mercredi 29 septembre 2010

Quand le fromage devient une aventure, la fourme d’Ambert s’invite à l’apéritif… Cupcakes d’Ambert et de bacon au menu !

Pendant longtemps, très longtemps même, j’ai eu l’organisation de la bouffe un peu psychorigide, un peu beaucoup même ! Tout étant toujours de la faute des parents, comme me le disent quotidiennement mes enfants, j’avais sans doute dans ce domaine quelques dettes envers ma mère qui n’était pas un modèle de libéralisme dans le domaine de la nourriture… et dans aucun autre domaine d’ailleurs… En bon fils j’ai donc pendant longtemps reproduit…
A la maison l’apéritif du dimanche était une tradition. Nous recevions d’ailleurs tout aussi traditionnellement les mêmes amis pour l’apéritif et forcément sur la table se trouvaient les mêmes choses. Deux bols pas, un de plus, un pour les cacahuètes et l’autre pour les olives, et du Saint Raphael à boire pour tout le monde. Une fois pour toute ma mère avait décrété ce qu’était un apéritif et elle semblait prête à inscrire sa recette dans l’éternité !
A l’époque nous avions tout essayé, avec mon frère, pour mettre à mal la régularité métronomique de ma mère, mais rien n’y faisait. Généralement nos tentatives de déstabilisation prenaient la forme d’un pacte, on mange des cacahuètes jusqu’à la mort, qu’on se disait, avant d’ajouter, elle finira bien par ne plus en avoir. Et nous les avalions alors par poignées entières dès qu’elle avait le dos tourné, presque à s’étouffer. Mais à chaque fois que nous revenions vers le bol il était parfaitement rempli, juste comme il faut, les cacahuètes semblant même presque rangées…
Immuablement cacahuètes et olives… cacahuètes et olives…
Du coup quand Damien m’a proposé de mettre la fourme d’Ambert à toutes les sauces culinaires j’ai mis un temps à imaginer que le beau bleu pouvait être autre chose qu’un… fromage.
Il faut dire que le grand dur au cœur tendre a toujours eu table ouverte à l’heure du fromage, j’ai toujours aimé sa pâte claire veinée de bleu et son étonnante douceur unique dans le monde des bleus. Et comme l’heure du fromage finit souvent bien tard dans la nuit, la fourme d’Ambert m’a accompagné bien des soirs, jusqu’au bout de la nuit… Enfin généralement si elle était là près de moi, posée juste à côté du couteau, au début de la soirée, de curieuses disparitions se sont souvent produites une fois la nuit venue…
C’est comme ça que souvent quelques heures après le début de l’heure du fromage, quand je me couche enfin, il ne reste plus qu’un couteau un parfum de sous bois… mais rien d’autre, juste le parfum du plaisir… Ainsi va ma vie avec la fourme.
Forcément en cherchant à comment j’allais accommoder la fourme l’apéritif a semblé une évidence, un apéritif bien bien différent de ceux d’alors, un apéritif à la fourme d’Ambert !
Cupcakes à la fourme d’Ambert et au bacon
Ingrédients pour environ 6 pièces : 150g de fourme d’Ambert – 150g de farine – ½ sachet de levure chimique – 10cl de yaourt brassé – 3 œufs – 1càc de miel – 6 tranchettes très très fines, presque de la dentelle, de bacon - 10cl de crème fraîche liquide – 2 ou 3 pincées de thym frais -sel et poivre
Commencez par séparer en trois parts égales la fourme d’Ambert. Ecrasez la première part à la fourchette, hachez grossièrement la deuxième et coupez en très fines tranchettes la dernière.
Versez dans un bol la farine, la levure, le yaourt, les œufs, le miel, le thym et mélangez bien le tout, insistez bien. Ajoutez la fourme écrasée et mélangez rapidement.
Répartissez ce mélange dans les cagettes à cupcakes. Posez dans chaque cagette, une tranche de bacon chiffonnée, enfoncez-les un peu.
Enfournez les cupcakes pendant une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant qu’ils cuisent mettez la fourme hachée dans un mixer et battez finement, ajoutez la crème fraîche et mixez de nouveau de manière à obtenir une pâte homogène.
Quand les cupcakes sont bien cuits, bien dorés, laissez-les tiédir.
Et mangez-les simplement nature, ou alors ajoutez-leur une jolie cuillérée de mousse sur la tête et posez ensuite une tranchette dessus et avalez le tout d’une bouchée… ou deux !
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Et si vous voulez tout savoir sur l’AOP de la fourme d’Ambert, sur les mille et une manières de la manger ou de la cuisiner, allez sur le site de la Fourme d’Ambert ou rejoignez 750g où de nombreuses recettes vous attendent aussi !

