mercredi 30 juin 2010

Si vous tentiez de gagner un robot Kitchen Machine de Krups juste avant les vacances ??? Et pavlova irrésistiblement cerises au menu…

Entre Krups et moi c’est une vieille histoire qui date du temps ou différentes machines Krups ont décidé de s’installer chez moi… enfin des machines… Mon rapport avec les objets a toujours été un peu compliqué, il faut dire que je n’ai jamais été vraiment sûr que les machines ne sont que des… machines…
D’ailleurs il suffit de réfléchir un peu pour inévitablement en arriver à se poser de questions.
Si ce n’était que des objets sans vie, sans jugement, sans sentiments, pourquoi certains jours tout se passe bien et certains autres plus rien ne va ? Pourquoi certains jours le four brûle tout ce qu’il veut ? Pourquoi d’autres la petite lumière de dedans le frigo décide de ne plus s’allumer que quand on fait mine de fermer la porte ? Et pourquoi mon robot batteur, décide de transformer toutes les crèmes que je veux bien lui confier en beurre ? Pourquoi ? Pourquoi ???
Et dans le même temps d’autres jours il arrive donc que tout aille bien, si bien… Et si ce n’était qu’un problème de bonne et de mauvaise humeur ? Bonne humeur et tout se passe bien, mauvaise humeur et…
Quand je suis tout seul je parle... Je ne parle pas tout seul, je ne suis pas fou ! Je parle à mon four, à mes petits compagnons de taillage et de coupage et à mon robot culinaire… Je parle à mes machines et aux objets qui accompagnent mes journées culinaires et je sens bien que ce sont ces jours où tout se passe bien, ces jours qu’ils sont de bonne humeur… Je crois finalement que mes rapports avec les objets sont plus que compliqués…
Quoiqu’il en soit c’est donc une vieille histoire entre Krups et moi qui date du temps où ces machines sont arrivées chez. moi Et cette histoire va connaître un nouveau rebondissement puisqu’un blog et une page Facebook, Tentations Culinaires de Krups, va maintenant ouvrir ses portes et va me parler de gastronomie, de cuisine, de recettes et de high-tech et d’évènements… et je pense déjà aux grandes discutions que je vais pouvoir avoir dans ma cuisine, ils vont tous être sacrément de bonne humeur…
Et à l’occasion de l’ouverture de la page Facebook et du blog Tentations Culinaires, Krups m’a confié un robot Kitchen Machine d’une valeur de 450 euros à vous offrir !
Pour avoir une chance de gagner le robot Kitchen Machine de Krups c’est très simple, vous n’avez que deux choses à faire :
- Aller sur Facebook et devenir Fan de la page Tendances Culinaires de Krups en suivant ce lien : Tendances Culinaires
- Poster un commentaire à la suite de cet article répondant à la question suivante : Quels types de contenus aimerais-tu retrouver sur le blog des Tendances Culinaires by Krups ?
Et ainsi vous participerez au tirage au sort et qui sait peut-être vous partirez en vacances avec un nouveau compagnon.
Attention il faut bien faire les deux choses pour participer au tirage au sort et avoir une chance de gagner la Kitchen Machine de Krups ! Et en attendant le gagnant pavlova au menu !
Pavlova en deux cerises et quelques pistaches
Ingrédients pour 3 ou 4 pavlovas :
Pour les meringues : 3blancs d'œufs – 180g de sucre en poudre – 1 càc de vinaigre blanc (j'ai utilisé du vinaigre de riz) –1 pincée de sel
Pour le reste : 20cl de crème liquide entière – 3càs de sucre glace - 50g de pistache émondées – 1 vingtaine de cerises noires bien mûres et gouteuses – 300g de cerises montmorency – 100g de sucre en poudre
Commencez par faire les meringues. Mettez les blancs d'œufs avec une pincée de sel dans la cuve de votre batteur et battez-les en neige bien ferme. Ajoutez alors le sucre sans arrêter de battre. Dès qu’il est incorporé, ajoutez le vinaigre et battez encore un peu.
Passez les pistaches au mixer, n’insistez pas trop, il ne faut pas réduire les pistaches en poudre.
Ajoutez un tiers des pistaches à la préparation pour les meringues. Réservez le reste pour la fin.
Avec la préparation à meringues, faites 3 ou 4 jolis tas avec de jolis pics sur un papier sulfurisé posé sur une plaque de four, pensez à creuser un peu le centre. Mettez au four préchauffé à 110/120° pendant environ 1h.
Pendant ce temps, montez la crème et le sucre glace en chantilly bien ferme et réservez-la.
Préparez ensuite la gelée de cerises montmorency. Dénoyautez les cerises et versez-les au fur et à mesure dans une casserole.
Ajoutez le sucre et mettez le tout sur le feu, laissez à feu moyen pendant une dizaine de minutes en écumant de temps en temps. Passez ensuite la préparation au tamis et reversez le jus tombant du tamis dans une casserole. Remettez au feu jusqu’à obtenir un jolie sirop assez épais.
Coupez enfin les cerises noires en deux ou en quatre.
Quand les meringues sont cuites laissez-les refroidir avant le montage.
Pour le montage mettez une jolie couche de crème fouettée sur les meringue puis les cerises, puis de la gelée, puis des pistaches et surtout mangez sans attendre.
Article sponsorisé

Mais pourquoi, et dire que je n’ai pas dit un seul mot sur Krupsette… Je me demande comme ça va finir… est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Vous avez jusqu'au 5 Juillet pour participer au jeu... et vous pouvez aussi participer chez Anne ,-) ! ATTENTION vous avez jusqu'à ce soir MINUIT pour participer... après les commentaires restent ouverts mais ne seront pas pris en compte pour le tirage au sort.

mardi 29 juin 2010

Parce que la cuisine ça peut aussi être pour rire… les cuisiniers catastrophes se confient !

