mardi 28 février 2023

Muffins au comté et aux olives... Pour découvrir Robomix...

J'aime les revues de cuisine... Beaucoup, beaucoup trop comme ils disent à la maison. Un jour je mesurerai les " tas " de revues qui traînent un peu partout chez moi... Et forcément quand je vois une nouvelle venue, je ne peux pas m'empêcher de jeter un œil dessus à la librairie et pendant que l'œil regarde, la main l'accroche et je n'ai pas le cœur à séparer la main et la revue... Du coup je repars avec.

Cette nouvelle venue, Robomix, est consacrée au Thermomix, ce robot culinaire qui a changé la vie dans de nombreuses cuisines ou des fois on ne cuisinait pas ou peu. Mais pas que, des cuisiniers et des cuisinières qui cuisinent beaucoup... beaucoup, comme moi l'ont aussi installé sur leur plan de travail.

Et du coup pour tester un peu ce qu'elle a dans le ventre, cette nouvelle venue, je me suis dit que tester une petite recette... c'est pas mal, non ? Alors direction la cuisine !

Muffins au comté et aux olives

Les courses pour 6 muffins :

- 120g de farine – 45g d'olives noires dénoyautées - 1 œuf - 1 petite échalote - ½ càc de levure chimique – ¼ de càc de bicarbonate – ½ càc de vinaigre de cidre – 90g de lait – 45g de Comté – 30 ml d'huile d'olive – 1càs de graines mélangées (sésame, lin, potiron, tournesol...) - Sel et poivre

La cuisine : 

Mettez le Comté en morceaux dans le bol et mixez 12 sec/vitesse 8, réservez.

Coupez les olives en tranches.

Mettez l'échalote épluchée dans le bol et mixez 3 sec/vitesse 8. Raclez les parois vers le fond. Ajoutez l’œuf, le lait, l'huile, le vinaigre, du sel et du poivre. Mélangez 30 sec/vitesse 4.

Ajoutez la farine, la levure, le bicarbonate et mélangez 15 sec/vitesse 4. Ajoutez le Comté et mélangez 20 sec/sens-inverse/vitesse 3.

Versez la pâte dans des cagettes en remplissant au ¾. Parsemez les olives et les graines sur la pâte. Enfournez une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°C. Laissez tiédir ou refroidir sur une grille avant de déguster.

Mais pourquoi, une nouvelle revue c'est toujours une bonne nouvelle ! 

samedi 25 février 2023

Shortbreads au citron et graines de pavot de Pascale... parce que décidément les biscuits...

J'aime bien les nouveaux livres de cuisine... Beaucoup, beaucoup, beaucoup... mais j'aime aussi de temps retrouver ceux avec qui j'ai passé du temps et pris du plaisir à cuisiner. Et c'est ce qui est arrivé quand j'ai retrouvé le livre de Cookies, muffins & Co de Pascale un livre qui date de quelques années mais qui reste foutument d'actualité ! Et après avoir très très longuement hésité... 

J'ai décidé de partager avec vous une recette de Shortbreads qui se sont révélés aussi facile à faire que réjouissants à l'heure du thé. Allez direction la cuisine !

Shortbreads au citron et graines de pavot de Pascale

Les courses :

- 150g de farine – 50g de sucre roux en poudre – le zeste râpé finement d'1 citron vert – 1 càs de graines de pavot – 90g de beurre demi-sel (sortez-le bien en avance) – 2 càc de jus de citron vert – 2 càs de lait – du sucre roux pour la fin

La recette :

Mélangez la farine, le sucre, le zeste de citron et les graines de pavot dans un saladier. Ajoutez le beurre et mélangez du bout des doigts. Ajoutez le lait et le jus de citron et pétrissez jusqu'à obtenir une jolie pâte.

Étalez la pâte, environ 5mm c'est bien. Découpez-la avec un emporte pièce ou un verre d'environ 5cm de diamètre. Recommencez avec la pâte restante.

