mardi 30 octobre 2007

Dans les cuisines il se passe de bien étranges choses, il y a même des Kub Or qui deviennent centenaires…

Depuis un certain temps à force de cuisiner à tour de bras et d'en rencontrer souvent d'autres qui n'arrêtent pas non plus de cuisiner, j'ai l'impression de faire partie d'un club, d'une sorte de société, une société secrète à l'existence… secrète… Une société dont seuls ses membres sauraient se reconnaître entre eux grâce à des petits signes qui ne trompent pas, un peu comme le petit doigt en l'air des extra-terrestres de David Vincent ou les branchies sur le cou de l'homme de l'Atlantide et de tous ses collègues hommes-sardines de toutes les mers du monde.
Cette consoeurie, surtout composée de filles, vit au milieu du monde des moldus, mais ces étranges personnages aux mœurs si particulières ne jettent aucun sort aux vivants qu'ils soient moldus ou pas d'ailleurs, ce sont les aliments qu'ils essayent d'envoûter ! Cette société secrète, très… secrète, est celle des blogueuses et blogueurs culinaires !
Et donc à force de les fréquenter j'ai fini moi aussi par me prendre pour une sorte de grand frère d'Harry Potter, un sorcier comme lui, moi aussi détenteur d'une infime partie de magie, une infime partie de la magie culinaire… Une magie que nous partageons d'ailleurs avec nos Dumbledore à nous, les cuisiniers des cuisines, ceux qui vivent dedans les cuisines, une autre société aux pratiques encore plus curieuses…
Et puis un jour notre Cédric à nous, nous a annoncé la bonne nouvelle de la tenue d'un nouvel atelier Maggi et avec son air malicieux il a ajouté… cette fois il y aura aussi des blogueurs qui ne cuisinent pas ! Après avoir découvert l'existence de ces étonnantes personnes, une pensée m'a échappé, une pensée qui disait, quelle drôle d'idée des moldus chez nous ? mais vraiment quelle drôle d'idée… et puis j'ai oublié, concentré que j'étais à la mise en route de mes chaudrons à recettes.
Et le soir venu de notre atelier, après avoir posé nos hiboux et nos capes au vestiaire, nous nous sommes tous retrouvés autour de l'âtre à vérifier les ingrédients de nos potions maggi-ques… entre petits sorciers nous avons échangé notre regard complice qui dit " je sais que tu sais que je sais qui tu es ! " et puis nous nous sommes tournés vers les moldus et nous avons tenté le regard et pour toute réponse nous avons eu un grand sourire désarmant accompagné d'un moi je vous préviens je cuisine pas…
Pas grave, j'ai pensé en cherchant comment cuisiner tous… alors qu'ils étaient déjà en train de couper, effeuiller, mélanger… tous avec les mêmes gestes et la même joie ! Je me suis gratté la barbe curieux, curieux… et même notre Dumbledore du soir en était ! Je me suis regratté la barbe et je me suis alors rendu compte que nous n'étions pas des sorciers, petits ou grands, mais que la sorcellerie était dans la cuisine, c'était elle qui nous réunissait tous avec cette brûlante envie d'échanger, de découvrir et de partager… et le temps de me dire ça j'ai entendu un petit rire venant d'une boîte métallique avec des dessins jaune et rouge remplie de petits Kub Or… un petit rire et une petite voix qui me disait il était temps que tu te rendes compte de ça grand couillon !
Décidément il se passe bien des choses Maggi… ques dans nos cuisines !
Soupe Maggi…que aux légumes cuits et crus
Ingrédients : 75g de bacon anglais (on le trouve maintenant facilement chez Monop, sinon plutôt du jambon que notre bacon) - 2 échalotes – 1 blanc de poireau – ½ panais – 1carotte – ¼ de fenouil – 2 pommes de terre moyennes – ½ càc de graines de fenouil – 3 feuilles de laurier – 2 branchettes de thym – 3 tiges de persil plat - 15cl de vin blanc -1Kub Or et ½ – 1litre d'eau (n'hésitez pas à en rajouter un peu si vous voulez allonger le bouillon) – 1 belle poignée de roquette – 1 belle poignée de cresson – quelques branches de basilic – quelques branches de menthe - 50g de pignons – 50g de parmesan – de l'huile d'olive – du poivre
Commencez par faire légèrement griller les pignons, hachez-les ensuite grossièrement et mettez-les dans un petit bol. Faites des copeaux avec le parmesan et mettez-les aussi dans un petit bol. Faites quatre bols supplémentaires avec la roquette, le cresson, le basilic et la menthe effeuillée…
Coupez tous les légumes en petits cubes d'à peine ½ cm, les échalotes, le blanc de poireau, le panais, la carotte, le fenouil et les pommes de terre. Coupez le bacon en fines lanières.
Mettez un peu d'huile d'olive, 1càc ou un peu plus, dans une grande sauteuse à feu moyen et laissez chauffer. Versez-y ensuite le bacon, l'échalote et le poireau et laissez cuire en remuant souvent jusqu'à ce que le bacon soit coloré et que les légumes soient translucides. Ajoutez la carotte et le panais, remuez, puis les graines de fenouil, le laurier, le thym et le persil (si vous voulez vous pouvez nouer le tout en bouquet, moi je préfère les laisser comme ça). Laissez sur le feu 2 ou 3 minutes en remuant bien. Ajoutez le céleri et les pommes de terre, laissez de nouveau 2 ou 3 minutes.
Versez le vin, laissez le s'évaporer un peu, émiettez le Kub Or et ajoutez 1 litre d'eau, couvrez et laissez bloblotter pendant une ½ heure.
Il n'y a plus qu'à servir tout chaud bouillant en laissant chacun saupoudrer sa soupe au choix de feuilles de roquettes, de cresson ou de basilic (moi je mets un peu de tout), de pignons et de parmesan, d'un filet d'huile d'olive et d'un peu de poivre… et si un petit vin blanc passe par là attrapez-le d'une main amicale !
Et pour finir merci à ma bande à moi Alice, Tit' et Charline, qui n'a pas arrêté pendant que je… regardais… merci à mes complices blogueuses Anne, Fred et Réquia que j'ai fait un peu attendre… merci à Maggi… et bien sûr à Adèle et Cédric et à tous ceux que j'ai oublié ! On remet ça quand vous voulez ! Et bientôt les recettes...
Et pour continuer de fêter les 100 ans du KUB OR, vous pouvez participer au GRAND CONCOURS DE RECETTES KUB OR du 30 octobre au 30 novembre 2007 sur le blog des astucieuses… là… Les astucieuses !

Mais pourquoi, et si j'essayais de faire couper le couteau tout seul… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 29 octobre 2007

Essayer, essayer, essayer et toujours essayer encore… presque de quoi vous faire passer le goût du pain… presque !