Mais pourquoi, la nuit il se passe décidément de bien drôles de choses... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 28 septembre 2010

Tout le monde se lève pour… C’est curieux comment certaines choses vous collent aux souvenirs ! Gâteaux chocolat Danette au menu !

Longtemps je ne me suis pas levé pour Danette, longtemps moi je me suis couché…
A cette époque-là j’avais souvent, comme je l’ai déjà dit, ce que j’appelais la déprime des filles. Cette déprime sans fond que je m’attrapais régulièrement en rangeant les souvenirs du soir précédent. Et à ce moment terrible pour l’ado que j’étais alors, je n’avais trouvé que quelques moyens pour apaiser le spleen post-baudelairien qui m’assaillait alors…
Pendant que je me repassais tous mes espoirs de causettes et de « plus si affinités » avec toutes ces blondes, brunes et même quelques rousses à qui j’avais, avec esprit, parlé de marinade, de hareng et de parents… Pendant donc que je me souvenais donc de tous ces espoirs envolés et que j’avais, comme le poète, l’espoir vaincu, une des seules choses capables de me redonner chaleur et espoir était une télé-Danette !
Du fond du gouffre ou j’étais alors je courrais jusqu’à l’épicerie du coin et je m’attrapais une barquette XXL à la vanille, toujours à la vanille. L’épicier qui me connaissait depuis des années hochait la tête sans rien dire, peut-être pour me soutenir, je hochais aussi la tête en retour et je rentrais avec mon antidépresseur en barquette sous le bras.
Longtemps je me suis ensuite couché avec comme seule compagne ma barquette posée là sur mon ventre, face à la télé, devant une de ces séries qui rendent la vie plus belle. Et pendant que la croisière s’amusait ou que l’ile devenait merveilleuse d’une cuillère patiente, couche après couche je piochais dans la crème jusqu’à la dernière goutte, même celle qui se cachait dans le coin...
Une déprime des filles se soignait alors avec 500g de Danette à la vanille, quelques séries, une nuit de sommeil et quelques remords en voyant le pot par terre à mes côtés, le matin à mon réveil… ça sera le dernier que je me disais alors prêt à repartir à la recherche du grand amour ou même d’un plus petit en attendant le grand…
Et puis quand j’ai fini de ranger du râteau, j’ai fermé le placard après avoir trouvé mon petit jardin… à ce moment-là j’ai aussi oublié mon antidépresseur crémeux, et puis comme le format XXL avait disparu, je ne trouvais plus le même goût de réconfort auprès de la petite crème.
Du coup, quand l’autre jour je suis allé visiter le bar à Danette éphémère proposé par la marque, j’ai retrouvé les barquettes avec une drôle d’impression de retrouver un temps presque oublié.
C’est là, en voyant faire un cuisinier inspiré, que je me suis attrapé l’envie de m’amuser avec cette crème à faire un petit gâteau d’anniversaire minute...
Gâteau minute au chocolat et à la Danette
Ingrédients : 75g de chocolat noir à fondre – 50g de beurre – 1 pot de Danette au chocolat – 2 mini-quatre quart (vous pouvez aussi faire vous même les quart quart… mais comme c’est un gâteau minute…) – des décorations en sucre – éventuellement une ou plusieurs bougies si vous avez quelque chose à fêter
Mettez dans un bol le chocolat et le beurre et faites fondre le tout au micro-ondes. Mélangez en insistant bien.
Versez le pot de Danette dans le bol et mélangez bien de nouveau.
Commencez par bien tartiner généreusement le dessus d’un des quatre quart. Posez le deuxième par dessus et appuyez bien. Tartinez ensuite le tour et finissez par le dessus. Ne cherchez pas forcément à faire quelque chose de régulier.
Il n’y a plus qu’à décorer et à laisser reposer quelques instants avant de dévorer ce petit gâteau improvisé.

