vendredi 30 novembre 2007

Petites recettes sans conséquences… petits goûters dégoulinants de plaisirs pour un petit clin d'œil à Parole de mamans…

Et voilà, le nouveau numéro de Parole de mamans est là et forcément l'ancien s'en va… alors pour accompagner cette sortie j'ai eu envie de faire ce petit clin d'œil sous forme de petites recettes sans conséquences à Parole de mamans. Donc pas d'histoire mais mes recettes, celles que vous aviez pu trouver dans le précédent numéro. Et un petit clin d'œil surtout pour le plaisir de les remercier encore une fois, de remercier cette équipe de professionnelles passionnées qui a pensé à moi pour leur rubrique cuisine et qui m'a accompagné pas à pas avec une patience sans faille jusqu'au bout de cette jolie aventure.
Et puis comme le nouveau numéro arrive avec plein plein de choses à découvrir j'en profite aussi pour passer le témoin à Anne de Cannelle et Cacao que vous allez retrouver tout sourire entourée de ses deux petits gourmands dans la rubrique cuisine. Anne qui prend le relais et nous raconte avec beaucoup de tendresse les parfums de noël en Alsace et accompagne son récit de deux jolies recettes, celle du Boudin blanc aux pommes et au pain d’épices et celle des Tartelettes tatin aux poires et aux fruits secs.
Alors n'hésitez pas le nouveau Parole de mamans vous attend en kiosque dès maintenant !
Petits pots de yaourt glacés à la framboise
Ingrédients pour 6 petits pots :
Pour le yaourt glacé : 2 yaourts natures (250g) – 24 framboises – 2càs de sucre glace (vous pouvez augmenter la quantité à 3ou 4 selon votre goût)
Pour finir : 5cl de crème fraîche liquide entière - 6 fraises – 12 framboises – quelques petites feuilles de menthe
La veille préparez le yaourt glacé. Mélangez les deux yaourts, les framboises et le sucre glace. Mélangez sans trop insister et versez le tout dans un récipient en plastique pouvant aller au congélateur, choisissez-le assez grand pour pouvoir bien y étaler le mélange. Mettez au congélateur et laissez jusqu'au lendemain.
Le jour même commencez par préparer une chantilly avec la crème fraîche, mettez-la dans un bol et fouettez-la au batteur (attention la crème et les instruments doivent très frais).
Coupez les fraises en deux ou quatre.
Passez enfin le yaourt glacé au mixer jusqu'à obtenir un granité très grossier.
Pour montez les pots, versez une bonne cuillère à soupe de granité glacé, quelques morceaux de fraise et une framboise, encore un peu de granité, la framboise restante et les fraises s'il en reste et enfin un cuillère à café de crème chantilly. Décorez avec la menthe et mangez de suite.
Ah un petit truc... pensez à mettre les pots au frigo quelque temps avant de servir pour que le yaourt glacé ne fonde pas trop vite.
Mais pourquoi, je l'aurais quand même pas brûlée ma bolognaise, est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 28 novembre 2007

Petites recettes sans conséquences… quatre heures terriblement comfort food pour se réchauffer le moral !

J'ai froid… enfin non je n'ai pas froid, le chauffage ronronne gentiment alors non je n'ai pas froid… mais je pourrais ! J'ai le nez collé sur la vitre et il est froid lui… et du coup comme un bon ours que je suis je me mets en position comford food réchauffant le dedans !
Et voilà donc une nouvelle petite recette sans conséquence, juste une petite recette sans histoire puisque c'est le principe de cette série…
Crumble pour elle et moi aux fruits des bois…
Une recette attrapée par là-bas en Angleterre et largement recustomisée
Ingrédients pour 5 ou 6 petits crumbles rectangulaires : 200g de farine – 1càc de levure chimique - 100g d'amandes en poudre - 1càs de zestes d'orange et de citron mélangés - 175g beurre - 175g de sucre roux et un peu plus pour saupoudrer – un mélange de fruits rouges congelés, j'ai utilisé des myrtilles, des framboises et des groseilles, une vingtaine de chaque – 1oeuf – 20g d'amandes émincées – 20 de pistaches grossièrement hachées – 1càs de musli - de la crème fleurette légère pour servir.

Mettez dans un robot la farine, la levure et les zestes, faites tourner rapidement. Ajoutez le beurre coupé en cubes, attention il doit être bien froid, et faites tourner jusqu'à obtenir un sablé, n'insistez par trop.
Versez ce mélange dans un saladier et ajoutez le sucre, mélangez avec les doigts, il faut toujours que cela ressemble à un sable grossier. Réservez 150g de ce mélange.
Dans le saladier ajoutez un œuf et mélangez le avec un couteau, le couteau c'est utile pour que ça reste sablé, avec une cuillère ça finirait en pâte.
Répartissez ce mélange dans vos moules que vous aurez tapissés de papier sulfurisé, tassez un peu et répartissez ensuite les fruits, tassez un peu et saupoudrez d'un peu de sucre.
Versez sur les 150g de mélange que vous avez réservé les amandes émincées, les pistaches et le musli.
Répartissez ce mélange sur les moules et tassez très légèrement, saupoudrez enfin de sucre et enfournez 25 minutes à 200°. Enlevez des moules et laissez tiédir dans le four porte fermée. Au sortir du four il n'y a plus qu'à napper d'un peu de crème et avec le thé… qui a dit qu'il faisait froid…
Le thé au gingembre façon grog de l'Est lointain
Une envie attrapée du côté de
Punk chocolate
Ingrédients pour une théière :
1càs bien pleine de thé vert de Chine – 15g de gingembre confit émincé finement – 3càs de sucre roux
Pour servir par tasse : 1ou 2 càc de vodka (c'est bien sûr facultatif mais l'ours de l'Est…) – 1càc de jus de citron
Faites bouillir la quantité d'eau nécessaire à votre théière. Pendant ce temps mettez dans la théière le thé, le gingembre et le sucre. Versez l'eau et laissez infuser à votre goût. Versez dans les tasses la vodka et le citron. Complétez avec du thé et buvez brulant.

Mais pourquoi, j'avais pas une bolognaise sur le feu moi ? est-ce que je vous raconte ça…

lundi 26 novembre 2007

Et si finalement c'était vrai que la bolo c'est fini… fini vraiment fini ??? Tartinage suite et fin…