Tout ça a commencé par un petit concours organisé par Irresistable où chacune et chacun devait conclure la phrase Je suis une quiche en cuisine aidez-moi car… Et peut-être gagner un des 5 cours de cuisine chez Alain CIRELLI en jeu… et je dois dire qu’en lisant les fins des phrases je me suis dit, qu’effectivement, ils avaient bien besoin de cours de cuisine !
Voilà les 15 finalistes, juste pour le plaisir et si vous pensez qu’une ou un mérite plus que les autres n’hésitez pas à aller voter sur Irresistable, là : Sauvez-les !
je suis une quiche en cuisine, aidez-moi car :
- à l’heure où les enfants détestent la cantine, les miens le soir disent haut et fort « vivement demain midi à l’école ». Deception pour une mère. Paradoxies
- mes parents avaient l'air plus émus et fiers en me voyant couper des pommes pour tenter un crumble que quand j'ai eu mon diplôme de fin d'études - Ava
- la dernière fois que j’ai fait un gâteau au chocolat, on a dû le manger avec des pailles - Ouardane Jouannot
- je réussis à faire trop cuire mes pâtes et à brûler des Knacki au micro-ondes… - Clara
- je suis anglais ! - Rodrigues
- mon fils de 7 ans m’a dit en plein supermarché que je savais même pas cuisiner les pâtes chinoises et que c’était pas la peine d’en acheter car je sais pas les faire bonnes. - Jezequel
- la dernière fois que j’ai prépare un petit plat, même le chien n’en a pas voulu… - Bavardises
- mes gâteaux sont tellement durs que je les donne à mes nièces pour les peindre comme des bonshommes en pâte à sel ! - Montmartre chica
- la dernière fois que j’ai voulu cuisiner j’ai enfilé mon tablier et mon fils de 4 ans qui ne connaît que son père au fourneaux m’a demandé pourquoi je me déguisais. - Le Lama Rose
- dernière fois que j’ai voulu faire une sauce tomate maison j’ai repeint les murs de ma cuisine …. - Stef o fourneaux
- mon dernier Brownie était tellement collant que le dentier de ma belle-mère est resté coincé dans sa part de gâteau ! - Stylette
- la dernière fois que j'ai fait cuire des tranches de thon au four mon (ex) mari a demandé si j’avais prévu de la sauce… avec les côtes de porc… - MumGa
- la dernière fois que j’ai voulu faire un steak à mon homme j’ai déclenché l’alarme à incendie dans mon immeuble. - Abi
- la dernière fois que j’ai utilisé mon four, c’était pour y sécher un Tshirt - Aurelie
- la première et dernière fois que j’ai essayé de faire des bananes flambées j’ai vu ma frange s’enflammer…. - Justine

Mais pourquoi, je ne vais pas raconter mon histoire de cassoulet encore une fois moi… est-ce que je vous raconte ça...

Comment rendre un blogueur rouge de plaisir… retour sur l’atelier Mandar et gaspacho rouge rouge rouge !

Pour rendre un blogueur de cuisine heureux, un blogueur comme moi, il ne faut que quelques petites choses... Une cuisine d’abord, une grande, avec une âme de préférence. L’âme d’une cuisine, c’est un peu comme le quai 9 3/4 de Harry Potter, c’est quelque chose à coté duquel on peut facilement passer, et pourtant si l’on regarde bien comment ne pas remarquer l’affection, l’attention apportée, tous les détails qui font qu’une cuisine est amicale, unique, qu’elle a une âme...
Pour rendre un blogueur heureux il faut donc d’abord une cuisine comme celle de Stéphanie.
Ensuite, parce que la cuisine est grande et accueillante, il faut ajouter d’autres qui cuisinent. De ceux qui ne cuisinent pas pour eux, de ceux qui se nourrissent d’abord du plaisir que leurs plats peuvent procurer. Anna, Birgit, Sophie, et Damien, Sandrine, Silvia et Minouchka et aussi Anne, Carine, Edda et Florence sont toutes et tous de ceux-là, prenez-les donc pour rendre le blogueur heureux.
Une fois qu’on a le lieu et les gens, il ne reste plus qu’à trouver de quoi cuisiner et là, là j’étais rouge de plaisir en découvrant le panier qui nous attendait. Un panier rouge dont les éléments, tomates potelées, petits poivrons, choux rebondis… avaient tous été sélectionnés et mis en place par l’équipe de Mandar, des passionnés du frais, du végétal et du… rouge !
Après c’est tout simple il suffit qu'Isabelle décompte trois, deux, un, zéro… et de dire alors Cuisinez !
Là, le blogueur regarde autour de lui et il est simplement heureux parce que tout ce qu’il voit est aussi ce qu’il aime…
Gaspacho en rouge et rouge ! Une recette inspirée du gaspacho de l’autre jour
Ingrédients : 1 belle et grosse tomate bien mûre, une cœur de bœuf par exemple – 1 douzaine de cerises bien mûres – 1 ou 2càc de gelée de cerise – 2càs d’huile d’olive – 2càc de vinaigre de xérès de préférence du vieux – 4 ou 5 tomates cerise, par exemple des cœurs de pigeon - sel et poivre – quelques tiges de basilic
Commencez par peler et épépiner consciencieusement la tomate, puis coupez-la en morceaux et versez le tout dans le bol d’un mixer.
Coupez 6 cerises en deux de manière à retirer le noyau et ajoutez-les dans le mixer.
Versez ensuite la gelée de cerise, ajustez la quantité selon le degré d’acidité de la tomate, peu acide une cuillérée et deux si elle l’est plus. Ajoutez enfin l’huile et le vinaigre.
Mixez alors bien finement. Passez ensuite le tout au tamis.
Découpez les cerises restantes et les tomates cerises en petits morceaux, n’hésitez pas à les couper plus petits que ceux des photos.
Pour servir versez d’abord le jus passé puis les morceaux et enfin le basilic, un filet d’huile, une trainée de gelée de cerise, une tombée de poivre… et à table sans attendre !
Si vous aimez le vert même quand il est rouge n’hésitez pas, à l’occasion, à découvrir les gammes Mandar comme les jus de fruits ultra frais : In fruit, les fruits frais découpés et 100 % naturel M'les fruits ou des aromatiques fraîches Cueillette du Sud.
Article sponsorisé.

Mais pourquoi, je sens qu’il va me falloir une sacrée série de danses du soleil cette année… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 28 juin 2010

Recette express ensoleillée parce que cette fois y’a pas, c’est l’été ! Epaule presto pesto !

