mardi 31 octobre 2017

J'aime le temps qui s'écoule doucement comme un café filtre et l'accompagner d'un tiramisu au café et aux spéculoos !

J'aime le café au point que tous ceux qui me connaissent un peu s'arrêtent avant de me demander si justement j'en veux un, en me lançant... toi je ne te demande pas, je sais que tu en veux un ! Et parmi tous ces cafés, tous ceux qui disparaissent bien vite de leur tasse au fil de mes journées, il y en a certains j'aime particulièrement, ces cafés calmes, ces cafés filtres Pour Over que l'on déguste en prenant le temps autour d'une table accompagné par quelques amis.
Le café n'est pas pour moi une simple boisson, c'est aussi un moment et un rituel qui s'accompagne de partages et d'échanges. Le temps du café est donc bien plus que le simple fait de boire une tasse de ma boisson noire préférée.
Ce temps-là commence avec l'ouverture du paquet de café et les premières odeurs qui emplissent l'atmosphère. Ensuite il y a les objets du café, le pot que l'on couvre de son porte-filtre et puis le filtre, un filtre qui selon votre choix vous permet aujourd'hui grâce aux innovations produites par Melitta de jouer sur l'intensité de votre café, un filtre que l'on replie avant de le laisser tomber dans son porte-filtre. Et là, peu à peu, les senteurs du café vont s'affirmer à chaque cuillerée qui va aller du paquet au filtre.
Pour peu que vous ayez la bonne idée de le préparer sur la table, entouré de vos amis, vous allez voir
qu'ils vont déjà commencer à se tourner vers vous, en fait vers lui, par l'odeur attirés, comme le renard de l'histoire.
A ce moment-là l'eau entre en scène grâce à une bouilloire qui siffle depuis la cuisine, il n'y a plus qu'à verser l'eau doucement, tout doucement sur le café pour que, d'abord goutte par goutte puis plus rapidement, elle coule à travers le filtre, elle coule dans le pot.
J'aime le café filtre parce qu'il permet de vivre ce temps consacré très largement au plaisir et encore plus simplement parce qu'il est tout en douceur, tout en rondeur, sans manquer de force ni de caractère et au final tout aussi simplement parce qu'il est bon !
Et si comme moi vous aimez le réconfort du café filtre mais aussi l'accompagner certaines fois de
quelques douceurs, je vous propose de l'accompagner d'un petit tiramisu, au café bien sûr, mais aussi aux spéculoos !
Mon tiramisu au café et aux spéculoos
Ingrédients : 20cl de café filtre assez serré - 250 g de mascarpone - 3 œufs, blancs et jaunes séparés
- 60g de sucre en poudre – 1 douzaine de biscuits spéculoos – 60g de chocolat noir râpé
Commencez en fouettant les blancs d’œufs dans un saladier avec la moitié du sucre en poudre.
Dans un autre saladier fouettez les jaunes avec le sucre en poudre restant, insistez bien jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le mascarpone et fouettez le tout. Ajoutez ensuite les blancs d’œufs en les incorporant délicatement avec une maryse.
Versez le café dans une assiette creuse puis imbibez rapidement la moitié des spéculoos et répartissez-les dans 4 verres. Couvrez d'une couche de crème. Recommencez avec les spéculoos restant puis couvrez une nouvelle fois de crème.
Couvrez les verres avec du film alimentaire et réservez au frais pendant au moins trois heures et si possible jusqu'au lendemain.
Juste avant de servir saupoudrez les tiramisus de chocolat râpé.
Mais pourquoi, ça ne serait pas l'heure du café d'ailleurs... est-ce que je vous raconte ça...
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lundi 30 octobre 2017

Petit voyage au cœur du pays où naît le parmesan Tome 3... Mes tomates cerise farcies à la façon de Rina !

Retour du côté de l'Emilie Romagne donc et forcément aussi retour du côté de la cuisine au Parmigiano Reggiano, au parmesan, que nous avons découvert dans les cuisines de ces « nonne », ces grands-mères italiennes dont la cuisine m'a vraiment vraiment fait tomber sous son charme.
Et pas que la cuisine d'ailleurs parce que chacune de ces cuisinières que nous avons rencontrées, avec leur personnalité, avec leurs mots et leurs gestes risque de rester dans fort fort longtemps dans ma mémoire. Il faut dire que cette journée en cuisine en leur compagnie s'est passée dans la simplicité, le partage et quelques éclats de rire ! Et nombre de ces éclats de rire ont été dû à Rina, Rina et son énergie débordante, Rina qui nous a cuisiné des savoureux raviolis aux blettes, dont je vous donnerai peut-être la recette... peut-être ! et des petites tomates à la farce aussi simple  savoureuse, une fois de plus!
Rina nous a préparé ces tomates en utilisant des petites tomates grappes que l'on peut servir toutes seules mais aussi en accompagnement de quelques pâtes, d'une viande blanche ou d'un poisson, et que j'ai pour ma part décliné en tomates cerise en pensant à nos apéros, des petites tomates farcies à avaler d'une bouchée !
Mes tomates cerise farcie à la façon de Rina !
Ingrédients : 3 belles grappes de tomates cerise (soit une trentaine) – 30g de parmesan râpé (encore une fois n'achetez pas du râpé tout fait, si vous pouvez râpez-le fraîchement avant de l'utiliser) – 30g de chapelure (j'ai utilisé du panko mais de la baguette rassie écroutée et râpée c'est parfait!) - 1 gousse d'ail hachée très très finement (ou râpée) – 1 ou 2 càs de persil haché – ½ càc de thym frais haché finement – huile d'olive – sel et poivre
Détachez les tomates cerise de leur branche si elles sont en branches. Découpez le chapeau à environ 1cm du haut et enlevez la pulpe à l'aide d'une petite cuillère. Cette recette est très très simple mais elle demande un peu de temps pour réaliser cette partie, mais avec un peu de patience...
Déposez les tomates sur du papier absorbant en posant le côté coupé sur le papier pour qu'elles finissent de s’égoutter.
Mettez dans un saladier le parmesan, la chapelure, l’ail, le persil et le thym, salez un peu et poivrez à votre goût et mélangez.
Posez vos tomates dans des assiettes, j'en ai utilisé deux, sur lesquelles vous allez mettre un fine couche de riz pour les faire tenir droites plus facilement. Remplissez-les alors avec la farce contenue dans le saladier en tassant un peu avec une petite cuillère. Ne remettez pas les chapeaux sur les tomates, vous les remettrez une fois qu'elles seront cuites.
Arrosez les tomates de quelques gouttes d'huile d'olive et enfournez-les dans un four préchauffé à 180° pendant 12 à 15 minutes en les surveillant.
Ensuite vous n'avez plus qu'à remettre les chapeaux et les dévorer sans autre forme de procès !
Mais pourquoi, je crois que je vais garder pour moi la recette des raviolis aux blettes... peut-être ! est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 29 octobre 2017

Mon p'tit goûter d'automne aux palets de dame cranberries et pistaches parce que le nouveau Esprit Veggie est arrivé !

