samedi 30 janvier 2021

Mon bouillon aux légumes " brûlés " à l'ombre du pho... parce que quand le bouillon est fait...

Le bouillon est un drôle de truc qui peut te changer un plat en le faisant passer du fadasse sans intérêt à un plat plein de saveurs et de senteurs, en un grand plaisir quoi ! Et pourtant je l'oublie souvent, à tort j'en conviens, par facilité quelquefois ou quelques autres par manque de temps... Et pourtant il ne faut parfois que quelques minutes pour transformer l'eau en divin bouillon.

Du coup comme j'avais des envies de m'allumer le pho et que sans un bon bouillon ce plat-là peut se révéler d'une tristesse digne d'un pingouin devant une boîte de sardines alors qu'il a oublié son ouvre-boîte... Du coup donc j'ai décidé de me remettre au bouillon et de le faire en " brûlant " quelques légumes que j'ai ensuite associé à quelques épices !

Mon bouillon aux légumes " brûlés " à l'ombre du pho...

Les courses :

Pour le bouillon :

- 1 oignon - 4 échalotes - 1 petit poireau (le mien était de la taille d'une grosse cive) - 1/2 boule de céleri (encore un fois la mienne était vraiment petite à peine la taille du poing donc vous pouvez en mettre 1/8 si elle est de taille normale) - 5 tranches de gingembre - 4 tiges de persil et autant de coriandre - 2 étoiles de badiane - 1 petit bâton de cannelle - 1/2 càc de coriandre en grain - quelques grains de poivre - 1 ou 2 càs soupe de sauce soja (si possible allégée en sel)

Pour le pho :

100g de tagliatelles de riz asiatiques - 1 chou pok choy - 6 shiitakés et 6 pleurotes (ou ne choisissez qu'un des deux et prenez-en 12) - 1 petit bol de pousses de soja - 2 cives - 4 tiges de coriandre - 2 petits piments oiseau (facultatif) - 1càs d'huile de colza - 1 ou 2 citrons verts

La cuisine :

On commence par lancer le bouillon. Lavez et séchez bien les oignons, les échalotes, le poireau, le céleri et le gingembre. On lave bien parce qu'on ne va rien éplucher ! Coupez l'oignon en 4, les échalotes en 2, le poireau en deux dans la longueur et le céleri en 2 aussi. Déposez tous les légumes et les tranches de gingembre sur une plaque couverte de papier sulfurisé et au four à 240°C pendant 3 à 5 minutes, il faut que les légumes commencent à brûler gentiment sans bien sûr les réduire en cendre ! Regardez la photo pour voir ce que ça donnait chez moi... ça peut être un poil moins.

Faites chauffer une casserole avec les épices, la badiane, la cannelle, la coriandre et le poivre et faites les chauffer gentiment jusqu'à ce que l'odeur vous remplisse de bonheur, donc jusqu'à ce qu'ils soient à peine torréfiés, pas trop sinon ça devient amer. Ajoutez les légumes et la coriandre et le persil ficelés ensemble et mélangez le tout. Couvrez avec 1 litre et demi d'eau, portez à ébullition puis baissez le feu puis laissez blobloter une trentaine de minutes.

Pendant ce temps on peut s'occuper du reste.

On fait cuire les nouilles selon les indications portées sur l'emballage et après on les rince bien à l'eau froide.

On coupe le chou en 4 et les champignons en 2.

On fait chauffer une poêle à feu assez vif, on verse dessus un filet d'huile et on dépose le chou qui va joliment y griller. Quand c'est fait baissez le feu, couvrez et continuez jusqu'à ce qu'il soit cuit. Réservez-le.

On retourne à feu vif, un autre filet d'huile et on fait pareil avec tous les champignons. Attention ne les faites pas trop cuire sinon ça devient mou et champignons mous, eh bien c'est mou ! Réservez-les aussi.

Le bouillon doit alors être prêt, filtrez-le puis remettez au feu et ajoutez la sauce soja. Ajoutez le chou et les champignons et laissez sur le feu juste le temps que le tout soit bien chaud.

Déposez alors les nouilles et les pousses de soja dans les assiettes et couvrez avec le bouillon et les légumes. Parsemez les feuilles de coriandre et les cives finement émincéees, arrosez d'un trait de citron vert et déposez 1/2 piment. Je vous conseille de tremper rapidement le piment puis de l'enlever et surtout surtout de ne pas le manger sinon vous allez découvrir ce qu'est vraiment... le feu !

