mercredi 23 septembre 2020

“Bread cake” aux amandes de Pascale à ma manière... parce qu'entre nous c'est une vieille histoire...

Je connais Pascale depuis... fort fort longtemps ! Depuis une quinzaine d'années virtuellement et à peine moins réellement. Et j'ai la chance de la croiser de temps en temps, il est même arrivé que nous travaillions de temps en temps ensemble sur des petits projets commun... pas assez à mon goût. Mais depuis longtemps ce que j'espérais vraiment, c'est travailler avec Pascale sur un de ses livres.

Vous le savez sans doute déjà chez moi les livres de cuisine prennent... comment ils disent chez moi ... trop de place ! Et forcément comme je suis un bordélique pathologique ma méthode pour les classer est très très personnelle. Quand une pile est trop haute, j'en commence une autre.

Enfin je fais ça pour presque tous mes livres sauf pour quelques-uns de mes auteurs préférés qui, eux, ont le droit à une étagère que je remplis petit à petit... Si vous connaissez mes choix, vous vous doutez qu'il y a là pas mal d'auteurs venant de l'autre côté du Channel, Jamie, Nigella, Nigel... et bien sûr Pascale !

Pascale a son étagère depuis son tout premier, ce petit livre titré Cookies, muffins & Co, qui est aujourd'hui bien bien usé à force de faire et refaire les recettes et de le prêter à bien des amis. Et au fil du temps et des livres de Pascale, l'étagère s'est remplie, remplie, remplie...


Et pour son dernier Batch Cooking Family j'ai donc eu la chance de partager une partie de la réalisation avec Pascale, elle, à la baguette et aux fourneaux et moi derrière mon objectif, une partie, l'autre ayant été réalisée par Silvia Santucci. Une collaboration que je résumerais par un seul mot... plaisir ! Même si nous avons fini tous les deux sur les rotules... écrire un livre de cuisine est souvent un sport de combat !

Batch Cooking Family est donc sorti ces derniers jours aux édition 750g et c'est un livre qui ressemble à la cuisine de Pascale, accessible et gourmande et qui va vous permettre de préparer vos semaines de cuisine familiale facilement en la suivant pas à pas. Et comme si les semaines ne suffisaient pas, Pascale vous propose aussi quelques gourmandises de plus à la fin de l'ouvrage, dont je reprends ici une des recettes que j'ai mise un peu à ma sauce... un peu !

“Bread cake” aux amandes de Pascale à ma manière...

Ingrédients : 250g de farine - 1 sachet de levure chimique - 60g de muscavado en poudre - 75g de beurre demi-sel mou - 100g d’amandes - 1 œuf - 20cl de lait - 20g de cassonade pour la fin - 1 quinzaine de cerises amarena

Beurrez votre moule, pour moi un à cake de 25cm sur 11, puis tapissez le fond et les côtés de papier sulfurisé. Faites-le sans hésiter sinon ça va coller à votre moule.

Mettez de côté une poignée d’amandes pour la finition puis concassez grossièrement le reste.

Dans un bol, versez la farine, la levure et le sucre.

Ajoutez le beurre et incorporez-le du bout des doigts afin d’obtenir une chapelure grossière.

Ajoutez le lait, l’œuf, les amandes concassées puis mélangez rapidement à la fourchette.

N'insistez pas, ça se mélange rapidement et facilement. Ajoutez les cerises et mélangez encore très rapidement.

Versez dans le moule à cake puis lissez la surface.

Ajoutez les amandes réservées sur la surface, s'il vous reste 3 ou 4 cerises vous pouvez aussi les déposer dessus, puis saupoudrez de cassonade.

Enfournez pour 40 à 45 minutes dans un four préchauffé à 160°C.

Le gâteau doit être joliment gonflé et doré et une lame de couteau insérée au centre doit ressortir propre.

Démoulez puis laissez tiédir sur une grille.

Pascale conseille de l'emballer dans un film pour le conserver mais à vrai dire chez moi je n'ai pas eu le temps de l'emballer...

Aujourd'hui je vous propose d'essayer de gagner le livre de Pascale sur mon compte Instagram par là... Mon Instagram !

Mais pourquoi, bon je vais me cuisiner quoi la semaine prochaine ? est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 17 septembre 2020

Mes pancakes très fruités... parce que la bouffe ça ne sert pas qu'à se remplir le ventre...

La bouffe c'est quand même un truc particulier... à première vue ça ne pourrait servir qu'à se remplir la panse. C'est ce que pensait ma mère, pour elle ce qui se mangeait n'était que le carburant qui permettait au corps d'avancer et d'aller travailler pour remplir le porte-monnaie... une occupation qui a pratiquement rempli toute sa vie souvent à mi-temps, donc une douzaine d'heures par jour. 

Il n'y a presque qu'à la fin quand son corps ne lui a plus permis le travail qu'elle s'est un peu, un tout petit peu rendu compte que l'on pouvait manger par plaisir.

Et moi, en bon fils, j'ai bien sûr fait tout le contraire et je me suis toujours dit que le plaisir, et quelques autres petites choses, était sans doute tout aussi important que de mettre du carburant dans le moteur. Du coup il m'arrive même d'utiliser ce qui remplit mes assiettes comme anti-dépresseur... Bon, mes petits coups de déprime sont passagers et relatifs et ne résistent pas à la préparation et la dégustation d'un bon plat... Mais des fois j'ai quand même le tempérament, on va dire maussade, et quelques petites choses plaisantes à manger à ces moments-là ne sont donc pas de trop.

Dans ces cas-là il peut y avoir plein de choses réparatrices dans mes assiettes, autant salées que sucrées.

