Pendant longtemps, très longtemps même, j’ai eu l’organisation de la bouffe un peu psychorigide, un peu beaucoup même ! Tout étant toujours de la faute des parents, comme me le disent quotidiennement mes enfants, j’avais sans doute dans ce domaine quelques dettes envers ma mère qui n’était pas un modèle de libéralisme dans le domaine de la nourriture… et dans aucun autre domaine d’ailleurs… En bon fils j’ai donc pendant longtemps reproduit…
A la maison l’apéritif du dimanche était une tradition. Nous recevions d’ailleurs tout aussi traditionnellement les mêmes amis pour l’apéritif et forcément sur la table se trouvaient les mêmes choses. Deux bols pas, un de plus, un pour les cacahuètes et l’autre pour les olives, et du Saint Raphael à boire pour tout le monde. Une fois pour toute ma mère avait décrété ce qu’était un apéritif et elle semblait prête à inscrire sa recette dans l’éternité !
A l’époque nous avions tout essayé, avec mon frère, pour mettre à mal la régularité métronomique de ma mère, mais rien n’y faisait. Généralement nos tentatives de déstabilisation prenaient la forme d’un pacte, on mange des cacahuètes jusqu’à la mort, qu’on se disait, avant d’ajouter, elle finira bien par ne plus en avoir. Et nous les avalions alors par poignées entières dès qu’elle avait le dos tourné, presque à s’étouffer. Mais à chaque fois que nous revenions vers le bol il était parfaitement rempli, juste comme il faut, les cacahuètes semblant même presque rangées…
Immuablement cacahuètes et olives… cacahuètes et olives…
Du coup quand Damien m’a proposé de mettre la fourme d’Ambert à toutes les sauces culinaires j’ai mis un temps à imaginer que le beau bleu pouvait être autre chose qu’un… fromage.
Il faut dire que le grand dur au cœur tendre a toujours eu table ouverte à l’heure du fromage, j’ai toujours aimé sa pâte claire veinée de bleu et son étonnante douceur unique dans le monde des bleus. Et comme l’heure du fromage finit souvent bien tard dans la nuit, la fourme d’Ambert m’a accompagné bien des soirs, jusqu’au bout de la nuit… Enfin généralement si elle était là près de moi, posée juste à côté du couteau, au début de la soirée, de curieuses disparitions se sont souvent produites une fois la nuit venue…
C’est comme ça que souvent quelques heures après le début de l’heure du fromage, quand je me couche enfin, il ne reste plus qu’un couteau un parfum de sous bois… mais rien d’autre, juste le parfum du plaisir… Ainsi va ma vie avec la fourme.
Forcément en cherchant à comment j’allais accommoder la fourme l’apéritif a semblé une évidence, un apéritif bien bien différent de ceux d’alors, un apéritif à la fourme d’Ambert !
Cupcakes à la fourme d’Ambert et au bacon
Ingrédients pour environ 6 pièces : 150g de fourme d’Ambert – 150g de farine – ½ sachet de levure chimique – 10cl de yaourt brassé – 3 œufs – 1càc de miel – 6 tranchettes très très fines, presque de la dentelle, de bacon - 10cl de crème fraîche liquide – 2 ou 3 pincées de thym frais -sel et poivre
Commencez par séparer en trois parts égales la fourme d’Ambert. Ecrasez la première part à la fourchette, hachez grossièrement la deuxième et coupez en très fines tranchettes la dernière.
Versez dans un bol la farine, la levure, le yaourt, les œufs, le miel, le thym et mélangez bien le tout, insistez bien. Ajoutez la fourme écrasée et mélangez rapidement.
Répartissez ce mélange dans les cagettes à cupcakes. Posez dans chaque cagette, une tranche de bacon chiffonnée, enfoncez-les un peu.
Enfournez les cupcakes pendant une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant qu’ils cuisent mettez la fourme hachée dans un mixer et battez finement, ajoutez la crème fraîche et mixez de nouveau de manière à obtenir une pâte homogène.
Quand les cupcakes sont bien cuits, bien dorés, laissez-les tiédir.
Et mangez-les simplement nature, ou alors ajoutez-leur une jolie cuillérée de mousse sur la tête et posez ensuite une tranchette dessus et avalez le tout d’une bouchée… ou deux !
Article sponsorisé
Et si vous voulez tout savoir sur l’AOP de la fourme d’Ambert, sur les mille et une manières de la manger ou de la cuisiner, allez sur le site de la Fourme d’Ambert ou rejoignez 750g où de nombreuses recettes vous attendent aussi !
Mais pourquoi, la nuit il se passe décidément de bien drôles de choses... est-ce que je vous raconte ça...
A la maison l’apéritif du dimanche était une tradition. Nous recevions d’ailleurs tout aussi traditionnellement les mêmes amis pour l’apéritif et forcément sur la table se trouvaient les mêmes choses. Deux bols pas, un de plus, un pour les cacahuètes et l’autre pour les olives, et du Saint Raphael à boire pour tout le monde. Une fois pour toute ma mère avait décrété ce qu’était un apéritif et elle semblait prête à inscrire sa recette dans l’éternité !
A l’époque nous avions tout essayé, avec mon frère, pour mettre à mal la régularité métronomique de ma mère, mais rien n’y faisait. Généralement nos tentatives de déstabilisation prenaient la forme d’un pacte, on mange des cacahuètes jusqu’à la mort, qu’on se disait, avant d’ajouter, elle finira bien par ne plus en avoir. Et nous les avalions alors par poignées entières dès qu’elle avait le dos tourné, presque à s’étouffer. Mais à chaque fois que nous revenions vers le bol il était parfaitement rempli, juste comme il faut, les cacahuètes semblant même presque rangées…
Immuablement cacahuètes et olives… cacahuètes et olives…
Du coup quand Damien m’a proposé de mettre la fourme d’Ambert à toutes les sauces culinaires j’ai mis un temps à imaginer que le beau bleu pouvait être autre chose qu’un… fromage.
