vendredi 31 janvier 2020

Mon coquelet à la sauce diable aussi fondant que croustillant !


Ceux qui me connaissent un peu savent que je voue presque un culte au poulet rôti, peut-être parce que déjà du temps de mes culottes courtes c'était un rendez-vous du dimanche, de tous les dimanches, peut-être aussi parce que c'était finalement un des rares rendez-vous gourmands chez nous puisque ce n'était pas ma mère qui cuisinait... Du coup, ce rendez-vous d'alors est aussi devenu un rendez-vous à la maison, plus souvent du samedi, pour aller chercher mon poulet à notre petit marché, souvent, ou pour le cuisiner moi-même de temps en temps.
Et puis les enfants sont devenus plus rares à la maison et, pour certaines, sont parties vers d'autres alimentations où mon poulet rôti n'a plus vraiment de place. Mais comme moi je continuais à aimer ça... j'ai simplement réduit la taille et je suis passé au coquelet ! Le problème, c'est que si le poulet bien arrosé au four peut rester moelleux à souhait, le coquelet, lui, a tendance à la perdre très vite même si vous passez votre cuisson à le nourrir de jus.
C'est en me demandant comment arranger ce problème que j'ai senti la chaleur de l'Omnicuiseur Vitalité, il trône dans ma cuisine et reflète le soleil, qui semblait me dire moi, ça, je sais faire ! 
Et effectivement c'est une de ses forces, de garder les viandes moelleuses, en les empêchant de sécher, tout en les cuisant tout doucement à cœur et en les dorant parfaitement à l'extérieur. Depuis un premier essai, c'est donc à lui que je confie dorénavant ce qui est devenu mon coquelet du samedi dont je vous propose une version « caliente » aujourd'hui.
Mon coquelet à la sauce diable
Ingrédients : 1 ou 2 coquelets – 20cl de coulis de tomate – 2 oignons nouveaux - 1 gousse d'ail – 6g de gingembre frais – 1càs de sauce sriracha – 1càc de sucre en poudre – 1 tige de citronnelle – 1càs d'huile d'arachide – quelques croûtons à l'ail (vous pouvez comme moi les préparer maison) - sel et poivre
Commencez en préparant la sauce. Mixez rapidement l'oignon nouveau coupé en morceaux, la gousse d'ail pelée et le gingembre. Chauffez l'huile dans une casserole et ajoutez le hachis du mixer et la tige de citronnelle coupée en 4. Faites revenir à feu moyen pendant 3 minutes. Ajoutez le coulis, la sauce sriracha et le sucre en poudre, salez, poivrez et poursuivez la cuisson pendant 5 minutes. Retirez la citronnelle et mixez le tout au mixer plongeant.
Versez 1 ou 2 càs de sauce dans le coquelet puis remplissez avec les croûtons. Badigeonnez entièrement l'extérieur de sauce et posez-le sur la grille de la grande cocotte en position basse.
Versez 4 càs d'eau dans le fond de la cocotte, refermez-la puis faites cuire 20 minutes au maxi en haut et en bas. Retournez la cocotte puis poursuivez la cuisson 25 minutes au mini en haut et en bas et enfin terminez en mettant au maxi en bas et en haut pendant une quinzaine de minutes pour bien dorer votre coquelet, donc en surveillant la cuisson !
Quand le coquelet est cuit à votre goût vous pouvez le servir avec la sauce restante.
J'ai choisi d'utiliser la grande cocotte mais vous pouvez aussi utiliser la cocotte de base et préparer ce coquelet avec l'Omnicuiseur Vitalité V4000 et déguster ce coquelet même si vous êtes seul à le dévorer !
Article sponsorisé
Mais pourquoi, un petit poulet c'est quand même un poulet... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 28 janvier 2020

Pavlova passionnée aux kiwis parce que j'aime cette danseuse là...

