dimanche 31 juillet 2011

Pasta party du dimanche… Des crevettes et des pâtes un peu comme si la plage venait à moi…

Cette année pas d'plage… Bon, c'est pas vraiment que ça me manque d'aller m'étaler sur les plages en rangs de serviettes bien alignées, surtout que ma peau d'espagnol du nord vire au homard cramoisi mitigé cochon grillé à la moindre exposition dépassant les cinquante-deux secondes.
C'est pas vraiment que les plages me manquent, c'est juste que quand j'emmène la tribu à la plage du côté de Deauville ou d'Honfleur, curieusement j'arrive toujours à l'heure où la marée rentre et où les petits poissons tout frais viennent s'étaler sur le marché de par là-bas… curieusement…
Et ça par contre ça me manque bien… ça me manque bien d'aller chasser le poisson brillant tout juste pêché du côté du port ou du marché et d'ensuite aller manger crevettes toutes fraiches et cornet d'frites croustillantes que les embruns taquins vous ensablent joyeusement... Mais bon…
Et en attendant la plage et tout l'reste, du coup je suis allé chercher mes crevettes sur mon petit marché à moi, histoire qu'en fermant les yeux, mon plat d'pâtes aux crevettes à la main, pas loin de mon ventilateur, avec mon chat qui fait la mouette au loin, j'm'y crois un peu… un peu !
Spaghetti crevettes et tutti quanti !
Ingrédients: 1 paquet de spaghetti frais Giovanni Rana ((vous pouvez réaliser cette recette avec d'autres spaghetti pourvu qu'ils soient frais et aussi bons…) – 350g de crevettes grises décortiquées (entièrement pas comme certaines des miennes…) – 6 échalotes – 3 petites gousses d'ail – 8 tiges de persil plat – 2 tiges de basilic – 75g de beurre – 1càs d'huile d'olive - des petites feuilles de basilic pour servir – 1pincée de piment d'Espelette (ou plus si affinité) – sel
Versez dans un mixer, les échalotes, l'ail, le persil et le basilic et mixez le tout assez finement. Rajoutez le beurre et l'huile et redonnez un coup de mixer.
Préparez les spaghetti selon les indications du paquet puis égouttez-les, pas trop.
Pendant ce temps mettez une poêle à bon feu et quand elle est bien chaude versez-y le contenu du mixer, faites revenir quelques minutes, juste le temps de commencer à faire fondre les ingrédients.
Ajoutez ensuite les crevettes et poursuivez la cuisson deux ou trois minutes en remuant bien, juste le temps que tout les goûts se mélangent.
Ajoutez enfin les spaghetti et remuez bien.
Servez sans attendre en parsemant généreusement avec du basilic frais et du piment d'Espelette.
Produit offert

Mais pourquoi, c'est quand même curieux d'avoir un chat qui miaule comme une mouette non ??? est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 29 juillet 2011

Petite envie de fond de frigo ou quand un avocat rencontre un pot de mayonnaise et que tout ça finit en guacamole fondant craquant !

J'ai toujours eu l'angoisse de la porte du frigo… 
J'ai toujours une inquiétude en ouvrant cette foutue porte derrière laquelle se cachent plein de choses qui vivent leur vie là. J'ai toujours eu l'angoisse du mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ça ! Et puis d''ailleurs que font-ils vraiment dès que la porte se ferme, qu'est-ce qui me prouve que la lumière s'éteint et que mon frigo ne se transforme pas, à peine fermé, en piste de danse où carottes, petites framboises et tranches de steak ne se lancent pas à corps éperdu dans des disco torrides ! Hein, qu'est-ce qui me le prouve… Vous avez déjà passé une nuit dans un frigo, vous ???
Mais finalement ce n'est pas vraiment cette angoisse qui me prend quand j'ouvre la porte, c'est juste l'éternelle question, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ça ? qui me taraude l'angoisse !
Heureusement, cette fois ça a été simple, un avocat m'a pratiquement sauté dans la main suivi de près d'un pot de mayonnaise Amora et le reste a suivi… petits oignons, piments et pignons… et de là à penser à un guacamole fondant et craquant il n'y avait plus grand chose à faire…
Guacamole fondant craquant
Ingrédients : 1 avocat bien mûr – 1ou 2càs de mayonnaise Amora – 1 petit bouquet de coriandre fraîche effeuillée – ¼ de piment rouge (ou plus selon votre goût) – 1càs de pignons légèrement dorés – ½ échalote émincée – ½ citron vert - 1càc de Worcestershire sauce - sel
Commencez en épluchant l'avocat puis écrasez-le à la fourchette dans une assiette. Arrosez-le sans attendre avec le citron vert et la Worcestershire sauce et mélangez rapidement.
Hachez grossièrement la coriandre, très finement le piment. Ecrasez les pignons.
Ajoutez tout ça dans l'assiette ainsi que l'échalote.
Il n'y a plus qu'à mélanger tous les ingrédients sans chercher à faire un guacamole homogène bien au contraire ! Ensuite dégustez en proposant avec tacos ou crackers et bière mexicaine si vous aimez !
Produit offert

Et si vous voulez découvrir plein d'autres recettes Amora c'est du côté de 750g que ça se passe : Amora en recettes 

Mais pourquoi, et s'ils passaient leurs nuits à jouer au poker en buvant du whisky et en fumant des cigares dans mon frigo… ça serait possible ça ??? est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 28 juillet 2011

Qui a dit qu'il ne fallait pas manger avec les doigts ! Nourritures à manger sur le pousse et casse-croûte à s'en manger les doigts !

