vendredi 31 décembre 2010

Du Comté, David Zudas, du foie gras et plein de petites mains autour… Dernier foie gras de l'année ! Foie gras au Comté et aux noix !

Il y a des cuisiniers qui savent cuisiner… Y'en aussi des qui savent montrer et puis donner très très envie de ce qu'ils font… 
Y'en a même des qui savent en plus mettre tant de bonne humeur que finalement faire avec eux ça devient tellement agréable que tu oublies que tu es en train de travailler, que presque tu ferais comme les sept nains et tu te mettrais à siffler en travaillant ! presque…
David Zudas est de ceux qui cumulent tout ça et qui ont en plus la petite flamme dans les yeux qui les rend irrésistiblement sympathiques, heureusement ceux-là sont rares sinon c'est un coup à se dire que la vie est vraiment injuste… vraiment, vraiment !
Cela dit ce jour-là, il avait la tâche facile puisqu'il devait nous entraîner sur la piste du Comté en cuisine… Le Comté… Le Comté c'est un curieux fromage, il suffit que je commence à prononcer son nom que je suis déjà dans la tête dans le frigo à lui fouiller nerveusement la clayette ! Le Comté…
L'autre jour, je trainais dans un quartier fort fort mal famé, je rôdais donc du côté de la rue de Grenelle, quand je me suis rappelé qu'on avait promis à des amis chez qui nous allons le soir, le fromage pas d'problème c'est nous qui l'amènerons.
Rue de Grenelle au numéro 51, il y a là un endroit où tu peux te faire fondre la carte bleue en quelques tranches de fromage, la Fromagerie Nicole Barthélémy est un lieu de perdition pour ceux qui aiment comme moi le fromage à la folie…
C'est une sorte de piège que cette petite boutique !
Et pourtant quand tu la regardes, elle ne paye pas de mine cette fromagerie avec sa petite vitrine et le petit magasin que l'on imagine derrière. Et puis tu rentres et là tu vois des petites dames et un petit monsieur en blouse, de ces blouses que même dans mes souvenirs d'il y a longtemps plus personne ne les portait déjà plus. Là, tu te dis, with the finger in the noz', un deux bouts de fromages et je ressors comme de rien et hoptralala !
C'est ce que tu te dis avant qu'une des petites dames vienne vers toi et te demande avec un grand sourire aimable, votre Comté vous le voulez comment ? Un peu jeune tout frais ou déjà un peu plus fait, celui qui est à côté, oui celui à la couleur un peu plus intense… à moins que vous ne vouliez… C'est déjà trop tard tu as déjà été frappé par le sort de la fromage'addiction' ! Et dès lors tu tombes dans tous les pièges, les uns après, les autres… il veut goûter ? qu'elle me dit la petite dame… Oui hooo oui qu'il veut… Et celui d'à côté aussi… Aussi qu'il veut ! Et…
Trente minutes plus tard je suis sur le trottoir, trempé de sueur, mon rythme cardiaque bat du 180bpm, je connais la vie de tous les fromages du monde, et la période d'affinage et la saison et le nom de la vachette qui l'a fait et… Curieusement j'ai les bras qui se sont allongés de vingt centimètres sans doute à cause du quintal de fromage que j'ai au bout de chaque main et dans une poche j'ai un vieux bout de plastique fondu qui a été une carte bleu dans une autre vie… Pendant une minute je me demande comment je vais expliquer à Marie que j'ai acheté cinq Comtés différents… Et là je me souviens pourquoi, simplement parce que je les ai goûtés ! Et je me dis que je lui ferai pareil…
David Zuddas avait la tâche facile en ayant à cuisiner du Comté, mais ça ne l'a pas empêché de nous étonner et de nous régaler… la vie est vraiment injuste ! vraiment, vraiment !
Foie gras de canard au Comté et noix grillées
Ingrédients : 1 lobe de foie gras de canard déveiné d'environ 400g – 4càs de noix – 2ou 3 pincées de sucre en poudre - du Comté assez jeune – Sel et poivre
Etalez le foie gras sur une grille, n'hésitez pas même si vous devez le défaire un peu pour bien l'étaler.
Salez, poivrez et cuisez-le dans un four préchauffé à 80° pendant 18 minutes (David Zudas lui le cuit un peu moins, 10minutes).
Grillez rapidement les noix dans une poêle antiadhésive, ajoutez le sucre en poudre et laissez caraméliser. Concassez-les légèrement.
Coupez le Comté en très fins copeaux à l’aide d'un économe. Faites vraiment très fin.
Dans une terrine filmée ou un cercle filmé, montez le foie gras en alternant, foie gras, Comté et quelques noix. Vous pouvez faire deux ou trois couches au choix
Pressez légèrement et laissez refroidir au moins 3 heures au frais. L’idéal étant de préparer la veille pour le lendemain.

Et bien sûr bon réveillon à toutes et à tous !!!

Mais pourquoi, et puis d'abord si moi j'aime le Comté dans tous ses états, hein, hein… j'vois pas d'raisons ! est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 30 décembre 2010

Un cuisinier, une bande d'amies, un pamplemousse et moi, petite soirée en Floride ! Et crevettes… au pamplemousse forcément !

Ma vie ressemble en ce moment à une gigantesque cuisine mal rangée où tout un tas de choses viennent se mêler et s'entremêler. 
C'est un joyeux bordel comme je l'aime avec de beaux morceaux de rencontres, d'échanges et de cuisine, beaucoup de gens avec qui j'épluche, je coupe, je taille pendant que je parle de tout et de rien… et de cuisine ! Et au milieu de tout ce joyeux fatras ce soir-là j'avais donc rendez-vous entre autre avec un pamplemousse Florida, un cuisinier patient et attentif et une bande d'amies !
Ce soir là-c'était donc à moi, avant que ce ne soit le tour de Pascale, Adèle et Mamina, de cuisiner du pamplemousse jusqu'au bout de la nuit… ou quelque chose comme ça. Finalement après deux ou trois errements j'avais même réussi à trouver un menu. Ça n'avait pas été vraiment simple, ni sans mal, mais je l'avais fait même si je préfère ne pas dire à mes invitées de ce soir-là ce qu'elles ont failli manger… Et c'est avec Stéphane, un cuisinier à l'imperturbable bonne humeur, que j'ai préparé pour le soir notre petit dîner amical… Un bonheur de petit dîner… la preuve !
Ce soir-là nous avons donc, entre autre, mangé des petites crevettes toutes baignantes et acidulées dans un petit jus de pamplemousse bien sûr !
Crevettes croustillantes au pamplemousse, aux noix et pistaches
Ingrédients : 350g de crevettes décortiquées – 5cl d'huile de tournesol – 1 piment sec - ½ càc de gingembre frais râpé – 1/2 gousse d'ail passée au presse ail – 3 oignons nouveaux émincés fin – 2 càs de bouillon de poulet – 20g de noix de cajou grillées salées hachées grossièrement – 20g de pistaches émondées hachées grossièrement
Marinade : 1 càs de vin chinois – 1càs de blanc d'œuf – 1càc de Maïzena
Pour la sauce : le jus restant du pamplemousse – ½ càc de jus de citron vert – 1càs de sucre en poudre roux - 1/2 càc de sauce soja – 1càc de vinaigre balsamique blanc (à défaut du vinaigre de riz)
Commencez en pressant l'ail, en éminçant les oignons et en émiettant le piment séché.
Pelez le pamplemousse, puis coupez les quartiers à vif et réservez-les. Ecrasez le pamplemousse restant afin d'en recueillir le jus.
Versez le jus de pamplemousse dans une petite casserole avec le sucre et faites-le réduire de moitié, ajoutez le jus de citron, la sauce soja et le vinaigre et faites légèrement réduire de nouveau.
Versez les ingrédients de la marinade dans un saladier et ajoutez-y les crevettes, mélangez bien.
Versez l'huile dans une poêle ou un wok et posez-le sur feu assez fort.
Quand l'huile est bien chaude, versez-y les crevettes que vous aurez bien égouttées. Laissez 3 minutes en remuant, juste le temps de colorer les crevettes.
Retirez les crevettes de la poêle en les égouttant bien.
Gardez dans la poêle l'équivalent d'une ½ cuillère à soupe d'huile et jetez le reste.
Remettez sur le feu puis ajoutez le piment, remuez, laissez crépiter quelques secondes. Ajoutez l'oignon, l'ail et le gingembre et remuez le tout pendant 2 minutes. Ajoutez les crevettes, mélangez de nouveau, versez tout de suite le bouillon et mélangez.
Versez la sauce et mélangez bien une nouvelle fois.
Laissez cuire une minute en remuant pour que toutes les saveurs se mélangent.
Retirez les crevettes et les condiments du wok sans ramasser toute la sauce, versez-les dans une assiette et ajoutez les quartiers de pamplemousse
Au dernier moment, saupoudrez le tout avec les noix de cajou et les pistaches et éventuellement quelques pincées d'oignon nouveau émincé très très finement.