Déposez les biscuits sur une plaque couverte de papier cuisson. Piquez 3 fois chaque biscuit à la fourchette. Saupoudrez de sucre.

Enfournez une douzaine de minutes dans un four préchauffé à 160°C.

Y'a plus qu'à laisser refroidir et tea time !

Mais pourquoi, et si on repassait au salé ? est-ce que je vous raconte  ça...

mercredi 22 février 2023

Les biscuits aux noix de Véronique... parce que des fois l'important est dans le partage...

Des fois, je me dis que je me fais vieux pour tout ça, pour les réseaux, pour Insta ou Tiktaktok et les autres... que ça va trop vite, qu'avant c'était mieux... un peu vieux con des fois. Et puis en échangeant, en discutant, en plaisantant, en récupérant la jolie recette de biscuits que @veronique.thomas (sur Insta) m'a confiée... 

Je me dis que finalement ce n'est pas le moyen qui compte mais bien ce qu'en font les gens. Et qu'ils en font donc des fois de bien jolies choses qui sentent le partage et la générosité...

 

Du coup je crains pour vous d'être là et sur les autres réseaux encore un bon moment ! Allez direction la cuisine pour une recette aussi simple que savoureuse ! Encore merci Véronique...

Les biscuits aux noix de Véronique...

Les courses :

- 180g de farine – 120g de beurre mou – 30g de sucre en poudre – 30g de vergeoise blonde (je crois que la prochaine fois je vais essayer un sucre plus parfumé type muscovado...) - 60g de cerneaux de noix (je pense en mettre un chouille plus la prochaine fois...) - 1 càc d'extrait de vanille – 1 pincée de sel

La cuisine :

Vous allez voir que c'est rien à faire ! Battez le beurre avec les sucres. Ajoutez la farine peu à peu en la mélangeant, là j'ai utilisé la feuille à la place du fouet. Ajoutez l'extrait de vanille, les noix grossièrement hachées et la pincée de sel.

Faites de jolies boules de pâte, les miennes faisaient 25g et c'est bien.

Posez sur une plaque couverte de papier de cuisson et hop au four une vingtaine de minutes à 160°C. Et... Tea time !

Mais pourquoi, et maintenant des biscuits ? est-ce que je vous raconte ça...

Découvrir ou redécouvrir les viandes racées... et mon entrecôte entre purée et sauce à l'ail !

