Et si c'était l'année des... brioches ? Mes brioches qui perdent la tête !

Chaque début d'année je me pose à peu près la même question, cette année ça va être quoi le truc qui se mange à la mode ? Parce que la bouffe c'est comme tout le reste ça ne résiste pas aux modes qui passent et quelquefois repassent.

En regardant ma petite bibliothèque culinaire, enfin relativement petite, je n'ai pas tous les livres du monde, pas encore... donc en la regardant je me rends compte des modes qui sont passées quelquefois encore plus vite qu'un pingouin s'avale une piste noire sur son iceberg, dans le monde du sucré. Cupcake, cheesecake, popcake, mugcake... beaucoup de cake mais pas que, combien de temps vont durer les gâteaux magiques ou ceux qui se prennent pour le soleil ? Et puis encore les choux et les éclairs... enfin les éclairs j'aimerais bien que ça dure un peu...

Du coup au lieu d'attendre que la mode arrive je me suis dit qu'on pourrait peut-être essayer d'influencer un peu les choses des fois que ça permette de manger des choses vraiment... bonnes ! Et dans le vraiment bon je me suis dit que mettre à la mode les brioches ça serait pas une si mauvaise idée, pas mauvaise du tout, du tout, du... Peut-être parce que c'est une des pâtes que j'aime le plus me tripoter ou peut-être juste parce que l'idée de me dévorer la brioche me tente bien aussi.

Et voilà comment je me suis retrouvé hier à faire des brioches, des brioches qui ont perdu la tête ! Au lieu de garder la tête bien droite et fière, mes brioches l'ont un peu perdue et elles ressembles à des poulettes fatiguées. Et donc si vous avez des idées pour éviter ça, n'hésitez pas je les attends !

Et si jamais ce ne sont pas les brioches que vous imaginez à la mode cette année n'hésitez pas à me dire quoi, ça pourrait bien me faire encore plus envie...

Mes brioches qui perdent la tête !

Ingrédients : 300 g de farine type 55 - 40 g de sucre - 15 g de levure fraîche de boulanger - 1càs de lait - 3 œufs moyens + 1 jaune - 100 g de beurre froid – ½càc de sel

Délayez la levure fraîche dans le lait. Versez la farine, le sel, les œufs entiers, le sucre, le lait avec la levure dans le bol de votre mixeur avec son crochet (vous pouvez aussi utiliser une machine à pain pour préparer la pâte ou vos mains... c'est juste plus long !).

En tout cas si c'est au robot, mélangez pendant environ 4 minutes à petite vitesse. Ajoutez ensuite progressivement le beurre froid. Pétrissez encore 6 minutes environ (toujours à petite vitesse). Arrêter quand la pâte se décolle bien des parois du bol. Couvrez le bol du mixer avec un torchon et laissez reposer à température ambiante 2h.

Chassez le gaz de la pâte en la pliant plusieurs fois sur elle-même. Remettez la pâte dans le bol avec un torchon et laisser reposer une nuit au frigo, le lendemain la pâte sera plus facile à travailler.

Ensuite remplissez vos moules beurrés et farinés généreusement avec la pâte. Personnellement j'ai utilisé des petits moules à pudding, on en voit un au fond de la photo, ce qui fait que j'ai mis 90g de pâte pour chaque moule et 10g de plus pour la tête...

Laissez monter à température ambiante pendant une trentaine de minutes.

Battez le jaune d'œuf avec un peu d'eau dans une tasse et badigeonnez les brioches à l’aide d’un pinceau.

Enfournez ensuite dans un four préchauffé à 180°C pendant 20 à 25 minutes.

Mais pourquoi, je suis sûr qu'on peut faire plein de choses avec une pâte à brioche ! est-ce que je vous raconte ça...

Ça se bouffe mais seulement en images… les fraises blanches !

Décidément j'ai de biens drôles de commerçants… Qui me permettent de nourrir aussi cette rubrique consacrée aux images de ce qui se bouffe et qui ne court pas forcément les étals.

Cet après-midi je suis allé faire mes petites courses chez ma petite marchande de quatre saisons et comme d'hab' j'achetais un peu de ça, un peu de ci… Et je sentais bien qu'il y avait quelque chose de pas comme d'habitude, qu'elle avait comme une petite taquinerie dans les yeux, comme l'air d'attendre quelque chose.

Mais moi qui pourrais faire la queue au milieu d'un troupeau de pingouins sans m'étonner, je n'ai pas vraiment remarqué sa drôle de… Jusqu'à ce moment où j'allais lui demander quelques petites fraises bien rouges et juteuses comme celles que j'achète chez elle maintenant presque tous les jours et qu'en tendant le doigt vers l'endroit où elles se tiennent habituellement je me suis surpris à demander des fraises… blanches ???