Depuis un certains temps, vous l'avez sans doute remarqué, je suis en train de virer sacrément au vert en version bio ! Parce que mes filles ont pris le même virage de manière plus marqué que moi, parce
que finalement ça ne fait pas d'mal, parce que c'est dans cette cuisine que je trouve le plus d'imagination en ce moment, parce que simplement il y a des recettes foutument bonnes ! Pour toutes ces raisons donc, je vire au vert.
Et forcément comme j'apprends à dompter cette cuisine j'ai encore des choses à découvrir, des produits, des façons de faire, des recettes... De moins en moins de choses puisque comme dit le proverbe c'est en pratiquant que tu deviens... pratiquant ! Et dans ce domaine je dois dire que des revues comme Esprit Veggie m'apporte bien des réponses ou de nouvelles idées.
Tiens, dans le dernier numéro plutôt que de vous refaire le sommaire, voilà les pages que j'ai cornées avec l'intention d'approfondir mes lectures, et pour certaines autres avec l'envie de les passer à la casserole. 
C'est ainsi que je me suis arrêté sur une salade d'automne, sur un chili au tempeh qui m'apprend en même temps ce qu'est le tempeh, sur des pages consacrées aux prunes, aux poires et aux pommes et aux scoubi... ces fruits de saison, sur une tartine de houmous et chou-fleur, sur un article qui m'apprend comment trouver du calcium végétal et d'autres sur la levure de bière, sur des recettes qui me montrent que l'on peut cuisiner veggie en trois ingrédients et sur une autre qui m'apprend ce qu'est le miso et ce que je peux en faire... Je me suis donc arrêté sur bien des choses !
Et si vous aussi vous avez ce type de curiosités, attrapez Esprit Veggie dans une librairie (attention certaines fois il est bien mal placé dans les rayons du côté du bien être et bien loin de la cuisine où il devrait être à mon sens !) et feuilletez-le, vous y trouverez sans doute le même intérêt que moi.
Et pour accompagner ce nouveau numéro j'ai eu envie des palets de dame réalisés dans ce numéro en les mettant à ma sauce et en remplaçant les baies de goji par des cranberries et des pistaches.
Palets de dame cranberries et pistaches
Ingrédients : 60g de cranberries hachées grossièrement - 60g de pistaches hachées grossièrement - 120g de beurre ramolli - 120g de sucre blond de canne – 2 œufs - 150g de farine bio type 65 - 1 pincée de sel
Mélangez dans un saladier, le beurre et le sucre jusqu'à obtenir une consistance de pommade, donc on insiste bien bien !
Incorporez ensuite les œufs et la farine en mélangeant de nouveau bien le tout. Ajoutez enfin les cranberries et les pistaches et mélangez cette fois rapidement.
Sur une plaque recouverte d'une feuille de papier sulfurisé, déposez l'équivalent d'une cuillère à soupe de pâte en pensant à les espacer les unes des autres.
Enfournez les plaques, il vous en faudra sans doute deux, dans un four préchauffé à 180° 12 minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Pensez à retourner les plaques à mi-cuisson.
Une fois cuits, sortez du four et laissez refroidir avant de déguster, avec un thé à la menthe et quelques fruits, framboises et pommes comme moi ou bien d'autres à votre goût !
Mais pourquoi, bon et avec du tempeh on fait quoi finalement ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 28 octobre 2017

Et si un chat noir passait à table pour Halloween... Gato Negro 9 Lives et polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...

Depuis longtemps les vins nous permettent de faire le tour du monde, un peu comme ces assiettes qui aujourd'hui sont traversées d'influences venant du levant au couchant, de Delhi à Rejkavic ou de Tokyo à Santiago. Et il arrive d'ailleurs que certaines fois on connaisse mieux les vins de certains pays que leurs plats... qui pourrait citer trois plats australiens, californiens ou chiliens ?
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Sans doute parce que si les plats ne sont pas encore arrivés par ici les vins du Chili habitent, eux, depuis fort fort longtemps les rayonnages des caves du monde entier et certains sont même devenus célèbres à force d'y apparaître. C'est en tout cas le cas de ce drôle de chat noir, ce Gato Negro 9 Lives Reserva, qui propose un vin aussi intéressant que son nom peut paraître étrange ! Et c'est ce vin-là que j'ai choisi de mettre sur ma table associé à un ingrédient de saison, la courge, parce que si je ne suis pas très déguisement en cette période d'Halloween, traquer un chat noir et une courge sur ma table à cette occasion, ça par contre...
Le Gato Negro 9 Lives Reserva n'est pas un vin comme on racontait les vins chiliens avant, en les décrivant comme des vins certes bons mais à qui il fallait quelquefois pouvoir résister. Ici il y a bien de la puissance mais surtout de l'équilibre, des fruits rouges et des épices, parce que du côté des neufs vallées, les neufs vies du chats, où est planté, récolté et bien élevé ce Cabernet Sauvignon accompagné d'une pointe de Syrah, on a bien compris qu'aujourd'hui on avait envie de fraîcheur et de verres qui se vident facilement.
Et comme il se marie parfaitement avec ces plats qui font la saison où quelques petites sorcières et petits elfes viennent frapper à nos portes n'hésitez pas à le mettre sur votre table en ce moment, c'est sans doute là qu'il vous donnera le plus de plaisir !
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Ingrédients : 350g de polenta – 250g de courge (j'ai utilisé du potimarron) – 4 càs de noisettes grossièrement concassées – 8 petits cèpes – 2 tiges de sauge – 4 côtelettes d'agneau – 50g de beurre – 2càs de parmesan râpé - 4 tiges de cerfeuil – sel et poivre
Commencez en coupant la courge en cubes, mettez-les dans un panier vapeur, salez, poivrez et faites cuire dans une casserole d'eau bouillante pendant une vingtaine de minutes. Piquez les cubes pour voir s'il la chair est bien cuite, la courge doit pratiquement se défaire. Egouttez bien puis mixez la chair et réservez.
Nettoyez alors les cèpes puis coupez-les en deux.
Faites chauffer 30g beurre dans une poêle et faites-y dorer vos champignons à feu moyen en les retournant régulièrement.
Pendant ce temps commencez à préparer la polenta en suivant les indications portée sur l'emballage.
Quand les champignons sont bien dorés, retirez-les de la poêle et réservez-les à couvert.
Jetez les feuilles de sauge dans la poêle où on cuit les champignons et faites-les dorer assez rapidement puis faites-les rejoindre les cèpes.
Faites alors cuire les côtelettes dans ce beurre bien parfumé selon votre cuisson préférée.
Quand la polenta est prête ajoutez-lui le beurre restant, le parmesan et la courge mixée et mélangez le tout.
Servez alors dans les assiettes, la polenta, les cèpes avec les feuilles de sauge, les côtelettes et enfin parsemez sur le tout les noisettes et le cerfeuil ! Et surtout surtout dégustez sans attendre, la polenta n'aime pas attendre. Et si le cœur vous en dit allez donc traquer ce chat noir...
Polenta d'automne et côtelettes grillées au beurre de sauge...
Mais pourquoi, 3 chats qui ont neuf vies chacun ça fait... beaucoup de vies ! est-ce que je vous raconte ça...
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« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »

vendredi 27 octobre 2017

A la recherche de Francesco Dall’Argine là-haut sur la montagne Tome 2... Raviolis aux pommes de terre au menu !

Retour sur la montagne pour retrouver la cuisine de Francesco avec une nouvelle recette qui prouve qu'avec des ingrédients de peu de coût (le parmesan est là-bas moins cher qu'ici forcément) on peut faire de superbes plats, généreux et savoureux ! Et je sens que ce n'est pas la dernière fois que les recettes de Francesco vont apparaître ici... alors à suivre !
Raviolis aux pomme de terre
Ingrédients :
Pour la pâte à raviolis : 5 œufs – 350g de farine – 150g de semoule fine (attention de la semoule pas du couscous!) - quelques pincées de sel – de l'eau si nécessaire
Pour la farce : 1kg de pommes de terre à purée – 100g de beurre – 1 œuf – 150g de parmesan râpé (et surtout surtout achetez de préférence du parmesan entier et râpez-le ! C'est tellement meilleur !) - sel
Pour l’assaisonnement : du beurre – du parmesan râpé
Préparez ensuite la pâte pour les raviolis en versant la farine mélangée avec la semoule et une pincée de sel sur un plan de travail, faites ensuite un volcan au centre et mettez-y les œufs rapidement battus puis mélangez en incorporant la farine au œufs en mélangeant les œufs et la farine vers l'extérieur. Ajoutez un peu d'eau si nécessaire et terminez en écrasant la pâte avec la paume de la main jusqu'à ce qu'elle soit bien homogène. Filmez-la puis mettez au frais pendant au moins une heure.
Pendant ce temps, lavez les  pommes de terre et faites-les cuire dans une grande casserole d’eau salée dans leur peau. Retirez les pommes de terre de la casserole, laissez-les tiédir puis épluchez-les et écrasez-les au presse purée ou au moulin à légumes.
Ajoutez le beurre qui fondra avec la chaleur des pommes de terre et une pincée de sel. Ajoutez le parmesan, mélangez et laissez complètement refroidir. Il faut que le mélange soit bien froid, ensuite ajoutez l’œuf et mélangez bien.

Sortez la pâte du réfrigérateur puis coupez-en une partie de la taille d'une grosse balle de ping-pong, n'oubliez pas de recouvrir la pâte de film à chaque fois. Tirez la pâte en utilisant un laminoir ou vraiment si vous avez du courage un rouleau, mais attention la pâte doit-être bien bien fine comme le montre les photos.
Farinez le plan de travail et posez votre feuille de pâte puis déposez la farce en faisant attention à créer une file horizontale de petites boulettes de farce espacées d’environ 3 cm les unes des autres. Repliez la pâte sur elle-même en prenant soin de faire sortir l’air, attention s'il reste de l'air vos raviolis risquent de lâcher à la cuisson.
Découpez les raviolis avec une roulette à pâte.
Faites chauffer une grande casserole d'eau salée puis plongez-y les raviolis et faites les cuire pendant environ 5 minutes (le temps de cuisson dépend de l’épaisseur de la pâte). Égouttez-les avec une araignée (ou une écumoire) sans trop insister puis déposez-les dans un plat.
Assaisonnez-les alors avec du beurre et du parmesan en étant bien bien généreux ! Il faut les noyer sous le beurre et les sauver de la noyade avec du parmesan... Ils disent quelque chose qui ressemble à ça par là-bas, et j'adopte !
Forcément Francesco nous les a proposés avec des... truffes mais ce n'est pas obligatoire même si c'est à tomber...
Mais pourquoi, et dire qu'il nous avait préparé deux autres recettes... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 26 octobre 2017

A la recherche de Francesco Dall’Argine là-haut sur la montagne Tome 1... Et ses petits gnocchi rustiques au menu !