Depuis toujours je n'ai jamais pu m'empêcher de mettre les doigts dans le manger.
Même du temps où ma mère me regardait avec un regard de canard constipé dès que j'avais le malheur d'attraper ne serait-ce qu'une petite feuille de salade du bout des doigts. La petite jolie qui me tendait ses feuilles avec un air de dire vas-y prends-moi dans tes bras… Et moi je ne résistais pas, je n'ai jamais su résister à une petite feuille qui me frétille de bonheur sous la main.
Dans ces moments-là ma mère n'avait pas que le bec du canard, elle aboyait aussi comme… un canard. C'est pour ça que souvent j'attendais une de ses nombreuses allées et venues à la cuisine pour attraper sauvagement les petites choses que j'avais bien rangé, ordonné, sur le rebord de mon assiette, en attentant de pouvoir les attraper du bout des doigts, les porter à ma bouche et les dévorer…
Enfin ça c'est ce que j'espérais mais souvent au moment de l'extase quand enfin je patouillais l'aliment avec bonheur, je me souvenais d'une présence hostile, de celui qui était en face de moi la tête légèrement penchée et le sourire plus que mauvais… mon frère ! Mon frère qui inévitablement me gâchait l'extase d'un cri, Maaaammaaann y'a le petit qui mange encore avec les mains ! Qu'il criait avant de me lancer un regard victorieux. Nous échangions alors quelques amabilités avec les yeux qui laissaient à penser que notre fraternité n'était qu'un concept relatif… très relatif !
Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais pu m'empêcher de mettre les doigts dans le manger…
Du coup quand Alice, mon Irresistable souffleuse d'idées, m'a proposé d'y mettre les doigts pendant un mois (cliquez sur les photos pour rejoindre les recettes) … forcément… Et quand j'ai cherché une recette pour accompagner celles parues le long du mois du côté de chez Irresistable, je me suis dit que j'aimais aussi manger avec les mains quand j'ai les fesses posées sur l'herbe. Et je me suis rappelé d'un casse-croûte qui m'avait mis l'estomac en joie du côté de chez Donal Skehan, un jeune homme pétri de talent… depuis l'temps que je vous le dis, va falloir finir par le croire ! Et entre le sien et quelques autres idées voilà le…
Casse-croûte à s'en manger les doigts
Ingrédients : une dizaine de tranches très fines de gigot d'agneau cuit – 1 demi-baguette du type paysanne - ½ boule de mozzarella – 3 tranches de tomate séchée coupées en morceaux– ¼ d'oignon rouge coupé en tranches fines - 1dizaine de feuilles de basilic – 4 ou 5 cœur d'artichauts au naturel – de la moutarde – du vinaigre balsamique – de l'huile d'olive
Commencez par faire chauffer un trait d'huile d'olive à feu bien vif. Quand l'huile est bien chaude posez les cœurs d'artichauts côté coupé face à la poêle et laissez-les juste le temps de les dorer.
Mélangez ensuite 1càs de moutarde avec 1càc d'huile d'olive et autant de vinaigre balsamique.
Coupez le pain dans la longueur et passez le un peu sous un grill bien chaud ou dans un grille-pain, juste ce qu'il faut pour le rendre croustillant.
Montez alors le casse-croûte. Un peu de sauce sur la tranche de pain du bas, les tranches de gigot, la mozzarella effeuillée ou coupée en tranche, les tomates séchées, l'oignon, l'artichaut et le basilic. Un peu de sauce, la deuxième tranche de pain, appuyez bien, coupez en deux, ficelez éventuellement pour tenir le tout. Dégustez forcément avec les mains et avec les fesses dans l'herbe…

Mais pourquoi, je pique-nique, tu pique-niques, nous pique-niquons… je me demande si le soleil va finir par comprendre le message ! est-ce que je vous raconte ça…

mardi 26 juillet 2011

Mousse au chocolat et chocolat parfumé à la lavande… NewTree is Beautiful ? La réponse au fond de la cuillère…

énéralement je n'aime pas les chocolats aromatisés sauf bien sûr ceux de mon petit chocolatier à moi, mais lui c'est le meilleur du monde... Souvent ces chocolats laissent plus l'impression d'un long baiser avec un une savonnette au goût de monoï, ce célèbre parfum des années lointaines, que d'un véritable voyage au cœur des pays du chocolat et des épices.
Quand j'ai reçu les petites tablettes siglées NewTree, des chocolats à plein de choses, cannelle, abricot, menthe, spéculoos, lavande… plein plein de choses… J'ai commencé par les renifler comme un chat qui avant de se coucher, je les ai tournées et retournées, et j'ai fini par chicaner un carré… puis deux… puis trois… puis une deuxième tablette… puis deux… puis trois…
Et au final je me suis dit que ces chocolats avaient le mérite d'avoir du goût, de l'arôme et de l'originalité à revendre, et même si certains m'ont paru un poil trop sucrés, ceux au chocolat au lait, ils m'ont paru être exactement comme il fallait pour mettre des mousses au chocolat onctueuses et parfumée à mon menu. Du coup une petite mousse au chocolat et à la lavande a fini sur ma table et ceux qui l'on goûtée ont pris une cuillerée… puis deux… puis trois…
Mousse au chocolat à la lavande
Ingrédients : 200g de chocolat New Tree à la lavande – 10g de beurre – 2 jaunes d'œuf – 4 blancs d'œuf
Mettez dans un saladier le chocolat à la lavande et le beurre et faites fondre le tout au micro-ondes. Mélangez bien jusqu'à obtenir une jolie crème. Laissez tiédir puis ajoutez les jaunes d'œufs en battant bien le tout à chaque fois.
Montez ensuite les blancs en neige bien ferme, versez-en un tiers dans le saladier contenant le chocolat et mélangez vivement, puis le reste en mélangeant délicatement à la cuillère.
Répartissez la mousse dans des petits bols, ne prenez pas de trop gros bols, laissez prendre jusqu'au lendemain.
Produits offerts

Mais pourquoi, et dire que mon chocolatier ferme l'été, si c'est pas un monde ça… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 25 juillet 2011

Un BiBimBap pour Claire… Un !!! Et si le BiBimbap envahissait le monde, l'univers, la galaxie… vos assiettes quoi !!!


Il y a des mots que j'aime bien juste parce qu'ils claquent bien sur la langue, libellule, baobab, BiBimBap
Il y a des mots comme ça que je dirais juste pour le plaisir. Du coup forcément quand en plus un de ces mots se retrouve dans mon assiette il m'arrive d'abuser un peu… un peu ! C'est quand même pas de ma faute si c'est quand même plus agréable d'annoncer sur le pas de la porte de la cuisine avec joie et entrain, ce soir c'est BiBimBap pour tout l'monde ! Que y'a choucroute ou bouillabaisse ce soir ! C'est pas que les uns ou les autres soient bon ou pas bon, c'est juste que certains enchantent plus la bouche… enfin la mienne en tout cas !
Et comme c'est Claire ma marmitonne préférée qui m'a fait découvrir ce plat… Forcément BBB pour Claire au menu !
Le BBB (BibimBap) pour Claire
Ingrédients : 300g de viande hachée – 2 gousses d'ail finement hachées – 4 shitakés déshydratés – 4 champignons de Paris – 2 petites courgettes, une verte et une jaune si possible – 1 petite carotte – 1 petite poignée d'épinards cuits – 1 petite poignée de petits bouquets de brocoli cuits - de la sauce soja – 1 bol de riz cuit nature – 2ou 3 ciboules –du sucre en poudre - l'huile neutre - de  la pâte de piment – quelques pincées de sésame doré – de l'huile de sésame
Commencez en mettant à réhydrater les shiitakes dans un peu d'eau tiède. Quand ils ont repris leur forme coupez-les en tranches. Coupez aussi les champignons de Paris en tranches.
Coupez en bâtonnets très fins les courgettes et la carotte.
Emincez les ciboules.
Faites chauffer une poêle à feu vif, versez un filet d'huile et faites sauter rapidement les deux sortes de champignons. Dès qu'ils commencent à dorer ajoutez 1càs de sauce soja et une belle pincée de sucre en poudre, prolongez la cuisson d'une minute juste le temps que la sauce soit bue par les champignons. Réservez-les.
Faites chauffer la poêle toujours à feu vif, versez un filet d'huile et ajoutez la viande. Emiettez-la en la faisant rapidement revenir. Ajoutez l'ail, remuez bien en continuant d'émietter la viande.
Ajoutez une belle cuillère de sauce soja et une càc de sucre en poudre, ajustez en sel et poivrez, vous pouvez aussi éventuellement parfumer votre viande avec un peu de gingembre frais râpé, et prolongez la cuisson jusqu'à ce que la viande soit bien cuite. Ajoutez un petit filet d'huile de sésame en toute fin de cuisson. Réservez.
Faites chauffer la poêle toujours à feu vif, versez un filet d'huile et ajoutez les courgettes. Faites-les sauter pendant 2 à 3 minutes. Ajoutez un petit filet d'huile de sésame en toute fin de cuisson. Réservez.
Faites réchauffer les épinards et les brocolis dans la poêle.
Réchauffez le riz au micro-ondes.
Préparez le BiBimBap. Placez le riz au fond d'un plat creux et répartissez autour, les champignons, la viande, les courgettes, les épinards, les brocolis et la carotte.
Parsemez par-dessus la ciboule et des graines de sésame doré à votre goût.
Ajoutez la pâte de piment, j'ai été un peu léger pour celui-là, à l'occidentale, soyez un peu plus généreux, en plus Claire aime quand ça pique...
Et là mélangez, mélangez, mélangez… Servez avec de la sauce soja et mangez sans attendre !