Je ne me souviens plus exactement quand j'ai croisé ma première pavlova, sans doute après que j'ouvre ma cuisine virtuelle et elle devait être entre les mains d'une cuisinière qui m'a toujours fait frisonner d'envie... d'envie de sa cuisine ! Nigella Lawson...
Je ne sais pas le rôle qu'elle a tenu dans ma passion pour ce dessert-là, mais en tout cas c'est un des desserts que je fais et refais avec plaisir. Bon, je sais qu'à la maison il est dévoré sans autre forme de procès ce qui joue aussi sur mon envie de la retrouver une fois de plus. Et comme c'est d'une simple simplicité à faire je ne vois pas pourquoi je me priverais de ce plaisir partagé.
Et aujourd'hui revoilà donc la pavlova au menu de ma cuisine parce que j'avais envie de l'associer avec quelques kiwis de l'Adour qui étaient posés sur mon compotier. Ce joli kiwi qui est le seul avoir un double signe de attestant de ses qualités, le Label Rouge et une IGP.
Pavlova passionnée aux kiwis
Ingrédients : 120g de blancs d'œufs (environ 3) – 180g de sucre en poudre – 2càc de maïzena – 1càc de vinaigre de cidre ou de vinaigre blanc – 1 ou 2 kiwis de l'Adour – 2càs de graines de grenade
Pour le sirop passionné : 2 fruits de la passion – 2 càs de sucre en poudre
Pour la chantilly : 20cl de crème liquide – 90g de mascarpone – 2càs de sucre glace
Commencez en vous occupant de la meringue. Préchauffez votre four à 140°.
Fouettez les blancs et quand ils commencent à mousser ajoutez le sucre en pluie tout en continuant de fouetter. Quand vous obtenez un mélange bien homogène et onctueux arrêtez de fouetter. Ajoutez la maïzena et le vinaigre et mélangez le tout délicatement.
Étalez en faisant un disque épais sur une plaque couverte de papier sulfurisé puis avec le dos d'une cuillère tirez des pointes. On pose le dos de la cuillère sur le côté de la meringue et on tire la crème, la pointe se forme et c'est joli ! Enfournez et baissez le four à 110°. Faites cuire pendant 1h30.
Pendant ce temps occupez-vous du sirop passionné. Videz les fruits de la passion dans une casserole, ajoutez le sucre en poudre, mélangez et portez à ébullition, baissez le feu et laissez 1 ou 2 minutes. Passez le contenu dans une passoire et laissez refroidir.
Préparez ensuite la chantilly. Fouettez ensemble la crème, le mascarpone et le sucre glace jusqu'à obtenir une chantilly bien ferme.
Quand la meringue est froide vous pouvez monter votre pavlova. La meringue, de la crème, vous en aurez sans doute trop mais vous trouverez bien quelque chose à faire avec ce qu'il reste, le ou les kiwis épluchés, coupés en deux puis en fines tranches, le sirop passionné et on finit avec les graines de grenade. Et si vous avez plus de chance que moi vous pourrez en manger un bout !
Mais pourquoi, tiens ça fait longtemps que je n'ai pas crié... Nigellaaaaa ! est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 26 janvier 2020

Curry aux p'tits pois et au paneer parce que les filles vont bientôt revenir... mais aussi pour moi !

Généralement avant quand une de mes filles avait faim et qu'elle était à la maison, habituée à ma gestion du frigo, entre ça se mange ou pas ou peut-être un jour prochain, elle me demandait prudemment t'as quoi à manger mon papa ? Et moi de lui citer alors tous les p'tits plats que je vois en ouvrant l'frigo... p'tit poulet en curry, paella aux escargots, nouilles sautées aux boulettes de veau... Je vois bien qu'en égrenant ma liste, elle tapote d'un doigt un peu énervé sur le côté de la porte, un peu comme si quelque chose n'allait pas... mais comme j'vois pas trop alors je continue à égrener...
Y'a aussi un peu d'choucoutre avec du lard et des saucisses et peut-être que dans le fond y reste un p'tit bout de pâté en croûte... et voilà que je conclus tout guilleret de voir que ça manque pas de bon manger pour elle dans mon frigo !
Curieusement le tapotage de doigts s'est accéléré et intensifié pendant que je finissais... et là elle me demande et donc je mange quoi ? Je plisse de l’œil et je m'interroge... et avant que j'ai eu le temps de lui demander le pourquoi et le comment, elle m'interroge encore, tu te souviens ce que je suis mon papa ? Je tente alors un tu es ma fille sans trop de conviction sentant bien que ce n'est pas la réponse attendue... Et là, elle dit juste végétarienne je suis papa ! Je suis végétarienne ! Un peu interloqué parce que je le sais bien, je tente un et ? Et je mange pas de viande papa ! Ha ! que je dis alors, végétarienne sans viande, forcément forcément...
Ça se passait donc souvent comme ça. Sauf qu'à force, c'est rentré, et comme je me suis pris au jeu grâce à elles j'explore avec plaisir de nouveaux ingrédients et de nouvelles manières de faire. Et je dois dire que certaines fois ce n'est pas pour elle que je cuisine ces plats-là, mais d'abord pour moi ! Comme ça a été le cas avec ce curry que j'ai cuisiné parce qu'un bloc de paneer traînait dans mon frigo.
Curry aux p'tits pois et au paneer
Ingrédients : 200g de paneer – 1 oignon – 2 gousses d'ail – 6g de gingembre frais – 1 piment vert doux (après vous pouvez en utiliser un fort à vous de voir!) - 1càc de graines de cumin – 1càc de garam massala – ½ càc de curcuma – ½ càc de paprika - 150g de petits pois frais (ou surgelés) – 20g de beurre – 2càs de crème liquide entière – 200g de tomates concassées au naturel – 2cives – 4tiges de coriandre – sel et poivre
Coupez le paneer en petits cubes.
Pelez l'oignon et l'ail et mixez-les avec le gingembre, insistez bien il faut que ça soit réduit presque sous forme de pâte.
Coupez le piment en deux dans la longueur puis émincez en fines tranches.
Faites chauffer le beurre dans une sauteuse et faites griller rapidement le paneer, puis retirez de la sauteuse et réservez.
Mettez le cumin dans la sauteuse et faites-le dorer. Ajoutez le contenu du mixer et le piment et faites revenir à feu doux en remuant régulièrement jusqu'à ce que ça commence à colorer.
Ajoutez les épices, salez, poivrez et mélangez bien et poursuivez pendant une minute.
Ajoutez la tomate, mélangez et laissez encore trois minutes en remuant bien.
Ajoutez la crème liquide, mélangez et continuez encore trois minutes.
Versez 20cl d'eau et les petits pois, remuez bien et faites cuire environ 3 minutes.
Ajoutez les cubes de paneer et poursuivez la cuisson jusqu'à ce que les petits pois soient cuits, deux ou trois minutes environ.
Au moment de servir parsemez sur les assiettes les cives et la coriandre hachées.
Mais pourquoi, bon et maintenant je fais quoi avec le deuxième bloc de paneer... est-ce que vous raconte ça...