L'autre jour nous mangions tranquillement chez des amis, qui sont aussi entre autre des blogueurs, et forcément au bout d'un moment, un très court moment, on a fini par parler bouffe… en gros juste après s'être fait la bise sur le palier, on a commencé à en parler. Et une fois fait le panorama de nos petites préparations passées, présentes et futures nous nous sommes mis à parler à bâton rompu de tout et de rien, de bouffe quoi… Et t'as vu que les escargots, y'en a qui les farcissent de fraises, qu'est-ce t'en penses ? Et t'as vu, y font du saucisson de caille aux éclats de Chupa chup's… qu'est'ce t'en penses… et là forcément les flingueurs sont de sortie, les uns pour critiquer, les autres… aussi ! Enfin pas toujours quand même…
Et à un moment, le moment ! The Moment ! J'ai dit… et la bolo (la bolognaise) alors… parce que j'avais vu une recette quelques jours avant… et là Stanislas, mon Stanislas, a dégainé son double zéro et d'une seule balle en pleine tête il a mis à terre la pauvrette, toute rouge qu'elle était et puis sans hésiter il l'a achevée d'un définitif la bolo c'est fini… complètement fini ! On s'est regardé tous en hochant la tête comme les petits chiens des voitures en répétant la bolo c'est fini… la question était réglée !
Ce qu'il voulait dire c'est que dans le landernau culinaire la belle italienne n'est pas de saison, ni même de l'année, parce que comme chez les tailleurs pour dames dans nos cuisines il y a aussi des modes, celle de la tonka et celle du gomasio et celle… et celle de la bolo, elle semble passée depuis autant de temps que la nouvelle cuisine n'est plus nouvelle !
Et puis on est passé à autre chose, et comment il'z'ont roulé les sardines dans des peaux de bananes et qu'est-ce que… Mais la petite phrase s'était accrochée au fond de mon esprit et comme un petit vélo n'arrêtait pas de tourner, la bolo c'est fini… fini… et après cette bonne soirée et quelques cocktails éblouissants du garçon et quelques plats ravageurs de la fille, on est rentré heureux et repus et je me suis endormi là-dessus, la bolo c'est fini… la bolo…
Ce qui est curieux avec les cauchemars c'est que des fois on ne s'en rend pas compte que c'est un cauchemar et on court, on court et le monstre il court, il court aussi mais juste un chouille plus vite que vous… et du coup vous vous réveillez parce que Chouchou, que vous êtes en train de ruiner à coups de griffes, vient de vous vider son Alka Setzer du soir sur la tête.
Alors que d'autres fois vous vous dites tout de suite, c'est un cauchemar, ça ne peut être qu'un cauchemar, mais pour en sortir peau d'futon, rien à faire ! Et ça continue, ça continue… et c'est comme ça que je me suis réveillé en nage en criant c'est fini ! c'est fini !!!
C'est donc là que je me suis réveillé et que j'ai vu Marie me regarder d'un air désabusé, habituée à mes cris matinaux et me disant, alors cette fois c'est quoi qui est fini Chouchou ? Là, c'est devenu une évidence et j'ai crié, hurlé à poumons déployés, j'ai criééééé !!!... Non la bolo ce n'est pas fini elle est même de retour ! Et sans prendre le temps de m'habiller je suis parti m'en préparer une plâtrée ! A suivre ?...
Ma bolo à moi…
Ingrédients : 750g de viande hachée de bœuf – 1càc de fenouil en grain – 1càs de beurre – 1càs d'huile d'olive – 75g environ de céleri branche émincé finement – 5oignons nouveaux – 5gousses d'ail en chemise écrasées avec le plat d'un couteau –– 1/2càc d'origan – 2ou 3 feuilles de laurier - 1ou 2 pincées de piment d'Espelette - 2ou 3càs de persil plat haché – 50g de tomates séchées – 10cl de vin blanc sec – 800g de tomate en boîte (j'ai utilisé à moitié des tomate en cube et des tomates en quartier) – 1càc de sucre en poudre - sel
Versez dans une grande sauteuse l'huile et le beurre et faites-le chauffer à feu moyen. Ajoutez les graines de fenouil, laissez-les griller 1ou 2 minutes.
Ajoutez ensuite le céleri, les oignons, et l'ail, mélangez le tout et faites fondre les légumes pendant 3ou 4 minutes. Ajoutez la viande et réduisez-la en petits morceaux dans la cocotte tout en la mélangeant autres éléments.
Ajoutez l'origan, le laurier et le persil, montez le feu et laissez colorer la viande de tous les côtés.
Ajoutez les tomates, versez le vin, mélangez de nouveau et laissez cuire jusqu'à ce que le vin soit pratiquement évaporé.
Versez enfin le jus de tomate et le sucre en poudre, salez, remuez bien, couvrez et baissez le feu. Laissez blobloter pendant au moins 20minutes. Découvrez alors et laissez la sauce se concentrer jusqu'à la consistance voulue (j'ai laissé de nouveau une vingtaine de minutes). Il n'y a plus alors qu'à utiliser la sauce.

Petites pizzas fines comme une bolognaise
Une idée très largement inspirée d'une recette de
Lahmacuns (pizzas turques) de Rosa du site Rosa's Yummy Yums où vous pouvez aller remplir votre panier de bonnes idées !
Ingrédients pour 4 pizzas :
Pour la pâte (c'est presque la recette de Rosa) :
250g de farine – ½ càc de sel – 5g de levure de boulanger séchée – 12,5cl d'eau tiède - ½ càc de sucre
Pour le reste :
250g de bolo – 1càc de sumac – 1càc de thym – 1 càc de sésame doré - ½ de carvi - 100g de pancetta – 1petite boîte de concentré de tomates - 1ou 2 poignées de roquette – huile d'olive
Commencez par faire la pâte à pizza, mettez dans un bol l'eau, la levure et le sucre, laissez reposer 10minutes.
Mélangez la farine et le sel dans un saladier, faites un volcan, versez le contenu du bol et mélangez en allant de l'intérieur vers l'extérieur. Quand la pâte est homogène pétrissez-la pendant 3ou 4 minutes. Mettez-la dans un saladier, filmez et laissez reposer dans un endroit tiède pendant une paire d'heures.
Quand la pâte est à point coupez-la en 4, faites-en des boules puis étalez les boules en cercles assez fins d'environ 20cm, et laissez-les reposez une trentaine de minutes.
Mettez ensuite le sumac, le thym, le sésame et le carvi et mélangez en écrasant partiellement les épices, réservez-les.
Mettez une poêle sur un feu assez fort et quand elle est chaude, faites-y dorer la pancetta sans trop insister. Puis versez la bolo, mélangez et retirez du feu.
Badigeonnez d'1càc de concentré de tomate les cercles de pâte puis répartissez dessus la bolo à la pancetta, saupoudrez d'une bonne pincée d'épices et enfournez dans un four préchauffé à 225° pendant une dizaine de minutes.
Sortez alors les pizzas, posez une dizaine de feuilles de roquette, saupoudrez d'une nouvelle bonne pincée de mélange d'épices, un filet d'huile, vous pouvez pliez les petites pizzas et les manger avec les doigts.
Tartine comme une bolognaise
Ingrédients pour 4 :
Pour le pesto rouge : 12 morceaux de tomates séchées (ce sont souvent des demi-tomates – 1 ou 2càs de parmesan – 1ou 2càs de pignon – 1gousse d'ail – 5ou 6 feuilles de basilic - 6càs d'huile d'olive
Pour le reste : 250g de bolo - 100g de mozzarella - 75g de cœur de céleri émincé très fin – 50g de parmesan en copeaux – des tranches de pain grillées – huile d'olive – piment d'Espelette
Mélangez tous les ingrédients du pesto rouge dans un hachoir électrique et faites tourner jusqu'à obtenir un mélange encore grumeleux, il ne faut surtout pas que le mélange devienne lisse.
Verser la sauce bolognaise encore bien chaude et la mozzarella dans un petit saladier et mélanger très rapidement (la mozzarella va commencer à fondre).
Montez les tartines versez une couche de bolognaise à la mozzarella, une bonne càc de pesto, saupoudrez de céleri et enfin de parmesan, un filet d'huile d'olive, une pincée de piment et c'est fini.
Et pour retrouver la recette de la tartine de sauvage à la viande parfumée à plein de choses cliquez sur la photo.

Mais pourquoi, et maintenant que la force soit avec la bolognaise… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 22 novembre 2007

Ma première tartine j'ai été la chercher au bout de l'enfer… ou presque ! Tartinade sauvage la suite !