Ah ben quand même ! qu'elle a dit alors un peu comme si ces fraises-là m'étaient particulièrement destinées, la connaissant c'est d'ailleurs un peu le cas, et voilà comment je suis rentré à la maison une nouvelle fois avec un curieux produit, des fraises toutes blanches !

Et comme j'ai presque autant le sens de l'observation que de mémoire, je suis rentré à la maison en oubliant leur nom à peine le coin de la rue franchi, me souvenant juste que ce n'est pas une nouvelle variété mais une vieille connaissance des jardiniers.

Par contre ce dont je me souviens bien, c'est qu'elles n'ont pas survécu à l'heure du goûter, c'est de leur goût très parfumé doux et sucré rappelant la fraise des bois et si le prix n'était pas un peu… elles seraient souvent sur ma table.

Mais pourquoi, je me demande de quelle couleur vont être les bananes demain… est-ce que je vous raconte ça…

Vendredi c'est retour vers le futur… C'était l'année des sardines… en boîte !

La bouffe c'est un drôle de truc qui sert à plein de choses, à se remplir la panse bien sûr, mais pas seulement ! La bouffe peut servir à rencontrer, à charmer, à envoûter, à échanger, à raconter… et bien bien d'autres choses. Et des fois la bouffe ça sert simplement à s'amuser juste avant de la dévorer !

Et cette année-là c'était l'année des sardines en boîte, juste pour s'amuser et en cherchant la recette que j'allais faire remonter de mes archives, peut-être un peu parce que j'ai une furieuse envie de mers bleues et de sable chaud, je me suis dit que cette curieuse boîte de sardines…

Taboulé de sardines en boîte

Ingrédients : 1 boîte de sardines à l'huile d'olive - 75g de coucous fin – du jus de tomate – ½ citron vert – 1radis taillé en tout petits cubes – 1 oignon nouveau en fin quartier – 1càs de poivron jaune taillé en tout petits cubes – 2 ou 3 petites tomates cerise en fin quartiers – ¼ de piment oiseau émincé très très fin – 1 dizaine de petites feuilles de menthe - de l'huile d'olive – sel et poivre

Commencez en préparant le couscous. Versez-le dans une petite assiette creuse avec le jus de citron vert et mélangez. Versez également 2càs de jus de tomate et mélangez de nouveau. Laissez reposer le temps que les liquides soient absorbés. Egrenez, et rajoutez 1càs de jus de tomate. Laissez reposer et continuez à ajouter du jus de tomate jusqu'à ce que la graine soit suffisamment imbibée à votre goût. Moi je l'aime encore un peu ferme.

Prenez ensuite deux sardines, prélevez-en une moitié. Ecrasez le reste très grossièrement. Ajoutez le radis, l'oignon, le poivron, la tomate, le piment et la menthe (gardez un peu de chacun de ces éléments pour décorer à la fin), salez, poivrez et mélangez très rapidement. Ajoutez assez de graines pour remplir à peu près une boîte et mélangez à peine.

Versez dans la boîte le mélange, posez dessus la demi-sardine restante et la garniture que vous avez laissé de côté. Un filet d'huile et… Ah ouh Ah ouh chachacha ! direction la plage !

Et je vous rappelle que nous avons rendez-vous sur l'herbe de Bercy le 4 août si le cœur vous en dit pour pique-niquer tous ensemble pour le der des ders de mes pique-niques !

Si vous voulez savoir le où, le quand, le quoi et le comment et quelques autres petites choses cliquez sur la bannière juste en dessous !

Mais pourquoi, c'était pas l'année des sardines le titre du film… est-ce que je vous raconte ça…

Coup d'cœur, coup d'fouet… Coup d'fouet et plus de claques que de clics pour la spéciale bouffe sur 'Rope 1 !

Généralement quand je rentre en voiture et qu'il est aux alentours de 20h j'ai le pied qui se lève. Un peu comme ces lecteurs qui, tellement plongés dans leur livre, loupent leur station, moi je laisse couler pour attraper un bout de Des clics et des claques sur 'Rope 1 !

Il faut dire que j'aime retrouver la bande de Laurent Guimier, David Abiker et Guy Birenbaum qui me rend généralement l'internet plus intelligent et puis comme l'ami Emery pratique aussi l'émission c'est autant de plaisir en plus…

Et voilà que l'autre soir j'entends que la bande va s'intéresser à l'internet qui se bouffe.