Et voilà c'est de nouveau les vacances… et ça piaille et ça court et c'est partout à la fois, c'est bien simple à chaque fois que je fais un pas je marche sur un enfant, une de ces petites choses, remuante et criante ! Et dire que j'ai pu être comme ça il y a… bien des années.
Il faut dire que quand j'étais plus jeune j'avais tout du chien fou, comme ceux que l'on voit courir dans tous les sens, regardant en l'air, par terre, sur les côtés en répétant sans cesse baballe… baballe !!! avant de se rendre compte qu'elle n'a jamais quitté la main de son maître. Avant donc si j'étais comme ça, maintenant ce n'est plus du tout le cas, depuis je me suis très largement bonzifié et l'affolement d'avant s'est transformé en un forme de zénitude contemplative… si la baballe doit finir par tomber par terre c'est que c'est son destin et que je cours ou pas elle tombera, et finalement j'ai même fini par ne plus courir.
A l'époque chien fou j'étais aussi plus entrain à vouloir faire, tout, tout et tout le temps, je n'arrêtais pas… enfin tant qu'il ne s'agissait pas de l'école en tout cas. Et c'est comme ça que j'ai essayé une pelletée de sports, et le rugby et le basket et le karaté et le… et aussi essayé d'apprendre la musique et puis les langues et puis la poterie et puis la calligraphie et puis… et puis… j'étais devenu le plus grand essayeur du monde et aussi le plus rapide à se lasser de tout ! ça m'amuse d'ailleurs de voir comment du haut de ma toute nouvelle paix intérieure rayonnante, je dis à mes enfants, avec l'air du juste, qu'il ne faut pas non non non changer d'avis comme de chemise et tous les ans commencer un nouveau sport ou un nouvel instrument de musique ou une nouvelle activité, non non il ne faut pas, exactement ce que je faisais… sauf que moi je ne tenais pas un an, déjà trois semaines dans une activité ça tenait du miracle.
Mais petit à petit je me suis donc lassé de vouloir tout essayer, enfin tant qu'il ne s'agissait pas des filles en tout cas. J'avais bien encore des envies mais… j'aimerais bien, on verra, quand j'aurai le temps, si je peux… je n'avais même plus besoin d'essayer pour me lasser ! Et la cuisine est arrivée dans ma vie et le grand essayeur s'est de nouveau réveillé… le chien fou qui était en moi ne faisait que dormir, tapi dans l'ombre il attendait le bon moment pour pousser de nouveau son cri rageur ! baballe… baballe !!!
Et vas-y que je t'explore tout et toutes les cuisines… j'avais envie de tout et dès que je voyais un tant soit peu de nouveauté je m'enflammais, je brûlais d'amour pour la nouvelle venue et pas moyen de m'arrêter avant de l'avoir coincée dans ma cuisine et qu'elle soit passé à la casserole ! Et un jour la nouvelle venue était faite d'eau et de farine, de levure et presque rien d'autre, une pointe de sel… trop facile que je me suis dit je vais me la pétrir dans le bonheur la jolie miche et à moi le nirvana de la sentir m'attendre toute pimpante et odorante à la sortie du four ! Et je me suis retrouvé face à une brique noirâtre… bizarre, bizarre que je me suis dit et je suis reparti à l'assaut de la belle, j'ai encore beaucoup loupé et quelques fois réussi… mais l'amour fou n'est jamais né de nos rencontres, alors petit à petit je n'ai plus fait de pain, il faut dire que tant d'autres merveilles attendaient… Et puis l'envie m'a repris quand j'ai eu entre les mains le livre Pains et viennoiseries chez Tana de Murielle Khamouguinoff une cuisinière à la bonne humeur contagieuse et aussi généreuse que ses pains ! Alors avec une bonne idée de Requia, de hamburger oriental, attrapée au détour d'une allée d'un salon et me revoilà, à pétrir, presser, palper, malaxer… à faire du pain !
Hamburger à plein de parfums des Orients
Pour les petits pains (vous pouvez aussi faire une version plus classique que j'ai aussi testée, celle de Sandra, en cliquant là, Pain à hamburger)
Ingrédients pour 16 petits pains : 450g de farine – 2càc pleine de levure de boulanger ( levure du boulanger super active Vahiné ) - 30cl de lait – 1càs d'huile d'olive – 1càs de miel liquide – ½ à café de sel fin – 2càc de graines de fenouil – 1càc ½ de graines de coriandre – 1càc de gros sel
Mettez dans le bol d'un mixer, les graines de fenouil et de coriandre, donnez quelques tours de mixer, il faut que ça reste grossier, ajoutez le sel et redonnez quelques tours de manière à réduire un peu le sel. Réservez le tout dans un petit bol.
Mettez dans un bol le lait, la levure et le miel, mélangez et laissez de côté, le temps que la levure se réveille bien.
Versez la farine dans un grand saladier, ajoutez le sel fin puis versez progressivement le contenu du bol de lait à la levure, mélangez bien le tout et ajoutez un peu d'eau si nécessaire, la pâte est alors encore assez collante. Posez ensuite la pâte sur une table bien farinée et pétrissez cinq bonnes minutes. Remettez dans le saladier et laissez reposer la pâte pendant une trentaine de minutes.
Mélangez alors la pâte avec une càc bien pleine du mélange de graines et de sel, malaxer bien la pâte jusqu'à ce que les graines soient bien réparties. Coupez alors la pâte en 16 morceaux, faites-en de jolies boules que vous poserez sur une plaque. Brossez-les ensuite d'un peu d'huile d'olive et parsemez-les d'1 ou 2 pincées du mélange de graines salées.
Enfournez à four préchauffé à 180° pendant 15 à 20minutes, il faut que les pains commencent à dorer gentiment mais pas trop. Réservez les pains.
Pour le reste :
Ingrédients : 400g de steack haché – 1ou 2 oignons hachés très très fin – du 5 parfums - 5ou 6 oignons grelots taillés en fines rondelles - quelques tiges de menthe – quelques tiges de coriandre – quelques petites feuilles de salade (vous pouvez aussi utilisez du mesclun) – du poivre – du chutney à la tomate (vous pouvez retrouver ma recette en cliquant sur chutney ou sur la photo du chutney) - de l'huile d'olive – du poivre
Faites 16 petites boules de viande, ajoutez à chaque boule, 1ou 2 càc d'oignon haché et 1 ou 2 belles pincées de 5 parfums, mélangez bien et faites de petits palets avec la viande.
Dans une poêle à feu fort versez quelques gouttes d'huile, et faites griller la viande dès que l'huile grésille, faites cuire au goût. Réservez la viande.
Il n'y a plus qu'à monter les hamburgers, coupez en deux les pains, mettez sur la moitié du fond une bonne cuillère à café de chutney à la tomate, posez dessus un palet de viande, saupoudrer généreusement de mélange de graines, ajoutez 2ou 3 petites feuilles de menthe et autant de coriandre, une petite feuille de salade, un trait d'huile d'olive si vous voulez et poivrez… il n'y a plus qu'à refermer et suivant !

Mais pourquoi, baballe… baballe !!! baballe ??? est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 28 octobre 2007

Quand la panique me gagne… elle me gagne ! mais ce n'est quand même pas une raison pour que ça ne finisse pas dans le chocolat…