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Mais pourquoi, et qui je vais bien pouvoir inviter lors du prochain dîner moi… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 29 décembre 2010

Rencontre avec un drôle de vin, drôles d'histoires et livres à gagner… c'est encore Noël non ???

Quand j'ai gouté le F. de Skalli un vin à la puissance raisonnée, au caractère trempé dans son terroir d'origine, ce Languedoc si généreux que bien des vins s'y sont perdus, ça a failli mal se finir. 
Peut-être un peu grisé, peut-être parce que je suis simplement un vrai maladroit… En tout cas la bouteille m'a glissé des doigts et a fini par s'écraser à côté du verre que je venais de finir. Je n'ai pas résisté à l'envie d'une photo de cet instant-là, celle qui illustre cet article.
Et peut-être à cause du vin, ce F. de Skalli aux parfums de fruits, d'herbes et d'épices que j'ai particulièrement apprécié, mais aussi à cause de sa " carrière " cinématographique, c'est ce vin que Guillaume Canet a choisi pour son film Les petits mouchoirs… Peut-être à cause de tout ça, je me suis arrêté et je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer des histoires à cette photo…
Et comme je suis joueur je vous propose vous aussi d'imaginer une légende à cette photo en quelques lignes… Imaginez l'histoire de cette photo, de cette bouteille et de ce verre et comme c'est l'époque des cadeaux, mes trois histoires préférées gagneront le livre Comment faire sa cave de Philippe Faure-Brac aux éditions EPA, un livre de circonstance ! Et je vous reparle très vite de ce livre…
Pour participer c'est très simple racontez moi en quelques lignes (10 c'est déjà bien mais il n'y a pas de limite…) comment cette bouteille et ce verre en sont arrivées là. Posez ensuite vos histoires soit sur les commentaires ou si vous êtes plus timide dans mon mail : doriancuisine@gmail.com
Alors à vos plumes !!! Vous avez jusqu'au 10 janvier !
Voilà en tout cas ma petite histoire à moi…
La bouteille gisait là près du verre, presque morte curieusement adossée à lui. Le verre lui, presque vide, trônait à côté encore marqué par le vin à peine bu… Elle avait donné une simple pichenette à la bouteille, entre le soufflet et la caresse, et elle était partie comme un derviche tourneur à tourner, tourner sans fin et puis elle s'était affalée à terre presque sans bruit, finissant sa course juste à côté du verre.
Il avait assisté à la scène sans réactions, sans rien dire, sans mouvement...
Il trouvait que le vol de la bouteille résumait bien ce qu'avait été leur vie, un tourbillon sans direction qui avait finit par s'écraser.
Ils avaient décidé que leur dernière nuit finirait comme ça, une dernière nuit et une dernière bouteille. C'est elle qui avait choisi le vin, un vin rouge sombre aux parfums de fruits rouges et d'épices, je l'ai vu dans un film avait-elle justifié, il n'avait pas demandé lequel. Ils l'avaient bu doucement sans parler. De toute manière ils n'avaient plus envie de se créer de nouveaux souvenirs communs et les anciens ne servaient plus à rien, pas quand on se quitte.
Elle a regardé la bouteille enfin arrêtée, le zip de son blouson a crié un peu trop fort, elle a laissé tomber les clés en passant la porte.
Il est encore resté sans réaction, sans rien dire, cette fois il a porté son verre à ses lèvres et s'est arrêté… Il crut sentir comme un parfum muscade, c'était son épice à elle, et puis il finit le verre et leur histoire…
Produits offerts

Mais pourquoi, et si finalement elle revenait… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 28 décembre 2010

Quand je rêve je Christmas pudding, ça finit en petit pudding au caramel et au whisky… mais j'y arriverai… j'y arriverai… l'année prochaine !

Depuis des années je rêve d'une des plus improbables recettes de la cuisine anglaise, le Christmas pudding !

Je me rêve en train de le préparer, de malaxer sa pâte avec amour, puis d'en prendre soin avec attention et patience, jour à après jour, pendant des semaines et des semaines, de le voir vieillir et se bonifier doucement. Un bonheur de pudding quoi !
Depuis des années je rêve devant les articles de Pascale et ses Christmas puddings visiblement plus savoureux les uns que les autres… Mais le problème c'est que j'ai toujours un truc à faire et un truc et un autre… Le problème c'est que je me retrouve toujours après les fêtes à me taper sur la cuisse en jurant que bordel de loutre à moteur l'année prochaine juré promis craché et étalé sur le tapis je le ferai enfin ce foutu pudding !
Et cette année comme les autres, ça n'a pas manqué entre les douze mille choses à faire et les douze mille autres que j'aimerai faire en plus… Et puis finalement j'ai redressé la tête, l'œil lumineux et l'appétit aux aguets et j'ai décidé que même si ce n'était pas un Christmas, le pudding passerait par moi ! Et voilà comment je me suis retrouvé à préparer cet après-midi un petit pudding au caramel de whisky en attendant l'année prochaine où là… là…
Petit pudding au caramel au whisky
Ingrédients :
Pour le pudding : 220g de farine à gâteau (avec poudre levante incorporée) - 50g de beurre – 50g de sucre roux - 1gousse de vanille –1 pincée de bicarbonate de soude – 1càc de levure chimique – 2 œufs – 30cl de lait – 75g de raisin secs – 50g de noix grossièrement hachées
Pour le caramel au whisky : 90g de beurre salé – 90g de sucre roux – 2càs de whisky – de la crème liquide entière
Versez le beurre dans le bol d'un batteur, grattez la gousse de vanille au dessus du bol. Mélangez le tout. Mélangez dans un saladier la farine le bicarbonate et la levure.
Ajoutez un œuf dans votre batteur et mélangez. Ajoutez la moitié de la farine et mélangez de nouveau. Recommencez l'opération avec l'œuf et la farine restante.
Versez le lait peu à peu en mélangeant au fur et à mesure.
Ajoutez les raisins secs et les noix.
Versez la pâte dans un moule couvert de papier sulfurisé et enfournez pour 35 à 40 minutes à 180°.
Pendant la cuisson préparez la sauce.
Versez le sucre dans une casserole et ajoutez une cuillère à soupe d'eau. Mettez le tout à feu moyen et remuez jusqu'à ce que le sucre soit bien dissout. Ajoutez le beurre et laissez bien épaissir le tout jusqu'à une consistance de sirop épais.
Versez le whisky et faites flamber.
Quand le pudding est cuit ajoutez un peu de crème liquide dans la sauce, mélangez très rapidement, versez généreusement sur le pudding. Et surtout mangez le tout encore tiède.
Pour cette recette comme pour toutes les recettes à base de whisky n'hésitez pas à éviter le bas de gamme tristouille et à utiliser un alcool qui va envahir et habiter votre recette grâce à la richesse de ses parfums. Pour ma part j'ai utilisé un Ballantine's Christmas Réserve dont le goût terriblement parfumé n'est pas tombé dans le nez d'un sourd comme on dit par chez moi… Un whisky à découvrir sans attendre, d'abord dans un verre et ensuite pourquoi pas en cuisine ! C'est en tout cas un whisky qui a parfumé à souhait ma sauce et ma cuisine !
Produit offert
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à boire avec modération