Mais pourquoi, tout le monde se couche pour… je suis pas sûr que je sois un Mad men de rêve moi… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 23 septembre 2010

Pierre Hermé est il encore un pâtissier ou en train de se transformer en SuperChocolat’Man ? To be or not to be… c’est toujours la question…

L’autre jour j’ai eu la chance d’être convié à la présentation des nouvelles collections de Pierre Hermé et je ne savais pas à quoi m’attendre, vraiment pas. Présenter une collection de pâtisseries ça avait pour moi à peu près autant de sens que si on m’avait dit que M’sieur Casto allait nous faire défiler les joints de robinet ou les ampoules à baïonnettes… Mais comme mon estomac a toujours pensé plus fort que ma tête, je suis allé voir…
Jusque là, la seule présentation de pâtisserie que j’avais en mémoire c’était celle que j’avais vécue dans pâtisserie du bas de la rue, celle-là même dont mes parents avaient dit, c’est là qu’ils font les meilleurs éclairs du monde ! Ce titre était terriblement important chez nous parce que nous ne mangions que des éclairs, au chocolat et au café, mais rien d’autre, jamais ! Et c’est vrai qu’ils étaient bons, peut-être même étaient-ils les meilleurs du monde. Ils étaient tellement bons avec leur pâte à chou au croquant étonnant, leur garniture légère et leur fondant brillant et odorant
Puis un jour le pâtissier du bas de la rue s’est lancé, il a créé et il a présenté fièrement un dimanche midi une nouveauté ! Un peu sa nouvelle collection à lui, modestement composée d’une seule pâtisserie, un éclair à la vanille ! Le boulanger du bas de la rue d’alors était une sorte de précurseur. Et nous voilà ce dimanche-là, mes parents mon frère et moi, devant le nouveau venu, il était là bien aligné à côté des autres, à côté des nôtres… et le pâtissier, lui, était derrière sa vitrine à guetter les réactions des uns et autres.
L’éclair nouveau venu a disparu quelques temps plus tard, sans que je l’ai jamais goûté, on ne mangeait pas de cet éclair-là chez nous, et visiblement pas non plus chez les autres… Et j’ai eu l’impression que le pâtissier du bas de la rue s’est alors attrapé comme de la lassitude…
C’était mon seul souvenir d’une présentation de pâtisserie…
Du coup avant d’arriver à celle de Pierre Hermé, pendant un instant je l’ai imaginé là derrière une petite vitrine de pâtisserie à se ronger les doigts en attendant que le chaland juge de sa nouvelle collection… Et puis j’ai tourné l’angle de la rue et je me suis retrouvé face au barnum de la présentation de Pierre Hermé et là c’était une autre histoire…
Là, je me suis laissé envahir l’esprit par les bruits et par les lumières de cette présentation, de ce défilé où les pâtisseries on été élevées au rang de star d’un moment, par les applaudissements de cette foule conquise, par les images de Pierre, chemise blanche au milieu d’enfants portant ses fameux macarons, venant saluer son public… Et mon estomac aussi s’est laissé envahir parce que mes mains n’arrêtaient pas d’attraper frénétiquement les créations du pâtissier, j’attrapais tout ce qui se présentait, tout ! Et puis au bout d’un moment l’esprit et le ventre se sont retrouvés, se sont regardés et le premier mot qu’ils prononcés ensemble a tout résumé… trop ! Trop ! Trop de Pierre, trop d’ors et de courtisanes, trop de choses dans mon estomac, TROP !
Alors je suis parti, on m’a gentiment chargé les bras des préparations de Pierre, de la revue de Pierre, très simplement intitulée Fan de Pierre Hermé… Et moi je me suis encore plus chargé de cette sensation, de ce mot dont je n’arrivais plus à me débarrasser, trop…
Après, longtemps après, chez moi, loin de tout ça, j’ai pris un de ces petits carrés de chocolat signés PH, un de ces petits morceaux d’enfer, je l’ai laissé fondre dans ma bouche, et je me suis vite caché sous une serviette pour ne pas laisser voir mon rougissement de plaisir…

