A quelques jours de distance j'ai été invité à répondre par Sandra et Cathy (cliquez sur les prénoms pour découvrir deux blogs très appétissants) à une même question, celle des souvenirs culinaires d'enfance, du coup une réponse devient inévitable… et à vrai dire j'ai eu du mal, je n'arrivais pas à retrouver un goût, un souvenir en particulier, il y avait bien des choses… les caramels de l'épicier de la rue d'Aguesseau, des caramels à un centime que monsieur l'épicier, vêtu de sa grand blouse blanche, comptait avec patience, et il en fallait de la patience vu que des fois on arrivait avec des jusqu'à vingt centimes et il comptait, comptait… mais j'ai oublié leur goût, et puis les bonbons de la boulangerie de la petite vieille où quelques fois nos mains ont été plus rapides que son regard.
Mais lequel choisir ? aucun ne ressort vraiment, les bâtons de réglisse, les petits sachet de poudre que l'on aspirait à la paille (par la bouche!!!), les carambars qui me faisaient craindre d'y laisser les dents… non pas ça non plus… et puis il y a eu d'autres choses qui sont revenues comme ça, les petits berlingots de lait concentrés avec leurs étranges arômes, les grosses tablettes de chocolat noir qui nous servait souvent de goûter, les madeleines que je préfère vraiment oublier… mais rien de vraiment marquant jusqu'à ce que je me souvienne de l'odeur du poulet du dimanche !!! Ça c'est du souvenir, le poulet rôti du dimanche ! Chez nous tous les dimanche, c'était poulet rôti. On allait l'acheter avec mes parents, tout prêt au marché et là je me souviens bien de tout. Je me souviens du gros boucher qui tirait les poulets comme moi je tire une brochette, de sa manière de l'emballer dans de l'alu avant de le glisser dans son sac, à l'époque c'était important qu'il reste chaud, les micro-ondes sont arrivés plus tard, bien plus tard… je me souviens des retours du marché où on marchait plus vite pour justement profiter de cette chaleur, je me souviens de l'odeur qui se répandait dans la maison dès l'ouverture du sac, de la peau que j'essayais de chaparder pendant que ma mère mettait la table, des engueulades avec mon frère, non pas pour le poulet, on n'a jamais eu besoin de raisons pour s'engueuler… je me souviens du moment où il disparaissait toujours trop vite sous nos dents, et enfin quand on avait fini et qu'on se disait, il va falloir attendre une bien longue semaine pour en remanger… si j'ai donc un souvenir culinaire d'enfance c'est bien celui-là, celui du poulet rôti du dimanche !
Du coup j'ai toujours gardé une affection particulière pour cette bestiole et pour lui prouver je la cuisine assez souvent, et pourtant l'autre jour un de mes enfants m'a dit : Tu sais, il en faudrait plus de ton poulet… Plus, c'est plus de morceaux ou plus souvent, je lui ai demandé ? Plus, c'est les deux papa, qu'il m'a dit… maintenant je me dis que c'est peut-être de ce poulet-là dont il se souviendra lui, même s'il n'est pas rôti ! Et pour ça je vous glisse la recette de ce jour-là:
Ailes de poulet grillées à la japonaise
Ingrédients : une douzaine d'ailes de poulet bien lavées coupées en deux – 6 Càs de sauce soja (de préférence japonais, on commence à le trouver facilement en surface) – 1et ½ Càs de jus de gingembre (pas de panique pour le jus ! voir dans la recette) – 4 Càs de Saké – 1 Càs d'huile de sésame – 2 gousses d'ail
On commence par le jus de gingembre. Prenez du gingembre frais, le plus jeune possible. Râpez l'équivalent d'une Càs de gingembre, rajoutez autant d'eau et passez quelques secondes au micro-onde pour que ça se mélange et on utilise ça en laissant plus ou moins de pulpe selon que l'on veut sentir plus ou moins le gingembre. Moi je laisse toute la pulpe, mais j'utilise du gingembre très jeune moins fort, d'ailleurs il se conserve très bien au congélateur (même pas la peine de décongeler avant de râper, que du bonheur !). Après l'ail, coupez-le en lamelles. Prenez ensuite tous les éléments (sauf le poulet) et mélangez-les. Faites macérer le poulet là-dedans une nuit (si vous êtes vraiment pressé on peut réduire un peu le temps de marinade), en mélangeant de temps en temps (pas la peine de se réveiller la nuit!). Juste avant de cuire séchez le poulet et mettez-le sous un grill préchauffé entre 180° et 200° (ça doit pouvoir se faire au barbecue à voir). Faites cuire une quarantaine de minutes en retournant régulièrement et en badigeonnant avec ce qu'il reste de marinade à ce moment-là. Servez tout chaud avec du riz blanc ! Attention s'il y a des enfants, prélevez votre part sinon vous risquez d'avoir seulement vos doigts à manger !!!
