après ça devrait aller.
Prenez alors des petits morceaux de pâte, environ 20 à 25g, faites des rouleaux d’environ la largeur de la main.
Ensuite donnez une forme effilées aux extrémités et refermez-les en ramenant les pointes de la pâte l’une vers l’autre. Recommencez tant que vous avez de la pâte !
Placez vos biscuits au fur et à mesure sur une plaque couverte de papier de cuisine et enfournez pendant 12 à 15 minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant la cuisson faites fondre le chocolat au micro-ondes.
Quand les biscuits sont cuits laissez-les refroidir puis trempez-les en partie dans le chocolat fondu et laissez sécher sur une plaque. Moi j’ai choisi de leur tremper les fesses, Flo leur fait tremper un côté, à vous de voir ! Après il n’y a plus qu’à manger… Ils sont terriblement sablés et délicieusement parfumés à la noisette…
 
Mais pourquoi, bon et si je la trouvais cette foutue recette des polvorones moi… est-ce que je vous raconte ça…