Comme le soleil ça n'attend pas j’ai réalisé cette recette avec mon four Duo Chef LG mon complice des jours vite vite… C’est ce que je disais le mois dernier parce que je courais dans tous les sens pour essayer de rattraper le temps qui file, comme si l’agitation pouvait servir de filet à papillon avec lequel on pourrait attraper un vol de minutes.
Et ce mois pour changer, je cours, je cours, je cours encore ! Du coup on ne change pas les équipes qui gagnent et c’est presto et soleil au programme du Duo Chef LG avec une recette attrape soleil.
Epaule d’agneau presto pesto et graines au vert
Ingrédients : 1épaule d’agneau désossée - 1bouquet de menthe - 1bouquet de basilic - 200g de fèves vertes - 500g de graine de coucous moyenne - 1gousse d’ail - 50g de pignons - 15g de parmesan - 1citron - 2 oignons nouveaux - huile d’olive – sel et poivre
Commencez par faire dorer les pignons en position grill pendant 5 ou6 minutes (vous pouvez aussi dorer les pignons à la poêle).
Posez la viande sur une planche et découpez-la de manière à l’étaler le plus possible.
Mélanger dans un bol une douzaine de feuilles de menthe, l’ail et un peu de sel, écraser le tout jusqu’à obtenir une pâte très grossière. Ajouter 3 ou 4 càs d’huile d’olive, 2càs de jus de citron et un peu de zeste et écrasez encore, ajoutez les pignons et le parmesan et écrasez jusqu’à obtenir la consistance voulue. Personnellement j’aime le côté brut donc je n’insiste pas trop.
Etalez cette pâte sur l’épaule d’agneau puis roulez-la en serrant bien et ficelez la viande.
Mettez-la dans le plat Crousti et faites cuire en position chaleur tournante pendant 15 à 20 minutes selon la taille de l’épaule et le degré de cuisson souhaité. Puis faites-la cuire en position Crousti cc6 pour un poids de 0,4kg soit une cuisson d’environ 18minutes, tournez régulièrement pendant cette cuisson. Pour réaliser la même recette dans un four traditionnel, utilisez la chaleur tournante et faites cuire dans votre four préchauffé à 180° entre 15 et 20minutes par livre de viande.
Préparez la graine de coucous selon les indications de l’emballage. Une fois la graine cuite répartissez dessus quelques petites noisettes de beurre.
Faites blanchir les fèves, la courgette coupée en petits morceaux et l’oignon émincé dans une casserole d’eau salée en les plongeant dans l’eau bouillante pendant 2 ou 3 minutes. Egouttez les légumes.
Effeuillez le basilic et ciselez-le éventuellement.
Mélangez la graine cuite, les fèves, l’oignon et le basilic. Saupoudrez éventuellement avec un peu de zeste de citron.
Servez la viande en tranches avec de la semoule aux légumes.
Cette recette a été réalisée avec le four Duo Chef LG et permet d’utiliser une fonction particulièrement intéressante la cuisson Crousti qui permet de réaliser une épaule cuite à cœur et dorée à souhait.
Produit offert

Mais pourquoi, je me demande si je ne vais pas finir par trouver qu’il fait trop chaud moi… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 27 juin 2010

1er pique-nique parisien, retour en Irlande, prévisions météorologiques et cake au citron…

Ça y est c’est la dernière ligne droite, dimanche prochain c’est le premier pique-nique et forcément j’ai déjà regardé la météo de dimanche… Pourtant je sais qu’après je me dirais que ça ne servait à rien tellement les prévisions sont loin de la réalité du jour J à l’heure H, c’est un peu comme si un chroniqueur fou annonçait la victoire d’Avignon, puis de Caen, puis du Petit Saint Germain lors du prochain championnat de foot... Mais il n’y a rien à faire je ne peux pas m’en empêcher.
C’est encore plus fort que l’appel de l’horoscope un après-midi d’ennui à cuire sur la plage. Dès que Marie me lance son, mais au fait c’est quand ton pique-nique Chouchou ? Dès qu’elle me lance cette phrase j’ai une démangeaison météorologique qui me prend et tant que je ne me suis pas gratté…
Et même si je sais que d’ici dimanche prochain les cartes vont changer 357 149 fois, je deviens alors météorologiste en herbe et je ne peux pas m’empêcher de tirer des plans sur les photos satellites et de scruter le moindre changement de vent, le doigt levé sur mon balcon, histoire de voir si mon petit doigt levé et les satellites sont du même avis… Et comme en ce moment la conjoncture de dimanche prochain est plutôt humide… j’ai eu besoin de me rassurer avec le plus confort food des cakes que j’ai jamais rencontré. Celui-là je l’ai découvert en Irlande sur la table d’un joyeux éleveur et de sa femme qui nous ont accueillit dans leur cuisine. Une de ces cuisines où l’on prend presque les mesures, prêt que l’on est à s’installer sans attendre. Une de ces cuisines meublée à l’anglaise où règne une Agga, une de ces étranges cuisinières aux formes accueillantes et à la chaleur constante… Une de ces cuisines où l’on a envie de manger mais aussi de parler et où on a surtout envie de ne pas repartir.
C’est dans cette cuisine qu’il trônait sur la table, sûr d’attirer tous les regards, posé en larges tranches sur son assiette à étage. Et inévitablement les morceaux se sont envolés, un par un, enlevés par des mains gourmandes.
Du coup aujourd’hui pour me remettre de mon premier regard météorologique je me suis rappelé de ceconfort cake au citron et je n’ai pas résisté à l’envie de le retrouver.Confort cake au citron, le Tangy lemon cake…
Ingrédients :
Pour le cake : 175g de sucre en poudre – 175g de beurre mou – 175g de farine à gâteau donc à levure incorporée (merci Florence !) – 3 œufs – le zeste d’½ citron – le zeste d’¼ d’orange -
Pour le sirop : le jus de 2 citrons – 120g de sucre
Battre ensemble le sucre et le beurre jusqu’à ce que le tout soit bien crémeux. Ajoutez alors les œufs un par un en continuant de battre. Ajoutez ensuite la farine et les zestes et mélangez cette fois à la cuillère ou à la maryse en soulevant bien le mélange.
Versez le tout dans un moule recouvert de papier sulfurisé puis enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 35 à 40minutes. Le cake doit alors être bien doré et gonflé.
Pendant le temps de cuisson, préparez le sirop. Mélangez dans une casserole le sucre et le citron et faites réduire jusqu’à obtenir un joli sirop, ni trop léger, ni trop serré.
Une fois le cake bien cuit versez le sirop juste à la sortie du four et laissez tiédir avant de déguster.
Et maintenant le mode d’emploi des pique-niques, le qui, le quand, le pourquoi, le quoi et tout l'toutim, toutes les propositions pour les pique-niques parisiens... Et si vous voulez voir les précédentes éditions c'est , et ...
- Qui vient ? Les amateurs de blogs… ceux qui ont un blog et ceux qui aiment les lire ! Et on peut venir avec amies, maris, amants, grand-mères, oncles, enfants… ou tout seul ! mais pas d'animaux… interdits dans les jardins de Bercy…
- Quand vient ? Les dimanches 4 juillet (pour que ceux qui sont ensuite en vacances puissent aussi participer…) et/ou 1er août à partir de midi… mais vous pouvez arriver plus tard ! Nous y serons jusqu'à… je pense la fin de la sieste mais chacun peut partir quand il le veut bien sûr.
- Où vient ? Dans les jardins de Bercy (nous serons sous la croix sur la 'tite carte) accolés au métro Cour Saint-Emilion (ligne 14) ou Bercy un peu plus loin… ne vous inquiétez pas cette partie du jardin n'est pas gigantesque et sur l'herbe un tas de blogueurs ça se voit !
- Pourquoi vient ? Pour être ensemble et manger un bout…
- Avec quoi vous vient ? Chacun prend son pique-nique, et ça peut être un casse-croûte jambon beurre… et pour les plus courageuses ou courageux, elles ou ils peuvent prendre quelque chose de plus, une boisson, un truc salé, un truc sucré… un truc quoi… à faire goûter à ceux qui sont autour. Ne faites pas pour 15, pour 2 ou 3 c'est déjà bien ! Eventuellement un truc pour manger dessus (nappe, plaid, couverture…), mais l'herbe pour pique-niquer c'est bien aussi !
- Avec quoi moi viens ? Avec un stock d'assiettes, en carton mais avec des petites fleurs, de gobelets et de couverts, en plastique sûrement… donc n'apportez pas tout ça à moins que vous ne vouliez manger dans votre vaisselle en porcelaine et vos verres en cristal !
Des idées, des questions, des suggestions à vous de jouer maintenant ! Et si vous avez vraiment peur de ne pas nous trouver n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail je vous dirai comment faire sonner mon portable ,-)!!!