vendredi 24 janvier 2020

Soupe généreuse aux moules pour les copains avec Pierre Gagnaire !

Difficile de ne pas connaître le nom de Pierre Gagnaire dès lors que l'on s'intéresse à ce qui se mange, tant le chef multi-étoilé compte dans ce domaine depuis plusieurs lustres. Pierre Gagnaire a donc cuisiné dans deux nombreuses maisons étoilées, souvent les siennes, mais il nous montre aussi dans son dernier livre titré Les copains d'abord paru chez Solar, qu'il cuisine comme tout le monde, pour sa famille et ses amis... enfin presque comme tout le monde comme on va le voir !
Parce que forcément quand Pierre Gagnaire cuisine pour les siens ou ses copains, le chef ne disparaît pas comme par enchantement pour laisser place au cuisinier domestique, il reste toujours plus ou moins présent selon les recettes. Et si certaines sont à la portée de tous, certaines autres vous demanderont un peu plus de patience, quelques ingrédients plus rares ou quelques tours de mains plus compliqués. Mais dans tous les cas le plaisir sera au rendez-vous de vos assiettes ! Parce que forcément la cuisine que propose Pierre Gagnaire est aussi inspirée que réjouissante !
Et puis rien ne vous empêche comme moi de modifier légèrement les recettes pour les mettre à votre goût ou les simplifier, comme je l'ai donc fait pour cette soupe de moules généreuse qui m'a été inspirée par une des recettes contenues dans l'ouvrage.
Soupe généreuse aux moules
Ingrédients : 1kg de moules (les miennes étaient des moules de bouchot XXL comme on peu le voir sur le visuel du plat) – 20cl de vin blanc (Chardonnay) - 20g de beurre - 2 carottes – 2 échalotes - 1 blanc de poireau – 2 gousses d'ail – 4 feuilles de laurier – 4 tiges de thym – ½ càc de curry en poudre – 40cl de crème liquide - 90g de petites pâtes rondes – sel et poivre
Faites cuire les pâtes selon les indications portées sur l'emballage, égouttez-les puis réservez-les.
Pelez puis coupez les carottes en tranches. Coupez le blanc de poireau en rondelles. Pelez et coupez les échalotes en 4. Coupez les gousses d'ail en deux sans les peler.
Faites chauffer le beurre dans une cocotte et ajoutez-y les carottes, le poireau, les échalotes, l'ail, le laurier et le thym et faites revenir pendant 5 minutes en remuant régulièrement.
Ajoutez le vin blanc et poursuivez la cuisson 3 minutes de plus.
Ajoutez les moules, remuez et poursuivez la cuisson pendant 5 minutes en remuant de temps en temps.
Retirez du feu et laissez à couvert pendant 5 minutes. Versez le contenu dans la casserole dans une passoire posée sur une autre casserole, vous allez ainsi recueillir tout le jus.
Décoquillez une douzaine de moules et ajoutez-les avec le jus de cuisson, ajoutez la crème liquide, le curry, poivrez généreusement et portez à ébullition. Baissez le feu et laissez réduire pendant une dizaine de minutes. Mixez alors finement au mixer plongeant le contenu de la casserole.
Pendant ce temps décoquillez le reste des moules. Ajoutez-les dans la casserole ainsi que les légumes puis mélangez bien le tout.
Répartissez les pâtes dans les assiettes puis arrosez-les avec le contenu de la casserole.
Vous pouvez ajouter quelques tranches de baguettes bien dorées et quelques feuilles de persil plat.
Mais pourquoi, soupe et copains c'est pas mal non... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 21 janvier 2020

Mes dinner rolls parce que je ne renonce pas au pain !