Et n'oubliez pas, si vous ne savez pas quoi emporter sur la plage pour votre petite lecture au soleil… enfin si vous trouvez du soleil, que le numéro deux de Marmiton est encore en kiosque et qu'il est savoureux !

Mais pourquoi, et puis y'a aussi hibiscus que j'aime bien dire… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 24 juillet 2011

Pasta party du dimanche ! Des fois j'ai juste envie de me les faire pour moi tout seul, les pâtes ! Tagliatelles au bœuf aux cèpes et autres petites choses !

Il y a des jours où j'ai juste envie de me faire égoïstement plaisir, des jours où je n'ai pas envie de partager mon plat de nouilles. Mais j'ose pas le dire comme ça, déjà que j'ose déjà à peine le penser… Alors je ne dis rien mais curieusement dans mon petit plat de pâtes il y a plein plein de choses, et tout aussi curieusement toutes ces choses je suis le seul à les aimer… curieusement !
Du coup quand j'arrive avec le plat sur la table chacun y va de son mais tu sais bien que j'aime pas ça, tu sais bien ! Et les uns après les autres renoncent à mon p'tit plat de pâtes…
Moi, à ce moment-là j'ai l'œil de Droopy et comme si j'avais l'âme fendue en deux, je dis simplement, bon bon c'est pas grave, j'vais me sacrifier, c'est pas grave…
Et là toujours avec des yeux de caïman triste je mange à petites bouchées mon plat de pâtes avec à l'intérieur le plus radieux de sourires égoïstes !
Raviolis et cèpes et autres petites choses
Ingrédients : 500g de cèpes surgelés – 1paquet de raviolis au bœuf braisé et aux petits légumes Giovanni Rana (vous pouvez réaliser la recette avec d'autres pourvu qu'ils soient frais et aussi bons…) – 1gousse d'ail – du persil plat - 2càs de noisettes concassées - de l'huile d'olive– sel et poivre – de la crème fraîche épaisse (facultatif)
Mettez une poêle à bon feu et versez-y un filet d'huile d'olive. Quand elle est bien chaude jetez-y les cèpes encore congelés et râpez dessus une demi-gousse d'ail. Faites saisir le tout de manière à dorer rapidement les cèpes.
Baissez ensuite le feu, les cèpes vont alors rendre un peu d'eau et dès que c'est le cas ajoutez les raviolis, salez et poivrez et couvrez la poêle. Laissez comme ça le temps que les raviolis cuisent dans le jus des cèpes qu'ils vont absorber et ainsi prendre leur goût. Remuez de temps en temps.
La cuisson est assez rapide, quelques minutes, surveillez bien afin que les raviolis ne soient pas trop cuits.
Dès qu'ils sont à point râpez dessus le reste de l'ail, saupoudrez généreusement de persil, remuez rapidement.
Finissez en parsemant les noisettes concassées et un dernier tour de moulin à poivre.
Vous n'avez plus qu'à manger égoïstement après avoir éventuellement laissé tomber une cuillère à soupe de crème bien épaisse sur vos raviolis.
Produit offert

Mais pourquoi, bon et maintenant un p'tit grec égoïstement... ça se fait aussi… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 23 juillet 2011

Se souvenir des bons moments, mon bien drôle de Tour dans une bien drôle de voiture !