Mais pourquoi, et si je le commençait maintenant il serait à point pour noël prochain… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 27 décembre 2010

Elle est belle, elle est belle ma tripe... Le retour !!! Foie d’agneau à la chermoula et tomates au four au menu !

C'est le temps des grandes mangeailleries, alors il est peut-être temps de glisser une petite tripaillerie dans ce monde de brutes. Et comme c'est l'avant-dernière recette de cette petite série consacrée aux tripes., j'espère  que tout cela vous aura donné un peu envie de retrouver le chemin de votre tripier ! A suivre pour la dernière !
Foie d’agneau à la chermoula et tomates au four
Ingrédients : 700 g de foie d’agneau tranché - 16 tomates de taille « cocktail » en grappes - 1 c. à soupe de cassonade - 1 c. à café rase de paprika - 6 c. à soupe d’huile d’olive + 2 c. pour la cuisson du foie - 1 citron non traité - 2 gousses d’ail - 1 bouquet de coriandre fraîche - 10 g de gingembre frais
Mettez les tomates dans un plat à four sans les défaire de la grappe. Saupoudrez-les avec la cassonade et le paprika, arrosez-les d’huile d’olive et salez-les. Enfournez-les à 180 °C (th. 6) pour 40 minutes.
Pour la chermoula, épluchez l’ail et hachez-le finement. Rincez et épongez la coriandre, effeuillez-la et hachez-la au couteau. Râpez le zeste du citron et le gingembre. Mélangez le tout avec le reste de l’huile d’olive.
Faites rapidement poêler le foie à l’huile d’olive dans une poêle bien chaude, 1 minute sur chaque face (il doit rester rosé à l’intérieur), salez-le.
Servez immédiatement saupoudré de chermoula avec les tomates froides ou chaudes.
ASTUCE :
L’été, faites cuire le foie d’agneau sur un barbecue pas trop chaud et accompagnez-le de taboulé.

Mais pourquoi, le foie gras c'est une tripe ça ??? est-ce que je vous raconte ça...

Soirée enfromagée au Cookcoon autour de trois fromages, de cuisine, de rire et de recettes… et tarte au chou fleur et au roquefort !

Quand je suis arrivé au Cookcoon ce soir-là, je savais que j'allais cuisiner et aussi que j'allais retrouver ma petite dream team Ana, Birgit, Sophie et aussi quelques autres C U I S I N I E R E S S que j'apprécie particulièrement. 
Ce soir là, je savais que j'avais aussi rendez-vous avec un fromage, un Roquefort des Fromageries Occitanes, un des fromages indispensables sur un plateau si on veut me faire baver de joie, un drôle de fromage que j'ai appris à aimer avec le temps.
Je me souviens de nos premières rencontres avec le Roquefort et de mon nez qui se tordait chaque fois comme pour dire mais ça ne se mange pas et de mon regard interrogateur vers mon père, un regard qui lui demandait pourquoi il me voulait tant de mal, à moi, son fils. Et puis avec le temps je suis passé de l'incompréhension à la passion la plus furieuse. Aujourd'hui après nos ébats, je reste souvent seul, il ne reste plus rien du Roquefort et je pense à lui de longues minutes, le regard vide, heureux.
Ce soir-là j'avais donc bien des rendez-vous mais je ne savais pas que j'allais aussi découvrir Pierre un producteur de Roquefort des Fromageries Occitanes.
Généralement j'ai la spontanéité d'une huître au départ d'un 110m haies dès lors qu'il s'agit de tisser des liens amicaux. Et encore je me suis beaucoup arrangé, il y a quelques temps pas si lointains quand une inconnue ou un inconnu m'abordait mes deux premières questions étaient régulièrement t'es qui et pourquoi moi ! Aimable et accueillant quoi ! Aujourd'hui, l'ours qui est en moi hiberne un peu plus profondément qu'avant, mais une crise d'insomnie n'est jamais bien loin…
Et ce soir-là c'était donc le soir des rencontres inattendues, avec Pierre d'abord et avec les étranges produits que nous avait préparés Damien, udons, cacahuètes, pieds d'mouton et rutabaga… pour nos petits jeux gastronomiques.
Et c'est comme ça que notre petite équipe a coupé, mélangé, goûté et recommencé… Pierre nous a raconté son Roquefort, comment il le fabrique et comment il l'aime, bien à point comme moi, et puis très rapidement nous avons parlé de cuisine et notre petite équipe ne s'est très vite plus composée de 4 mais de 5 cuisiniers, bien décidés à s'amuser et se régaler.
Finalement ce soir-là, la cuisine nous a encore une fois permis de découvrir ceux qui sont derrière leurs produits, de les découvrir, de les comprendre et d'avoir envie de retrouver bien vite leurs fromages !
Si vous voulez retrouver nos petites réalisations de la soirée vous trouverez l'entrée chez Sophie, le plat chez Ana et le dessert chez Birgit.
Tarte au chou fleur et au roquefort
Ingrédients : 1 petit chou fleur – 1rouleau de pâte brisée – 20cl de lait – 20g de beurre - 75g de Roquefort – 1càs de moutarde – 2 œufs – 1 càc de graines de moutarde
Commencez en étalant la pâte brisée dans un moule, piquez-la puis enfournez-la dans un four préchauffé à 180° pendant 5 à 6 minutes. La pâte doit avoir séchée mais ne pas commencer à colorer.
Pendant ce temps coupez le chou fleur en petits bouquets et faites-le cuire dans une casserole d'eau bouillante salée pendant environ 5minutes. Le chou fleur doit alors être cuit mais encore très ferme !
Versez le beurre et le lait dans une petite casserole et faites chauffer à feu moyen. Quand le liquide est bien chaud ajoutez la farine et mélangez bien jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir.
Versez alors le tout dans un petit saladier et laissez tiédir.
Ajoutez alors les œufs et mélangez bien. Hachez très grossièrement le roquefort puis ajoutez-le et mélangez bien. Ajoutez enfin le chou fleur et mélangez rapidement une dernière fois.
Versez la préparation dans le moule et faites cuire dans le four toujours préchauffé à 180° pendant 25 ou 30minutes. Attention ne faites pas comme moi n'oubliez pas votre tarte quelques minutes de trop !
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Mais pourquoi, bon j'ai pas un petit bout de roquefort dans l'frigo moi… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 24 décembre 2010

Et si demain vous faisiez des cupcakes ??? Ils sont de retour ! Christmas Cupcakes au menu ! Et joyeux noël les gens !!!