Remets toujours au lendemain tout ce que tu peux… ça a toujours été un peu ma devise, bon ça s'est un peu arrangé avec l'âge, maintenant des fois je remets au surlendemain, voire à la semaine suivante… C'est pas que je manque d'envie ou de volonté, c'est juste que même si c'est un verre du genre dé à coudre avec quelques gouttes d'eau dedans j'arriverais à m'y noyer! C'est bien simple dès que j'ai deux choses à faire mon premier problème c'est de m'organiser, de savoir par quel bout prendre un bout, et comment et quoi et quand… et forcément à force de se poser des questions depuis bon matin, il finit par faire nuit noire que je ne me suis pas encore décidé ! Et des fois dans la même journée il m'arrive d'en avoir trois, et même quatre, des choses à faire, et là forcément…
Tiens, par exemple hier je m'étais dit journée cuisine, et du coup j'ai rempli mon petit tableau de recettes de la journée avec un peu de ça, et puis ça et ça ce serait bien aussi et ça depuis le temps que ça me fait envie et… et au final plus de place sur le tableau, plein de plein, alors j'ai arrêté d'écrire et je me suis dit allez à l'attaque et haut les cœurs ! Le temps d'enfiler mon bandeau Rambo, de jurer que j'y arriverai, j'y arriverai, j'y… de vérifier mon p'tit matériel, mes mesures, mes pots et mes couteaux et tout le reste et me voilà parti…
Et là tout commençait bien, des petits pots au chocolat… whith the finger in the nose que je me suis dit. Mélanger, tamiser, remélanger, ajouter… j'étais un vrai TGV de la cuisine, garez-vous les vaches ou je vous enrhume rien qu'en passant ! Pris dans l'euphorie je me suis même fait un petit double salto de couteau dans le dos… hop hop whith the finger in the… sparadrap, des fois l'euphorie… mais je ne me suis même pas déconcentré. Beurre chaud, lait mélange un œuf hop hop… un œuf… un œuf… et un cri surgit depuis ma cuisine, on dit toujours aux enfants de ne pas crier de se déplacer, mais bon moi c'est que je crie plus fort qu'eux… donc un cri, Marie je trouve pas les œufs ! et là elle me répond, Ah j'ai oublié Chouchou j'ai fait des œufs brouillés pour les enfants, j'ai oublié… et elle parlait encore mais je ne l'écoutais plus… l'œuf manquant venait de me frapper en pleine tête et il commençait à raisonner dedans, pas d'œuf ! pas d'œuf ! pas d'œuf…
Et là tout s'est compliqué, terriblement compliqué ! et tout ça parce que ma machine à hypothèse s'est mise en marche… et à force de me demander et comment et quoi et quand… c'est comme ça que Marie m'a retrouvé le soir tombé, battant toujours le peu de pâte restante dans le fond du saladier, l'œil hagard et balbutient des et si… et si… et si… à répétition…
Elle tenait une boîte d'œufs à la main et elle m'a dit t'as vu, t'en avais acheté deux des boîtes… j'ai juste dit ha…
Et bien plus tard j'ai quand même fini par les faire ces petits pots et même par en manger un enfin au calme à côté de ma bibliothèque culinaire. Là, j'ai tendu le bras pour qu'un de mes petits mamours de livres vienne me rejoindre et quand j'ai regardé celui qui m'avait sauté dans la main, je me suis dit, évidemment… évidemment aujourd'hui ça ne pouvait être que lui… parce que ce livre est plein de recettes, et des savoureusement bonnes, je le sais j'ai eu la chance de les goûter faites par l'auteur elle-même, de recettes donc mais aussi plein plein de conseils et d'idées pour ne plus se noyer dans un verre d'eau ! C'est le livre d'une blogueuse qui me tient particulièrement à cœur… 30 Desserts créatifs pour toutes les occasions de Mercotte aux éditions Square des loisirs. Un livre que je dévore le sourire aux lèvres et les yeux dans les montagnes à me souvenirs d'inoubliables moments !
Petit pudding complètement chocolat
Ingrédients : 15cl de lait – 50g de beurre doux fondu – 1OEUF ! – 150g de farine – 1càc ½ de baking powder – 50g de praliné (on trouve ça maintenant relativement facilement en surface ou alors à faire maison…) – 100g de sucre roux très roux – 2càs bien pleine de cacao en poudre – 25cl d'eau
Mettez dans une casserole l'eau, 50g de sucre et le cacao, portez à ébullition à feu moyen, laissez ensuite blobloter à feu doux pendant que vous préparez le reste des ingrédients.
Pendant ce temps mettez dans un saladier le lait, le beurre et l'œuf légèrement battu, mélangez le tout au fouet à main. Mettez dans un autre saladier la farine, la baking powder, le praliné et les 50g de sucre roux restants. Versez ensuite doucement le contenu du saladier avec le lait sur celui de la farine en mélangeant constamment.
Répartissez cette pâte dans des petits pots à pudding si vous avez ou ayant à peu près leur forme (regardez les photos), ils doivent avoir une contenance d'environ 15cl. Répartissez ensuite par-dessus le liquide chocolaté de la casserole.
Mettez ensuite à four préchauffé à 180° pendant une quinzaine de minutes. Les puddings doivent alors être encore humide avec une pâte assez cuite, il ne faut surtout pas que tout soit complètement sec. Un peu de crème fleurette dessus ou un nuage de chantilly et juste à manger paisiblement en pensant à des bons moments…

Mais pourquoi, et si je ne finissais pas comme d'habitude… et si… et si… je vous raconte ça…

dimanche 21 octobre 2007

Quand l'homme est en danger il pousse le cri de ralliement de son clan… Choooooocoooolaaaaaat !!! après il va mieux…