Aujourd'hui je ne mange plus comme hier, mes envies et mes goûts ont changé, tout comme le monde qui m'entoure... et moi aussi j'ai changé un peu... juste un peu ! Aujourd'hui je suis plus attentif au goût, au plaisir, et à ces hommes et ces femmes avec leurs savoirs et leurs manières de faire, qui produisent la viande que je cuisine. Les gens, la manière, le résultat... Je suis plus attentif à tout ça.
Du coup quand on m'a proposé de suivre les Victoires des Viandes Racées qui se déroulent pour la deuxième fois au Salon de l'Agriculture, je n'ai pas réfléchi longtemps puisque c'est bien de ce côté-là que je regarde quand mon estomac commence à me rappeler qu'il est l'heure que je me mette en cuisine pour préparer telle ou telle jolie pièce de viande. Ainsi, le lundi 25 février je suivrai le jury au sein des allées du salon pour déterminer les vaches lauréates, puis la remise des prix aura lieu le mardi 26 février à 9h… et sera ouverte à tous les visiteurs !
Ce rendez-vous incontournable est organisé par l’Interprofession de l’Élevage et des Viandes, qui souhaite distinguer et faire reconnaître les qualités bouchères des races à viande et leurs richesses patrimoniales.
Si vous voulez vous joindre à cette manifestation dans une ambiance de foire aux bestiaux vous découvrirez Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine, Rouge des Prés, Salers, Gasconne des Pyrénées, Aubrac, Parthenaise, Bazadaise et Blanc Bleu... Et bien bien plus que cela !
Alors rendez-vous sur le salon : mardi 26 février à 9h !
Et en attendant j'ai eu envie de cuisiner une jolie entrecôte racée accompagnée d'une purée parfumée aux épinards et d'une sauce à l'ail !
Mon entrecôte entre purée et sauce à l'ail !
Ingrédients : 2 belles entrecôtes racées – sel et poivre
Pour la purée : 1kg de pommes de terre à purée – 300g d'épinards équeutés – 30g de beurre demi-sel – 20cl de lait chaud – sel et poivre
Pour la sauce à l'ail : 1 tête d'ail – 1 filet d'huile d'olive – 1 échalotte – 10g de beurre - 20cl de crème liquide entière - 1càc rase de maïzena – 20g de parmesan râpé - sel et poivre
Commencez en préparant la sauce à l'ail. Coupez la tête d'ail en deux, déposez chaque moitié dans un morceau de papier de cuisson, arrosez d'un filet d'huile d'olive, salez et poivrez, entourez avec le papier de cuisson puis enroulez le tout dans du papier aluminium. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une trentaine de minutes.
Épluchez puis hachez finement l'échalote. Faites chauffer le beurre dans une petite casserole à feu moyen et faites-y revenir l'échalote jusqu'à ce qu'elle devienne translucide, donc sans colorer. Ajoutez alors 4 ou 5 demi-gousses d'ail, attention si certaines parties sont un peu brûlées enlevez-les ! Ajoutez aussi la crème et mixez le tout avec un mixer plongeant, ajoutez la maïzena et remettez au feu jusqu'à ce que la sauce épaississe. Ajoutez le parmesan hors du feu mélangez et réservez.
Préparez ensuite la purée. Pelez les pommes de terre et faites-les cuire une vingtaine de minutes dans une casserole d'eau salée. Égouttez-les puis passez-les au moulin à légumes ou écrasez-les au presse-purée. Remettez-les dans la casserole. Ajoutez le beurre, salez, poivrez et faites chauffer à feu doux jusqu'à ce que le beurre fonde. Ajoutez alors le lait en remuant jusqu'à obtenir une purée onctueuse.
Mettez les épinards dans une sauteuse sur un feu assez vif et couvrez. Laissez juste cuire le temps que les épinards se flétrissent, à peine quelques minutes en remuant régulièrement. Laissez tiédir, égouttez bien, formez une boule avec les épinards puis coupez en très fines tranches et mélangez à la purée.
Il ne vous reste plus qu'à cuire l'entrecôte sur un gril à feu bien vif, deux ou trois minutes de chaque côté. Salez, poivrez et vous pouvez servir ! D'abord la purée puis les entrecôtes, une moitié par assiette, et la sauce et les gousses d'ail restant !
Les Victoires des Viandes Racées se tiendront donc au Salon International de l’Agriculture (Hall 1) sur le grand ring le mardi 26 février 2019 à 9h.
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Mais pourquoi, et maintenant j'attends lundi avec impatience... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 21 février 2023

Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre parce que j'adooooore les épinards !

