dimanche 14 mai 2023

Tiramisus individuels à la fraise parce les fraise du Périgord IGP sont de retour !

Et la revoilà, la Fraise du Périgord IGP fait son grand retour sur nos étals d’avril à octobre. Et comme toujours elle est juteuse, brillante et sucrée... difficile d'y résister.


Cultivée dans son territoire de prédilection, la Dordogne, la Fraise du Périgord IGP bénéficie des atouts d’un terroir exceptionnel. Sa parfaite exposition au soleil, son ouverture sur l’océan ainsi que ses sols légers et riches en humus lui valent son succès.
L’IGP Périgord compte 11 variétés de fraises et nous offre une diversité de saveurs. Des variétés parmi lesquelles on compte par exemple la Cléry avec sa forme bien ronde et son goût sucré, ou encore la Gariguette reconnue pour son côté frais et acidulé...
Parfaite pour vos salades de fruits ou pour vos plus belles pâtisseries, aujourd'hui je vous propose de la préparer en tiramisu, une petite gourmandise de saison ! Allez direction la cuisine...
Tiramisus individuels à la fraise
Les courses  :
400g de fraises du Périgord IGP – 12 biscuits à la cuillère – 50g de chocolat noir – 150g de mascarpone – 10cl de crème liquide entière – 2 œufs - 30g de sucre glace – 30g de sucre en poudre

La cuisine :
Lavez et équeutez les fraises. Mettez 200g de fraises dans une casserole avec le sucre en poudre. Portez à ébullition puis prolongez la cuisson à petit feu pendant 3 minutes. Laissez refroidir et mixez en insistant bien.
Pendant ce temps, séparez les blancs des jaunes d'œufs, montez les blancs en neige avec le sucre glace.
Fouettez dans un saladier le mascarpone, la crème et les jaunes d'œufs. Incorporez délicatement les blancs en neige.
Coupez les fraises restantes en morceaux.
Trempez rapidement les biscuits à la cuillère dans le coulis de fraises.
Montez les tiramisus en alternant du biscuit à la cuillère, des fraises et de la crème puis recommencez l'opération. Laissez reposer une heure au réfrigérateur.
Avant de servir déposez une ou deux fraises coupées en deux puis parsemez le chocolat râpé.

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Mais pourquoi, et une petite salade verte avec des fraises ? Est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 7 mai 2023

Bagels de Jérusalem pour se souvenir d'un voyage et découvrir un livre !

J'aime les souvenirs et les livres de cuisine qui me permettent de les passer à la casserole... Et en revenant de Jérusalem, j'ai eu l'occasion de feuilleter un livre qui pourrait devenir un de mes livres de chevet, le My Jewish Bakery de Vanessa Zibi en collaboration avec Noa Katz et les superbes photos de Guillaume Czerw paru à La Martinière.

J'ai souvent eu du mal avec le pain, peut-être parce que je pense que ce que je trouve dans ma boulangerie d'à côté vaut largement ce que j'ai préparé moi-même. Mais là, il s'agit de recettes que je ne trouve pas au coin de la rue, comme dans cet ouvrage qui nous entraîne souvent bien bien loin à la découverte, comme c'est indiqué dans l'introduction, de " pains et de pâtisseries juifs de tous horizons, traditionnels pour les uns, modernisés pour les autres, tout en restant fidèles à leurs origines. "

Et c'est ce qui fait le plaisir de ce livre, découvrir ces recettes, ashkénazes, séfarades ou israéliennes, connues pour certaines comme les bagels, les babkahs, les pitas, les hallals... et d'en découvrir d'autres beaucoup moins connues mais aussi gourmandes comme les laffas, le pain lepeska ou le pampoushki... et tellement d'autres. En plus le livre est illustré par les photos de Guillaume Czerw dont je suis fan depuis des années, un photographe qui pourrait rendre gourmandes des coquillettes au beurre et en plus sans le moindre artifice inutile... Quand je vous dit que ce livre pourrait devenir un de mes livres de chevet...