Demain moi je reste au chaud, la neige ne m'amuse plus qu'à travers ma fenêtre après avoir passé pas mal d'heures à la regarder tomber sur ma voiture… Il y a des années comme ça bon cela dit de la neige en hivers. Du coup demain maison et comme je me suis rappelé juste juste que le petit jeu de Joannah sur son blog Cupcakeista, une passionnée passionnante que j'ai eu la chance de croiser lors d'un de mes ateliers très chocolat, se fini demain à minuit, alors cupcakes au programme !!!
Vous aussi vous voulez vous lancez ? Alors suivez le guide ! Voilà la marche à suivre indiquée par Joannah :
Pour participer il suffit de créer un cupcake en vous inspirant de Noël !
Le/ la gagnant(e) recevra un beau kit de caissettes, de sprinkles (décoration) et d'autres surprises pour cupcakes de ma part et parmi tous les participants je tirai au sort une personne a qui j'offre un cours de cupcakes sur mesure (en région parisienne).
Chaque participation sera jugé sur son originalité mais aussi sur sa présentation et sa créativité.
Voici comment procéder:
Mettez la photo de votre cupcake et votre recette participante au concours 'Christmas Cupcakes' sur votre blog ainsi que le macaron du concours (ci-dessus) avec un lien vers cette page. Si vous n'avez pas de blog, vous avez la possibilité de participer aussi en relayant le concours sur votre page Facebook (si vous en avez).
Laissez-moi un petit commentaire sur ce billet pour me confirmer la mise en ligne de votre participation sur votre blog (ou sur votre page Facebook pour ceux sans blog) .
Envoyez-moi la photo de votre cupcake (une seule cupcake sur la photo) et le lien vers la recette sur votre blog à cupcakista@free.fr (3 participations maximum par blog) jusqu'au 26 décembre 2010 minuit en mettant 'Christmas Cupc(a)kes ' dans l'objet.
N'oubliez pas de vous inscrire à ma newsletter sur la page d'accueil ou de s'abonner à ma page Facebook pour ne rien rater de l'évolution du concours.
Tous les participants verront leurs créations publiées sur mon blog à partir du 28 décembre 2010.
Le 31 décembre, j'annoncerai le/ la gagnant(e).
 Je vous laisse surprendre le jury... Bonne chance à tous! Joannah (aka Cupcakista), Dorian & Cat
*Concours ouvert à toute personne résidente en France (ou avec une adresse postale en France).
Pour ceux qui souhaitent participer et qui n'ont pas d'adresse en France, je mettrai une catégorie 'hors concours' pour partager vos créations.
Et dans tout les cas, même si vous ne participez pas au jeu, profitez des jolies cupcakes de Joannah (toutes les photos illustrant cet article sont de Joannah, vous pouvez retrouver les recettes en cliquant dessus) moi j'ai toujours craqué devant ses créations !

Et pour finir juste… Joyeux Noël les gens ! Et n'oubliez pas le bonheur ça se consomme et ça se partage sans modération…

Mais pourquoi, ça faisait longtemps les cupcakes… je sens que ça va me reprendre aussi… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 21 décembre 2010

Comment un simple petit cake peut me faire attraper une envie terrible de Bahamas… Et mon rhum's cake au menu…

Quand on m'a proposé de parler des Bahamas, j'ai commencé par me mettre en face d'une carte du monde et j'ai essayé de trouver les Bahamas… Et comme j'ai à peu près les mêmes connaissances en géographie qu'une dinde espantée, je me suis vite tourné vers Marie et je lui ai lancé, les Bahamas tu mettrais ça au large de Brest ou de Bucarest toi ? Au vu de son regard je me suis dit que j'avais encore moins de chance d'atteindre l'île dans ces directions que si ma dinde espantée se mettait à courir tout droit devant elle.
Mais, bonne fille, Marie a quand même bien voulu poser son doigt sur la carte pour me montrer un point à quelques encablures de Cuba et de la Floride… Là, sans me démonter j'ai juste dit, c'est bien ce que je disais au large de Brest quoi… Mes connaissances concernant les Bahamas et la gastronomie bahaméenne à ce moment-là s'arrêtaient là.
Et puis en début de semaine dernière est arrivé ce petit cake, tout confit de rhum qu'il était, un petit cake qui n'a survécu que le temps de claquer des mains et que je me pose sur le site de l'office de tourisme des Bahamas pour découvrir cet étonnant archipel.
Le problème, c'est que l'imagination est une bien drôle de chose et qu'au lieu de rester assis à me balancer devant ma fenêtre avec mon jardin pour horizon, je me suis bien vite imaginé sur une chaise beaucoup plus longue et avec un tout autre horizon devant moi…
Subitement je n'avais plus mon jardin face à moi mais un bleu infini, envoutant, qui m'a englouti et à côté de moi une de ces sortes de paillotes de plage faites de planches multicolores où l'on sert là-bas une cuisine simple, fraîche et réconfortante. Il faut dire que la nature bahaméenne est bonne fille avec les cuisiniers et qu'elle les nourrit généreusement en diversité et en qualité.
La cuisine de ces îles a le goût de l'exotisme de ses ingrédients, l'arbre à fruit, l'igname, la banane plantain, les conques et le mérou, l'ananas ou la goyave et le savoir faire et la variété des cuisines des familles. Les repas bahaméens sont généreux, d'abord la soupe pour s'apaiser la faim amicalement, et puis les poissons et les crustacés inévitables et rafraîchissants et un peu de générosité autour de la fraîcheur, un Peas n'rice par exemple, un des grands classiques de la cuisine des caraïbes. Moros y cristianos à Cuba ,Peas n'rice aux Bahamas, le riz et les pois ont toujours été bons amis, les repas doivent aussi permettre de tenir jusqu'au soir… et le soleil se couche tard par là-bas. Et puis des douceurs pour finir ce repas tarte à l'ananas, pudding à la goyave ou cake au rhum… ce cake que j'avais encore à la main devant ma fenêtre… Il y a bien longtemps quand je n'avais pas en face de moi bleu infini, envoutant, qui m'avait englouti…
Et puis le ventre bien plein, j'ai eu envie d'explorer les îles parce que finalement rester au soleil n'est pas bon pour moi vu que j'ai à peu près le même temps de cuisson au soleil qu'un écossais roux et translucide. Et j'ai découvert que les Bahamas ne sont vraiment pas qu'un paradis pour drap de bain, vraiment pas seulement.
C'est comme ça que j'ai découvert la diversité des parcs nationaux bahaméens et que je me suis promené au milieu des tortues géantes et de miliers de flamands roses, croisé une paruline de Kirtland, discuté avec un mérou rayé de passage, que je me suis perdu au milieu des palétuviers ou que j'ai rêvé devant les massifs de corail et cette mer toujours aussi infinie…
Découvrez ici une vidéo qui vous présente l'ensemble des Iles des Bahamas.
Quand finalement j'ai arrêté de me balancer sur ma chaise, devant ma fenêtre après cette visite virtuelle des Bahamas, curieusement quand j'ai reposé le dos, j'ai eu la sensation d'appuyer sur un coup de soleil et quand j'ai tourné l'œil vers mon écran il y avait deux pages d'ouvertes, celle des horaires de vol de Corsaire en direction de là-bas et la page de réservation du Graycliff à Nassau… Je crois que je m'étais attrapé l'envie des Bahamas… Et si vous avez vous aussi la même envie joignez-vous à moi sur la page fan des Iles des Bahamas sur Facebook.
Mon rhum'cake's
Ingrédients : 120de beurre mou – 180g de sucre en poudre roux – 180g de farine – 4 oeufs – 3càs de raisins secs – 3càs de rhum ambré – le zeste et le jus d' ½ citron vert – ½ gousse de vanille – 1càc de levure chimique – 12cl de lait - 30g de noix de pécans grossièrement hachées
Pour le sirop de rhum : 4càs de beurre – 4càs d'eau – 8càs de sucre en poudre roux – 8càs de rhum brun
Commencez en faisant tremper les raisins secs dans le rhum que vous aurez fait tiédir au micro-ondes.
Battez le beurre et le sucre. Ajoutez les œufs un par un puis le citron et son zeste. Ajoutez la farine mélangée avec la levure puis le lait. Ajoutez enfin les raisins au rhum et la gousse de vanille que vous aurez grattée au dessus de la pâte.
Remplissez des petits moules à pudding que vous aurez beurrés et farinés.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 25minutes.
Pendant ce temps préparez le sirop de rhum.
Versez dans une petite casserole le beurre, l'eau et le sucre et faites cuire à feu moyen pendant environ 3minutes, juste le temps de réduire la préparation.
Ajoutez alors le rhum et faites flamber. Laissez sur le feu si nécessaire jusqu'à obtenir la consistance d'un sirop.
Quand les petits cakes sont prêts arrosez de sirop juste au sortir du four, laissez 
tiédir et remettez une petite rasade de sirop, s'il en reste juste avant de servir.
Article sponsorisé par Adrider