Du coup là je me suis dit j'vais sans doute apprendre deux ou trois truc et vu que je marine dedans depuis… longtemps ça peut pas me faire de mal et là… là…

J'ai trouvé étonnant d'entendre François Simon et Sébastien Demorant parler, à juste titre, de la retenue et de justesse nécessaire pour parler d'un restaurant et plus généralement de la bouffe et le discours peut-être un chouille rapide de la bande des clics…

Eux, les professionnels de la bouffe, ont-ils dit, parlent avec de la culture, du vécu, de la connaissance… Des critiques professionnels qui d'ailleurs ont du style, de l'impartialité, de l'exigence, de l'indépendance… et du recul… Là, je me suis dit tiens tiens je sens qu'il ne va pas rester grand chose pour les " amateur 2.0 ", comme ils disent pour parler de nous, et effectivement pas grand-chose… c'est peu de le dire…

L'autre jour, j'ai beaucoup ri quand j'ai vu sur un blog la recette de l'œuf à la coque et une autre qui commentait merci pour cette recette… Bien bien que je me suis ça c'est du résumé… résumé, heureusement vient la précision, c'est vrai qu'il y a des desperate housewives et desperate housebands et c'est de la popote…

Avant de conclure d'un, les " amateurs 2.0 " sont des amateurs dont les professionnels ne se plaignent pas plus que ça parce que ça leur permet de montrer qui sont les vrais pro…

Et hop emballé c'est pesé, voilà la blogosphère qui parle de bouffe résumée pour l'hiver.

A ce moment-là les mots de François Simon demandant plus retenue et de finesse dans les critiques me sont revenus en tête et ont pris un drôle de goût, et je me suis dit que des fois les raccourcis pouvaient être bien cruels…

Mais finalement je préfère me souvenir de François Simon répondant à la question, que conseillez-vous à ces amateurs ? Simplement répondre, mais surtout qu'ils continuent…

Pas d'inquiétude que je me suis dit alors c'est bien ce que je comptais faire ne serait-ce que pour découvrir l'œuf à la coque… Quoi que pense de nos gargouillis la bande de Des clics et des claques à qui j'ai donc réservé ce soir-là quelques claques…

Ce qui ne m'empêchera d'ailleurs pas de les écouter dès ce soir… enfin surtout s'ils ne parlent plus de bouffe, sinon je ne suis pas sûr de résister à l'indigestion !

Mais pourquoi, bon et maintenant je pars à la recherche de la recette de l'œuf coque… est-ce que je vous raconte ça…

Coups d'cœur, coups d'fouet… Oscar du meilleur film de bouffe… In the mood for tuna ! 2minutes 58 de bonheur à l'état pur !!!

Certains jours, je passe ma soirée à tourner et retourner dans le monde des pages qui parlent de bouffe et souvent je trouve par-ci par-là quelques jolies choses à mettre dans mon petit panier et ça suffit alors largement à mon bonheur de butineur. Et puis certains autres soirs, des jours de chance beaucoup plus rares, vers pas d'heures du matin au détour d'un clic je tombe sur une petite merveille, sur un petit bonheur numérique. Et je dois dire qu'à ce moment précis souvent je n'ai aucune envie de partager, j'ai juste envie de dire aux autres, range tes yeux et passe ton chemin ! ça, ce n'est qu'à moi !!!

In the Mood for Tuna from Sarah Krusen on Vimeo.
Et puis bien tard, après de longues heures de bonheur, quand la faim est enfin repue, on se dit que finalement on ne peut pas garder ça que pour soi. Certains diamants ne sont pas fait pour finir tristement à l'ombre des coffres, ils sont fait au contraire pour la lumière, pour briller et être admirés ! Alors finalement on partage…

C'est comme ça que l'autre jour vers 2h27 du matin alors que je commençais à sérieusement décliner, un de mes derniers clics m'a entraîné chez Alice et Jared Zhao sur Eat a Duck I Must ! [ I-ta-da-ki-ma-su !] et je dois dire que cette nuit-là je n'ai pas beaucoup dormi à cause d'eux…

C'est chez eux que j'ai découvert cette vidéo intitulé In the mood for tuna qui mériterait bien des oscars ! Alors, installez vous bien et quand ça sera fait appuyez sur touche Start et préparez-vous à 2minutes 58 de bonheur totalement gourmand ! Après courez sur leur site et vous verrez que le bonheur peut durer bien plus encore…

Mais pourquoi, quand un cupcake et un whoopie montent ensemble sur un bateau… que peut-il bien s'y passer ? est-ce que je vous raconte ça…

Clin d’œil de vacances très… vacances en juste quelques images… et un mot ou deux encore !