Vous pouvez servir avec des quartiers de citron vert, de l'huile de sésame et de la sauce soja et si vous voulez vraiment allumer le pho avec de la sauce sriracha...

Mais pourquoi, bon et maintenant on pourrait faire un autre bouillon... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 26 janvier 2021

Gnocchis aux légumes grillés et au pesto au brocoli... parce qu'il fallait finir le plat !

Hier je vous ai proposé de préparer un joli pesto au brocoli avec pour but de terminer aujourd'hui avec un plat pleins de parfums et de goûts... des gnocchis aux légumes grillés donc au pesto au brocoli. Depuis quelques temps j'ai une passion pour les légumes grillés et je dois dire que Nicolas, mon complice en cuisine, n'y est pas pour rien.

Il faut dire que j'ai été élevé aux légumes en boîte, donc à ces légumes cuits et souvent un peu trop cuits à l'eau que ma mère s'empressait de tuer une dernière fois en les faisant... recuire encore un peu, des fois qu'il reste une once de croquant dans ces légumes-là. Du coup traiter les légumes sans eau, culturellement ça ne faisait pas vraiment partie de mes gènes culinaires, pas plus que des mes gènes gustatifs.

Mais c'est vrai qu'une fois goûtés... et depuis je me grille donc régulièrement les légumes en leur laissant un joli croquant et en leur donnant de temps en temps un coup de gril ou de chalumeau pour leur donner ce p'tit côté brûlé, avec modération, qui me ravit aussi maintenant tellement le palet !

Gnocchis aux légumes grillés et au pesto au brocoli...

Les courses :


- 350g de gnocchis (si un coup de courage vous prends vous pouvez les faire avec la recette que vous retrouverez par là : Nos gnocchis à l'ail des ours en oubliant juste de mettre l'ail des ours...) - 1/2 tête de brocoli (le reste de celui utilisé pour le pesto) coupé en petits bouquets - 200g de chou-fleur coupé en petits bouquets - 200g de chair de butternut coupée en petits cubes - 1 douzaines de petits champignons de Paris coupé en 4 - 1 bel oignon rouge pelé et coupé en 8 - 2 ou 3 càs d'huile d'olive - sel et poivre 

La cuisine

Étalez le brocoli, le chou-fleur, le butternut et l'oignon sur une plaque couverte de papier sulfurisé, arrosez avec l'huile d'olive, salez, poivrez et mélangez bien. Enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant une quinzaine de minutes. Ajoutez les champignons, mélangez bien le tout et poursuivez la cuisson dix à quinze minutes en surveillant bien la cuisson, ça doit être cuit et doré et pas brûlé !

Pendant ce temps faites cuire les gnocchis selon les indications portée sur l'emballage, attention le gnocchi ça cuit vite et si ça cuit trop et ben c'est trop cuit et c'est trop mou... donc on surveille aussi.

Dès qu'ils sont à point, égouttez-les en réservant une louche de l'eau de cuisson puis étalez-les sur un plat. Ajoutez les légumes grillés et mélangez délicatement. Diluez 2 ou 3 càs de pesto avec 1 ou 2 càs d'eau de cuisson des gnocchis, arrosez les gnocchis et les légumes et mélangez encore une fois délicatement.

Parsemez quelques feuilles de basilic et de persil plat, arrosez d'un filet d'huile d'olive et à table ! Ah, n'oubliez pas de proposer du parmesan râpé finement.

Vous pouvez retrouver la recette du pesto d'hier par-là : Pesto au brocoli

Et personnellement j'ai choisi d'utiliser les gnocchis de Pasta de Piemonte trouvés sur Pour de bon là : Gnocchis Pomme De Terre

Mais pourquoi, bon j'ai pas un bouillon asiatique sur le feu moi ? est-ce que je vous raconte ça...

lundi 25 janvier 2021

Pesto au brocoli parce que demain c'est gnocchis aux légumes grillés et au...