Quand j'étais petit je vivais dans un cocon, forcément en passant toute mon enfance et mon adolescence à Boulogne, celui de Billancourt, je ne risquais pas de grandir au milieu des sauvageons. Et pourtant à l'époque nous vivions adossé au terrifiant quartier Italien du côté des Menus… enfin terrifiant pour certaines bigotes, pour moi c'était le quartier du grand Pierre, un de mes amis avec qui j'aimais traîner dans ces deux ou trois rues où des presque sauvages osaient mettre des chemises à sécher dehors et se parler d'une fenêtre à l'autre… parler fort en plus...
Et j'aurais pu vieillir comme ça, sans me rendre compte que d'autres mondes existaient… Et puis il a bien fallu que je sorte de mon petit cocon, parce qu'en grandissant j'ai eu d'autres envies, de musique et de bruit, de concert et de foules… et le plus rock'n'roll que j'avais connu à Boulogne c'était les cloches de Notre Dame quand il prenait une toquade au curé et qu'il se laissait aller à les faire sonner à la volée ! une fois tous les trois ans… et encore…

Alors finalement j'ai fini par partir à l'aventure avec un autre ami qui lui connaissait l'extérieur, il faut dire que lui était de Billancourt... Il avait bien essayé de me rassurer voyant l'inquiétude me prendre, c'était quand même mon premier concert, t'inquiète, qu'il m'avait dit, ils sont pareils ailleurs qu'est-ce tu crois qu'ils vont te couper en morceaux et te manger après… t'es couillon c'est pas des cannibales… Je n'ai pas pu m'empêcher de penser, alors c'est qu'ils vont quand même me couper en morceaux… ça il n'avait pas dit qu'il ne feraient pas ! Et puis comme je ne semblais pas si partant que ça, il a lâché l'argument ultime… et puis tu verrais les filles qu'il y a aux concerts, couillon tu serais déjà en train de sauter dans tes bottes ! Couillon toi-même ! que j'ai pensé, j'étais déjà dans mes bottes…
Et c'est comme ça que je me suis retrouvé du côté du fin fond d'une autre banlieue pour une de mes premières sorties hors du paradis et mon tout premier festival en plein air…
En arrivant tout m'a surpris, les immeubles gigantesques, j'en avais presque le vertige en levant la tête vers eux, c'est qu'ils faisaient au moins… huit étages ou peut-être même dix ! et puis les commerces qui ne vendaient rien que je ne connaisse, tissus africains et décors d'Afrique du Nord… et puis il y avait des gens partout, partout, partout… et la moitié c'était des filles… une véritable folie ! J'aurais voulu avoir des dizaines de paires d'yeux !
Grisé, presque saoul par tant de découvertes et ayant perdu mon ami j'ai fini par me poser à même le sol, sur l'herbe sans couverture, sans plaid, sans rien… ici les filles s'allongeaient directement sur l'herbe… moi, raisonnable, je m'y suis assis. Et très vite j'ai été pris par les odeurs qui m'entouraient, c'était comme si on avait mis le feu à une garrigue, ça sentait bon les herbes de Provence grillées… et ça aussi c'était enivrant, ce n'est que bien plus tard que j'ai appris que ce n'était pas vraiment des herbes de Provence… Il faut dire, à ma décharge, qu'à l'époque, de fumée je ne connaissais que celle des Boules d'Or, une sorte de Gauloise blonde au goût de savon, que je grillais avec autant de dextérité qu'une vieille dame arthritique. Et à force de tant d'ivresses, l'estomac au bord des lèvres, une évidence m'a frappé… Manger !
Il fallait que je mange si je ne voulais pas tomber plus bas que terre. Quand je suis arrivé au kiosque à casse-croûtes le vendeur a senti que c'était une urgence et avant que j'ai le temps de rien dire, il m'a précédé d'un tartine pâté tomate ! un peu comme un médecin posant un diagnostique… j'ai hoché la tête et en mangeant ma première tartine j'ai compris qu'on pouvait se sentir heureux d'avoir pour compagne… une tartine…
Tartine dans les bois et les vergers
Ingrédients : ½ de pomme acidulée - 125g de petites girolles coupées en deux ou en tranches s'ils sont gros (si vous avez un petit cèpe ou deux n'hésitez pas à l'ajouter…) – ¼ d'oignon rouge - 1càc de miel liquide – 1quizaine de petits bouquets de cresson – 2 ou 3 tiges de thym effeuillées - 4ou 5 tiges de cerfeuil effeuillées – du beurre – du sucre en poudre – vinaigre balsamique - de tranches de pain grillées
Coupez la pomme en 6 et saupoudrez les morceaux d'un peu de sucre en poudre. Mettez dans une poêle à feu bien vif un peu de beurre et quand il grésille faites bien dorer les pommes, retournez-les quand un côté est prêt et faites de même de l'autre.
Pendant ce temps, mettez une autre poêle à feu aussi vif et laissez-la bien chauffer puis mettez un peu de beurre et ajoutez les oignons, remuez bien et ajoutez les champignons et le thym. La cuisson doit être très rapide il faut juste les colorer très vite pour qu'ils ne se défassent pas. Dès qu'ils sont cuits ajoutez le cerfeuil, mélangez et coupez le feu.
Il n'y a plus qu'à monter les tartines. Mettez des champignons sur le pain, du cresson, des pommes, laissez couler le miel sur le tout et poivrez généreusement et finissez avec quelques gouttes de vinaigre balsamique. Avec ça… un petit rouge peut-être, et bien sûr quelques amis !
Tartine quand dans les bois et les vergers courent le cochon…
C'est exactement la même recette que la précédente à un détail près.
Faites dorer dans une poêle à feu vif 50g de poitrine de porc très très finement tranchées, que vous mélangerez en fin de cuisson aux champignons… sinon pour le reste ne changez rien !
Et pour la recette de la Tartine comme une pizza cliquez sur la photo pour retrouver la recette déjà publiée par ici.
Et pour ceux qui s'intéressent au vin ou qui veulent le découvrir, je vous donne rendez-vous au Grand Tasting (cliquez sur le logo pour avoir tout les renseignements sur cette manifestation) le 30 novembre et le 1er décembre du côté du Carrousel du Louvre à Paris, la deuxième édition d'une manifestation où le vin va être à l'honneur et va sans doute permettre bien des découvertes oenologiques… comme ils disent…et où je passerai, moi, dès le vendredi..

Mais pourquoi, et une tartine à la bolognaise ça le ferait…? Est-ce que je vous raconte ça…

mardi 20 novembre 2007

Quand le vin s'invite à le suivre à travers les routes c'est qu'Egmont n'est pas loin… et moi j'en tartine de bonheur !