Mais pourquoi, noël aux Bahamas ça doit être pas mal ça… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 20 décembre 2010

Et si on finissait l'année dans le caviar, petit jeu juste histoire de gagner du caviar Dom Pétroff !

Un petit jeu autour du caviar ça vous tente ?
Alors c'est très simple il vous suffit d'imaginer une recette comportant du caviar, 30gr de caviar pour 4 personnes, de l'écrire et de me l'envoyer. Vous avez jusqu'au 7 (Attention changement de date !) janvier minuit pour m'envoyer votre recette sur mon mail : doriancuisine@free.fr
Ensuite je choisirai les trois recettes que je préfère, je les publierai chez moi et ces trois gagnants recevront alors 30g de caviar Dom Pétroff pour réaliser et photographier la recette qu'ils ont imaginés. Vous aurez jusqu'au 19 janvier à minuit pour réaliser votre recette photographiée.
Enfin un jury composé par Dom Pétroff choisira leur recette préférée et le gagnant final recevra cette fois 50g de caviar Dom Pétroff et participera à un atelier caviar.
Alors tenté ? A vos recettes !!!
Attention petite précision ce concours est réservé aux habitants de la France métropolitaine !

Mais pourquoi, qu'est-ce que je pourrais bien préparer avec du caviar moi… est-ce que je vous raconte ça…

P.S.: Vous pouvez retrouver le même concours chez Sophie, Dans la cuisine de Sophie et chez Marie, Les petits plats de Trinidad

dimanche 19 décembre 2010

Ce n'est quand même pas une recette qui va me stresser… quoi que… Osso buco et pamplemousse au menu !

J'ai toujours eu la recette inquiète, toujours, et à mon grand âge difficile de me transformer et de les traiter en toute zénitude ces foutues recettes. Mais avec le temps je pensais que j'en avais fini avec la grande stressouillerie des jours de choix de recettes… Eh ben non !
Pourtant quand on m'avait proposé d'organiser un dîner tout pamplemousse Florida, je me l'étais joué modeste, avec des vrais morceaux de doute dedans, mais quand même pas perdu… Juste ce qu'il faut entre incertitude et je trouverais bien.
Et en rentrant je me suis posé, tranquille, et j'ai jeté sur une feuille toutes mes idées. J'ai commencé par un pamplemousse un gros, un beau, et puis… et puis… Je me suis gratté la tête une fois, deux fois, trois fois… Et rien… Mais pas question de me truffer le karma de mauvaises ondes, il me suffit de regarder trois quatre revues et un ou deux livres et poumtagada et voilà mon menu, que je me suis dit alors …
C'est curieux comme on peut oublier les leçons du passé… Pourtant je le sais que je suis capable d'y passer la semaine à chercher et à rechercher, à fouiller la revue et le livre comme si j'allais y découvrir une nouvelle momie de Toutankamon, mon trésor à moi ! J'ai toujours été un monomaniaque compulsif ! Et pourtant… Me voilà donc devant mes douze mètres de revues et bouquins divers avec un pamplemousse à la place du cerveau…
Mes recherches commencent toujours bien, au début j'aime tout ce que je vois, au début je suis concentré je cherche consciencieusement toutes les recettes dans la cible, le mot d'ordre est simple, pamplemousse bon, pas pamplemousse pas bon… Et je commence à mettre des jolis marquetapages jaunes, c'est mnémomachin, jaune pour le pamplemousse logique… C'est là que je vois un marquetapage vert et que je commence à me demander pourquoi j'avais mis du vert, qu'est-ce que j'avais bien pu cuisiner, voyons c'est mnémomachin… du crocodile ? Et que d'ailleurs c'est curieux cette forêt de vert, un peu comme si j'avais pris tout et n'importe quoi… Les leçons du passé…
Et puis je me dis que c'est trop bête de retenir seulement le pamplemousse, alors qu'une bonne recette avec un autre agrume un peu adaptée et poumtagada hein ! Curieusement au bout d'un moment je commence à manquer de martapages jaunes… Surtout qu'entre un agrume et un fruit y'a quoi comme différence hein hein, et ben rien ! Alors hop on marque les fruits ça serait couillon de se louper une bonne recette qu'à cause de ça !
Trois heures plus tard quand Marie monte parce qu'elle m'entend radoter des trucs incompréhensibles, je suis en train de répéter nerveusement… Et c'est quoi une pintade, un pamplemousse qui a des plumes, c'est pas autre chose une pintade hein hein… Je suis au milieu de douze piles d'un bon mètre de revues, tout ce qui de prêt ou de loin ressemblait à du jaune est maintenant sous forme de marquetapage coincé dans mes livres et mes revues et quand je vois arriver Marie, je lui dis juste une pintade c'est un pamplemousse hein hein mais un poireau tu crois que…
Elle m'a juste dit t'as qu'a faire un osso buco ? A la pintade ou au poireau ? que je lui ai dit. Au pamplemousse qu'elle à répondu… au pamplemousse que j'ai repris avant de lui dire drôle d'idée ça…
Osso buco au pamplemousse 
Ingrédients : 1kg5 de jarret de veau coupé en tranches – 20g de beurre – 1càs d'huile d'olive – 1oignon coupé en petits cubes – 1branche de céleri émincée – 1carotte coupée en petits cubes – 75cl de bouillon de volaille – 4 tomates pelées épépinées et concassées – 2càs de jus de pamplemousse – ½ càc de sucre en poudre roux - 1gousse d'ail – 1petit bouquet de persil – 1càs de zeste râpé de pamplemousse – 1càs de pignons légèrement dorés – sel et poivre
Versez le beurre et l'huile dans une grande sauteuse ou une grande poêle et faites chauffer le tout à feu assez vif. Dès que c'est bien chaud posez les tranches de jarret et faites les dorer de tous les côtés. N'hésitez pas à passer la viande en plusieurs fois, le jarret aime bien le confort.
Quand la viande est bien dorée, salez-la et poivrez-la et mettez-la de côté.
Laissez la poêle sur le feu et versez-y l'oignon, le céleri et la carotte, remuez bien, et laissez à feu moyen pendant trois minutes en remuant régulièrement.
Ajoutez un peu de bouillon pour déglacer la poêle, puis remettez la viande. Versez alors les tomates et suffisamment de bouillon pour couvrir tout ça. Finissez en ajoutant le jus de pamplemousse et le sucre.
Couvrez alors la sauteuse et baissez à feu doux. Laissez blobloter tout doucement pendant une heure et demie. Découvrez juste en fin de cuisson si le jus demande à être un peu réduit.
Pendant que tout ça bloblotte, hachez très fin l'ail, un peu grossièrement le persil, très grossièrement les pignons et mélangez avec les zeste râpé de pamplemousse.
Quand la viande est prête, coupez le feu et saupoudrez d'un bon tiers du mélange précédent, remuez rapidement, couvrez et oubliez trois minutes.
Servez avec le reste du mélange.
Produits offerts
Et si vous voulez en savoir plus au sujet de ces biens étranges dîners Pamplemousse Florida allez donc voir ce qu'il en est du côté du blog I Love Pamplemousse ! Et du côté de la fan page Facebook I Love Pamplemousse si vous voulez gagner plein de cadeaux Pamplemousse Florida, quant à moi je vous raconte très vite la suite de l'histoire... à suivre !!!

