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mardi 22 décembre 2020

Blancs de volaille crémeux et purée de céleri et pistaches pour un accord mets vins avec les Champagne de Vignerons...

Pour moi le champagne est un vin qui peut accompagner bien des moments et bien des repas et du début à la fin. Mais comme tous les vins, il est aussi divers et varié et parfois, quand je dois choisir une bouteille, je ne suis plus sûr de mon choix, je me demande ce qui va aller avec ma jolie entrée, accompagner parfaitement mon plat ou trouver sa place au moment du dessert.

On se sent donc quelques fois bien seul... et pour accompagner au mieux les amateurs de fines bulles dans leur choix de cuvées selon leurs goûts et leurs attentes, Champagne de Vignerons propose un Carnet d’Empreintes construit autour de trois dominantes aromatiques. Les empreintes Sol, Fruit, Cave invitent à la découverte des champagnes élaborés par les vignerons dans toute leur diversité.

Chacune de ces catégories a pour vocation de guider l’amateur vers différents moments, vers différentes saveurs selon ses goûts, ses attentes et ses plaisirs.

Et aujourd'hui c'est plus particulièrement avec l'Empreinte Cave que je vais vous proposer mon accord mets vins, une empreinte de temps et de maturité

Ces champagnes-là sont affinés plusieurs années dans les caves des vignerons, élevés parfois en fût. Les sols de marnes leur confèrent de la puissance. Ils expriment des arômes de fruits confits, de figues, de noix, de miel, de vanille ou d’épices allant parfois jusqu’à des notes torréfiées ou fumées.

Ils s’accordent parfaitement aux viandes blanches en sauce, ris de veau, truffe, foie gras, viandes persillées, fromages affinés, ou encore aux poissons à chair ferme (thon, sole, rouget…).

Et justement je vous propose aujourd'hui de déguster ce champagne extrait de l'Empreinte Cave avec une jolie volaille tout facilement préparée, parce qu'on peut se faire plaisir en toute simplicité...

Blancs de volaille crémeux et purée de céleri et pistaches

Les courses :

4 blancs de volaille de préférence avec la peau - 400g de pommes de terre à purée - 400g de céleri boule - 20cl de lait chaud - 40g de beurre - 20cl de crème liquide entière - 1càc de fond de volaille déshydraté - 20g de pistaches - sel et poivre

La cuisine :

Pelez et coupez en cubes les pommes de terre et le céleri. Faites-les cuire une vingtaine de minutes dans une casserole d'eau bouillante légèrement salée. Égouttez bien le tout puis remettez dans la casserole. Faites sécher à feu doux quelques minutes en remuant constamment. Écrasez au presse-purée en insistant bien.

Ajoutez le lait, salez, poivrez et remuez bien jusqu'à l'incorporer. Faites de même avec 30g de beurre coupé en morceaux.

Préchauffez votre four à 180°C.

Chauffez à feu moyen les 10g de beurre restant dans une grande poêle. Faites-y dorer de tous les cotés les blancs de volaille. Quand ils sont bien dorés, déposez-les dans un petit plat allant au four.

Versez la crème liquide dans la poêle et ajoutez le fond de volaille, fouettez le tout puis versez sur les blancs de volaille.

Couvrez le plat d'une feuille de papier sulfurisé et enfournez une dizaine de minutes.

Hachez les pistaches.

Servez la purée dans les assiettes, déposez un blanc de volaille, arrosez de crème et terminez en parsemant les pistaches.

Servez accompagné d'une petite salade.

Vous pouvez retrouver le Carnet d'Empreintes par ici : Carnet d'Empreintes et les Champagnes de Vignerons sur leur compte instagram.

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« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à boire avec modération »

Mais pourquoi, et si on gardait le champagne pour le reste du repas ? est-ce que je vous raconte ça...

mercredi 26 octobre 2016

Et si on mettait les moules aux couleurs des fêtes Tome 2 ! Mon risotto aux moules de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel et au champagne...

