Ça y est il est fini, il est terminé plié, enfin chez moi ils ont tous poussé un tellement grand soupir de soulagement qu'il ne reste plus une toile d'araignée, plus une poussière… C'est qu'c'est long trois semaines quand on n'aime pas du tout du tout le vélo !
Ça y est les petits vélos vont quitter ma maison et les bruits du Tour ne vont plus la peupler… Ce n'est pas la dernière étape qui va changer grand chose, le Tour c'est fini aujourd'hui, les cadors ont eu raison du sympathique pitbull alsacien qui s'était pourtant accroché comme un furieux à son maillot jaune… Mais dans le Tour les cadors n'aiment pas perdre et ils lui ont bien fait sentir.
Je n'ai pas beaucoup de défauts… enfin pas trop, et puis pas des gros finalement… Mais visiblement celui qui est considéré comme un des pires par chez moi c'est que j'aime le vélo, j'aime la petite reine et forcément depuis des années je vibre en suivant, les yeux brillants, les coureurs du Tour.
Entre le Tour et moi, c'est une vieille histoire qui date du temps où Monsieur Eddie, le cannibale, bataillait avec Luis Ocaña sur les pentes du Galibier ou de l'Aubisque et c'est pas d'main la veille que ça va me lâcher, quand le Tour t'a pris dans ses bras comme disait l'autre c'est pas juste de l'amourette, c'est du sérieux, de la passion, presque de l'amour !
Du coup quand Thibault m'a proposé un p'tit tour sur la grande boucle, de suivre une étape … je me suis vu presque sur la roue arrière des coureurs, presque sur le vélo des coureurs. Je me suis vu partout à la fois, à les suivre, les regarder, les encourager, tout à la fois, tout en même temps ! Ce que je n'avais pas tout de suite compris, sans doute trop pris que j'étais à rêver cette étape, c'est que j'allais suivre un Tour sans coureurs… Un bien drôle de Tour, celui de la caravane…
Pour moi le Tour, c'est des vélos, encore des vélos et toujours des vélos, du coup j'avais bien entendu parler de la caravane mais j'en étais resté à Yvette Horner et son accordéon ponctuant le passage de la grande boucle au milieu des rires et des chants... Une vision de la caravane sans doute un peu dépassée… un peu…
Et c'est comme ça qu'un matin de la semaine dernière je me suis retrouvé sur un parking, loin de tout au milieu d'un étrange spectacle où des chevaux en bois revisitent Ben Hur sur des voitures bariolées, où des poules, des chiens et même pneus géants se mettent subitement à rouler, où des bandes de filles s'harnachent sur les toits des voitures et des camions pour ne pas s'envoler face au vent, où des jeunes garçons se préparent à passer leur journée dans une machine à laver géante en plexiglace… de bien étranges spectacles !
Et nous voilà donc partis sur la route dans une des " deuch' " Cochonou et là j'ai découvert un tout autre engouement que celui que j'attendais, je n'ai pas attendu des Voeckler, des Evans ou des Contador furieusement criés sur la route mais bien un mot unique, crié avec force et quelques fois avec rage, un cri qui vient de l'intérieur… Saucisson ! Saucisson !!!
Toute la journée contre vents et marées, la pluie s'étant invitée, alors que franchement elle aurait pu rester chez elle, quand on roule en décapotable, la pluie… Toute la journée la sympathique équipe des Cochonou a répondu à ce cri en jetant à la foule ce qu'elle attendait… du saucisson !
C'est comme ça que j'ai découvert au fil des routes que d'autres passionnés attendaient aussi le passage de cette étrange caravane et bien souvent rentraient chez eux après sont passage sans un regard pour les coureurs. Passionnés de deuch' attendant les Cochonou, ou simplement passionnés d'échanges et de partages qui chaque jour sont sur la route pour le passage du barnum avec quelques bières fraîches à la main et juste l'espoir d'un petit moment où chacun partage sans dire grand chose sa passion du Tour, des fois quelques sourires disent bien des choses...
Lors de cette journée j'ai donc compris que le Tour c'était bien des coureurs mais pas seulement, vraiment pas seulement, ce sont aussi des équipes souriantes et sympathiques qui passent leurs journées sur la route et leurs nuits en transferts, des équipes qui répondent à un autre engouement que celui des petits vélos celui pour la caravane du Tour !
Merci pour finir aux équipes de Cochonou et à Thibault et à Damien le meilleur chauffeur du monde pour ce drôle de Tour et qui sait peut-être à l'année prochaine… peut-être…
Mais pourquoi, bon j'aime bien le foot aussi… mais le foot, c'est pas un défaut ??? est-ce que je vous raconte ça…
Quand j'étais petite, c'était ça le plus intéressant....les voitures publicitaires qui donnaient des casquettes en papier et plein d'autres choses aussi passionnantes!..et si le tour n'est que rarement passé par chez moi, les 4 jours y étaient tous les ans!...les coureurs?....mouais....pas aussi jolis que les voitures aux klaxons musicaux!...
RépondreSupprimerje t'envie....presque....et sans la pluie.....
Cette recette est très riche et assez impressionnant, j'adore les pâtes avec de la viande, les étreintes grand.
RépondreSupprimerMes bouts de choux ont eu droit, il y a 15 jours, a un goûter made in la grande boucle chez papy mamie avec saucisson Cochonou au programme ;-)
RépondreSupprimerA très vite Dorian ! En espérant accueillir à nouveau l'année prochaine le plus cochon des blogueur culinaire ! Un bonjour de toute l'équipe...
RépondreSupprimerj'adore ta façon de nous raconter les choses. Merci pour ce partage
RépondreSupprimerC'est drôle parce que pour moi aussi le Tour de france, c'est toute une histoire. Durant toute mon enfance, il n'y avait pas un été sans que nous allions voir une étape du tour. Et j'adorais la caravane plus que tout. Cette année, mes enfants y sont allés en Normandie et dans les Alpes. Et je les accompagnais pour cette étape. Et une fois encore, j'ai adoré l'ambiance qui se dégage lors du passage de la caravane. Et mes enfants se sont empiffrés de saucissons Cochonou et de madeleines Saint-Michel !
RépondreSupprimerBel été à toi !