Mais pourquoi , vert, vert… un sapin ou un nain des forêts… qu'est ce que j'ai bien pu cuire de vert… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 17 décembre 2010

Elle est belle, elle est belle ma tripe... Le retour !!! Salade de langue de bœuf, pommes de terre grenailles, sauce César au menu !

Encore une recette à base de ces morceaux que l'on ne considère pas toujours comme nobles en boucherie mais qui, si on prend le temps de les cuisiner, de les faire cuire longuement, de les laisser embaumer la cuisine voire la maison, vous en sont très reconnaissants et laissent des souvenirs gustatifs pleins d'émotion.
C'est encore mieux si on les partage avec plein de potes qui aiment les bonnes choses et qui ne sacrifieraient pas un repas sur l'autel de la taille du bikini de l'été prochain, qui n'est pas pour demain, de toute façon, alors pourquoi se priver ???
Voilà ce qu'écrivait Pascale pour parler d'une recette de joue de porc qui semble à se damner et qui en tout cas donne envie d'aller enterrer quelques bikinis au fond du jardin… Une petite présentation qui m'a donné envie de joues de porc et de langue de bœuf…
Salade de langue de bœuf, pommes de terre grenailles, sauce César
Ingrédients : ½ langue de bœuf - 1 cube de bouillon de légumes - 1 carotte - 1 oignon - 1 échalote - 2 c. à café de gros sel - 1 c. à café de poivre en grains - 1 œuf - 1 càs d’huile d’olive + 10 cl - 1 citron - 4 filets d’anchois - 3 gousses d’ail - 1 yaourt nature - ½ bouquet de persil plat ou de cerfeuil - 1 kg de pommes de terre grenaille ou rattes - Poivre
Lavez l’oignon et la carotte, Mettez la langue de bœuf dans une casserole, couvrez-la d’eau froide. Ajoutez le gros sel, le poivre en grains, le cube de bouillon et, avec leur peau, l’oignon coupé en quatre et la carotte en tronçons. Laissez cuire à petit feu, environ 2 heures, jusqu’à ce que la peau se détache facilement.
Épluchez l’ail, émincez-le et faites-le cuire 2 minutes dans une cuillérée d’huile sans qu’il colore. Pressez le citron. Épluchez et émincez l’échalote. Dans une tasse haute, mixez à l’aide du mixer plongeant l’œuf, l’huile, l’ail, le jus de citron, les anchois et le yaourt, poivrez.
Lavez et épongez le persil, hachez-le au couteau. Lavez les pommes de terre et faites-les cuire environ 20 minutes avec la peau, coupez-les en deux.
Égouttez la langue et pelez-la avant qu’elle refroidisse, coupez-la en cubes.
Mélangez la langue, les pommes de terre et la sauce, parsemez de persil et servez de suite.

Mais pourquoi, joues d'porc, langue de bœuf et oreilles de quoi??? Est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 16 décembre 2010

Le cidre n'est peut-être pas celui que vous pensiez… petits cocktails au cidre au menu !!!

Avant que je pose un pied en Asturies le cidre était pour moi une boisson un peu tristouille souvent servie trop chaude ou trop froide dans des tue l'envie en terre mal foutus, les bolées. Et puis nous sommes partis un jour dans l'autre Espagne, dans cette drôle d'Espagne où vivent les nuages.
Là-bas comme souvent nos premières sorties nous ont conduits à la découverte des trésors culturels locaux… enfin les autres sont allés au musée et moi je suis allé au bistrot, comme d'habitude quoi… C'est là que j'ai assisté à leur drôle de mic-mac, à ces étranges chorégraphies qui accompagnent le service du cidre, et c'est surtout là que j'ai compris que le cidre pouvait être autre chose, bien autre chose que ce que j'imaginais.
En Asturies le cidre est la boisson nationale et en même temps la boisson conviviale, celle que l'on partage entre amis. Là-bas comme ils ne font rien comme tout le monde, une Espagne où il pleut tout le temps ne pouvait pas faire comme tout le monde de toute manière… Là-bas donc le cidre ne fait pratiquement pas de bulles, alors les verres se sont agrandis et on sert le cidre comme le thé à la menthe, du plus loin possible et si possible sans regarder ni le verre, ni la bouteille… si possible…
Photo : EnEspagne.com
Et puis surtout le cidre ne se boit pas tout seul, il se partage, dès qu'un groupe arrive le serveur recommence sa drôle de danse à verser le cidre, on n'en met pas beaucoup dans les verres, il vaut mieux resservir, et puis de toute manière on ne vient pas forcément pour boire beaucoup, on vient pour les amis et les palabres. Le cidre provoque bien des discussions et bien des mondes sont refait pendant les fraîches soirées asturiannes, des soirées qui se finissent certaines fois bien tard...
Du coup depuis que je suis revenu de l'autre Espagne avec mes grands verre à cidre sous le bras, il a pris une place particulière chez moi et régulièrement il vient remplacer le petit vin à copain sur ma table.
Et comme les fêtes arrivent j'ai eu envie de cocktail rafraichissant à base de cidre, parce qu'on peut aussi s'amuser avec lui et le rendre encore plus pétillant qu'il ne l'est déjà, comme avec ces deux petits cocktails que j'ai préparé…
Cidre et pomme et fruits
Ingrédients : du cidre – du péquet à la pomme verte ou une liqueur à la pomme verte – 1càs de framboises et de myrtilles mélangées par verre – du citron vert
Mélangez les framboises et les myrtilles, puis hachez-les très grossièrement, en deux ou trois pas plus. Répartissez-les dans les verres et versez par-dessus l'équivalent d'une cuillère à soupe de liqueur de péquet ou de liqueur de pomme. Ajoutez ensuite un splash généreux de citron vert. Vous pouvez oublier les verres pendant quelques minutes le temps que les fruits s'imprègnent de l'alcool. Complétez enfin de cidre bien frais et buvez sans attendre et toujours avec modération bien sûr !
Cider's Boom Boom in the SkY
Ingrédients : du cidre – du whisky – du citron vert – des petits verres à shoot – un carton de bière – des amis… beaucoup d'amis
Commencez en alignant les verres, un par participant, versez une petite rasade de whisky dans chaque verre, l'équivalent d'une belle cuillère à café. Ajoutez un splash généreux de citron vert. Complétez les verres avec du cidre presque jusqu'en haut, attention il faut vraiment de petits verres.
Il n'y plus qu'à poser le carton de bière sur les verres un par un et boom sur la table en pressant bien le carton sur le verre ! Ensuite il n'y a plus qu'à boire de préférence sans attendre et… recommencer… avec modération bien sûr !