Ça y est il est fini, il est terminé plié, enfin chez moi ils ont tous poussé un tellement grand soupir de soulagement qu'il ne reste plus une toile d'araignée, plus une poussière… C'est qu'c'est long trois semaines quand on n'aime pas du tout du tout le vélo !
Ça y est les petits vélos vont quitter ma maison et les bruits du Tour ne vont plus la peupler… Ce n'est pas la dernière étape qui va changer grand chose, le Tour c'est fini aujourd'hui, les cadors ont eu raison du sympathique pitbull alsacien qui s'était pourtant accroché comme un furieux à son maillot jaune… Mais dans le Tour les cadors n'aiment pas perdre et ils lui ont bien fait sentir.
Je n'ai pas beaucoup de défauts… enfin pas trop, et puis pas des gros finalement… Mais visiblement celui qui est considéré comme un des pires par chez moi c'est que j'aime le vélo, j'aime la petite reine et forcément depuis des années je vibre en suivant, les yeux brillants, les coureurs du Tour.
Entre le Tour et moi, c'est une vieille histoire qui date du temps où Monsieur Eddie, le cannibale, bataillait avec Luis Ocaña sur les pentes du Galibier ou de l'Aubisque et c'est pas d'main la veille que ça va me lâcher, quand le Tour t'a pris dans ses bras comme disait l'autre c'est pas juste de l'amourette, c'est du sérieux, de la passion, presque de l'amour !
Du coup quand Thibault m'a proposé un p'tit tour sur la grande boucle, de suivre une étape … je me suis vu presque sur la roue arrière des coureurs, presque sur le vélo des coureurs. Je me suis vu partout à la fois, à les suivre, les regarder, les encourager, tout à la fois, tout en même temps ! Ce que je n'avais pas tout de suite compris, sans doute trop pris que j'étais à rêver cette étape, c'est que j'allais suivre un Tour sans coureurs… Un bien drôle de Tour, celui de la caravane…
Pour moi le Tour, c'est des vélos, encore des vélos et toujours des vélos, du coup j'avais bien entendu parler de la caravane mais j'en étais resté à Yvette Horner et son accordéon ponctuant le passage de la grande boucle au milieu des rires et des chants... Une vision de la caravane sans doute un peu dépassée… un peu…
Et c'est comme ça qu'un matin de la semaine dernière je me suis retrouvé sur un parking, loin de tout au milieu d'un étrange spectacle où des chevaux en bois revisitent Ben Hur sur des voitures bariolées, où des poules, des chiens et même pneus géants se mettent subitement à rouler, où des bandes de filles s'harnachent sur les toits des voitures et des camions pour ne pas s'envoler face au vent, où des jeunes garçons se préparent à passer leur journée dans une machine à laver géante en plexiglace… de bien étranges spectacles !
Et nous voilà donc partis sur la route dans une des " deuch' " Cochonou et là j'ai découvert un tout autre engouement que celui que j'attendais, je n'ai pas attendu des Voeckler, des Evans ou des Contador furieusement criés sur la route mais bien un mot unique, crié avec force et quelques fois avec rage, un cri qui vient de l'intérieur… Saucisson ! Saucisson !!!
Toute la journée contre vents et marées, la pluie s'étant invitée, alors que franchement elle aurait pu rester chez elle, quand on roule en décapotable, la pluie… Toute la journée la sympathique équipe des Cochonou a répondu à ce cri en jetant à la foule ce qu'elle attendait… du saucisson !
C'est comme ça que j'ai découvert au fil des routes que d'autres passionnés attendaient aussi le passage de cette étrange caravane et bien souvent rentraient chez eux après sont passage sans un regard pour les coureurs. Passionnés de deuch' attendant les Cochonou, ou simplement passionnés d'échanges et de partages qui chaque jour sont sur la route pour le passage du barnum avec quelques bières fraîches à la main et juste l'espoir d'un petit moment où chacun partage sans dire grand chose sa passion du Tour, des fois quelques sourires disent bien des choses...
Lors de cette journée j'ai donc compris que le Tour c'était bien des coureurs mais pas seulement, vraiment pas seulement, ce sont aussi des équipes souriantes et sympathiques qui passent leurs journées sur la route et leurs nuits en transferts, des équipes qui répondent à un autre engouement que celui des petits vélos celui pour la caravane du Tour !
Merci pour finir aux équipes de Cochonou et à Thibault et à Damien le meilleur chauffeur du monde pour ce drôle de Tour et qui sait peut-être à l'année prochaine… peut-être…

Mais pourquoi, bon j'aime bien le foot aussi… mais le foot, c'est pas un défaut ??? est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 22 juillet 2011

Je pique-nique, tu pique-niques, nous pique-niquons… vous venez ??? Rendez-vous dans les jardins de Bercy dimanche 7 août pour le deuxième pique-nique de l'été !

Quand j'arrive sur du côté de Bercy à chaque fois ça me fait la même chose, à chaque fois j'ai les mêmes questions qui tournent en boucle, le même petit vélo qui pédale, pédale, pédale… Est-ce qu'ils vont venir une fois de plus ? Est-ce que je vais les retrouver une fois encore... Y'a pas je ne peux pas m'empêcher de me poser toujours cette même question encore et encore.
Et en même temps je trouve toujours les meilleures explications du monde qui pourraient les empêcher de venir, parce qu'ils ne vont pas pouvoir, c'est forcé, et j'ai vraiment les meilleures des meilleures explications du monde…
A chaque fois je me dis qu'un vol d'extra terrestres affamés décidés à sauver leur planète enlève tous les blogueurs culinaires et tous les lecteurs de ces blogs… Enfin pas exactement tous, non pas tous, juste ceux qui avaient l'intention de venir se poser dans l'herbe du côté de Bercy ! Quand on n'a pas de bol forcément… Et tout ça pourquoi ? Pour qu'ils puissent à eux tous enfin retrouver la recette de Zorglub frelaté à la Trébache, une recette égarée depuis des lustres d'extra-terrestre et qui est pourtant aussi la seule à pouvoir rendre l'appétit à ces E.T. sans foi ni loi, mais avec trois estomacs ! Et forcément ces bestioles de l'espace n'habitent pas la porte à côté, ni celle d'après d'ailleurs, ni même la suivante, tout juste à 127années lumières qu'ils vivent! Du coup le temps de faire l'aller et le retour jusqu'à leur foutu planète et le temps de partir à la recherche de la recette perdue, et ceux qui comptaient venir sont chouya en retard… chouya !
J'ai toujours les meilleures explications du monde qui pourraient les empêcher de venir, les meilleures des meilleures du monde…
Et pourtant à chaque fois en arrivant sur notre carré de gazon, j'en retrouve toujours quelques unes et quelques uns qui sont arrivés avant moi, juste parce qu'eux ils sont à l'heure. Et après d'autres arrivent petit à petit et habillent legazon de nappes et de tellement de choses à manger que les promeneurs s'amusent à nous regarder, avec certaines fois comme un petit regard envieux au fond des yeux.
Et là mon petit vélo s'arrête enfin de tourner et je peux enfin profiter avec gourmandise de ceux que je retrouve et de ceux que je découvre…
Mais ça c'est après… avant je passe donc mon temps à scruter le ciel et les éventuelles soucoupes de passage. Alors une fois de plus, je vais me poser bien des questions mais aussi espérer très fort vous retrouver sur notre carré de gazon du côté de Bercy.
Le deuxième pique-nique de l'été se déroulera donc comme toujours le premier dimanche du mois d'août, le 7août 2011 vers midi dans les jardins de Bercy ! Alors vous v'nez ??? Et surtout, surtout évitez les soucoupes volantes !
Pour le pourquoi du comment cliquez sur la bannière annonçant le pique-nique ou sur ce lien : En août je pique-nique à Bercy !
Salade de pastèque à plein de choses
Ingrédients :
Pour la salade : ½ tranche de pastèque d'environ 1cm ½ coupée en cubes – 75g de féta – ½ oignon rouge coupé en lamelles - 1douzaine de cerises coupées en deux et dénoyautées – 1vingtaine de petites feuilles de menthe et autant de persil – quelques myrtilles coupées en deux
Pour la vinaigrette : 6 cerises bien mûres – 1càc de sucre en poudre - 2càs de vinaigre – 2càs d'huile d'olive – sel et poivre
Commencez en réalisant la vinaigrette. Versez les cerises dénoyautées et coupées en deux dans une petite casserole avec le vinaigre et le sucre. Portez à ébullition puis baissez le feu et laissez sur le feu jusqu'à ce que les cerises commencent à de défaire. Passez alors le tout dans une passoire, laissez tiédir puis mélangez avec l'huile d'olive.
Mélangez tous les ingrédients de la salade et arrosez avec la sauce, salez et poivrez et remuez.
Et un grand merci à ceux qui étaient là en juillet, Agnès, Ségolène, Elodie du blog Elo les cupcakes…, Pia du blog Pia La Cocinera Loca, Sophie du blog Bonheurs gourmands de Sophie et Philippe, Annick du blog Epicé@nne, Clémence du blog Les tentations culinaires de Clémence, Myriam du blog Chez Pupuce, Ophélie du blog Philo aux fourneaux accompagnée de son mari et de son fils, Létitia du blog piment oiseau et son amie Sarah, Patrick du blog Cuisine de la Mer, Claude du blog les délices de Cuisto77, Marie-Claire du blog A bride abattue, Nadia du blog Paprikas - Anne  du blog Panier de saison qui avait pris Arnaud sous son bras, Rose, son mari et ses enfants du blog Rose and Cook, Angélique du blog Palais des Lys, Jenn du blog Cuisin'é'Moi qui est venue avec Audrey … Et à Murielle de La table monde et mes petits loulous préférés d'être venu et d'avoir fait cette liste !
Et à ceux qui auraient voulus venir sans les extra-terrestres…