Et au pesto de brocoli ! Le pesto est un truc que j'adore autant préparer, il suffit d'avoir un mixer, même pas un gros, un petit suffit, ou de l'huile de coude et un pilon et un mortier... forcément c'est pas mal quand on l'attaque à la main, ça fait partie des plaisirs de pilonner doucement les ingrédients, de voir le pesto se former, d'ajouter doucement l'huile pour le monter... et de goûter et regoûter jusqu'à trouver le bon équilibre. Mais pour cette fois, on range pilon et mortier et on sort le mixer, pour le brocoli c'est plus pratique !

 
En plus le pesto peut attendre et il me permet de cuisiner sur deux jours, le pesto un jour et... le reste le lendemain ! Comme ça les goûts ont le temps de se raconter des choses et de se mêler gentiment.

C'est donc ce que je vais vous proposer aujourd'hui en préparant d'abord le pesto et demain on verra comment préparer des gnocchis aux légumes grillés. Donc direction la cuisine !

Et si vous voulez quand même découvrir la recette dans sa totalité vous pouvez aller voir la version de Molly, son Brocoli pesto pasta with roasted vegetables sur son très inspirant blog Spice in my DNA qui m'a servi pour composer ma p'tite recette à ma sauce.

Pesto au brocoli

Les courses :

- 1/2 tête de brocoli coupée en petits bouquets (le mien était assez petit j'avais environ 90g de bouquets) - 6cl d'huile d'olive - 2 càs d'eau chaude (si vous faites des pâtes avec, prenez l'eau de cuisson) - 4 tiges de basilic effeuillées - 2 tiges de persil effeuillées - 1 gousse d'ail - 2 càs de pignons dorés - 30g de parmesan râpé fin - le jus d'1/2 citron - quelques pincées de piment en flocons - sel et poivre

La cuisine :

Qui dit pesto dit simplicité, et vous aller voir que la recette ne peut pas l'être plus !

Mettez le brocoli dans le mixer et mixez assez finement. Ajoutez l'ail pelé et coupé en morceaux, le basilic, le persil, les pignons et le piment et redonnez du mixer jusqu'à ce que tout soit finement mixé. Ajoutez le parmesan et redonnez quelques tours.

Ajoutez l'huile d'olive, plus ou moins selon votre goût, le jus de citron et l'eau et mixez jusqu'à obtenir la consistance voulue. Moi c'est encore un peu grossier mais vous pouvez insister pour obtenir un pesto plus lisse. Salez et poivrez à votre goût, un dernier coup de mixer et c'est prêt ! Simple je vous avais dit...

Et on se retrouve donc demain pour le reste de la recette !

Mais pourquoi, demain les gnocchis et les légumes grillés ! est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 21 janvier 2021

Quand knäckebröd rencontre gubbröra... c'est qu'on ne doit pas être loin de la Suède...

Je ne voyage pas autant que j'aimerais, et comme je l'ai déjà souvent dit par ici c'est sans doute pour ça que j'aime faire voyager mes assiettes. Mais il m'arrive quand même de sortir vraiment de chez moi pour m'en éloigner plus ou moins comme ce fut le cas il y a quelques années pour partir en direction de la Suède. Et par chance, pour moi qui me désole de ces jours d'hiver aussi courts que grisouillants, je suis arrivé en Suède alors que les jours n'avaient presque plus de fin ou de début, ou de début et de fin... Un jour presque sans fin donc ! 

Et je dois dire que j'ai adoré ces curieuses journées à la suédoise, ces jours pendant lesquels nous rentrions quelquefois bien tard en étant encore baigné par une douce lumière. En plus, comble de bonheur si ces jours étaient longs longs encore bien plus longs que nos plus longs jours d'été il manquait ce qui peut réduire mon plaisir estival à néant, la chaleur !

Bien sûr, pour le pingouin que je suis, il aurait pu faire encore un peu plus frais, voire froid, voire carrément geler... mais ça serait de la gourmandise d'avoir des jours qui s'étalent comme un beurre mou sur une tartine et d'en plus s'y geler le croupion... Donc raisonnablement je me suis contenté de profiter de la lumière, encore et encore, et bien sûr de profiter de tout ce temps pour découvrir une cuisine que je connais encore bien mal, cette cuisine suédoise que je vous propose aujourd'hui par chez moi avec deux petites recettes qui vont si bien l'une avec l'autre !

Quand knäckebröd rencontre gubbröra...

