Je parle souvent de livres, de ceux que
j’aime, juste parce que finalement je n’ai pas le temps de parler
des autres... Et le livre d’Inès @inescious Le couscous, ma mère
et moi chez @solar_cuisinequi sort aujourd’hui en librairie, je peux vous
le dire : je l’ai aimé dès les premières pages et jusqu’aux
dernières ! Sans doute parce qu’Inès me fait rire avec son ton
décalé, mais aussi parce que j’aime sa cuisine, entre l’Algérie
et la Tunisie. Une cuisine pleine de saveurs, de senteurs... et puis
il y a les photos de @maylisleroyqui donnent furieusement envie de
plonger dans les plats, sans oublier les astuces et les conseils
malins... et aussi, et aussi... tellement de choses qui expliquent ce
vrai coup de cœur !
Alors n’hésitez pas à vous plonger dans
son livre. Et surtout, surtout, ne pensez pas qu’il ne parle que de
couscous. Bien sûr, il y tient une place de choix, mais c’est
toute une cuisine, de l’entrée au dessert, qui est proposée ! Et
pour vous mettre en appétit, voilà une petite recette à ma sauce,
très librement inspirée de la Chleta d’Inès. J’ai choisi de la
préparer seulement avec des poivrons, alors qu’elle se fait
normalement avec des poivrons et des tomates. Et surtout, surtout,
n’oubliez pas... Pas de merguez dans le couscous !
Ma salade aux poivrons Les courses
: 6 poivrons longs (attention, poivrons pas piments !) – 2
gousses d’ail – 2 càs d’huile d’olive – ½ càc de harissa
– quelques pincées de cumin – 2 œufs durs – 120 g de thon à
l’huile d’olive – sel et poivre
La cuisine : Placez les poivrons
lavés et séchés sur une plaque et enfournez à 240 °C.
Retournez-les régulièrement jusqu’à ce qu’ils soient bien
noircis et que la chair soit cuite. Comptez une dizaine de
minutes. Enfermez-les ensuite une dizaine de minutes dans un sac
congélation, puis épluchez-les et épépinez-les. Mettez-les
dans une assiette et écrasez-les à la fourchette. Ajoutez l’ail
pressé et mélangez. Mélangez l’huile, la harissa, le cumin, du
sel, du poivre, versez sur les poivrons et mélangez encore. Il
n’y a plus qu’à ajouter les olives, les œufs coupés en
quartiers et le thon par-dessus et... enjoy !
Ouvrage offert
Mais pourquoi, bon maintenant choisir
la prochaine recette du livre... est-ce que je vous raconte ça...
J'ai pensé beaucoup beaucoup de bien
de @dogma_paris ... de leurs redoutables tenders, de leurs généreux
burgers et de tout le reste, chez eux le poulet frit est roi et tout
est très très bon. Et aujourd'hui je vous propose la recette d'un
de leurs burgers The OG !
Une recette que j'ai trouvée dans le
livre Passion poulet frit de Coralie Ferreira, un livre que
j'ai adoré et que je conseille fortement ! The OG le chicken
burger made in Dogma Les courses : 4 hauts de cuisse (sans la
peau pour Dogma, enlever la peau d'un poulet j'peux pas...) – 4
buns (des potato buns chez Dogma) – Du beurre fondu – Du chou
mariné – Des pickles de concombre Pour la marinade : 20 cl de
lait ribot – 1 c. à c. de moutarde de Dijon – 1 ou 2 splashs de
Tabasco et sauce Worcestershire – sel et poivre Pour la panure :
200 g de farine – 6 g de sel – 6 g de paprika – 2 g d'ail
semoule – 2 g d'origan séché – 2 g de thym – quelques pincées
de flocons de piment – poivre Pour la sauce white barbecue : 8
c. à s. de mayonnaise maison – 1 grosse pincée de poivre, du
cumin en poudre, de la coriandre en poudre, du paprika fumé et de
l'ail semoule (on ne lésine pas sur la pincée !) – 1 ou 2 splashs
de Tabasco et sauce Worcestershire
La cuisine :
tous les
ingrédients de la marinade, puis versez-la dans un tup', ajoutez le
poulet et tournez-le et retournez-le pour qu'il soit bien couvert.
Hop, au frigo jusqu'au lendemain. Vous pouvez remuer dans la nuit,
enfin ne vous levez pas juste pour ça ! Le lendemain, préparez
la sauce en mélangeant tous les ingrédients. Préparez la panure en
mélangeant aussi tous les ingrédients. Coupez les buns en deux,
badigeonnez-les de beurre et faites-les dorer à la poêle. Égouttez
le poulet puis roulez-le dans la panure, on insiste bien et hop, dans
une friture à 160 °C jusqu'à ce que ce soit bien doré, comptez 5
minutes. Après montage : bun, sauce, poulet, concombre, chou...
on referme et... Enjoy !