Mais pourquoi, et y'a pas que les extra-terrestres que je guette d'ailleurs et justement j'ai une danse du soleil sur le gaz moi… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 21 juillet 2011

Les petites infos utiles ou inutiles de 13h13… Quand les esturgeons connaissent le prix du caviar, ils deviennent prétentieux ! Et un œuf au caviar ma cocotte au menu !

Notre couple ? Faut pas trop gratter, c’est pas l'Keno. Parfois j’ai l’impression que la seule chose qu’on a en commun, c’est qu’on s’est mariés le même jour. Le problème, c’est que quand les esturgeons connaissent le prix du caviar, ils deviennent prétentieux ! C'est avec cette réplique assassine que Mathilde Seigner tacle Antoine Duléry, son mari dans camping 2… Un de mes rares sourires pendant ce film…
Et c'est peut-être pour les rendre moins prétentieux que Dom Petroff a décidé de démocratiser leurs caviars, de les démocratiser relativement...
Je m'amuse toujours d'entendre certaines dire, il faut faire des choix dans la vie… d'un ton définitif. Autrement dit, moi je choisis mon ventre à la place de bien d'autres choses ! A ce moment-là généralement je jette discrètement un petit coup d'œil sous la table du côté du sac à main et des chaussures et si je vois trainer un joli sac, tout brillant et tout neuf, ressemblant étrangement à ceux vu au bras de Blake Lively ou de Kate Moss, ou que vois de jolies semelles rouges au bout d'interminables talons aiguilles, je me dis que la notion de choix est dans ce cas toute relative… Mais d'autres fois ce que je vois à ce moment-là me dit qu'il y a eu un véritable choix et dans ce cas les envies du ventre ne méritent pas la critique…
Quoi qu'il en soit Dom Petroff a donc décidé de proposer ses produits, sans renoncer à leur qualité, mais de manière à permettre les découvrir et certaines fois à petits prix. A vous de juger votre résistance à leurs offres : Dom Petroff.
Et moi qui par chance ai vu arriver une de ces petites boîtes bleues sur ma table j'ai eu envie d'un œuf au caviar ma cocotte ?
Un œuf au caviar ma cocotte ?
Ingrédients : des œufs – de la crème fraiche entière bien épaisse – du caviar
Tapissez un petit pot pour faire les œufs cocotte de crème fraiche et déposez un œuf ou deux par-dessus. Fermez bien le pot et faites cuire au bain marie pendant 10 à 12 minutes.
Juste au moment de servir déposez une belle cuillère à café de caviar sur les œufs. Vous n'avez plus qu'à tremper de jolies mouillettes en trouvant que le monde n'est pas toujours aussi cruel qu'il y parait …
Produit offert

Mais pourquoi, bon et maintenant des patates parce que finalement caviar et patates… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 20 juillet 2011

Les tomates se cachent-elles pour pleurer ? Va savoir, on voit de bien drôles de choses par les temps qui courent… et petites choses et autres sans têtes ni queues de tomates…

Au détour d'un pied de tomates que je regardais pousser, enfin j'espère toujours qu'elles vont pousser, à ce détour donc j'ai rencontré cette tomate qui m'a fait me poser cette bien drôle de question… Les tomates se cachent-elle pour pleurer !
En tout cas, ce que je sais c'est que j'ai passé un bon moment grâce Sophie de Gourmetise et à son commentaire qui résume parfaitement ce que doit être la cuisine…
A l'origine il y avait des Tagliatelles entomatées à la minute, mais c'était compter sans Sophie ! Voilà l'histoire...
Ah Dorian heureusement que tu es là. Tu m'as inspiré et avec ce temps j'en avais bien besoin.
En revanche, à la place de tagliatelles j'ai utilisé des Tortellini au fromage pas frais (c tout ce qui me restait), au lieu de tomates cerises j'ai utilisé des cœurs de bœuf (c tout ce que j'avais), au lieu d'ail j'ai utilisé une échalote (c tout ce que j'avais) au lieu de piment, j'ai utilisé la poudre Retour des Indes de Roellinger (c tout ce que j'avais), au lieu de basilic j'ai utilisé des feuilles de laurier (c tout ce que j'avais), au de lieu du vinaigre balsamique j'ai utilisé de la crème de balsamique (c tout, ok j'arrête!!). Huile d'olive ok, sel ok. Ah si j'ai ajouté du parmesan que j'ai râpé.
Bon ca ne ressemble pas du tout, mais ce n'était pas mauvais, bien au contraire ;=)
Ce qui compte c'est de parvenir à se faire plaisir avec le peu (très peu) de choses qui traîne de ci de là.
Et toutes ces tomates et ces histoires de tomates m'ont donné envie de refaire une recette inspirée par Jamie Oliver… peut-être à cause des tomates, peut-être parce que le trublion de la cuisine va être sacrément d'actualité dans quelques temps… Va savoir…
La meilleure salade de tomates au chorizo du monde… d'après Jamie…
Ingrédients : 4 ou 5 tomates variées– 1 douzaine de tomates cerise – 2 oignons nouveaux – 1 gousse d'ail - 1 ou 2 tiges de persil plat – ¼ de chorizo – huile d'olive et vinaigre de Xeres - sel et poivre
Coupez les tomates en quartiers et les tomates cerise en deux.
Emincez finement l'oignon. Pressez l'ail. Hachez grossièrement le persil.
Coupez en deux dans la longueur le chorizo, puis en tranches d'environ un demi-centimètre.
Faites chauffer une poêle à feu assez vif et dès qu'elle est bien chaude faites rapidement dorer le chorizo.
Il n'y a plus à mélanger tous les ingrédients de cette salade et l'assaisonner d'huile d'olive, de vinaigre, de sel et de poivre.

Mais pourquoi, mais au fait pourquoi elles se cachent les tomates… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 19 juillet 2011

La cuisine de Singapour s'ouvre au monde dans une drôle de cuisine, le Singapore Takeout ou comment je me suis attrapé une furieuse envie de soupe Laksa !