Je ne renonce pas au pain même si... Mon problème ce n'est pas de faire du pain, dès que je suis en train de pétrir une miche j'ai le regard vide de plaisir. Et j'adore autant sentir son odeur qui embaume la maison pendant sa cuisson et quand je viens le poser sur la table. J'aime aussi quand il est à peine tiède, encore tout croustillant, et que je me le coupe en tranches pour l'avaler dans la minute. Je ne renonce pas au pain à cause de tout ça même si...

Même si donc le lendemain généralement ça se gâte et que le joli pain de la veille est souvent devenu bien plus dur et a perdu son croustillant et sa belle odeur... Le pain maison, j'ai toujours trouvé que c'est tout de suite ou pas !
Et encore une fois je trouve que les dinner rolls que j'ai enfin préparés, ça faisait longtemps que ces pains-là me faisaient envie, tout juste sortants du four sont moelleux moelleux moelleux... alors que quelques temps plus tard... Donc ceux-là particulièrement sont à consommer pas longtemps après leur sortie du four. Et ils se révèlent en sandwich des alliés terriblement savoureux... mais ça c'est une autre histoire que je vous raconte très vite ! D'abord le pain !
Mes dinner rolls...
Ingrédients : 10g de levure de boulanger déshydratée – 45g de sucre en poudre – 12cl d'eau tiède – 650g de farine T55 – ½ càc de fleur de sel (vous pouvez aller jusqu'à 1càc) – 20cl de lait tiède – 90g de beurre fondu et un peu de beurre fondu de plus pour la fin – 2 œufs
Mélangez l'eau, le sucre en poudre et la levure dans un bol et laissez reposer une dizaine de minutes.
Versez la farine et le sel dans un grand saladier. Faites un petit volcan et versez le lait, le beurre et les œufs rapidement battus, mélangez le tout puis mélangez avec la farine avec une cuillère. Vous obtiendrez une pâte assez collante, c'est normal !
Laissez reposer la pâte pendant 2h en posant un torchon sur le saladier.
Videz la pâte sur un plan de travaille généreusement fariné. Coupez douze parts de tailles égales, ça fait des parts d'une centaine de grammes. Formez rapidement des boules, aplatissez-les puis repliez en pinçant pour reformer une boule. Terminez en boulant, c'est-à-dire en faisant rouler la boule de pâte sur le plan de travail avec la main, en mettant le côté pincé en dessous.
Placez les boules au fur et à mesure dans un plat d'environ 25x30 cm couvert de papier sulfurisé. A ce moment-là vous pouvez saupoudrer un peu de fleur de sel sur les pains.
Enfournez dans un four préchauffé 180° pendant une vingtaine de minutes. Personnellement quand j'enfourne je vaporise un peu d'eau sous le plat, ce n'est pas obligatoire.
Sortez du four et brossez au pinceau les dinner rolls avec un peu de beurre fondu.
Si vous ne les mangez pas tout de suite, c'est là qu'ils seront le meilleur, conservez-les sous un torchon.
Mais pourquoi, et maintenant on met quoi dedans ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 janvier 2020

Ma soupe aux haricots généreux ! Parce que moi aussi j'peux avoir froid... un peu...