Dans ce drôle de pays où je suis encore ça n’arrête pas de manger, de manger… c’est à croire que ces gens-là, monsieur, ils ont deux estomacs, un pour manger et un autre pour manger encore pendant que le premier digère ! Et ça mange dedans, bien assis, bien confortable sur des coussins, ici c’est le pays où naissent les coussins, c’est pas compliqué y’en a partout et de toutes les couleurs, ici c’est l’arc-en-ciel ! Mais ils mangent aussi dehors, bien debout souvent cette fois.

Et dehors y’a de tout pour servir le manger, du qui roule et du qui roule pas, et puis quand ça roule, ça ressemble à des motos, des autos, des camions, des avions… ça ressemble à tout et souvent à n’importe quoi … Et même les p’tites vieilles à roulettes elles mangent dehors dans une cahutte qui elle aussi est à… roulettes.
Et quand je vous dis que c’est un drôle de pays… Des fois ici, on croise de curieuses choses qui roulent au milieu des routes et on ne sait pas trop si c’est animal ou végétal, si c’est complètement humain ou mâtiné elfe des bois… un bien drôle de pays que je vous dis… et encore je ne vous raconte pas tout !

Mais pourquoi, bon et à la mer du nord d’abord, elle est où la mer du nord ! Au nord ? est-ce que je vous raconte ça…

Clin d’œil de vacances très… vacances en juste quelques images… et un mot ou deux de plus !

Et dire que je pensais qu’il n’y avait que nous pour penser comme ça à la bouffe… Et dans ce drôle de pays où je suis tombé je me rends compte qu’eux aussi ne pensent qu’à ça, ils ne pensent qu’à manger ! Et ils mangent, et ils mangent… des chocolats, des steaks panés tout ronds, de la salade de choux, de curieux curry, des beignets de poisson et des fromages tout ronds, c’est bien simple même quand ils rament c’est pour manger...
Et quand ils ont fini, ils recommencent à mettre de bien drôles de choses derrière leurs vitres, comme des livres sur… la bouffe… Ils ne pensent qu’à ça ! A moins que ce soit moi… ?

Mais pourquoi, je me demande si je n'ai pas rendez-vous avec une jeune fille aujourd'hui... est-ce que je vous raconte ça...

P.S. : Si jamais vous passez un jour par le joli village d’Edam, et bien ne faites que ça, passer, parce que franchement s’arrêter c’est un peu plus que ça ne mérite…

Culture pub, culture bouffe… 4'18'' de bonheur, ou quand la pub en oublie presque son produit… presque !

Comme je vous l'avais dit, de temps en temps une petite pub viendra donc se poser ici pour parler de ce qui se bouffe et de ce qui se boit en version originale, et celle qui se pose ici vaut son pesant de pot de caramigüs ! Depuis mon lointain lointain passé de publivore j'en ai vu de la pub et pas toujours de la meilleure… Mais elles sont vraiment rares à offrir un tel bonheur qui dure, qui dure, qui… alors lachez tout et prenez 4'18" et à la fin demandez-vous juste… est-ce que ça aurait pu ne pas être une pub ?
Et d'ailleurs si on lançait des concours d'Air'cuisine… Mais pourquoi, mangez des pommes, mangez des pommes… ça me rappel lepas un truc ça… est-ce que je vous raconte ça…

Culture pub, culture bouffe… la saga Cravendale !

Depuis quelques temps des pubs étaient apparues dans mon autre petite maison, Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça… pubs curieuses, amusantes, déroutantes… Et puis petit à petit comme les journées ne font que 48h ces derniers temps, la poussière s'installe là-bas et je pense de moins en moins à passer dans ce petit pied à terre. Du coup finalement je vais le laisser dormir quelques temps avant qu'il revienne sans doute sous une autre forme… sans doute… mais, ça, c'est une autre histoire !
Et comme je me suis bien amusé à parcourir le monde de la pub alimentaire, je vais prolonger cette aventure par ici. De temps en temps une petite pub viendra donc se poser ici pour parler de ce qui se bouffe et de ce qui se boit en version originale.
Et pour la première de la série, le dernier épisode suite d'une de mes sagas préférée celle de Cravendale avec ses drôles de personnages et surtout ses drôles de ruminants…

Et si vous voulez installer les ringstones Cravendale, sans doute les plus stupides de la création, c'est là : Ringstones !

Mais pourquoi, no milk today taratatata… je crois que je vais arrêter la chanson moi… est-ce que je vous raconte ça…