Nous avons eu la chance Marie et moi de croiser Egmont Labadie l'année dernière du côté d'Aurillac… il y traînait l'enregistreur à la main, posant de drôles de questions, quelques fois dérangeantes, et pourquoi qu'il commençait… et comme il est difficile de résister à l'œil plein de malice amusée avec laquelle Egmont fait les choses, nous avons répondu, répondu, répondu… Et puis l'enregistreur a disparu et Egmont lui aussi nous a parlé, de sa passion pour le vin et de son ouvrage à venir, un ouvrage sur les bars, sur les bars à vin évidemment. Et il nous a aussi parlé du comment il a fait son livre et du comment il a visité les bars l'un après l'autre en suivant des routes quelques fois bien longues… Egmont nous a raconté ses aventures, ses coups de cœur et ses coups de gueule avec une gourmandise qui nous a donné envie d'attendre son livre, et puis on a aussi bu quelques verres, de vin évidemment. Et le temps est passé et le livre est arrivé… Les Zinzins du Zinc aux Editions Fleurus.
Forcément j'ai mis la main dessus. Par chance le livre lui ressemble, rapide, vif et curieux, il nous entraîne autour de la France à la découverte d'endroit, de vins, mais surtout de gens, ces gens qui servent le vin avec intelligence et passion. Et je me suis laissé aller à le suivre et même à me dire que j'irais bien en Alsace ou à Toulouse, dans telle rue de Paris ou au fin fond du… à la rencontre du vin. C'est qu'il sait donner envie Egmont, et en plus il n'est pas seul, l'œil du photographe qui l'accompagne a donné du corps et du relief aux endroits et aux gens… et on se laisse emporter avec plaisir porté par ces deux-là ! Du coup après un premier tour entre mes mains il a pris sa place naturellement, à moitié dans ma bibliothèque, à moitié dans ma boîte à gants en attendant que je me mette en route avec lui... bientôt… très bientôt…
Et comme j'avais envie de faire parler Egmont à son tour, je lui ai proposé d'écrire, d'écrire comme sur un blog… d'écrire sur mon blog et c'est ce qu'il a fait…
Minuit…on arrive à Toulouse… On est en plein début de canicule (mi-juin 2006). Et puis Jean-Yves Delhoume nous sert un mauzac vert de chez Bernard Plageoles… Mais non, je ne vais pas vous assommer avec des noms de producteurs ! Mais non je ne vais pas vous dire ce qu’il faut que vous buviez !
Juste qu’il faut faire confiance à ceux qui ouvrent ces bars à vins, ils ont la passion.
Comme les blogueurs, les créateurs de bars à vins cherchent à mettre du piment dans leur vie, en tout cas à faire vivre leur passion, et aussi à rencontrer des gens animés de la même passion qu’eux. Voire à convaincre ceux dont la passion s’est éteinte ! Comme les blogueurs, qui chacun de leur côté, oeuvrent quotidiennement contre la dépersonnalisation de la cuisine, son culte de la perfection visuelle au détriment du goût, en tout cas l’idée que le bon goût est l’apanage de quelques uns, les bars à vins sont des lieux où l’on apprend la diversité des goûts du vin.
Voilà, un bon petit vin fruité et flatteur n’a pas à tomber dans les poubelles de l’histoire, sous le seul prétexte qu’il n’est pas aussi concentré qu’un cabernet-sauvignon passé en fûts de chêne neuf.
Mais pour tout dire, ce que j’aime bien dans les bars à vins, c’est le vin ! Et la bonne nouvelle, c’est que partout en France, il y a de bonnes adresses où, quand on paye un verre 1, 2, 3 ou même 5euros, voire plus dans quelques cas, on a un quelque chose d’intéressant dans le verre.
Pierrick, photographe du livre et ami, a dit dans la préface qu’il n’aimait pas trop les bars à vins avant l’enquête, et qu’il leur préférait les bars, les vrais, les rades crades et miséreux, où le rmiste chante sa galère. Ben en fait, moi, c’est plutôt l’inverse ! Cette ambiance pesante et enfumée m’a toujours un peu emmerdé, ces discussions à n’en plus finir sur des choses virtuelles, à refaire le monde alors qu’on a à peine de quoi se payer un café, ça m’a toujours un peu gonflé. Toutes ces heures perdues à regarder le rond de fumée s’écraser lamentablement sur un lustre blafard… Et puis la clope, évidemment, c’est à cause de la clope des autres que j’ai commencé à fumer… Parce que je me disais qu’au moins, j’aurais le goût en plus de la fumée… Et puis surtout je pense, ces ridicules boissons ultra chères pour un peu d’eau, de sucre et de gaz… Voilà, le café pour moi, c’est l’inconfort, l’ennui et l’arnaque, depuis longtemps… Evidemment, après mon âge adolescent, j’ai appris à apprécier les gens que j’y croisais, et les choses ont un peu évolué.
Comme le dit Roland Castagnié, du Nabuchodonosor à Toulouse, l’œnologie, ça vient du grec « oinos », le vin, et « logos », le langage, donc le langage découle du vin. « Et si tu comprends pas, tu bois un coup ! » Voilà, l’intérêt du vin, c’est qu’il remplit le palais de sensations multiples, et qu’il délie les langues. Le café perd alors sa surface rigide, sociale, et devient un lieu de parole libre, et si le vin est bon, de conversations pleines d’esprit.

Amis blogueurs, faites vos prochaines rencontres dans des bars à vins !

Et pour accompagner le vin et les mots d'Egmont… tartinage évidemment !
Tartines télé pour matchs difficiles... une recette déjà parue sur Qui veut du fromage, le blog... le site du fromage au combien recommandable !
Ingrédients pour 4 : 2 gousses d'ail - une vingtaine de feuilles de basilic - une vingtaine de petites feuilles de roquette - 7,5 cl d'huile - 40 g de pignons de pin légèrement grillés - 40 g de parmesan frais râpé et quelques copeaux - 8 petites tranches de pain de campagne ou 4 plus grandes coupées en 2 - 8 tranches très fines de jambon cru - 150 g de fromage blanc (j'ai utilisé du fromage fouetté nature des Paysan breton) - 3 ou 4 quartiers de tomates séchées à l'huile - Poivre - Sel
Passez le pain sous le grill d'un four jusqu'à ce qu'il soit bien doré d'un côté (inutile de dorer les 2, il risquerait d'être alors trop sec). Déchirez les tranches de jambon à la main en 3 ou 4. Coupez les tomates séchées en bandes d'environ 1 demi centimètre.
Préparez le pesto. Mettez dans un robot avec une lame le parmesan et l'ail et faites tourner jusqu'à ce que l'ail soit haché très très fin. Ajoutez l'huile, une quinzaine de feuilles de basilic et autant de roquette et faire tourner sans trop insister. Ajoutez enfin les pignons (en garder l'équivalent d'une cuillère à café pour la fin) et hachez-les rapidement, il ne faut surtout pas réduire en pâte. Etalez sur chaque tranche de pain une bonne cuillerée à café de fromage frais, déposez dessus le jambon chiffonné, puis du pesto à votre goût, parsemez avec les tomates séchées, finir avec les pignons, le basilic et la roquette restants. Poivrez, salez si nécessaire, mangez...

Petite tartine au goût du Nord…
Ingrédients pour 2 : 25g de beurre moitié salé, moitié doux – 50g de crevettes grises décortiquées (environ le double avant décortication…) – 5 ou 6 tiges de cerfeuil effeuillées – 3ou 4 belles pincées de curry – 1pincée de piment d'Espelette – 2 belles tranches de pain grillées
Coupez les deux beurres en cubes puis mélangez-les à la fourchette en écrasant bien le tout. Ajoutez les crevettes et continuez à écrasez un peu à la fourchette, les crevettes ne vont s'agglomérer au beurre que très partiellement. Etalez sur les tartines d'abord le beurre aux crevettes puis les crevettes beurrées… Ajoutez le cerfeuil, saupoudrez généreusement de curry et légèrement de piment… avec un petit vin blanc sans doute…
Et pour la recette de la Petite tartine en vert et vert cliquez sur la photo pour retrouver la recette déjà publiée par ici.

Mais pourquoi, tiens je vais me faire une semaine tartinade moi… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 15 novembre 2007

Petites recettes sans conséquences : le soufflé part à l'Est pour le KVKKVK 22 !