Si vous voulez reprendre le logo du pique-nique, vous pouvez mais aucune obligation bien sûr !

Mais pourquoi, comment lui dire, Chouchou je veux une deuxième gazinière, une Agga… peut-être pas… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 26 juin 2010

Quand l’Irlande m’a pris… elle m’a pris ! Petit whisky tranquille les yeux dans l’Irlande…

Je reviens juste, grâce à Bord bia et 750g, d’un drôle de pays qui ressemble parfois à son grand voisin, celui dont on ne dit pas le nom là-bas parce que… mais surtout d’un pays qui possède une sacrée personnalité. L’Irlande est rude parfois parce qu’elle a été malmenée par le passé, et elle l’est aujourd’hui de nouveau. Mais elle est d’abord attachante, parce qu’elle ressemble à ce passant qui s’est arrêté sans autre raison que de partager avec des français de passage qui photographiaient des portes… Les plus belles ne sont pas là, nous a-t-il dit avant de nous accompagner et il avait raison…
Sans raisons les irlandais sont accueillants et ils savent donner envie de ce drôle de pays où l’herbe est verte, très verte… peut-être parce qu’il pleut souvent, ou peut-être juste parce que même l’herbe se plait en Irlande autant que je m’y suis plu.
Et avant de penser à raconter tous les moments passés, là-bas je me suis juste posé comme souvent devant chez moi, sur mes marches, j’ai laissé aller ma mémoire et je me suis vite retrouvé les yeux en Irlande. Et comme souvent aussi j’avais un verre à la main et curieusement c’était un whiskey… Irlandais.
Quand je pars le verre à la main, j’entends souvent dans mon dos, Chouchou tu m’en fais un… là je sais qu’elle attend un de ces cocktails préféré le Mint’in the Sky !
Mint’in the Sky
Ingrédients : 1 petit bouquet de menthe – 1càs de sucre roux par verre – du whiskey – de l’eau gazeuse et des glaçons
Effeuillez une douzaine de belles feuilles de menthe. Mettez-les dans un verre et ajoutez le sucre. Ecrasez alors les feuilles avec le sucre au pilon, de manière à bien parfumer le sucre. N’hésitez pas trop sinon vous risquez de vous retrouvez avec une purée de feuilles.
Versez du whisky à votre goût, mélangez bien, ajoutez les glaçons puis finissez en ajoutant un peu d’eau gazeuse. Décorez de quelques branches de menthe. Buvez sans attendre.
Produit offert
A suivre…
Et si vous voulez avoir une chance de partir découvrir l’Irlande et un whiskey typiquement Irlandais, vous pouvez participer au concours lancé par la distillerie irlandaise Old Bushmills. Pour cela inscrivez-vous vite avant le 30 juin 2010 sur www.facebook.com/bushmills1608 et expliquez en 1608 caractères en quoi vous êtes le meilleur ambassadeur Bushmills. Peut-être serez-vous le lauréat français qui affrontera les 25, 26 et 27 août, lors du Buschcalp, les finalistes de chaque pays en relevant le Master's Challenge. Le vainqueur aura la chance de vivre 30 jours aux côtés de Colum Egan, d'apprendre ainsi les secrets de fabrication d'un bon whiskey, de découvrir les trésors de l'Irlande du Nord et de créer en édition très limitée son propre whiskey Bushmills.
Moi en tout cas je suis déjà inscrit…


Mais pourquoi, en Irlande il y a des pubs… des pubs… et encore des pubs… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 21 juin 2010

L’inde, l’Inde et encore l’Inde, celle qui se mange, celle de Beena Paradin et la mienne… et les plus parfumées des boulettes au menu !