Mais pourquoi, bon c’est pas tout ça j’ai rendez-vous avec une boite de chocolat moi… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 22 septembre 2010

Petit rappel… J’aime le brebis ! J’aime le brebis !!! Et vous ? Fromage de brebis au menu forcément…

Généralement le fromage de brebis je me le fais à l’ancienne, c’est juste entre lui et moi, c’est l’Opinel à la main que ça se règle ! Alors il y a de l’électricité dans l’air, de la tension tendue et des yeux qui se disent bien des choses… Si, le fromage de brebis a des yeux ! Et expressif même qu’il est son œil ! Et de ces expressions qui vous glacent d’effroi quand vous les croisez, que de bien plus gros et bien plus forts ont renoncé, ils ont rangé le couteau et sont allé pleurer en disant entre deux sanglots j’peux pas… j’peux pas me le trancher comme ça…
Moi je suis resté droit dans la botte, une lame, un sabre froid et vif, et d’un coup la tranche tombe shhhlack ! C’est pas un fromage qui va me la jouer à l’envers !
Mais ce n’est pas fini, après ça se gâte encore plus, parce que le fourbe, après il a l’œil qui émeut, presque humide, si doux… et plus question de s’en sortir autrement qu’à coup de dents, on peut toujours tergiverser un peu, lui faire la peau… Mais après il faut… il le faut bien… se le croquer !
Généralement je me le fais donc à l’ancienne, mais là j’avais envie de me surprendre le brebis, alors aujourd’hui tout ça a fini en une sorte de entre le fromage et le dessert…
Le brebis et compagnie sucré salé
Ingrédients : 1belle tranche de brebis – 2 tranches de pain d’épices – 2 figues – 2càc de gelée de coing ou de mélange pomme-coing – une poignée de pousses mélangées - du poivre
Coupez le brebis en cubes.
Posez les tranches de pain d’épices sur une assiette. Posez par dessus les figues ouvertes.
Répartissez les pousses sur les figues et le pain d’épice.
Parsemez les cubes de fromage. Arrosez avec la gelée de coing. Poivrez et mangez de suite.
Moi, j’ai fait l’erreur de laisser sans surveillance sur la table et du coup j’ai seulement fini les miettes… c’est tout ce qu’il restait !
Si vous voulez participer à ce concours Osez les fromages Pur Brebis Pyrénées vous avez jusqu’au 30 septembre 2010 pour proposer votre recette et peut-être gagner une cure de thalasso et des tomes de fromage ! Et pour tout tout savoir du concours c’est par là : Osez les fromages Pur Brebis Pyrénées et surtout n’hésitez pas à mettre en lien vos recettes dans les commentaires que j’aille déjà me délecter de vos recettes !
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Mais pourquoi, bon arrête de me regarder comme ça d’abord, j’te jure ce fromage… est-ce que je te raconte ça…

lundi 20 septembre 2010

Drôle d’endroit pour une rencontre, ou comment j’ai rencontré un curieux marché au coin d’une rue…

Je reviens doucement à la vie normale après mon petit festival de chez nous qu’on a et qui nous prend quand même un peu de temps… surtout que tout le reste ne s’arrête pas pour autant !
Et pour revenir en douceur, une petite balade dans un drôle de marché croisé au détour d’une rue où finalement je n’avais pas grand chose à faire, le Marché des Enfants Rouges, un vieux, très vieux marché parisien… un marché où visiblement on mange autant que l’on remplit ses cabas. Ce jour-là c’était un peu tard mais maintenant je me suis attrapé l’envie d’y retourner, alors en attendant juste quelques photos pour, peut-être, vous tenter….

