Non je ne dirais pas ce que je pense des soufflés, de ces petits plaisirs tout ronds, tout beaux, pleins de promesses croustillantes et fondantes en même temps… cette chose qui la seconde d'après ressemble à une crêpe contorsionniste frappée de neurasthénie toute enroulée qu'elle est au fond de son moule. Non je ne dirais pas dans quel gouffre est tombé le blogueur cuisinant que je suis, ni dans lequel est tombée Marie et son appareil photo réunis quelques milliers de mètres plus profond… à cause de ce foutu soufflé de… Non je ne le dirai pas ! Non je ne dirai pas non plus à quoi j'ai joué ces dernières nuits avec une poupée de chiffons avec marqué Marion dessus le ventre et quelques dizaines d'épingles… Non ! Je ne dirai rien, juste… C'est fait !!! Puisque le principe de cette série de petites recettes sans conséquence est de ne pas raconter d'histoires mais juste une recette… Alors… C'est fait !!!
Petit soufflé au goût de l'Est…
Ingrédients : 100g de Munster – 25g de beurre – 30g de farine – 15cl de lait - 3oeufs blancs et jaunes séparés – ¼ de càc de carvi passé au moulin et quelques grains de plus pour saupoudrer – sel – poivre – de la crème fraîche
Mélangez la farine et le carvi en poudre
Coupez le Munster et le beurre en petit en petits cubes, mettez-les dans une casserole et faites fondre le tout à feu modéré en remuant constamment. Quand tout est bien fondu baissez le feu, ajoutez la farine et remuez bien, la pâte va alors sécher. Ajoutez alors progressivement le lait tout en remuant jusqu'à obtenir une pâte homogène (à ce moment-là pour éviter les grumeaux j'ai donné un coup de robot plongeant pour avoir une jolie pâte bien onctueuse).
Ajoutez la moitié des jaunes d'œufs, battez, versez l'autre moitié, battez encore.
Montez en neige très ferme les blancs d'œufs avec une pincée de sel.
Incorporez délicatement les blancs en neige dans la pâte, mélangez à la cuillère en soulevant bien la pâte. Vous pouvez garder la pâte au frais jusqu'au moment de cuire.
Versez la pâte dans les moules de votre choix que vous aurez au préalablement beurré généreusement, attention plus ils sont larges plus le centre risque de s'écrouler dès la sortie du four… de toute manière un soufflé, ça n'attend pas ! et saupoudrez avec quelques graines de carvi.
Pour la cuisson j'ai choisi de suivre les conseils trouvés dans le livre d'Esterelle Payany, Soufflés chez Librio. J'ai donc chauffé à 225° le grill, j'ai enfourné mes moules et j'ai tout de suite changé la température en passant à 200° et le mode en passant à la chaleur tournante, j'ai laissé entre 15 et 20minutes selon les moules (normalement cette méthode doit permettre une monté régulière des soufflés… à voir la tête des miens y'a encore du boulot).
Dès la sortie du four versez une càc de crème fraîche bien épaisse sur chaque soufflé, 3 ou 4 graines et mangez de suite… de préférence à la porte du four !
Et maintenant allez déguster tous les autres soufflés du KVKKVK 22 du côté de chez Marion... où j'ai mis les épingles moi...
Et pour voir un autre petit cousin soufflé de l'Est passez chez Clem en ce moment nous avons des recettes qui se ressemblent et s'assemblent !
Mais pourquoi… c'est curieux que je n'arrête pas de penser à l'Est et à Strasbourg moi… curieux… mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça…

lundi 12 novembre 2007

Quand le blogueur mange au restau les autres se sauvent en courant ! et quelques tartelettes pour s'en remettre…

Avant quand j'allais au restau que ce soit dans un bouiboui ou dans un quatre étoiles… enfin pour le quatre étoiles c'est très théorique, je n'ai malheureusement jamais mis les pieds dans l'un d'eux… donc avant, quand j'allais dans un bouiboui pour manger je passais souvent plus de temps à dire bonjour, à m'inquiéter des uns et des autres et comment elle va la famille et les enfants et les parents et tout ça… qu'à vraiment manger. Et quand je me mettais enfin à table, pour choisir je lançais un simple t'as quoi c'midi ? et quoi qu'on me réponde ça finissait par un ça l'fera amène ça… simple, rapide et efficace ! Par contre en me levant de table, le ventre plein, des fois je n'étais même plus capable de me souvenir ce que je venais de manger… c'était chaud, c'était copieux et finalement il ne m'en fallait pas plus, c'était le temps où la bouffe n'était qu'une chose nécessaire à faire tourner la machine et permettre aux petites jambes de courir derrière… les filles !
Maintenant fini tout ça, tout est devenu compliqué, terriblement compliqué et le restau devient un moment… dé
licat, et parfois difficile pour ceux qui mangent avec moi, pour ceux qui mangent avec le blogueur que je suis devenu et qui ne pense souvent plus qu'à la bouffe !
Et ça commence dès le menu… le menu… Un des problèmes du menu c'est qu'il y a plein de choses dessus, trop de choses. Forcément le monde serait trop simple si comme dans le temps je pouvais lancer un t'as quoi c'midi ? Mais maintenant c'est la bouffe qui est importante, très importante, trop… et je veux tout goûter ou en tout cas le plus possible, et les entrées et les plats et les desserts… alors j'augmente mes chances d'en essayer le plus possible, je la joue stratégique. Je sais que je vais essayer de picorer une petite bouchée dans chaque assiette de ceux qui sont autour de moi… ça ne te dérange pas que je prenne, juste du bout de la fourchette, quasiment rien… que je dis avec des yeux de Bambi cerné par une meute de loups… et oui qu'on me dit, et un de plus de goûté !
Le but du jeu du menu c'est donc d'éviter le terrible ben je prendrais comme toi en chaîne, un cauchemar pour le goûteur insatiable que je suis devenu !
Et puis les assiettes arrivent et là je sors mon attirail d'expert tout comme ceux de Miami, New York ou je sais plus où d'autre, sauf que le mien est dans mes papilles. C'est que c'est plus de la rigolade de manger, c'est du sérieux pas question de ressortir de là sans savoir précisément tout sur ce que j'ai mastiqué, broyé machouillé et remachouillé avec mes petites dents, et cela jusqu'à ce que le morceau n'ait plus rien à me cacher, que je l'ai mis à nu ! Et après ?... au suivant ! au suivant ! Régulièrement je me retiens alors de recracher le bout à peine fini en demandant à Marie un bistouri et un microscope, histoire de poursuivre mes investigations culinaires, mais des fois les gens qui mangent avec moi n'ont pas toujours le sens de ce qui est important, eux ils se contentent de manger le sourire aux lèvres, ils sont heureux… les inconscients !
Tarte à citrouille et au sous-bois
Ingrédients : 650g de citrouille (environ) – 1càs rase de gros sel - 125g de petites girolles coupées en tranches ou en deux selon la taille – 1 oignon (environ 100g) haché assez fin – 1dizaine de tiges de persil plat – 2 ronds de pâte feuilletée – 1jaune d'œuf - un pot de crème fraîche – poivre
Le jour d'avant, coupez la citrouille en tout petits cubes comme sur la photos (½ cm). Mélangez vos cubes avec le sel et versez-les dans un torchon. Nouez les coins du torchon et suspendez le tout pendant jusqu'à lendemain. L'opération consiste à enlever de l'eau à la citrouille et elle va pleurer comme ça toute la nuit (âmes sensibles s'abstenir…).
Le lendemain couvrez votre moule avec un rond de pâte, il faut que ça dépasse largement. Versez-y la citrouille, 100g de girolles, l'oignon et le persil, mélangez le tout, poivrez.
Posez ensuite le 2e rond de pâte et scellez les bords des deux ronds en les enroulant et en pinçant. Faites un trou au milieu, badigeonnez au jaune d'œuf dilué avec un peu d'eau. Enfournez dans un four préchauffé à 200° pendant environ 1demi heure, la tarte doit être bien dorée de tous les côté.
Quand la tarte est cuite découpez le couvercle de pâte précautionneusement, versez les girolles restantes et de la crème fraîche à votre goût, vous pouvez ajouter un peu de persil frais, refermez et servez de jolies parts avec la crème qui coule de partout…
Tartelettes aux poireaux enfromagés
Ingrédients pour 4 tartelettes : 1 rouleau de pâte feuilletée - 1gros poireau émincé de biais en tranche d'½cm environ – 10g de beurre - 50g de jambon cru tranché très très fin déchiré à la main – 2càs de crème fraîche – 2càs de Mascarpone – 3 jaunes d'œuf – 50g de fromage bleu émiettés en tout petits morceaux – 1 ou 2 tiges de marjolaine fraîche effeuillée (vous pouvez la remplacer par du thym) – sel - poivre
Commencez par faire précuire la pâte feuilletée. Couvrez vos moules de pâte, couvrez d'une feuille de papier sulfurisé, versez par-dessus des haricots ou des pois pour la pré-cuisson. Enfournez à four préchauffé à 200° pendant une dizaine de minutes en surveillant. Laissez-les tiédir.
Pendant ce temps mettez une poêle bon feu avec le beurre, dès qu'il est bien chaud versez-y les poireaux émincés et laissez dorer pendant 3minutes sans trop remuer. Ajoutez le jambon et poursuivez 1ou 2 minutes.
Mélangez dans un bol les jaunes d'œuf, la crème, le mascarpone et le bleu.
Répartissez le poireau au jambon dans les moules, ajoutez le mélange du bol sans forcément chercher à couvrir les poireaux et le jambon, saupoudrez de marjolaine et de poivre.
Enfournez pendant une quinzaine de minutes à 200° puis quelques secondes sous le grill pour finir de dorer si nécessaire, et mangez tout chaud avec une jolie salade avec beaucoup d'herbes.
Il y a aussi des jours où je retrouve mes sujets de conversations préférés… et comment elle va la famille et les enfants et les parents et tout ça, la vie quoi… parce qu' on est en bonne compagnie, celle des copines de par là-bas et celle de ceux qui tiennent l'endroit, comme dans ce petit restaurant sans trop de chichi où on vous reçoit avec de grands sourires aux lèvres et des petits plats savoureux simplement bon, plein de saveurs et d'envie de faire plaisir, plein de senteur et d'invention… Comme dans ce petit restaurant où j'ai donc découvert Valérie, que l'on connaît plus par ici sous le nom de Lilizen. Ce petit restaurant c'est L'eau à la bouche une adresse qu'il suffit d'essayer pour mettre en tête de ses cantines préférées ! Si vous êtes de Bordeaux ou si vous y passez, allez-y vous verrez…