 Si vous voulez aller plus loin avec le cidre n'hésitez pas à vous rendre sur le site A l'origine du cidre où vous trouverez d'autres recettes de cocktail et plein plein de choses sur le cidre.
Article sponsorisé par les Cidres de France
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »
Mais pourquoi, et si j'essayais de servir le cidre à l'asturianne ??? est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 15 décembre 2010

Le crime était presque parfait, mais l'arme du crime avait été oubliée sur la table… Une mort exquise, un irrésistible gâteau au chocolat !

Du temps lointain de ma jeunesse je me suis bien des fois imaginé en train de tordre le cou à différentes personnes…
Au voisin du dessous qui tapait au plafond dès que j'organisais dans mon salon un foot'&'rock avec quelques amis… à la dame de la supérette d'à côté qui me refusait mes 27bouteilles en verre, c'était du temps où l'on consignait les bouteilles, qui me refusait donc mes bouteilles récoltées de ci de là contre ma dose de purée et de pâté de survie… à la prof de math qui invariablement indiquait sur mon carnet " absent même quand il est là"… Je me suis souvent imaginé tordant des cous à ceux-là et à quelques autres... mais je ne suis bien sûr jamais passé à l'action.
Peut-être parce qu'à l'époque je craignais de me retrouver face à un de ces terribles enquêteurs comme ceux que je regardais pourfendre les criminels dans mes séries TV préférées. Un de ces implacables chercheurs de vérité qui n'avait alors pour lui que des questions, un petit carnet et une logique sans faille. Parce qu'en ces temps-là il n'était pas question de recherche d'ADN ou de quoi que ce soit d'autre que l'œil ne peut pas voir. De la sagacité, encore de la sagacité, toujours de la sagacité et rien d'autre face au crime !
A cette époque-là je regardais régulièrement, l'homme au pardessus râpé avec lequel il s'en allait l'hiver, l'été… et celui au fauteuil roulant et l'invincible Perry Masson… et bien d'autres.
D'autres comme le grand Poireau que je regardais batailler avec le crime, la moustache droite comme la justice et l'œil aiguisé du limier aux aguets. Et du coup quand j'ai vu arriver cet ouvrage consacré aux enquêteurs d'Agatha Christie et à leurs petits plaisirs gastronomiques Crèmes & châtiments de A. Martinelli, F.Rivière et P.Asset aux éditions Lattès, je l'ai attrapé avec un regard ému en voyant qu'eux aussi finalement avaient quelques faiblesses !
Et en voyageant à travers cet ouvrage truffé d'histoires et de meurtres, je me suis arrêté sur un dessert bien tentant, une mort exquise visiblement irrésistible vu à quelle vitesse l'arme du crime a disparu chez moi dans les estomacs !
La mort exquise au chocolat
Ingrédients : 250g de chocolat noir – 6 œufs – 100g de sucre en poudre – 120g de beurre - 40g de farine - 75g de raisins secs – 4cl de Cointreau
Commencez en hachant très grossièrement les raisins, dans la recette du livre il faut les couper en deux… Faites chauffer le Cointreau, versez-le ensuite sur les raisins et laissez gonfler comme ça une bonne demi-heure au moins.
Faites fondre le chocolat et le beurre au micro-ondes ou au bain marie. Mélangez le chocolat et le beurre fondu. Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes. Ajoutez les jaunes un par un dans le mélange chocolaté, puis le sucre en poudre et battez le tout. Ajoutez les deux tiers des raisins et mélangez rapidement. Ajoutez enfin la farine en pluie et mélangez très rapidement en évitant de casser les blancs (merci Véronique !).
Montez les blancs en neige bien ferme, puis incorporez-les au mélange chocolaté avec délicatesse.
Beurrez et farinez un moule et versez-y la préparation. Répartissez sur le dessus du gâteau les raisins restants.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 30 à 35 minutes.
Ouvrage offert

Mais pourquoi, bon et qui a tué le général moutarde alors hein hein hein !!! est-ce que je vous raconte ça…

mardi 14 décembre 2010

La pintade est une drôle de volaille, et comment faire autrement que de mettre de la pintade au menu !

La pintade est une drôle de volaille, une volaille aventurière qui a pas mal voyagé ces dernier temps, on l'a croisée du côté de Téhéran comme de Londres, à Paris comme à Beyrouth. Et cette pintade n'est ni une dinde, ni une poulette, trop inconséquentes ces petites volailles-là, la pintade est bien plus compliquée que ça…
Et forcément quand la pintade se met en tête d'écrire un livre tout se complique aussi, parce que par ici on ne fait pas n'importe quoi dans les livres, c'est qu'il ne faudrait pas mélanger les foies d'veau et les pieds d'porc ! Sinon tout finirait par aller à vau-l'eau !
Les choses ne sont d'ailleurs pas si compliquées à comprendre, un livre de recettes, c'est un livre avec plein de recettes dedans, on peut bien sûr mettre des jolies photos dedans mais l'important c'est que dans un livre de recettes y'ait ça et que ça, des recettes !
Et c'est pareil avec les livres de bonnes adresses. Que ce soit des adresses de qui se mangent ou de boulons carrés le tout c'est qu'il n'y ait que des adresses. Et si c'est un livre qui raconte des bouts de vie, il n'y a pas de raison de changer ce qui marche, il faut du bout de vie, encore du bout d'vie et rien que du bout d'vie !
Le problème c'est que la pintade est donc bien plus compliquée que ça… Du coup Les pintades passent à la casserole le livre L. Demay et L.Watrin chez Calmann-lévy ressemble à un ovni où tout se mélange joyeusement, recettes, adresses, bouts d'vie, et en plus pour compliquer encore plus les choses ces drôles de pintades sont deux, la parisienne sentimentale et la new-yorkaise pragmatique, comme elles se définissent elles-mêmes.
Et donc y'a pas, ce livre tient du joyeux bordel où l'on voyage en gourmandise entre Paris et New-York, à travers les expériences de l'une ou de l'autre, d'une pizza new-yorkaise à un couscous parisien, et c'est vraiment ce qui en fait son charme et son intérêt, et c'est finalement pour ça que je n'arrive pas à m'en décoller les yeux !
Pintade farcie sous la peau
Ingrédients : 1 bâton de citronnelle – 1 échalote – 1 gousse d'ail – 1càs de nuoc nam – ½ càc de sucre en poudre – sel et poivre
Commencez en hachant très très finement la citronnelle, et moins finement l'échalote et l'ail. Versez le tout dans un bol, ajoutez le nuoc nam, le sucre en poudre, salez et poivrez et mélangez le tout.
Décollez la peau de la pintade délicatement en glissant la main sous la peau. Etalez le mélange contenu dans le bol sous la peau de la pintade en le répartissant bien.
Enfournez la bestiole dans un four préchauffé à 170° pendant 45minutes environ. Couvrez ensuite la pintade d'une feuille d'aluminium et laissez reposer une bonne demi-heure. Vous pouvez alors déguster la petite bête toute tendre et toute parfumée.