Il y a quelques temps je vous disais que ma découverte de moules avait bien avancé depuis le temps fort fort lointain où je pensais que les géantes espagnoles étaient les seules moules au monde... Et maintenant je peux le dire, je crois que j'ai découvert une petite moule qui risque d'être ma préférée pendant longtemps, la moule de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel...
Il faut dire que cette moule-là a bien des attraits pour m'attirer l'appétit, bien remplie juste comme il faut, goûteuse en diable avec son goût iodé et ce je ne sais quoi de sucré, presque rien mais un rien bien plaisant. Et c'est donc cette moule-là que nous avons préparée lors d'un joyeux atelier justement nommé Merry Christmas Moules avec Aude et Thierry de deux belle manières.
Pendant qu'Aude préparait les moules dans une jolie salade où le céleri prenait une belle place, Thierry nous a entraîné à sa suite dans un risotto où les moules et le champagne se sont mariés... des recettes que vous pourrez retrouver très prochainement chez mes complices d'un soir. En attendant j'ai eu envie de remettre à ma sauce le risotto de Thierry qui m'avait sacrément ouvert les papilles.
Mon risotto aux moules de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel et au champagne...
Ingrédients :
Pour préparer les moules : 1kg de moules de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel – 2échalotes – 10cl de champagne (sinon du vin blanc sec c'est bien aussi) – 20g de beurre - poivre
Pour le risotto : 300g de riz à risotto – 2échalotes - 1càs d’huile d’olive – 10cl de champagne (ou toujours de vin blanc) - 90cl d'eau bien chaude – 20g de beurre coupé en morceaux – 30g de parmesan râpé – 1 petite pincée de filaments de safran - 1càs de pignons – quelques feuilles de persil ou de cerfeuil - sel et poivre
Commencez par les moules. Nettoyez-les, normalement ça va aller vite, passez-les sous l'eau et égouttez-les. Hachez assez finement les échalotes et faites-les revenir avec le beurre dans une grande cocotte à feu tout doux pendant une dizaine de minutes. Montez le feu bien vif, ajoutez le champagne puis les moules, poivrez et fermez la cocotte. Là, ça va très vite, dès qu'elles sont bien ouvertes on arrête le feu. Egouttez-les, surtout ne jetez pas le jus de cuisson il va servir au risotto, et décoquillez les ¾ des moules.
Maintenant le risotto.
Dans une risottière ou une cocotte, versez l’huile d’olive et faites revenir les échalotes toujours hachées finement et toujours à feu doux pendant une dizaine de minutes. Ajoutez le riz, remuez 1ou 2 minutes, le temps qu'il soit bien nacré.
Déglacez en versant le champagne et laissez réduire jusqu'à ce qu'il soit complètement absorbé.
Ajoutez le safran, salez et poivrez, puis au fur et à mesure, louche par louche, d'abord le jus des moules, n'allez pas jusqu'au fond pour éviter de ramasser les impuretés puis de l'eau jusqu’à cuisson complète du risotto, comptez une vingtaine de minutes.
Quand le riz est cuit à votre goût, que vous l'avez donc goûté, ajoutez les moules sans coquilles, le parmesan et le beurre, puis remuez le tout doucement pour tout bien mélanger, couvrez le risotto et attendez 1 ou 2 minutes.
Servez le risotto dans les assiettes et terminez en parsemant les pignons hachés et les feuilles de persil ou de cerfeuil. Vous pouvez finir en décorant vos assiettes avec quelques belles moules encore dans leur coquilles ou dans des demi-coquilles et surtout dégustez sans attendre ! Le risotto ça n'attend pas !
Je vous ai remis le visuel de ma recette de nage de moules de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel... vous pouvez retrouver la recette en cliquant sur la photo...
http://doriannn.blogspot.fr/2016/10/et-si-on-mettait-les-moules-aux.html
Et si vous voulez en savoir plus c'est par-là : Les moules de bouchot de la Baie du Mont-Saint-Michel 
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Mais pourquoi, et tout simplement des moules avec un joli coup d'poivre ? est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 12 novembre 2015

La fin de l’année approche, il est temps de penser aux réjouissances prochaines et à ce que nous allons y boire. Et si nous allions faire un tour en Champagne ?