Pour rencontrer Francesco Dall’Argine il va déjà falloir que vous alliez du côté de Parme et surtout surtout que vous ayez un GPS qui connaisse les petites routes et même ce qui n'est plus une route... Francesco Dall’Argine s'est installé là-haut sur la montagne, bien bien loin de la ville que l'on ne devine même pas au loin, ici il y a Francesco, sa mère qui passe l'aider, son chien et... quelques animaux qui traversent son univers de temps en temps ! 
Pour autant ce n'est pas un ermite sauvage près à vous accueillir la fourche à la main, bien au contraire quand vous arrivez là-haut Francesco vous accueille en levant les bras au ciel d'un grand Héééy ! Il faut dire que s'il s'est installé là c'est pour y produire de la truffe, sa passion, mais aussi du safran, des légumes et un tas d'autres choses... l'homme de la montagne ne manquant pas de ressource ni d'imagination. Et il s'est installé là-haut c'est aussi pour vous accuellir à sa table, parce que bien loin de se refermer, Francesco ouvre au contraire sa maison, sa cuisine et sa table pour des repas que je ne risque pas d'oublier de si tôt !
Il faut dire que ce jour-là sa cuisine s'est emplie des odeurs de deux ingrédients qu'il a cuisiné, cuisiné, cuisiné pour le plus grand bonheur de notre appétit le Parmigiano Reggiano, ce parmesan que nous étions venu découvrir et... la truffe !
Et c'est donc en cuisine que nous avons commencé cette soirée à discuter, à goûter, à préparer en compagnie de notre hôte et de sa mère et surtout ensuite dans sa salle à manger que nous nous sommes attablés pour ce repas mémorable. Et c'est donc une recette de cette soirée que je vais vous proposer, une recette que Francesco accompagne généreusement de truffe, mais ce petit plaisir étant un peu coûteux par ici je vous proposerais quelques alternatives à la perle noire.
Les petits gnocchi rustiques de Francesco
Ingrédients : 50cl d'eau – 300g de farine – 50g de beurre – 6g de sel – de l'huile d'olive
Préparez les petits gnocchi. Portez à ébullition l'eau dans une grand casserole puis ajoutez le sel et un filet d'huile puis remuez le tout. Jetez alors la farine d'un coup dans l'eau et mélangez avec une cuillère en bois jusqu'à ce que les ingrédients forment une pâte homogène. Le début de cette recette ressemble à ce que l'on fait quand on prépare une pâte à chou, la grande différence étant que l'on n'ajoute pas d’œufs.
Étalez ensuite la pâte sur un plan de travail et laissez-la refroidir pendant quelques minutes.
Saupoudrez le plan de travail de farine et formez des rouleaux de pâte d’1cm de diamètre.
Coupez les petits gnocchi et faites-les cuire dans une grande casserole d'eau bouillante salée. C'est très rapide, dès que les gnocchi remontent à la surface c'est bon, à peine une minute ou deux.
Réservez un peu de l’eau de cuisson et dès que les gnocchi  sont donc remontés à la surface, ramassez-les avec une araignée (une écumoire) pour les égoutter rapidement.
Puis faites-les sauter dans une poêle dans laquelle vous aurez préalablement fait fondre le beurre avec l’eau de cuisson.
A ce moment-là Francesco ajoute hors du feu, généreusement, comme vous le voyez sur la photo, un mélange de parmesan et de truffe dont je vous donne la recette un peu plus loin et termine en décorant les assiettes avec des lamelles de truffe... Francesco aime vraiment la truffe et il n'est pas seul !
Pour remplacer la coûteuse perle noire je vous propose quant à moi de mélanger 50g de parmesan avec au choix du thym frais ou de la sauge hachée très finement. Ou de faire infuser quelques beaux pistil de safran dans le bouillon prélevé, d'ajouter le tout aux gnocchi avec le beurre et de terminer avec du parmesan nature.
Mais si bien sûr vous préférez et vous pouvez trouver de la truffe... voici la recette de Francesco à préparer longtemps longtemps à l'avance !
Le mélange de parmesan à la truffe noire (truffe de Fragno)
Ingrédients : 25g de truffe noire – 50g de parmesan
Râpez très finement le parmesan et la truffe. Mettez le tout dans un saladier et mélangez bien puis mettez le tout dans un pot (du type pot à confiture) et fermez le pot. Idéalement mettez le pot au congélateur pendant au moins une dizaine de jours avant de vous servir du mélange.
Ne décongelez surtout pas le contenu du pot, prélevez simplement ce dont vous avez besoin et remettez le pot aussitôt au congélateur !
Mais pourquoi, il n'avait pas préparé aussi des raviolis aux pommes de terre ??? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 25 octobre 2017

Petit voyage au cœur du pays où naît le parmesan Tome 2 et la tarte aux oignons rouges de Maria Elisa...


En cuisinant avec ces grands-mères italiennes qui ont bien voulu nous ouvrir leur maison et leur cuisine, j'ai bien sûr appris la cuisine au Parmigiano Reggiano, au parmesan. Mais j'ai aussi retrouvé une cuisine qui existe un peu partout, chacun à sa sauce, la cuisine populaire, une cuisine simple, peu coûteuse, faite pour combler l'appétit et les estomacs, souvent respectueuse de la saison et du local, une cuisine que nous avons peut-être tendance à un peu négliger par ici ces derniers temps !
Et pourtant nous aurions peut-être besoin de la retrouver cette cuisine populaire, parce qu'elle permettrait à beaucoup, et surtout ceux qui n'ont pas forcément les moyens, de retrouver le chemin des cuisines, et à d'autres de retrouver un peu de simplicité, beaucoup de goût et ce qui la caractérise aussi d'après-moi, le sens du partage...
Et c'est donc dans la cuisine de Maria Elisa que nous avons découvert sa tarte aux oignons rouges, faite avec des oignons de là-bas mais que vous pourrez réaliser avec ceux d'ici, une recette que j'ai un peu remise à ma sauce...
La tarte aux oignons rouges de Maria Elisa...
Ingrédients :
Pour la pâte :
200 g de farine - 100 g de semoule fine (attention pas du couscous de la semoule!) - 20g de levure boulangère fraîche - 3 càs d’huile d’olive - 12 cl d’eau tiède - 1 pincée de sel
Pour la garniture :
500 g d’oignons rouges – 180g de parmesan râpé - 90g de ricotta – 2 càs d’huile d’olive – 10 cl de vin blanc sec – 2 ou 3 tiges de marjolaine effeuillées – 1 càc de sucre en poudre – poivre - sel
Commencez en préparant la pâte. Versez dans la cuve d'un robot muni d'un crochet, l'eau tiédie et la levure émiettée. Donnez quelques tours de robot pour mélanger et laissez reposer une dizaine de minutes.
Ajoutez alors la farine, la semoule, l’huile d’olive et une pincée de sel. Mettez le robot en marche et pétrissez le tout une dizaine de minutes jusqu’à obtenir une belle pâte bien souple. Laissez reposer dans le bol du robot sous un torchon pendant environ 45 minutes.
Pendant ce temps préparez la garniture. Pelez les oignons puis émincez-les finement. Faites-les revenir avec l’huile dans une poêle 10 minutes à découvert à feu moyen en remuant régulièrement. Ajoutez le sucre puis le vin blanc, salez, poivrez et laissez cuire à feu doux de nouveau une dizaine de minutes. Retirez du feu et ajoutez la ricotta, le parmesan râpé et la marjolaine puis mélangez bien le tout et réservez.
A l’aide d’un rouleau à pâtisser sur un plan fariné, étirez la pâte de façon à couvrir l’ensemble de votre à plat à tarte, le mien faisait environ 26cm. Beurrez et farinez votre moule puis déposez votre pâte dedans et piquez le fond à l’aide d’une fourchette. Laissez la pâte reposer une quinzaine de minutes.
Déposez la garniture par-dessus puis enfournez dans un four préchauffé à 200°. Baissez la température à 180° et faites cuire pendant 20 à 25 minutes.
Avec une jolie salade de roquette c'est vraiment plaisir !
Mais pourquoi, je me demande s'il n'est pas temps de rejoindre le chercheur de truffes... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 24 octobre 2017

Mes cannellonis aux légumes... et si on redécouvrait la margarine...