Les courses :

Pour les knäckebröd :

250 g de farine T55 - 120 g de farine semi-complète - 200 g d'eau + 40 g d'eau tiède - 2 g de levure sèche - 5 g de sel - 2 g de graines de fenouil - 2 g de dukkah

2 g de fleur de sel

La cuisine :

Mélangez l'eau tiède et la levure dans un bol.

Versez dans le bol d'un robot équipé d'un crochet le sel, la farine puis la levure et les 200 g d'eau et pétrissez le tout jusqu'à obtenir une jolie pâte homogène.

Faites une boule avec la pâte, mettez-la dans un saladier, couvrez-le d'un film alimentaire puis laissez lever une paire d'heures.

Séparez la pâte en dix et formez des petites boules. Posez-les sur une plaque couverte de papier sulfurisé, couvrez d'un film alimentaire et laissez reposer encore une vingtaine de minutes.

Étalez les boules de pâte au rouleau de manière à obtenir des disques de pâte bien fins d'environ 18 cm de diamètre. A l'aide d'un verre d'environ 4 cm de diamètre évidez le centre des disques.

Badigeonnez les disques de pâte avec un peu d'eau au pinceau. Piquez-les à la fourchette puis parsemez les graines de fenouil, le dukkah et la fleur de sel.

Enfournez environ 6 minutes dans un four préchauffé à 180°, en surveillant bien la cuisson à la fin, ça passe de joliment doré a bien trop brun en pas longtemps ! Laissez refroidir sur une plaque.

J'ai choisis d'utiliser un mélange de graines de fenouil et de dukkah, traditionnellement on aurait sans doute plutôt choisi de mélanger fenouil et anis, à vous de voir !

Pour le gubbröra :

2 œufs durs froids - 4 pommes de terre de taille moyenne cuites - 45g de filets d'anchois - 2 tiges de ciboule - 2 tiges d'aneth - 4 càs de crème fraîche - 2 càs de mayonnaise bien relevée - 2 càs de tarama - sel et poivre

La cuisine :

Écalez et coupez les œufs en dés. Pelez et coupez les pommes de terre, elles aussi, en petits cubes d'environ 1/2 cm. Égouttez les anchois sur du papier absorbant puis hachez-les finement.

Mélangez dans un saladier les œufs, les pommes de terre et les anchois.

Émincez finement la ciboule et hachez finement l'aneth.

Mettez dans un bol la crème fraîche, la mayonnaise, le tarama, la ciboule et l'aneth, salez, poivrez et mélangez le tout.

Traditionnellement ce n'est pas du tarama que l'on utilise, c'est 2 càs de " kaviar suédois " que j'aurais dû ajouter à la sauce. Un kaviar qui n'a rien à voir avec le caviar puisqu'il s'agit d'une pâte à tartiner à base d’œufs de cabillaud, de sucre, d'huile de colza et d'épices... si vous passez par un Ikéa vous pouvez en trouver si je ne me trompe pas.

Servez les knäckebröds avec le gubbröra.

Mais pourquoi, je me demande si cet été... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 19 janvier 2021

Notre céleri-rave rôti à plein de chose parce que j'aime les légumes rôtis ! Et pas que rôtis d'ailleurs...

Pendant longtemps j'ai pensé qu'un plat c'était une viande, éventuellement un poisson, accompagnée d'une garniture légumière ou autre. Et pourtant aujourd'hui j'arrive à pousser des cris d'amour pour un plat où le légume est l'unique composant... enfin avec quelques petites choses pour l'accompagner quand même.

Il faut dire, pour me simplifier cette passion, que j'aime les légumes et certaines fois même ceux que personne... Peut-être parce que jamais, jamais... enfin à part quelques jours en colonie de vacances... je ne suis donc jamais allé à la cantine ! Et donc j'aime les choux de Bruxelles et la betterave qu'elle soit crue ou cuite, j'aime les navets et les salsifis, bon surtout quand ils sont tout frais même si à éplucher... j'aime le chou-fleur et les endives même braisées... en résumé je crois que j'aime pratiquement tous les légumes !

Et il y en a un qui est en train de revenir sur le devant de la scène que j'aime particulièrement, un que l'on ne rencontrait il y a fort fort longtemps seulement en rémoulade, le céleri-rave ! Si aujourd'hui on continue encore à le préparer en rémoulade, on lui a donné de la fraîcheur et de la légèreté... et surtout on le prépare de bien d'autres manières réjouissantes.