Mon Inde à moi commence dans ma bibliothèque, fait des tours et des détours par des cuisines amies, celle de Charline, celle de Apolina et quelques autres, passe du côté du Paris-Bombay et finit dans la banlieue londonienne où j’ai rencontré mes premiers currys. Je ne suis jamais allé en Inde, même si dans mes rêves je me vois souvent là-bas dansant et chantant comme le Khan des meilleurs jours, et pourtant l’Inde fait partie de ma cuisine depuis bien des années.
Pourtant après mon premier voyage dans la cuisine indienne je m’étais juré de ne plus jamais goûter cette foutue bouffe qui tel un volcan m’avait détruit l’intérieur, le palais et tout ce qui s’était trouvé sur son chemin. Et dire que j’avais été prudent, je ne connaissais pas alors les épices et j’avais demandé un très raisonnable mild quand le serveur amusé était venu me demander si je le voulais fort ou un peu moins fort… un peu moins ça m’avait paru bien…
J’aurais du me méfier en voyant fondre ma cuillère dès que je l’ai trempée dans la sauce, j’aurais dû… Et pourtant j’ai continué, j’ai mangé une première… J’ai tout de suite senti que quelque chose se passait, quelque chose d’inattendu, ma bouche faisait des bruits de bouillonnements, un peu comme si je mâchonnais une cocotte minute… curieux que je me suis dit en essuyant le premier ruisseau de transpiration qui me coulait le long du front. Et j’ai continué…
Et quand le serveur est revenu, il était hilare et moi liquide… j’avais fini mon plat. En sortant j’ai retrouvé la bruine britannique et je suis resté quelques secondes la bouche entre-ouverte à me demander si quelques gouttelettes pourraient éteindre le feu.
Bien plus tard j’ai retrouvé cette cuisine, mais cette fois la force avait laissé sa place aux parfums des épices et là le charme a commencé à opérer et la passion entre cette cuisine et moi s’est installée et depuis la passion continue.
L’inde de Beena Paradin est celle de là-bas, la vraie, celle où je danse et chante dans mes rêves, et c’est là-bas aussi que se trouve la source de sa cuisine. Beena écrit des livres parfumés et des émissions de télévision où elle montre tout son talent à transmettre ses connaissances. La cuisine de Beena est portée par la tradition mais aussi traversée par toutes les influences qu’elle a pu rencontrer, à la fois authentiques et vivantes ! Et quand j’ai reçu un petit mot me proposant d’assister à un de ses ateliers du côté des cuisines… forcément je n’ai pas imaginé une autre réponse que oui !
Plus que les mots les photos qui illustrent cet article vont vous raconter la passion, l’échange et les sourires... Si vous le pouvez, n’hésitez pas vous aussi à partager un moment avec Beena Paradin, il y a bien plus que de la cuisine à échanger avec elle. Et si vous n’êtes pas tout à fait convaincu essayez sa recette de keftas et vous verrez bien…
Les koftas de Beena
Ingrédients : 500g de viande d’agneau hachée – 1 petit oignon – 1morceau de gingembre de 2cm – 1 morceau de piment vert de 1cm – 5 branches de coriandre (10 dans la recette de Beena) – 1 mélange d’épices composé d’1/4 de càc de curcuma, ½ càc de cumin en poudre, ½ càc de fenouil en poudre, 1càc de garam massala, 1càc de coriandre, 1pincée de piment rouge en poudre (j’ai respecté le mélange à la lettre mais je n’en ai utilisé que la moitié dans les boulettes) – sel – du ghee
Pelez l’oignon, le gingembre et le piment, puis passez le tout dans un mixer jusqu’à obtenir une pâte. Si vous utilisez un hachoir électrique pour la viande vous pouvez aussi y passer ces éléments.
Mélangez avec la viande et les épices (pour mémoire la moitié des épices pour moi). Laissez reposer au frais au moins deux heures.
Façonnez des boulettes, les miennes faisaient environ 30g chacune.
Ensuite versez un peu de ghee ou de beurre clarifié dans une poêle et quand il est bien chaud, faites-y cuire les boulettes à feu assez vif jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées et bien cuites.
Servez sans attendre avec par exemple un riz parfumé.
L'ensemble des très jolies photos de l'atelier ont été réalisées par Florence du blog Makanai, avec qui j'ai eu la chance de partager cet atelier qui m'a gentiment sauvé ce jour où j'avais mon appareil mais pas de carte mémoire... Merci Florence !
Les cours de Beena Paradin se déroule à l'école Alain Ducasse où vous pourrez trouver tous les renseignements.

Mais pourquoi, et si moi aussi je me lançais dans un atelier consacré à mon Inde à moi… va savoir… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 20 juin 2010

L’amour fou paie toujours ? William Ledeuil, Ebly, petit concours et grands résultats et paellaebly à ma manière au menu !