Mais pourquoi, love me tenders... love
me do... est-ce que je vous raconte ça...
Je ne sais pas vous mais pour moi
presque tout est une invitation à inventer une nouvelle recette à
passer à la casserole... même si, pour le coup, ce n’est pas
vraiment à la casserole.
Cette semaine j’ai adopté un joli
plat en céramique, bleu profond, signé @lecreusetfrance Et dès
qu’il est tombé entre mes mains, j’ai commencé à le tourner et
retourner en le regardant dans les yeux... Oui, il arrive à me
suivre du regard, même quand je le fais tourner ! Je me demandais
donc ce que nous allions bien pouvoir cuisiner ensemble. Et en
rentrant du potager les bras chargés des derniers légumes d’été,
j’ai biensenti son regard gourmand posé sur moi,. Il n’en
fallait pas plus pour tomber d’accord : ce serait un crumble d’été,
histoire de fêter ces derniers beaux jours. Mon crumble d’été Les
courses : 2 oignons – 3 gousses d’ail – 1 poivron vert et 1
rouge – 2 aubergines – 3 courgettes – 2 grosses tomates – 1
bouquet de thym – 3 feuilles de laurier – 2càs d’huile d’olive
– des feuilles de basilic Pour le crumble : 120 g de farine –
120 g de beurre en petits cubes – 90 g de parmesan râpé – 2càc
d’herbes de Provence – 1càc de paprika – poivre La
cuisine : Je coupe les légumes et je les mets dans la
sauteuse au fur et à mesure. Pelez puis émincez les oignons et
l’ail. Faites chauffer l’huile, mettez-les dedans et laissez
revenir à feu moyen. Pendant ce temps, on continue avec les légumes
: poivrons épépinés en morceaux, aubergines en gros cubes,
courgettes en deux puis en tranches. À chaque fois, hop dans la
sauteuse et on remue. On termine avec les tomates coupées en
cubes. Ajoutez le thym et les feuilles de laurier, salez, poivrez,
mélangez. Couvrez et laissez mijoter 15 min en remuant de temps
en temps. Préparez le crumble : mettez tous les ingrédients dans
un saladier et mélangez du bout des doigts jusqu’à obtenir un
sablé grossier, avec quelques morceaux plus gros. Une fois les
légumes cuits, versez-les dans le plat en les prenant avec une
écumoire pour éviter le jus. Recouvrez de crumble et hop au four à
180 °C 15 min. Avant de déguster, parsemez de feuilles de
basilic et... Enjoy !
Mais pourquoi, et bientôt un crumble d'automne ? est-ce que je vous raconte ça...
J'ai eu la chance de croiser
@gontrancherrier plusieurs fois au fil des années... Et ce que
j'aime chez lui, c'est qu'il n'a pas changé malgré ses nombreux
succès : il est toujours resté attentif, accueillant et disponible.
Gontran a, de plus, un sacré talent dès qu'il met les mains dans la
pâte, et je lui dois quelques joyeux moments à déguster ses
préparations.
Alors, quand j'ai vu paraître son dernier livre À
la table du boulanger chez @hachettecuisine je l’ai vu arriver
avec grand plaisir. Surtout que dans cet ouvrage, il nous prouve
qu'il n'est pas seulement un excellent boulanger, mais aussi un
cuisinier hors pair qui sait mettre le pain à toutes les sauces !
Et
pour vous donner envie d’y jeter un œil, je vous propose une de
ses recettes : un pain d'épices à sa façon et à ma sauce, à
l'odeur et au goût diablement parfumé.
Son pain d'épices en
moule à ma façon... Les courses : Pour la pâte : 90g de
farine de seigle – 30g de farine T45 – 1càc de levure chimique –
1g de sel – 30g d'œuf battu – 60g de crème liquide entière –
20g de cassonade – 120g de miel liquide – 3g d'épices à pain
d'épices – de la gelée de gingembre. Le mélange d’épices
de Gontran (j'ai modifié quelques dosages) : 15g de cannelle – 6g
d’anis vert – 6g de gingembre – 3g de citronnelle – 1g de
muscade – tous les ingrédients sont en poudre et mélangés. La
cuisine : Mélangez dans un saladier les farines, la levure, la
cassonade, le sel et les épices. Dans un bol, fouettez l'œuf, la
crème et le miel, puis incorporez ce mélange au saladier. Versez
dans 4 petits moules rectangulaires d’environ 10 × 5 cm, ou dans
un moule à cake comme Gontran. Avec le dos d'une petite cuillère,
creusez une gouttière au centre de la pâte (regardez le réel),
déposez un peu de gelée de gingembre puis refermez la pâte
par-dessus. Faites cuire une trentaine de minutes dans un four
préchauffé à 160 °C, prolongez 10 min si vous utilisez un grand
moule à cake. Mélangez 1 càc de gelée de gingembre avec 2 càc
d'eau chaude et badigeonnez les pains d'épices juste à la sortie du
four. Laissez refroidir sur une grille et... Enjoy !