Le marché des Enfants Rouges se trouve 39, rue de Bretagne dans le 3e arrondissement et il est ouvert tous les jours sauf le lundi.

Mais pourquoi, et si l’année prochaine on pique-niquait du coté de notre petit festival… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 14 septembre 2010

Un dimanche pas comme les autres au Batofar, un drôle d’endroit qui m’a fait du bien aux yeux, aux oreilles et au ventre !

Certains dimanches au Batofar les poulets rôtissent, les griots griottent et les ragga raggatent, les pâtissiers pâtissent de bien drôles de petits éclairs, les frites se font dévorer par des bouches gourmandes pendant que les hamburgers semblent abandonnés sur les tables… Au Batofar quand la Chambre à Air et le M.i.A.M s’y collent certains dimanches il se passe bien d’autres choses et l’on passe comme ça de biens bons moments… la preuve en image…




























Mais pourquoi, des fois il suffit de peu de choses pour se dire que le printemps n’est pas loin… quoique… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 11 septembre 2010

Parce que ça fait du bien aux yeux, aux oreilles et au ventre, dimanche direction le Batofar !!!

Ce dimanche 12 Septembre le M.i.A.M, ces sympathiques activistes du goût sont partenaires du festival de la Chambre à Air, au Batofar, à Paris. Et il y aura donc à l'occasion à danser, à manger et à boire, pour les petits et les grands, à partir de 12h !
Et au programme du manger il y aura...
dès midi, Romuald Sanfourche, aux commandes de la rôtisserie, embroche ses poulets fermiers et mouline sa purée maison.
L'équipe du M.i.A.M planche sur le burger, épaulée par des viandes « made in Asnières » et par des buns Gontran Style !
Christophe Adam sera aussi de la partie et réfléchit à un éclair hot dog plutôt détonnant.
Et toute la journée...
Steve et sa roulotte, propose ses frites maison, pommes de terre nouvelles de Pascal Vivien à L'Aigle. Il nous rapporte aussi de Mortagne au Perche des Francforts de la Charcuterie Doudard, rencontrée sur le marché cet été, servies sur un pain façonné par Gontran Cherrier. ça s'appelle déjà le Hot Dog Cherrier Doudard.
Côté vin, vous découvrirez les vins de l'appellation Crozes Hermitage
... et plein d'autres choses !
Et pour plus de détails direction le M.i.A.M
Alors à dimanche ???

Mais pourquoi, et si vous êtes du côté de Cergy, Cergy soit ! Quel dimanche... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 10 septembre 2010

Petites recettes sans conséquences… parce que, quand c’est l’automne… c’est l’automne ! Salade d’automne au menu !