Pour me situer dans le monde, pour moi c'est assez simple, il y a où je suis, ça je sais à peu près me situer, il y a jusqu'où je vois, et puis après il y a loin mais où je sais… Londres, Bruxelles, Amsterdam, Madrid… des villes comme ça me servent à borner mon univers et après, après il y a là-bas… Et là-bas ça devient considérablement plus flou !
Là-bas loin au fond du fond, d'un côté du bout du monde, c'est le Tokyo et là-bas moins loin que le fond du fond c'est un peu tout le reste.
Singapour, pour moi, c'était donc là-bas loin, vers le fond du fond, mais sans trop savoir vraiment à quel niveau du fond. L'avantage de ne pas savoir c'est que je peux imaginer plein de plein de lieux, plein de gens et surtout plein de bouffes qui n'ont d'ailleurs pas toujours à voir avec la réalité vraie, mais finalement c'est pas vraiment que ça me gène plus que ça, l'imagination des fois c'est bien aussi…
Singapour était pour moi une ville grouillante et métissée, pleine de petites maisons et grands buildings, une de ces villes cosmopolites où l'on peut manger du soir au matin en voyageant à travers les différentes influences de l'Asie et peut-être même du monde… 
J'imaginais en pensant au manger de là-bas une sorte de marché sans fin, fait d'échoppes, de bric et de broc où chacun propose sa cuisine, une cuisine des rues, un peu comme dans les rues de Blade Runner, des rues où le nez et les yeux guident l'affamé de plat en plat presque sans fin…
Mon Singapour à moi ressemblait un peu à ça, à un matin calme pas loin d'une autoroute bruyante où un bol de soupe parfumée à la main, assis à une petite échoppe on se dit en regardant le soleil, c'est bien par là qu'il se lève.
Et puis j'ai été invité à découvrir une drôle de cuisine voyageuse qui se balade à travers le monde avec marqué dessus Singapore Takeout grâce à l'Office du tourisme de Singapour, une maison où des cuisiniers vivent dedans, des cuisiniers de Singapour et d'ailleurs.
La cuisine Singapor Takeout est une curieuse cuisine qui s'ouvre un peu comme les baraques à frites, sauf que là elle s'ouvre donc sur un petit bout de là-bas que quelques cuisiniers hors pairs se chargent de transmettre, et là j'ai découvert une cuisine que je n'avais pas imaginée.
J'avais oublié d'imaginer que Singapour pouvait aussi avoir une cuisine moderne, raffinée, inventive, habitée par les cuisiniers qui la représentent. Ma cuisine est sans prétention et authentique m'a dit André Chiang un des deux cuisiniers du jour, il aurait pu ajouter qu'elle est aussi foutument inspirée et diablement rafraichissante.
 
Et c'est comme ça qu'André Chiang et Swen Chartier son complice du jour, ainsi qu'Ewen Lemoigne et ses vins natures, ont remis mon imagination à jour en partageant leur cuisine, une cuisine habitée par leurs inspirations où les influences ne craignent pas des confrontations inattendues.
Alors si vous avez la chance d'aller vous perdre de ce côté là de là-bas n'hésitez pas à découvrir toutes les cuisines de Singapour, celle des rues et des corners mais aussi celle des restaurants gastronomiques comme celui d'André Chiang, toutes ces cuisines ont de biens bons moments à vous faire passer !
Et en attendant si l'envie vous prend de fréquenter sur place cette cuisine tentez donc cette soupe Laksa, elle aussi vaut la découverte !
Soupe Laksa
Ingrédients : 1douzaine de grosses crevettes crues– 1ou 2 piments doux – 1 gousse d'ail – 1 morceau de gingembre frais (environ la taille d'une gousse d'ail) – 2càs de crevettes séchées – 3 ou 4 échalotes - 1 paquet de boulettes de poisson ou de seiche – 1 paquet de tofu frit– 1 petit bouquet de coriandre – ½ paquet de nouilles de riz – ½ paquet de nouilles de blé chinoises – 2càs de pâte Laksa – 40cl de lait de coco – 1 citron vert – 1 bâton de citronnelle - 2càs de sauce Nuoc Nam ou Nam pla (sauce de poisson) – des échalotes frites – une petite poignée de germes de soja - de l'huile – 1 petit piment fort (facultatif)

Commencez en mettant dans le bol d'un mixer le piment égrené, l'ail épluché, le gingembre épluché, les crevettes séchées et les échalotes épluchées et coupées en morceaux, ajoutez 10cl d'eau et mixez le tout de manière à obtenir une sorte de purée.
Décortiquez les crevettes et réservez les parures.
Versez 2ou 3càs d'huile dans une casserole, jetez-y les parures de crevettes et faites-les colorer à feu assez vif.
Retirez les parures et versez la pâte mixée. Faites cuire à feu assez vif 3 ou 4 minutes en remuant bien, attention à ne pas laisser attacher.
Ajoutez la pâte Laksa, remuez bien et poursuivez la cuisson pendant 1 ou 2 minutes.
Ajoutez ½ litre d'eau remuez, portez à ébullition, baissez le feu et laissez blobloter une dizaine de minutes.
Ajoutez le lait de coco, les boulettes de poisson et le tofu frit coupé en triangles, ajoutez aussi le jus d'un demi-citron vert, la citronnelle coupée en gros tronçons et la sauce Nuoc Nam. Poursuivez la cuisson pendant 5minutes.
Pendant ce temps faites cuire les nouilles de riz, rincez-les puis réservez-les.
Faites aussi cuire les nouilles de blé dans lesquelles vous aurez ajouté les crevettes, pensez à les sortir dès qu'elles sont cuites, elles cuiront plus vite que les nouilles, rincez puis réservez les nouilles.
Répartissez enfin les nouilles dans quatre bols, versez par-dessus le bouillon avec les boulettes et le tofu. Répartissez les crevettes et répartissez dessus de la coriandre, des germes de soja et des échalotes frites et éventuellement du piment coupé en tranches.
Servez très chaud avec des quartiers de citron vert.
Laksa soup
Ingredients: a dozen large raw shrimps - 1 or 2 mild chilli peppers - 1 clove garlic - 1 piece fresh ginger (about the size of a clove of garlic) - 2 Tbsp dried shrimps - 3 or 4 shallots - 1 pack fish or cuttlefish dumplings - 1 pack fried tofu - 1 small bunch coriander - 1/2 pack rice noodles - 1/2 pack egg Chinese noodles - 2 Tbsp Laksa paste - 40cl coconut milk - 1 lime - 1 lemongrass stalk - 2 Tbsp fish sauce - fried shallots - one small handful mung bean sprouts - oil - 1 small hot chilli pepper (optional)
Start putting in the bowl of your food processor the mild chilli pepper (seeds out), peeled garlic and ginger, dried shrimps, peeled shallots, cut into big chunks and 10cl of water. Blitz until you have a homogeneous puree.
Shell the shrimps but do not put the shells and heads to waste.
Instead, brown them in a saucepan, with a couple of tablespoons of oil, on rather high heat.
Take out the shells and put the puree in the pan. Cook for 3 to 4 minutes, still on high heat, stirring well. Make sure it doesn’t stick to the bottom.
Add the Laksa paste, give a good stir and cook for another minute or two.
Add 50cl of water, stir, bring to the boil and turn the heat down. Let simmer for about 10 minutes.
Add the coconut milk, the fish dumplings, fried tofu cut into triangles as well as the juice of half a lime, the lemongrass cut into large logs and the fish sauce. Cook for 5 minutes.
In the meantime, cook the rice noodles, rinse them and set them aside.
Also cook the egg noodles in which you add the shrimps. Make sure to take them out as soon as they’re done, which will happen before the noodles. Rinse and set the noodles aside.
Distribute the noodles into 4 bowls and pour some soup over, with dumplings and tofu. Distribute the shrimps as well and top with coriander, bean sprouts, shallots and a few slices of hot chilli if you want.
Serve very hot with lime wedges.