Et parmi ces voyages culinaires proposés, en feuillant le livre, je me suis retrouvé dans cette petite rue de Jérusalem, où se trouvait un marchand et sa carriole à main chargée d'une montagne de... bagels de Jérusalem !

Et comme par chance l'une des complices de ce voyage a eu la bonne idée d'en acheter quelques-uns, j'ai aussi le goût en souvenir... Le goût des bagels et du zaatar que l'on parsème dessus...

Mais je parle, je parle... direction la cuisine !

Bagels de Jérusalem

Les courses : - 28cl d'eau – 25g de levure de boulangerie fraîche – 45g de sucre en poudre – 500g de farine T55 – 10g de sel – 2cl d'huile d'olive – 4 càs de graines de sésame doré – 1 jaune d’œuf – de la fleur de sel

La cuisine : Mélangez dans le bol d'un batteur équipé d'un crochet, l'eau, la levure et le sucre en poudre. Mélangez rapidement et oubliez une dizaine de minutes. Ajoutez la farine et commencez à mélanger puis quand la pâte commence à être formée, sans arrêter le batteur, ajoutez le sel et l'huile en filet. Continuez de mélanger une dizaine de minutes.

Faites une boule avec la pâte puis laissez-la reposer une heure dans un saladier légèrement huilé et couvert de film alimentaire.

Coupez la boule de pâte en 4 sur un plan de travail fariné (dans le livre c'est en 6). Formez des boules en les boulant sous la main. Posez un torchon dessus et oubliez une trentaine de minutes.

Plantez un doigt dans une boule de manière à la transpercer puis faites la tournoyer sans aller trop vite sinon la pâte peut se déchirer. Vous pouvez aller voir mon post sur Instagram si vous ne visualisez pas la manœuvre... En tout cas il faut à la fin obtenir un ovale d'environ 30cm de long. Faites de même avec les pâtes restantes.

Déposez les bagels sur deux plaques couvertes de papier de cuisson, couvrez d'un torchon et oubliez de nouveau une trentaine de minutes.

Badigeonnez les bagels avec le jaune d’œuf mélangé à 1càs d'eau puis parsemez les graines de sésame très généreusement ! Ne faites pas comme moi, n'oubliez pas de parsemer aussi quelques pincées de fleur de sel (ça, ce n'est pas obligatoire...).

Enfournez une quinzaine de minutes en tournant la plaque 3 ou 4 fois pendant la cuisson.

Servez avec de l'huile d'olive et du zaatar !


Mais pourquoi, je retournerai bien à Tel Aviv moi... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 23 mars 2023

Pâtes aux asperges et au poulet parce que les Asperges des Sables des Landes IGP sont arrivées !

Il y a des légumes dont j'attends l'arrivée chaque année comme un rituel gourmand et les Asperges des Sables des Landes IGP font partie de ceux-là.

Cultivée dans la plaine des Landes, elles sont dotées d’une incontestable qualité expliquée par un terroir unique mais également par le savoir-faire de ses producteurs.
J'aime les imaginer en train de pousser sous leur climat océanique au sein d'un sol sablonneux et être ensuite récoltées minutieusement à la main, entre le mois de mars et le mois de juin, puis conditionnées et mises au frais rapidement après la cueillette.

Fraîches, tendres et gourmandes, les Asperges des Sables des Landes IGP se dégustent sous toutes les formes. Cuisinées à la poêle ou en salade, les recettes sont infinies... et aujourd'hui c'est une de ces recettes que je vais vous proposer, une recette ou les asperges, les pâtes et le poulet vont se mélanger joyeusement !