Ceux qui me connaissent le savent mon surnom de pingouin de l'ouest ou du sud selon qu'on indique mon lieu d'habitation ou celui de mes origines n'est vraiment pas surfait. Je dois avoir deux pulls depuis... quelques lustres et curieusement on les dirait à peine sortis du magasin, curieusement. Par contre mes tee-shirt au cœur de l'hiver frémissent d’effroi quand j'avance ma main vers eux parce qu'ils savent qu'ils vont m'accompagner dans mes sorties et qu'ils reviendront aussi frais qu'un croupion de pingouin sortant de la Baltique !
Et pourtant il y a des jours... certes rares où un petit frisson me prend. Bon généralement les autres habitants de la maison sont déjà en train de claquer des dents rien qu'à me voir en train de boire mon café en tee-shirt sur le balcon. N'empêche que quelquefois donc j'ai deux ou trois poils du croupion qui se redressent et alors je lance un ho ho il fait presque frais, ça sent la soupe !
Et alors que je rentre pendant que les autres vérifient que quelques ours blancs ne m'accompagnent pas. Je sens que cette histoire de petite soupe semble plaire à tous, si je me fie à leurs hochements de tête frénétiques !
Et comme j'avais repéré une jolie recette de haricot et jambonneau dans un magazine que j'avais attrapé il y a peu en faisant mes courses, je me suis dit que c'était le moment de les régaler avec ce joli plat que voilà !
Ma soupe aux haricots généreux !
Ingrédients : 1petit jambonneau cuit (le mien faisait 250g, il peut être un peu plus gros) – 3 carottes – 3 petits oignons – 3 gousses d'ail – 3 branches de thym – 3 feuilles de laurier - 20g de beurre – 50cl de bouillon de volaille – 400g de haricot blancs cuits au naturel - quelques tranches de baguette joliment dorées – poivre – quelques brins de ciboulette
Pelez les oignons puis coupez-les en quatre. Coupez les gousses d'ail en deux sans les éplucher. Pelez les carottes et coupez-les en morceaux.
Faites chauffer le beurre dans une casserole, ajoutez les oignons, l'ail, le thym et le laurier et faites revenir le tout pendant 5 minutes. Ajoutez le jambonneau coupé en quatre et remuez une minute. Ajoutez les carottes et le bouillon, portez à ébullition puis prolongez la cuisson à feu moyen et à couvert une dizaine de minutes.
Ajoutez les haricots sans les égoutter, poivrez généreusement portez de nouveau à ébullition puis prolongez la cuisson à feu moyen et à couvert une vingtaine de minutes.
Retirez le couvercle et prolongez la cuisson 5 ou 10 minutes selon la consistance des haricots que vous souhaitez.
Défaites un peu le jambonneau, servez puis terminez en parsemant la ciboulette.
Mais pourquoi, bon vu la chaleur c'est bientôt l'été et l'heure de migrer au nord... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 17 janvier 2020

Apéro'toile chèvre saumon roquette et olives ! Pour oublier l'étoile des...

Je pense que tout le monde a déjà eu une fois, ne serait-ce qu'une fois, un de ces trucs lancinant qui vous coure dans la tête sans vouloir en ressortir, comme une ritournelle qui pourrait vous revenir encore et encore à l'esprit... C'est curieux comment ce genre de comptines peut s'installer et ne plus vouloir partir, un peu comme ces invités qu'on aimerait voir rentrer mais qui... Il y a un tas de choses comme ça que dont on aimerait se débarrasser, mais rien à faire !
Et cette fois-ci je crois que je n'ai même pas eu le temps de me demander ce que j'allais préparer pour l'apéro de ce soir avant que... étoile des... Je ne saurais donc jamais quel neurone c'est allumé en premier, celui qui c'est dit tient et pour l'apéro je préparais une... ou celui qui c'est mis à chanter furieusement... étoile des... neiges !!!
En tout cas voilà une étoile dont les branches ont été dévorées en moins de temps qu'il n'en faut pour chanter..
Apéro'toile chèvre saumon roquette et olives
Ingrédients : 2 rouleaux de pâte feuilletée – 150g de chèvre frais - 60g de pousses de roquette – 90g de saumon fumé – 30g d'olives noires dénoyautées - 1 jaune d’œuf – poivre
Lavez et séchez les feuilles de roquette, mettez-les dans un mixer, ajoutez les olives puis mixez le tout. Ajoutez le saumon coupé en morceaux et redonnez un coup de mixer. Ajoutez le chèvre frais en morceaux, poivrez et mixez de nouveau.
Étalez le contenu du mixer sur un disque de pâte feuilletée en laissant environ 2cm tout autour.
Recouvrez avec la deuxième pâte et appuyez sur les bords pour sceller le pourtour.
Déposez un petit verre au centre de la pâte. Découpez des rayons autour du verre pour former 16 parts. Prenez deux bandes côte à côte et tournez-les dos à dos de manière à former deux tortillons. Faites rejoindre les pointes deux par deux et soudez-les ensemble. Faites de même avec les autres bandes.
Avec un pinceau, badigeonnez l'étoile du jaune d’œuf mélangé avec une cuillère à soupe d'eau.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une trentaine de minutes en vérifiant la cuisson.
Mais pourquoi, mon cœur amoureux s'est prit au piège.. est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 16 janvier 2020

Stoemp aux feuilles de chou-fleur parce que le compost...