Mais pourquoi, et Hong-Kong au fait c'est aussi par là-bas au bout du monde ??? est-ce que je vous raconte ça…

lundi 18 juillet 2011

Ma fille a 18 ans depuis six mois et il serait peut-être temps de se rendre compte que ça ne peut pas durer ! Et confort'food enfromagé aux pêches pour essayer de m'en remettre…

Ma fille a 18ans depuis six mois… enfin environ six mois, j'ai toujours eu ce problème avec les dates de naissance, mais l'important c'est quand même de savoir que les enfants sont bien nés un jour non ? Après ,de savoir quel jour… Elle a donc 18 ans depuis trop longtemps.
Elle est même majeure et tout ça, elle a même eu son bac et tout ça et même avec un vingt en littérature… Moi qui n'ai eu pendant longtemps que quelques certificats médicaux pour tout certificat scolaire j'ai été fier comme D'Artagnan dans un bar tabac ou quelque chose comme ça quand je l'ai appris… Mais ce n'est vraiment pas la question !
Quand elle a eu ses 18ans, je lui ai bien fêté ce drôle d'anniversaire mais je pensais qu'elle serait raisonnable, que c'était une bonne blague qui ne durerait pas. Je pensais qu'au bout d'un moment elle se rendrait bien compte que pour moi elle ne pouvait pas avoir 18 ans longtemps, pas longtemps. Et voilà qu'au bout de tout ce temps, de ces longs longs mois elle insiste, elle s'obstine, elle s'entête et elle a toujours… 18 ans !
Ce n'est pas qu'elle soit majeure qui m'ennuie, elle sait depuis longtemps que pour moi elle ne sera majeure que vers 28 voire 35 ans… enfin dans longtemps et encore elle va devoir négocier ça durement. Non, c'est juste que 18 ça fait beaucoup, beaucoup trop, beaucoup beaucoup trop pour moi.
Pour moi d'ailleurs, elle a encore à peu près la taille qui m'arrive à la ceinture, celle qu'elle avait quand elle m'attrapait les jambes à plein bras et que je faisais semblant de tomber tellement elle me serait fort. Pour moi elle a encore l'âge où elle me posait des questions de philosophie auxquelles je pouvais répondre… Dis papa, c'est quoi un hors jeu ? qu'elle me demandait alors. Et là moi fièrement ,je traçais un terrain sur les dalles de la salle à manger et avec deux chaussures et trois pamplemousses je lui expliquais la vie. Et à chaque moment j'étais là pour la rassurer sur le sens de la vie et la marche du monde. J'étais là quand elle me demandait pourquoi les crevettes roses elles n'étaient pas roses avant de passer à la casserole ou pourquoi le Tour de France il faisait pas vraiment tout le tour et tellement d'autres choses. A tous ces moments, j'étais là.
Mais depuis qu'elle a ces foutus 18 ans et même depuis un peu plus longtemps, je sens bien que ce n'est plus à moi qu'elle confie ses craintes et ses doutes, je sens bien qu'on ne philosophe plus tous les deux.
Je sens bien qu'elle ne rit plus de la même manière à mes blagues carambar, elle ne rit plus en tenant ses joues rebondies à pleines mains, elle n'a plus les larmes de joie qui lui viennent aux yeux… Pour un peu je croirais qu'elle rit encore mais pour me faire plaisir, pour un peu je le croirais…
Et je sens même que finalement c'est peut-être elle qui a commencé à me raconter la vie quand elle me parle, même si à ces moment-là des fois je trouve qu'elle pense à de bien drôles de choses… Tout se mélange un peu quand elle me parle comme ça et la liberté, et la vérité, et la fidélité et le pourquoi du comment, et des fois elle me dit même que ce n'est pas un mal d'ignorer certaines réponses. A ces moments-là moi je me caresse une barbe imaginaire, un  peu comme l'aurait fait Kwai Chang Caine dans Kung Fu... s'il avait eu une barbe et je finis par lâcher une bonne vieille pensée digne de maître Yoda, ignorer il peut être bon ! que j'ai conclu l'autre fois… Alors elle rit comme quand… enfin comme il y a longtemps et c'est tellement bon que je ne me demande pas pourquoi elle rit.
Je sens bien tout ça mais j'espère encore, je vais encore attendre et peut-être que l'année prochaine pour son anniversaire elle me fera enfin une bonne surprise, peut-être que l'année prochaine elle aura… 17 ans…
Confort'food enfromagé aux pêches pour les pères ayant de trop grandes filles…
Ingrédients pour deux gâteaux d'environ 12cm : 150g de fromage à la crème nature Elle&Vire – 50g de beurre – 30g d'amandes en poudre – 90g de sucre en poudre – le zeste d'1/2 citron – 2 oeufs – 90g de farine à gâteau– 1càs d'Amaretto – 2 pêches blanches– 2càs d'amandes concassées
Commencez en pelant les pêches, puis coupez-les en quatre, et coupez les trois quarts des pêches en morceaux. Coupez le reste en beaux quartiers, six quartiers.
Versez ensuite le fromage à la crème dans un saladier puis fouettez-le rapidement. Ajoutez le beurre que vous aurez fait fondre au micro-ondes et la poudre d'amande, fouettez de nouveau.
Ajoutez le zeste de citron et le sucre fouettez rapidement de nouveau.
Ajoutez les œufs un par un en mélangeant bien à chaque fois et finissez en tamisant la farine au-dessus du saladier et en fouettant une dernière fois rapidement.
Beurrez et farinez vos moules puis versez-y la moitié de la pâte.
Ajoutez les pêches en morceaux puis la deuxième moitié de pâte.
Posez les quartiers de pêche et finissez en saupoudrant avec les amandes concassées.
Enfournez vos gâteaux dans un four préchauffé à 180° pendant 35 à 40 minutes. Vérifiez la cuisson, les gâteaux doivent prendre une jolie couleur dorée.
Laissez refroidir les gâteaux avant de les déguster tout seul d'une cuillère gourmande !