Pâtes aux asperges et au poulet
Les courses :
- 1 douzaine d’Asperges des Sables des Landes IGP - 300g de pâtes du type farfalle - 400g de blancs de poulet - 15g de beurre - 20cl de crème liquide entière - 1 petit oignon - 2 gousses d'ail - 4 tiges de persil - Le zeste râpé finement d'1/2 citron - Sel et poivre

La cuisine :
Pelez puis émincez finement l'oignon et l'ail. Coupez le poulet en petits cubes.
Faites cuire les pâtes selon les indications portées sur l'emballage puis égouttez-les.
Coupez les asperges en tronçons d'environ 4cm. Faites cuire les têtes des asperges environ 3 min dans une casserole d'eau salée puis les autres tronçons 5 min. Retirez-les de la casserole, passez-les sous l'eau froide et laissez-les égoutter.
Faites chauffer le beurre dans une grande sauteuse et faites-y revenir l'oignon et l'ail pendant 3 min. Ajoutez le poulet, salez, poivrez et prolongez la cuisson jusqu'à ce que les morceaux commencent à peine à colorer, environ 5 min.
Ajoutez les asperges et 2 ou 3 càs de leur eau de cuisson et mélangez délicatement 1 à 2 min. Ajoutez la crème puis les pâtes et mélangez délicatement.
Juste avant de servir parsemez le persil haché et le zeste de citron.

En partenariat

Mais pourquoi, et si on redécouvrait l'asperge mimosa maintenant ? est-ce que je vous raconte ça...

mardi 28 février 2023

Muffins au comté et aux olives... Pour découvrir Robomix...

J'aime les revues de cuisine... Beaucoup, beaucoup trop comme ils disent à la maison. Un jour je mesurerai les " tas " de revues qui traînent un peu partout chez moi... Et forcément quand je vois une nouvelle venue, je ne peux pas m'empêcher de jeter un œil dessus à la librairie et pendant que l'œil regarde, la main l'accroche et je n'ai pas le cœur à séparer la main et la revue... Du coup je repars avec.

Cette nouvelle venue, Robomix, est consacrée au Thermomix, ce robot culinaire qui a changé la vie dans de nombreuses cuisines ou des fois on ne cuisinait pas ou peu. Mais pas que, des cuisiniers et des cuisinières qui cuisinent beaucoup... beaucoup, comme moi l'ont aussi installé sur leur plan de travail.

Et du coup pour tester un peu ce qu'elle a dans le ventre, cette nouvelle venue, je me suis dit que tester une petite recette... c'est pas mal, non ? Alors direction la cuisine !

Muffins au comté et aux olives

Les courses pour 6 muffins :

- 120g de farine – 45g d'olives noires dénoyautées - 1 œuf - 1 petite échalote - ½ càc de levure chimique – ¼ de càc de bicarbonate – ½ càc de vinaigre de cidre – 90g de lait – 45g de Comté – 30 ml d'huile d'olive – 1càs de graines mélangées (sésame, lin, potiron, tournesol...) - Sel et poivre

La cuisine : 

Mettez le Comté en morceaux dans le bol et mixez 12 sec/vitesse 8, réservez.

Coupez les olives en tranches.

Mettez l'échalote épluchée dans le bol et mixez 3 sec/vitesse 8. Raclez les parois vers le fond. Ajoutez l’œuf, le lait, l'huile, le vinaigre, du sel et du poivre. Mélangez 30 sec/vitesse 4.

Ajoutez la farine, la levure, le bicarbonate et mélangez 15 sec/vitesse 4. Ajoutez le Comté et mélangez 20 sec/sens-inverse/vitesse 3.

Versez la pâte dans des cagettes en remplissant au ¾. Parsemez les olives et les graines sur la pâte. Enfournez une vingtaine de minutes dans un four préchauffé à 180°C. Laissez tiédir ou refroidir sur une grille avant de déguster.

Mais pourquoi, une nouvelle revue c'est toujours une bonne nouvelle ! 

samedi 25 février 2023

Shortbreads au citron et graines de pavot de Pascale... parce que décidément les biscuits...