Aujourd'hui comme d'autres fois ce n'est pas moi qui tiens la plume mais Pascale qui a joué les Tintin reporter et avec qui vous allez voyager et apprendre bien des choses... Direction donc la Champagne !
Comme je suis allée visiter les caves de Besserat de Bellefon à Epernay, j’ai des choses passionnantes à vous raconter !
On se contente parfois de considérer ce vin prestigieux comme le symbole d’un moment festif, l’accompagnement des apéritifs ou des desserts de fête, qu’on boit sans vraiment y prêter attention, sans prendre le temps de lui accorder l’attention qu’il mérite.
Je pense que le Champagne, c’est bien plus que cela. En plus j’adore ça. Alors, j’ai envie de vous faire partager ma passion pour ce vrai grand vin, qui peut accompagner tout un repas si on choisit bien ses accords.
Et pour illustrer avec faste cette petite exploration, je vais vous parler plus particulièrement de la Cuvée des Moines de la maison Besserat de Bellefon, découverte avec bonheur récemment! J’ai passé une journée entière à découvrir le domaine à Epernay, dans la Vallée de la Marne.
La Champagne c’est où ?
Le vignoble se situe surtout en Champagne-Ardennes, en Marne, Aisne et Haute-Marne, mais aussi sur les départements voisins de l’Aube et de la Seine-et-Marne.
La Champagne viticole c’est une mosaïque de 324 villages, des parcelles assez petites, la moyenne est de 18 ares. Circuler dans la campagne champenoise, c’est laisser le regard se perdre sur ces collines à perte de vue, le moindre coteau de ce magnifique océan d’or vert étant couvert de vignes.
Parmi les villages qui se blottissent au pied des collines, 17 sont classés grands crus et 44 premiers crus, qui sont privilégiés pour les Cuvées de Moines. Besserat de Bellefon achète son raisin auprès des vignerons de 320 villages de Champagne. Les Chardonnay, pour le Blanc de Blanc en particulier, sont 100% issus de grands crus.
Le terroir est divisé en 4 grandes régions : la montagne de Reims et la Vallée de la Marne, où sont élevés les Champagnes les plus prestigieux (et les plus chers), la côte des Blancs, et plus au sud, sur le département de l’Aube et de la Haute-Marne, la côte des Bars.
Dans une région où le climat est difficile, entre les gelées qui peuvent surprendre même en début de printemps, les orages retenus par le relief, l’humidité, un ensoleillement beaucoup moins généreux que dans les autres grandes régions viticoles, bref, froid et humide, mais parfois il fait aussi très chaud, on craint alors le stress hydrique, le manque d’eau qui peut faire tomber les feuilles et affecter la maturation du raisin… je salue l’imagination et la ténacité des vignerons, œnologues, qui ont réussi à faire de ces terres un vrai trésor !
Quand on est face à l’immensité du vignoble, on peut imaginer que selon l’exposition, le terroir, qui passe d’argilo-marneux à calcaire, avec des variantes subtiles, chaque cépage peut donner des jus très différents.
Quels sont les cépages autorisés en Champagne ?
Les arguments dont ils disposent, ce sont principalement trois cépages : deux noirs à jus blanc, le pinot noir et le pinot meunier et un cépage blanc, le Chardonnay.
J’ai appris en discutant avec les vignerons qu’il existe aussi d’anciens cépages très minoritaires : l’arbane, le petit meslier, le pinot blanc et le pinot gris (tous à raisins blancs) qui ont été abandonnés pour des raisons de rendement, de maturité difficile à concilier ou de goût peu adapté à celui des consommateurs, mais que certains vignerons cultivent encore. Ils représentent une infime partie du vignoble, mais sont autorisés dans l’appellation Champagne.
Dans la Vallée de la Marne, et donc chez Besserat de Bellefon, le cépage roi, c’est le pinot meunier, mon préféré ! Il est assez proche du pinot noir mais avec plus de fruité, de rondeur, il se décline sur une multitude de notes et donne des arômes secondaires super sympas, je trouve, ce qui fait qu’il peut accompagner tout un repas !
Comme j’avais l’air de m’intéresser à tout ça, me voilà dans les vignes avec mon seau, un sécateur et des gants -sécurité oblige ! - je me suis fait embaucher pendant un bref instant, juste pour la photo. J’avoue que je n’étais vraiment pas aussi efficace que les cueilleurs à l’ouvrage sur les rangées de meunier, toujours, à perte de vue !
