jeudi 25 avril 2013

Pierre Marcolini entre Paris et Bruxelles, 1er rendez-vous : Paris ! Et trempouillage sauvage de biscuit à la cuillère dans un bain de chocolat ! Torride !!!

Ma première rencontre avec Pierre Marcolini s'est déroulée lors d'une présentation il y a quelques mois et depuis nos routes se sont recroisée du côté de Bruxelles lors d'une matinée sur ses terres, dans son atelier. 
J'ai envie de vous raconter ces moments-là, uniques et gourmands, avec le chocolatier, mais avant ça j'ai envie de vous entraîner d'abord, chez lui ici à Paris dans sa nouvelle boutique. Chez lui, parce que comme les ambassades qui deviennent terres de l'état qu'elles représentent, partout où s'installe Pierre Marcolini devient pays du chocolat !
Pour comprendre le chocolat de Pierre Marcolini il faut comprendre ce qui fait sa particularité et dès qu'on entre dans cette nouvelle boutique, cette particularité apparait, immanquable, omniprésente, elle trône au milieu de la nouvelle adresse,  au cœur du chocolat de Marcolini il y a la fève !
Et dès le seuil de ce nouvel écrin qui vous donne l'impression d'être un chocolat dans sa boîte, elle s'étale devant vos yeux, prête à s'éclater sous doigts. 
Parce que  la première invitation de l'âme de l'endroit est celle-là, de prendre une fève de l'écraser sous les doigts, de la sentir, de se laisser prendre par l'odeur sauvage et bien bien avant d'aller se confronter aux chocolats dans lesquels Marcolini a apprivoisé la fève… enfin presque apprivoisé. Parce que ses chocolats gardent un côté brutal presque encore sauvage en même temps qu'une infinie délicatesse.
La particularité des chocolats de Marcolini ce sont donc d'abord les fèves que le chocolatier traque autour du monde, la fève qu'il torréfie, qu'il écrase, malaxe, transforme pour proposer ensuite…
ça je vous laisse le découvrir par vous-même, c'est 78 rue du Bac à Paris que ça se passe. Essayez par exemple la boîte Cheries qui vous coûtera 18Euros
et qui est une très belle manière d'entrer dans l'univers Marcolini. Bon chocolat !
Biscuits à la cuillère, les trempouillés !
Ingrédients : 3 œufs – 90g de sucre en poudre – 90g de farine – du sucre glace
Séparez le blanc et les jaunes d'œufs.
Versez les blancs dans un saladier et battez-les en neige bien ferme. Tout en continuant de battre ajoutez le sucre en poudre.  Ajoutez les jaunes en filet et mélangez aux blancs.
Tamisez la farine au-dessus du saladier et incorporez-le tout délicatement à l’aide d'une maryse.
Versez la crème obtenue dans une poche à douille avec une douille lisse d'environ 2 cm de diamètre.
Recouvrez une plaque de papier sulfurisé et allongez dessus la pâte en faisant des biscuits de 20 cm de long en les espaçant bien, les biscuits
Saupoudrez de sucre glace, laissez sécher 2 minutes puis saupoudrer à nouveau.
Enfourner une quinzaine de minutes à 180°.
Laissez-les ensuite refroidir sur une grille.
Bain de chocolat, le trempouillage !
Difficile quand on a du chocolat de cette qualité de le transformer alors pour mon trempouillage j'ai choisi d'essayer de lui garder le plus possible son caractère, mais rien ne vous empêche de faire d'autres choix !
Ingrédients : 90g de chocolat Pierre Marcolini Mexican Tabasco – 5cl d'eau – 1càc de whisky (j'ai utilisé un whisky japonais parfait pour l'occasion) facultatif
Mettez le chocolat cassé en morceaux dans un bol, ajoutez l'eau et le whisky et faites chauffer le tout au micro-ondes. Faites chauffer doucement sinon le chocolat peut brûler.
Une fois le tout chaud, fouettez longuement le mélange jusqu'à le rendre homogène et onctueux.
Versez-le dans une tasse, munissez-vous d'une poignée de trempouilles et oubliez le reste du monde au pays du chocolat…

Mais pourquoi, et pourquoi ce foutu mot, chocolat ! me donne immédiatement envie de croquer une tablette sans pitié ??? est-ce que je vous raconte ça…

2 commentaires:

  1. Haaaa, Marcolini! T'ai-je déjà dit que son premier magasin (une pâtisserie) se trouvait à 200m de chez moi - enfin, chez mes parents- dans une commune autour de Bruxelles?
    Il n'était pas encore du tout connu, mais faisait déjà des expériences chocolatesques >_< à l'époque! Maman en était dingue et tout les prétextes étaient bon pour manger des desserts chocolat-lavande, chocolat-baies roses, chocolat-estragon... (tu crois que je peux mettre ça dans mon cv gastronomique? Ça en jette non? ;))
    Pour la petite histoire aussi, c'est un des premiers chocolatiers (si pas le premier) qui a voulu fabriquer son chocolat lui-même (hé oui, les autres achètent le chocolat tout fait, en pastilles - en général tous chez le même fournisseur!) et il a eu un mal fou à trouver les machines ad-hoc pas trop gigantesques! Il a fini par en trouver de très vieilles qu'il a du faire totalement réparer (avant, j'imagine, d'avoir les moyens pour les faire fabriquer de toutes pièces)
    Croquer dans une fève juste torréfiée, c'est surprenant n'est-ce pas?
    Quelle quantité de saveurs et de sensations! J'adore!

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    1. J'adore décidément tes commentaires !!! Tu sais que Marcolini m'a raconté les mêmes choses en me faisant visiter son atelier, oui j'ai eu cette chance ! Et en plus toi tu rajoutes l'histoire avec tes parents qui change tout ! Et je pense que c'est indispensable de le mettre dans ton CV ça jette ,-) !

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