Quand Fruit d'or 100% végétal m’a mis au défi de faire basculer une recette en mode healthy en la préparant avec la nouvelle margarine 100% végétale sans huile de palme, vous me connaissez un peu maintenant, mon premier réflexe a été de me gratter sauvagement la... barbe ! Comme vous le savez aussi, je ne me gratte plus la tête de peur de faire tomber les derniers palmiers qui veulent bien encore y pousser...
Mes cannellonis aux légumes
Et comme ça ne venait pas tout de suite, je me suis d'abord intéressé au produit...
La margarine, et celle-là en particulier, fait partie, comme bien d'autres choses, de ce qu'on trouve dans mon fond de frigo pour plein de raisons. D'abord parce qu'aujourd'hui j'ai deux filles qui  se rapprochent de plus en plus de la cuisine sans produit animal et que même si je ne partage pas tous leurs choix, eh bien ça me conduit à cuisiner différemment. Et forcément dans ce domaine la margarine  Fruit d'or 100% végétal est un redoutable allié, pas de lait ou de lactose et en prime pas d'huile de palme, pas de conservateurs, pas de colorants ni d'arômes artificiels... et en plus la gamme se composant de deux versions, une conventionnelle et une bio... Chacun peut y retrouver son compte...
Mes cannellonis aux légumes préparation 1
Et ensuite pour les plus simples raisons du monde, juste parce que je trouve ça pratique à utiliser et à conserver, et surtout surtout parce que je trouve ça bon dans ma cuisine ! Ce qui finalement reste pour moi quand même, la principale raison.
Et pendant que je faisais donc le tour du produit, peu à peu une idée est sortie de ma barbe... et si j'essayais de préparer des cannellonis en mode healthy... et quelques temps plus tard...
Mes cannellonis aux légumes
Ingrédients :
Pour les cannellonis : 20g de margarine 100% végétal sans huile de palme Fruit d'Or – 16 feuilles de lasagnes – 2 belles courgettes - ½ butternut – 2 tiges de basilic effeuillées – 2 tiges de thym frais effeuillées (ou ½ càc de thym séché) – sel et poivre
Pour la béchamel légère : 20g de margarine 100% végétal sans huile de palme Fruit d'Or -20g de farine – 35cl de bouillon de légumes – 2 feuilles de laurier – sel et poivre
Mes cannellonis aux légumes préparation 2
Commencez en taillant le butternut en bâtonnets d'environ 1cm de côté et d'une longueur correspondant au petit côté des feuilles de lasagne. Gardez toutes les chutes de butternut pour réaliser un joli velouté.
Déposez les bâtonnets de butternut sur une plaque couverte de papier de cuisson. Faites fondre 10g de margarine au micro-ondes et badigeonnez avec le butternut de tous les côtes au pinceau.
Parsemez le thym sur les bâtonnets, salez, poivrez et enfournez le tout dans un four préchauffé à 180°. Faites cuire pendant 15 minutes en pensant à retourner la plaque à mi-cuisson. Une fois cuits, laissez refroidir les bâtonnets.
Taillez les courgettes en fines lanières grâce à un économe.
Faites fondre la margarine au micro-ondes.
Faites cuire les feuilles de lasagne dans une grande sauteuse d'eau salée selon les indications portées sur l'emballage. Cuisez-les en plusieurs fois si vous ne voulez pas qu'elles collent entre elles. Une fois cuites,retirez-les de l'eau puis déposez-les sur du papier absorbant.
Posez une feuille de lasagne sur votre plan de travail, couvrez-la de lanières de courgettes, badigeonnez de margarine au pinceau, puis déposez un bâtonnet de butternut à une extrémité et roulez le tout en serrant bien.
Vous pouvez varier les plaisirs en mettant une fois sur deux les courgettes à l'extérieur de la feuille de lasagne.
Mes cannellonis aux légumes préparation 3
Déposez les cannellonis dans un panier vapeur ou dans le panier d'une cocotte minute. Posez le panier sur une petite casserole d'eau bouillante et faites cuire une quinzaine de minutes.
Pendant ce temps préparez la béchamel légère. Faites chauffer la margarine dans une petite casserole à feu moyen puis ajoutez la farine quand elle commence à grésiller. Remuez la farine pendant une minute le temps de la faire légèrement dorer. Ajoutez alors le bouillon que vous aurez réchauffé peu à peu en fouettant régulièrement la sauce. Quand vous avez terminé de verser le bouillon, ajoutez les feuilles de laurier et faites réduire en remuant régulièrement jusqu'à ce que la sauce épaississe.
Une fois les cannellonis cuits, arrosez les assiettes de sauce, déposez les cannellonis dessus, s'il vous reste des bâtonnets de butternut déposez-les entre chaque cannellonis et terminez en parsemant  sur le tout quelques petites feuilles de basilic et de thym.
Mes cannellonis aux légumes
 Mais pourquoi, décidément ça va être un mois à se rouler la pâte... est-ce que je vous raconte ça...
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lundi 23 octobre 2017

Petit voyage au cœur du pays où nait le parmesan Tome 1 et Les boulettes très parmesan et citron de Lucia...