Ça faisait longtemps que je n’avais pas proposé une petite recette sans conséquence, ces petites recettes qui se perdaient souvent chez moi parce que je n’osais pas publier juste une recette… Mais l’automne qui arrive m’a furieusement donné envie d’une petite salade à ses couleurs et à ses senteurs et pas forcément l’envie de parler, juste celle de me coller sur la vitre la salade à la main et la grignoter en attendant qu’une feuille… tombe…
Et voilà donc une petite recette sans conséquence, juste une petite recette sans histoire puisque c'est le principe de cette série…
Salade d’automne aux champignons et aux artichauts
Ingrédients : 1 douzaine de beaux champignons de Paris – 2 gousses d’ail – 1 ou 2càs d’huile d’olive – 1càs de vinaigre de Xeres vieux ou de vinaigre balsamique – 1càs rase de cassonade – 100g de fromage frais de chèvre – 12 cœurs d’artichauts au naturel – 4 tranches très très fines de jambon cru - 1ou 2 tranches de baguette – 1 petite poignée de mesclun ou de pousses de salades – 4tiges d’origan frais – sel et poivre
Commencez en coupant les cœurs d’artichauts en deux puis posez-les sur du papier absorbant.
Placez les champignons entiers, juste nettoyés, dans un petit poêlon allant au four (vous pouvez aussi utiliser un plat creux).
Ecrasez une gousse d’ail avec le plat d’un grand couteau et ajoutez-la aux champignons.
Ajoutez l’origan puis arrosez avec l’huile d’olive.
Enfournez dans un four préchauffé à 200° pendant 5 minutes.
Pendant ce temps, verser le vinaigre et le sucre dans une petite casserole et faites légèrement réduire le tout.
Au bout de 5 minutes de cuisson ajoutez les cœurs d’artichauts et arrosez le plat avec le vinaigre sucré. Remettez au four pour 5 minutes.
Ajoutez le jambon en le chiffonnant et remettez au four pour 5 dernières minutes.
Laissez bien tiédir. Pendant ce temps passez l’ail au presse ail et mélangez-le avec le fromage frais de chèvre.
Quand la salade est presque froide, ajoutez le mesclun, mélangez très rapidement puis arrosez avec le fromage de chèvre à l’ail. Mangez sans attendre.

Mais pourquoi, tomber ou ne pas tomber… je me demande si les feuilles connaissent Shakespeare… est-ce que je raconte ça…

jeudi 9 septembre 2010

Ça ne serait pas l’automne ? Et comme une petite odeur de cidre et de tarte aux pommes dans ma cuisine…

J’aime quand les feuilles commencent à tomber et couvrent peu à peu le sol… J’ai toujours aimé ce moment, cette fin des grandes chaleurs et ce début du temps de pluie fine. J’ai toujours aimé pouvoir mettre une petite laine pour m'enlever cette pointe de froid qui me fait frissonner en septembre, l’été c’est le temps où je ne peux plus rien enlever, l’automne c’est le temps où j’aime choisir la chaleur.
L’été c’est le temps des petits vins et des copains qui passent, de ces petits vins frais qui font teinter les verres. A l’automne j’aime retrouver le cidre et ses senteurs qui accompagnent si bien l’entrée des odeurs de l’automne.
Du coup aujourd’hui un de mes premiers jours de tranquillité, j’ai eu envie de taquiner le cidre et la pomme, le beurre et la crème pour laisser sur la table une jolie tarte à faire en un rien de temps.
Et moi pendant ce temps, je file découvrir le cidre sous toutes ses bulles à la soirée Cidres de France avec Arnaud Didier et l’équipe des 750G et en même temps déguster les deux nouveaux ouvrages de l’équipe des 750g consacrés aux Verrines et aux Cocottes aux éditions Solar !
Tarte aux pommes croquantes au caramel de cidre
Ingrédients : 100g de sucre – 10cl de cidre – 4 pommes - 1rouleau de pâte sablée – le jus d’un demi citron – 30g de beurre - 2 pincées de cannelle – 1gousse de cardamome – 100g de noix grossièrement hachées
Commencez en faisant le caramel. Versez le sucre dans une petite casserole. Mettez sur feu doux et faites-le fondre en faisant attention à ne pas le laisser brûler.
Dès que le sucre est à point, baissez le feu au minimum et ajoutez le cidre que vous aurez au préalablement chauffé au micro-ondes, mélangez bien avec une cuillère en bois. Il se peut que le sucre cristallise alors, laissez sur feu doux et remuez, il va fondre. Une fois bien amalgamé laissez réduire jusqu’à la consistance d’un sirop épais.
Découpez un cercle de pâte d’environ 18cm, posez le sur une plaque, piquez-le à la fourchette puis faites-le précuire dans un four préchauffé à 180° pendant 12minutes.
Pendant ce temps, pelez puis coupez les pommes en gros cubes. Mettez-les dans un saladier et arrosez-les avec le jus de citron.
Faites chauffer une poêle à feu assez vif et dès qu’elle est bien chaude ajoutez le beurre, et les pommes dès que le beurre commence à grésiller. Faites-les bien dorer de tous les côtés, ajoutez alors la cannelle, la cardamome, les noix et le caramel de cidre.
Remuez le temps que le caramel enrobe bien les pommes.
Versez-les alors sur la pâte et finissez en arrosant éventuellement avec de la crème liquide.
Mangez sans attendre.