Mais pourquoi… et maintenant si je trouvais une petite adresse à Strasbourg où je passe bientôt… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 8 novembre 2007

Tout dernier regard sur un atelier Maggi… que et toutes les recettes qui vont avec !

Tard dans la nuit j'étais en train de me trifouiller l'esprit à la recherche d'une idée pour écrire cet article, le dernier sur cet atelier ! Et puis subitement mon sauveur, mon héros à moi, en un mot mon 'Tit ! s'est posé dans mes commentaires avec un petit texte plus que réjouissant et je me suis dit… il l'a écrit mon article ! Et donc le voilà tout entier sans une virgule changée, du 'Tit pur jus ! Et donc à prendre au 3454267e degré comme toujours !
Ah ouais, pour info, les gars et les filles qui regrettent déjà de n'avoir pas pu participer à cet atelier, pisque j'ai eu la "chance", la "chance", pfff, et j'insiste bien sûr les guillemets, de faire parti de ce coup fourré, bah, je vous conseille pas d'y aller avec Dorian, surtout pas avec lui !... Quitte à choisir, allez-y avec Adèle, Réquia, Fred ou Anne. Elles, au moins, elles ont bossé !
Ouais, pisque tout le monde il te fait des éloges, moi, je vais balancer !... D'abord, Dorian, il en b***
(Ndlr : b*** heu j'hésite moi… baffre, bidouille, ballonnet, boulet, bouledezinc… ? ) pas une et il fait rien que vous faire trimer !... Exploitateur ! Tortionnaire ! Esclavagiste ! (Ndlr : Oui moi aussi je t'aime !) Pour preuve, j'avais des ampoules plein les pattes après avoir :
- épluché le potiron
- émincé les herbes
- émincé la citronnelle
- haché menu
-menu les noix ou les cahouètes

- émincé l'échalote (SNIF, SNIF, ça pique à l'oeil !)
- émincé le boeuf (oui, émincer du boeuf, j'te jure !)
(Ndlr : et fin en plus le boeuf il me l'a fait !)

- cuis le potiron
- fouetté la crème
(Ndrl : là je ne préfère ne rien dire sur sa manière de fouetter la crème… rien, mais faut le vivre !)
- etc...
Bref, après ce travail de Titan, j'étais tout bonnement épuisé. Presque heureux, malgré tout, du travail accompli, parce que... Bon... faut avouer... ce fut une sacrée réussite... avec mes partenaires féminines, on n'était pas peu fiers quand on a dégusté nos assiettes. Bref, je disais ?...
Ah oui ! J'étais heureux ou presque, jusqu'à ce que... jusqu'à ce que je m'aperçoive que Môssieu Dorian paradait comme un paon devant l'objectif du photographe avec un beau bouquet de roses dans les bras !... Un bouquet de roses pour un garçon (Ndlr: Jaloux ! et dire que j'ai failli te le jeter à travers la foule…) ?! Non mais vraiment, j'vous jure ?!...
'Tit…
Et voilà il m'a sauvé encore une fois ! Comme à Aurillac où n'hésitant pas à se jeter dans la foule, la traversant d'un pas fier, il est venu me sauver, moi qui étais au bord de la dépression, sur mon petit podium derrière mes fourneaux, à cause d'un avocat trop vert qui me résistait. Et lui tout sourire, comme si de rien n'était, en trois coups de couteaux et autant de cuillère à pot, il a fait naître une recette minute entre ses doigts ! J'étais sauvé ! Et depuis il me sauve régulièrement et dans ce cas je n'y ai pas laissé, grâce à lui, mes doigts et ma santé. 'Tit c'est mon Belmondo de la cuisine à moi ! Et pour vraiment finir juste une dernière 'tite recette avec un goût Maggi…que. Et pour les autres recettes cliquez sur les photos pour les voir.
Poulet et nouilles aux parfums franco-asiatiques
Ingrédients pour 2 : 1càc d'huile de soja – 2càc d'huile neutre (j'ai utilisé du tournesol) – 3càs de saké (ou de xérès sec pas trop fort) – 1càs de soja - 1Kub Or – 200 à 250g de blanc poulet coupé en cubes – 1gousse d'ail coupée en 4 dans la longueur - 1 petit chou pak choi (ce sont les feuilles vertes et le petit cœur de chou au centre de la photo) émincé grossièrement – 1tige de céleri émincé – 75g de germes de soja – 25g de girolles coupées en 2 ou émincées si elles sont grosses – 2 grosses poignées de nouilles chinoises cuites al dente (vous pouvez aussi bien choisir des nouilles de riz que de blé) – 5 ou 6 tiges de ciboules émincées finement (ou deux oignons nouveaux avec le vert) - 1 ou 2 tiges de menthe effeuillées –3 ou 4 tiges de coriandre effeuillées - quelques petits bouquets de cresson, environ une dizaine – du poivre – du piment d'Espelette
Versez dans une petite casserole sur feu doux l'huile de soja et 1càc d'huile neutre. Versez dans un bol le saké, le soja et le Kub Or écrasé avec les doigts, mélangez. Quand l'huile est bien chaude, versez le mélange du bol, attention ça crépite, et laissez réduire de moitié à feu tout doux.
Dans une poêle à feu assez vif versez l'huile restante, 1càc, ajoutez le poulet et l'ail et faites-le bien colorer de tous les côtés, il doit alors être pratiquement cuit. Poivrez généreusement le poulet. Ajoutez alors le chou émincé et le céleri et faites revenir 2 ou 3 minutes en remuant bien, le temps que les légumes commencent à fondre, attention ils doivent rester craquants. Ajoutez les germes de soja et les girolles, remuez et versez les pâtes encore chaudes, remuez bien encore une fois, laissez 1minutes ou 2 sur le feu et finissez en versant la sauce bien réduite et encore bien chaude, remuez et retirez du feu.
Ajoutez alors les ciboules remuez encore rapidement et versez dans deux bols ou deux plats. Répartissez sur les bols la menthe, la coriandre et le cresson. Poivrez bien, ajoutez un poil de piment si vous voulez et mangez avec un joli blanc pas trop sec à deux en chantant nuit de chiiiine, nuiiit câââaline ! nuiiiit d'amuuuuur !!! Après ça ne me regarde pas !
Et n'oubliez pas que le grand concours de recettes Kub Or est toujours ouvert sur le blog des astucieuses pour fêter les 100 ans de notre cube à malice, alors à vos recettes !