Il y a quelques temps je criais mon amour à William Ledeuil, l’âme de Ze Kitchen Galery, avec le secret espoir que mes hurlements passionnés finiraient par atteindre son cœur et qu’il m’adopterait quelques heures dans sa cuisine où je pourrais être l’ombre de son ombre, l’ombre de son...
Il faut dire que généralement personne ne résiste longtemps à mes chants d’amour…
Ce n’est pas que mon charme soit irrésistible, loin de là, c’est juste que j’ai l’ode amoureux digne de ceux de la baleine, longs, plaintifs et surtout assourdissants ! Du coup ce n’est pas le Georges Clooney qui est fond de moi, à la fin du fond même, qui porte l’estocade finale mais bien la Castafiore à qui je ressemble dès que je pousse ma complainte charmeuse.
Finalement mes victoires, je les gagne plus par jet de l’oreille au premier round qu’à grand coup de mon regard de braise ! Mais une victoire étant une victoire, je ramasse quand même la mise…
Et c’est donc comme ça que je comptais ensorceler le William en me transformant en de sirène à la voix de Susan Boyle.
Mais connaissant mes limites dans le domaine du charmage de cuisinier, j’ai quand même réalisé quelques petites recettes à base d’Ebly en espérant comme ça augmenter mes chances dans ce petit concours culinaire. Et c’est comme ça que je me suis lancé dans un KedgerEbly qui visiblement a eu quelques effets sur les papilles du jury puisqu’il a décidé de m’envoyer en cuisine avec William Ledeuil en compagnie de Sophie.
Et voilà l’ensemble des gagnants :
Sophie, de la Cuisine de Sophie remporte le premier prix, pour sa très originale recette de Blinis d’Ebly Persillage, garniture méditerranéenne. Et donc je l'accompagnerai.
Le second prix est pour Kitchen Story grâce à ses sucettes croustifondantes, dip de tomate au piment d'Espelette.
Le troisième prix est pour Marina de Parmesan et Paprika avec ses poivrons farcis à la slave.
Paellaebly à ma manière
Ingrédients : 2 sachets d’Ebly à poêler – 3blancs de poulet – ¼ de chorizo doux – 4oignons nouveaux émincés- 200g de tomate concassées – 1pincée de filaments de safran - 1poignée de petits pois frais – 1poignée de fèves fraîches – 1 ou 2 tiges de basilic – 1càs d’huile - sel et poivre
Faites couler l’huile dans une grande sauteuse et faites-la chauffer bien fort. Quand elle est bien chaude versez le chorizo coupé en demi-tranches, le poulet en coupé en cubes et les 2/3 des oignons nouveaux. Faites colorer le tout.
Quand le poulet est bien doré ajoutez l’Ebly et mélangez le tout, remuez une ou deux minutes puis ajoutez la tomate et remuez de nouveau.
Versez alors 50cl d’eau et portez à ébullition, baissez le feu et couvrez. Laissez sur le feu jusqu’à ce que l’Ebly soit cuit à point.
Pendant ce temps, faites rapidement cuire dans une casserole d’eau salée les petits pois, les fèves et les oignons restants. Ils doivent être bien cuits mais encore ferme.
Quand l’Ebly est à point, ajoutez les légumes, mélangez, couvrez et laissez quelques minutes.
Servez après avoir éventuellement salé et poivré en saupoudrant avec le basilic effeuillé, mangez sans attendre.
Produit offert

Mais pourquoi, et maintenant devant la porte de quelle cuisinière anglaise je vais bien pouvoir me coucher… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 16 juin 2010

La cuisine en menuchrome avec Mandar, l’atelier où je vais devenir rouge tout rouge ! Et gentille petite salade sanglante tomate et cerise au menu…

Ma mère en me voyant faire des dessins dans ma purée me reprenait toujours d’un définitif arrête de jouer avec la nourriture et mange ! Il faut dire que même si je n’avais pas forcément l’art d’un Rembrandt de la purée, je m’évadais dans mes plats en y traçant les terrains de mes aventures… Et je n’étais pas toujours vulcanologue évitant les torrents brûlant de sauce de viande sur les flancs dangereux de ma purée. J’étais aussi explorateur dans un désert aride et sans fin, spéléologue dans des grottes aux contours mouvants, voire terrassier de l’impossible quand à bord de mes engins fantastiques j’essayais de replier un volcan sur lui-même… Arrête de jouer avec la nourriture et mange qu’elle disait toujours…
Et maintenant quand je suis face à une purée, discrètement il m’arrive encore de construire une route à flanc de purée, une de ces routes qui mènent au trésor caché, celui qui se trouve à quelques centimètres du jus de rôti en fusion… discrètement… Mais j’ai toujours gardé la bonne manie de jouer avec la nourriture, en tout cas à chaque fois que l’occasion s’en présente !
Et cette fois comme quelques autres c’est Damien qui m’en qui m’en a donné l’occasion en me proposant de participer à l’atelier Mandar de vendredi prochain à la tête d’une réjouissante équipe, Anna, Birgit et Sophie. Le principe est simple trois équipes, celle de Damien, celle d’Anne et la mienne et direction la cuisine pour composer un menu principalement avec les produits Mandar, un spécialiste des fruits et légumes… d’une seule couleur ! Et pour moi ça sera le rouge !
Une aventure à suivre très très bientôt après ce drôle d’atelier. Mais en attendant si vous avez des idées de plats, entrées, plats ou desserts tout rouges n’hésitez pas à m’indiquez les recettes !
Article sponsorisé
Gentille petite salade sanglante tomate et cerises
Ingrédients : 1 petite tomate cœur de bœuf – 1quinzaine de tomate cœur de pigeon (ou de tomates cerises) –1vingtaine de grosses cerises – 100g de féta – 1 douzaine de feuilles de basilic pourpre - 1càc de sucre en poudre - 1càc de vinaigre de xérès – de l’huile d’olive – du sel
Coupez 5 cerises en deux et mettez-les dans une petite casserole avec une ou deux cuillères à soupe d’eau et laissez sur le feu jusqu’à ce que les cerises soient bien cuites. Ecrasez-les pendant la cuisson.
Passez le contenu de la casserole dans une passoire et récupérez tout le jus. Faites le réduire un peu et quand il a la consistance d’un sirop assez épais ajoutez le vinaigre de xérès et réservez.
Coupez les cerises en deux et en enlevant les noyaux. Coupez les cœurs de pigeon en deux ou en quatre. Coupez en tranches le cœur de bœuf.
Posez la tomate cœur de bœuf dans le plat, mélangez les cœurs de pigeon et les cerises, entourez-en la grosse tomate. Ecrasez la féta et émiettez-la dans le plat. Parsemez les feuilles de basilic.
Versez un joli trait d’huile d’olive, puis la réduction de cerise au vinaigre, salez et mangez de suite.

image hébergée par photomaniak.com
Mais pourquoi, et dire que j’aurais pu tomber sur le bleu comme couleur j’aurai eu l’air malin… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 12 juin 2010

Ramène ta fraise le retour… parce que malgré tout je vois des fraises partout partout partout !!!

