Je crois que je pourrais passer ma vie
à lire des livres de cuisine... bon, en même temps ce n'est pas
comme si c'était déjà ce que je suis en train de faire !
Parce que pour moi les livres de cuisine sont comme des romans avec
leurs suspens, leurs rebondissements, leur fin plus ou moins
heureuse... enfin certains, pas tous, mais certains me font ce
curieux effets de suivre comme une histoire.
Avec le livre d’Éliane Cheung, sont
A la table d'une famille chinoise paru chez Alternatives c'est plus
qu'une impression puisque l'auteur nous entraîne d'abord au sein de
sa famille avant de nous entraîner dans leurs recettes.
Et c'est ainsi que l'on suit, donc
d'abord le voyage ou plutôt les voyages de cette famille, le départ
de la Chine, les grands voyages, et puis petit à petit et au fil des
installations, des plus petits d'un restaurant à l'autre. On découvre
au fil des pages cette famille, les anciens et les plus jeunes, les
grands-parents et leurs rôles, les parents et la fratrie de celle
qui commence son livre par je n'ai pas toujours aimé manger... Et je
dois dire que quand j'ai fini ces trente premières pages du livre,
j'avais faim d'en lire encore plus, que l'histoire de la famille soit
encore plus longue tellement j'avais déjà pris de plaisir avec ce
livre d’Éliane Cheung...
Sauf qu'après arrivaient les recettes et
que j'avais déjà l'appétit bien aiguisé !
Et tout comme sa première partie il
est encore question là de raconter, puisque de nombreuses recettes
sont accompagnées d'histoires, de scènes de famille... Le travers de
porc à la cantonaise est une spécialité maternelle, la dorade à
la vapeur ramène aux festins familiaux un peu comme mon poulet rôti... le
riz au pak choi à l'autocuiseur est un des plats préférés de la
grand-mère maternelle... une famille et des histoires même quand il
s'agit de recettes donc ! Et c'est ce que j'ai aimé dans ce
livre, ce chaleureux partage qui m'a donné l'impression une
fois refermé d'avoir passé une soirée en compagnie d'une famille
chinoise, de la famille d’Éliane Cheung !
Une petite précision sur le livre, ce
ne sont pas des photos qui accompagnent les recettes mais des
illustrations et je dois dire qu'en l'ouvrant j'ai un peu tordu le nez
mais aussi qu'en le lisant et en choisissant les recettes que je
voulais faire je me suis très vite fait à ces illustrations au
point d'oublier que ce ne sont pas des photos !
Et pour illustrer cet article j'ai
choisi une recette d'ailes de poulet caramélisées au citron et au
gingembre parce que je n'ai jamais résisté à me dévorer l'aileron et qu'en plus c'est une recette avec seulement quatre
ingrédients et que forcément quatre ingrédients...
Ailes de poulet caramélisé au citron
et au gingembre
Ingrédients : 12 ailes de poulet
– 150g de gingembre frais – 70g de sucre (Éliane Cheung utilise
du sucre candi brun pian tang et comme je n'en avais pas j'ai utilisé
un pain de sucre brun cassé en morceaux (les morceaux cassés sur la
photo), il faudra que j'essaie avec du sucre candi) – 2 citrons
jaunes bio
Coupez les ailes de poulet en deux.
Coupez le gingembre en lamelles assez
fines. Personnellement j'épluche rarement mon gingembre, je le
frotte seulement avec un gratte-gratte (le truc vert sur les éponges)
avant de l'utiliser.
Coupez le citron en fines tranches et
cassez le sucre en morceaux.
Faites dorer les tranches de gingembre
dans une sauteuse à sec jusqu'à ce qu'elles commencent à griller un
peu, pas trop.
Ajoutez les ailes de poulet au milieu
du gingembre et faites dorer les ailes assez rapidement de tous les
côtés toujours sans rien d'autre.
Ajoutez alors les rondelles de citron
et le sucre et couvrez la sauteuse.
A ce moment-là l'auteur propose de
faire cuire le tout pendant une heure à petit feu. Personnellement
j'ai choisi de mettre ma sauteuse dans un four préchauffé à 160°
sans doute en me disant que je prenais comme ça moins de risque que
ça brûle et ça a très bien marché ! A vous de choisir votre
technique. Dans tous les cas, il faut retourner les morceaux de poulet
assez régulièrement.
En tout cas après une heure enlevez le
couvercle et mettez sur le feu le temps de finir de caraméliser la
sauce, ça va normalement aller très vite !
Après c'est tout simple avec les
doigts, en suivant le dernier conseil de l'auteur, il conviendra de
lécher les doigts une fois les os bien nettoyés et vous allez voir
que dix ailes de poulet c'est bien peu !
Une petite précision j'ai essayé
ensuite la même recette avec du citron vert... eh bien, oubliez ce
n'est vraiment pas une bonne idée ! Le citron vert donne une
amertume plus marquée et je reviendrai au citron jaune sans le
moindre doute !
Mais pourquoi, et dire que certains
pensent encore que bouffe et culture... est-ce que je vous raconte
ça...
Merci Dorian pour ce beau billet ! Je le découvre un mois après, mais mieux vaut tard que jamais :-)
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