Et quand nous avons cherché notre recette pour notre rencontre culinaire du dimanche avec Nicolas, nous avons décidé très rapidement qu'il était temps de nous rôtir le céleri-rave ! Nous avons choisi de le faire en nous inspirant d'une très jolie recette trouvée du côté de Châtelaine où je trouve régulièrement de quoi m'ouvrir l'appétit.

Notre céleri-rave rôti à plein de choses...

Les courses :

1 gros céleri-rave - 30g de beurre mou - 30g de noix de pécan - 30g de pistaches - 20g de panko - 6 gousses d'ail - 12 tiges de persil et autant de coriandre - 90g de tahini - 6 cl d'eau - 1 càc de miel liquide - 2 càs de jus de citron - 2 càs d'huile d'olive - des pousses de salades mélangées - sel et poivre

La cuisine :

Commencez en faisant cuire le céleri, attention c'est long ! Il faut qu'il soit bien bien lavé, n'hésitez pas à le brosser, mais surtout pas épluché. Massez-le ensuite avec 20g de beurre, salez-le et poivrez-le puis emballez-le d'abord dans du papier de cuisson puis dans de aluminium. Direction le four à 210°C pour environ 2 heures !

Emballez de la même manière l'ail et lui faites-le cuire une vingtaine de minutes, puis vérifiez la cuisson et ajoutez un peu de temps si nécessaire.

Testez la cuisson du céleri à partir d'1 heure 30 en le piquant à avec un pique à brochette, il faut qu'il pénètre facilement. Ensuite vous le déballez et vous le remettez au four une quinzaine de minutes après l'avoir arrosé avec le beurre fondu.

Pendant ce temps préparez l'accompagnement.

Hachez les herbes et mélangez-les. Hachez grossièrement les noix de pécan et les pistaches.

Faites chauffer les 10g de beurre restant et quand il commence à mousser faites-y rapidement dorer le panko, le noix de pécan et les pistaches. Retirez du feu et ajoutez 1 càs d'herbes mélangées.

Mettez dans le bol d'un mixer plongeant les herbes restantes, 3 gousses d'ail, celles qui ont cuit au four, après les avoir épluchées, l'eau, le tahini, le jus de citron, le miel et l'huile d'olive. Et mixez très très finement le tout. Ajoutez un peu d'eau si la pâte est trop épaisse.

Il n'y a plus qu'à déguster cette petite merveille de céleri-rave rôti ! Coupez-le en tranches arrosez-le avec la sauce et terminez avec le croustillant ! Servez avec les gousses d'ail restantes et les pousses de salade.

Mais pourquoi, ça sent les endives braisées pour bientôt... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 15 janvier 2021

Notre cacio e pepe au zaatar... parce que le même cuisinier nous tracasse toujours...

Avec Nicolas, quand nous cuisinons à distance nous passons parfois plus de temps, comme je l'ai déjà dit, à choisir LA ou LES recettes du jour que vraiment à la cuisiner... Et ce n'est pas du temps perdu parce que pour moi, et sans doute pour lui, c'est aussi ce qui nourrit notre imagination, ce sont ces moments d'échanges entre passionnés qui enrichissent nos cuisines ! Il faut dire que nous ne manquons ni l'un ni l'autre d'envies et d'idées...

Sauf que depuis un moment ça va quand même " un peu " plus vite parce que nous explorons la cuisine de Yotam Ottolenghi et Ixta Belfrage et et que cette cuisine-là nous met souvent d'accord ! Et une fois encore c'est une recette de Flavour qui a retenu nos attentions, une recette à sa manière bien particulière et parfumée d'un grand classique le cacio et pepe que nous avons mis à peine à notre sauce !

Notre cacio e pepe au zaatar...

Les courses :

240 g de spaghettis - 30 g de beurre - 1 c. à café de zaatar - 1/2 c. à café de poivre concassé - 60 g de parmesan râpé très finement - 15 g de pecorino romano - 1 c. à soupe d'huile d'olive - Quelques feuilles de menthe et d'origan frais (dans la recette originale c'est seulement de l'origan frais) - sel et poivre

Faites cuire les pâtes al dente dans une grande casserole d'eau légèrement salée, attention cuisson al dente veut dire qu'il faut cuire un peu moins qu'indiqué sur l'emballage. Égouttez-les en réservant 30 cl d'eau de cuisson des pâtes.