Mais pourquoi, mais au fait j'ai pas une autre fille qui va avoir 16 ans moi… 16ans… déjà ! est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 17 juillet 2011

Pasta party du dimanche ! Quand les pâtes sont bonnes la sauce doit se faire discrète ??? Tagliatelles et sauce minute aux tomates cerise.

A la maison quand on me voit au dessus de quelques tomates cerise à les découper à grands coups de couteau généralement personne ne me demande comment ça va finir, on sait qu'il y a toutes les chances qu'il y ait de la pâte pas loin. Il faut dire que cette petite sauce-la faites en deux minutes et demie revient constamment dès que la pâte apparait quand j'ai mon poil culinaire qui me pousse dans la main...
J'aime les sauces, les mitonnées, les dures à cuire, celles qui prennent le temps de se faire attendre, mais j'aime donc aussi les rafraichissantes qui ne demandent que trois coups de couteau et le temps de mettre une poêle au feu. Et comme ces derniers temps le dimanche c'est plutôt moulage de canapé à regarder les gouttes jouer à qui descendra le plus vite le long du carreau, les sauces minutes sont de sorties ! Et d'abord quand les pâtes sont bonnes… la simplicité est de rigueur pour la pasta party du jour.
Tagliatelles entomatées à la minute
Ingrédients : 1paquet de tagliatelles fresche rosso Giovanni Rana (vous pouvez réaliser la recette avec d'autres Tagliatelles pourvu qu'elles soient fraîches et aussi bonnes…) - 1douzaine de tomates cerise – 1gousse d'ail – ½ piment - une poignée de petites feuilles de basilic –huile d'olive – vinaigre balsamique - sel
Coupez les tomates cerise et réservez-les.
Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet.
Pendant ce temps faites chauffer dans une petite poêle une belle cuillère à soupe d'huile d'olive à feu assez vif. Quand l'huile est bien chaude jetez les tomates dans la poêle et laissez-les jusqu'à ce qu'elles soient ridées et commencent à dorer.
Râpez alors l'ail au dessus de la poêle et ajoutez le piment coupé en tranches. Mélangez le tout.
Versez un beau filet de vinaigre balsamique, remuez et retirez du feu.
Quand les pâtes sont cuites égouttez-les sans trop insister puis versez-les dans un saladier.
Ajoutez le contenu de la poêle et remuez rapidement.
Juste avant de servir ajoutez les feuilles de basilic, vérifiez l'assaisonnement en sel et servez sans attendre avec un morceau de parmesan que chacun râpera à son goût sur ses pâtes.
Produit offert

Mais pourquoi, et le lundi c'est raviolis ??? est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 15 juillet 2011

Quand le melon est bon, le frozen yogurt n'est pas loin ! Frozen yogurt melon pêche et gingembre !

On peut assister à la danse du melon dès que l'on s'approche d'un rayon où le joli fruit de l'été se prélasse sur un étal. Les danseurs tournent et retournent autour du melon, ils sentent, pèsent et soupèsent, tâtent et re-tâtent… et recommencent jusqu'à attraper enfin l'élu de leur cœur, enfin quand ils arrivent à en choisir un.
Il faut dire que le melon est difficile à cerner et que l'on aimerait pouvoir l'ouvrir et se jeter à cuillère éperdue dans sa chair, l'attraper et la dévorer et ainsi vraiment choisir l'élu de son cœur en toute connaissance de cause. Mais curieusement le marchand de melon n'aime pas que l'on attaque ses jolis fruits à grands coups de cuillère… curieusement !
Du coup pour vous éviter bien des angoisses voilà quelques petites choses permettant de choisir un bon melon. Un bon melon est vert clair et a des jolies côtes bien marquées, il est bien dense, bien lourd dans la main et reste souple au toucher. Il a aussi une jolie craquelure autour de son pédoncule (comme sur la photo) attention pas trop, juste ce qu'il faut sinon il est peut-être déjà trop mûr ! Et pour finir il sent bon… le melon ! Et pour finir si c'est du melon charentais jaune vous augmentez vos chances d'avoir un bon melon…
Frozen yogurt melon pêche et gingembre
Ingrédients : 1 yaourt du type yaourt à la grecque – 150g de melon – 30g de confiture de pêche – ½ càc de gingembre frais râpé
Coupez le melon en morceaux assez petits, versez dessus la confiture et le gingembre et mettez au congélateur le temps nécessaire pour que le tout soit vraiment congelé.
A ce moment-là mettez tous les ingrédients dans un mixer et mixez très finement la préparation. Vous allez voir la glace se former et devenir onctueuse. N'insistez pas trop sinon vous allez faire fondre la glace.
Pour avoir un frozen yaourt bien frais pensez à mettre le yaourt pendant une dizaine de minutes au congélateur avant de l'utiliser.
Avant de servir vous pouvez rajouter  un peu de confiture de pêche sur le dessus juste avant de déguster votre frozen yogurt.
Et si vous voulez apprendre plein d'autres choses sur le melon je vous conseille l'article de Clara Lesburgueres  où vous trouverez même quelques préparations étonnantes à base de melon.
Produit (melon) offert

Mais pourquoi, bon et la pastèque comment on la choisi tla pastèque ??? est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 14 juillet 2011

Se souvenir des bons moments… Un atelier Amora tout en bonne humeur et en gourmandise, la preuve par l'image et en recettes !

J'ai toujours aimé cuisiner à quatre mains, à six mains, à beaucoup de mains… Pour peu que cela se passe comme ça devrait toujours se passer dans une cuisine, dans la bonne humeur et juste pour le plaisir d'échanger et de partager. Et ce petit atelier Amora s'est exactement passé comme ça avec les mains d'Audrey, de Birgit et de Pascale.

Avec les paniers garnis préparés par le facétieux chef Christophe et les produits Amora nous avons donc coupé, haché, mixé, mélangé et plein d'autres choses qui au final se résume par un mot… Nous avons cuisiné ! Et deux heures trente plus tard, entourés par nos deux chefs du soir, Christophe et Damien, toujours prêts à nous donner un conseil ou une technique culinaire, nous avons servi une entrée, un plat et un fromage cuisiné… trois assiettes qui nous ont donné bien du plaisir à préparer et qui semblent avoir donné aussi un peu de plaisir à goûter…
Plus encore que les mots ce sont les images qui vont raconter cette jolie soirée… 
 

Et si vous voulez retrouver les recettes de cette soirée, n'hésitez pas à cliquer sur les noms :
Et si vous voulez retrouver bien d'autres recettes à base de produits Amora, allez du côté de 750g où vous retrouverez l'atelier à conseils et à recettes que nous tenons Chef Christophe, Mamina et moi ! c'est par là : 750g et Amora
Article sponsorisé

Mais pourquoi, j'ai pas un petit hareng au frigo moi d'ailleurs qui n'attend qu'un peu de moutarde… est-ce que je vous raconte ça…