Tiens, en voilà encore un qui n'est pas dans le peloton de tête des biens aimés des gastronomes de tous âges et encore une fois quand on me dit j'aime pas les épinards !c'est souvent la même raison qui arrive en tête... la cantine ! Généralement, on me répond alors avec une tête de basset artésien venant de se prendre d'un amour impossible avec un girafe, si tu savais la cantine et les épinards, si tu savais... Je n'insiste pas de peur de voir mon interlocuteur se répandre en larmes sur mon épaule, et pourtant, c'est bon les épinards !
Il suffit de bien les traiter, de ne pas les laisser baigner dans leur jus, de les associer avec d'autres jolis légumes ou de les faire simplement en salade quand ils sont encore en pousses toutes croquantes et déjà savoureuses. L'épinard a bien de l'amour à vous donner pour peu que vous soyez prêts à le recevoir ! Du coup aujourd'hui je me suis lancé dans une tarte généreuse, très généreuse même, où l'épinard et son amie la pomme de terre s'enlacent tendrement !
Une recette que vous pourrez retrouver sur le Village Semence lors du Salon de l'Agriculture en ma compagnie, et où vous et moi apprendrons bien des choses sur mes chers épinards mais je vous reparle de tout ça après la recette...
Ma tarte à l'épinard et aux pommes de terre
Ingrédients :
Pour le fond de tarte : 200g de farine – 90g de beurre bien froid – 1 pincée de sel - 2càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 1 œuf – 1càs d'eau bien froide
Pour garnir la tarte : 600g de feuilles d'épinards (attention c'est le poids des feuilles nettoyées donc comptez presque un kilo d'épinard en feuilles) – 750g de pommes de terre à chair rouge – 3 œufs et 2 jaunes et 1 blanc – 250g de crème fraîche épaisse – 45g de parmesan râpé fin – sel et poivre
Pour accompagner tout ça : 4 belles poignées de pousses d'épinards – quelques pousses de mizuna (ou de roquette) - 1càs de graines mélangées (courge, sésame, tournesol...) - 2càs d'huile d'olive – 1càs de jus de citron – sel et poivre
Commencez en préparant la pâte, je l'ai préparée au batteur mais vous pouvez aussi le faire à la main. Mettez dans la cuve d'un batteur équipé d'une pale la farine, le sel et le beurre et battez le tout jusqu'à obtenir une sorte de sable assez fin. Fouettez l’œuf avec l'eau et ajoutez-le dans la cuve, ajoutez aussi les graines et battez jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Roulez la pâte en boule, filmez-la et laissez-la reposer au frais pendant 2 heures.
Pendant ce temps lavez les pommes de terre et faites-les cuire pendant une vingtaine de minutes. Faites aussi cuire les épinards. Mettez-les dans une grande sauteuse, n'hésitez pas à tasser ça va réduire. Faites cuire pendant 5 minutes en remuant de temps en temps. Une fois cuits égouttez-les bien, n'hésitez pas à les mettre dans un torchon et serrez bien bien fort.
Quand les pommes de terre sont cuites coupez-les en tranches.
Sortez la pâte du frais et étalez-la. Couvrez votre moule beurré et fariné avec la pâte (utilisez un moule à charnière si vous pouvez, le mien faisait 20cm de diamètre sur 7cm de hauteur). Couvrez la pâte de papier sulfurisé, remplissez de poids de cuisson, de haricots ou, comme moi, de farine. Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant une vingtaine de minutes. Retirez le papier sulfurisé et la garniture et remettez au four pendant une dizaine de minutes. Ressortez du four, badigeonnez la pâte avec du blanc d'œuf et remettez au four une dernière fois pendant 3minutes.
Fouettez les œufs, les jaunes, la crème fraîche et le parmesan.
Montez alors la tarte, une couche d'épinard, une couche de crème une couche de pomme de terre, et continuez comme ça jusqu'en haut !
Mettez au four pendant une cinquantaine de minutes toujours à 160°. Coupez le four, ouvrez la porte et laissez tiédir. En attendant préparez la salade.
Fouettez ensemble l'huile d'olive, le jus de citron un peu de sel et de poivre. Mélangez les pousses d'épinard et le pousses de mizuna, arrosez de sauce, mélangez et terminez en parsemant les graines.
Vous pouvez manger ! 
Le Village Semence et ses partenaires proposent depuis 4ans toute une série d’animations lors du Salon de l'Agriculture et notamment mobilise des blogueuse et des blogueurs culinaires pour venir vous cuisiner légumes, fruits et petites herbes ! J'y serais donc le 28 à l'heure du midi pour vous tenir compagnie avec ma petite recette. Le Village Semence se trouve Hall 2.2 stand B021 du 24 février au 2 mars
J'ai eu la chance à l'occasion de cette recette et de notre collaboration avec le Village Semence de voir arriver Marion Saupin chez moi l'appareil photo à la main qui est venue photographier mon p'tit plat, c'est d'ailleurs une de ses photos qui est juste en dessous, et je dois dire que la jeune fille a bien du talent et si vous en doutez, allez donc y voir par chez elle, bien du talent que je vous dis ! Chez elle sur Instagram c'est là : 8 milligrammes
Article partenaire
Mais pourquoi, bon et une autre recette avec me p'tits épinards préférés... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 février 2023

Mes biscuits au peanuts butter parce que j'aime les biscuits !

