jeudi 5 août 2010

Chasse au melon, melon du Haut-Poitou, et sangria rose estivale au melon… je me demande si le melon ne serait pas de saison…

Quand je pars à la chasse au bon melon, c’est un véritable safari ! Il faut dire que chez moi, ils ont le melon exigeant. Il ne faut pas qu’il soit trop mûr et il leur faut du goût et puis du sucre mais pas trop quand même et puis du juteux… Enfin pour leur en trouver un qui leur convienne je pars en chasse avec la croix et la bannière ! Je ne sais pas si vous êtes déjà resté devant un étal à melons et si vous avez déjà observé l’acheteur de melon, mais moi j’y passerai des journées entières. Le chasseur de melon arrive souvent prudemment, le dos courbé, il sait que le bon melon est farouche et qu’il est capable de s’enfouir au plus profond de la montagne de melons où il a pris pension. Une fois face à la pile c’est là qu’il faut répondre à la plus terrible des questions, où qu’il est le bon melon ! où ? hein ! Parce qu’ils se ressemblent tous avec leurs sourires hypocrites, tous sont plein de promesses, de saveurs, de nuits câlines… enfin tous jurent et crachent par terre qu’ils sont le meilleur du meilleur ! Mais tout ça n’est qu’un piège, le vieux chasseur de melon que je suis sait qu’il n’y en jamais qu’un qui soit le bon. Du coup la chasse est ouverte et pour ça il faut peser, sous-peser, renifler, radiographier… enfin essayer de lire dans le melon grâce aux pauvres néons de grande surface, pas toujours évident... La traque du bon melon est une chose cruelle et chacun a son truc. Certains tapotent avec un air inspiré, essayant de reconnaître le son du bon melon. D’autres ont la reniflette sauvage, d’une seule respiration ils font trois fois le tour du melon. Encore d’autres lancent en l’air et selon l’effet de l’attraction terrestre ils jugent le melon… Moi je suis un tapoteur-causeur, je toque mon melon d’un revers de doigt sûr et ferme et après je lance qui qu’est là ? Et j’attends qu’on me réponde, un bon melon… Bon, c’est assez aléatoire parce qu’à vrai dire les réponses sont assez rares… mais j’ai confiance, je sens que j’y arriverai… un jour ! Et vous c’est quoi vos trucs pour choisir un bon melon d’ailleurs ? Enfin moi depuis que j’ai découvert les melons du Haut-Poitou, un melon dont les arômes de fruits jaunes, miel, noisette fraîche, épices... vont vous faire fondre la bouche de plaisir… Depuis que j’ai découvert leur melon et leur site je le connais sur le bout des doigts mon melon et je sais tout ce qu’il faut pour le choisir ! D’ailleurs si vous êtes un expert en melon il y a un petit concours, Quelques questions sur le melon du Haut-Poitou qui vous attend du côté de 750g avec à gagner 1 séjour de 2 jours + 1 nuit et 10 entrées adulte d'une journée au Futuroscope.Sangria rose estivale au melon
Ingrédients : ½ melon - 60cl de vin rosé – 1 pamplemousse rose – ½ orange – 30g de sucre – 3étoiles de badiane
Faites autant de billes de melon que possible avec une cuillère à melon sinon coupez-le plus simplement en cubes. Coupez la demi-orange en deux puis en tranches.Pressez le pamplemousse et versez le jus dans une petite casserole. Ajoutez le sucre et la badiane. Mettez à feu moyen et faites réduire de moitié à petits bouillons. Versez ensuite ce jus dans un saladier, ajoutez le rosé puis les fruits, les billes de melon et les tranches d'orange. Mélangez bien et oubliez deux bonnes heures au frais. Ensuite vous n’avez plus qu’à appeler les amis à sortir les chaises longues et les verres… N’hésitez pas à utiliser un joli rosé pour cette recette, pour ma part j’ai utilisé un petit rosé tout frais de goût et à la jolie robe, un de ces vins aimables que l’on aime boire bien frais l’été entre amis, le château des Demoiselles.  
Pink Sangria with melon   
Ingredients: ½ melon - Rosé 60cl - 1 pink grapefruit - orange ½ - 30g sugar - 3stars star anise   
Make as many melon balls as possible with a melon baller if it simply cut into cubes. 
Cut the orange in half and two slices.   
Squeeze the grapefruit juice and pour into a small saucepan. Add sugar and anise. Place over medium heat and reduce by half to a simmer.   
Pour the juice into a bowl, then add the pink fruit, melon balls and slices of orange. Mix well and forget a good two hours in the fridge.

Mais pourquoi, tiens et une série sur la sangria ça serait pas une mauvaise idée… est-ce que je vous raconte ça…

19 commentaires:

  1. pour moi c'est à l'odeur d'abord puis si la queue commence à se détacher, il est à point, juste tout bon pour aujourd'hui... le top du top c'est lorsqu'il "saigne" un peu de rouge là où il a été coupé et, primordial : qu'il ait les fesses bien fermes... trop mûr si le dessous est mou ! je les préfère vert et avec des veines crôutes que jaune et lissse ! question de goût
    flo et mimolette

    RépondreSupprimer
  2. Hum, dommage que je sois toujours "sans alcool" cet été ! ;)

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour cette chasse au melon...je ne voyais pas celà aussi sauvage. Heureusement, on peut les trouver plus facilement sur un marché ou dans un hypermarché...
    Merci pour ta recette !

    RépondreSupprimer
  4. bonjour Dorian,
    cette sangria me fait un sacré charme il fallait y penser à essayer pour un prochain apéritif !!
    bonne journée à toi et bonne chasse !!
    Hervé (lesateliersdhys)

    RépondreSupprimer
  5. Très chouette idée pour un apéro à la fraîche !

    RépondreSupprimer
  6. Magnifique ta sangria rose!
    J'adore le melon, le pamplemousse et le vin, elle est donc parfaite pour moi! Je vais l'adopter pour mes vacances (je suis à la mer ;-) bises

    RépondreSupprimer
  7. Très originale ta sangria!!!
    Ton blog est vraiment super et les photos sont suberbes!!!!
    Bises

    RépondreSupprimer
  8. Tu as bien chassé dis donc... il faut dire qu'avec ces melons-là on n'a pas beaucoup de risque de se tromper. Hauts en couleurs et en saveurs, on se fait vraiment plaisir!
    je viens de tester un "coquetail", je vote aussi pour ta sangria.

    RépondreSupprimer
  9. Rigolo cette chasse au melon ! Cependant pour moi, premier critère, ne jamais l'acheter en grande surface, mais au petit producteur local en bas de chez moi... !

    RépondreSupprimer
  10. Mon cher Dorian, merci pour cette jolie recette ensoleillée que je vais m'empresser de tester très rapidement....j'adore !
    Bises

    RépondreSupprimer
  11. Je me reconnais bien dans ta description de "chasseur de melon"! Et c'est toute une procédure! Pour ma part, je le choisis "brodé", lourd, la queue se détachant (il est chargé en sucre), le derrière doit sentir le fruit et ne pas être trop mou. Heureusement qu'on ne fait pas toute cette chorégraphie avec chaque fruit parce que sinon on est pas rendus!

    RépondreSupprimer
  12. Hello Dorian,
    Voilà une "chasse" bien menée !
    L'association melon sangria est très agréable.
    Amicalement
    Isa-Marie

    RépondreSupprimer
  13. Le parfum est généralement un bon signe, le craquelé autour de la queue idem. Il faut qu'il pèse son poids aussi, signe qu'il est bien plein.
    Excellente sangria, j'en avais fait une également, mais au melon vert.

    RépondreSupprimer
  14. Dis-donc en parlant de sangria, j'ai découvert la sangria basque aujourd'hui. A suivre...

    RépondreSupprimer
  15. ton petit texte sur le choix des melons m'a beaucoup fait rire!!!
    pour moi c'est avec l'odeur.. mais ça ne réussit pas toujours!
    ta sangria avec le melon a l'air délicieuse!

    RépondreSupprimer
  16. j'ai déjeuné chez ma tante le week-end dernier. elle revenait de chez le producteur de melon, le vrai, celui des plaines poitevines. C'est vraiment les meilleurs que l'on puisse trouver. J'en ferais mes repas. Une cure de melon version monodiète, je t'assure!

    RépondreSupprimer
  17. Bonsoir Dorian,
    moi je choisit ceux qui ont le pédoncule qui est pret à se détacher (...) en général je ne me trompe pas...Je suis du Haut Poitou et chez nous le melon c'est à tous les repas!
    Tres bonne idée cette sangria bien rafraichissante ;)
    bonne soirée,
    Mélanie

    RépondreSupprimer
  18. le haut Poitou c'est ici, donc je ne vais pas te contredire...les melons d'ici sont incomparables ( et d'ailleurs je renifle tout ceux de mon maraicher pour m'en convaincre,
    ce qui fait qu'au bout du troisième je suis si enivrée que je ne sens plus la différence)...ça parfume le voiture au retour, puis la cuisine!

    RépondreSupprimer