A la maison le ménage et le rangement c'est du récurrent qui récure ! En général ça commence gentiment par un tiens tu voudrais pas faire ça Chouchou… dis par l'un ou l'autre, et ça finit toujours par le rappel de tous les engagements pris dans les dix dernières années… et t'avais dit que tu ferais et t'avais dit que tu ferais et t'avais… Mais ça j'en ai déjà parlé et justement là c'est du contraire qu'il est question !
L'autre jour en rentrant de mes obligations, une petite mousse à col blanc au Quinquin avec quelques collègues pour régler les dossiers en cours, à savoir la défaite de la France contre les Pumas… En rentrant donc je me retrouve avec surprise en face d'une fourmilière en plein ouvrage. Ça courrait, ça s'agitait de partout à plier, ranger, épousseter… j'ai eu l'impression une seconde d'être tombé dans la famille de monsieur propre et je me suis même laissé aller à regarder l'agitation ambiante avec l'impression de ne plus vivre à la même vitesse… Tous à la tâche ils ne remarquaient même pas ma présence et il a fallu un chuis là ! bruyant pour que exister de nouveau, Marie m'avait vu… oui oui on sait, allez allez pousse-toi Chouchou on travaille nous !
Je n'ai pas relevé la petite traîtrise et tout à ma joie de voir la maison se transformer à vitesse grand V en vitrine de la parfaite ménagère, j'ai juste dit, c'est trop gentil de faire ça pour moi ! là elle n'a fait que ralentir pour dire, t'inquiète c'est pas pour toi Chouchou c'est pour Matthew ! Matthew ? Matthew que j'ai pensé c'est quoi ça Matthew (ce n'est d'ailleurs pas vraiment son nom…)… et le temps de rattraper ma fée du logis à réaction que je lui demande et c'est qui ça Mattew ? T'as pas de tête Chouchou qu'elle me répond alors, Matthew c'est le jeune américain qui vient donner des cours d'anglais à ta fille…
Alors toute cette agitation ce n'était même pas pour moi ! C'était pour l'autre, un inconnu, un américain et jeune en plus… et pendant un instant je me suis mis à l'imaginer le Matthew et il est apparu dans ma vision comme un croisement entre une armoire normande et Geroges Cloney, le sourire ravageur, arrivant en tenue de surfer son os de sèche géant sous le bras me toisant avant de lâcher un définitif hello little little boy I'm Matthew give me your family ! un cauchemar intégral ! Alors je me suis arraché à mes pensées et je me suis enfermé dans ma cuisine, il était temps de réagir et vite !
Et le temps que ma tribu finisse de transformer ma maison en petit nid douillet pour accueillir l'oiseau américain que je ressortais et que je lançais mon cri de ralliement préféré… choooooooocolaaaaaat !!! Et là subitement l'activité frénétique s'est arrêtée et on n'a plus entendu que le bruit de toutes les pattes de la maison arriver ventre à terre. Je me suis retrouvé face à quatre loups aux dents retroussées ! Et alors que la meute avalait tout sur son passage, un peu perfide à mon tour, j'ai demandé… Et si on en laissait un peu pour Matthew ? et là le temps que les bouchées soient avalées, en écho à ma question j'ai juste eu un général… Matthew ? c'est qui Matthew… avant de reprendre l'avalage de plus belle, je n'ai pas insisté, l'affront venait d'être lavé dans le chocolat ! dans ce chocolat...
Mousse au chocolat pour les jeunes écureuils
Ingrédients : 250g de chocolat au lait à pâtisser – 10cl de lait concentré non sucré – 6blancs d'œuf – 3 jaunes d'œuf – 50g de sucre en poudre – sel – 100g de noisettes grossièrement concassées - 1càs de sucre roux en poudre
La veille.
Faites chauffer au micro-onde ou au bain marie le chocolat jusqu'à le faire fondre, puis ajoutez le lait concentré d'un seul coup et mélangez à la cuillère jusqu'à obtenir la consistance d'une mayonnaise épaisse.
Dans un bol battez les blancs en neige bien ferme avec une pointe de sel et dans un autre les jaunes et le sucre jusqu'à ce que ce soit bien mousseux.
Versez la mousse aux jaunes sucrés sur le chocolat et mélangez bien à la cuillère. Ajoutez un tiers des blancs, mélangez bien, ajoutez le reste des blancs et mélangez cette fois très délicatement. Versez le tout dans un ou plusieurs bols et mettez au frais toute la nuit !
Le lendemain.
Mettez les noisettes concassées dans une poêle à feu assez fort, ajoutez le sucre et faites-le caraméliser sur les noisettes, puis versez-les dans une assiette.
Il n'y a plus qu'à servir de la mousse et des noisettes… et à appeler votre bande d'écureuils à vous.
Petits sommets chocolatés enneigés
Ingrédients : 200g de chocolat au lait à pâtisser (on trouve ce chocolat de la marque Nestlé assez facilement en grande surface) – 100g de beurre demi-sel – 3 œufs - 100g de sucre en poudre – 100g de noisettes concassées assez finement – 1càs de sucre roux en poudre – 100g de farine – 2càs de cacao en poudre – 1càs de baking powder – du sucre glace
Mettez le chocolat et le beurre à fondre au micro-onde, et quand tout est bien fondu, mélangez-les ensemble comme une mayonnaise épaisse. Laissez tiédir.
Dans un saladier battez les œufs et le sucre jusqu'à faire mousser le mélange.
Mettez les noisettes concassées dans une poêle à feu assez fort, ajoutez le sucre et faites-le caraméliser sur les noisettes, puis versez-les dans une assiette.
Mélangez dans un grand bol la farine tamisée, le cacao et la baking powder.
Versez dans le saladier des œufs sucrés, le mélange chocolat au beurre, mélangez à la cuillère en soulevant bien la pâte. Ajoutez ensuite la farine au cacao mélangez encore à la cuillère délicatement et finissez par faire de même avec les noisettes caramélisées.
Versez le tout dans des moules beurrées et saupoudrés de sucre glace à muffins (j'ai fait avec cette pâte six gros et neuf petit muffins), saupoudrés les muffins avec du sucre glace et enfournez à 210° pendant 15 à 20minutes (il ne faut pas que ce soit trop cuit).
Mettez sur la table encore dans les moules… après ça ne dure jamais bien longtemps avant que les moules soient vides !

Et finalement Matthew est un garçon charmant pour qui ma bande de traîtres avait aussi préparé un gâteau… au chocolat ! pas grave il est charmant… et aussi plus petit que moi… enfin presque…
Et comme le chocolat devient vite un besoin pour continuer votre bain de chocolat vous pouvez vous jeter sur le tout nouveau livre Chocolat aux édition ESI d'Adèle Hugot, notre Adèle ! qui d'ailleurs nous régale aussi regulièrement du côté d'Adèlices. Vous pouvez donc vous ruer dessus en attendant que je le reçoive (vite vite madame Amazone !) et que forcément je vous en reparle !

Mais pourquoi, chooooocooooolaaat… non non rien, c'était pour rire ! est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 17 octobre 2007

Alors, elles naissent pas dans les choux et dans les roses les recettes ? La preuve en blanquette de veau !

Après les recettes à la lettre, je suis donc entré dans une autre ère… l'ère du grand n'importe tout ! Faut dire qu'à ce moment les grands mélangeurs de styles, de cultures et de tout ce qui se mange étaient partout et mélangeaient à tour de bras. Alors moi aussi j'ai commencé à mélanger, mélanger, mélanger… en espérant qu'il en sortirait bien quelque chose ! Mais la cuisine ne s'est pas laissée faire…
Au début du grand mélange tout, mon pas était hésitant et les mélanges " raisonnables ", la choucroute était devenue de la mer et les crumbles salés… rien de révolutionnaire, du déjà fait ailleurs, et à la maison généralement après l'étonnement de la découverte c'était plutôt souriant… Et puis mon pas s'est accéléré. Les mélanges des goûts et même des couleurs sont devenus plus… " étranges ", tout comme les questions devant les assiettes… t'es sûr papa que ton truc cuit, c'est une salade ? Espagne, Suède et Japon c'est pas beaucoup comme influences pour une seule petite salade ? et la batavia rose fluo t'es sûr… mais comme le goût ressemblait encore à quelque chose ça pouvait passer. Alors, sans doute grisé par cette approbation pourtant timide des miens, je suis passé à marche forcée ! et là…
Bon maintenant je comprends les réticences devant certaines de mes " créations ", le thon mi-cuit mi-congelé aux deux sojas attrapés au miel… je comprends maintenant que… et pourtant à l'époque j'étais vachement fier quand je suis arrivé à table avec… comment dire, un truc qui ressemblait à une glace brûlante, j'avais même planté le thon sur des bâtonnets de glace comme dans les magazines, avec dessus des petites pustules marronnasses et des poils verts végétaux… je comprends maintenant que… et je comprends aussi pourquoi Marie passait régulièrement la tête dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine pour me demander avec des interrogations plein les yeux… t'es sûr que… suivi de… le poulet t'es obligé de le déstructurer à la masse avant de le faire en boudin Chouchou… ou… l'idée de manger les trognons des pommes c'est marrant… mais que les trognons ! t'es sûr Chouchou ???
Et puis après quelques mois de ce type de régime, de questions et surtout de plats qui revenaient étrangement pleins en cuisine… je me suis gratté le menton et je me suis dit, c'est peut-être qu'i'z'aiment pas alors… bizarre… bizarre… et j'ai continué, ça pouvait pas être ça, ils ne pouvaient pas me faire ça !
Et puis un jour Marie est arrivée avec son air un peu ennuyé, quand elle est ennuyée elle tord bizarrement la bouche, et là pour tordre plus il fallait que la bouche sorte du visage. Et avec un petit air mi-gentil, mi kalachnikov prête à me couper en deux, elle m'a dit, demain on veut des frites Chouchou… et avant même qu'elle ne finisse j'ai enchaîné… pas d'problème ! alors frites, frites… je peux en faire avec de l'ananas ketchupé mélasse ou classique pomme de terre en frite bouillue restructu… là c'est moi qui n'ai pas eu le temps de finir, elle m'a posé la main sur la bouche… Frites à l'huile, Chouchou… à l'huile et c'est tout ! qu'elle a précisé, et là l'époux que je suis a senti que son mariage ne tenait qu'à une frite, et même si j'ai failli lui demander si l'huile c'était autour ou dedans… je ne lui ai pas dit…
et j'ai fait des frites aux frites et à l'huile !
L'ère du grand n'importe tout venait de finir… et depuis je fais classique classique… enfin presque ! la preuve j'ai même fait une blanquette hier… et je ne l'ai même pas faite à la perruche malgache et aux ongles d'éléphant confits… classique classique… enfin presque !
Ma blanquette de veau à moi