Il y a quelques temps, il y a deux ans ou par là, j'écrivais un livre, dans la série I Love chez Solar, pour lequel je garde une affection particulière, I Love Ma cuisine au robot pâtissier. Grâce à ce livre comme souvent j'ai découvert plein plein de recettes que je ne connaissais pas... surtout du sucré... et j'ai cuisiné aussi des recettes que je connaissais mais que je n'avais jamais passé à la casserole ou plutôt au robot.

Et c'est le cas de la recette que je vous propose aujourd'hui, des jolis petits biscuits tout simples à faire et qui sentent bon le peanut butter quand ils passent au four ! Allez, direction la cuisine pour se dorer le biscuit !

Mes biscuits au beurre de cacahuète

Les courses : - 180g de farine – 90g de beurre – 180g de crunchy peanuts butter – 75g de cassonade – 75g de sucre en poudre – 1càc d'extrait de vanille – 1 œuf – ½ càc de levure chimique – 3 pincées de sel

La cuisine :

Mélangez dans un saladier la farine, la levure et le sel. Mélangez dans le bol d'un robot avec la feuille le beurre et les sucres, on insiste bien ! Incorporez ensuite, le peanuts butter puis l’œuf et l'extrait de vanille puis enfin la farine.

Formez de boules d'environ 20g de pâte. Aplatissez-les légèrement entre les paumes des mains puis déposez-les sur une plaque couverte de papier de cuisson. Marquez les biscuits à la fourchette dans un sens puis dans l'autre, regardez le réel, c'est toujours plus facile à regarder qu'à dire...

Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 12 à 15 minutes.

Après on laisse refroidir et tea time ! Au fait, vous vous trempez vos biscuits vous ???

Mais pourquoi, un autre biscuit ça vous tente ??? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 10 février 2023

Guémenoise Saint-Jacques et purée fine et petite visite à Plélan Le Grand à la découverte des andouilles et des andouillettes de l'Atelier de l'Argoat...

A notre arrivée à l’Atelier de l’Argoat nous sommes accueillis par Nicolas Tingaud. Tout de suite il nous parle des femmes et des hommes qui font l'entreprise. Du père bien sûr, qui était encore aux commandes de l'entreprise il n'y a pas si longtemps, de son frère qui l'accompagne dans le développement commercial, parce qu'ici il est question de famille. Mais aussi de l'ensemble du personnel qui compose l'entreprise depuis les ateliers jusqu’aux bureaux. Après bien sûr on parle d'andouille et d'andouillette mais seulement après...

Et nous voilà donc partis vers les ateliers...

Quand on arrive à l'intérieur de l'atelier forcément on se rend vite compte qu'ici l'andouille et l'andouillette règnent sans partage.

On s'en rend bien compte d'abord grâce à l'odeur particulière de cette charcuterie que l'on peut reconnaître sans erreur. Cette odeur où se mêlent celles des étapes que vont connaître les chaudins, le nom donné aux boyaux de porc, lors de leur préparation pour enfin devenir andouille et andouillette. Toutes ces odeurs se mêlent, celle des chaudins, celle des cuissons et celle du fumage et l'amateur se demande en les reniflant une seule chose... Quand va-t-on enfin passer à table !

Dans l'atelier chacune et chacun est attelé à son ouvrage qu'il réalise à la main dans toutes les étapes. Parce qu'ici les artisans à l’œuvre ne sont pas une pièce dans un dispositif taylorisé, ils fabriquent de A à Z chacune de leurs productions. Chaque andouillette, chaque andouille n'a connu les mains que d'une seule ou d'un seul pour les produire. D'ailleurs chacun marque sa fabrication pour une question de traçabilité mais aussi pour pouvoir les acheter dans le magasin d'usine, où vous aussi vous pouvez vous rendre.