Comment est né le Champagne ?
C’est en 1670 que Dom Pérignon, un moine de l’abbaye d’Hautvillers, se voit confier la tâche, plutôt sympathique, de gérer dix hectares de vigne, fruits de la dîme des seigneuries voisines. Goûteur hors pair, il s’avère grand œnologue, capable de déceler en goûtant un raisin le canton qui l’avait produit. La légende lui prête l’invention du Champagne, ce qui n’est pas tout à fait vrai : son vrai mérite est d’être le premier à assembler différents cépages, différents crus pour améliorer la qualité du vin et en faire disparaître certains défauts.
Il voyage pour parfaire son savoir et c’est en visite en Languedoc qu’il découvre la méthode de vinification effervescente des vins de Limoux. Aussitôt rentré à Hautvilliers, il expérimente cette technique sur les vins de Champagne, avec le succès que l’on connaît. La légende lui prête l’invention du bouchon de liège, maintenu par une ficelle de chanvre huilée, le renforcement de la bouteille par un verre plus épais pour éviter les explosions… mais tout cela reste très empirique, et résulte probablement du travail de différents acteurs, jusqu’à ceux de Pasteur sur la fermentation au XIXème siècle.
Mais comment fait-on le Champagne ?
C’est un peu complexe, il faut ce qu’il faut, mais passionnant !
Aujourd’hui, le principe de la vinification du Champagne est la double fermentation du moût (le jus après pressage), la première en cuves et la deuxième en bouteilles.
D'abord, on presse !
Ce pressoir traditionnel m’a impressionnée ! A l’ancienne, il peut presser 4000 kg de raisins, en 5 à 7 passages : selon la quantité d’eau que contient le raisin, il sera plus ou moins facile à presser.
Entre deux passages, il est remué, à la pelle. Délicatement, attention ! Ici, on manipule le Meunier, cépage roi de la maison, qui apporte la rondeur et le fruité aux différentes cuvées. Sauf le Blanc de Blanc, bien sûr.
Puis c’est la première fermentation, en cuves.
Pour certaines cuvées de prestige, la première fermentation se fait en bois.
Après la première fermentation, on procède parfois à une fermentation malolactique, où l’acide malique se transforme en acide lactique, par l’intervention de bactéries, ce qui a pour effet de limiter l’acidité.
Chez Besserat de Bellefon, on ne fait pas de fermentation malolactique pour préserver la fraîcheur du vin et donc sa vivacité.
On procède ensuite à l’assemblage des un, deux ou trois cépages, de crus et de terroirs différents, selon le résultat désiré par les œnologues et des chefs de caves, un vrai puzzle qui demande une connaissance experte des différentes cuvées de réserve conservées dans les caves.
Puis diverses manipulations pour prévenir le « gerbage » qui fait perdre du vin au débouchage, l’ajout de liqueur de tirage, et c’est parti pour la deuxième fermentation en bouteilles, avec des bouchons en plastique appelés « bidules » et fixés par des capsules comme celles de la bière.
Cette deuxième fermentation, en caves profondes, dure au minimum un an, trois ans pour les millésimés.
Chez Besserat de Bellefon, comme il n’y a pas eu de fermentation malolactique, (pour ceux qui suivent) ce vieillissement va durer beaucoup plus longtemps (5 ans !!!) pour apporter la complexité et en faire des vins de garde.
Ensuite, on procède au « remuage » pour décoller de la bouteille les lies qui se sont formées pendant le vieillissement. Les bouteilles sont placées la tête en bas et tournées, d’un quart de tour tous les jours, à la main au début, mais le plus souvent mécaniquement de nos jours.
Au bout de deux mois, les lies se sont rassemblées contre la capsule.
On place alors les goulots dans un bain de saumure à -25°, ce qui va figer le dépôt dans un glaçon. On ôte alors la capsule et le glaçon et son dépôt sont expulsées par les gaz, c’est le dégorgement. Le volume perdu est remplacé par la liqueur d’expédition, un mélange de vins vieux et de sucre qui constitue le secret bien gardé de chaque vigneron et qui donne sa spécificité à ses cuvées.
C’est le dosage de sucre dans la liqueur d’expédition qui fait que chaque Champagne sera brut, sec ou demi-sec.
