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lundi 8 octobre 2018

Drôle d'endroit pour une rencontre... Et si un hôtel avait trouvé la réponse à mon éternel pourquoi lui ? L'hôtel Cayré !

Je n'ai jamais caché que je suis plus hôtel que camping, en même temps comme je passe souvent mes vacances dans des capitales ou des grandes villes européennes, les campings s'y font plutôt rares... Et comme bien des personnes, je me suis rendu compte que le plus proche...
Je vis à quelques encablures de Paris et si j'y vais régulièrement y faire mes courses ou y manger, donc ce qui tient à mon activité, je ne profite plus vraiment de la ville, je ne m'y balade plus depuis... Je crois qu'on pouvait encore acheter des carnets de tickets dans les bus... Donc fort fort longtemps !
Du coup je redécouvre la capitale, de temps en temps, en allant d'hôtel en hôtel parisien histoire d'y passer une nuit et retrouver ainsi le plaisir de redevenir parigot pendant quelques heures, le temps d'une journée ou d'une belle soirée. 
Reste une question difficile quand il s'agit de choisir un établissement ou un autre, et pourtant une simple question, pourquoi lui ! Pourquoi lui et pas un autre...
Bien sûr il y a des choses qui font la différence, une chambre est une chambre, mais on sent souvent très vite ce qui fait la différence entre un standard toujours dupliqué et ces petites choses qui... Une jolie petite table et un fauteuil rouge pour y prendre un café, un bureau avec son caractère personnel, un lit XXL qui vous tend les bras... Et quand vous passez le nez sur le balcon, les toits parisiens et les fenêtres parisiennes qui ne vont pas tarder le soir venu à s'illuminer et à vous raconter autant de vies... C'est ce que j'ai trouvé en rentrant dans ma chambre de l'hôtel Cayré.

Autant dire que l'impression était bonne et elle n'a fait que se confirmer, parce que le lieu est agréable depuis le lobby jusqu'au bar où vous pouvez vous attabler et profiter tranquillement de la vue sur le boulevard, où courent les parisiens et les parisiennes, jusqu'à la salle de déjeuner qui se transforme en jolie table tous les midis.
Un jolie table à prix tout en douceur surtout compte tenu du quartier où se trouve l'établissement, où l'on propose des assiettes inspirées, tout en fraîcheur et de saison et en y déjeunant je me suis dit que l'adresse pourrait vite devenir un des nouveaux rendez-vous gourmands du quartier.

Et puis il y a ce qui fait vraiment la différence entre un hôtel et un autre, il y a l'accueil, l'attention, il y a les gens qui y travaillent et leur capacité à se rendre disponible, à vous rendre les choses faciles et agréables, accompagnées qu'elles sont d'un sourire et d'une bonne volonté qui ne semble pas coûter. L'accueil et la gentillesse de chacun dans cet hôtel Cayré est ce qui fait vraiment la différence, sans aucun doute encouragé par la direction de l'établissement,  et aussi ce qui me donne vraiment l'envie d'y repasser quelques nuits.

L'hôtel Cayré se trouve 4 Boulevard Raspail dans le 7e arrondissement et vous pourrez retrouver l'établissement sur son site, sur son Facebook ou son Instagram. Et surtout n'oubliez pas qu'il se trouve à quelques pas de la rue du Bac qui est en train de devenir une des rues les plus gourmandes de la capital pour peu que vous aillez le Bec sucré...
Mais pourquoi, je me demande combien de nuits il me faudrait pour goûter tout les pâtissiers du coin... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 27 juillet 2017

Rendez-vous au Pré Verre et petite histoire à quatre mains...