J'aime bien les nouveaux livres de cuisine... Beaucoup, beaucoup, beaucoup... mais j'aime aussi de temps retrouver ceux avec qui j'ai passé du temps et pris du plaisir à cuisiner. Et c'est ce qui est arrivé quand j'ai retrouvé le livre de Cookies, muffins & Co de Pascale un livre qui date de quelques années mais qui reste foutument d'actualité ! Et après avoir très très longuement hésité... 

J'ai décidé de partager avec vous une recette de Shortbreads qui se sont révélés aussi facile à faire que réjouissants à l'heure du thé. Allez direction la cuisine !

Shortbreads au citron et graines de pavot de Pascale

Les courses :

- 150g de farine – 50g de sucre roux en poudre – le zeste râpé finement d'1 citron vert – 1 càs de graines de pavot – 90g de beurre demi-sel (sortez-le bien en avance) – 2 càc de jus de citron vert – 2 càs de lait – du sucre roux pour la fin

La recette :

Mélangez la farine, le sucre, le zeste de citron et les graines de pavot dans un saladier. Ajoutez le beurre et mélangez du bout des doigts. Ajoutez le lait et le jus de citron et pétrissez jusqu'à obtenir une jolie pâte.

Étalez la pâte, environ 5mm c'est bien. Découpez-la avec un emporte pièce ou un verre d'environ 5cm de diamètre. Recommencez avec la pâte restante.

Déposez les biscuits sur une plaque couverte de papier cuisson. Piquez 3 fois chaque biscuit à la fourchette. Saupoudrez de sucre.

Enfournez une douzaine de minutes dans un four préchauffé à 160°C.

Y'a plus qu'à laisser refroidir et tea time !

Mais pourquoi, et si on repassait au salé ? est-ce que je vous raconte  ça...

mercredi 22 février 2023

Les biscuits aux noix de Véronique... parce que des fois l'important est dans le partage...

Des fois, je me dis que je me fais vieux pour tout ça, pour les réseaux, pour Insta ou Tiktaktok et les autres... que ça va trop vite, qu'avant c'était mieux... un peu vieux con des fois. Et puis en échangeant, en discutant, en plaisantant, en récupérant la jolie recette de biscuits que @veronique.thomas (sur Insta) m'a confiée... 

Je me dis que finalement ce n'est pas le moyen qui compte mais bien ce qu'en font les gens. Et qu'ils en font donc des fois de bien jolies choses qui sentent le partage et la générosité...

 

Du coup je crains pour vous d'être là et sur les autres réseaux encore un bon moment ! Allez direction la cuisine pour une recette aussi simple que savoureuse ! Encore merci Véronique...

Les biscuits aux noix de Véronique...

Les courses :

- 180g de farine – 120g de beurre mou – 30g de sucre en poudre – 30g de vergeoise blonde (je crois que la prochaine fois je vais essayer un sucre plus parfumé type muscovado...) - 60g de cerneaux de noix (je pense en mettre un chouille plus la prochaine fois...) - 1 càc d'extrait de vanille – 1 pincée de sel

La cuisine :

Vous allez voir que c'est rien à faire ! Battez le beurre avec les sucres. Ajoutez la farine peu à peu en la mélangeant, là j'ai utilisé la feuille à la place du fouet. Ajoutez l'extrait de vanille, les noix grossièrement hachées et la pincée de sel.

Faites de jolies boules de pâte, les miennes faisaient 25g et c'est bien.

Posez sur une plaque couverte de papier de cuisson et hop au four une vingtaine de minutes à 160°C. Et... Tea time !

Mais pourquoi, et maintenant des biscuits ? est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 19 février 2023

Mes biscuits au peanuts butter parce que j'aime les biscuits !