Faites mousser le beurre dans une grande sauteuse à feu assez vif. Ajoutez le zaatar et le poivre et remuez pendant 1 minute. Ajoutez les 30 cl d'eau de cuisson des pâtes et portez à ébullition puis laissez réduire à petits bouillons pendant quelques minutes. Ajoutez les pâtes et mélangez vivement.

Ajoutez la moitié du parmesan et mélangez bien jusqu'à ce que le parmesan soit complètement fondu. Ajoutez la deuxième moitié du parmesan et mélangez encore vivement et terminez en faisant la même chose avec le pecorino, vous devez alors avoir une jolie sauce qui enrobe les pâtes. N'hésitez pas à ajouter un poil d'eau si la sauce fait quelques grumeaux ou n'est pas assez fluide.

Jetez dans les assiettes et terminez en parsemant quelques herbes, mais ça peut aussi être plus classiquement seulement de l'origan.

Mais pourquoi, je sens que la prochaine fois le céleri boule... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 12 janvier 2021

Ma tarte aux kiwis très exotique tique tique ! parce l'exotisme fait maintenant partie de nos assiettes...

Du temps de mes culottes courtes, certains fruits et légumes qui aujourd'hui peuplent nos assiettes avaient alors un furieux goût d'exotisme, alors qu'aujourd'hui ils sont tellement entrés dans nos cuisines qu'on s'étonnerait presque d'apprendre qu'elles n'y ont trouvé leur place qu'il y a quelques années... bon quelques dizaines d'années plutôt.

Tiens par exemple, ce kiwi qui maintenant se retrouve dans bon nombre de nos desserts, de nos brunchs et même de quelques plats salés. Ce drôle de fruit que j'ai découvert pendant mon enfance n'a été appelé kiwi qu'à la fin des années cinquante... du siècle dernier. Certes c'est un temps que les moins de vingt ans... ni moi d'ailleurs n’avons pas connu, mais ce n'est pas si loin que ça...

Bien sûr depuis le kiwi a perdu, et tant mieux, de son exotisme puisque maintenant il est très largement produit par chez nous et qu'il dispose même d'une IGP, le kiwi de l'Adour. Et l'on peu donc le consommer, pour peu qu'on fasse attention à ses dates de production, sans qu'il vienne du bout du monde.

Et c'est donc ce kiwi en version bicolore aujourd'hui que j'ai envie de vous proposer sous forme d'une jolie tarte où il est rejoint par d'autres fruits... exotiques !

Ma tarte aux kiwis très exotique tique tique !

Les courses :

- 1 rouleau de pâte sablée - 8 kiwis verts et jaunes - 1 blanc d'œuf - 4 càs de gelée de fruits de la passion

Pour la crème : 20cl de lait - 25cl de lait de coco - 4 jaunes d'œufs - 60g de sucre en poudre - 45g de Maïzena - 1 gousse de vanille - 2 feuilles de gélatine

La cuisine :

Étalez la pâte sablée et couvrez-en un moule à tarte d'environ 24 cm beurré et fariné. Couvrez la pâte avec une feuille de papier de cuisson puis avec des poids de cuisson ou des haricots secs et enfournez 15 minutes das un four préchauffé à 180°.

Sortez le moule du four, retirez le papier de cuisson et son contenu. Badigeonnez le fond de tarte avec le blanc d'œuf puis enfournez de nouveau entre 5 et 10 minutes le temps que la pâte soit bien dorée. Laissez refroidir.

Étalez la gelée de fruit de la passion sur le fond de tarte.

Faites tremper les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.

Versez les deux laits dans une casserole, grattez la gousse de vanille au-dessus de la casserole et portez à ébullition.

Fouettez dans un saladier les œufs et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajoutez la Maïzena et incorporez-la. Tout en continuant de fouetter versez les laits dans le saladier en filet. Versez le contenu du saladier dans la casserole et faites chauffer à feu moyen en remuant régulièrement jusqu'à ce que la crème épaississe. Retirez la casserole du feu, essorez la gélatine ajoutez-la dans la casserole et mélangez.