Depuis quelques temps je me suis un peu absenté, des fois la vie à la tête d’une montagne russe… et j’ai laissé Hervé seul aux commandes de notre petit jeu commun… Mais me voilà de retour et voilà aussi le retour des fraises !
Pour mémoire voilà comment faire si vous voulez participer :
Hervé et moi nous vous proposons un petit jeu sur le thème de : La Fraise !
Ce jeux va durer jusqu’au 27 juin 2010.
Qu'est-ce que vous devez faire ?
Vous pouvez nous proposer une recette (ou plus) à base de fraises, qu'elle soit salée ou sucrée, puis vous la publiez sur votre blog et vous l'envoyez à Hervé ou à moi avec sa photo (au format 640x480 si possible) et le lien de la recette publiée sur votre blog à une des adresses suivantes : lesateliersdhys@hotmail.fr ou doriancuisine@free.fr
Et pour ceux qui n'ont pas de blog, pas de problème, vous nous envoyez aussi votre recette accompagnée d'une belle photo.Nous ferons alternativement, et régulièrement…, un récapitulatif des recettes reçues.
Et voilà donc une première sélection parmi tous ceux qui sont déjà arrivés… en attendant les autres qui vont arriver tous bientôt par ici !
Et pour retrouver les recettes cliquez sur les photos...


























Mais pourquoi, est-ce que j’ai une gueule de fraise… fraise, fraise… c’est bizarre ça devait pas être fraise le bon mot… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 7 juin 2010

Envies d’été, salade de tout et de pesto, rosé tout frais, hautes herbes… et un atelier culinaire à gagner… vite, vite !

J’ai envie d’été, de ces étés flâneurs qui semblent réussir à ralentir le temps, de ces étés qui rallongent leurs soirées juste pour vous permettre des promenades flâneuses le long des chemins, la paille entre les lèvres. J’ai toujours trouvé ces moments curieux, je n’ai jamais compris pourquoi ils arrivaient certaines fois à réparer tout le reste et à provoquer du petit bonheur immédiat, je n’ai jamais compris pourquoi une simple balade au milieu des hautes herbes rendaient les yeux lumineux et faisaient que les mains des uns ne pouvaient plus se passer de celles des autres…
J’ai envie d’été chaleureux qui vous poussent sous l’arbre, enfin pas trop quand même juste pour trouver la fraîcheur tellement agréable, tellement… et rester là avec les jambes qui ne peuvent pas s’empêcher d’aller se poser sur ses cuisses et la tête si lourde qu’elle tombe en arrière…
J’ai envie d’été et de salades posées sur une nappe étalée au milieu des hautes herbes.
Chez moi la tondeuse se cache au fond de la cabane du jardin, elle est recouverte d’un bric à brac de choses qui montrent bien à qu’elle point elle est oubliée… Enfin si besoin était, pour ceux qui n’auraient pas compris en voyant ma forêt vierge de banlieue dont je pense que certains recoins n’ont jamais encore été foulés par un pied humain.
J’ai toujours été un enfant des hautes herbes parce qu’il s’y déroule des choses que ceux qui n’y entrent pas ne peuvent même pas imaginer… Essayez un jour, entrez-y et baissez-vous jusqu’à ce que l’autre monde, celui des grands, disparaissent et là vous comprendrez sans doute pourquoi la tondeuse peut être l’ennemi de l’imagination…
J’ai envie d’été et de rosés, de ces petits rosés au teint clair, presque translucides, de ces vins faits pour étancher la soif et donner du goût au soleil. J’ai envie de ces petits rosés qui laissent passer le soleil à travers des verres qui s’embuent d’une fine brume…
Et comme pour répondre à mes envies les Rosés du Château Sainte Roseline et leur école du rosé, m’ont proposé de vous offrir une place pour leur prochain atelier, un atelier qui sera mené par Giovanni Passerini, le chef du restaurant Rino, un chef qui est en ce moment au centre de toutes les envies ! Cet atelier pendant lequel vous allez découvrir les recettes de Giovianni Passerini et les Rosés du Château Sainte Roseline se déroulera dimanche 13 Juin 2010 à partir de 9h30 à l’atelier des Sens Bastille.
Et pour gagner cette place d’une valeur de 120Euros, c’est très simple, le premier commentaire la demandant en précisant un mail pour la réponse sera la ou le gagnant ! Alors vite vite vite !!!
Et pour tous les autres n’hésitez pas à m’écrire si vous voulez connaître les modalités d’inscription à cet atelier très très prometteur !
Quant à moi je retourne sous l’arbre au milieu des hautes herbes avec une petite salade et un verre de rosé… si vous passez par là, n’hésitez pas à m’y rejoindre…
Salade toute mélangée et pesto rouge
Ingrédients : 1blanc de poulet – du beurre - 1avocat – 2ou 3 oignons nouveaux – 4ou 5 càs de concombre – 1 belle poignée de feuilles de cresson – 1 douzaine de tomates cerise – 1 bouquet de basilic de préférence à petites feuilles – de l’huile d’olive – sel et poivre
Pour le pesto rouge : 4 ou 5 quartiers de tomates séchées à l’huile – 4 ou 5 tomates cerise – 12g de parmesan râpé – 20g de pignons légèrement grillés – 1gousse d’ail – quelques feuilles de basilic de préférence mauve – 1càc de vinaigre balsamique – 1ou 2 càs d’huile d’olive - sel
Commencez par cuire le poulet à la poêle avec un peu de beurre. Saisissez-le d’abord des deux côtés puis finissez à couvert et à feu doux. Poivrez en fin de cuisson. Laissez –le refroidir puis défaites la viande à la fourchette.
Préparez ensuite le pesto rouge. Mettez dans un mixer les tomates séchées et l’ail et donnez quelques coups de mixer, ajoutez les tomates cerise et le basilic et redonnez quelques coups. Ajoutez alors le parmesan, les pignons, le vinaigre balsamique et l’huile d’olive et mixez un peu de nouveau. Salez si nécessaire.
Préparez enfin les autres ingrédients de la salade.
Coupez le haut de l’avocat puis écrasez-le pour faire sortir la chair, émiettez un peu le tout.
Hachez assez fin les oignons et plus grossièrement le concombre.
Donnez quelques coups rapides de couteau sur le cresson.
Coupez en six les tomates cerise, grossièrement en six.
Etalez le tout sur le plat de service ou éventuellement sur la planche de découpe.
Versez le pesto sans chercher à être régulier et laissez chacun mélanger à son souhait avant de déguster.