Il y a quelques temps nous avons parcouru en compagnie de Pascale et Sandra quelques routes à la rencontre du parmesan (Parmigiano Reggiano), je ne saurais trop d'ailleurs vous conseiller de passer par chez Pascale là : Pourquoi le parmesan est si bon... où vous découvrirez donc un très bel article consacré au... parmesan et à sa fabrication forcément ! Et pendant ce voyage, nous avons eu la chance de découvrir des cuisinières passionnées, des nonne (des grands-mères), qui sont l'âme et la mémoire d'une cuisine, la cuisine de cette région de l’Italie, et la cuisine au parmesan.
Généralement quand un voyage de presse, comme celui-ci, vous propose de découvrir une spécialité ou un ingrédients, vous le découvrez en effet mais souvent à travers des cours de cuisine, certes bien organisés mais qui ne vous entraînent pas forcément au cœur même d'une cuisine et de ses pratiques. Alors que cette fois, nous avons franchi les portes des maisons et des cuisines, nous avons été accueillis comme des amis de passage et nous avons cuisiné là en mettant quelquefois les mains dans la pâte, quelquefois seulement parce que ces femmes-là n'accueillent pas le visiteur pour le faire travailler mais juste pour le mettre à table !
C'est chez Rina, une des nonne que nous avons rencontré, que j'ai découvert véritablement l'importance du parmesan dans leur cuisine en me retrouvant en face d'une étrange machine, d'un robot culinaire inconnu... Il était dans un coin de la cuisine, massif et imposant, et quand j'ai demandé à quoi pouvait bien servir cette étrange machine, mon hôtesse m'a répondu comme s'il s'agissait d'une évidence... Hé pour râper le parmesan à quoi voulez-vous qu'il serve d'autre ! Dans ce pays-là on a des robots qui ne font que râper du parmesan c'est vous dire à quel point il est important !
Et ce sont les recettes que j'ai eu la chance de découvrir là-bas que je vais vous proposer à travers plus tomes qui apparaîtront par ici dans les prochaines semaines.
Et nous allons commencer cette série de recettes par un plat découvert chez Lucia, des boulettes de viande diablement parfumée grâce au parmesan bien sûr mais aussi au citron et au persil ! Un plat que j'ai très largement remis à ma sauce...
Les boulettes très parmesan et citron de Lucia...
Ingrédients:
Pour les boulettes: 300g de bœuf haché - 200g de veau haché - 1 œuf - 3 càs de chapelure - 5 càs de parmesan râpé - 3 tiges de persil haché - 1 gousse d’ail passée au presse-ail – le jus d'un citron – 20g de beurre fondu – 3 càs d’huile d’olive poivre – sel et poivre
Pour la sauce: 5 càs de yaourt à la grecque - 1 càs de mayonnaise -1 càs de jus de citron – 5 tiges de ciboulette hachée finement – sel et poivre
Mettez dans un saladier le bœuf et le veau haché, l’œuf, la chapelure, le parmesan, le persil et l'ail , salez et poivrez et mélangez le tout à la main, insistez bien !
Formez avec ce mélange des boulettes d'environ 30g que vous déposerez au fur et à mesure dans un plat légèrement huilé.
Quand vous avez fini toutes les boulettes, mélangez le beurre et l'huile d'olive et arrosez les boulettes avec.
Enfournez alors le plat dans un four préchauffé à 200° pendant 10 minutes. Sortez le plat du four retournez les boulettes et arrosez-les alors avec le jus de citron et remettez au four pendant 5 minutes.
Pendant ce temps préparez la sauce en mélangeant tous les ingrédients dans un bol.
Vous pouvez alors servir les boulettes avec la sauce et laissez chacun s'en servir à son goût.
Mais pourquoi, et si maintenant on allait faire un tour chez Maria Elisa ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 21 octobre 2017

Coup d'fraîcheur sur la cuisine #YouFood et labhné au menu !

J'aime le papier et les revues qui parlent de bouffe sans doute parce qu'ils provoquent souvent leur lot de surprises inattendues. Difficile d'imaginer ce que l'on va trouver dans un mag' de bouffe avant d'avoir tourné et tourné les pages et d'imaginer les nouvelles recettes que l'on va y découvrir et qui finiront pour certaines dans nos cuisines.
C'est pour ça que j'ai une collection de revues avec laquelle je pourrais chauffer la moitié du pays pendant quelques mois, si toutefois je me décidais à les balancer au feu... ce qui ne risque pas d'arriver tant que je pourrais les défendre bec et ongle ! Et parmi toutes ces revues j'ai un petit coin consacré aux numéros un.
Au numéro un seulement parce que quelques fois malheureusement ces revues ne connaissent pas de second volume et d'autres fois parce que le premier ne me donne pas envie d'un deuxième. Rares sont même celles qui franchissent ces deux pas là... Après pour certains c'est presque à la vie à la mort et je trépigne en les attendant devant mon p'tit libraire à moi. Il n'y en avait pas beaucoup depuis longtemps dans ce cas, enfin jusqu'à l'arrivée de #YouFood !
#Youfood c'est donc le nouveau venu pour lequel mon cœur a charrivé pour la deuxième fois, il faut dire qu'elle a bien des choses pour me plaire cette petite revue-là, petite par la taille seulement ! D'abord Emilie, que je suis maintenant depuis... un bon moment, et à qui je n'arrêterais jamais de répéter combien je pense qu'elle a bien du talent, Emilie donc et Jill avec qui elle partage la rédaction du magazine. Et puis Virginie " l'petit bouillon " qui nous fait la couverture la plus étonnante qui soit... un bouillon ! 
Et toutes les autres et quelques autres, quelques garçons moins nombreux. Toutes les autres que je suis parce qu'elles aussi ont bien du talent, Sandrine, Céline, Stéphanie, Emilie, Mégane, Cyrielle, Raphaële... je vais en oublier tellement... ou que je découvre pour d'autres... et aussi Cléa bien sûr que je retrouve toujours avec le même plaisir.
Et tout ce joli monde vie, bouge, rafraîchi, rénove notre cuisine dans la bonne humeur ! Alors pourvu que ça dure et moi je vais aller trépigner devant mon marchand de journaux en attendant le prochain numéro !
J'ai longtemps hésité sur le choix de la recette que j'allais faire et puis le pas à pas de Mégane m'a mis l'appétit au garde à vous et je n'ai pas résisté au plaisir de partager avec vous son labhné ! Mais avant de passer le labhné et si on préparait du Zaatar ?
Mon Zaatar
Ingrédients : 1càs de graines de sésame (prenez du préférence du sésame doré) - 1càs de thym séché – 1càs d'origan séché – 1càs de marjolaine séchée – 1 ou 2càs de sumac – 1càc de fleur de sel
Commencez en versant dans un mortier le sésame et le sel et pilez rapidement le tout.
Ajoutez tous les autres éléments et mélangez au mortier sans insister, c'est prêt !
C'est mon zaatar et il en existe autant que de pingouins sur la banquise le jour où les sardines en boîtes sont en solde ! Alors n'hésitez pas à goûter et à ajuster !
Le labhné de Mégane
Ingrédients : 250g de yaourt nature à la grecque – 250g de fromage blanc (et surtout surtout on évite l'allégé!) - quelques pincées de sel – du Zaatar, du poivre, de l'huile d'olive, du jus de citron et des graines de grenade pour servir
La recette est on ne peut plus simple, il faut juste de la patience !
Mélangez le yaourt et le fromage blanc ensemble, ajoutez le sel, pas trop et mélangez de nouveau.
Tapisser une passoire de préférence en plastique avec une étamine, versez le mélange dedans, refermez les bords de l'étamine, ficelez et accrochez pour laisser s'égoutter ce qui va devenir le labhné au bout de... 48h !
Vous pouvez préparer le vôtre avec un mélange yaourt et fromage blanc mais aussi le réaliser comme beaucoup avec seulement du yaourt, à vous de voir !
Une fois le labhné prêt, étalez-le sur une assiette, arrosez-le d'huile d'olive, parsemez dessus du zaatar, du poivre et des graines de grenade à votre goût et terminez avec un trait de jus de citron ! Du pain pita et des copains et rien de plus !
Mais pourquoi, et si je faisais un p'tit bouillon maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 18 octobre 2017

Vite vite il en reste quelques-unes... mon tiramisu framboises parce que c'est les dernières !