Il faut dire que le grand dur au cœur tendre a toujours eu table ouverte à l’heure du fromage, j’ai toujours aimé sa pâte claire veinée de bleu et son étonnante douceur unique dans le monde des bleus. Et comme l’heure du fromage finit souvent bien tard dans la nuit, la fourme d’Ambert m’a accompagné bien des soirs, jusqu’au bout de la nuit… Enfin généralement si elle était là près de moi, posée juste à côté du couteau, au début de la soirée, de curieuses disparitions se sont souvent produites une fois la nuit venue…
C’est comme ça que souvent quelques heures après le début de l’heure du fromage, quand je me couche enfin, il ne reste plus qu’un couteau un parfum de sous bois… mais rien d’autre, juste le parfum du plaisir… Ainsi va ma vie avec la fourme.
Forcément en cherchant à comment j’allais accommoder la fourme l’apéritif a semblé une évidence, un apéritif bien bien différent de ceux d’alors, un apéritif à la fourme d’Ambert !
Cupcakes à la fourme d’Ambert et au bacon
Ingrédients pour environ 6 pièces : 150g de fourme d’Ambert – 150g de farine – ½ sachet de levure chimique – 10cl de yaourt brassé – 3 œufs – 1càc de miel – 6 tranchettes très très fines, presque de la dentelle, de bacon - 10cl de crème fraîche liquide – 2 ou 3 pincées de thym frais -sel et poivre
Commencez par séparer en trois parts égales la fourme d’Ambert. Ecrasez la première part à la fourchette, hachez grossièrement la deuxième et coupez en très fines tranchettes la dernière.
Versez dans un bol la farine, la levure, le yaourt, les œufs, le miel, le thym et mélangez bien le tout, insistez bien. Ajoutez la fourme écrasée et mélangez rapidement.
Répartissez ce mélange dans les cagettes à cupcakes. Posez dans chaque cagette, une tranche de bacon chiffonnée, enfoncez-les un peu.
Enfournez les cupcakes pendant une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant qu’ils cuisent mettez la fourme hachée dans un mixer et battez finement, ajoutez la crème fraîche et mixez de nouveau de manière à obtenir une pâte homogène.
Quand les cupcakes sont bien cuits, bien dorés, laissez-les tiédir.
Et mangez-les simplement nature, ou alors ajoutez-leur une jolie cuillérée de mousse sur la tête et posez ensuite une tranchette dessus et avalez le tout d’une bouchée… ou deux !
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Et si vous voulez tout savoir sur l’AOP de la fourme d’Ambert, sur les mille et une manières de la manger ou de la cuisiner, allez sur le site de la Fourme d’Ambert ou rejoignez 750g où de nombreuses recettes vous attendent aussi !
Mais pourquoi, la nuit il se passe décidément de bien drôles de choses... est-ce que je vous raconte ça...
je fais un cake fourme-gésiers pour l'apéro mais tes cupcakes me tentent bien !
RépondreSupprimerje ferais bien un gouter avec tes cupcakes salés moi. Mais pourquoi est ce que j'ai aussi faim moi ...
RépondreSupprimerhéhéhé, je t'imagine bien avec des cacahuètes qui s'échappent de ta bouche tellement tu l'as remplie!!
RépondreSupprimermais ça me donne une idée : du fromage et du canard jusqu'à en être dégoûtée pour ne pas ressentir la frustration de ne pas en avoir pendant les nombreux mois qui arrivent! (et encore, le fromage, moyennant un bras et un œil, je sais déjà où je pourrai m'en procurer, mais le canard..... *désespoir*)
J'ai testé avec une copine la fourme d'ambert aux pruneau. Le sucré salé est superbe.
RépondreSupprimerAvec des poires, c'est pas mal non plus...
...Ma mère doit avoir eu les mêmes sources de la tienne en matière d'apéritif. ;-) Quant à moi, je craque face à tes cupcakes à la Fourme, ils sont super sympa!
RépondreSupprimerComme j'adore toujours autant les cupcakes, sucrés ET salés, je trouve ta recette très très bien, et tes photos lui rendent justice. Bravo !
RépondreSupprimerMoi je tire toujours mon chapeau quand je "déguste" des photos aussi appétissantes !
RépondreSupprimerLe visuel étant aussi important que le goût...
Bravo !
Mr Soupe
j'aime beaucoup la petite histoire des dimanches soirs... QUant à tes cupcakes : un régal !
RépondreSupprimerJe vois que tu es un inconditionnel de 750g! J'aore aussi! Et j'adore aussi ces cupcakes salés qui me donnent l'eau à la bouche!
RépondreSupprimerSalut Dorian ,
RépondreSupprimerVraiment tes cupcakes me font saliver .
Au plaisir de te revoir à Soissons ,
Amitiés de Liège ,
Roland
Ils sont très gourmand!
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, les photos sont belles ...
RépondreSupprimerElle me plaît beaucoup cette recette! Et j'aime beaucoup la fourme d'Ambert, c'est vrai qu'il est inspirant comme fromage (je ne sais pas si ça existe, ce mot???)
RépondreSupprimerLa fourme d'ambert, quand elle sèche un peu, c'est un régal. Et j'adore aussi sa croûte, à tel point que mon mari réclamait le bout de la bûche que la serveuse était sur le point de jeter "pour mon chien", car il n'osait pas dire "pour ma femme" !! Hélas, je n'en trouve plus que sous papier-film, découpée en tranches trop fine, un peu suante, limite glauque ....
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