Il y a quelques temps, il y a deux ans ou par là, j'écrivais un livre, dans la série I Love chez Solar, pour lequel je garde une affection particulière, I Love Ma cuisine au robot pâtissier. Grâce à ce livre comme souvent j'ai découvert plein plein de recettes que je ne connaissais pas... surtout du sucré... et j'ai cuisiné aussi des recettes que je connaissais mais que je n'avais jamais passé à la casserole ou plutôt au robot.

Et c'est le cas de la recette que je vous propose aujourd'hui, des jolis petits biscuits tout simples à faire et qui sentent bon le peanut butter quand ils passent au four ! Allez, direction la cuisine pour se dorer le biscuit !

Mes biscuits au beurre de cacahuète

Les courses : - 180g de farine – 90g de beurre – 180g de crunchy peanuts butter – 75g de cassonade – 75g de sucre en poudre – 1càc d'extrait de vanille – 1 œuf – ½ càc de levure chimique – 3 pincées de sel

La cuisine :

Mélangez dans un saladier la farine, la levure et le sel. Mélangez dans le bol d'un robot avec la feuille le beurre et le sucre, on insiste bien ! Incorporez ensuite, le peanuts butter puis l’œuf et l'extrait de vanille puis enfin la farine.

Formez de boules d'environ 20g de pâte. Aplatissez-les légèrement entre les paumes des mains puis déposez-les sur une plaque couverte de papier de cuisson. Marquez les biscuits à la fourchette dans un sens puis dans l'autre, regardez le réel, c'est toujours plus facile à regarder qu'à dire...

Enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 12 à 15 minutes.

Après on laisse refroidir et tea time ! Au fait, vous vous trempez vos biscuits vous ???

Mais pourquoi, un autre biscuit ça vous tente ??? est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 10 février 2023

Guémenoise Saint-Jacques et purée fine et petite visite à Plélan Le Grand à la découverte des andouilles et des andouillettes de l'Atelier de l'Argoat...

A notre arrivée à l’Atelier de l’Argoat nous sommes accueillis par Nicolas Tingaud. Tout de suite il nous parle des femmes et des hommes qui font l'entreprise. Du père bien sûr, qui était encore aux commandes de l'entreprise il n'y a pas si longtemps, de son frère qui l'accompagne dans le développement commercial, parce qu'ici il est question de famille. Mais aussi de l'ensemble du personnel qui compose l'entreprise depuis les ateliers jusqu’aux bureaux. Après bien sûr on parle d'andouille et d'andouillette mais seulement après...

Et nous voilà donc partis vers les ateliers...

Quand on arrive à l'intérieur de l'atelier forcément on se rend vite compte qu'ici l'andouille et l'andouillette règnent sans partage.

On s'en rend bien compte d'abord grâce à l'odeur particulière de cette charcuterie que l'on peut reconnaître sans erreur. Cette odeur où se mêlent celles des étapes que vont connaître les chaudins, le nom donné aux boyaux de porc, lors de leur préparation pour enfin devenir andouille et andouillette. Toutes ces odeurs se mêlent, celle des chaudins, celle des cuissons et celle du fumage et l'amateur se demande en les reniflant une seule chose... Quand va-t-on enfin passer à table !

Dans l'atelier chacune et chacun est attelé à son ouvrage qu'il réalise à la main dans toutes les étapes. Parce qu'ici les artisans à l’œuvre ne sont pas une pièce dans un dispositif taylorisé, ils fabriquent de A à Z chacune de leurs productions. Chaque andouillette, chaque andouille n'a connu les mains que d'une seule ou d'un seul pour les produire. D'ailleurs chacun marque sa fabrication pour une question de traçabilité mais aussi pour pouvoir les acheter dans le magasin d'usine, où vous aussi vous pouvez vous rendre.