Ingrédients pour 8 : 1kg5 d'épaule de veau en gros cubes – 500 à 750g de tendron de veau en gros cubes – 2carottes pelées coupées en 2 – 2poireaux coupés en 2 dans la longueur – 1branche de céleri – 1bouquet garni (thym, laurier, persil) - 350g de petits champignons de Paris – 10 beaux oignons nouveaux– 50g de beurre – 50g de farine – 2 jaunes d'œuf - 20cl de crème fraîche épaisse – le jus d'½ citron – 2ou 3 belles poignées de feuilles de cresson – 10tiges de persil plat effeuillé – 20 à 25 petites girolles selon la taille – sel et poivre
Mettez dans une grande casserole, 2litres d'eau froide et ajoutez le tendron, les carottes, le poireau, le céleri et le bouquet garni, salez et poivrez et portez le tout à ébullition à bon feu. Quand ça commence à bouillonner ajoutez l'épaule, redonnez un bouillon, laissez 5minutes à découvert en écumant et poursuivez la cuisson à feu doux pendant une bonne heure et demie toujours en écumant bien régulièrement.
Pendant ce temps nettoyez les champignons de Paris, coupez en 2 les plus gros, faites de même avec les oignons nouveaux. Mettez dans un grand bol le cresson et le persil et dans un autre plus petit, les girolles que vous aurez nettoyées et émincées si elles sont trop grosses. Réservez-les pour la fin.
Au bout de l'heure et demie, retirez tous les éléments solides de la casserole, la viande et les carottes que vous réservez au chaud et les poireaux, le céleri et le bouquet garni que vous jetez (vous pouvez aussi faire un fond de soupe). Filtrez le bouillon et remettez-le dans la cocotte avec la viande, les carottes et les oignons nouveaux, cuisez en faisant blobloter pendant une vingtaine de minutes. Ajoutez alors les champignons de Paris et poursuivez encore 10minutes.
Pendant ce temps, mettez dans une casserole le beurre à fondre à feu doux et dès qu'il est bien chaud ajoutez la farine tamisée. Remuez constamment en incorporant la farine au beurre, ajoutez ensuite 5 ou 6 louches de bouillon prélevé dans la cocotte, louche par louche en mélangeant bien de manière à allonger la sauce. Fouettez rapidement dans un bol la crème et les jaunes d'œufs. Retirez la casserole du feu et versez en mélangeant bien le bol de crème aux œufs. Ajoutez enfin le jus de citron.
Quand la blanquette a fini de cuire, retirez tout le bouillon restant et versez la crème citronnée dans la cocotte sur la viande et les légumes, redonnez un coup de chauffe à feu doux, ne faites surtout pas bouillir ! Vérifiez l'assaisonnement et allongez un peu la sauce au bouillon si vous la trouvez un peu trop épais (moi je n'ai pas allongé… mais j'aime quand c'est riche ,-)). Servez dans de grandes assiettes et laissez chacun ajouter cresson au persil et girolles, poivrez et… mangez tout chaud !

Mais pourquoi, et le soufflé au fromage si je le faisais à l'écaille de requin finalement… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 15 octobre 2007

Kub Or a cent ans et vous… vous venez fêter son anniversaire avec nous ? Et p'tits sablés Kubiques en prime...

Je sais pas vous mais moi je n'ai jamais soufflé cent bougies d'un coup… forcément sur mes gâteaux d'anniversaire il y en a quelques-unes de moins… des bougies ! Si si y'en a moins ! De toute manière, cent, avec mon souffle même en commençant tôt... Heureusement Maggi a eu la bonne idée de ne pas m'inviter seul pour venir souffler, souffler, souffler…
Mais avant de souffler, on va s'amuser à tranchoter, piquer, tripatouiller, mélanger, renifler et peut être même recommencer juste pour le plaisir … et plein d'autres choses, on va donc s'amuser à cuisiner avec nos Kub Or ! Et le mieux c'est qu'on va même manger tout ça après, toutes ces choses que nous aurons faites avec nos petites mains et… vos petites mains !
Parce qu'en plus des cinq… mousquetaires chacun de nous peut inviter 3 personnes, 3 lecteurs de nos blogs respectifs qui viendront donc couper, piquer… enfin cuisiner avec nous et après souffler, souffler !!!
Alors qui vient le 25 Octobre rejoindre Adèle, Anne, Fred, Requia et moi à l'Atelier des chefs à partir de 19h et jusqu'à plus tard ? Pour en être c'est simple un petit commentaire et hop les 3 premiers qui veulent venir viendront ! Alors vite vite vite ceux qui veulent un petit commentaire et hop le 25 Octobre direction l'anniversaire du Kub… et vous connaissez la suite !
Petits sablés croustillants Kubiques
Ingrédients : 1/2 Kub Or - 40g de pain bien dur d'1 ou 2 jours coupé en morceaux – 5tiges de persil plat effeuillées – 1 tige de romarin - 40g de pignons – 40g de noix - 50g de beurre coupé en petits cubes - 40g de farine – 1càc de sésame doré – poivre – quelques pignons dorés de plus et quelques herbes – de l'huile d'olive
Mettez dans un mixer le pain, le Kub Or et les herbes et réduisez grossièrement le tout. Ajoutez ensuite les pignons, les noix, le beurre et la farine et mixez jusqu'à obtenir un mélange assez grossier avec encore pas mal de croustillant. Versez le tout dans un saladier et ajoutez les graines de sésame et mélanger à la main.
Couvrez un moule plat d'un papier sulfurisé et étalez la préparation sur une épaisseur d'un peu plus d'½ cm, prédécoupez vos sablés au couteau (ils sont très fiables après cuisson et ne se couperont peut-être pas selon votre tracé, mais ce n'est grave… ). Enfournez à four préchauffé à 200° pendant 12 à 15min. Laissez tiédir.
Découpez encore tièdes les sablés, saupoudrez de pignons, de quelques herbes, d'une goutte d'huile d'olive si vous aimez et mangez en discutant du Kubisme… ,-)

Et voilà les inscriptions sont closes… et sont retenus pour cette édition Alice, tit' et charline qui on été les plus rapides sur ce coup-là… en cas d'annulation d'un ou de plusieurs d'entre eux bien sûr les suivants seraient pris selon l'ordre d'arrivée… la suite dans les commentaires...
Mais pourquoi, j'en étais à 76 ou à 77 de bougies déjà ? Bon je recommence… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 13 octobre 2007

Où naissent les recettes ? dans les choux et dans les roses, forcément ! Et une tartine réconfortante… pour s'en remettre !