J'ai souvent de bonnes intentions, beaucoup de bonnes intentions et... Depuis quelques temps il y a dans mon jardin quatre jolis bacs potagers dont j'avais l'intention de m'occuper et... Bon, je ne suis pas le seul à avoir des intentions à la maison et par chance les autres sont un peu plus tenaces que moi au niveau de l'intention.
Et pourtant j'avais fait acte de bonne volonté, je me suis équipé en graines, nombreuses les graines même, je pense que je dois avoir de quoi re-végétaliser la moitié du Sahara en terme de graines... Enfin le problème c'est que du sachet à la terre y'a quand même un foutu bout de chemin qui, lui, est bien semé... d'embûches !
De la même manière, toujours pour nourrir ce projet potager, nous avons installé un composteur dans un coin du jardin. «  Nous » est une manière généreuse pour moi de m'impliquer dans une réalisation où ma participation se résume à dire, « et si on mettait un composteur dans l'jardin ? » Mais bon on ne peut pas toujours être cruel avec soi-même... les autres le font déjà tellement bien.
Le problème avec un composteur, c'est que tu le remplis, tu le remplis... en te disant qu'un jour il finira bien par être plein et qu'un si grand composteur pour si peu de potager... tu risques de te planter la tomate sur une montagne de compost, enfin quand il sera prêt, mais ça c'est une autre histoire...
Du coup tu te dis aussi que si tu peux le nourrir un peu moins de toutes ces jolies épluchures tu trouverais peut-être une solution d'ici qu'il n'en puisse plus... ou d'ailleurs plus justement, que d'autres viendront te tirer cette épine du pied, parce que toi tu as surtout... des intentions.
Et en voyant le chou-fleur que j'avais épluché pour faire ma pizza au... chou-fleur, je me suis dit que ces feuilles du dedans, pas les plus dures du dehors, mais donc les plus tendres finiraient bien mieux dans un stoemp qu'au compost !
Stoemp aux feuilles de chou-fleur
Ingrédients : 800g de pommes de terre – 200g de carottes – 300g de feuilles de chou-fleur (n'utilisez que les feuilles du centre pas les feuilles les plus dures de l'extérieur, pour celles-là le compost... ) – 100g de beurre - 2 feuilles de laurier – 4 branches de thym – sel et poivre
Lavez, séchez puis émincez très finement les feuilles de chou-fleur, donc vous coupez en très très fines tranches. Faites chauffer une grande casserole d'eau légèrement salée et faites-y cuire le chou-fleur 5 minutes. Égouttez le chou-fleur et réservez-le.
Pelez et coupez en rondelles les carottes puis faites-les aussi cuire dans une casserole d'eau salée puis égouttez-les.
Pelez puis coupez les pommes de terre en gros morceaux puis faites-les cuire dans une grande casserole d'eau salée avec les feuilles de laurier et les tiges de thym. Égouttez les pommes de terre.
Faites chauffer la moitié du beurre dans une casserole, ajoutez le chou-fleur et faites-le revenir pendant 3 minutes puis réservez-le.
Mettez les pommes de terre et les carottes dans la casserole, ajoutez le beurre restant et écrasez le tout au presse-purée. N'insistez pas trop un stoemp sans morceaux ce n'est pas un stoemp !
Quand c'est assez écrasé ajoutez le chou-fleur, mélangez, puis rectifiez en sel et poivre et mélangez une dernière fois.
La prochaine fois j'ajouterai peut-être 5cl de lait chaud après avoir écrasé pour rendre tout ça plus onctueux...
Mais pourquoi, bon et il reste quoi d'autre à sauver dans mes placards ? est-ce que je vous raconte ça...

lundi 13 janvier 2020

Jamie Oliver enfin Veg ! Et sa pizza au chou-fleur à ma manière !