Mais pourquoi, un petit cidre framboise ça doit le faire ça… est-ce que je vous raconte ça…

Petit retour en image sur une rencontre avec Jean-Pierre Coffe le cuisinier qui empêche de penser en rond…

Juste quelques images pour ce rappeler de ce bon moment et peut-être vous donner envie de vous lancer sur la piste des livres dédicacés qui vous enverront directement à sa table… Pour le détail c’est là : à la table de Coffe…


J'AI LU : déjeuner chez Jean-Pierre Coffe

Mais pourquoi, et si le cidre était la boisson de l’automne… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 7 septembre 2010

Quand un petit atelier autour de la cuisine indienne a un goût de 7e ciel… Et « truffes » à l’indienne au menu !

Des fois les choses paraissent simples, un atelier accueillant et confortable, des participantes au sourire, à l’envie et à la gourmandise contagieux, quelques ingrédients d’une cuisine que j’aime particulièrement, et puis Stéphanie… et puis Fred qui photographie, Pascale qui livre des fours, Marie qui attrape une boulette indienne au passage, la voisine qui passe la tête… la vie quoi…
Et avec tout ça finalement, ces ateliers ont pris pour moi un petit goût de 7e ciel !
Alors juste un mot… Merci ! Et particulièrement à Stéphanie qui a rendu tout ça possible…
Truffes à l’indienne (petites boulettes à la farine de pois chiche)
Ingrédients : 25cl de farine de pois chiche – 10cl de ghee – 10cl de sucre en poudre (vous pouvez aussi utiliser sucre brun en poudre) – 1poignée d’amandes – 1poignée de pistaches – 4 ou 5 graines de cardamome
Faites chauffer le ghee dans une poêle puis ajoutez la farine et faites cuire à feu doux pendant une quinzaine de minutes, la farine doit alors avoir un gout de farine torréfiée. Il faut remuer régulièrement la farine et bien la surveiller.
Pendant ce temps, hachez très grossièrement les amandes et beaucoup plus finement les pistaches. Epluchez les graines de cardamome et écrasez au pilon les grains qui sont à l’intérieur.
Ajoutez le sucre à la pâte de pois chiche et mélangez bien, retirez du feu. Ajoutez les amandes et mélangez encore.
Laissez refroidir au frais puis façonnez des boulettes de la taille d’une petite noix.
Mélangez les pistaches et la cardamome et roulez vos boulettes dedans. Remettez-les au frais, elles doivent être bien fermes avant de les manger.




Mais pourquoi, heureusement elles ne m’ont pas vu quand j’ai fait la danse du ventre… après tout seul… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 3 septembre 2010

Pur Brebis Pyrénées, avis de concours et muffins terriblement fromage au menu !