J'ai toujours aimé me balader, me perdre dans les rues parisiennes avant de m'attabler et remettre mes pieds et l'appétit en état et le Pré Verre justement permet bien des balades dans ce Quartier Latin à deux pas duquel il se trouve. C'est donc ce que j'ai fait avant de retrouver ma complice de table, de ce soir-là à la terrasse d'un café de la place Maubert...
Ce qu’il y a de marrant quand on connaît quelqu’un depuis longtemps, c’est qu’on n’a même plus besoin de parler pour se parler. Avec Dorian, c’est presque devenu un rituel. Quand il me voit arriver l’air enjoué et conquérant, je n’ai même pas le temps de dire ahhhh, j’ai un truc de fou à te dire. Bien avant que j’ouvre la bouche, je vois son regard à la fois amusé, interrogateur et… terrifié qu’est-ce qu’elle va bien encore me raconter ? 
Et là je lui parle de mes plans pour partir à l’autre bout du monde, de la jupe de fée guerrière de la jungle que j’ai commencé à faire (enfin, j’ai repéré le patron sur internet mais il est écrit en russe alors j’hésite encore), de mes soirées mondaines improbables sur Jupiter ou dans un vaisseau spatial entièrement décoré de fraises Flagada… à ça, Dorian répond toujours dans un rire — et avec ou sans un mot — mais? pourquoi ? comment ?... Et à ça je réponds toujours, dans un rire ça t’étonne ? et c’est toujours un non amusé qui termine notre petit rituel.
Disons simplement qu’il va bientôt falloir une troisième main pour compter les années depuis lesquelles on se connaît donc niveau histoires et projets sur la Lune, il a tout entendu! Et pourtant, j’arrive toujours avec des histoires auxquelles il ne s’attendait pas.
Et c'est donc en l'écoutant et en m'étonnant que nous sommes doucement remontés vers le 8 de la rue Thénard où se trouve Le Pré Verre. Le Pré Verre a tout de ces jolis bistrots amicaux dans lesquels j'ai toujours aimé m'attabler, sans doute parce qu'ils ne pourraient pas être ailleurs, ils ont l'air de Paris sans en faire ni trop, ni trop peu, juste l'air...
Quand on attrape la carte de l'endroit on remarque qu'elle va à l’essentiel, courte, resserrée comme je les aime, parce qu'une carte n'a pas besoin de se perdre, elle a juste besoin de donner du choix et de montrer que la fraîcheur est de mise !
Les plats s’enchaînent joliment accompagnés d'un service amical, panna cotta  de chou fleur artichaut et radis en salade sorbet à l'oseille, raviole d'aubergines crème de chèvre au raifort, merlu haricot vert et pois gourmands et pêches, bœuf mariné au yuzu et soja, moelle de bœuf, purée de pomme de terre et graines de moutarde... Le tout accompagné d'un joli vin blanc tout en fraîcheur et minéralité, le vin est d'ailleurs une des particularités du lieu, ici le vin est aussi responsable, bio ou nature que foutument bon.
Et puis arrive ce moment, la fin du repas où souvent on se dit, j'ose ou j'ose pas le dessert... de peur de repartir avec l'appétit vraiment fatigué par un dessert peut-être un peu trop... dessert.
Et si je n'avais qu'un conseil à vous donner quand vous serez attablé là, osez le dessert !
Bon quand on est, avant tout, un moulin à paroles comme moi, tout n’est pas toujours si délirant non plus. Mais pas sans effet pour autant. Je crois que ce dont il ne se remettra jamais, c’est quand je lui ai dit que le chocolat, c’est franchement pas ce que je préfère. Pire ! Plus ça va… bah moins j’aime ça. 
J’ai bien cru qu’on allait s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence pour qu’il reprenne son souffle. Heureusement pas, parce que finalement je ne sais pas s’il ne m’aurait pas abandonnée sur le bord de la route.
Et j’ai beau souvent manger des desserts au chocolat, parce que c’est quand même pas possible de ne plus aimer le chocolat! Bah indéniablement non, non, y’a pas… j’aime pas franchement ça.
De la même façon, je croyais que c’était plié depuis longtemps pour le persil. Ma grand-mère en mettait toujours partout, parce que c’est joli et plein de vitamines. Je n’aimais déjà pas trop ça tout court et ça ne s’est jamais arrangé avec le temps. Donc quand nous avons échangé nos desserts avec Dorian, ses fraises avec une boule de glace au persil, je ne trépignait pas d’impatience. Mon crumble à la rhubarbe m’allait plus que très bien ! Et puis finalement, la surprise. Étonnant au début. Et puis… et puis. C’est frais et comme ça change ! Le basilic et la menthe n’ont qu’à bien se tenir ! 
Je ne suis pas sûre de me mettre à persiller tout ce qui me passera sous la main mais mon scepticisme s’est fait stopper tout net ! Pour le chocolat… c’est loin d’être gagné.
Le Pré Verre se trouve au 8 de la rue Thénard et vous pourrez vous donc y attabler après une jolie balade même si je vous conseille de réserver, la table connaissant un succès mérité.
Et vous pourrez notamment y déguster une vraie formule tout compris le midi avec l’entrée et le plat du jour, un verre de vin et le café pour un rapport qualité prix imbattable surtout dans le quartier de 14,90 €. Crédit photo Le Pré Verre (sauf le fameux dessert...).
Mais pourquoi… et le Nutella, ça compte comme chocolat… est-ce qu’elle nous raconte ça...

