mardi 31 janvier 2006

La guerre des choux de Bruxelles aura-t-elle lieu ? Ou comment faire manger aux enfants ces petites choses qui leur font pousser des cris d'horreur !

Il y a quelques temps, Céline, nous écrivait un post titré " Certains l'aiment chaude " consacré… à l'endive !!! un petit papier que j'ai dévoré et qui se terminait par ça : " Moralité : l'endive c'est bon, mangez-en! Et promis je retesterai un jour les endives cuites, mais Dorian, si tu pouvais essayer les choux des Bruxelles avec tes enfants, je voudrais bien savoir ce que t'inventerais! "
Sur le coup, en plaisantant j'ai dit, on va voir ça… et vous avez peut-être remarqué qu'il m'arrive de temps en temps d'avoir des petits vélos qui tournent dans la tête, et ça n'a pas loupé, le petit vélo "choux de Bruxelles, faire manger aux enfants " a commencé à tourner, tourner, tourner… jusqu'à ce que je finisse par m'exclamer : Des choux de Bruxelles ils mangeront !!!
Des fois je m'emballe… souvent d'ailleurs ça se passe comme ça (je suis sûr que vous allez reconnaître des gens) : En premier : pas d'problème j'assure, tout va bien, laissez-moi passer, hop hop ça va être réglé en une seconde !!! En deuxième : Hola ! mais c'est compliqué ce truc, oui oui je vais le faire quand même, bon demain je m'y mets, mais si je peux le faire !!! En troisième : Dis au fait Marie tu voudrais pas m'aider, si tu pouvais me tenir ça, non pas comme ça !!! Et en dernier : Au fait t'as oublié de faire ça, 'reusement que je suis là pour le rappeler, sinon on fait rien dans cette maison!!!
Bon ça vous rappelle qui???... donc sur les choux je me suis emballé, tant pis, j'assume et pour ma première tentative j'ai fait ça :
P'tits choux au bacon
Ingrédients : 500g de choux de Bruxelles, 2 oignons, 150g de bacon en tranches
Faites cuire les choux dans une bonne quantité d'eau salée, ne les faites pas trop cuire, ils doivent rester croquants. Dans une poêle anti-adhésive, faites griller le bacon à feu vif. Quand il a pris une belle couleur retirez-le, baissez le feu, et faites alors revenir dans la poêle sans la nettoyer les oignons que vous aurez émincés assez finement. Attendez que les oignons soient presque cuits et rajoutez alors les choux, mélangez bien, et les tranches de bacon et remélangez, laissez compoter quelques minutes (5min) à feu doux, poivrez généreusement. Attachez-les enfants sur les chaises et servez.
Avec cette recette j'utilisais la tactique du masquage ou comment essayer de cacher l'horreur, le chou de Bruxelles, par le bonheur, le bacon… Avis des goûteurs… Bon, pas la peine d'insister, au total, comme j'avais imposé de goûter au moins un chou, les trois plus petits sont parti avec l'ensemble du bacon… c'était pas gagné !!!
Mais je n'ai pas renoncé et j'ai essayé ça, une recette extraite du dernier Saveur :
Gâteau de choux de Bruxelles au lard
Ingrédients : 400g de choux – 2 oignons – 150g de lard fumé coupé en fins lardons – 3 œufs – 20cl de crème liquide – 15 cl de lait – 3 càs de chapelure – 30 g de beurre
Cuisez les choux dans de l'eau salée et vinaigrée (1càs), pas trop cuit, laissez refroidir. Faites frire à feu très vif les lardons dans une poêle anti-adhésive, il faut les rendre croustillant mais sans les dessécher complètement, puis réservez-les. Mettez le beurre dans la poêle et faites revenir les oignons que vous faites fondre à feu doux. Une fois les oignons à point, rajoutez les choux et le lard et redonnez un petit coup de poêle. Laissez tout ça dans la poêle en coupant le feu. Mélangez dans un bol les œufs, la crème et le lait, poivrez le tout. Beurrez un moule à manqué, puis mettez la chapelure en la répartissant bien partout. Versez le contenu de la poêle, choux, oignons et lardons dans le moule, repartissez bien, puis versez dessus le mélange œufs, crème, lait… ne faites pas comme moi, évitez les moules démontables, devinez pourquoi… Mettez au four préchauffé à 180° pendant 50 min, vérifiez la cuisson. Attendez que ça refroidisse un peu pour démouler et dégustez !
Cette fois j'avais donc choisi une nouvelle technique, celle du cachage, cache ces choux que je ne saurais voir, avec toujours obligation d'en goûter une tranchette cette fois ! Bon, ils ont goûté et l'un d'eux m'a dit : " c'est moyen… " et j'ai senti toute l'affection d'un fils pour son père dans l'effort qu'il a fait pour trouver quelque chose de positif à dire, c'est moyen… du coup on a fini avec Marie… nous on a adoré. On s'est dit qu'avec une petite pâte sablée au fond ça le ferait encore plus !
Et après??? Après je n'abandonne pas, mais moi j'ai tiré toutes mes cartouches, donc si quelqu'un a une autre technique et une autre recette à proposer, je suis preneur mais j'attendrais peut-être la prochaine saison pour ne pas risquer de nourrir un psy jusqu'à leur majorité !!!
Par contre je vous préviens si jamais vous parlez de friture de sauterelles, de brochettes de queue de croco ou de bosse de zébu farcie ne songez même pas à parler de moi en même temps !!! de la bosse de zébu… de la bosse de zébu… NON j'ai dit NON !!!

Mais pourquoi est-ce que, j'y arriverai... je vous raconte ça...
P.S. : Quand j’ai parlé de bosse de zébu pas une minute je ne pouvais imaginer… j’ose même pas vous dire quoi !!! Allez donc voir au Café Créole le site de Brigitte (cliquez sur Café Créole), vous verrez par vous-même !!! vous allez voir que j’vais finir par en cuisiner du zébu ;-)

dimanche 29 janvier 2006

Et voilà que je suis ému en repensant à un croupion de poulet rôti moi… Décidément faut faire attention quand la nostalgie nous guette !!!

A quelques jours de distance j'ai été invité à répondre par Sandra et Cathy (cliquez sur les prénoms pour découvrir deux blogs très appétissants) à une même question, celle des souvenirs culinaires d'enfance, du coup une réponse devient inévitable… et à vrai dire j'ai eu du mal, je n'arrivais pas à retrouver un goût, un souvenir en particulier, il y avait bien des choses… les caramels de l'épicier de la rue d'Aguesseau, des caramels à un centime que monsieur l'épicier, vêtu de sa grand blouse blanche, comptait avec patience, et il en fallait de la patience vu que des fois on arrivait avec des jusqu'à vingt centimes et il comptait, comptait… mais j'ai oublié leur goût, et puis les bonbons de la boulangerie de la petite vieille où quelques fois nos mains ont été plus rapides que son regard.
Mais lequel choisir ? aucun ne ressort vraiment, les bâtons de réglisse, les petits sachet de poudre que l'on aspirait à la paille (par la bouche!!!), les carambars qui me faisaient craindre d'y laisser les dents… non pas ça non plus… et puis il y a eu d'autres choses qui sont revenues comme ça, les petits berlingots de lait concentrés avec leurs étranges arômes, les grosses tablettes de chocolat noir qui nous servait souvent de goûter, les madeleines que je préfère vraiment oublier… mais rien de vraiment marquant jusqu'à ce que je me souvienne de l'odeur du poulet du dimanche !!! Ça c'est du souvenir, le poulet rôti du dimanche ! Chez nous tous les dimanche, c'était poulet rôti. On allait l'acheter avec mes parents, tout prêt au marché et là je me souviens bien de tout. Je me souviens du gros boucher qui tirait les poulets comme moi je tire une brochette, de sa manière de l'emballer dans de l'alu avant de le glisser dans son sac, à l'époque c'était important qu'il reste chaud, les micro-ondes sont arrivés plus tard, bien plus tard… je me souviens des retours du marché où on marchait plus vite pour justement profiter de cette chaleur, je me souviens de l'odeur qui se répandait dans la maison dès l'ouverture du sac, de la peau que j'essayais de chaparder pendant que ma mère mettait la table, des engueulades avec mon frère, non pas pour le poulet, on n'a jamais eu besoin de raisons pour s'engueuler… je me souviens du moment où il disparaissait toujours trop vite sous nos dents, et enfin quand on avait fini et qu'on se disait, il va falloir attendre une bien longue semaine pour en remanger… si j'ai donc un souvenir culinaire d'enfance c'est bien celui-là, celui du poulet rôti du dimanche !
Du coup j'ai toujours gardé une affection particulière pour cette bestiole et pour lui prouver je la cuisine assez souvent, et pourtant l'autre jour un de mes enfants m'a dit : Tu sais, il en faudrait plus de ton poulet… Plus, c'est plus de morceaux ou plus souvent, je lui ai demandé ? Plus, c'est les deux papa, qu'il m'a dit… maintenant je me dis que c'est peut-être de ce poulet-là dont il se souviendra lui, même s'il n'est pas rôti ! Et pour ça je vous glisse la recette de ce jour-là:
Ailes de poulet grillées à la japonaise
Ingrédients : une douzaine d'ailes de poulet bien lavées coupées en deux – 6 Càs de sauce soja (de préférence japonais, on commence à le trouver facilement en surface) – 1et ½ Càs de jus de gingembre (pas de panique pour le jus ! voir dans la recette) – 4 Càs de Saké – 1 Càs d'huile de sésame – 2 gousses d'ail
On commence par le jus de gingembre. Prenez du gingembre frais, le plus jeune possible. Râpez l'équivalent d'une Càs de gingembre, rajoutez autant d'eau et passez quelques secondes au micro-onde pour que ça se mélange et on utilise ça en laissant plus ou moins de pulpe selon que l'on veut sentir plus ou moins le gingembre. Moi je laisse toute la pulpe, mais j'utilise du gingembre très jeune moins fort, d'ailleurs il se conserve très bien au congélateur (même pas la peine de décongeler avant de râper, que du bonheur !). Après l'ail, coupez-le en lamelles. Prenez ensuite tous les éléments (sauf le poulet) et mélangez-les. Faites macérer le poulet là-dedans une nuit (si vous êtes vraiment pressé on peut réduire un peu le temps de marinade), en mélangeant de temps en temps (pas la peine de se réveiller la nuit!). Juste avant de cuire séchez le poulet et mettez-le sous un grill préchauffé entre 180° et 200° (ça doit pouvoir se faire au barbecue à voir). Faites cuire une quarantaine de minutes en retournant régulièrement et en badigeonnant avec ce qu'il reste de marinade à ce moment-là. Servez tout chaud avec du riz blanc ! Attention s'il y a des enfants, prélevez votre part sinon vous risquez d'avoir seulement vos doigts à manger !!!

Voilà si quelqu'un est tenté… la suite est à prendre et raconter ces souvenirs !!! Bon c'est pas tout ça j'ai aussi à répondre à un questionnaire…

Mais pourquoi est-ce que, le meilleur dans l'poulet c'est le…je vous raconte ça…

vendredi 27 janvier 2006

Ce matin j’ai reçu un choc dans ma salle de bain… et ça m’a coupé l’appétit, au moins ça !!!

Le matin je ne suis pas toujours de bonne humeur, on ne va pas revenir dessus… par contre il y a des matins où j’ai des raisons de l’être, comme ce matin !!! La raison de cette mauvaise humeur est tapie dans ma salle de bain, c’est un objet méchant qui ne connaît ni amitié, ni amour, pas plus qu’il ne sait encourager, ni rassurer, non rien, il ne sait prodiguer que cette froideur calculatrice qui est la sienne ! Cet objet n’aime pas ceux qui marchent debout, vous devez le savoir… moi je le sais et pourtant, même prévenu, il m’a mis de mauvaise humeur et m’a fait prendre une terrible décision aujourd’hui... c’est quoi l’objet ? mon pèse-personne!
Ce matin, je descends donc comme tous les matins, pas à prendre avec des pincettes, normal quoi. Et je passe par la salle de bain machinalement. De la même manière, l’œil à moitié fermé je monte sur le truc et là…
Faut dire qu’à mon âge les problèmes de poids ça commence à travailler, ça tourne pas à l’obsession mais bon, j’aimerai bien un jour rerentrer cet été dans un petit maillot de bain de la même taille que celui de mes vingt ans… et surtout en ressortir !!! parce qu’un maillot, mouillé en plus, quand il vous étouffe déjà à moitié à l’aller, le retour il ne le fait pas sans que l’on soit obligé de sortir le bistouri !!! Donc pas obsédé par mon poids, mais quand même… et ce matin, ce truc me dit que j’ai attrapé un kilo dans la nuit !!! Or je ne mange pas la nuit ! C’est un signe ça qu’il dit n’importe quoi non !!! Bon, même si je ne le crois pas, je me dis : " fais un effort… " et c’est armé de cette bonne intention que je pars pour la journée .
Je commence donc à me lancer à la recherche d’une alimentation saine, ça tombe bien j’ai un peu de temps aujourd’hui. Et après quelque temps je suis à table avec devant moi ce que j’ai trouvé, une pomme, des All brans, un yaourt nature… et un début de déprime. Bon, me rappelant des préceptes du bon régime d’Anaik, je me dis que tout ça est peut-être mangeable si on rajoute deux ou trois choses et du coup c’est devenu ça, un semi-fredo de Lambchop et des " muffins qui font aussi du bien " une recette qui traîne dans mes carnets depuis des années :
Lambchop est une drôle de greluche qui a réagit à mon semi-fredo/chaudo en proposant le sien, (cliquez sur là), et j’ai découvert une drôlerie appétissante qui est devenue sacrément à la mode chez moi !
Le semi-fredo de Lambchop
Ingrédients (un peu transformé à cause du "y'enavaitpasalorsj'aimisautrechose") : ½ pomme (l'autre moitié je l'ai mangé pour mon régime…) – 1 banane – 1 bonne càs de crème fraîche – 1 yaourt –– 1 bonne càs d'un bon rhum – 2 càs de sucre brun – 2 càs de sucre vanillé (de préférence maison) – 2 càs d'arôme de vanille - 1 gousse de vanille – une noisette de beurre
J'ai pas fait non plus pareil… Mélangez le yaourt et la crème fraîche, gardez de côté. Dans une casserole ou au micro-onde, mettez les sucres, le rhum, l'arôme et l'intérieur de la gousse de vanille grattée pour récupérer les grains et faites chauffer jusqu'à ce que tout soit bien dissout. Dans une poêle, faites chauffer le beurre, mettez la pomme, donnez un tour et ajoutez la banane. Il faut saisir les fruits mais surtout pas trop les cuire sinon c'est une compote. Dès qu'ils sont saisis, versez tout le reste dessus et coupez le feu. Après on monte les verres en alternant fruits sucrés et yaourt crémeux. Il n'y a plus qu'à manger, devant Les experts nous dit Lambchop, moi ça serait plutôt devant Prison Break…
Muffins qui font aussi du bien

Ingrédients : 100g de farine – 80g d'All Bran – ½ pomme coupée en dés (du coup je mange ma deuxième moitié de régime…) - 1 yaourt – 1 œuf – 4 càs de miel (pas trop fort) – 1 càs d'huile neutre (arachide ou tournesol) – 50g de raisins secs – 50g de noix hachées – ½ sachet de levure (environ 5g) – 1 bonne pincée de sel
Mettez tous les ingrédients secs dans un saladier : la farine, les All Bran, les raisins, les noix, la levure et le sel. Mettez le reste des ingrédients dans un autre : la pomme, le yaourt, l'œuf, le miel, l'huile et mélangez. Versez les ingrédients du saladier 1 dans ceux du saladier 2 et mélangez encore. Beurrez des moules à muffins, remplissez-les et mettez à four préchauffé à 170° pendant 40min. Sortez, démoulez, mangez…

Après une rude matinée de régime intense j’ai décidé de faire une petite sieste non-digestive, vu que je n’ai rien mangé ! Et que l’autre essaye de me dire que j’ai grossi après !!!

Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça… qu'il essaye!!!

mercredi 25 janvier 2006

Quand on commence à me dire ne t'inquiète pas c'est facile… je me dis méfiance, méfiance, méfiance… et ça c'est à cause de Kas !

Kassé venait régulièrement à la maison (et puis et puis…) et comme on adorait ça, on lui demandait de se mettre derrière les fourneaux et de nous faire notamment le mafé (il le faisait aussi chez lui, mais autant profiter de toutes les occasions…). Et donc on se régalait et régulièrement à la fin des repas, je lui demandais la recette, ce à quoi Kas répondait : " tu prends ça (ça c'est l'ensemble des ingrédients), tu mets là (là c'est la casserole) et tu cuis (cuis, ben c'est cuire…) quoi, c'est simple ! Je ne sais pas si vous avez déjà vu un mafé, mais moi je trouve que deviner tout ce qu'il y a dedans c'est déjà pas évident, mais bon j'ai quand même fièrement relevé le défi du " mafé çalàcuis ! ". Et j'en garde quelques souvenirs pour moi émus, pour ma famille au bord de la rupture de côtes tellement… je ne vous fait pas un dessin… je garde encore en mémoire cette tentative où j'avais vraiment forcé sur le " ça " beurre de cacahouète (y'en a aussi…) et sur le " cuis " et que j'avais tiré de la casserole un bloc… oui un bloc, un truc dur et compact, un bloc y'a pas d'autres mots, un peu César dans l'esprit, vous voyez… oui merci chez moi aussi ils ont encore les larmes qui montent aux yeux quand on en reparle… ou cette autre fois où j'avais mis un chouya de trop de piment (y'en a aussi…) et où j'ai vu mes gencives remonter de plusieurs centimètres en voyant la fourchette s'approcher et ou j'ai détruit la nappe phréatique de la région pour au moins huit générations en vidant cette lave en fusion dans mes toilettes… je passe les geysers sortant de la cocote minute (y'en a une aussi…) et les différentes stades des purées aux goûts étranges que j'ai pu également produire… bref au bout d'un moment je me suis dit : " change de technique mon gars, là tu t'égares !!! " Du coup un jour où Kas est venu faire un " mafé çalàcuis " je me suis attaché à la cuisinière… quand il m'a vu là il m'a demandé : " qu'èce-tu fais là ? ", j'ai juste murmuré entre mes dents : " je l'aurais ta recette ! "… et pas écouté quand il a commencé à me dire : " C'est facile quoi, tu prends ça…", à la place j'ai tout noté…
Maintenant moi aussi je sais le faire le " mafé çalàcuis " ! Quoi vous voulez la recette ??? C'est pas compliqué quoi, tu prends… ,-)
Le mafé çalàcuis
Ingrédients : 1 épaule d'agneau désossée découpée en gros morceaux – 2 oignons – 3 gousses d'ail – 2 tomates – 1 petite boîte de concentré de tomate – 250g de gombos – ½ chou blanc – 3 patates douces – autres légumes : 4 diakatous (ce sont les curieux légumes verts et orange sur la photos des légumes) et 1 manioc mais vous pouvez mettre aussi 2 carottes par exemple – 1 piment lanterne – ½ boîte de pâte d'arachide (200g) – 3 càs d'huile d'arachide – sel et poivre
Mettez l'huile dans une cocotte minute (c'est aussi réalisable sans cocotte minute mais c'est beaucoup plus long), chauffez à feu vif. Faites colorer la viande à feu vif. Ajoutez les oignons et l'ail grossièrement émincé et colorez toujours à feu vif. Mettez le concentré de tomate et les tomates pelées et concassées, baissez le feu, remuez bien et posez le couvercle sans visser, laissez quelques minutes (3 min). Couvrez d'eau (1L à 1L ½ ) et remettez à feu vif. Ajoutez les gombos en enlevant les deux extrémités et en les coupant en très fines rondelles (5mn ou moins). Laissez cuire à feu très vif une dizaine de minutes. Ajoutez alors tous les légumes, le ½ chou coupé en deux, les patates douces et le manioc en larges morceaux (coupés en 2 ou 3 selon la taille), les diakatous et le piment que vous poserez au-dessus et surtout pas sous les autres ingrédients sinon… devinez ! Fermez la cocotte, et faites cuire 10 min à partir du début de l'ébullition (sans cocotte jusqu'à ce que les légumes soient cuits). Au bout de ces 10 min, ouvrez la cocotte, et retirez les légumes, mettez le piment à part, faites réduire le reste à nouveau 10 min à découvert et à feu vif. Ajoutez la pâte d'arachide en la diluant au préalable dans un peu de bouillon et faites cuire une vingtaine de minutes à petits bouillons. Au bout de ce temps l'huile va se dissocier de la pâte, dès que ça se produit, c'est prêt !!! Servez sur du riz blanc en répartissant dessus des légumes et de la sauce… prévoyez au moins une sieste après et attention au piment !!!

Mais pourquoi, pensez à la sieste, est-ce que je vous raconte ça…

P.S.: Le piment c'est pour la photo ne le mangez pas !!! allez donc voir chez Laurange ce qu'il se passe quand on taquine trop ce type de chose ,-)

dimanche 22 janvier 2006

Le dimanche matin l'ours a décidé qu'il était temps d'être de bonne humeur…et que tout le monde le serait aussi…

Je ne sais pas vous, mais à la maison, Marie, tous les matins, elle se réveille avec un ours dans son lit… non pas un vrai, pas en peluche non plus, l'ours c'est moi!!! L'ours est un animal sympathique mais qui a un problème dans la vie, c'est que le monde ne tourne pas à son rythme, en particulier le matin!!!
Le matin, le monde se réveille, se lève et sensiblement indique à l'ours qu'il doit en faire autant… alors que lui a encore très très très sommeil et qu'il ne comprend donc rien à cette agitation, ni aux mots qui sont prononcés comme travail, école, enfants, retard… non la seule chose qu'il comprenne c'est DORMIR!!! mais ça, le monde entier a l'air de ne pas le comprendre… du coup, souvent après quelques minutes… heures… et quelques légères sollicitations… hurlements stridents… l'ours se lève et forcément il n'est pas de bonne humeur, vous ne voulez quand même pas qu'il saute pratiquement du lit avec le sourire aux lèvres !!! surtout que les chaussures ont été inversées dans la nuit, que l'escalier s'est allongé d'un millier de marches, que l'on a volontairement réfrigéré sa chaise ce qui fait qu'il a l'impression de s'asseoir sur un glaçon et qu'enfin son café (terme générique avec lequel il désigne tout ce qu'il attend d'un petit déjeuner) n'est pas là sur la table à l'attendre… La vie de l'ours le matin est un combat, donc il ne peut pas être de bonne humeur !!!
Bon forcément, il se rend compte que cette situation peut agacer, alors une fois par décade l'ours prépare un petit déjeuner au lit pour sa Marie… avant de repartir pour dix ans de sommeil heureux….
Le petit déjeuner au lit, ça se pense à l'avance sinon on arrive avec le déjeuner de la semaine et forcément c'est moins bien… j'étais donc passé par chez Estelle il y a quelques jours et j'étais tombé sur des petits muffins aux airelles tout à fait craquants, du coup il n'y avait plus qu'à construire autour… demande de conseils à Estelle qui pense à l'association avec des fruits, du coup, petits muffins, pancakes, et pour accompagner fruits frais, fruits secs, et autour thé, jus fruits… faire vite pour ne pas laisser le temps à ma Marie de se lever… et surtout ne pas tomber dans l'escalier en remontant et hop… essayez vous me direz !!!
PancakesIngrédients : 250ml de farine – 1 sachet de levure – 2 càs de sucre en poudre – 1 grosse pincée de bicarbonate – 250 ml de lait additionné d'1 càs de citron – 1 œuf – 30g de beurre
Mélangez dans un bol la farine, le sucre, et le bicarbonate. Ajoutez l'œuf, le lait qui a dû tourner sous l'effet du citron et le beurre. Mélangez bien. La pâte, c'est ce que j'ai fait, peut se préparer à l'avance, soit la veille au soir. Ensuite dans une poêle chaude avec un peu de beurre on fait des petits tas de pâte, on retourne quand c'est bien doré et on sert avec moult sirop d'érable si on aime.

Cranberries Muffins d'Estelle. Sa recette est tellement bien que je n'ai pratiquement rien changé !
Ingrédients : 150g d'airelles ou canneberges frais (prenez-les petits si vous pouvez) – 60g de beurre fondu – 125g de farine – 100 g de sucre – ½ yaourt – 1 oeufs – 1 càf d'extrait de vanille – ½ sachet de levure chimique – le zest d'1 demi-citron
Mettez tous les ingrédients, hormis les airelles, dans un bol, mélangez bien. Ajoutez ensuite les airelles et mélangez, attention les fruits sont assez fragiles et il faut que ce soit bien mélangé, donc tout doucement. Versez ensuite dans des moules à muffin, personnellement j'en ai fait 12 avec cette quantité mais ce sont des petits moules (pas facile à remplir !!!). Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant une vingtaine de minutes. Attendez un peu avant de démoulez et si vous pouvez mangez de suite (je les avais préparé hier soir) et après passez voir Estelle et dites-lui à quel point ils sont bons ,-)

Bon, c'est pas tout ça, maintenant l'ours il doit aller faire une petite sieste, toute cette agitation matinale c'est bien fatigant… on se revoit donc en été ,-)

Mais pourquoi est-ce je vous raconte ça… de si bon matin

samedi 21 janvier 2006

Et voilà que je me mets à chercher des bons moments au fond d'une soupe moi…

Depuis quelques jours je n'arrête pas de vous dire que je n'ai le temps de rien à cause d'un foutu rapport à finir… et puis le rapport a été remis et en plus les commanditaires ont semblé être aux anges (ça fait partie de mes étonnements perpétuels), du coup, plus d'urgence, de stress, de tension … bon, il reste quelques coquilles à revoir, des trucs comme ça, mais rien, c'est fini… c'est curieux cette impression d'après tempête, comme si j'avais ouvert un siphon géant et que la tempête était partie par là.
Par contre ce qui reste en tête, ce sont certaines choses vécues pendant cette étude, les engueulades un peu plus fortes que d'autres fois, les manières de penser et de faire un peu différentes aussi… les maux plus présents, trop présents… et la sensation de plus en plus forte que je ne travaillerai sans doute plus avec cette amie/collègue, celle dont le père nous a nourri de son pâté de tête et dont les petites fleurs fleurissent dans mon jardin (mon jardin c'est le truc galeux devant ma maison …). Du coup, la sensation de vide est encore plus grande et en plus j'ai l'impression d'avoir un peu froid du dedans comme quand une grippe veut s'annoncer… Alors pour remplir ce vide et chasser ce froid, je suis allé me préparer une soupe, pas n'importe laquelle, celle que j'associe le plus aux bons moments entre amis, celle dans laquelle je vais aller chercher autant la chaleur que la trace des bons moments passés, des moments que j'espère aussi avenir, une soupe à l'oignon…
Soupe à l'oignon
Ingrédients : 5 gros oignons coupés en rondelles d'un centimètre – 2 gousses d'ail aplaties avec un couteau – 15 cl de vin rouge pas trop corsé – 2 l de bouillon de pot au feu (cube) ou de bœuf – 4 branches de thym – 2 feuilles de laurier – 30 g de beurre – du pain au goût, baguette ou autre – du gruyère râpé
Dans une casserole avec le beurre, faites revenir l'oignon et l'ail à feu doux pendant une bonne quinzaine de minutes en remuant constamment, ça doit colorer en douceur. À ce moment-là rajoutez dans la casserole, le bouillon, le vin et les herbes. Portez à ébullition, et laissez mijoter à découvert une vingtaine de minutes. Pendant ce temps préparer le pain, faites le griller et déposez un tas de fromage râpé dessus. Quand la soupe est cuite mettez le pain dedans et passez le tout sous le grill de manière à gratiner, vous pouvez parsemer d'un peu de thym frais. Mangez accompagné… à vous de voir par qui !

Quand Marie est rentrée, elle m'a retrouvé dehors sur les marches avec ma soupe, les premiers beaux jours permettant ça… elle m'a demandé pourquoi je ne mangeais pas ce que j'avais dans mon bol, j'ai dû lui dire que je remâchais quelques trucs avant de l'attaquer et qu'elle en avait une sur la table… elle est revenue avec la manger à côté de moi et là je l'ai accompagnée, décidément ça ne peut pas se manger seul ce truc là…

Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça… ira mieux demain ,-)

jeudi 19 janvier 2006

La cuisine qui mélange, qui mélange et qui mélange encore et qui, quand c'est fini, remélange encore une petite fois…

Depuis quelques jours, j'entends au loin une petit voix qui essaye de me dire quelque chose que je n'entendais pas distinctement, ça doit vous arriver vous aussi, comme ces impressions que l'on a d'avoir oublié quelque chose… et ben là c'est pareil sauf que je ne comprenais pas ce que cette foutue petite voix voulait me dire !!! Ce n'est qu'au bout de quelques temps, en passant mes étagères consacrées aux livres de mangé, que j'ai compris le message : T'as oublié d'en finir avec le bouquin de Gilles Choukroun, Cuisine en liberté aux éditions Solar !!! Résumé de l'épisode précédent : il y a quelques jours à la maison on a préparé et goûté une recette composée essentiellement de raviolis (en boîte)… pour ceux qui veulent un petit rattrapage, la recette est plus bas. Résultat du goûtage pas l'enthousiasme chez nous (même si moi j'avais bien aimé) et de votre côté pas la grande chaleur non plus, du coup séance de rattrapage avec une deuxième recette ! Repetit tour dans son livre et repassé les recettes en revue… Petit salé aux lentilles (en boîte) confiture de cerises au piment, non, Saint-Jacques et boudin noir, vinaigre balsamique et cacao, heu peut-être pas… Croquettes à La vache qui rit®, tiens, tiens… et si les croquettes explosent y se passe quoi… bon non, Sandwichs de pomme crue, Samos® et confiture de fraises, non plus, Madeleines chaudes au sucre citronné, y manque un truc là, elles doivent être fourré au maquereaux au vin blanc??? Non même pas, pas de pattes de grenouille qui dépassent, aucun nappage au chewing-gum… juste de bonnes petites madeleines… faut que j'essaye ça… La recette :
Madeleines chaudes au sucre citronné
Ingrédients : 4 œufs – 100g de sucre semoule – 120g de farine – 1 sachet de levure – 150g de beurre fondu – 12 morceaux de sucre – 1 citron non traité – une pincée de sel
Dans un bol, mélangez les œufs et le sucre, rajoutez la farine tamisée, le sel et la levure, mélangez. Versez le beurre et mélangez une dernière fois. Oubliez ça au frais jusqu'au lendemain. Vous pouvez préparer les sucres à l'avance. Frottez-les sur les citrons, puis passez les au mixeur jusqu'à obtenir du sucre glace (vous pouvez, comme j'ai fait, ajoutez un peu de zeste dans le mixeur pour renforcer le goût citron, mais pas trop sinon sucre mouillé, sucre foutu !). Le lendemain, beurrez des moules à madeleine, puis remplissez-les avec votre pâte, enfournez à four préchauffé à 230° pendant une dizaine de minutes (surveillez ça brûle vite !). Attendez que ce soit assez froid pour les manger, saupoudrez généreusement de sucre glace à travers une passoire et mangez… et on ne souffle pas sur le sucre des autres… enfin ,-)

Normalement le nom complet de la recette c'est : Cornet de madeleines chaudes au sucre citronné, c'est le cornet la Choukroun'touch… je l'ai oublié, juste une assiette et du thé pour moi ! Goûtage : chaud effectivement, parfumé, moelleux, tendre, doux… indéniablement une réussite mais ce ne sont que des madeleines… non justement ce ne sont presque que des madeleine elles sont sous la neige !!! et donc à l'arrachage, je crois que je vais lui donner une chance de me convaincre… donc j'y retournerai, mais plus tard ! Une précision importante sur les madeleines, ne les sucrez pas à l'avance, il faut faire ça au dernier moment sinon le sucre devient humide et… catatrophe comme disait mon fils, mais quand il était petit hein !
Mais pourquoi, hoooo Madeleine!!! est-ce que je vous raconte ça...
P.S.: C'est sans doute la saison où les madeleines fleurissent… la preuve, il y en a des superbes chez Manue (cliquez sur Manue… on va pas recommencer à chaque fois !!!), sur le site A mes heures de Fred y va y en avoir, mais de toute manière y'a aussi plein d'autres bonnes choses… et Les frangines semblent aussi sur la ligne de départ et sans doute d'autres que je suis désolé d'oublier mais dites-le, on rajoutera !!!

mardi 17 janvier 2006

Quand la cuisine tourne à l'obsession on risque de finir avec un cochon dans l'frigo…

Dimanche midi en fin de repas, après de longues quelques négociations, mon fils consent à ranger au moins un objet dans le frigo, et après l'avoir rangé, je le vois revenir en courant. Pris d'un fol espoir, je me suis dit il a aimé rangé et il va en redemander !!! non, non, il s'est juste mis à crier : Papaaaaa y'a un cochon dans le frigo, y'a un cochon, y'a un cochon papaaaaaa!!
Je ne sais pas si ça vous arrive à vous, mais moi des fois j'ai des envies irrépressibles, je peux me retenir, j'peux pas, j'peux pas… et souvent ça concerne la bouffe !!! et quelques fois ça concerne des produits ou des recettes un peu étonnantes. Rassurez-moi ça vous arrive aussi, je ne suis pas le seul, ça vous arrive aussi et pas seulement quand vous êtes enceinte ,-)… Pour le coup il n'y avait pas UN cochon dans mon frigo, mais UNE tête de cochon… ce qui peut surprendre surtout un garçon de sept ans, qui pourtant est capable de ranger, non ranger c'est pas le mot, de mettre plutôt n'importe quoi, n'importe où…
Tout ça semble demander un petit flash back…. il y a quelques temps je suis allé travailler chez une collègue, chez qui j'aime travailler surtout entre midi et quatorze heures !!! et ce jour-là son père était là, et en plus de nous raconter tout un tas d'histoires passionnantes, il avait préparé un pâté de tête avec une tête de cochon. Le seul problème, c'est qu'il avait acheté du demi-sel sans faire attention… du coup goûtage, effectivement trop salée, mais quand même, mangeage, remangeage, rere… et demande de la recette, et retour à la maison avec un échantillon du pâté de tête !!! À la maison même processus goûtage etc etc… et verdict plus que bien, que mieux !!! Du coup la tête de cochon n'arrêtait pas de tourner dans la mienne… Et ce dimanche de marché j'avais rendez-vous chez mon charcutier à qui j'avais demandé une tête de cochon (je vous passe l'humour charcutier autour de : " vous avez une tête de cochon ?…) et de retour chez moi elle finit dans le frigo, où le petit la découvre… la suite de l'aventure de cette tête est contenue dans la recette :
Pâté de tête de cochon
Ingrédients : Pour le court-bouillon : 2 litre d'eau, sel, poivre, 1 oignon piqué de clous de girofle, 1 cube de pot au feu, 1 bouquet garni (persil, laurier, thym). En plus : 1 tête de cochon coupée en 4 et sa langue (pas oublier de préciser).
Lavez la tête à fond (ça se lave pas souvent les oreilles un cochon !). Pendant ce temps mettre tous les ingrédients du court-bouillon dans une cocotte minute et faites mijoter ½ heure dès ébullition. Rajoutez la tête et la langue dans la cocotte, dès ébullition compter 1h ¼. A la fin de la cuisson ouvrez votre cocotte et mettez le porc à refroidir sur un plat. Pendant ce temps, filtrz le bouillon et mettez-le au frigo afin de pouvoir le dégraisser un peu. Défaire la viande en faisant attention à ne pas mettre des petits morceaux d'os (c'est la partie gore de l'histoire, dépiauter naf-naf, c'est moyen), puis coupez la viande grossièrement en cube. Mettez toute votre viande coupée dans un plat, j'ai pris un plat ovale en pyrex et ça le fait. Mélangez-la bien et vérifiez l'assaisonnement !!! rajoutez sel et poivre si nécessaire ! Couvrez de bouillon, ne couvrez pas trop, la viande doit dépasser. Vous pouvez mettre quelques feuilles de laurier dessus. Mettez au four préchauffé à 160° pendant 1heure. En sortant le plat, c'est encore liquide, pas d'inquiétude, laissez refroidir. Et mangez !!!


Le lendemain la terrine est froide, une bonne tranche et… ben très goûteuse mais pas assez salée !!! à force de craindre trop salé, ça ne l'était pas assez ! manque aussi de poivre… pas grave avec une petite vinaigrette, quelques patates et feuilles de salade, c'est parfait… mais du coup, si dimanche prochain vous entendez crier quelque part : Papaaaaa y'a un cochon dans le frigo !!! ne vous inquiétez pas ça sera sans doute encore chez moi !!!

Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça… et que je ne pense qu'à ça ,-)
P.S. : Le jour où vous vous lancez, prévoyez des amis et des doggy-bags sinon ça fait une sacrée part à finir...

dimanche 15 janvier 2006

Le Kikivientkikiveutkuisiner est parti par là et il repasse par ici !!! et il est déjà reparti ailleurs…

Lors du dernier Kikiveutkikiveutkuisiner… (un petit jeu sympa et amusant imaginé par Manue, ou chacun doit faire une même recette, si vous voulez aller chez elle…cliquez sur Manue ! sur son prénom !!!) Marie-Laure du site Ô délices nous a fait des merveilles et du coup elle a gagné… le droit de travailler au suivant et de nous proposer un nouveau défi !
Et un jour la nouvelle est tombée : Marie-Laure nous proposait de faire des biscuits à la cuillère… Sur le coup je me suis dit : des quoi ?!?!!! Et je me suis gratté la tête, perplexe…des biscuits à la cuillère ! Mon dernier souvenir concernant ces petites choses date… tellement que je ne m'en souviens même plus ! Mais il me reste la sensation d'avoir un jour mangé quelque chose qui ressemble à un mélange de carton et de polymachinaglotruc, pas forcément quelque chose que je redemande dans la nuit donc !!! Du coup toujours perplexe j'ai laissé mûrir… et puis j'ai repensé à des petites madeleines, plus précisément à ces petites madeleines qu'on avait préparé il y a quelques semaines avec Marie, elles étaient toutes chaudes, toutes fondantes… et le temps d'un tourniconton elles avait disparues, spontanément ! enfin spontanément… on leur a donné quelques coups de dents après avoir essayé de les avaler d'un coup. Et en même temps est venue se superposer l'image (deux images dans un cerveau… étonnant non ???) d'une autre madeleine, celle que ma mère achetait par paquet de 136 au moins au Viniprix du coin, et me fourrait dans mon cartable, et que moi je distribuais généreusement aux canards de l'école tellement elles z'étaient pas bonnes!!! Ma mère a toujours eu des principes, les siens surtout, parmi lesquels un qui dit : du moment que c'est marqué madeleine dessus, c'est bon… un principe à cause duquel mon directeur d'école s'est demandé pendant des années pourquoi ces foutus canards grossissaient, grossissaient, grossissaient toujours … bon, passons sur les souvenirs… du coup je me suis dit, et si la vérité était ailleurs, et si Marie-Laure avait raison, et si le biscuit à la cuillère lui aussi pouvait se révéler disparaître le temps d'un tournicoton !!! Il ne restait qu'une seule solution : Essayer ! Et voilà j'ai donc suivi sa recette, que j'ai copié/collé sur son site, à la lettre…
Biscuits à la cuillère
Ingrédients : 95 g de farine - 5 œufs - 150 g de sucre - sucre glace Tamisez la farine. Travaillez les jaunes
d'oeufs avec 60 g de sucre en poudre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Montez les blancs en neige en incorporant les 90 g de sucre restant à mi-parcours. Versez le mélange à base de jaunes d'oeufs sur les blancs, mélangez délicatement. Incorporez la farine en une seule fois sans trop travailler la pâte, le plus délicatement possible. Préchauffez votre four à 150°C. A l'aide d'une poche à douille de 1,5 cm, dressez les biscuits sur les plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé. Saupoudrez-les de sucre glace. Faites cuire une première plaque de biscuits pendant 18 minutes. Saupoudrez à nouveau la seconde plaque de sucre glace et enfournez-la pour le même temps de cuisson. Procédez de la même manière pour la troisième plaque. Pour cette quantité de pâte, comptez trois fournées de 14 biscuits chacune. Laissez refroidir les biscuits avant de les décoller. Source : Pâtisseries maison, de F. Edelmann, aux éditions Marabout
Résultat du goûtage, indéniablement c'est bon !!! résultat annexe, indéniablement c'est long à faire… du coup… je crois que je vais chercher une petite recette de charlotte à réaliser qui me donne envie d'adopter définitivement ces petites bêtes !!! et pour finir joyeux Kiki à tous et n'oubliez pas de passer par Ô délices pour choisir vos biscuits préférés !!!

Mais pourquoi des biscu… des discuits… ça recommence, est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Lors de la deuxième tournée une main perfide a fait tomber quelques gouttes de colorant rouge dans la pâte… main perfide !!!

vendredi 13 janvier 2006

Vite, vite maintenant il faut que je me dépêche de ne rien faire… et que je me rassure de l'estomac !!!

Relu, repassé, re et re et voilà le moment fatidique de cliquer sur le mail faisant partir mon rapport, le doigt hésite et… clicccccc!!! Bon, bien sûr il va me revenir pour quelques ajustements, mais bon c'est envoyé c'est fait… ben du coup qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire moi ??? Subitement tout ce vide me fait peur… faut rien exagérer non plus, et comme mon estomac me rappelle que c'est par là qu'il semble utile de retrouver la vie normale, j'oublie mes angoisses ! En même temps je repense à Fred chez qui je suis passé entre deux chapitres et qui parlait de " Comfort Food " (avec une petite recette de tarte salée à tomber), et que je lui ai proposé une traduction approximative : " le mangé qu'on est bien dedans " oui je sais c'est moyen, si vous avez des idées de traduction ! mais surtout de petites recettes tout en confort !!! Donc " Comfort et Food, et en plus, vite parce que ça presse, du coup j'ai repensé à une recette glanée dans les Délices de lait de L. et G. Laurendon édition Marabout :
Petits suisses fouettés en pot
Ingrédient : 6 petits suisses – 2càs de lait – 4 càc de sucre en poudre- 1 sachet de sucre vanillé (Ou alors si vous faites votre sucre vanillé… pour le faire c'est simple un pot rempli de sucre, et dès que vous avez utilisé de la vanille vous mettez les gousses nettoyées et essuyées dans le pot, vous mélangez de temps en temps et vous avez votre sucre vanillé maison. Donc dans ce cas on met du sucre vanillé comme ça à la place du sachet et des 4càc). 1 càs de rhum (pas trop agressif le rhum, moi j'ai un petit rhum paille… bon une autre fois).
Versez tous les ingrédients dans un grand bol, fouettez jusqu'à ce que le mélange devienne mousseux et remettez dans les pots (c'est mieux !!!), normalement ça en fera 4 pleins… mettez-le au congèl quelques minutes (4 ou 5) et pendant ce temps finissez avec les doigts ce qui n'est pas rentré (ça devient carrément Tribal Food cette histoire…), prenez une petite cuillère et mangez… de préférence sur un sommet montagneux où n'importe où ailleurs du moment que personne ne puisse vous déranger !
C'est exactement ce qu'il me fallait, un goût d'y-a-longtemps-quand-c'était-bien-même-si-en-fait-c'est-pas-sûr-mais-bon…grâce aux petits suisses, mais aussi un petit quelque chose de plus, parce que quand même tu portes plus des culottes courtes depuis trois ou quatre ans…le rhum !!! et la maintenant je déguste… vous imaginez une plante verte qui ne bouge que de temps en temps sous le vent ??? c'est exactement ça… mon bras va lentement, très lentement, du pot à la bouche et de la bouche au pot et c'est tout ! Et c'est bon ! bon c'est pas le tout, maintenant comment je vais expliquer aux enfants qu'ils vont se sucer les doigts au dessert vu qu'ils n'ont plus rien au dessert…

Mais pourquoi, j'en reprendrais bien un dernier, est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 11 janvier 2006

Petits papiers vite faits… J'ai pas le temps… j'ai pas le temps !!! J'AI PAS LE TEMPS !!!

C'est à peut près la seule chose que j'ai le temps de dire en ce moment… Faut dire que c'est la mauvaises période, remise de rapport imminente, bon c'est presque fait mais tout est dans le presque ! Du coup, à chaque fois c'est non, va voir ta mère, pas l'temps pour les devoirs, pas l'temps pour discuter, pas l'temps pour rien ! à la limite il y a des fois ou je serais presque moins agréable que d'habitude… Marie dit oui de la tête un peu comme ces chiens qu'on voit à l'arrière de certaines voitures, ça veut dire que c'est vraiment oui, ça ??? pas l'temps de me poser des questions non plus… du coup pas forcément le temps de manger non plus ! et alors faire à manger j'imagine même pas… enfin presque ! Ou alors quelque chose de très très très rapide juste comme ça !
Ca, c'est un petit plaisir découvert au détour d'une des pages du dernier Regal et un peu remodelé à ma sauce… simple, rapide et efficace ! Deux carrés de chocolat que l'on fait fondre au micro-onde dans un verre, un café bien brûlant que l'on verse dessus, et une boule de glace qui se glisse dedans ! Tout chaud tout froid et à consommer sans attendre, surtout à la petite cuillère en prenant un peu de tout mais sans mélanger sauvagement !!! Semi freddo avait appelé ça Trish dans sa version pour moi ça sera un J'AI PAS L'TEMPS !
Et à voir la tête de Marie je sens que je vais souvent ne pas avoir le temps…remarquez vous en avez peut-être vous des simples, rapides et efficaces non??? maintenant à vous de jouer... (pourquoi un semi freddo et pas un semi chaudo…d'abord...)

lundi 9 janvier 2006

Quand j'ai vu ces crevettes coiffées de choucroute au gingembre posées au coin d'une rue en train de discuter je me suis dit...

" Quelque chose ne tourne pas rond !!! ". Et ça s'est confirmé quand sur le trottoir je me suis fait dépasser par un boudin noir dégoulinant de béchamel à l'orange qui devisait avec une Morteau portant, joliment il est vrai, un sac en banane et jus de rôti ! Il y avait aussi ces drôles de raviolis qui me regardaient d'un air cruel, on aurait dit des B et ils portaient de curieuses pommes piquées d'oignons sur la tête…Et puis de plus en plus et de plus en plus vite j'ai senti une drôle d'impression, j'étais suivi par tous ces furieux petits bonshommes et d'autres arrivaient de toutes parts !!! des maquereaux au vin blanc et aux dates…. des râbles de lièvre à la guimauve de rose… des rôtis de porc au Fanta exotic… tous marchaient dans la même rue que moi, tous me suivaient et j'entendais de plus en plus précisément ce qu'ils disaient : faut l'farçir ! faut l'farcir !!! FAUT L'FARCIR !!! et ils étaient plus et plus encore, je courais n'arrivant jamais à les distancer!!! et en voilà des volants, rondelles de tomates aux fraises tagada !!! des rampants, vermicelles de riz aux oursins… tous derrière moi criant FAUT L'FARCIR !!! et subitement le mur, plus d'échappatoire… plus d'échap… "
Nounours, nounours !!! Tu fais un cauchemar là !!! Je t'avais dit de ne pas faire de recette de raviolis en boîte le soir… tu n'aurais pas dû !!!
Ce n'est donc qu'un cauchemar… ça mérite un petit retour en arrière !
Tout a commencé le 31 au soir quand Emmanuelle (une autre mère noël… je vous ai dit que ce soir-là qu'elle nous a fait des petites tranches de foie gras poêlées qui étaient à tuer une belle-mère ??? et les rouleaux de printemps de Julie… je vous en ai parlé, non??? et des petits desserts croustifondants de Patrick et Coralie… non plus… dommage hein ,-)), donc ça a commencé parce qu'elle m'a offert Cuisine en liberté de Gilles Choukroune édition Solar. Première réaction, je passe une soirée avec lui et sa devise : " fusionnons, fusionnons !" et je fouille, et je trouve quelques recettes qui m'intriguent, la première : Raviolis " comme à l'école ", oignon rouge et paprika… ça fait froid dans le dos hein!!! mais ça m'a tenté et voilà la recette :
Raviolis " comme à l'école ", oignon rouge et paprika…
Ingrédients : Une grosse boîte de raviolis, moi j'ai pris des B… (rien ne vous empêche de réaliser la recette avec pour base de bons raviolis et une sauce maison mais là ce n'est plus la même chose…) – un oignon rouge coupé en très fines rondelles – ½ càs d'huile d'olive – 3 branches de cerfeuil, plus s'il est dégarni comme le mien et 3 branches de menthe hachées grossièrement – ½ càc de paprika doux – ¼ de pomme (pink lady) en fines lamelles.
Chauffez dans une casserole et à feu doux les raviolis en rajoutant un peu d'eau afin qu'ils n'attachent pas (il manquerait plus que ça!!!). Dans un bol versez les oignons, ajouter l'huile, mélangez, salez, puis ajoutez les herbes, le paprika et la pomme, mélangez légèrement. Servez les raviolis dans les assiettes et versez dessus, au goût, une dose de votre mélange aux oignons et aux pommes. Mélangez mais pas trop et mangez !!! goûtez au moins !!! ça y est ça recommence comme avec les enfants ,-)
Résultat du test : Pas mal (mangeable dit Marie à qui je trouve subitement un air cruel…), mais un problème : essayez de faire manger la garniture à des enfants !!! Et si c'était juste pour ouvrir une boîte de raviolis… remarquez les enfants étaient heureux, c'était une première à la maison !
La suite au prochain épisode avec une deuxième recette, en attendant, vous, vous conjuguez le verbe fusionner comme Gilles Choukroune ou vous préférez laisser tous ces curieux mélanges sur le côté ???

Mais pourquoi, ravioli drôle d'idée non, est-ce que je vous raconte ça…

samedi 7 janvier 2006

J'aime pas les frites ! J'aime pas les frites !!! enfin j'aimais pas les frites… avant !

J'en entends qui commencent déjà à penser " le bougon est de sortie et maintenant il va nous dire qu'il n'aime pas les frites " et y'a un peu de ça… ! Retour en arrière…
Par le passé il m'arrivait d'être invité et de tomber sur un plat de frites, comme je ne suis pas qu'un sauvage (pas qu'un j'ai dit!!!), je picorais aimablement quelques uns de ces bâtonnets jaunâtres sans conviction… regardez vos enfants quand ils mangent… je sais pas des navets, non ça c'est pas possible, des carottes ! et vous aurez une idée de ma tête!!! Heureusement au bout d'un moment Marie me sauvait en lâchant : ben il aime pas trop les frites… ce qui provoquait un regard général dans ma direction lourd de sous-entendu du type : " Je savais qu'il était ch… mais là, la pauvre Marie, elle a bien du mérite !!! ". Bon, donc je survivais dans ce monde hostile en me jetant sur la viande, que j'adore surtout un bon steak tout saignant… et je poussais discrètement les racornis sur le côté de mon assiette… et un jour en Angleterre, j'ai découvert le vinaigre de Malt Sarson's et là… là, ça a été la révélation !!! j'ai découvert que c'est bon les frites !!! Noyée sous de grandes giclées de vinaigre !!! Schaaaashhh !!!
Le samedi c'est Mussels or Fish and Chips chez nous et j'étais du coup très Mussels or Fish, mais c'est fini dès que les belles ruisselantes sortent de la friteuse, il vaut mieux ne pas être sur mon chemin, je ne partage pas ! Et comme en plus personne n'aime avec du vinaigre à la maison j'suis tranquille. Pour un samedi comme à la maison voilà les recettes :
Moules en papillotes
Ingrédients : par papillote : 1 bol de moules – 1 branche de persil ciselé pas trop fin – 1 branche de thym émietté – 1 càs de vin blanc (plutôt bon puisque vous allez boire le reste) – ½ càs d'huile d'olive – ½ échalotte coupée en deux – poivre – pas de sel !!!
Coupez une feuille d'aluminium d'environ 50cm, pliez-la en deux mais laissez-la ouverte. Sur une des deux moitiés posez les moules puis tous les autres ingrédients, mêler avec les mains. Repliez la feuille d'aluminium de manière à couvrir votre préparation. Pliez les bords des deux feuilles ensemble de manière à ce que ça ressemble à une sorte d'enveloppe bien fermée, une papillote quoi… Mettez au four préchauffé à 200° pendant 15 à 20 minutes selon votre goût de cuisson, c'est prêt ! N'ouvrez pas, arrachez sauvagement le centre de la papillote et profitez des parfums !
Fish and Chips :

Ingrédients Fish : 2 filets de cabillaud – 250ml de farine (2 tasses) – ½ sachet de levure – 7,5cl d'eau – 10cl de lait – 1 oeuf battu – 1 càs de vinaigre blanc.
Mélangez la farine et la levure dans un bol. Mélangez tous les autres ingrédients dans un deuxième. Versez le mélange liquide dans le solide en mélangeant bien. Laissez reposer une quinzaine de minutes. Coupez ou pas le poisson à votre choix (classiquement on ne coupe pas), moi je fais des morceaux d'environ deux doigts de large. Trempez chaque morceau dans la pâte, puis faites les cuire dans un bain d'huile à 160°, ne menez pas la cuisson tout à fait à terme. Montez la température au maximum et remettez vos poisons à dorer, servez tout chaud !
S'il vous reste de la pâte jetez dedans le ½ sachet de levure restant, faites chauffer un peu de beurre dans une petite poêle et mettez une petite louche de pâte. Cela vous fera des sortes pikelets que les enfants adorent détrempés de sirop d'érable !
Ingrédients Chips : des patates à volonté !!! on taille gros, on cuit dans un bain d'huile à 160°, on soulève pendant qu'on monte l'huile au maximum, on finit la cuisson bien croustillante, on sale et on noie sous le vinaigre !

Une dernière chose, on retourne passer quelques jours en Angleterre en Février yyyeeaahhhh… donc si vous voyez d'autres choses à découvrir que je peux me ramener, tel cet indispensable vinaigre, n'hésitez pas, on prend le break et le coffre est grand !!!
Mais pourquoi, vivement les vacances, est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 5 janvier 2006

Mangez-nous, mangez-nous, mangez-nous, c'est le cri… des endives, des navets et des choux… seuls au fond de leur cagette !

Des légumes après les fêtes ça me paraissait une bonne idée à moi… mais je ne sais pas comment ça se passe chez vous quand vous rentrez, par exemple, avec des endives, parce que chez nous quand j'arrive avec " ça "(on évite de prononcer le nom chez moi, des fois que ça soit contagieux), Marie m'accueille régulièrement par un : " Et tu penses en faire quoi??? ", " Ben à vrai dire j'hésite une broche ou des boucles d'oreille, j'sais pas, ! tu préfèrerais quoi… ou des poignées de porte, ça serait sympa non ??? des poignées de porte en endives… ou alors les adopter, c'est ça, elles sont tellement mignonnes, hein, on va les adopter, on a encore une place dans la voiture, on emmènera nos endives en vacances!!! JE VAIS VOUS LES FAIRE MANGER C'TE BONNE BLAGUE !!! ". Là, Marie me fait : " Bon, bon, bon… " et elle ne demande surtout pas à quelle sauce je vais leur faire manger en espérant que cette bien étrange idée me passe très vite… De la même manière si j'arrive avec des choux de Bruxelles et que j'annonce spontanément que non, c'est pas pour les manger que j'ai acheté ça, que c'était pour rire, que c'est pour décorer le sapin de noël, je suis sûr, qu'après la stupeur (c'est fou ce que ça peut créer dans les yeux des enfants un simple chou de Bruxelles), j'arriverais à déclancher des cris de joie!!! Et on pourrait continuer les exemples, navets, panais, rutabaga, salsifis….
C'est comme ça, certain légumes semblent condamnés à porter tous les malheurs du monde… donc si vous avez des idées de bricolage ou de décoration que l'on peut pratiquer avec ces pauvres légumes… du moment qu'il ne s'agit pas de les manger, n'hésitez pas vous aurez en retour l'admiration de mes enfants !!!
Par contre si vous avez décidé de tenter l'aventure et de goûter " ça "(des fois les miens ils disent même " ça, là ", comme si ça pouvait encore bouger…)" et bien rejoignez le combat et commencez par exemple par les endiiiiiiives et une recette extraite du Régal n°8 ! Et la prochaine fois on attaque les recettes de panais… nooonnn j'plaisante, j'vais le planter dans le mur j'ai un tableau à accrocher… ,-)
Endives à la liégoise
Ingrédients : 1kg d'endives – 4 belles tranches de porc – 400g d'oignons doux émincés – 50g de beurre – 1càc de sucre – sel et poivre
Coupez les endives en deux, vous pouvez enlevez une partie du cœur. Mettez le beurre dans une cocotte et faites-y braiser les endives à feu moyen jusqu'à leur donner une jolie couleur sur toutes les faces (une dizaine de minutes attention ça brûle bien). Retirez les endives et faites revenir à leur place les oignons pendant cinq minutes puis ajoutez la viande et faites-la bien colorer, environ cinq minutes de plus. Recouvrez avec les endives et laissez mijoter à couvert et à feu doux pendant 1 heure. 15 minutes avant la fin ajouter le sucre et laissez à découvert si les endives ont rendue trop de jus.

Mais pourquoi, légumes, légumes, légumes... est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Pour ceux qui voudraient entrer véritablement dans une lutte effrénée…allez prendre cette très jolie recette de Pascale concernant mon ami le panais ! ou celle tout aussi appétissante d'Anne avec des blettes ! et en dernière minute celle de Julie avec des endiiiiiiives !

mardi 3 janvier 2006

Petits papiers vite faits… l'enfer ou le paradis en 2006 ? Pour celle qui murmurait à l'oreille des chocolats en leur peignant le ventre…

Il y a quelques jours Coralie (vous savez celle qui moule…) m'a envoyé ça sur mon mail :
" Salut les amis du chocolat, avez-vous vu le reportage sur la 3 intitulé "le bonheur est dans l'assiette" où l'on voyait une fille qui peignait à la main ses chocolats, une passionnée qui avait fini par injecter l'argent de son appart dans ses chocolats pour faire perdurer sa petite entreprise... et devait déposer le bilan en janvier ? Patrick est allé dans son atelier par solidarité, curiosité et gourmandise (elle nous avait vraiment intrigués et on rêvait de voir si c'était aussi bon que beau... elle les vend dans des écrins, comme des bijoux...). C'est terrible, il faut que Dorian aille voir son site et qu'on vous fasse goûter cela avant qu'elle ne périclite, a moins que l'émission lui fasse un gros coup de pub et qu'elle puisse survivre... Allez voir :Virginie DurocDanner "
Evidemment que je suis allé voir, je vais me gêner… j'ai vu des charmants petits chocolats de toutes les couleurs qui me faisaient de l'œil dans leurs jolies petites boîtes… mais j'ai vu aussi les petits chiffres en dessous qui ont refroidi quelque peu mes ardeurs… du coup, entre deux, j'attendais de goûter!!! Et le trente et un décembre le père noël et la mère noël (merci Patrick et Coralie !!! en costume c'est possible l'année prochaine?) m'ont apporté ça là sur les photos !
Et avec Marie on a goûté, on a découvert la pâte d'amande à la pistache et celle de fruit à la framboise délicatement colorée et fruitée… et on a fondu en même temps que le chocolat !!! Mais le cri de l'oursin qui a prit logement dans mon porte monnaie après les fêtes m'a réveillé…. du coup, je ne sais plus quoi penser... Et vous d'abord vous en pensez quoi de c't'affaire !!! Raisonnable ou pas ??? Enfer ou paradis ??? Maintenant à vous de jouer ! (je me demande avec quoi je vais le nourrir mon oursin moi...).

lundi 2 janvier 2006

Bonnes intentions de début d'année et petit cake à l'orange et aux noix de pécan pour les faire passer tout en douceur…

Bon, et bien voilà, cette fois c'est fait… je vérifie en passant sur la date en bas de ma page d'écran, c'est bien ça, Dimanche 1er Janvier 2006, il ne peut pas y avoir de doute… Le 1er Janvier c'est plutôt une bonne date pour les bonnes résolutions non??? Alors, voyons voyons j'ai noté ça sur un bout de papier… ah le voilà… donc
- Quelques kilos tu perdras, ben oui comme tout le monde quoi… bon ça c'est facile plus de grignotage, de goûtage, de partage et un peu de sport…tout ça quand même… kilos, kilos ça peut être beaucoup et puis mon médecin m'a dit qu'il ne fallait pas trop maigrir d'un coup. On va mettre UN kilo tu perdras, c'est le genre de truc qui doit bien se produire de temps en temps ça, tu montes sur la balance et oh! un kilo de perdu… oui c'est bien comme ça : Un kilo tu perdras… cela dit, tu perdras, c'est impératif, presque vindicatif, à la limite de l'agression verbale !!! Faut adoucir un peu, un kilo tu essayeras de perdre… un kilo tu laisseras se perdre… un kilo se perdra, peut-être ! voilà, ça c'est bon. Donc première résolution un kilo se perdra peut-être ! Parfait!!!
- Ton bordel tu rangeras… c'est Marie qui dit que… bon, bon comme cette année j'ai décidé de faire plaisir à tout le monde… enfin d'essayer de faire plaisir. Bon, donc le bordel, c'est quoi ? quelques mètres cubes de vieux papiers divers, vieux cours, vieux rapports, vieilles factures… c'est payé ça ? même pas… heureusement que je suis là… Un bon un coup de cheminée là dessus et ça se verra plus, bon on n'a pas de cheminée, Marie trouvera une solution…. après, ma réserve à cuisine, là bordel c'est pas le mot, c'est rangement parallèle qu'il faudrait dire, c'est une forme parallèle au rangement quoi… donc je vais lui expliquer le parallélisme à Marie et ça ira… donc, ça c'est fait et pour les papiers je vais dire à Marie qu'elle a deux ou trois feuilles à jeter au feu !!! Et voilà le bordel, c'est réglé !
Bon, je vais peut-être faire une pose, dans les bonnes résolutions, faut pas en faire trop !!! Allez, vu que j'ai déjà maigri et rangé, on va se faire un petit cake encore tiré de la Cuisine made in USA de J.Rosso et S.Lukins édition Hachette, un peu révisé, pour se remettre !!!
Pain à l'orange et à la noix de pécan :
Ingrédients : 110g de beurre – 160g de sucre en poudre – 2 blancs et deux jaunes d'œufs – le zeste râpé d'une orange – 350g de farine – 2 càc de levure chimique – ¼ càc de bicarbonate – 1 pincée de sel – 10 càs de jus d'orange – 200 g de noix de pécan hachées grossièrement – Un glaçage composé de 4 càs de jus d'orange et 4 càs de sucre.
Battez le beurre en crème avec un batteur électrique, ajoutez progressivement le sucre en continuant à battre, continuez, toujours en battant, en ajoutant les deux jaunes, un par un, finissez de battre en ajoutant le zeste d'orange. Mélangez la farine, la levure, le bicarbonate et le sel. Incorporez à la pâte précédente, en alternant un peu de farine, un peu de jus d'orange, en commençant et finissant par de la farine. Ajoutez les noix de pécan. Fouettez les blancs en neige, et incorporez-les à la pâte. Versez dans un moule préalablement beurré d'environ 10X25. Mettez au four préchauffez à 175° pendant environ 60 minutes. Pendant que le cake cuit préparez le glaçage en mélangeant le jus d'orange et le sucre, dans une casserole. Faites chauffer à petit feu jusqu'à réduire en sirop. Arrosez le cake à sa sortie du four et laissez refroidir complètement avant de démouler. Coupez en fines tranches et pensez à un petit thé bien chaud…

Mais pourquoi, je vous ai dit bonne année ? ah oui…eh bien, une fois de plus ça ne fait pas de mal… est-ce que je vous raconte ça !!!