On peut dire que je l'attendais celui-là, le nouveau Jamie Oliver consacré à la cuisine végétarienne, titré VEG et paru chez Hachette Cuisine. Bon, certains diront que j'attends toujours les nouveaux Jamie Oliver depuis, depuis... depuis 2006 quand je l'ai découvert dans le petit écran et que je me suis jeté aussi sec sur la Cuisine de Jamie son tout tout premier livre. Il faut dire aussi que ceux qui passent par ici de temps en temps le savent, moi et la cuisine britannique et du coup celle de Jamie Oliver, c'est une vieille passion ! Et pourtant tout n'avait pas commencé sous les meilleurs hospices... 
Il faut dire que j'ai commencé à manger de l'autre côté du Channel en un temps où on ne mangeait pas des petits pois mais deux ou trois petits pois, c'était largement suffisant pour s'étouffer, où il valait mieux fermer les yeux avant d'entreprendre un pie pour ne pas voir ce qui allait en sortir et qui était souvent visqueux et gluant à souhait...On allait à l'époque en Angleterre pour découvrir les tous des derniers albums des meilleurs groupes du monde, on se nourrissait de vinyle mais surtout surtout pas d'autre chose !
Heureusement ensuite sont arrivés quelques dynamiteurs des traditions, Jamie Oliver bien sûr, mais aussi bien d'autres, et maintenant quand je passe à Londres je sais que je risque de manger 4 ou 5 fois par jour et si ce n'est pas plus, c'est seulement par manque de temps. Et comme la cuisine végétarienne aujourd'hui est incontournable j'attendais donc depuis longtemps de voir ce qu'il avait à dire dans ce domaine, j'avais même l'impression qu'il aurait dû nous faire attendre un peu moins longtemps !
En tout cas c'est du Jamie Oliver pur jus, sa cuisine reste toujours aussi gourmande, inspirée et «  jetée » dans les assiettes avec ce je ne sais quoi de bordel auquel forcément je suis plus que sensible ! Et pour fêter enfin l'arrivée ce livre j'ai eu envie de mettre une des ses pizzas un peu à ma sauce...
Sa pizza au chou-fleur à ma manière
Ingrédients : 400g de pâte à pain – 300g de chou-fleur en petits bouquets – 2 oignons - 20g de beurre – 10g de farine – 20cl de lait chaud – 1càc de moutarde en poudre Coleman – ¼ de cube de bouillon de légumes – 60g de gouda (s'il est un peu vieux c'est mieux) - 1 ou 2 càs de graines mélangées - sel et poivre
Faites cuire les bouquets de chou-fleurs 5 minutes dans une casserole d'eau bouillante salée puis égouttez-les bien.
Étalez la pâte à pain et glissez-la sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
Pelez les oignons et émincez-les finement.
Faites chauffer doucement le beurre dans une casserole, ajoutez les oignons et faites-les revernir doucement jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer. Ajoutez alors la farine, la moutarde et le bouillon émietté, salez et poivrez, remuez puis versez le lait petit à petit en fouettant doucement. Quand vous aurez versé tout le lait, laissez épaissir quelques minutes puis ajoutez le chou-fleur, mélangez et laissez sur le feu 2 ou 3 minutes.
Retirez la casserole du feu, versez le gouda et mélangez.
Versez le contenu de la casserole sur la pâte.
Enfournez dans un four préchauffé à 210° pendant une quinzaine de minutes. Sortez la pizza du four, parsemez les graines mélangées par dessus et remettez au four jusqu'à ce que la pizza soit bien dorée, environ trois minutes.
Mais pourquoi, et qu'est-ce qu'on fait des feuilles de chou-fleur ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 5 janvier 2020

Petite pizza fraîcheur du dimanche midi aux crevettes parce que j'aime l'odeur de la pâte qui cuit...

Pendant quelques temps je me suis essayé au pain et aux différentes pâtes servant à d'autres préparations proches du pain comme la pizza. Certaines fois avec succès et d'autres... et il n'est pas dit que j'aie de nouveau des envies de me pétrir la miche cette nouvelle année. 
Certaines fois j'ai retrouvé des jolis pains ronds dans mon four, des pains à la mie aérée et au goût parfumé et d'autres fois... peut-être qu'à un moment ça a peut-être pu ressembler à du pain sauf qu'à la fin ça avait plus de la brique, une brique avec des formes différentes mais dure dure comme... le mur où elle pourrait trouver sa place. Et réussi ou bien bien loupé des fois c'est la même recette qui m'a servi ou en tout cas j'ai eu l'impression que c'était la même sauf donc que le résultat... 
L'art du pain est parfois bien compliqué !
En tout cas le dimanche matin je n'ai pas envie de me lancer dans une cuisine compliquée alors c'est au boulanger que je demande de m'arracher une ou deux boules de pâte à pain pour ma pizza familiale du jour.
Et aujourd'hui j'ai eu envie d'une pizza entre fraîcheur et produits de la mer à mettre sur ma table dominicale !
Petite pizza fraîcheur du dimanche midi aux crevettes
Ingrédients : 400g de pâte à pain (vous pouvez la commander à l'avance chez votre boulanger) – 2 boules de mozzarella – 1 petit oignon rouge – 1 gousse d'ail – 1 douzaine de belles gambas cuites - 3 ou 4 càs de crème fraîche – 1 càs d'œufs de poisson (là c'était des œufs de lompe mais la prochaine fois j'utiliserai sans doute des œufs de truite) – 1 poignée de mâche et de roquette mélangées – 1 dizaine de brin de ciboulette - poivre
Égouttez la mozzarella puis coupez-la en tranches et déposez les tranches sur du papier absorbant.
Pelez puis émincez l'oignon, pelez puis passez l'ail au presse-ail. Mettez le tout dans un saladier.
Hachez grossièrement la mozzarella puis ajoutez-la dans le saladier et mélangez rapidement le tout.
Étalez la pâte sur un plan de travail fariné puis glissez-la sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
Étalez le mélange du saladier sur la pâte et enfournez le tout dans un four préchauffé à 210° pendant 15 à 18 minutes en surveillant, il faut que la pâte et la garniture soient joliment dorées.
Pendant ce temps coupez les gambas dans l'épaisseur. Fouettez la crème rapidement pour la détendre un peu, j'ai ajouté un peu d'eau, 1càc, mais ce n'est pas obligatoire, ajoutez en tout cas les œufs de poisson et mélangez très rapidement.
Dès que la pizza est bien dorée, sortez-la du four, parsemez dessus les crevettes que vous aurez réchauffé au micro-ondes et les feuilles de mâche et de roquette, terminez en jetant dessus la crème aux œufs de poisson et en donnant un tour de moulin à poivre. Mangez sans attendre !
Mais pourquoi, et pourtant j'avais dit que je ne referais pas de levain... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 2 janvier 2020