dimanche 9 avril 2017

Si tu veux savoir si c'est cuit attend qu'ça refroidisse couillon ! Mes financiers au chocolat...

Généralement quand je me lance dans une nouvelle préparation et qu'il s'agit de petits biscuits, comme j'ai connu quelques déconvenues, souvent je prépare une petite quantité pour vérifier proportions et cuisson. Et des fois je recommence avant de finir par tenir ma recette, celle qui me va bien bien !
Et aujourd'hui en rentrant de la lointaine Islande j'avais envie de cuisiner un p'tit peu mais pas trop non plus, du coup j'ai eu envie de financiers, un de mes p'tits gâteaux préférés. Et à force d'en faire et d'en refaire de toutes les sortes, de tous les goûts et de toutes les formes, je me suis un peu attrapé ce que j’appellerai le melon du financier, un mal qui te fait penser que même avec the fingers in the nooz et sur un pied, même pas peur les financiers... Et ça c'est une erreur, une grossière erreur même...
Enfin donc me voilà préparant ma pâte, me la tartinant dans l'moule et l'enfournant bien vite. Il ne restait plus qu'à trouver le temps qui va bien. Et déjà parti vers d'autres préparations quand j'ouvre mon four au bout d'une quinzaine de minutes, pas loin du temps que demandent habituellement mes financiers, je pose un doigt vite fait dessus et je les trouve bien mous... j'rajoute du temps... et j'reviens quelques minutes plus tard pour refaire le manège et même constat, même résultat, j'allonge encore le temps... Et la troisième malgré mon doigt qui me répond toujours la même chose, j'vous laisse deviner.
Sauf qu'une fois que je les trouve enfin cuits, mes p'tits financiers, je les démoule et là j'les trouve quand même bien plus cuits qu'il n'y paraît et même un chouilla trop sur certains bords. Heureusement c'est à ce moment-là que je me souviens du fameux, si tu veux savoir si c'est cuit attend qu'ça refroidisse couillon ! Et quand une fois froids je fais toc toc sur mes financiers, ça fait sacrément toc toc et quand je les croque...
Heureusement donc je n'avais qu'une fournée un peu trop... un peu beaucoup même et pour les suivantes j'ai eu la cuisson plus raisonnable !
Mes financiers au chocolat...
Ingrédients : 120g de beurre – 60g de chocolat noir râpé finement – 120g de sucre glace - 45g de farine – 90g d'amandes en poudre - 3 blancs d’œufs
Commencez en préparant un beurre noisette avec... le beurre ! Mettez le beurre dans une poêle et faites-le grésiller à feu assez vif jusqu'à ce qu'il devienne noisette. Attention noisette, pas noir sinon on recommence ! Ensuite filtrez-le. Pour cela j'utilise une passoire couverte de gaze, ça permet de récupérer toutes les impuretés.
Mettez dans un saladier le chocolat, le sucre glace, la farine et mélangez le tout. Ajoutez les blancs d’œuf rapidement battu et terminez en ajoutant le beurre.
Versez dans vos moules à financiers bien beurré et enfournez donc pendant 15 à 18 minutes dans un four préchauffé à 180°. Ensuite vous n'avez plus qu'à démouler et à laisser refroidir sur une grille.
Mais pourquoi, et des financiers salés c'est une bonne idée aussi... est-ce que je vous raconte ça....