A chaque fois que je me demande ce que j’emmènerai si je partais sur une ile déserte, des fois j’aime me titiller l’esprit pour pas cher, à chaque fois donc, je me retrouve à devoir transporter un demi cargo d’objets divers et variés, et au moins une bonne moitié est destinée à la confection de la bouffe quotidienne.
Si j’atterrissais sur une ile déserte, le concept d’île déserte deviendrai donc vite très très relatif et le vendredi local risquerait, à mon contact, de se transformer en client de rêve pour les spécialistes des régimes en tous genres...
Et quand, pris d’une folie titilleuse, je creuse à la recherche des dernières choses sans lesquelles je ne pourrais vraiment vraiment pas survivre, au bout du bout, il me reste toujours au moins une petite croûte de fromage qui traine au fond d’une de mes poches ces jours de départ vers une île déserte…
Le fromage c’est mon oxygène à moi, ma bouée de sauvetage des jours de faim. Du coup quand j’ai su que j’allais être un des jurés du concours consacré au Pur Brebis lancé par 750G j’en ai eu les babines qui se sont retroussées toutes seules de plaisir !
Le fromage Pur Brebis Pyrénées se reconnait autant à sa croûte qui va du jaune orangé au gris, qu’à sa pâte claire, cassante, onctueuse… qu’à ses senteurs si particulières qui vous entraînent directement dans les pâturages pyrénéens. Et en attendant de savourer vos créations j’ai eu envie de muffins très très brebis !
Muffins pur brebis et confiture de figue
Ingrédients pour environ 6 muffins : 75g de fromage des Pyrénées pur brebis râpé très fin - 125g de farine– ½ sachet de levure chimique – 5cl de vin blanc – 1càs d’huile d’olive - 2oeufs – poivre - de la confiture de figue et des petits cubes de fromage pour servir
Versez la farine et la levure dans un saladier, mélangez. Ajoutez le vin blanc, l’huile, les œufs légèrement battus et mélangez encore. Ajoutez le fromage râpé, poivrez généreusement et mélangez bien une dernière fois.
Répartissez la pâte dans des caissettes en papier et enfournez pour 20minutes dans un four préchauffé à 180°.
Quand les muffins sont à point, bien dorés et croustillants, laissez-les tiédir puis déposez une jolie cuillère à café de confiture de figue sur chacun et finissez en répartissant par-dessus quelques petits cubes de fromage. Mangez sans attendre.Si vous voulez participer à ce concours Osez les fromages Pur Brebis Pyrénées vous avez jusqu’au 30 septembre 2010 pour proposer votre recette et peut-être gagner une cure de thalasso et des tomes de fromage ! Et pour tout tout savoir du concours c’est par là : Osez les fromages Pur Brebis Pyrénées
Article sponsoriséMais pourquoi, et d’abord pourquoi je partirais sur une île déserte moi ? hein pourquoi ! est-ce que je vous raconte ça…

La macaron’s girl frappe encore ! Mercotte installe ses macarons dans la galaxie de la pomme !!!

Il y a bien longtemps en revenant de chez Mercotte, j’avais proposé que l’on remplace le mot croûter, désignant cette période d'attente, avant cuisson, qui permet aux macarons de rester lisses, brillants, diablement tentants… J’avais donc proposé de remplacer ce mot par mercotter ! Malheureusement je n’ai pas été suivi par l’académie et les marcarons continuent de croûter et les pauvrets ils ne savent pas ce qu’ils ont perdu… vraiment pas.En tout cas, à cette occasion, j’ai eu la chance de constater que Mercotte est aussi douée pour faire les macarons que pour apprendre à les faire… elle a même réussi à m’en faire faire c’est dire…
Alors si vous aussi vous voulez apprendre à faire des macarons à partir d’aujourd’hui vous pouvez le faire avec votre IPhone et votre IPad, et seulement pour la modique somme de 1.59€ pour Iphone et 2.99€ pour Ipad.Ces deux applications sont à télécharger dès maintenant sur l’Apple Store sous le nom de Macarons HD pour les détenteurs d’Iphone 4 et d’IPAD et sous celui de Macarons Paris pour les autres.
Alors n'hésitez pas et après vous verrez que,très bientôt, vous aussi vous parlerez de mercotter !
Mais pourquoi, tiens et si je me recollais aux macarons moi… est-ce que je vous raconte ça…