Chez Besserat, l’Extra Brut, sur une base 2007, est très peu dosé, c'est-à-dire que la liqueur d’expédition qui doit comporter au maximum 6 g de dosage pour un extra-brut, n’en contient que 3 grammes et demi ici. Cela en fait un champagne de grand caractère, aux arômes iodés et fumés, qui s’allie magnifiquement avec des plats de poissons typés, qu’ils soient dégustés chauds ou froids.
Pourquoi n’y a-t-il généralement pas d’indication de millésime sur les bouteilles de Champagne ?
L’AOC champagne est la seule en France à avoir le droit de mélanger des cuvées de plusieurs millésimes, c’est pourquoi la plupart des Champagne n’ont pas d’indication d’année. Les vins de réserve, conservés en cave et parfois déjà assemblés, sont savamment dosés pour créer une qualité suivie attendue par les consommateurs.
Quand les conditions météo annoncent une année exceptionnelle, il arrive que l’on prévoie de réserver la récolte pour un vin millésimé, qui sera une cuvée à part, exceptionnelle, dans la production de la maison.
Chez Besserat de Bellefon, la cuvée des Moines a présenté en 2007 son premier millésime 2000, puis une nouvelle en 2002. Ces bruts millésimés sont élaborés principalement à partir de grands crus et premiers crus ; ce sont donc des vins plus riches, plus puissants, qui développent des arômes secondaires, à l’instar de vins « tranquilles » (sans bulles). Ce sont plus des vins de repas.
Le saviez-vous ?
Les vins rosés et rouges tirent leur couleur des peaux qu’on laisse macérer un certain temps au moment de la première fermentation. C’est comme ça qu’on peut faire du vin blanc avec des raisins noirs, il suffit de ne pas laisser les peaux au contact des jus, so simple !
Blanc de blanc, blanc de noir, qu’est-ce que c’est ?
Un champagne étiqueté blanc de blanc est exclusivement composé de raisin blanc, donc 100% chardonnay. Le Blanc de Blanc de la Cuvée des Moines a été mon préféré lors de ces dégustations ! Il allie des arômes acidulés d’agrumes à l’élégance de fleurs blanches dans un accord total où aucun ne prend le pas sur l’autre. On a l’impression au contraire qu’ils s’allient dans une harmonie parfaite qui là encore appelle l’accompagnement d’un repas aérien !
Un champagne blanc de noir (surprenant comme appellation au premier abord) est un jus blanc à base de pinot noir ou de pinot meunier, ou d’un assemblage des deux, sans macération des peaux.
Si on fait macérer les peaux, on obtient du rosé, vu qu’il n’y a pas de pétillant rouge en Champagne. Il y en a très peu en France d’ailleurs.
Le terroir, principalement argilo-calcaire et marneux, n’était pas le plus simple à mettre en valeur non plus ! Il en a fallu du savoir faire et de l‘inventivité pour en tirer d’aussi subtiles nuances ! La Côte des Blancs, où la craie affleure, est principalement plantée de Chardonnay, le seul cépage blanc de Champagne, il y puise de la vivacité, l’élégance et la délicatesse des fleurs blanches. Sur la montagne de Reims, la craie est plus profondément enfouie, et c’est le pinot noir qui règne en maître ; les coteaux sont exposés au sud, et les jus seront ici plus charpentés, plus puissants.
Comment commence l’aventure Besserat de Bellefon ?
La maison est fondée en 1843, mais c’est en 1930 qu’un défi est lancé à Victor Besserat par le Directeur du Restaurant La Samaritaine de Luxe : « Préparez-moi un vin de champagne suffisamment onctueux pour accompagner tout un repas et je vous en commanderai 1 000 bouteilles au lieu de 100... »
C’est ainsi que naquit la Cuvée des Moines, sur un défi remporté haut la main, et qui en a fait le partenaire de la Haute Gastronomie.
En utilisant moins de liqueur de tirage, la prise de mousse est plus légère, ce qui a été validé scientifiquement par Gérard Ligier Bel-Air, spécialiste mondial de la bulle, qui confirme que le Champagne Besserat de Bellefon a une bulle 30% plus fine qu’une bulle ordinaire.
Cette légèreté et cette finesse se sentent vraiment à la dégustation et lui donnent une saveur crémeuse, c’est paradisiaque !
Si vous n’avez pas de détermination arrêtée pour les fêtes, je vous conseille vraiment de tenter la dégustation d’une de ces bouteilles, je suis à peu près certaine que le plaisir ressenti vous entraînera vers les autres, sans doute durablement.
Et si vous êtes un fidèle inconditionnel d’une autre maison prestigieuse, essayez quand même, et on en reparle ?
Bonnes fêtes !