C'est dans cet atelier que je me suis rendu compte à quel point confectionner une véritable andouille de Guéméné à l'ancienne est complexe... je vous expliquerai plus loin l’importance de tous ces termes… c'est là donc que j'ai vu une de ses artisanes choisir sélectionner les chaudins un par un. Retirer du gras les parures de « graisse » ni trop ni trop peu, constituer le cœur de l'andouille puis continuer en enfilant chaudins après chaudins en les poivrant régulièrement, tous les six chaudins, pas un de plus pas un de moins. Et l'andouille de Guémené est ainsi produite avec méticulosité et une efficacité qu'il me faudrait des mois, voire des années, à juste essayer d'atteindre. Juste le temps de s'en rendre compte et elle est déjà prête à être accrochée pour aller à la phase suivante, le piquage, pour finir en cuisson au bois de hêtre.

Et dans ce même atelier j'ai aussi découvert les autres préparations proposées par l'Atelier de l'Argoat. L'andouillette montée sur une ficelle de lin, toujours faite à la main, avec des lanières de chaudins ouverts parfaitement assaisonnée, des andouillettes qui, du coup, tiennent particulièrement bien à la cuisson. La Gridouille de l'Argoat à l'ancienne où le lard vient accompagner les chaudins de porc. Ou encore leur Andouille de Vire à l'ancienne faite main, leur Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne ou leur Andouille de Bretagne à l'ancienne... Tout ce que pourrez déguster si vous passez par là...

L'andouille et l'andouillette sont donc ici une affaire de famille et de tradition. Et on ne le sait pas toujours mais les mots sont importants. Et comme toujours je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur l'étiquette des produits que vous achetez...

Prenons par exemple la "véritable" andouille de Guéméné " à l'ancienne ", il faut savoir que le " véritable " et à " l'ancienne " ont un sens et un intérêt pour nous.

A l'ancienne signifie ici que les produits ne contiennent aucun additif ni conservateur, et que les seuls ajouts sont le sel et le poivre et que le fumage est réalisé avec des copeaux de hêtre. Le "véritable" intègre que la production ne peut se faire que dans une zone précise sortie de laquelle elle ne serait plus "véritable", forcément.

Savoir comment on le fait et avec quoi on le fait a toute son importance si l'on est attentif à ce qui finit dans nos assiettes. Je préciserai juste pour finir que les chaudins de porc sont certifiés "origine France", et qu'en demandant " et au fait le sel de nitrite ?, j'ai eu droit à un sourire et pour simple réponse, " ici il n'y en a pas..." Les réponses simples sont les plus rassurantes...

Il faut d'ailleurs noter que l'ensemble des entreprises françaises dès 2016, ont volontairement réduit de 20% les nitrites dans les produits qui en utilisent.

Et que ces mêmes entreprises s'inscrivent aussi dans une démarche constante de progrès et d’amélioration des recettes (réduction du sel, du gras et des additifs, mais aussi engagement sur l’approvisionnement en viandes françaises par exemple).

Voilà ce que j'ai découvert là, à l'Atelier de l'Argoat, ça et quelques autres petites choses qui se sont forcément terminées par une dégustation... forcément ! Alors à table ! Pour une petite recette que je vous propose de préparer avec la Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne.

Guémenoise Saint-Jacques et purée fine

Les courses :

1 vingtaine de tranches Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne – 1 vingtaine de Saint-Jacques avec leur corail - 250g de pommes de terre à purée – 250g de panais – 20 cl de lait chaud – 40g de beurre – 1cuil. à café de fond de volaille - 4 tiges de cerfeuil effeuillées – Sel et poivre

La cuisine :

Pelez les pommes de terre et les panais. Coupez-les en morceaux puis faites-les cuire séparément pendant une vingtaine de minutes. Mixez finement les panais puis passez-les au tamis. Écrasez les pommes de terre au presse-purée. Mélangez le tout dans une casserole puis faites sécher quelques instant à feu doux. Ajoutez le lait et mélangez bien, ajoutez-en un peu si nécessaire. Ajoutez 30g de beurre coupé en morceaux et mélangez bien. Réservez la purée.