C'est dans cet atelier que je me suis rendu compte à quel point confectionner une véritable andouille de Guéméné à l'ancienne est complexe... je vous expliquerai plus loin l’importance de tous ces termes… c'est là donc que j'ai vu une de ses artisanes choisir sélectionner les chaudins un par un. Retirer du gras les parures de « graisse » ni trop ni trop peu, constituer le cœur de l'andouille puis continuer en enfilant chaudins après chaudins en les poivrant régulièrement, tous les six chaudins, pas un de plus pas un de moins. Et l'andouille de Guémené est ainsi produite avec méticulosité et une efficacité qu'il me faudrait des mois, voire des années, à juste essayer d'atteindre. Juste le temps de s'en rendre compte et elle est déjà prête à être accrochée pour aller à la phase suivante, le piquage, pour finir en cuisson au bois de hêtre.

Et dans ce même atelier j'ai aussi découvert les autres préparations proposées par l'Atelier de l'Argoat. L'andouillette montée sur une ficelle de lin, toujours faite à la main, avec des lanières de chaudins ouverts parfaitement assaisonnée, des andouillettes qui, du coup, tiennent particulièrement bien à la cuisson. La Gridouille de l'Argoat à l'ancienne où le lard vient accompagner les chaudins de porc. Ou encore leur Andouille de Vire à l'ancienne faite main, leur Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne ou leur Andouille de Bretagne à l'ancienne... Tout ce que pourrez déguster si vous passez par là...

L'andouille et l'andouillette sont donc ici une affaire de famille et de tradition. Et on ne le sait pas toujours mais les mots sont importants. Et comme toujours je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur l'étiquette des produits que vous achetez...

Prenons par exemple la "véritable" andouille de Guéméné " à l'ancienne ", il faut savoir que le " véritable " et à " l'ancienne " ont un sens et un intérêt pour nous.

A l'ancienne signifie ici que les produits ne contiennent aucun additif ni conservateur, et que les seuls ajouts sont le sel et le poivre et que le fumage est réalisé avec des copeaux de hêtre. Le "véritable" intègre que la production ne peut se faire que dans une zone précise sortie de laquelle elle ne serait plus "véritable", forcément.

Savoir comment on le fait et avec quoi on le fait a toute son importance si l'on est attentif à ce qui finit dans nos assiettes. Je préciserai juste pour finir que les chaudins de porc sont certifiés "origine France", et qu'en demandant " et au fait le sel de nitrite ?, j'ai eu droit à un sourire et pour simple réponse, " ici il n'y en a pas..." Les réponses simples sont les plus rassurantes...

Il faut d'ailleurs noter que l'ensemble des entreprises françaises dès 2016, ont volontairement réduit de 20% les nitrites dans les produits qui en utilisent.

Et que ces mêmes entreprises s'inscrivent aussi dans une démarche constante de progrès et d’amélioration des recettes (réduction du sel, du gras et des additifs, mais aussi engagement sur l’approvisionnement en viandes françaises par exemple).

Voilà ce que j'ai découvert là, à l'Atelier de l'Argoat, ça et quelques autres petites choses qui se sont forcément terminées par une dégustation... forcément ! Alors à table ! Pour une petite recette que je vous propose de préparer avec la Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne.

Guémenoise Saint-Jacques et purée fine

Les courses :

1 vingtaine de tranches Guémenoise de l'Argoat à l'ancienne – 1 vingtaine de Saint-Jacques avec leur corail - 250g de pommes de terre à purée – 250g de panais – 20 cl de lait chaud – 40g de beurre – 1cuil. à café de fond de volaille - 4 tiges de cerfeuil effeuillées – Sel et poivre

La cuisine :

Pelez les pommes de terre et les panais. Coupez-les en morceaux puis faites-les cuire séparément pendant une vingtaine de minutes. Mixez finement les panais puis passez-les au tamis. Écrasez les pommes de terre au presse-purée. Mélangez le tout dans une casserole puis faites sécher quelques instant à feu doux. Ajoutez le lait et mélangez bien, ajoutez-en un peu si nécessaire. Ajoutez 30g de beurre coupé en morceaux et mélangez bien. Réservez la purée.