Mais pourquoi, ça fait longtemps que je n'ai pas goûté son pain... est-ce que je vous raconte ça...
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai
toujours aimé la street food. Comme je le dis souvent, je voyage peu
réellement… mais tellement dans mes assiettes ! Du coup, j’aime
découvrir ce qui se mange dans les rues du monde entier de cette
manière : ce sont un peu mes voyages virtuels.
Aujourd’hui, direction la Corée avec
des petits pains aux œufs que j’ai découverts sur le compte de
Luvita @luvitaho un compte qui m’inspire régulièrement — et pas
seulement en cuisine coréenne. Allez-y jeter un œil, vous ne serez
pas déçus !
En attendant, place à la street food
version coréenne, à déguster à peine sortis du four, quand ils
sont encore tout fondants.
Et vous, vous êtes plutôt street food
? Et si oui, de quel pays ?
Mes p’tits pains aux œufs à la
coréenne Les courses : 5 œufs - 30 g de beurre fondu - 120 g
de lait - ¼ càc de sel - 15 g de sucre (Luvita en utilise 30 g) -
90 g de farine à gâteau avec poudre levante incorporée - 4
toastinettes au cheddar - 90 g de mozzarella râpée - 1 càc de
graines mélangées (sésame, courge, …) - 1càc de ciboulette
hachée - Sel et poivre La cuisine : Mélangez dans un
saladier 1 œuf battu avec le lait, puis incorporez le sucre, le sel
et la farine en fouettant bien. Versez 2 belles cuillères à
soupe de pâte dans 4 petits moules rectangulaires d’environ 11 ×
6 cm. Pliez les toastinettes pour pouvoir les déposer sur la pâte.
Ajoutez la mozzarella (gardez-en 1 càs) puis versez 1 càs de pâte
par-dessus (il vous restera peut-être un peu de pâte). Déposez un
œuf entier dans chaque moule et parsemez de la mozzarella restante
sans chercher à couvrir complètement. Salez et poivrez. Parsemez
les graines et hop, au four ! Enfournez 12 à 15 minutes dans un
four préchauffé à 190 °C. Parsemez la ciboulette dès la sortie
du four. À déguster tout chaud, tout fondant, à peine sortis du
four… Salade de rigueur et… Enjoy !
Mais pourquoi... Voyaaaaage,
voyaaaaage... est-ce que je vous raconte ça...
Et si... est sans doute la phrase
qu’on entend le plus souvent chez moi quand j’ai la chance
d’avoir mon ami Nicolas à la maison. Et, sans
grande surprise, à ces occasions, on se lance souvent dans une série
de Et si... on cuisinait ça, ou ça, ou ça, ou... et la
liste peut s’allonger !
Et généralement, après, d’autres et
si... prolongent ces premières idées ou viennent s’ajouter à
nos envies : un légume, une épice, une herbe... bref, tout ce qui
se mange et qui peut remplacer ou compléter les recettes qui nous
ont fait de l’œil. Hier, Nicolas est arrivé avec une envie de
far, et une recette de François Régis Gaudry qui, comme toujours, a l’avantage
d’être inratable. Et si... on faisait voyager notre far entre
Brest et Rome, en utilisant des cerises amarena à la place des
pruneaux ? que j’ai proposé. Et Nicolas de répondre : allez
! Notre far entre Brest et Rome... Les courses : – 100 g
de farine – 100 g de sucre en poudre – 3 œufs – ½ gousse de
vanille – 25 cl de lait – 25 cl de crème liquide entière –
Une trentaine de cerises amarena (et quelques-unes de plus pour
servir) – du sirop des cerises amarena La cuisine : Mélangez
la farine et le sucre dans un saladier. Ajoutez les œufs, grattez la
gousse de vanille au-dessus du saladier et fouettez bien. Ajoutez
ensuite le lait et la crème, puis fouettez encore. Répartissez
les cerises dans un moule d’environ 22 cm de diamètre, beurré et
fariné. Versez la crème par-dessus. Enfournez dans un four
préchauffé à 180 °C pour une cinquantaine de minutes. Perso, j’ai
baissé la température à 160 °C pour les 20 dernières minutes –
à ajuster selon votre four. En tout cas, le far doit être joliment
doré. Sur le réel, vous verrez que j’ai bien rempli mon moule,
presque trop. Mais même s’il gonfle joliment à la cuisson, il n’a
pas débordé. Et en refroidissant, il est retourné sagement dans
son moule, comme vous le verrez aussi. Ensuite, quelques cerises
amarena, quelques traits de sirop, et... vous êtes parti de Brest
pour arriver à Rome !
Mais pourquoi, et si on voyageait entre Brest et... à votre avis ? est-ce que je vous raconte ça...
La dernière fois que Nicolas
s'est arrêté chez moi, il venait de faire un road tour en... Bretagne.
Quand il met les pieds quelque part — je fais pareil d’ailleurs — il
regarde ce qui se mange. Et forcément, une fois qu’il a vu et mangé, il a
furieusement envie de passer en cuisine ! Et ça, ça m’arrange...
La
semaine dernière, nous vous avons proposé notre notre far entre Brest et
Rome... qui visiblement a bien plu par ici. Et maintenant, c’est au
tour du Farz pitilig de passer à notre façon, cette crêpe épaisse toute
en plis, à l’allure un peu froissée, et qui est parfaite pour se gorger,
par exemple, de caramel au beurre salé !
Notre farz pitilig Les
courses : 240 g de farine – 90 g de sucre en poudre – ½ gousse de
vanille – 3 œufs – 50cl de lait - 1 pincée de sel – du beurre salé pour
cuire – du caramel au beurre salé pour servir La cuisine : Mélangez
dans un saladier la farine, le sucre en poudre et le sel. Grattez la
vanille au-dessus du saladier. Incorporez les œufs en fouettant.
Incorporez le lait peu à peu, toujours en fouettant. Couvrez et laissez reposer une heure minimum. Faites
chauffer un bon morceau de beurre dans une poêle, et quand il est bien
chaud, versez-y deux louchettes de pâte. Ramenez les bords de la pâte
vers le centre à l’aide d’une spatule — regardez le réel pour voir la
manœuvre. Laissez bien dorer, puis retournez, avec une spatule comme
moi, avec une assiette ou en la faisant sauter… si vous aimez vivre
dangereusement ! Laissez dorer et glissez sur une assiette, et recommencez jusqu’à la fin de la pâte. Après, caramel au beurre salé et… Enjoy !
Mais pourquoi, et vous vous ramenez aussi des recettes de vos balades ? est-ce que je vous raconte ça...
Deuxième rendez-vous avec l'Osiris de la Baie de Somme, cette pomme de terre au goût subtil de noisette
avec laquelle je vous propose un nouveau plat de saison, un plat pour
vos tables d'été !
En Baie de Somme, l’authenticité
définit la production de cette pomme de terre fruit d’un
savoir-faire agronomique. Et pour cause, cette variété a été
choisie pour sa résistance au sol sableux, aux embruns maritimes, au
mildiou, et pour sa récolte précoce. En été, c’est une
des premières variétés disponibles de la région et donc celle qui
va nous accompagner dans cette deuxième recette d'été ! Une
recette qui nous vient de Grèce et qui va pouvoir accompagner vos
apéritifs gourmands tartinée sur des pains pita ou des jolies
tranches de pain grillées. Skordalia à l'ail et aux olives Les
courses : 500g d'Osiris de la Baie de Somme – 4
gousses d'ail – 90g d'amandes émondées grillées - 2 càs
de vinaigre de cidre – 3 càs de jus de citron – 45g d'huile
d'olive –1 càs d'aneth haché - 4 tiges de persil plat haché -
des olives vertes dénoyautées pour servir – des pains pita ou des
tranches de pain de campagne dorées La cuisine : Pelez
les pommes de terre, coupez-les en 4 puis faites-les cuire dans une
casserole d'eau salée jusqu'à ce qu'elles soient bien tendre.
Égouttez-les, laissez-les refroidir puis écrasez en purée
fine. Mixez l'ail, les amandes, le vinaigre et le jus de
citron. Mélangez le contenu du mixer avec la purée.
Mélangez ensuite avec l'huile d'olive. La préparation doit alors
être onctueuse, n'hésitez pas à ajouter un peu d'eau chaude si
elle est trop épaisse. Déposez les olives au centre du plat,
parsemez les herbes et arrosez d'un filet d'huile d'olive. Servez
avec les tranches de pain ou les pitas et des quartiers de
citron. Conseil : Ajoutez une dizaine d'olives vertes hachées
très très finement à votre Skordalia !
Collaboration commerciale avec Touquet
Savour.
Mais pourquoi, alors voyage en Grèce
vous aussi ? est-ce que je vous raconte ça...