Mais pourquoi, vivement le prochain article de Pascale ! Est-ce que je vous raconte ça...

mardi 26 août 2014

Trophée Besserat de l’effervescence et un magnum de Besserat de Bellefon à déguster ! A vous de jouer…

Pour poursuivre la célébration de son 170ème Anniversaire, les champagnes Besserat de Bellefon, renommés pour la finesse de leurs bulles, lancent « Le Trophée Besserat de l’Effervescence ».
« Le Trophée Besserat de l’Effervescence » sera décerné aux artistes ayant le mieux exprimé l’effervescence au travers de leur art, vidéo, photo, sculpture, installations peinture…
Un jury composé de personnalités reconnues dans le monde de l’art, des Vins & Champagnes et de la Gastronomie se réunira afin de délibérer sur vos « créations effervescentes ».
Donnez libre cours à votre créativité, participez et gagnez peut-être : Un Weekend « Découverte et Gastronomie » au Domaine Les Crayères à Reims. Ce concours lancé aujourd'hui 25 août, sera clôturé le 17 octobre et vous trouverez toutes les informations là : Trophée Besserat de l’effervescence
Et à l’occasion de ce trophée, la Maison de Champagne Besserat de Bellefon propose aussi à l'un ou l'une d'entre vous de découvrir son champagne en recevant un Magnum de Champagne Besserat de Bellefon !
Pour être celui ou celle-là c'est très simple répondez à la question suivante dans les commentaires: Quelle est la particularité des bulles Besserat de Bellefon ? Attention soyez précis !
Ensuite une de mes souris (mon hamster étant trop jeune pour ce type de tirage au sort…) tirera au sort une des bonnes réponses de sa main innocente et il ou elle recevra le magnum ! vous avez jusqu'à vendredi 29 août 2014 à minuit pour participer !
Et surtout n'oubliez pas de laisser un mail dans votre commentaire pour que je puisse vous joindre si vous êtes le gagnant ! Et si vous voulez éviter de laisser votre mail visible, écrivez votre commentaire sans mail, faites un copié/collé et envoyez-moi le message à l'adresse suivante : doriancuisine@free.fr
« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. »


Mais pourquoi, il n'y aurait pas une histoire de bulles et de finesse là-dessous... est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 2 juillet 2014

Soupe de fruits et champagne et si l'apéro de l'été devenait furieusement frais et fruité ? Soupe de pêches blanches et framboises au menu !