Depuis quelques jours le pingouin qui vit en moi commence à se demander s'il ne va pas pousser une petite râlerie sur la température ambiante qui régnait ces derniers jours... Et puis comme ces derniers jours j'étais aussi couci-couça côté forme, d’ailleurs plutôt couça, j'ai plutôt passé mon temps à la maison à traîner le café à la main, le café et la... Et forcément comme chez moi c'est non-fumeur inside et ben j'ai passé un peu de temps à folâtrer dans mon jardin la couverture sur les épaules.
Et c'est là que je me suis rendu compte que ce curieux temps pour un mois d'octobre déjà bien entamé n'avait pas pour seul effet que de faire transpirer les pingouins, il a aussi mis en joie mes framboisiers ! Me voilà donc le bol à la mais en train de me ramasser la framboise et à me demander en même temps ce que je pourrais bien en faire.
Peut-être parce que j'aime le côté réconfortant du tiramisu, en ce moment un peu de réconfort je ne suis pas contre, et peut-être aussi simplement parce que j'aime ça, en rentrant je me suis dit que c'était la bonne idée pour passer mes p'tites framboises !
Mon tiramisu framboises
Ingrédients pour 4 beaux tiramisus : 150g de framboises – 10cl d'eau – 90g de sucre en poudre – 2 œufs – 125g de mascarpone - 30g de chocolat blanc - quelques gouttes d'extrait de vanille (vous pouvez aussi utiliser une gousse de vanille ou remplacer une partie du sucre utilisé pour la crème par du sucre vanillé) – 16 biscuits à la cuillère
Commencez en préparant un coulis à la framboise. Versez les framboises dans une casserole, gardez-en quelques-unes pour mettre par dessus à la fin, et ajoutez 60g de sucre en poudre et l'eau. Portez à ébullition puis baissez le feu et laissez blobloter 3 minutes. Chez moi on n'aime pas les grains des framboises donc j'ai filtré, mais vous n'êtes pas obligé. Réservez en tout cas soit le coulis comme ça ou le coulis filtré le temps qu'il refroidisse complètement.
Quand le coulis est froid préparez la crème.
Fouettez les jaunes d’œufs avec les 30g de sucre restant et l'extrait de vanille, insistez bien jusqu'à ce que le tout blanchisse. Ajoutez alors le mascarpone et fouettez le tout.
Fouettez en neige les blancs, pas trop trop ferme et incorporez-les délicatement à la maryse.
Montez alors vos tiramisu, vous n'êtes d'ailleurs pas obligé de les monter dans des verres comme moi vous pouvez choisir une version plus classique dans un plat. Cassez la moitié des biscuits et répartissez-les dans les verres, tassez un peu mais pas trop, arrosez avec du coulis de framboises, attention vous avez deux couches à faire ! Donc ne mettez pas tout le coulis sur cette première couche.
Couvrez avec la crème, généreux la couche ! Et recommencez, des biscuits en morceaux, du coulis et de la crème pour finir. Enfin presque pour finir parce que vous allez couvrir le tout avec le chocolat blanc râpé ! L'avantage du chocolat râpé c'est qu'il ne fond pas comme le cacao en poudre que l'on utilise généralement, il va donc protéger le dessus de vos tiramisu en attendant que...
Là, mettez au frais et... c'est la mauvaise nouvelle, un tiramisu c'est bon le lendemain et encore meilleur le surlendemain ! A vous de juger de votre résistance ! En tout cas au moment de servir pensez à déposer les framboises entières dessus.
Mais pourquoi, et il resterait rien d'autre dans l'jardin ??? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 17 octobre 2017

Soupes repas mon dernier livre est arrivé ! Vous prendrez bien une soupe de haricots tarbais au lard pour fêter ça...

Je n'ai jamais compté mes livres... A vrai dire généralement je compte mal, je sais rarement combien de sous j'ai dans les poches et même si j'en ai et c'est souvent la même en ce qui concerne mon compte en banque... 
Je me souviendrai toujours de la tête de mon banquier, un charmant garçon par ailleurs, c'était mon premier et je venais aussi de recevoir mon premier salaire, plus de mille francs, c'est dire si ça avait été la fête... Je me souviens donc encore de sa tête alors qu'il était là devant moi à m'expliquer que quand on gagnait un mois eh ben on n'en dépensait pas aussi sec trois de plus !
Et ça encore ce n'était rien, parce qu'à un moment il m'a demandé mon chéquier pour voir si jamais il n'y aurait pas encore un p'tit chèque ou deux à venir frapper à sa porte, à l'époque on payait encore beaucoup avec ces bouts de papier. 
Je lui ai tendu et il a commencé à regarder les talons et là il s'est vraiment liquéfié le pauvre homme en voyant que sur le premier talon, sur le deuxième, sur le troisième et tout les suivants, je n'avais rien écrit, non rien de rien ! Il a juste balbutié des mais... mais... mais... avant de reprendre son souffle et me dire, je pense que je vais le garder... Un peu comme s'il tenait un trophée qu'il pourrait montrer à toute l'agence, à tous ses collègues en disant tu te rends compte... tu te rends compte...
Bon depuis je compte un peu mieux, mais pas encore juste.
Donc, je n'ai jamais non plus compté mes livres. Peut-être parce que j'aime encore avoir, quand je reçois mon petit dernier, presque la même émotion qu'au tout premier... presque. Et si je savais que c'est le quinzième, le dix-huitième ou le suivant je crois que ça me gâcherait un peu le plaisir.
Et cette fois-ci dans ma boîte aux lettres j'ai reçu il y a peu mon p'tit dernier Soupes repas paru il y a peu dans la collection Super Facile chez Solar. Et pour vous mettre, j'espère, l'appétit aux lèvres et l'envie de le découvrir je vous ai mis les visuels de quelques soupes contenues dans l'ouvrage et je vous propose la recette d'une autre aussi contenue dans l'ouvrage, une soupe généreuse et parfumée comme je les aime avec des haricots tarbais et des jolies tranches de lard !
Soupe de haricots tarbais au lard
Ingrédients : 250g de haricots tarbais - 8 tranches de poitrine fumée d’environ 1cm d’épaisseur - 1 oignon émincé finement - 1 gousse d’ail - 90 cl de bouillon de volaille - 4 branches de thym - 4 feuilles de laurier – sel et poivre
Faites tremper les haricots 24 heures dans de l’eau froide en changeant l’eau 2 ou 3fois.
Faites alors chauffer une grande sauteuse à feu assez vif et faites-y colorer les tranches de poitrine de chaque côté.
Ajoutez alors dans la sauteuse l’oignon, l’ail que j'ai mis en chemise mais vous pouvez aussi choisir de le hacher et les herbes et faites revenir 3 minutes en remuant régulièrement.
Ajoutez le bouillon puis les haricots et portez tout ça à ébullition à ébullition, toujours à feu bien vif. Baissez le feu et laissez cuire à couvert 1h à 1h30, il faut que ça bloblote jusqu’à ce que les haricots soient tendres, qu'ils se défasse pratiquement. N'hésitez pas à remuer de temps en temps pour voir si ça n'attache, le haricot est un tendre qui s'attache facilement. N'hésitez pas non plus à ajouter un peu de bouillon si la soupe commence à être trop sèche, le haricot est un tendre mais aussi un joyeux buveur... de bouillon.
Rectifiez en sel si nécessaire, attention la poitrine va en rendre, et poivrez à votre goût.
Mais pourquoi, bon et ce soir je vais me la faire à quoi ma soupette ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 15 octobre 2017