Faites chauffer le beurre à feu assez vif et dorez-y très rapidement des deux côtés les tranches de Guémenoise. Réservez-les. Faites dorer les noix de Saint-Jacques dans la même poêle et réservez-les aussi. Retirez la poêle du feu et faites colorer les corails rapidement. Réservez-les aussi.

Versez 10cl d'eau dans la poêle, ajoutez le fond et laissez rapidement réduire.

Coupez les tranches de Guémenoise en morceaux.

Déposez la purée dans les assiettes, puis les Saint-Jacques et les morceaux de Guémenoise, arrosez avec le jus de la poêle et terminez en parsemant le cerfeuil.

Crédit photo Atelier de l'Argoat : FICT / Chloë Sommelet - Raphael Dhondt

Mais pourquoi, et vous d'ailleurs andouille ou andouillette ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 4 février 2023

Mes coquilles à l'asiatique parce que décidément j'aime me dorer la coquille !

Il y a quelques jours nous sommes allé du côté de Dieppe prendre l'air de la mer de par-là et, bien sûr, pour y faire le marché ! Il faut dire que le marché de Dieppe est un de mes préférés... et s'il n'y avait que le marché... Pas loin je vais aussi acheter mes coquilles Saint-Jacques, mes bulots, mes bouquets frétillants et quelques poissons, à des pêcheurs aimables qui livrent tout ça à peine sorti des filet. Pour moi, du coup, me promener par là c'est comme une image du bonheur...

Et forcément, comme je reviens avec beaucoup beaucoup de coquilles, à peine rentré j'ai envie de les cuisiner, c'est comme ça qu'elles sont les meilleures... Enfin n'hésitez pas à les congeler, elles se conservent aussi parfaitement ! Et donc hier je vous demandais sur Instagram de choisir entre ma version à l'asiatique et ma version à l'italienne ou de ne pas choisir et prendre les deux. Et étonnamment vous avez préféré les deux !

Mais comme il faut bien choisir direction ma version à l'asiatique en attendant la balade en Italie...

Mes coquilles à l'asiatique
Les courses :
- 1 vingtaine de noix de Saint-Jacques (avec ou sans le corail) – 20g de beurre – 120g de miel – 60g de sauce soja – 3 gousses d'ail – le jus d'1 citron – 4 cives – 8 tiges de coriandre – 1càc de graines de sésame – Sel et poivre
La cuisine :
Mélangez dans un bol, le miel, la sauce soja, les gousses d'ail pelées et passées au presse-ail, le jus de citron et du poivre.
Mettez vos St-Jacques dans un plat et arrosez-les avec 1/3 de la sauce. Mélangez bien puis mettez au frais pendant une heure. Égouttez-les alors et séchez-les bien sur du papier absorbant.
Faites chauffer le beurre à feu assez vif dans une poêle et dorez très rapidement les St-Jacques, 1 ou 2 minutes par côté. Retirez-les puis versez la sauce et laissez réduire 4 ou 5 minutes.
Remettez les St-Jacques, mélangez 1 minute ou 2 et déposez-les dans les assiettes. Avec du riz au brocoli c'est bien ! Laissez éventuellement réduire un peu la sauce.
Terminez en arrosant avec la sauce et en parsemant les cives et la coriandre émincées et les graines de sésame.

Mais pourquoi, je sens que ce n'est vraiment pas la dernière recette de coquilles... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 2 février 2023

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée... parce que c'est...

