L’autre jour j’ai eu la chance d’être convié à la présentation des nouvelles collections de Pierre Hermé et je ne savais pas à quoi m’attendre, vraiment pas. Présenter une collection de pâtisseries ça avait pour moi à peu près autant de sens que si on m’avait dit que M’sieur Casto allait nous faire défiler les joints de robinet ou les ampoules à baïonnettes… Mais comme mon estomac a toujours pensé plus fort que ma tête, je suis allé voir…
Jusque là, la seule présentation de pâtisserie que j’avais en mémoire c’était celle que j’avais vécue dans pâtisserie du bas de la rue, celle-là même dont mes parents avaient dit, c’est là qu’ils font les meilleurs éclairs du monde ! Ce titre était terriblement important chez nous parce que nous ne mangions que des éclairs, au chocolat et au café, mais rien d’autre, jamais ! Et c’est vrai qu’ils étaient bons, peut-être même étaient-ils les meilleurs du monde. Ils étaient tellement bons avec leur pâte à chou au croquant étonnant, leur garniture légère et leur fondant brillant et odorant
Puis un jour le pâtissier du bas de la rue s’est lancé, il a créé et il a présenté fièrement un dimanche midi une nouveauté ! Un peu sa nouvelle collection à lui, modestement composée d’une seule pâtisserie, un éclair à la vanille ! Le boulanger du bas de la rue d’alors était une sorte de précurseur. Et nous voilà ce dimanche-là, mes parents mon frère et moi, devant le nouveau venu, il était là bien aligné à côté des autres, à côté des nôtres… et le pâtissier, lui, était derrière sa vitrine à guetter les réactions des uns et autres.
L’éclair nouveau venu a disparu quelques temps plus tard, sans que je l’ai jamais goûté, on ne mangeait pas de cet éclair-là chez nous, et visiblement pas non plus chez les autres… Et j’ai eu l’impression que le pâtissier du bas de la rue s’est alors attrapé comme de la lassitude…
C’était mon seul souvenir d’une présentation de pâtisserie…
Du coup avant d’arriver à celle de Pierre Hermé, pendant un instant je l’ai imaginé là derrière une petite vitrine de pâtisserie à se ronger les doigts en attendant que le chaland juge de sa nouvelle collection… Et puis j’ai tourné l’angle de la rue et je me suis retrouvé face au barnum de la présentation de Pierre Hermé et là c’était une autre histoire…
Là, je me suis laissé envahir l’esprit par les bruits et par les lumières de cette présentation, de ce défilé où les pâtisseries on été élevées au rang de star d’un moment, par les applaudissements de cette foule conquise, par les images de Pierre, chemise blanche au milieu d’enfants portant ses fameux macarons, venant saluer son public… Et mon estomac aussi s’est laissé envahir parce que mes mains n’arrêtaient pas d’attraper frénétiquement les créations du pâtissier, j’attrapais tout ce qui se présentait, tout ! Et puis au bout d’un moment l’esprit et le ventre se sont retrouvés, se sont regardés et le premier mot qu’ils prononcés ensemble a tout résumé… trop ! Trop ! Trop de Pierre, trop d’ors et de courtisanes, trop de choses dans mon estomac, TROP !
Alors je suis parti, on m’a gentiment chargé les bras des préparations de Pierre, de la revue de Pierre, très simplement intitulée Fan de Pierre Hermé… Et moi je me suis encore plus chargé de cette sensation, de ce mot dont je n’arrivais plus à me débarrasser, trop…
Après, longtemps après, chez moi, loin de tout ça, j’ai pris un de ces petits carrés de chocolat signés PH, un de ces petits morceaux d’enfer, je l’ai laissé fondre dans ma bouche, et je me suis vite caché sous une serviette pour ne pas laisser voir mon rougissement de plaisir…
Mais pourquoi, bon c’est pas tout ça j’ai rendez-vous avec une boite de chocolat moi… est-ce que je vous raconte ça…
Jusque là, la seule présentation de pâtisserie que j’avais en mémoire c’était celle que j’avais vécue dans pâtisserie du bas de la rue, celle-là même dont mes parents avaient dit, c’est là qu’ils font les meilleurs éclairs du monde ! Ce titre était terriblement important chez nous parce que nous ne mangions que des éclairs, au chocolat et au café, mais rien d’autre, jamais ! Et c’est vrai qu’ils étaient bons, peut-être même étaient-ils les meilleurs du monde. Ils étaient tellement bons avec leur pâte à chou au croquant étonnant, leur garniture légère et leur fondant brillant et odorant
Puis un jour le pâtissier du bas de la rue s’est lancé, il a créé et il a présenté fièrement un dimanche midi une nouveauté ! Un peu sa nouvelle collection à lui, modestement composée d’une seule pâtisserie, un éclair à la vanille ! Le boulanger du bas de la rue d’alors était une sorte de précurseur. Et nous voilà ce dimanche-là, mes parents mon frère et moi, devant le nouveau venu, il était là bien aligné à côté des autres, à côté des nôtres… et le pâtissier, lui, était derrière sa vitrine à guetter les réactions des uns et autres.