Mais pourquoi, nuiiiiit d'amuuuuuur… mais qui a bien pu chanter ça d'ailleurs… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 5 novembre 2007

Moi ce n'est pas le pays de Candy dont je rêve… c'est de celui des épices ! Et donc épices à tous les étages…

A la maison du temps où je n'étais encore pas bien grand, les épices, ce n'était pas ça…
A cette époque-là, où je n'avais pas encore bien compris l'intérêt d'habiter dans une cuisine et que ma mère régnait donc sur l'endroit, l'utilisation des épices n'était pas très à la mode, pas à la mode du tout même ! Et si quelqu'un s'y était risqué, dans notre cuisine familiale, il n'aurait trouvé que deux pots d'épices s'ennuyant l'un et l'autre sur une étagère couverte de poussière, deux pots et pas un de plus, un de poivre et l'autre de safran.
Le poivre, je n'ai d'ailleurs jamais trop su pourquoi on en avait, vu que le pot avait presque autant de poussière dessus que de poivre dedans. C'était même devenu une menace entre mon frère et moi, lui me disant si tu n'es pas sage tu mangeras poivré et c'est moi qui vais doser ! Sage, dans sa bouche voulant dire que je devenais son esclave soumis… et moi de trembler devant la peur d'avoir à subir l'épreuve du poivre ! Je me voyais déjà mangeant poivré en me tordant la bouche en avalant les aliments contaminés par l'insupportable épice, rien que d'y penser je devenais sage comme une image… enfin presque.
Le safran je savais, le safran c'était pour la paella, celle du dimanche… enfin de certains dimanches, de rares dimanches d'ailleurs, de plus en plus rares... Nous, on aimait ça la paella, bien sûr avant de la manger on triait, laissant sur le coté de l'assiette tous les impossibles, légumes, fruits de mer à tentacules… mais la mère trouvait ça trop long à préparer, trop compliqué, de la cuisine quoi ! Alors elle nous avait régulièrement avec le poulet rôti ramené du marché… impossible de résister à son odeur et à sa peau croustillante. Une fois dans les assiettes il était aussitôt dévoré, là on se rappelait de la paella et on demandait, tu crois que la semaine prochaine ça sera un dimanche à paella ? alors elle répondait oui… et ajoutait peut-être… à mi-voix imaginant déjà qu'elle allait sans doute acheter encore une fois un poulet rôti…
Et c'est resté comme ça pendant des années… en plus au détour de mes 6 ans un casse-croûte aux saucisses couvert de moutarde à souhait m'avait confirmé que les épices n'étaient pas des amies mais bien des choses terribles qui vous enlèvent la moitié du visage à peine on les goûte… Il a fallu l'Angleterre, une bonne d'année plus tard, et ces terrifiants curry à l'indienne pour que je me repose la question des épices.
Au début avec les premiers currys j'avais retrouvé mes réflexes habituels, les épices sont des ennemies ! Il faut dire que ces currys n'emportaient pas que la moitié de la bouche, c'est toute entière qu'elle tombait en morceaux face aux attaques des différents piments ! Mais j'étais rentré dans l'âge curieux et j'ai continué à en manger avec en tête une question qui tournait en boucle… mais pourquoi ils mangent ça… pourquoi ils mangent ça !!! et à force j'ai commencé à sentir quelques nuances, quelques saveurs différentes qui commençaient à m'apparaître sous le feu des currys en fusion. Je ne savais pas encore ce que c'était, incapable que j'étais alors de reconnaître la moindre épice, mais la question avait changé je ne me demandais plus pourquoi, mais quoi... j'avais mis le doigt dedans et le bras est parti avec…
Et maintenant c'est tout juste si je ne couche pas avec mes épices au pied du lit, histoire de ne pas les perdre de vue, de les avoir toujours sous la main…
Curry multicolore aux parfums d'Asie
Ingrédients : 1càs d'huile neutre (colza pour ma part) - 2blancs de poulet (les miens pesaient 280g) – 1càc de fenouil – 2càc de curry - 3demi poivrons, vert, rouge et jaune coupés en cube – 8cives émincées (sinon utilisez des oignons nouveaux en divisant par 2 les quantités) – 1piment oiseau coupé en 2 – 1 vingtaine de feuilles de basilic thaï – 4càs de lait de coco - 1càs de nuoc nam – 8 tomates cerises coupée en deux – du curcuma – encore un peu de lait de coco - sel
Mettez l'huile dans une poêle et faites-la bien chauffer. Quand elle commence à fumer versez-y le poulet et le fenouil et faites rapidement colorer le poulet en remuant sans arrêt.
Ajoutez alors le curry et poursuivez la cuisson 1 minute ou 2 le temps que le poulet soit bien imprégné par le curry (attention ça fume un peu à ce moment-là et ça peut attacher très vite).
Ajoutez les cives et le piment et redonnez un tour, ajoutez les poivrons et laissez cuire le tout pendant 3 ou 4 minutes en remuant toujours, les poivrons doivent alors commencer juste à fondre tout en restant bien croquants.
Quand les poivrons sont à votre goût, ajoutez le lait de coco et le nuoc nam, remuez bien et retirez du feu. Ajoutez la plus grand partie des feuilles de basilic thaï (gardez-en quelques-unes pour la fin) et les tomates cerises, remuez bien, il n'y a plus qu'à servir tout chaud en saupoudrant d'une pincée de curcuma et au goût d'un peu de lait de coco.
Du coup avec ma passion pour les épices, quand Patrick du Cros de l'association Miam Miam m'a proposé de vous parler des stages très épicés qu'il propose, je ne me suis pas trop posé de questions surtout quand on connaît son histoire et ses envies.
Patrick après avoir été un voyageur au long cours s'est posé aux pieds des Cévennes et à quelques pas de Montpellier, il s'est posé là avec une armoire bien chargée en épices et une furieuse envie de cuisine et de partage… Et c'est ce qu'il fait maintenant depuis 2004, dans sa maison et sa cuisine avec ses stagiaires à travers la découverte des 80 épices qu'il a ramassées de par le monde.
Et maintenant il a une nouvelle envie, celle de vous faire gagner des stages de cuisine alors voilà les propositions de Patrick…

miam miam cours de cuisine 80 épices ou 40 épices épice par épice
Votre cadeau pour les fêtes !
Vous avez déjà fait un stage épices avec www.stage-cuisine.com, ou du moins vous avez envisagé de le faire. Nous avons deux bonnes nouvelles pour vous !
Si vous nous adressez l’un de vos amis pour une prochaine cession (inscription avant le 31/12/2007), nous lui ferons, s’il s’inscrit de votre part une remise de 20 %.
Mieux encore si trois couples s’inscrivent de votre part, c’est à vous que nous offrons un stage gratuit, dont vous pouvez faire bénéficier la personne de votre choix.
Et maintenant, notre grand concours permanent : vous connaissez une bonne recette avec des épices ? Envoyez-la nous, et si elle est retenue comme recette du mois par notre jury de bloggeuses gastronomiques (Ndlr : je suis une des bloggeuses gastronomiques ,-)!), vous gagnez un stage épices
A vos claviers ! et à bientôt
Patrick du Cros
Vos recettes sont à déposer sur le site là : Ma recette pour le concours… à vos épices !