Gâteau à l'ananas et la noix de coco... parce que mes placards je viderai cette année !

Janvier est souvent le moment des grandes résolutions, enfin des grands espoirs d'arriver à en tenir une au moins une pendant l'année... ou au moins les premiers mois... enfin quelques jours, ça serait déjà pas mal ! 
Bon, cette année j'ai renoncé à quelques marronniers poussant régulièrement sur le terreau de mes espoirs. Je n'ai donc pas décidé de ne pas grossir et de faire attention à tout ça tout ça tout... de toute matière je ne grossis plus depuis que j'ai trouvé une solution imparable pour ça, la pioche ! Mais non je ne m'enlève pas le gras à coup d'pioche... la pioche c'est pour la balance, un bon coup bien net et bien sec, et hop les problèmes de poids sont réglés !
J'ai bien pensé à la pioche pour régler un de mes autres problèmes, la clope, mais après avoir éparpillé quelques cendriers... Je me suis dit que passé le bonheur d'éclater ces fâcheux compagnons ça ne faisait pas vraiment avancer les choses et donc là, va falloir trouver autre chose.
Et c'est pareil pour mon autre gros gros problème, les stocks de ce qui se mange qui remplissent placards et frigos, étagères et congélos... Je suis bien parti la pioche à la main histoire de voir si quelques coups ne m'arrangeraient pas le rangement mais après une rencontre de l'ustensile avec une boîte de sardine, j'ai aussi pensé que ça ne faisait pas non plus avancer grand chose... Enfin si ce n'est le plaisir de mes chats à faire quelque peu le ménage à coup de langue râpeuse sur le carrelage parfumé à la sardine...
Du coup je n'ai plus qu'une solution pour vaincre cette invasion, il faut que je me vide un par un chacun des ingrédients qui peuplent les placards ! Et comme il fallait commencer par un bout, je me suis dit que cette boîte d'ananas quelque peu poussiéreuse... mais encore bonne... pour commencer...
Gâteau à l'ananas et la noix de coco
Ingrédients : 1 boîte d'ananas au sirop - 30g de noix de coco déshydratée - 210g de farine - 4 œufs - 240g de beurre bien mou – 210g de sucre de canne blond - 1 sachet de levure chimique – 150g de sucre en poudre – 1càs de rhum blanc – 1càs de jus de citron vert
Versez les 150g de sucre en poudre dans une casserole et ajoutez 3cl d'eau. Faites chauffer le tout à feu moyen jusqu'à ce que le sucre soit fondu et commence à peine à prendre une jolie couleur de caramel clair.
Versez alors dans un moule beurré d'environ 24cm de diamètre. Laissez refroidir puis étalez dessus les tranches d'ananas.
Faites alors la pâte du gâteau. Séparez les jaunes et les blancs des œufs. Fouettez les blancs en neige puis versez-les dans un saladier.
Fouettez alors les jaunes et le sucre de canne blond, ajoutez le beurre et fouettez encore, ajoutez la farine, la levure et la noix de coco déshydratée et fouettez une dernière fois.
Ajoutez un tiers des blancs à cette pâte et mélangez vivement. Ajoutez ensuite le reste des blancs et incorporez-les délicatement.
Versez la pâte dans le moule, sur les tranches d'ananas, et enfournez 50 minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant ce temps, versez le sirop de la boîte d'ananas dans une casserole, ajoutez le rhum et le jus de citron et faites réduire le tout pendant une dizaine de minutes.
Quand le gâteau est cuit sortez-le du four et arrosez-le avec le sirop, moi je fais ça au pinceau mais on doit pouvoir simplement le verser.
Laissez reposer le temps que le sirop pénètre bien puis démoulez le gâteau.
Mais pourquoi, bon et après je passe à la boîte suivante ? est-ce que je vous raconte ça ?