C'est une question qu'on me pose de temps en temps… Et alors c'est où donc que tu vas les chercher tes recettes ? C'est comment qu'elles naissent ??? Là généralement je prends un air de conspirateur, enfin j'essaye… Il faut dire que j'ai à peu près autant de nuances qu'une Sarah Bernardt des mauvais jours… Donc pour faire le conspirateur je me plisse le sourcil, je me fronce l'œil, je me rentre la tête dans les épaules et j'essaye comme ça d'avoir l'air aussi mystérieux que possible… Et donc avec mon air de… je m'approche de la fenêtre en entraînant mon interlocuteur par le coude et là je lui avoue : Regarde là-bas caché derrière les hautes herbes, là-bas regarde bien… tu ne peux pas le voir de toute manière… Là-bas se cache mon carré de recettes et c'est là qu'elles naissent ! C'est là que de mes transes mystico-culinaires naissent des choux et des roses, les choux c'est des recettes salés et les roses des sucrées… voilà comment naissent mes recettes !
Généralement mon interlocuteur après avoir essayé de voir le fameux carré en montant bien haut sur la pointe des pieds, se rend compte de la situation, redescend, me regarde… et lâche t'es con toi ! La question est alors
réglée. Et pourtant la question reste posée… mais c'est où qu'elles naissent ces foutues recettes ?
Pour moi au début elles sont nées de mes souvenirs, mes maigres souvenirs de la cuisine de ma mère et curieusement ça finissait toujours mal. Il était pourtant bon dans mes souvenirs son ragoût, et en essayant de le faire j'y mettais pourtant tout ce dont je me rappelais. De la viande, beaucoup de viande, des patates, beaucoup de patates, de l'huile beaucoup… beaucoup d'huile ! et puis tomates et oignons, poivre et paprika, ail et… des herbes je crois… et hop directement sur le feu à cuire longtemps… très longtemps ! Et quand c'était fini j'appelais celui ou celle que j'avais sous la main et ému je lui disais, goûte, mais goûte ! c'est familial comme manger… et tu vas voir ce que… Et là, invariablement, j'avais en face de moi une moue inquiète qui finissait par demander… tu veux dire qu'il y a encore des trucs qui vivent sous le marécage de gras et qu'il faut que je goûte… moi ? Laisse… tu peux pas comprendre que je disais alors, et après cette nouvelle désillusion, me retrouvant seul je goûtais encore tout ému et… c'était terrifiant à chaque fois !
Après une très très longue période sans cuisine, les recettes sont revenues me préoccuper et ce fut alors le temps des recettes à la virgule près… Pendant cette période, des mots comme environ, mettez environ une poignée de riz… environ une poignée ! J'ai même essayé de calculer statistiquement la taille d'une poignée… Des mots comme approximativement, cuisez approximativement une heure ou un peu plus si nécessaire… Des mots qui me faisaient jouer dans l'à peu près et me glaçaient tellement d'effroi que j'étais incapable de faire ces recettes-là. Une recette ça devait être précis au dixième de gramme et à la demie seconde ou ne pas être… pendant cette période je crois que je n'étais pas très sûr de moi… Mais plus tard la confiance s'est installée, d'abord tout doucement... et puis après… À suivre !!!
Et vous d'abord ! elles naissent où les vôtres ? de recettes ?
Celle-là je ne sais plus comment elle est arrivée en tout cas elle va rejoindre les recettes proposées par Marie-Laure dans la 13e édition d'A vos casseroles consacrée aux figues et aux noix.
Tartines réconfort-food aux figues

Ingrédients pour une tartine : 1 belle tranche de pain légèrement grillée - 3figues assez mûres bien lavées – 30g de feta grossièrement émiettée – 2ou 3càc de crème liquide – 8cerneaux de noix grossièrement hachés – 1càs de miel liquide – du poivre
Commencez par mettre la feta et la crème liquide, mélangez rapidement.
Ouvrez les figues en 5 ou 6 sans les couper complètement puis posez-les sur le pain, ajoutez la feta à la crème, n'étalez pas, faites juste tomber.
Passez sous le grill très chaud le temps que le fromage commence à colorer un peu, ajoutez alors les noix et remettez sous le grill quelques instants. Sortez, poivrez puis versez le miel assez généreusement.
Mangez encore tout chaud, peut-être avec une salade d'herbes bien relevée.

Mais pourquoi, et si c'était des choux sucrés… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 9 octobre 2007

Petite recette sans conséquence : Petit far plum' pruneau pour un petit détour tout à l'ouest !

Depuis quelques temps je vois de la Bretagne partout… enfin partout… Faut dire que notre 'Tit nous avait tous lancé à la recherche du Kouign Amann perdu, son côté aventurier de la cuisine... un côté qui d'ailleurs m'a sauvé un jour où j'étais au bord du gouffre d'un podium me demandant mais qu'est-ce que je vais faire, mais qu'est-ce que je vais faire ! un de mes rôles préférés, la poule toupie désorientée !
Et puis alors que je m'éloignais vers d'autres latitudes, celle de la grande… Bretagne, je me suis rappelé spontanément (merci Murielle d'avoir réveillé m'a " spontanéité ") que les Mille et une escales de La table du monde s'arrêtait en… Bretagne ! Alors voilà une nouvelle petite balade par là-bas et une nouvelle recette sans conséquence où la prune est vraiment à l'honneur !
Petits fars plum' pruneaux
Ingrédients pour 18 petits fars : 18 pruneaux de belle taille – 130g de farine – 65g de sucre en poudre et 65g de sucre vanillé maison (vous pouvez faire plus simple en prenant 120g de sucre en poudre et 2 sachets de sucre vanillé) – ½ sachet de levure chimique – 1pincée de sel – 4oeufs moyens légèrement battus - ½ litre de lait – 1càs de rhum bien parfumé – 2 ou 3 belles càc de confiture de prune (j'ai utilisé de la confiture de mirabelles) – 4càc de sirop de canne – un peu de beurre pour les moules
Commencez par beurrer et fariner les moules.
Versez dans une casserole le lait et les pruneaux et faites chauffer à feu moyen. Quand le lait est presque à bouillir, coupez le feu et laissez de côté à couvert.
Mettez dans un saladier la farine et la levure, mélangez, ajoutez, le sucre et le sel et mélangez de nouveau. Faites un petit volcan et versez les œufs, mélangez bien à la cuillère. Versez aussi le lait et battez bien le tout. Finissez par le rhum et mélangez de nouveau.
Versez le mélange dans les moules, laissez un bon centimètre en hauteur, posez ensuite un pruneau dans chaque moule, il ne faut surtout pas que le mélange arrive en haut des moules sinon ça va déborder à la cuisson.
Enfournez à four préchauffé à 240° pendant une dizaine de minutes, puis baissez à 200° et poursuivez entre 15 et 20minutes selon la cuisson souhaitée. Laissez tiédir un peu.
Pendant ce temps mettez dans une petite casserole la confiture et le sirop de canne et faites doucement chauffer pendant quelques minutes en délayant bien, ne chauffez pas trop, juste pour que ça se mélange bien.
Démoulez et versez de la confiture dessus ou alors faites comme moi versez directement la confiture sur les petits fars encore chauds dans les moules et proposez-les tel quel avec des petites cuillères.