Faites chauffer le beurre à feu assez vif et dorez-y très rapidement des deux côtés les tranches de Guémenoise. Réservez-les. Faites dorer les noix de Saint-Jacques dans la même poêle et réservez-les aussi. Retirez la poêle du feu et faites colorer les corails rapidement. Réservez-les aussi.

Versez 10cl d'eau dans la poêle, ajoutez le fond et laissez rapidement réduire.

Coupez les tranches de Guémenoise en morceaux.

Déposez la purée dans les assiettes, puis les Saint-Jacques et les morceaux de Guémenoise, arrosez avec le jus de la poêle et terminez en parsemant le cerfeuil.

Crédit photo Atelier de l'Argoat : FICT / Chloë Sommelet - Raphael Dhondt

Mais pourquoi, et vous d'ailleurs andouille ou andouillette ? est-ce que je vous raconte ça...

samedi 4 février 2023

Mes coquilles à l'asiatique parce que décidément j'aime me dorer la coquille !

Il y a quelques jours nous sommes allé du côté de Dieppe prendre l'air de la mer de par-là et, bien sûr, pour y faire le marché ! Il faut dire que le marché de Dieppe est un de mes préférés... et s'il n'y avait que le marché... Pas loin je vais aussi acheter mes coquilles Saint-Jacques, mes bulots, mes bouquets frétillants et quelques poissons, à des pêcheurs aimables qui livrent tout ça à peine sorti des filet. Pour moi, du coup, me promener par là c'est comme une image du bonheur...

Et forcément, comme je reviens avec beaucoup beaucoup de coquilles, à peine rentré j'ai envie de les cuisiner, c'est comme ça qu'elles sont les meilleures... Enfin n'hésitez pas à les congeler, elles se conservent aussi parfaitement ! Et donc hier je vous demandais sur Instagram de choisir entre ma version à l'asiatique et ma version à l'italienne ou de ne pas choisir et prendre les deux. Et étonnamment vous avez préféré les deux !

Mais comme il faut bien choisir direction ma version à l'asiatique en attendant la balade en Italie...

Mes coquilles à l'asiatique
Les courses :
- 1 vingtaine de noix de Saint-Jacques (avec ou sans le corail) – 20g de beurre – 120g de miel – 60g de sauce soja – 3 gousses d'ail – le jus d'1 citron – 4 cives – 8 tiges de coriandre – 1càc de graines de sésame – Sel et poivre
La cuisine :
Mélangez dans un bol, le miel, la sauce soja, les gousses d'ail pelées et passées au presse-ail, le jus de citron et du poivre.
Mettez vos St-Jacques dans un plat et arrosez-les avec 1/3 de la sauce. Mélangez bien puis mettez au frais pendant une heure. Égouttez-les alors et séchez-les bien sur du papier absorbant.
Faites chauffer le beurre à feu assez vif dans une poêle et dorez très rapidement les St-Jacques, 1 ou 2 minutes par côté. Retirez-les puis versez la sauce et laissez réduire 4 ou 5 minutes.
Remettez les St-Jacques, mélangez 1 minute ou 2 et déposez-les dans les assiettes. Avec du riz au brocoli c'est bien ! Laissez éventuellement réduire un peu la sauce.
Terminez en arrosant avec la sauce et en parsemant les cives et la coriandre émincées et les graines de sésame.

Mais pourquoi, je sens que ce n'est vraiment pas la dernière recette de coquilles... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 2 février 2023

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée... parce que c'est...

Le village de Crouseilles et la cave du même nom se trouvent à quelques kilomètres de Madiran dans le sud-ouest de la France. Et c'est là, au pays du Vic-Bilh, que sont assemblés Petit ou Gros Manseng et Petit Courbu issu d'une sélection de parcelles idéalement exposées, pour réaliser Grains de Roy. Ce Pacherenc du Vic-Bilh AOC est un vin doux avec un très bel équilibre entre sucrosité et fraîcheur. Un vin tout en fruits à la finale longue et élégante qui sera le parfait compagnon de vos crêpes à l'occasion de la chandeleur !