Voilà si quelqu'un est tenté… la suite est à prendre et raconter ces souvenirs !!! Bon c'est pas tout ça j'ai aussi à répondre à un questionnaire…
Mais pourquoi est-ce que, le meilleur dans l'poulet c'est le…je vous raconte ça…
Mais lequel choisir ? aucun ne ressort vraiment, les bâtons de réglisse, les petits sachet de poudre que l'on aspirait à la paille (par la bouche!!!), les carambars qui me faisaient craindre d'y laisser les dents… non pas ça non plus… et puis il y a eu d'autres choses qui sont revenues comme ça, les petits berlingots de lait concentrés avec leurs étranges arômes, les grosses tablettes de chocolat noir qui nous servait souvent de goûter, les madeleines que je préfère vraiment oublier… mais rien de vraiment marquant jusqu'à ce que je me souvienne de l'odeur du poulet du dimanche !!! Ça c'est du souvenir, le poulet rôti du dimanche ! Chez nous tous les dimanche, c'était poulet rôti. On allait l'acheter avec mes parents, tout prêt au marché et là je me souviens bien de tout. Je me souviens du gros boucher qui tirait les poulets comme moi je tire une brochette, de sa manière de l'emballer dans de l'alu avant de le glisser dans son sac, à l'époque c'était important qu'il reste chaud, les micro-ondes sont arrivés plus tard, bien plus tard… je me souviens des retours du marché où on marchait plus vite pour justement profiter de cette chaleur, je me souviens de l'odeur qui se répandait dans la maison dès l'ouverture du sac, de la peau que j'essayais de chaparder pendant que ma mère mettait la table, des engueulades avec mon frère, non pas pour le poulet, on n'a jamais eu besoin de raisons pour s'engueuler… je me souviens du moment où il disparaissait toujours trop vite sous nos dents, et enfin quand on avait fini et qu'on se disait, il va falloir attendre une bien longue semaine pour en remanger… si j'ai donc un souvenir culinaire d'enfance c'est bien celui-là, celui du poulet rôti du dimanche !
Du coup j'ai toujours gardé une affection particulière pour cette bestiole et pour lui prouver je la cuisine assez souvent, et pourtant l'autre jour un de mes enfants m'a dit : Tu sais, il en faudrait plus de ton poulet… Plus, c'est plus de morceaux ou plus souvent, je lui ai demandé ? Plus, c'est les deux papa, qu'il m'a dit… maintenant je me dis que c'est peut-être de ce poulet-là dont il se souviendra lui, même s'il n'est pas rôti ! Et pour ça je vous glisse la recette de ce jour-là:
Ailes de poulet grillées à la japonaise
Ingrédients : une douzaine d'ailes de poulet bien lavées coupées en deux – 6 Càs de sauce soja (de préférence japonais, on commence à le trouver facilement en surface) – 1et ½ Càs de jus de gingembre (pas de panique pour le jus ! voir dans la recette) – 4 Càs de Saké – 1 Càs d'huile de sésame – 2 gousses d'ail
On commence par le jus de gingembre. Prenez du gingembre frais, le plus jeune possible. Râpez l'équivalent d'une Càs de gingembre, rajoutez autant d'eau et passez quelques secondes au micro-onde pour que ça se mélange et on utilise ça en laissant plus ou moins de pulpe selon que l'on veut sentir plus ou moins le gingembre. Moi je laisse toute la pulpe, mais j'utilise du gingembre très jeune moins fort, d'ailleurs il se conserve très bien au congélateur (même pas la peine de décongeler avant de râper, que du bonheur !). Après l'ail, coupez-le en lamelles. Prenez ensuite tous les éléments (sauf le poulet) et mélangez-les. Faites macérer le poulet là-dedans une nuit (si vous êtes vraiment pressé on peut réduire un peu le temps de marinade), en mélangeant de temps en temps (pas la peine de se réveiller la nuit!). Juste avant de cuire séchez le poulet et mettez-le sous un grill préchauffé entre 180° et 200° (ça doit pouvoir se faire au barbecue à voir). Faites cuire une quarantaine de minutes en retournant régulièrement et en badigeonnant avec ce qu'il reste de marinade à ce moment-là. Servez tout chaud avec du riz blanc ! Attention s'il y a des enfants, prélevez votre part sinon vous risquez d'avoir seulement vos doigts à manger !!!