Sois Hygge et mange des Kanelsnurrers les roulés à la cannelle et à la cardamome qui viennent du nord !

Généralement quand je vois une nouvelle mode arriver dans nos cuisines je suis déjà parti tellement loin et tellement vite qu'elle a du mal à me rattraper... Bon, certaines fois je cède parce que la gourmandise est un de mes défauts principaux et que mon estomac est souvent plus faible que mon esprit...
Mais cette fois je n'ai pas pris mes jambes à mon cou en voyant arriver le Hygge du grand nord et plus précisément du royaume du Danemark. Il faut dire que cette mode-là, mais peut-on vraiment parler de mode puisqu'il s'agit plutôt d'un mode de vie que nos amis du grand nord ont adopté depuis longtemps, quoi qu'il en soit le principe m'allant bien bien bien, je n'ai pas l'intention de m'en priver juste parce qu'elle porte un nom... curieux... Hygge ! Que je ne suis d'ailleurs pas encore sûr de bien prononcer.
Qui plus est cette manière de vivre donc, vient d'être accompagnée d'un livre écrit par une de mes complices préférées, avec qui j'ai notamment pendant quelques années écrit des livres. Birgit Dahl nous livre donc son La cuisine Hygge, les recettes danoises du bonheur paru chez Solar. Parce que si je ne suis pas sûr de bien définir le Hygge il s'agit bien d'abord et surtout de bonheur !
La meilleure façon de comprendre le Hygge, nous dit Birgit dans l'ouvrage, est d'imaginer un moment où toutes les conditions sont réunies pour qu'il soit agréable, réconfortant, sécurisant et régénérant... difficile alors de dire non non sans façon, ça sera sans moi ! Surtout qu'après nous avoir raconté ce nord paisible elle nous illustre tout ça avec force recettes ! Des recettes réconfortantes, sécurisantes, régénérantes forcément...
C'est ainsi que l'on s'installe paisible au chaud et que l'on se prend à avoir envie de chocolat chaud et gourmand, de vin chaud épicé, brioches danoises et encore de pain polaire et de saumon pressé aux épices, de soupe aux pois cassés et aux saucisses où l'on tremperait des crackers danois... et de bien d'autres choses au coin d'un feu ! Parce que c'est ce que provoque ce livre, une furieuse gourmandise bien sûr, mais peut-être encore plus une encore plus furieuse envie de confort réconfortant entouré des nôtres et de nos amis...
Alors si vous voulez découvrir le Hygge et vous aussi passer à la chaleur venant du nord ce livre-là risque d'être votre livre de chevet et de cuisine souvent, souvent, souvent...
Et pour l'illustrer j'ai eu envie de Kanelsnurrer et de leurs odeurs de cannelle, bien sûr, mais aussi de cardamome et me dire qu'avec un chocolat brûlant je risque bien de crier Hyggeeeeee !
Mes Kanelsnurrers à la cannelle et la cardamome
Ingrédients : 20cl de lait tiède – 500g de farine T45 – 180g de sucre en poudre – 180g de beurre mou – 1 œuf et 1 jaune – 25g de levure de boulanger – 1càc de cannelle en poudre – 1càc ½ de cardamome en poudre – ½ càc de sel
Versez le lait dans un bol et ajoutez la levure en l'émiettant, remuez et laissez reposer une quinzaine de minutes.
Versez dans la cuve d'un robot équipé d'un crochet, la farine, la moitié du sucre en poudre, le lait à la levure, 2càc de cannelle et 1càc de cardamome, le sel et l’œuf et mélangez le tout jusqu'à obtenir une pâte homogène. Laissez reposer la pâte une dizaine de minutes puis ajoutez la moitié du beurre et faites tourner votre robot jusqu'à ce que la pâte soit de nouveau homogène, c'est assez long, comptez une dizaine de minutes. Mettez un torchon (propre ! ça faisait longtemps...) sur le bol et laissez reposer pendant 1 heure 30.
Pendant ce temps mixez le beurre restant avec le sucre et les épices restants.
Étalez votre pâte au rouleau sur un plan de travail fariné de manière à obtenir un rectangle d'environ 38cm sur 35. Étalez le beurre sucré au épices délicatement avec une maryse sur toute la surface de la pâte puis pliez-la en portefeuille c'est à dire en trois. Avec votre rouleau étalez de nouveau la pâte de manière à obtenir le même rectangle d'environ 38cm sur 35.
Découpez alors la pâte en bandes, des bandes de 3cm sur 35.
Repliez les bandes sur elles-mêmes, vous aurez donc alors des bandes d'environ 3cm sur 17cm.
En tenant les deux extrémités d'un bandes entre vos doigts faites la vriller en faisant 3 ou 4 tours en tournant en sens inverse des deux mains.
Entourez alors votre index et votre majeur avec la torsade de pâte et glissez l'une des extrémités au centre pour maintenir le tout. Déposez votre premier Kanelsnurrer sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
Et si cette explication ne vous semble pas claire, voilà une petite vidéo très rapide qui va vous montrer que ce qui est parfois difficile à expliquer l'est beaucoup plus simple en le voyant !
Quoi qu'il en soit quand vous avez fini tous vos Kanelsnurrers, il vous faudra sans doute deux plaques, ajoutez 1càs d'eau au jaune d’œuf, mélangez puis badigeonnez les Kanelsnurrers délicatement au pinceau et oubliez-les sur leur plaque pendant environ 1heure.
Ensuite il n'y a plus qu'à enfourner pendant 15minutes dans un four préchauffé à 180° et c'est prêt !
Mais pourquoi, je n'avais pas parlé d'un chocolat chaud... est-ce que je vous raconte ça...