De mon côté je l'ai associé à un gâteau de crêpes comme une tarte au citron dont je vais vous donner la recette... Mais avant je vous propose d'essayer de gagner une bouteille de Grains de Roy pour le goûter à votre tour !

Pour tenter de gagner cette bouteille c'est tout simple, allez sur Instagram puis :

- Abonnez-vous à mon compte @doriancuisine.com.leblog et au compte des producteurs de ce vin la @cavedecrouseilles

- Il suffit ensuite de répondre à la question suivante dans un commentaire :

Cette cuvée rend hommage à deux rois qui ont permis à ce vignoble d'acquérir ses lettres de noblesses, François 1er et... quel est le second roi ? Pour vous aider " un peu ", on a l'habitude de se demander la couleur de son cheval...

- Vous avez jusqu'au lundi 6 février 2023 à minuit pour répondre. La gagnante ou le gagnant sera annoncé ici après tirage au sort.

Mon gâteau de crêpes comme une tarte au citron meringuée

Pour 6 à 8 personnes

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 90 minutes

Les courses :

Pour les crêpes : - 700g de farine – 6 œufs – 130cl de lait – 2 cuil. à soupe d'huile d'arachide – 2 pincées de sel – du beurre

Pour la crème au citron : - 15cl de jus de citron – 120g de sucre en poudre – 3 jaunes d'œufs - 12g de maïzena - 30g de beurre

Pour la meringue : 120g de sucre en poudre – 2 blancs d’œufs – 3cl d'eau

Pour le sirop au fruit de la passion : - 2 fruits de la passion – 2 cuil. à soupe d'eau – 2 cuil. à soupe de sucre en poudre

La cuisine :

Préparez les crêpes. Mélangez dans un grand saladier les œufs, l'huile, le sel et 1/3 du lait. Ajoutez de la farine et mélangez. Ajoutez ensuite lait et farine alternativement jusqu'à finir les ingrédients.

Faites une vingtaine de crêpes avec cette pâte en mettant un peu de beurre dans une poêle bien chaude entre chaque crêpe.

Préparez la crème au citron. Mélangez dans une casserole le sucre en poudre et la maïzena. Ajoutez le jus de citron et les jaunes d'œufs et mélangez. Faites chauffer sur feu moyen en remuant régulièrement et prolongez la cuisson jusqu'à ce que le mélange épaississe. Retirez du feu, et ajoutez le beurre coupé en morceaux et mélangez. Laissez refroidir.

Déposez trois crêpes dans une assiette puis étalez une fine couche de crème au citron. Recommencez jusqu'à épuisement des crêpes.

Préparez le sirop au fruit de la passion. Faites chauffer la pulpe des fruits de la passion, l'eau et le sucre dans une casserole à feu moyen. Quand le contenu de la casserole arrive à ébullition prolongez 2 minutes puis filtrez.

Préparez la meringue. Versez le sucre et l’eau dans une casserole et faites cuire jusqu’à ce que la température du sucre atteigne 110°.

Fouettez les blancs en neige assez ferme et versez le sucre fondu en filet tout en continuant de fouetter à vitesse moyenne. Continuez de fouetter jusqu’à ce que la meringue soit tiède, pendant environ 5 minutes.

Il ne vous reste plus qu'à garnir votre gâteau de crêpes généreusement avec la meringue et à lui donner un petit coup délicat de chalumeau. Arrosez un peu de sirop sur la meringue avant de servir.

Article sponsorisé.

" l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération "  

Mais pourquoi, difficile de résister à un gâteau de crêpes, en même temps pourquoi résister... est-ce que je vous raconte ça...