Mais pourquoi, quarante-deux, quarante-trois… je les recompte… quarante-quatre… mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 1 novembre 2007

Quand la nature me prend elle ne veut plus me lâcher… et du coup elle passe à la casserole !

Vert à gauche, vert à droite, vert en bas, vert en haut… y'a pas, la campagne c'est vert… vert ! et je suis dedans. C'est à tel point que des fois la nuit je me réveille pour regarder si du gazon ne pousse pas dans mon lit… Dire que le vert et moi ça n'a jamais été l'amour fou, c'est rien de le dire. Et là, ce n'est que du vert à perte de vue, même après l'horizon je suis sûr que c'est encore vert et c'est la vraie campagne sans ville, pas la moindre… et sans magasin, rien, même pas un boulanger à roulette et pratiquement sans connexion internet, que du bas débit ! J'ai cru un moment que je devrais ressortir mon minitel de la cave. Y'a pas plus de réseau pour téléphone portable, pas moyen de m'évader de l'enfer vert… je suis cerné par le vert, il me tient !
Pour moi finalement le problème de la campagne, enfin le principal, c'est justement que c'est à la campagne ! Dans cet endroit tout vivant et grouillant… de… de tout !
Et ça a toujours été comme ça, dès mon plus jeune âge et mes premières escapades quand on partait à l'aventure et à la chasse aux filles lointaines et que l'on faisait des 300 ou des 400 km et même des fois plus… et qu'en route face aux terribles distances qui nous attendaient quelqu'un finissait par lâcher… si on y arrive pas avant la nuit, on aura qu'à camper ! Je demandais toujours la même précision, et où c'est que tu veux camper toi ? pas dans un camping quand même ???
A ce moment-là, j'ai souvent dû affronter des regards interrogateurs pleins… d'interrogations, qu'est-ce qu'il a, qu'est-ce qu'il veut, qui c'est… et tout le reste. Et pourtant je voulais juste savoir si j'allais devoir dormir au milieu de la nature sauvage et la partager avec ses terribles habitants, les vers de terre, les rampants et les volants de toutes sortes et pire que tout les arai… avec leur millier de gigantesques pattes velues aussi grandes que des immeubles… bon j'exagère à peine… faut dire que moi et les huit pattes, ça n'a jamais été l'amour fou, et c'est rien de le dire. Rien que d'y penser, j'en frisonne…
Alors que moi je veux bien camper j'ai juste une ou deux exigences de rien du tout ! Un carré de moquette pour la planter la tente, de l'épaisse si c'est possible de celle où on ne dépasse même pas quand on se vautre dedans, et un peu de l'eau chaude sous forme de vapeur si on peut, oui un hammam quoi ! Et des peignoirs, des tout doux sur le rebord du lit, de ceux qui viennent ensuite se ranger tout seuls dans les valises, et que si le lit il fait bzzzzz en se relevant avec le petit bouton c'est encore mieux, et puis du café brûlant et le monsieur qui va avec et qui vous dit moooore soerrrrr ? Et puis un écran plat simple, tout plat quoi, juste à la taille du mur, rien de plus, rien de trop… et puis l'ADSL et du qui va vite, que tu pourrais regarder deux films et écouter trois radios si tu voulais et que tu avais quatre yeux et six oreilles… et puis un petit village pas trop loin, n'importe lequel ça me va… Barcelone, Londres et même Berlin ça me va… le premier village venu quoi ! Voilà, c'est tout et deux ou trois autres choses mais je ne veux pas abuser… et après on va dire que je suis difficile !
Et me voilà au milieu du vert, sans tout ça… sans rien d'ailleurs… ou presque. Quand on est arrivé Marie m'a dit, tu nous ferais pas un petit feu Chouchou ? Affolé j'ai répondu, tu veux dire qu'on va cuire le manger dedans le feu ??? Et là devant le feu que j'ai fini par démarrer grâce à l'allume cheminée électronique de belle-maman, j'ai pris le dernier livre de Claire (Cléa), Quinoa chez La plage éditeur, et en me grattant la barbe je me suis dit, finalement la nature c'est pas si mal que ça ! Et je vous rappelle que Claire fait des dédicaces régulièrement et qu'un moment passé avec elle, si court soit-il, est une petite bulle de plaisir qui n'a pas fini de vous faire pétiller, mais moi ce que j'en dis… essayez vous verrez !
Cake d'automne et de campagne
Ingrédients : 450g de citrouille coupée en cubes (d'environ 1cm ½ de côté) – 1 bel oignon émincé – 2càs d'huile d'olive - 150g de fromage de chèvre coupé en petits cubes ou émietté –2ou 3càc de levure fraîche de boulangerie (vous pouvez, bien sûr, la remplacez par de la levure sèche de boulanger, divisez alors les quantités par deux) - 12,5cl d'eau tiède - 12,5cl de lait – 3oeufs - 400g de farine – 1càc de sel – 1càc de graines de fenouil écrasées au pilon – 10 à 15 feuilles de basilic - du poivre – huile d'olive
Commencez par mettre la levure bien émiettée dans l'eau et laissez reposer 10minutes.
Battez ensemble dans un bol le lait et les œufs. Mettez la farine, quelques tours de poivre et le sel dans un saladier faites un puits et versez-y le lait aux œufs et l'eau avec la levure et mélangez bien le tout jusqu'à obtenir une pâte homogène (si elle reste un peu grumeleuse ce n'est pas important). Laissez reposer pendant 1heure dans un endroit chaud.
Pendant ce temps, dans un poêle à feu moyen, versez 1càs d'huile d'olive et faites dorer les cubes de citrouille à feu moyen en retournant régulièrement. Quand la citrouille est bien dorée, attention elle ne doit surtout pas se défaire, réservez et faites de même avec l'oignon. Réservez aussi.
Huilez bien un moule à cake d'environ 25cm sur 15, ne remplissez pas trop, il vaut mieux faire deux petits moules qu'un trop grand qui ne va pas bien cuire dedans.
Mélangez la pâte reposée avec la citrouille, les oignons, le fromage, la càs d'huile restante, et presque toutes les graines de fenouil et le basilic. Puis versez le tout dans le moule, parsemez avec les graines restantes et glissez-le ensuite dans un four préchauffé à 175° pendant 1heure en vérifiant la cuisson de temps en temps.
Au sortir du four un petit filet d'huile d'olive, quelques feuilles de salade et regardez tranquillement le feu griller les marrons…


Mais pourquoi, herbe ou ne pas herbe telle est… oui je sais… mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça…