Les radiatori all'arrabbiata de Sonia Ezgulian... parce que l'envie...

Qu'est qui fait l'envie ? Des fois cette question est compliquée et puis des fois les choses sont plus simples parce que je me laisse embarquer par une cheffe ou un cuisinier et c'est ce qui arrive régulièrement quand je suis en compagnie des recettes de Sonia Ezgulian. Je fréquente ses recettes, tout comme les photos d'Emmanuel Auger depuis fort fort longtemps, et à chaque fois elle m'entraîne dans sa cuisine au point qu'avec elle je ne me demande plus si je dois choisir mais seulement quand je vais préparer son plat.

C'est une nouvelle fois ce qui est arrivé quand j'ai reçu le premier carnet d'inspiration culinaire qu'elle a conçu autour d'une référence de pâtes Garofalo dans leur joli boîte contenant également les radiatori traités dans ce premier carnet. Je me suis laissé emporter parce que dans ces petits carnets il n'y a pas que des recettes, il y en a aussi, mais pas que, il y a aussi des collages, des dessins, des photos et des mots, de ceux qui racontent et donnent envie...

Et donc en refermant le livret, je me suis rendu compte que j'avais le paquet de radiatori à la main et que j'étais déjà à moitié parti à la recherche des ingrédients me permettant de réaliser la recette de radiatori all'arrabiata de Sonia. Mais avant de vous proposer la recette voilà les mots de l'auteure concernant ce plat, des mots qui m'ont eux aussi ouvert l'appétit...

Plat romain par excellence, les pâtes all’arrabbiata (littéralement en colère, enragé) exprime toute la fougue, la passion, le sens de l’hospitalité et du partage des habitants de la Ville Eternelle. En effet, la sauce s’improvise en un clin d’œil avec des ingrédients simples : la tomate, l’ail et le piment. C’est aussi ce dernier qui enflamme les papilles et empourpre les visages.

Les radiatori all'arrabbiata de Sonia Ezgulian

Ingrédients : 200g de radiatori Garofalo - 1 boîtes de pulpe de tomates concassées - 1 belle gousse d’ail – 1 piment oiseau – 2 brins de persil plat – 45g de pecorino romano – de l'huile d'olive – sel et poivre - du gros sel pour cuir les pâtes (20g)

Commencez en pelant l'ail, coupez-le en deux, enlevez le germe et taillez-le ensuite en fines lamelles. Faites chauffer un filet d'huile dans une grande sauteuse et ajoutez l'ail, faites-le revenir doucement en le remuant régulièrement, ne le colorez pas, il doit cuire tout en douceur.

Ajoutez la tomate en boîte, l'hiver est le temps de la boîte, les tomates fraîches reviendront en été, et le piment juste coupé en deux dans la longueur, si vous voulez que le piment ne pique pas trop enlevez les graines et si vous voulez encore plus de douceur n'en mettez que la moitié.

Salez, poivrez et laissez blobloter à feu doux le temps de préparer les pâtes.

Portez à ébullition 2l d'eau et le gros sel. Les pâtes aiment le confort alors vraiment n'hésitez pas à utiliser une casserole permettant de mettre 1l d'eau pour 100g de pâtes et ajoutez 10g de gros sel par dose. Faites cuire les pâtes pendant 8 minutes.

Egouttez alors les pâtes, ajoutez une louche d'eau de cuisson dans la sauce puis les pâtes et prolongez la cuisson pendant une minute.

Ajoutez le pecorino, mélangez, servez et terminez en parsemant le persil haché.

Vous pourrez vous procurer le coffret avec le paquet de pâtes et le carnet dans deux adresses parisiennes à l'Epicerie RAP 4, rue Fléchier 75009 Paris et à la Maison Macis 46, rue de Lévis 75017 Paris, et retrouver les recettes, il y en a trois par carnet, sur le Facebook de la marque : Garofalo et sur son Instagram : Garofalo.

Mais pourquoi, bon et moi je m'en vais me préparer les deux autres recettes... est-ce que je vous raconte ça...

Le samedi c'est retour vers le futur... Gâteau entre Rome et le Pays Basque parce que les Basques sont à Paris demain aussi !