L’éclair nouveau venu a disparu quelques temps plus tard, sans que je l’ai jamais goûté, on ne mangeait pas de cet éclair-là chez nous, et visiblement pas non plus chez les autres… Et j’ai eu l’impression que le pâtissier du bas de la rue s’est alors attrapé comme de la lassitude…
C’était mon seul souvenir d’une présentation de pâtisserie…
Du coup avant d’arriver à celle de Pierre Hermé, pendant un instant je l’ai imaginé là derrière une petite vitrine de pâtisserie à se ronger les doigts en attendant que le chaland juge de sa nouvelle collection… Et puis j’ai tourné l’angle de la rue et je me suis retrouvé face au barnum de la présentation de Pierre Hermé et là c’était une autre histoire…
Là, je me suis laissé envahir l’esprit par les bruits et par les lumières de cette présentation, de ce défilé où les pâtisseries on été élevées au rang de star d’un moment, par les applaudissements de cette foule conquise, par les images de Pierre, chemise blanche au milieu d’enfants portant ses fameux macarons, venant saluer son public… Et mon estomac aussi s’est laissé envahir parce que mes mains n’arrêtaient pas d’attraper frénétiquement les créations du pâtissier, j’attrapais tout ce qui se présentait, tout ! Et puis au bout d’un moment l’esprit et le ventre se sont retrouvés, se sont regardés et le premier mot qu’ils prononcés ensemble a tout résumé… trop ! Trop ! Trop de Pierre, trop d’ors et de courtisanes, trop de choses dans mon estomac, TROP !
Alors je suis parti, on m’a gentiment chargé les bras des préparations de Pierre, de la revue de Pierre, très simplement intitulée Fan de Pierre Hermé… Et moi je me suis encore plus chargé de cette sensation, de ce mot dont je n’arrivais plus à me débarrasser, trop…
Après, longtemps après, chez moi, loin de tout ça, j’ai pris un de ces petits carrés de chocolat signés PH, un de ces petits morceaux d’enfer, je l’ai laissé fondre dans ma bouche, et je me suis vite caché sous une serviette pour ne pas laisser voir mon rougissement de plaisir…
Mais pourquoi, bon c’est pas tout ça j’ai rendez-vous avec une boite de chocolat moi… est-ce que je vous raconte ça…
Je trouve ça marrant au premier abord cette idée de défilé de pâtisserie, mais après coup... Je me dis aussi que c'est too much, trop marketing et buzz. Je n'ai jamais eu la chance de goûter une pâtisserie de Pierre Hermé (mais j'aimerais bien !), mais je sais pas, peut-être que je ne suis pas assez habituée à ce "bling-bling" pour comprendre l'attrait de ce genre d'évènements ;).
RépondreSupprimerUn défilé, mais où va-t-on, le principal c'est que les petits comme les grands aient passé un bon moment
RépondreSupprimerps: bravo pour ta future présence sur m6!!
Eh bien , moi j'ai été très très déçue de la " prestation" de Pierre Hermé à Aurillac ( ça n'en était pas une d'ailleurs )
RépondreSupprimerJuste quelques mots sur les harmonies de saveurs qu'il a créé avec une vidéo à l'appui
Très frustrant ....
J'ai retenu tout de même l'harmonie " Hispahan" Rose framboise et litchi que je revisite dans ma cuisine ( pas en macarons ! je n'aime pas cette friandise)
Je crois bien avoir vu ton nom sur un concours prochain .... alors à bientôt qui sait ?
J'ai un peu suivi ça sur Twitter et vu quelques photos de Silvia, ça avait l'air sympa comme tout et original
RépondreSupprimeret moi qui voulait y aller ! snifff
RépondreSupprimerComme je te comprend! de la gourmandise signée PH , on ne peut pas résister , et un de ses ateliers de confection de ces pièges à gourmands, est à peine à 4km de chez moi, mais hélas pas de vente à cet endroit, vraiment trop injuste!!
RépondreSupprimerHé ben, c'est pas dans mon trou perdu que ça arriverait un truc pareil ! Veinard. C'est quoi au juste cette histoire de passage sur M6 ?
RépondreSupprimerDis, tu voudrais pas lui demander à ton copain Pierre s'il ne voudrait pas aller présenter sa collection en Alberta? Ca ferait très chic sur son CV, non? ;)
RépondreSupprimerLes gros macarons... Exellent!!
RépondreSupprimerPetit veinard ! Même si l'emballage marketing est indigeste, le chocolat est divin. Je garde un souvenir ému de ses macarons aussi !
RépondreSupprimerOh comme ça doit être super sympa comme évènement. J'aurais bien aimé y être également.
RépondreSupprimerJ'ai jamais manger ni un chocolat ni même un macaron chez M. Hermé. Après avoir été très déçue par les macarons chez Ladurée (après avoir entendu tellement de bon) j'ai hâte de goûter les macarons - et maintenant les chocolats - de Pierre Hermé. O d'être à Paris!
RépondreSupprimerTrop c'est trop !
RépondreSupprimerMais quand c'est trop bon, on en redemande forcément, même si on a un peu honte que son estomac ne pense pas toujours pareil que sa tête. Bon dimanche.