Laissez tiédir puis versez-la sur le fond de tarte et laissez refroidir avant de mettre au frigo pendant une paire d'heures.

Pelez et coupez les kiwis en tranches puis déposez les tranches sur la crème.

Vous pouvez parsemez un peu de noix de coco légèrement torréfiée sur la tarte juste avant de la déguster.

Mais pourquoi, tiens et le fruit de la passion il est arrivé quand par ici ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 10 janvier 2021

Nos dumplings au chou chinois parce que ma cuisine est régulièrement habitée...

Du temps de mes culottes courtes il m'arrivait souvent d'aller m'installer dans le lilas du jardin avec quelques petits livres de science-fiction à pas cher, souvent de la collection Anticipation, avec leurs couvertures flashy et leurs histoires qui m'entraînaient souvent au cœur du futur. C'était mon moyen de m'évader de notre jardin familial en me dirigeant vers les étoiles à bord de vaisseaux spatiaux étranges peuplés d'hommes du futur qui me promettaient un monde bien bien différent de celui dans lequel je vivais.

Et du haut de mon arbre, qui n'était d'ailleurs pas bien haut, je m'imaginais dans ce 21e siècle encore lointain, à bord des voitures volantes qui me conduiraient vers l'astroport, affublée de ma combinaison rouge fluo, j'aimais bien le rouge fluo... à l'époque, d'où je pourrais enfin m'envoler travers le ciel et les nuages, traverser l'atmosphère et éventuellement quelques galaxies si l'envie m'en prenait... pour vivre d'aventureuses aventures.

Bon, maintenant que je vis au 21e siècle depuis quelques années... je me rends compte que ce siècle-là ressemble quand même pas mal à celui pendant lequel un simple lilas pouvait encore résister à mon poids... Enfin, il y ressemble presque...

Parce que maintenant quand je cuisine chez moi, souvent je suis réellement seul mais virtuellement bien accompagné ! Et c'est encore ce qui est arrivé l'autre jour avec Valérie et Nicolas avec qui nous avons passé une bien bonne matinée à cuisiner de jolies choses à manger... d'autant meilleures grâce à cette cuisine partagée... et donc notamment des dumplings trouvés par Nicolas du côté du blog de Madeline Lu, une recette que nous avons chacun mise un peu à notre sauce !

Nos dumplings au chou chinois

Les courses :

Pour la pâte : 120g de farine - 6cl d'eau chaude - 1 pincée de sel

Pour la garniture : 1/2 chou chinois - 1 càs de gingembre râpé - 1 gousse d'ail râpé - 2 échalotes hachées très finement - 2 cives émincées très finement - 1 càs de sel - de la sauce sriracha

Pour la cuisson : 2 càs d'huile de tournesol - 30cl de bouillon de légumes - 2càc de sauce soja - le vert d'1 poireau finement émincé

Commencez en préparant la pâte à dumplings.

Mélangez dans un saladier la farine, le sel et l’eau chaude. Mélangez rapidement à la cuillère au départ, puis pétrissez à la main environ 5 minutes pour avoir un mélange lisse et homogène, qui ne colle pas aux mains.

Emballez la pâte dans du film alimentaire et laissez reposer une heure à température ambiante.

Pendant ce temps préparez la garniture. Coupez le chou en 4 dans la longueur puis en très très fines tranches. Mettez dans un saladier, saupoudrez le sel et laissez dégorger une bonne trentaine de minutes. Mettez-le alors dans une passoire et passez-le sous l'eau pour éliminer le sel. Essorez bien ! Personnellement je l'ai mis dans un torchon avant de lui torde le cou... au torchon !

Mettez-le alors dans un mixer et ajoutez le gingembre, l'ail, les échalotes, les cives et de la sauce sriracha à votre goût, pas trop c'est bien ça pique vite. Et donnez quelques tours de mixer rapide, n'insistez pas il ne s'agit pas de hacher fin mais de mélanger en hachant rapidement.

Vous pouvez préparer la pâte.

Coupez-la en deux et faites deux boudins d'environ 24cm de long, coupez chaque boudin en douze petits morceaux de 2cm, vous avez donc de quoi faire 24 dumplings.

Faites 24 petites boules rondes. Étalez en quatre en farinant légèrement votre plan de travail de manière à obtenir 4 disques d'environ 8cm de diamètre.