Le village de Crouseilles et la cave du même nom se trouvent à quelques kilomètres de Madiran dans le sud-ouest de la France. Et c'est là, au pays du Vic-Bilh, que sont assemblés Petit ou Gros Manseng et Petit Courbu issu d'une sélection de parcelles idéalement exposées, pour réaliser Grains de Roy. Ce Pacherenc du Vic-Bilh AOC est un vin doux avec un très bel équilibre entre sucrosité et fraîcheur. Un vin tout en fruits à la finale longue et élégante qui sera le parfait compagnon de vos crêpes à l'occasion de la chandeleur !

De mon côté je l'ai associé à un gâteau de crêpes comme une tarte au citron dont je vais vous donner la recette... Mais avant je vous propose d'essayer de gagner une bouteille de Grains de Roy pour le goûter à votre tour !

Pour tenter de gagner cette bouteille c'est tout simple, allez sur Instagram puis :

- Abonnez-vous à mon compte @doriancuisine.com.leblog et au compte des producteurs de ce vin la @cavedecrouseilles

- Il suffit ensuite de répondre à la question suivante dans un commentaire :

Cette cuvée rend hommage à deux rois qui ont permis à ce vignoble d'acquérir ses lettres de noblesses, François 1er et... quel est le second roi ? Pour vous aider " un peu ", on a l'habitude de se demander la couleur de son cheval...

- Vous avez jusqu'au lundi 6 février 2023 à minuit pour répondre. La gagnante ou le gagnant sera annoncé ici après tirage au sort.

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée

Pour 6 à 8 personnes

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 90 minutes

Les courses :

Pour les crêpes : - 700g de farine – 6 œufs – 130cl de lait – 2 cuil. à soupe d'huile d'arachide – 2 pincées de sel – du beurre

Pour la crème au citron : - 15cl de jus de citron – 120g de sucre en poudre – 3 jaunes d'œufs - 12g de maïzena - 30g de beurre

Pour la meringue : 120g de sucre en poudre – 2 blancs d’œufs – 3cl d'eau

Pour le sirop au fruit de la passion : - 2 fruits de la passion – 2 cuil. à soupe d'eau – 2 cuil. à soupe de sucre en poudre

La cuisine :

Préparez les crêpes. Mélangez dans un grand saladier les œufs, l'huile, le sel et 1/3 du lait. Ajoutez de la farine et mélangez. Ajoutez ensuite lait et farine alternativement jusqu'à finir les ingrédients.

Faites une vingtaine de crêpes avec cette pâte en mettant un peu de beurre dans une poêle bien chaude entre chaque crêpe.

Préparez la crème au citron. Mélangez dans une casserole le sucre en poudre et la maïzena. Ajoutez le jus de citron et les jaunes d'œufs et mélangez. Faites chauffer sur feu moyen en remuant régulièrement et prolongez la cuisson jusqu'à ce que le mélange épaississe. Retirez du feu, et ajoutez le beurre coupé en morceaux et mélangez. Laissez refroidir.

Déposez trois crêpes dans une assiette puis étalez une fine couche de crème au citron. Recommencez jusqu'à épuisement des crêpes.

Préparez le sirop au fruit de la passion. Faites chauffer la pulpe des fruits de la passion, l'eau et le sucre dans une casserole à feu moyen. Quand le contenu de la casserole arrive à ébullition prolongez 2 minutes puis filtrez.

Préparez la meringue. Versez le sucre et l’eau dans une casserole et faites cuire jusqu’à ce que la température du sucre atteigne 110°.

Fouettez les blancs en neige assez ferme et versez le sucre fondu en filet tout en continuant de fouetter à vitesse moyenne. Continuez de fouetter jusqu’à ce que la meringue soit tiède, pendant environ 5 minutes.

Il ne vous reste plus qu'à garnir votre gâteau de crêpes généreusement avec la meringue et à lui donner un petit coup délicat de chalumeau. Arrosez un peu de sirop sur la meringue avant de servir.

Article sponsorisé.

" l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération "  

Mais pourquoi, difficile de résister à un gâteau de crêpes, en même temps pourquoi résister... est-ce que je vous raconte ça...