Aujourd'hui je suis donc allé remettre un peu à jour mes connaissances de la cuisine et des produits Basques sur les quais de Seine, je suis arrivé en pensant que j'avais quelques belles lacunes et je me suis rendu compte que c'était bien pire que ça... il y a là tout un univers culinaire à découvrir.

Et je dois dire que je n'ai pas été déçu par mes découvertes, par les goûts et les parfums parce que cette cuisine-là ne manque ni de personnalité, ni de caractère... 

Et je dois dire que les petites explosions de plaisir qu'ont connues mes papilles en découvrant plats et charcuteries, desserts, fromages et petites gâteries, sont bien réjouissantes en ce moment où le goût...

Du coup je pense que je vais vite vous reparler de cuisine basque beaucoup beaucoup plus en détails, mais en attendant si vous aussi vous voulez vous réjouir les papilles avec les goûts de par là-bas, demain vous pouvez encore profiter largement du Paris-Basque !

Je ne vous en dit pas plus, pensez juste que vous y trouverez non seulement de quoi vous mettre l'appétit en joie mais aussi des chefs et des producteurs, tous derrière les fourneaux, qui pour peu que vous preniez le temps se feront un plaisir de vous expliquer leur cuisine et leurs produits. Et pour le reste, parce qu'on ne fait pas que manger au Pays Basque, vous trouverez le programme par ici : Paris-Basque !

Et comme aujourd'hui c'est le jour du retour vers le futur j'ai eu envie de ressortir de mes archives un gâteau presque Basque que j'ai fait il y a quelques temps par ici... presque Basque parce que je lui ai fait faire un petit détour par l'Italie, un petit voyage à Rome comme disait l'autre !

 Gâteau entre Rome et le Pays Basque

Pour 4/6  personnes

Ingrédients :

Pour la pâte du gâteau : 240g de farine - 1càc de levure chimique - 1 œuf - 120g de beurre coupé en petits morceaux - 90g de sucre en poudre - 1 jaune d'œuf

Pour la crème pâtissière : 12cl de lait - 1 jaune d'œuf - 30g de sucre en poudre - 5g de Maïzena -

Pour le voyage à Rome : 3 ou 4 càs de cerises Amarena

Versez dans le bol d'un mixer équipé d'une pale la farine et la levure tamisées. Ajoutez l'œuf et faites tourner rapidement puis le sucre en poudre, le sel et le beurre et faites tourner jusqu'à obtenir une jolie pâte bien homogène.

Séparez la pâte 1/3 d'un côté, 2/3 de l'autre.

Filmez les pâtes séparément puis réservez-les 1heure au réfrigérateur.

Pendant ce temps préparez la crème pâtissière.

Versez le lait dans une petite casserole et portez-le à ébullition à feu moyen.

Dans un saladier, fouettez le jaune d’œuf avec le sucre en poudre jusqu’à ce qu’il blanchisse. Ajoutez la Maïzena et fouettez de nouveau. Versez le lait bouillant en filet dans le saladier tout en fouettant.

Transvasez le tout dans la casserole et portez à ébullition à feu moyen en remuant constamment. Prolongez la cuisson 1 minute en fouettant toujours. La crème doit être alors bien épaisse. Versez-la dans un bol, filmez au contact et laissez refroidir.

Préchauffez le four à 180°.

Etalez les deux pâtes de manière à obtenir deux ronds de pâte l’un d’environ 22cm et l’autre d’environ 20cm.

Tapissez moule d’environ 20cm beurré et fariné avec le plus grand disque de pâte, en la faisant remonter sur les côtés. Repliez ce rebord de manière à avoir un cercle légèrement surélevé tout autour. Mouillez légèrement ce cercle avec une goutte d'eau pour que les pâtes collent mieux.

Garnissez le centre de la pâte avec la crème pâtissière puis avec les cerises,  en les enfonçant dans la crème. Déposez le second disque de pâte par-dessus.

Avec le pouce, appuyez sur le tour du gâteau pour que les deux pâtes collent bien. Badigeonnez le dessus de jaune d’œuf puis décorez le dessus avec les dents d’une fourchette.

Enfournez environ 35 minutes.

Laissez refroidir avant de démouler.

Mais pourquoi, je sens que je vais aussi bientôt découvrir un brunch basque... est-ce que je vous raconte ça...