Voilà si quelqu'un est tenté… la suite est à prendre et raconter ces souvenirs !!! Bon c'est pas tout ça j'ai aussi à répondre à un questionnaire…
Mais pourquoi est-ce que, le meilleur dans l'poulet c'est le…je vous raconte ça…
Merci d'avoir répondu , je ne suis pas déçue par ton billet ! Les berlingots de lait sucrés aux parfums différents, moi aussi j'adorais ça !(d'ailleurs je lance ici un appel solennel : si quelq'un sait où en trouver qu'il me le dise, pour le moment je n'ai trouvé que des berlingots nature)
RépondreSupprimerJe note ta recette de poulet, car ici j'ai 3 accros aux ailes de poulet à qui ça va surement plaire !
Bises
et ba maintenant j'ai faim alors je sors presque de table et j'ai envie d'un POULET ROTI
RépondreSupprimerelle est très jolie ton histoire et j'ai les odeurs de vos dimanches midi dans les narines.
des caramels à un centime ? mais ça a existé ?????? Et t'as connu les dinosaures ?
RépondreSupprimerSinon, à quoi reconnait on du gingembre jeune ? Je suis allée voir le morceau que j'ai dans mon panier de fruits, je lui ai demandé très gentiment son âge et il n'a pas daigné répondre. Alors ou il est mal élevé, ou il est sourd, ou encore ce n'est pas la bonne méthode. Je suis toute ouïe pour les conseils !
Tu racontes tellement bien, c'est très joli !!!
RépondreSupprimerMiam, moi aussi je suis très poulet, les filles aussi, et puis on peut l'accomoder de 1000 façons, en tous cas je retiens la tienne ...
C'est vrai qu'il y avait les parfums de la cuisine à la maison, ceux humés dans les restaurants et ceux de l'épicerie, synonymes d'aventure et de liberté puisque j'y allais seule.
RépondreSupprimerOn y vendait des poudres que l'on versait dans un verre. Alors, ça pétillait si fort que la lèvre supérieure supérieure en était tout humectée et que le nez se remplissait de picotements.
Tout aussi délectable me paraissait l'odeur de l'essence qui qui rôdait autour des garages.
Ah, bizarres goût de l'enfance!
Nous aussi le dimanche c'était poulet rôti, et le soir s'il en restait, on le mangeait froid avec de la moutarde...
RépondreSupprimerSouvenirs, souvenirs (c'est Johnny qui chante...)
Chez moi aussi c'est poulet chaque Dimanche !
RépondreSupprimerTiens , et je mange quoi ce soir ???
Du poulet..
allez, tu me files le nom et l'adresse de ton épicier? des caramels à un centime, de koi remplir tous mes placards!! (et de koi me faire reprendre mon précieux petit kilo perdu et en refaire un 2e post là-dessus :p lol!)
RépondreSupprimerQue de beaux souvenirs...
RépondreSupprimerje me demande moi aussi de quoi mes enfants se souviendront plus tard, concernant ma cuisine. De mon excellente recette au tofu fumé ? De mon camembert "fait maison"(tiens, il faudra que je raconte) ? De ma confiture d'artichaut ?
Et qu'en pensera le psy ?
fabuleuse ta recette, on est loin du poulet du dimanche ! Pour ton régime tu ne devrais en manger qu'UNE en fait , c'est ce que je voulais dire dans le commentaire de ton précédent billet ! Je me comprends !!!!!
RépondreSupprimerMerci Cathy ça a été un plaisir de jouer le jeu… maintenant j'ai des furieuses envie de poulet rôti mais bon… dis, si tu as des recettes d'ailes de poulet je suis preneur !!!
RépondreSupprimerMerci AnneE je crois que le poulet a vraiment une odeur que l'on arrive à retenir… surtout quand on aime ça !!
Alors Anne d'abord faudrait peut-être voir à lui apprendre la politesse à ton gingembre !!! sinon c'est facile le gingembre c'est comme le Dorian et les patates (pas de comparaisons !!!) plus c'est vieux plus la peau elle devient duuuree ! donc moins y'a d'épaisseur de peau plus il est jeune… quand il est vendu sous l'appellation, jeune gingembre, la peau est presque transparente, personnellement je le trouve dans les épiceries asiatiques ou spécialisées Japon, je ne sais pas ce que tu as comme ressource dans ton Bordelais, mais le critère c'est donc l'épaisseur de la peau. Voilà, voilà…
Merci Manue ! continue à être très poulet, comme ça moi je continue à te piquer tes recettes !
Merci Emi pour ces souvenirs et ces parfums ! et comme tu dis le goût de l'enfance est quelque chose de très curieux pourquoi ça et pas ça… des fois c'est bien de ne pas savoir pourquoi on choisit !