Généralement quand on me tendait une coupe de champagne à l'heure de l'apéro ou du dessert, une heure où souvent on sort le champagne, je tordais discrètement le nez en lâchant un j'suis pas très champagne… discret pour ne pas vexer celle qui me le tendait. C'était ma manière de dire que je n'aimais pas vraiment ces bulles-là et ensuite je me glissais discrètement en cuisine pour voir s'il ne traînait pas par là un p'tit blanc bien frais ou un rouge léger pour remplacer ma coupette.
Enfin je devrais dire que je n'aimais pas le champagne…
Le champagne était pour moi avant une sorte de truc à part, pas vraiment un vin, quelque chose avec des bulles qui piquent que l'on sortait comme les belles-mères un peu parce qu'il faut pour certaines occasions plutôt que vraiment pour prendre du plaisir autour d'un verre. Peut-être que je n'ai longtemps pas aimé le champagne parce que je ne le considérais pas comme un vin qui peut vraiment apporter du plaisir pour peu qu'il arrive au bon moment et avec le bon accompagnement.
Mais depuis quelques temps j'ai eu la chance de découvrir ce vin, lors de repas entièrement accompagné de ses bulles et là j'ai commencé à me dire que je loupais peut-être quelque chose… peut-être ! J'ai notamment le souvenir d'un étonnant repas autour des champagnes G.H. Mumm à l'occasion d'un des dîners de légende organisé par la marque, un repas où les plats et les différentes cuvées ce sont parfaitement répondus.
Et du coup je me suis demandé à quel moment et avec quoi j'aurais envie de champagne. Et compte tenu de la chaleur ambiante et que c'est aussi le temps où les copains se posent régulièrement sur mes marches pour discutailler de l'état du monde et le refaire un peu, j'ai eu envie de simplicité, de champagne et de fraîcheur ! Et d'un apéro vraiment tout frais et fruité pour changer et de quelques bulles…
Soupe de pêches blanches et framboises
Ingrédients :  6 pêches plates blanche – une vingtaine de framboises – 20cl de champagne – 60g de sucre en poudre – 2càs de jus de citron - 1 gousse de vanille - 1 petit bouquet de menthe
Versez dans une casserole le champagne, le sucre en poudre, le jus de citron, la gousse de vanille fendue en deux et grattée dans la casserole, deux pêches pelées et coupées en gros morceaux,  trois ou quatre framboises et quatre ou cinq feuilles de menthe.
Portez à ébullition puis prolongez la cuisson à petits bouillons pendant 5minutes.
Pelez les pêches restantes puis coupez-les en deux de manière à obtenir deux jolis lobes avec chaque pêche.
Ajoutez-les dans la casserole et prolongez la cuisson cinq minutes de plus.
Retirez les demi pêches et filtrez le contenu de la casserole dans une passoire.
Récupérez les morceaux de pêche dans la passoire et remettez-les dans la casserole. Mixez finement le contenu de la casserole.
Versez ce jus sur les demi pêches et laissez refroidir. N'hésitez pas à passez un moment au congélateur il faut que ce soit bien frais.
Servez dans une assiette et terminez en parsemant les framboises restantes et quelques feuilles de menthe. Après champagne bien frais !
White peaches and raspberry cocktail
Ingredients: 6 flat white peaches - about 20 raspberries - 20cl champagne - 60g caster sugar - 2 Tbsp lemon juice - 1 vanilla bean - 1 small bunch mint
In a saucepan, pour the champagne with the sugar, lemon juice, vanilla bean, split and scraped, 2 peaches, peeled and cut into large chunks, 3 or 4 raspberries and 4 or 5 mint leaves.
Bring to the boil and keep on low boiling for 5 minutes.
Peel the remaining peaches and nicely cut them so that you have two pretty looking halves each time.
Add them to the saucepan and and cook for another 5 minutes.
Remove the half peaches and filter the champagne syrup.
Finely blitz the syrup with the peach chunks. Pour this coulis over the half peaches and let cool down.
Do not hesitate to put it in the freezer for a little while. It needs to be nice and cold.
Serve in a plate and top with the remaining raspberries and some more mint. And serve champagne to go with it!
Pour accompagner cette soupe de pêche et framboises j'ai choisi le champagne  Brut Sélection de G.H. Mumm, un champagne juste parfait pour ces heures chaleureuses… après là c'est à vous de choisir les bulles que vous aimerez !
Produit offert

Mais pourquoi, bon et le champagne avec un plat de viande ça se fait ??? est-ce que je vous raconte ça…

samedi 6 juillet 2013

C'est l'été et l'été c'est chaise longue et cocktails ! Orange glacée champagne et crème, le premier cocktail d'une grande série ???

Et voilà ça devait bien arrivé ça fait 12heures à peine qu'on est en été et... Vous trouvez pas qu'il fait chouya chaud ? Forcément un pingouin comme moi n'allais pas attendre longtemps avant de pousser une nouvelle
complainte météorologique à base de purée c'qu'il fait chaud ! Purée !!!
Et comme toujours quand j'ai chaud je vais chercher des moyens de survivre à l'ombre de mon congélo où j'espère trouver quelques idées de cocktail histoire d'arriver jusqu'à ma chaise longue sans m'être totalement liquéfié.
Et aujourd'hui c'est donc peut-être le premier cocktail d'une grande série, un cocktail glacé et crémeux à la fois, un cocktail tout en bulles !
Orange glacée champagne et crème
Ingrédients : du jus d'orange – de la glace à l'orange (vous pouvez aussi utiliser de la glace passion ou mangue) – du champagne – 10cl de crème fraîche liquide entière – 1càs de sucre glace
Commencez par fouettez la crème avec le sucre glace, fouettez seulement jusqu'à ce que le mélange mousse bien, ne montez pas en chantilly.
Remplissez vos verres à moitié de jus d'orange.
Ajoutez une belle boule de glace.
Complétez presque à hauteur de champagne.
Terminez en ajoutant 2càs de crème dans chaque verre.
Buvez sans attendre.