Mais pourquoi, et dire qu’il fait juste un temps à aller sous l’arbre… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 5 juin 2010

Mon boucher à moi il s’appelait Mr Boucher… y’a des fois où ça s’invente pas ! Et la plus belle des côtes de veau pour accompagner quelques souvenirs…

Quand je suis arrivé dans mon village, la première chose que j’ai pensée c’est… à repartir le plus vite possible ! Il faut dire que moi j’ai grandi avec l’odeur du métro dans le nez, avec la vue des affiches qui ventaient Dubeau Dubon Dubonnet ! Avec le bruit du contrôleur qui faisait ding-ding avec sa sonnette avant que les portes se ferment, avec la sensation de mes mains sur le bois des sièges… c’était il y a longtemps… Mais je n’ai sûrement pas grandi avec l’odeur des vaches et le chant des oiseaux…
Et le premier soir quand Marie est rentrée, le premier soir je lui ai dit, chouchou y’a pas eu de bruit de toute la journée ! avant de lui demander avec l’inquiétude qui me sortait des yeux, tu crois que ça va être toujours comme ça ?
Puis passé ces premiers moments j’ai commencé à sortir, seul au milieu de personne… J’ai essayé d’aller voir à quoi ressemblaient les commerçants, j’ai toujours aimé les commerçants alors ça m’a rassuré de penser que je pourrais aussi aimer ceux d’ici, ceux de mon nouveau chez moi.
C’est comme ça que je suis parti à la découverte des petits commerçants de mon petit village et que j’ai rencontré Monsieur Boucher un des deux bouchers de mon village…
Quand j’ai franchi la première fois sa porte, ça a été comme si le métro de mon enfance venait de s’arrêter au cœur de mon village, là en plein milieu de la boucherie. Il faut dire que mon nouveau boucher semblait tout droit sorti d’un film d’Audiard ou de Lautner, il aurait pu m’annoncer que son p’tit blase c’était Raoul et me demander si je voulais que mon steak finisse éparpillé par petits bouts façon puuzzle… Mon boucher avait une tête à la Dédé Pouce et une voix digne des pires loulous d’pigalle. L’espoir venait de renaître aux pays du silence et des champs, si mon boucher l’avait fait, je pouvais peut-être le faire !
Et c’est ainsi que pendant des années j’ai pris l’habitude de rentrer dans sa boutique en accompagnant mon arrivée d’un bonjour monsieur le boucher, auquel il répondait d’un sourire complice. Et j’ai découvert peu à peu à force de fréquenter Monsieur Boucher que ce n’était pas qu’un bourru prêt à débiter la bête avec l’œil brillant, c’était aussi un passionné qui pouvait parler d’une joue de porc, d’un tendron de veau ou d’une poitrine de bœuf avec passion, finesse et vous apprendre ainsi la viande et comment elle allait finir dans votre assiette. Et j’aimais nos rendez-vous parce que je repartais souvent de chez lui avec l’appétit courant devant moi…
Et puis un peu grâce à lui, mais surtout grâce à plein d’autres choses, je me suis fait au bruit du silence… et maintenant je ne pense pas repartir le plus vite possible, enfin pas tous les jours.
Malheureusement aujourd’hui Monsieur Boucher ne m’attend plus derrière son billot à réfléchir comme il faisait souvent avant de me dire, j’vais vous chercher un truc derrière, vous allez m’en dire des nouvelles… Mais quand je passe dans les rues de mon village, j’ai toujours un sourire en passant devant sa boutique en regardant une des pierres du trottoir de devant chez lui, une qui est curieusement usée, une sur laquelle j’entends encore le bruit de ses couteaux qu’il venait aiguiser dessus, un bruit qui est venu rejoindre celui du métro dans ma mémoire.
Il m’a semblé que la plus belle des côtes de veau serait la bienvenue le jour de la 4e édition de l’événement 24h chez mon artisan boucher, un jour à aller découvrir votre boucher, celui qui vous attend derrière son billot avec, lui aussi sans doute, plein de choses à vous apprendre !
Côte de veau bronzée au beurre salé aux herbes et à l’ail (en souvenir d’une discussion culinaire avec Marc Levy…)
Ingrédients : Une côte de veau très épaisse d'environ 500 à 600g – 90g de beurre demi-sel – 1 tête d’ail nouveau – 1 bouquet de thym et un de marjolaine (soyez généreux) – 1càs d'huile neutre (arachide) – sel et poivre.
Assaisonnez la viande. Mettez une cocotte en fonte de préférence à feu assez vif avec l'huile. Quand l'huile est bien chaude, saisissez la viande quelques minutes (2 ou 3min) elle doit être bien dorée, puis baissez le feu et tout doucement laissez cuire 10 à 12 minutes sur la même face.
Remettez à feu vif et saisissez l'autre côté toujours quelques minutes.
Ajoutez ensuite le beurre en morceaux, l'ail en chemise (pas épluché juste séparé en gousses) et les herbes.
Vous pouvez aussi ajouter quelques oignons nouveaux coupés en quatre. Baissez de nouveau le feu.
Faites cuire tranquillement en arrosant constamment pendant de nouveau 10 à 12 minutes.
Quand la viande est à point (n’hésitez pas à prolonger la cuisson si nécessaire), mettez-la avec l'ail et les herbes dans une assiette puis couvrez de papier aluminium en attendant de servir.
Ensuite jetez un tiers du gras restant dans la casserole et ajoutez un petit verre d'eau (8cl), montez un peu le feu, tout ce qui est dans le fond de la cocotte va se décoller, il n’y a plus qu’à réduire environ de moitié.
Servez alors par exemple avec une petite purée nappée de ce petit jus et de belles tranches de viande…

Mais pourquoi, bon et maintenant le boulanger, le fromager, le quatre saison, le… est-ce que je vous raconte ça…

PS : Demain je serais du côté de Septmonts où nos amis des 750g et les blogueuses de partout et de là-bas ouvrent la saison des pique-niques... et vous ???