Ouvrage offert
Mais pourquoi, au fait le monsieur de la pintade il s'appelle comment ??? est-ce que je vous raconte ça…

lundi 13 décembre 2010

Elle est belle, elle est belle ma tripe... Le retour !!! Cocotte de joues de porc, artichauts, tomate et fenouil au menu !

La joue de cochon je l'ai découverte un jour chez mon boucher qui s'appelait Boucher… 
...un jour où j'ai senti que tout allait basculer entre nous. Ce jour-là j'étais arrivé sans trop d'idée, juste avec l'envie d'une jolie viande. Et du coup j'ai tenté ce que je ne fais jamais, et qu'est-ce-que vous me conseilleriez ? que j'ai lancé... Il m'a alors jaugé, regardé des pieds au dernier des cheveux et j'ai bien senti que quelque chose se jouait là.
J'ai de la joue de cochon qu'il a enfin dit, il a laissé un souffle et puis il a demandé j'vous en mets ? J'ai regardé le cochon puis le boucher puis de nouveau le cochon et j'ai répondu oui j'vais vous en prendre de la joue d'cochon… avant de me demander ce que j'en ferai  de la joue. 
Ce jour-là mon boucher, qui s'appelait Boucher, m'a donné une première recette avec des airs de conspirateurs, la première d'une longue longue série…
Cocotte de joues de porc, artichauts, tomate et fenouil
Ingrédients : 1 kg de joues de porc - 6 tomates bien mûres - 2 fenouils - 4 artichauts moyens - 4 gousses d’ail - 5 cl d’apéritif anisé (facultatif) - 3 c. à soupe d’huile d’olive - 1 branche de thym – Sel -Poivre du moulin
Avec des ciseaux de cuisine, coupez les feuilles d’artichauts en partant du bas sur 3 cm de hauteur. Tranchez ensuite la tête des feuilles au ras du fond. Recoupez la moitié de la queue et épluchez la partie restante à l’économe.
Coupez-les en quatre, retirez le foin. Faites-les cuire 5 minutes à l’eau bouillante salée.
Coupez les fenouils et les tomates en quartiers.
Dans une cocotte en fonte, faites dorer les joues de porc dans l’huile sur toutes les faces au moins 10 minutes, salez. Flambez à l ‘apéritif anisé.
Rajoutez les légumes, l’ail en chemise et le thym, couvrez et laissez mijoter environ 1 heure, les joues et les légumes doivent être très tendres. Rajoutez un peu d’eau en cours de cuisson si nécessaire.
Servir bien chaud dans la cocotte.
ASTUCE :
Hors saison, utilisez des fonds ou des cœurs d’artichauts surgelés.


Mais pourquoi, et si après la joue d'cochon on passait à la queue d'boeuf ? est-ce que je vous raconte ça…

J'aime les surprises surtout celles qui se mangent ! Drôle de petit cake au menu… enfin à mon menu !

J'ai toujours aimé recevoir du courrier, à un moment c'était à tel point que je répondais même à toutes les pubs qui me promettaient de m'écrire souvent… L'amour du courrier n'avait alors pas de limite pour moi. 
Puis petit à petit j'ai trouvé un peu futile de recevoir 27kg de pubs chaque matin et je me suis demandé si tout ces gens m'aimaient tant que ça… s'ils n'avaient pas, finalement, d'autres intentions… Il n'empêche que j'aime toujours recevoir du courrier !
Et depuis que j'ai ce petit blog culinaire, je dois dire que les visites à ma boîte aux lettres me révèlent souvent des surprises gourmandes. Etonnantes certaines fois, comme ces étranges crèmes aux goûts et au couleurs venus d'un autre univers, des crèmes en tube ou en sachet, des crèmes si étonnantes que je me demande encore si je n'aurais pas avalé des tubes de dentifrice par inattention. Mais heureusement d'autres colis se révèlent encore plus souvent toujours curieux, mais aussi délicieux.
Et ce dernier samedi c'est une drôle de petite boîte à cake et un petit pot de confiture qui me sont arrivés au milieu des piles de factures. Une drôle de petite boîte que je n'ai pas pu m'empêcher d'ouvrir et de photographier… Je vous en reparlerai très vite, juste le temps de dévorer tout ça, mais peut-être que vous aussi vous avez déjà rencontré ces drôles de petits cakes bien bien loin d'ici… peut-être ?
Produit offert

Mais pourquoi, il a une odeur de… de… ce petit cake… difficile à décrire… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 12 décembre 2010

Petit cake du dimanche soir… Parce qu'on peut avoir envie de simplicité sans se priver de goût !

Mes dimanches je les rêve comme un long fleuve tranquille, une sorte de grand rien dans lequel je me laisserai couler…
Alexandre le bienheureux au pays des kifoutriens ! Si j'avais un titre à choisir je crois que celui-là m'irait bien. Mais finalement il y a toujours ce petit grain de sable qui fait que…
Régulièrement mon problème se résume à un mot, organisation ! Enfin surtout au manque d'organisation. Du coup, le long fleuve tranquille et mon rendez-vous d'huître de canapé partent en quenouille dès que Marie prononce la fameuse phrase fatale à tous mes espoirs, quand elle dit au fait y'a pas un truc ou deux que tu n'aurais pas finis cette semaine… un truc ou deux quoi… Et là les p'tits ruisseaux finissant toujours avec moi par me noyer dans des océans, le long fleuve se transforme vite en chutes du Niagara par temps de crues sauvages.
Et c'est comme ça qu'après avoir commencé les 325 418 358 choses que je n'avais pas finies dans la semaine, je me retrouve à l'heure où le repas du soir commence à devenir inévitable avec autant d'envie de cuisiner que la sardine d'aller en boîte. Et me voilà partie à la recherche d'une de ces recettes deux temps trois mouvements à jeter en pâture à mes ventres vides. Une recette que j'ai trouvée dans un petit livre sans prétention mais plein de recettes comme il me fallait le Tartes, cakes, pizzas & co de D. Batty et M. Beilin au édition Solar.
Petit cake du dimanche soir aux lardons et fromage
Ingrédients : 200g de lardons – 1oignon émincé – 100g de reblochon épluché et coupé en tout petits morceaux – 3oeufs – 12cl de lait – 170g de farine – ½ sachet de levure chimique – 7,5cl d'huile de tournesol – 100g de fromage râpé – du beurre pour le moule – sel et poivre
Commencez par dorer les lardons dans une poêle sans ajouter de gras. Quand ils sont bien dorés, réservez-les et faites revenir les oignons dans la même poêle.
Cassez les œufs dans un saladier, ajoutez-y le lait et battez-les. Incorporez ensuite la farine et la levure et mélangez de nouveau. Salez et poivrez, puis versez l'huile en battant en même temps.
Ajoutez les lardons, les deux fromages et les oignons et mélangez à la cuillère sans trop insister.
Beurrez et farinez votre moule puis versez la préparation.
Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 40 minutes.
Quand le cake est prêt, laissez tiédir le temps de préparer par exemple une petite salade de pousses et d'herbes.
Ouvrage offert

Mais pourquoi, bon et si je commençais la semaine en finissant la précédente et celle d'avant et d'avant avant… est-ce que je vous raconte ça…