Mais pourquoi, et pourquoi j'ai mis la chaise longue si loin moi... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 31 août 2012

Coups d'cœur, coups d'vin, Champagnes Inédits, Tables Insolites parce qu'il est peut-être temps de découvrir ou de rédécouvrir le champagne…

Champagne ? Me demande Isabelle à l'oreille… Non, elle ne me l'a pas susurré, elle était simplement au bout du fil cette drôle de fille à qui finalement je me rends compte que je ne sais pas dire non.
Un silence…
Le champagne n'est pas pour moi une évidence, il ne déclenche pas dans mon imaginaire des images de filles lascives sur lesquelles on viendrait laper les petites bulles à même le nombril, ni rien d'autre d'ailleurs… Les bulles et moi n'avons jamais encore vécu de grandes passions.
Elle n'attend pas la fin de mon silence, fais-moi juste confiance qu'elle ajoute… Je ne suis pas sûr que j'ai répondu avant qu'elle ait considéré que j'avais réellement dit oui.
Quelques temps plus tard je me retrouve devant chez Passard, devant l'Arpège avec cette même question qui continuait à me courir dans la tête… Champagne ? Champagne ? Et comme il y a quand même plus cruel comme situation que d'étaler son auto-psychanalyse sur le trottoir de devant l'Arpège, je suis entré.
C'est là que j'ai découvert Anne-Marie Chabbert, l'organisatrice de ces repas où le champagne vient s'installer à la table depuis le début jusqu'à la fin du repas, ses Champagnes Inédits, Tables Insolites.
C'est aussi là que j'ai découvert qu'Anne-Marie Chabbert ne parle pas de champagne, qu'elle ne fait pas déguster du champagne, elle le vit et vous invite à la rejoindre dans une sorte de corps à cœur avec le champagne.
Ses mains ne sont jamais loin d'une de ces lourdes bouteilles, comme si tout pouvait devenir une bonne raison de les toucher, relire une étiquette, vérifier une température, tendre la bouteille vers un verre… tout est une bonne raison…
Et ce jour-là quand j'ai attrapé encore un peu inquiet mon premier verre, une cuvée blanc de blanc de la Maison Manceaux, accompagné des mots d'Anne-Marie et des mets d'Alain Passart j'ai découvert bien des choses.
J'ai découvert que les bulles pouvaient devenir d'infinies pétillances tant elles semblent fines et habitées, que l'on peut presque s'imaginer dans une prairie de fraicheur quand on passe le nez à sa portée, que d'autres sensations peuvent très vite venir dès la première gorgée, d'autres odeurs, celles d'une allée sous la pluie, quand les pierres crépitent sous la chaleur, une allée bordée de champs et d'abricotiers, et que l'on peut alors se laisser emporter par sa légèreté, sa droiture, et cette simplicité évidente qui font les grands vins…
C'est peut-être à ce moment-là que je me suis demandé pour la première fois si finalement le champagne ne serait pas simplement qu'un grand vin digne d'accompagner les plus fins des repas, simplement.
Par décence je ne vous raconterai pas la suite de ce repas, ni ce que j'ai mangé ni ce que  j'ai bu parce que j'ai eu trop souvent ce sentiment du mangeur d'ortolans qui considère son plaisir trop indécent au point de se cacher sous une serviette.
Je vous dirais juste que je suis parti de là-bas avec un drôle de sourire aux lèvres, un drôle de sourire avec un goût de béatitude et plus d'une bulle dans la tête.
Si vous voulez, vous aussi, participer à une de ces occasions uniques que constituent les Champagnes Inédits, Tables Insolites (CITI)
6 septembre – L’Arpège « Les champagnes blancs de blancs »
20 septembre – Les Grandes Bouches « Les champagnes extra brut »
4 octobre – Jadis « Les champagnes millésimés »
29 novembre – L’Arpège « Les cuvées de prestige »
30 novembre – L’Hédoniste « Les champagnes extra brut »
1er décembre – Les Grandes Bouches « Les champagnes rosés millésimés »
19 décembre – Jadis « Les champagnes élevés en fûts »
Mais attention les places sont rares, ne tardez pas à vous renseigner ou à réserver auprès d’Anne-Marie Chabbert par mail à anne-marie.chabbert@wanadoo.fr ou bien du restaurant concerné en mentionnant  " Menu CITI ".

Mais pourquoi, bon la prochaine fois j'essaye de lui dire non, juste pour voir si j'y arrive… après je lui dirais oui… est-ce que je vous raconte ça…