Décidément le poulet était à la mode le dimanche déjà chez Menus propos, mais il reste encore à la mode puisqu'il est mangé chez Lambchop… le poulet rôti plat d'un siècle… hum je sens que je tiens un titre là ,-)
Pöcahöntas tu sais que compte tenu de mon grand âge… je crains que le monsieur soit juste un petit peu à la retraite, voire un peu mort… en plus je ne suis même pas sûr de retrouver l'endroit exact, ça a tellement changé par là… enfin si quelqu'un passe par la rue d'Aguesseau à Boulogne qu'il demande si quelqu'un se souvient de l'épicier qui avait des caramels à un centime… mais je ne suis pas sûr que vous ayez des réponses !
Justement Véronique c'est ça qui est bien c'est qu'on ne sait pas !!! par contre ce que je sais c'est que tu as intérêt à nous parler de ton camembert fait maison !!!
Ah bon alors c'est ce que je ne voulais pas comprendre ce que tu voulais dire Pascale… une seule, c'est pas cruel ???
Juste merci Doriann
RépondreSupprimermerci pour ces talents d'écriture et cette douce nostalgie, qui du même coup, m'envahie. C'est aussi agréable qu'un bon poulet roti et des caramels à un centime....
RépondreSupprimerquand j'ai vu que Cathy t'avait transmis cette question, j'avais hâte de te lire et je ne suis pas déçue. Comme à chaque fois, c'est très bien raconté. Moi aussi j'adoooooooore le poulet rôti et en plus, le blanc (sans la peau), c'est top pour le régime ;-) Bis'
RépondreSupprimerDecidement ce weekend etait nostalgique. Et les petites souris en caramel recouvertes de chocolat blanc, il en avait ton epicier? La mienne, elle s'appelait Madame Vanlede (quand je pense que je n'arrive jamais a me rappeler des noms des gens maintenant...), elle avait des souris et aussi des petites meringues chimique blanches et roses, qui sentaient bons...
RépondreSupprimerLa recette, je la retiens, je suis aussi une grande fan de poulet sous toutes ses formes. Peux tu m'expliquer la difference entre le mirin et le sake, ou bien Fleur de Sel, si elle repasse par ici? J'etais perdue l'autre jour chez Kioko devant toutes les bouteilles, je ne sais pas quel sake acheter pour cuisiner.
Dans mes catégories, il y a un petit lexique, très sommaire pour l'instant. Mirin est l'une des entrées.
RépondreSupprimerMerci Fleur de Sel, je n'ai pas assez potassé ton blog tu vois. La prochaine fois j'irai directement à la source.
RépondreSupprimerEuh, en fait petit Scarabée, c'est mon homme, comme il était connecté, sa signature s'est imposée - c'est ça les hommes, ça s'impose :)
RépondreSupprimerC'est un plaisir Sandra… et à dimanche… enfin avant dimanche pour le kiki 5 !!!
RépondreSupprimerTu sais Aubimaud, j'ai dû déjà le dire… un texte sans lecteur ce n'est pas grand-chose… alors merci à toi de le faire vivre ,-)
Moi aussi c'est le blanc que je préfère… par contre la peau… la peau… bon, bon j'ai dit que je faisais attention… allez juste une dernière fois !
Oui Gracianne et j'ai beaucoup aimé ta balade-souvenir… par contre non les petites souris en caramel je ne vois pas, une sucrerie que je ne connais pas encore??? quand on a des enfants on les connaît toutes… Et en plus tu traînes dans une de mes épiceries préférée ;-) fais attention on risque de s'y croiser ! Donc tu peux passer voir sur le site Emi Fleur de Sel qui visiblement pourra t'aider cliquez là pour arriver sur son lexique. Sinon pour moi le mirin est un assaisonnement de la famille du saké mais sucré donc l'un ne peut pas remplacer l'autre. Par ailleurs en ce qui concerne le saké, tu as du saké à boire et du saké de cuisine, personnellement j'utilise du saké à boire pour faire la cuisine, ça me donne un alibi pour en boire de temps en temps. Le saké de cuisine est un peu plus bon marché mais je le trouve un peu trop salé, mais c'est subjectif ! Donc il faut acheter du mirin et du saké, voilà j'espère que ça t'aide n'hésite pas si ce n'est pas clair !!!
Merci pour la précision Emi et n'hésite pas à mettre des liens vers ton site…
Bonne visite petit scarabée!!!
Heu alors comment on dit femme de petit scarabée c'est moyen ;-)non ???
RépondreSupprimerIl y a quelques annees, nos copains nous appelaient le Chef et la Femme du chef. Ca c'etait carrement moyen..Je prefere le petit scarabee, c'est un peu plus humble.
RépondreSupprimerTu vois Gracianne des fois ma rapidité d'esprit est loin, loin, loin... d'atteindre des sommets je n'avais pas pensé que c'était toi qui était là sous la carapace du petit scarabée... j'ai enfin compris ,-)
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