Déposez 1 belle cuillère à café de garniture et refermez les dumplings. Il faut d'abord ramener deux côté opposé puis les autres bords en plissant la pâte puis finir en pinçant la pâte pour sceller les dumplings. Une fois fermés, déposez-les sur une assiette avec un peu de farine dessus, sinon les dumplings vont coller et se déchirer.

Recommencez la même chose avec le reste des petites boules de pâte.

Une fois terminés les dumplings vous pouvez les faire cuire, vu la quantité il vaut mieux le faire en deux fois.

Versez un peu d'huile dans une grande poêle et dès qu'elle est chaude posez la moitié des dumplings dedans. Faites leur rapidement dorer les fesses à feu assez vif, 2 à 3 minutes. Arrosez avec la moitié du bouillon et de la sauce soja, parsemez la moitié du poireau, baissez le feu, couvrez et laissez cuire jusqu'à ce que les dumplings soient cuits, comptez 5 minutes.

Servez avec de la sauce soja et de la sriracha.

Mais pourquoi, bon alors elles volent les voitures ? est-ce je vous raconte ça...

mercredi 6 janvier 2021

Nos amaretti très parfumés pour commencer l'année en chantonnant Sweet ! sweet ! sweet...

Je ne sais pas pourquoi mais quand nous nous sommes demandé ce que nous allions cuisiner ensemble, à travers nos écrans, avec Nicolas, nous n'avons pas hésité pour nous dire qu'une petite sucrerie... Peut-être parce que nous avions envie de douceur pour commencer cette année après celle que nous venons tous de vivre. Et une fois que nous avons décidé que le sucré allait s’installer dans nos cuisines nous ne nous sommes pas demandé où nous allions fouiller pour trouver notre recette du jour... Sweet, sweet, sweet forcément Yotham Ottolenghi ! 

Et voilà comment nous nous sommes retrouvés à préparer des jolies amaretti en forme de bouchon, des amaretti qui ont été dévorés avec un p'tit café !

Nos amaretti très parfumés

Les courses :

180g d'amandes en poudre - 90g de sucre en poudre - 60g de blanc d’œuf - 20g de miel liquide - quelques gouttes d'extrait d'amande amère - 1/2 càc d'eau de fleur d'oranger - 1càc de zeste de citron finement râpé - 1càc de zeste de mandarine finement râpé (normalement c'était de l'orange) - 60g d'amandes effilées - 30g de sucre glace - 1 pincée de sel

La cuisine :

Mélangez dans un saladier la poudre d'amande, le sucre en poudre, les zestes et le sel.

Portez à ébullition le miel dans une petite casserole et dans le même temps commencez à fouetter les blancs d’œufs dans le bol d'un robot ou dans un saladier avec un fouet électrique. Retirez le miel du feu et versez-le en filet sur les œufs qui ont monté en neige, surtout sans arrêter de battre ! Une fois tout le miel versé continuez de battre jusqu'à ce que les blancs soient bien lisses et onctueux.

Remplacez le fouet de votre robot par la feuille.

Ajoutez le contenu du saladier, l'extrait d'amande et l'eau de fleur d'oranger puis mélangez le tout jusqu'à obtenir une pâte homogène. Ramassez la pâte, faites en une boule, mettez dans un saladier et hop au frais pendant 1 heure.

Coupez la pâte en 4 puis faites-en des boudins d'une trentaine de centimètres de long. Étalez les amandes effilées sur votre plan de travail et roulez les boudins dedans de manière à les " cuirasser " d'amandes. Déposez-les ensuite sur une plaque couverte de papier sulfurisé. J'ai utilisé une large règle pour faire le déplacement sinon ce n'est pas évident ! Et retour au frais pendant 2 heures, ça peut être plus.

Mettez le sucre glace dans une assiette creuse. Coupez les boudins en cinq puis roulez-les dans le sucre glace, enlevez le surplus de sucre glace et reposez sur la plaque couverte de papier sulfurisé.

Et direction le four ! Enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant 12 à 15 minutes en retournant la plaque à mi-cuisson.

Après il n'y a plus qu'à attendre que ça refroidisse avant de les dévorer !

Mais pourquoi, Sweet, sweet, sweet... est-ce que je vous raconte ça...