Mais pourquoi, bon on va voyager où maintenant… est-ce que je vous raconte ça…

samedi 6 octobre 2007

Et s'il ne me reconnaissait pas et s'il m'avait oublié… petit passage tranquille de l'été à l'automne dans les assiettes…

Depuis un certain temps, entraîné par la folie virevoltante de mes envies culinaires je me suis un peu laissé aller du côté de l'écoute de la saison et du produit juste, au moment juste. Faut dire qu'avec mes envies d'exotique… pour acheter des cumbavas, des pok choi ou du basilic thaï je ne me suis pas demandé quand et comment ça pousse ces petites bêtes-là… Et du coup j'ai aussi oublié d'aller voir celui qui ne vend les fruits et les légumes que quand c'est le moment, ils poussent parce que c'est à cette époque-là qu'ils poussent ma bonne dame…qu'il dit toujours. Lui, c'est mon petit maraîcher préféré du marché de quelques villages plus loin, en un mot, Lui c'est Franck !
Normalement les jeudis quand je ne travaillais pas c'était Franck que j'allais voir et je revenais toujours du marché, ravi, les bras chargés, croulant sous les courses le sourire béat, mais ça j'en ai déjà parlé…
Et puis l'autre matin quand Marie m'a lâché son habituel Chouchou qu'est-ce tu fais là ? L'autre matin qui était justement un jeudi, j'ai répondu un timide, peut-être aller voir Franck… Tiens, tu t'en souviens encore ? qu'elle a répondu avant de préciser félonne… et lui d'ailleurs tu crois qu'il va se souvenir de toi ? depuis le temps… une toute petite remarque presque innocente mais pourtant suffisante, le ver du doute était dans le fruit ! Comment ça ! il aurait pu m'oublier lui ? Lui oublier moi ? Et même si je savais que l'oublieux c'était moi, la question devenait si insupportable que je n'avais plus le choix, il fallait que je sache, il fallait que j'y aille !
Je me suis donc préparé, rasé de près, remis en ordre mes trois cheveux rebelles, enfilé un polo tout frais repassé et hop direction le marché. Quand je suis arrivé je me suis demandé si je n'aurais pas dû prendre des fleurs… et puis aussi s'il était encore là, le marché et Franck et si rien n'avait changé et si et si… et puis, non rien n'avait changé, enfin à part quelques nouvelles têtes dans la file d'attente, mais rien d'autre. Toujours pas de caisse automatique, il compte et recompte toujours chaque note à l'ancienne en additionnant ses petites colonnes de chiffres, toujours pas les prix, c'est pour pas faire attendre, mais je vais les mettre… et surtout toujours les mêmes produits engraissés seulement à l'attention et au savoir faire… tout était là comme au dernier jour de ma venue, j'ai failli en écraser une larmichette !
Et puis mon tour est enfin arrivé et le salvateur, alors qu'est-ce que je vous sers est tombé suivi d'un monsieur… sans fin, puis un deuxième monsieur… comme s'il cherchait au fin fond de sa mémoire mon nom, pour le dire comme… avant… et que j'essayais de lui dire en faisant les gestes avec ma bouche, avec mes mains… un peu plus je montais sur l'étal et je me mettais à hurler sur un rythme endiablé en m'arrachant mes vêtements Giiiiive miiiii a N… a NNNNN !!! Et puis rien… il l'a pas dit, rien, nibe, peau d'rien qu'il a dit… juste un deuxième et insupportable qu'est-ce que je vous sers ? Patates à purée que j'ai ânonné en me mordant la main, Franck m'avait oublié…
J'ai quand même rempli mon panier de ses merveilleux produits et je suis reparti tout penaud. En rentrant Marie m'a trouvé la carotte triste à la main, la pelant sans conviction… elle a compris et a juste dit… des fois elle est cruelle la vie Chouchou mais ça passera ! J'ai fait oui frénétiquement de la tête en prononçant à peine… 'blié… 'blié…
Du coup je me suis remis à la saison dans les assiettes, rangé l'été et sorti l'automne… et voilà
Salade aux parfums d'automne
Ingrédients pour 2 : 275g de pommes de terre du type rates - Saucisse du type Strasbourg de bonne qualité (les miennes étaient suédoises de chez le marchand de meubles… suédois) – 4 tranches de bacon – 1blanc de poireau émincé bien fin – 1échalotte émincée bien fin – 6 grosses câpres (comme celles sur la photo) – 1ou 2càs de persil haché gros – poivre gris
Pour la vinaigrette : 2càs de moutarde douce (j'ai utilisé de la moutarde suédoise que l'on trouve chez le marchand de meubles… suédois) – 1càs d'huile neutre, colza pour moi – 1càs ½ de vinaigre de cidre – sel si nécessaire, je n'en ai pas mis
Commencez par faire cuire les pommes de terres sans les éplucher dans une grande quantité d'eau salée, comptez environ une vingtaine de minutes, ne cuisez pas plus que nécessaire, elles ne doivent pas se défaire. Puis égouttez-les et laissez-les refroidir tranquillement.
Cuisez les saucisses à l'eau en suivant les instructions de l'emballage. Mettez une poêle anti-adhésive à bon feu sans matière grasse et faites dorer les tranches de bacon, quand elles sont bien dorées, retirez-les de la poêle. Mettez-y les saucisses tronçonnées de biais et laissez-les dorer légèrement.
Coupez les pommes de terres en 2 ou 3 selon leur taille.
Mettez dans un plat les pommes de terre, les saucisses, le bacon et la moitié du poireau et de l'échalote, mélangez sans insister. Versez dessus les câpres, le poireau et l'échalote restants, finissez par le persil et le poivre, il n'y a plus qu'à finir avec la vinaigrette et regarder la pluie tomber derrière les carreaux, c'est quand même l'automne…
Petites précisions :
- Mes grosses câpres sont en fait des câprons qui sont les fruits du câprier, donc même origine mais pas la même choses que les câpres... Moi je les ai trouvées chez ma petite vendeuse de 4 saisons, mais regardez aussi du côté des épiceries italiennes ou espanoles... et si quelqu'un en sait plus n'hésitez surtout pas !
Ah ! Au fait la semaine suivante sans même que je ne fasse rien, enfin je lui ai juste mis un chèque avec mon nom dessus sous le nez… il s'est enfin rappelé qui j'étais… et depuis c'est l'extase légumière à la maison…

Mais pourquoi… à moi le brocoooloooo ! à moi ! à moi !!!... est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 3 octobre 2007

Nigella, Mark et moi… Mark ??? et les trois dernières recettes anglaises, des recettes… envoûtantes ! la semaine anglaise 4e et dernier acte

Avant Nigella j'aimais déjà la cuisine et même l'anglaise ! J'étais déjà passionné de leurs petits déjeuners, de leurs ragoûts, de leurs desserts… j'avais déjà attrapé le virus de cette cuisine, au point de même apprécier ces étranges pies avec des rognons dedans et un truc assez inidentifiable dehors et même les blobloteuses jellys, j'aimais tout ça et pourtant ce n'était pas pareil… Avec elle, bien des choses ont changé dans ma manière de regarder cette cuisine et encore plus SA… cuisine ! Même si au début ce n'était pas gagné entre nous deux.
Au début je me suis même demandé si elle ne m'agaçait pas, je tenais mon livre d'elle à la main et à chaque page que je tournais je la retrouvais, plus présente que les recettes, elle était partout… et l'agacement m'a pris, trop c'était trop, et j'ai abandonné son livre en me demandant… mais qu'est-ce qu'ils peuvent lui trouver… à sa cuisine, d'abord !
Et puis un jour les images se sont mises à bouger dans la télé et là… là elle est devenue voluptueuse, envoûtante, désirable… sa cuisine ! Et à grands coups de huuummmm... dans la porte entrouverte de son frigo, la lumière l'éclairant, la surlignant, dessinant juste d'un trait de lumière les… perspectives de sa… cuisine ! La cuisine de Nigella m'avait envoûté…
Et puis il y a quelques temps, on s'est retrouvé avec une joyeuse bande du côté d'Aurillac et là peu de chefs se sont amusés à venir partager leurs connaissances et discutailler avec nous, dommage… mais au détour d'une démonstration nous nous sommes retrouvés, un matin, devant un jeune chef anglais Mark Smith, et lui était souriant, accueillant, prêt à montrer et à partager sa cuisine, un bonheur de chef ! En plus, là j'ai assisté à un drôle de spectacle...
Pendant qu'il coupait, taillait, passait les ingrédients de poêles en casseroles, faisait blobloter, cuire, frire… j'ai senti les yeux, enfin certains yeux, ceux des filles ! regarder de moins en moins les mains et commencer à boire… les paroles de Mark. Au bout de quelques instants j'ai bien tenté un c'est bien ce qu'il fait hein hein… hein ! et là les yeux revenus sur terre un soupçon d'instant pour enfin répondre oui oui… oui, il est bien…bien… avant de repartir dans la 6e dimension. Un peu après je suis revenu à la charge, pas mal le poulet hein hein… hein !!! oui oui il a vraiment de beaux yeux bleus le poulet… qu'on m'a répondu.
Et quand finalement j'ai lâché un ironique… ben dis donc la cuisine ça passionne aujourd'hui ! comme un retour gagnant je me suis pris, de ma propre Marie à moi, tu te verrais quand tu regardes Nigella chouchou… tais-toi donc et note la recette ! Et après avoir récupéré ma mâchoire qui était tombée un mètre plus bas, j'ai fait ce qu'elle m'a dit sentant que si je faisais une remarque de plus je finirais attaché dans un coin, bâillonné comme le barde d'Astérix… et je me suis demandé si je me mettais vraiment dans cet état avec Nigella… quand évanescente elle arrive pour reprendre une grosse cuillérée de mousse avec sa bouche offerte , les yeux mi-clos et pourtant brûlants et là… et là… là un coude est venu me tirer des... questions que je me posais, un coup accompagné d'un chouchou, c'est fini lâche la fourchette t'as mangé le bout de poulet ! m'enfin lâche !! Reprenant mes esprits et de la distance j'ai juste précisé, c'est vachement bon ce… qu'elle… heu qu'il fait Mark Smith ! bizarrement ça riait autour de moi… et en plus c'est vrai qu'il était délicieux son petit poulet !
Le poulet de Mark Smith aux yeux bleus
Ingrédients : 750g de pommes de terre à purée pellées et coupées en gros morceaux – 1poireau et ½ coupé en petits cubes d'½ cm - 75g de beurre - 2 blancs de poulet de très bonne qualité (avec peau et si possible avec une partie de l'aile) – ½ oignon haché fin – 4càs de madère – 2càs de crème liquide entière – ½ bouillon de volaille – 5cl d'eau – de la farine – 1ou 2oignons nouveaux ou de la ciboule, émincé fin – de la crème liquide entière – de l'huile de friture - sel et poivre
Mettez les pommes de terre dans une grande quantité d'eau salée et faites-les cuire à point.
Pendant ce temps mettez 25g de beurre dans une petite casserole à feu doux et ajoutez les poireaux. Faites-les cuire jusqu'à ce qu'ils soient fondants, n'hésitez pas à ajouter 1càs d'eau si les poireaux commencent à attacher. Dégraissez-les ensuite sur du papier absorbant.
Quand les pommes de terre sont cuites, égouttez-les bien, puis remettez dans la casserole et sur feu très doux. Ecrasez-les alors jusqu'à obtenir une purée bien sèche et homogène. Hors du feu mélangez les poireaux avec les pommes de terre et réservez.
Dans une poêle à feu doux versez 25g de beurre et dès qu'il est chaud déposez le poulet que vous aurez poivré généreusement. Faites-le cuire tout doucement en le colorant très légèrement, la cuisson dure entre 20 et 30minutes et il ne faut pas hésiter à couvrir. Au final la viande doit être bien cuite sans se dessécher.
Pendant ce temps mettez à bon feu dans une petite casserole l'eau et le bouillon de volaille et laissez réduire de moitié.
En même temps, mettez une poêle à feu moyen, ajoutez 25g de beurre et versez-y les oignons, faites-les revenir jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents. Ajoutez alors le madère et laissez réduire quelques minutes, retirez du feu et ajoutez les 2càs de crème, mélangez bien. Versez enfin je bouillon de poulet réduit et réservez au chaud.
Avec la purée au poireau modelez des petits palets et dorez-les bien dans l'huile de friture.
Coupez le poulet en deux, en diagonale et en montant le feu faites griller les découpes de poulet.
Quand les palets et le poulet sont prêts, posez-les dans les assiettes, versez la sauce dans la poêle où a cuit le poulet déglacez bien la poêle et versez cette sauce dans les assiettes. Saupoudrez de l'oignon nouveau émincé et regardez si vous n'avez pas une petite bière anglaise au frigo…
Trempouillage d'ananas coco chocolat
d'après une recette de Nigella Lawson extraite Forever summer ed. Chatto & Windus
Ingrédients : ½ ananas coupé en 8 – 6càs de sucre roux - 100g de chocolat noir – 6cl de crème liquide – 3cl de Malibu – de la noix de coco râpée déshydratée – des brochettes en bois
Piquez deux brochettes dans la longueur de chaque part d'ananas. Versez le sucre dans une assiette et panez les ananas avec le sucre.
Mettez un grill à feu fort, quand il est brûlant posez dessus les morceaux d'ananas et caramélisez-les en remuant régulièrement.
Pendant ce temps, faites fondre le chocolat au micro-onde, profitez-en pour faire chauffer la crème et le Malibu. Ajoutez en deux fois la crème en la mélangeant bien à la cuillère comme une émulsion à chaque fois. Ajoutez le Malibu et faites de même qu'avec la crème.
Quand l'ananas est bien caramélisé et la crème bien montée, il n'y a plus qu'à trempoter l'ananas caramélisé dans le chocolat puis d'éventuellement le saupoudrer d'un peu de noix de coco si vous voulez et d'avaler encore bien chaud.
Trempouillage de Marshmallow's au Toblerone croustillant

D'après une recette de Nigella Lawson extraite de Feast ed. Chatto & Windus
Ingrédients : 30g de noisettes entières assez finement hachées – 1càs de sucre roux - 1paquet de Marshmallow's - 200g de Toblerone – 8 à 10cl de crème liquide entière (selon la consistance que vous aimez)
Mettez une poêle à feu moyen et dès qu'elle est chaude versez-y les noisettes. Quand elles commencent à peine à griller ajouter le sucre mélangez bien et laissez caraméliser le sucre sur les noisettes. Dès que c'est à point, réservez dans une assiette et laissez refroidir.
Faites fondre le Tobleron au micro-onde et profitez-en pour réchauffer la crème.
Plantez les Marshmallow's sur des brochettes, par un ou deux.
Mélangez le Toblerone et la crème jusqu'à obtenir un mélange à votre goût.
Il n'y a plus qu'à trempoter les Marshmallow's d'abord dans la crème au Toblerone puis dans les éclats de noisettes caramélisées. Ce n'est peut-être pas la peine de prévenir les enfants, ils finiront par arriver et il en restera peut-être… peut-être !
Et pour ceux qui voudraient retrouver le sympathique et talentueux cuisinier anglais il va falloir aller jusqu'à Wray et vous attabler au Bridge House Bistro… et pour Nigella… Nigella…
Et si vous voulez un dernier tour de manège anglais... n'hésitez pas à lire cet article de Gracianne... il est pour beaucoup dans mon envie de découvrir cette région et il m'arrive encore de le relire... juste pour le plaisir des mots... Bradford - West Yorkshire - England !

Mais pourquoi, bon et après l'Angleterre qu'est-ce que je vais bien pouvoir manger moi… est-ce que je vous raconte ça…