Il ne faut bien sûr pas aller loin dans les lectures pour découvrir le rôle que peut avoir le sucre sur nos petits neurones et se rendre compte qu'il peut provoquer une petite euphorie réparatrice. Et cette fois, pour écarter les quelques nuages maussades qui me passaient au-dessus de la tête j'ai donc choisi de me mettre face à une montagne de pancakes avec autant de fruits que de sirop d'érable pour retrouver l'envie de regarder le soleil se coucher avec le même plaisir que d'habitude...

Mes pancakes très fruités...

Ingrédients : 90g de fromage blanc - 90g de compote de pommes - 90g de flocons d'avoine - 90g de farine T65 - 1 sachet de sucre vanillé (ou l'équivalent de sucre vanillé maison comme moi) - 1 sachet de levure chimique - 3 œufs blancs et jaunes séparés - 30g de sucre en poudre (comme c'est pour monter les blancs en meringue du sucre blanc...) - du lait d'amande... éventuellement si votre pâte est un peu trop épaisse - du beurre pour cuire les pancakes - 240g de fruits rouges mélangés (framboises, myrtilles, groseilles ...) - du sirop d'érable... beaucoup !

Commencez en mixant assez finement les flocons d'avoine puis mettez-les dans un saladier. Ajoutez le sucre vanillé, la farine et la levure et mélangez bien le tout.

Dans un autre saladier, fouettez le fromage blanc, la compote de pommes et les jaunes d’œufs, on n'hésite pas sur le fouet.

Avec votre batteur préféré commencez à monter en neige les blancs d’œufs puis ajoutez le sucre en poudre en pluie tout en continuant de fouetter jusqu'à obtenir une jolie meringue. Si vous êtes plus bec sucré que moi, je le suis de moins en moins, vous pouvez ajouter un peu plus de sucre...

Mélangez bien le contenu des deux saladiers, le sec et le reste puis incorporez les blancs battus, vous pouvez fouettez vivement un tiers de la préparation et incorporez le reste délicatement.

Laissez reposer le temps d'un café ou deux, soit une demi-heure et passez à la cuisson.

Si votre pâte est un peu trop épaisse ajoutez un " chorrito " (un filet) ou deux de lait d'amande comme moi et mélangez de nouveau avant d'utiliser.

Un peu de beurre au fond d'une poêle, une louchette de pâte et quelques fruits, un peu de chaque. Cuisez à feu pas trop fort sinon les fruits risquent de brûler, retournez dès que c'est prêt d'un côté et faites de même de l'autre... logique.

Montez une petite montagne de pancakes, j'ai fait 8 pancakes avec cette quantité, vous pouvez donc doubler... parsemez les fruits restants, il devrait vous en rester, et arrosez le tout de sirop. Personnellement j'ai parsemé quelques feuilles de basilic thaï sur le tout, rien d'obligatoire, mais c'était bien bon... à vous de voir.

En tout cas comme anti-dépresseur c'était la quantité parfaite pour... une personne !

Mais pourquoi, c'est vrai que je passerai mes soirées à regarder le soleil tomber... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 11 septembre 2020

Ma p'tite soupe à la japonaise... parce que j'aime toujours autant me balader par là-bas...

Il y a des quartiers de Paris que j'aime un peu plus que les autres et " étonnamment " c'est aussi ceux où je vais faire mes petites courses cosmopolites. Du nord au sud et de l'ouest à l'est, j'ai comme ça mes quartiers chinois, turcs ou indiens et bien sûr japonais où ma carte bleue change régulièrement de couleur pour passer au rouge voire certaines fois au cramoisi... 
Et parmi tous ces lieux de la capitale, je dois dire que j'ai une passion particulière pour ces quelques rues qui se trouvent autour de l'Opéra et qui me permettent de me croire pendant quelques heures du côté du Japon. Je peux me balader là pendant des heures juste à regarder... en fait non, je devrais dire que je pourrais si je voulais mais justement je ne veux pas ! Du coup je me promène, flânant a priori sans raison et puis je lâche le monstre et je remplis tous les sacs que je peux de joyeuses emplettes avant de m'arrêter quand je ne peux plus rien porter de plus...
Et c'est comme ça que je retrouve plein plein de choses dans mes placards et que j'ai retrouvé hier un tas de petites choses que j'aime à mettre dans ma petite soupe du soir.
Ma p'tite soupe à la japonaise...
Ingrédients : 75cl de bouillon de légumes bio - 1/2 càc de dashi déshydraté (facultatif si vous voulez que votre soupe soit végétarienne) - 1 ou 2càs de sauce soja - 1càs de mirin - 4 fines tranches de gingembre - 4càc de miso clair - 1 ou 2 cives - 1 douzaine de pois gourmands - 1/2 carotte nouvelle - 1 chou bok choy (selon la taille vous pouvez en mettre 2) - 8 shiitakés frais (s'ils sont secs faites-les infuser dans du thé tiède pour les réhydrater) - 4 jaunes d’œufs - 60g de udons de blé plats secs (ou de ramens)
Émincez finement les cives. Coupez en trois en biseaux les pois gourmands. Pelez puis taillez en julienne la carotte. Coupez le chou bok choy en six ou en huit dans la longueur selon sa taille. Coupez les shiitakés en tranches.
Faites cuire les nouilles  en suivant les indications indiquées sur l'emballage. Egouttez-les puis passez-les sous l'eau froide et réservez-les.
Versez le bouillon dans une casserole et ajoutez le dashi déshydraté, le soja, le mirin et le gingembre et fouettez le tout. Portez à ébullition.
Ajoutez la moitié de la cive, les pois gourmands, le chou et le shiitakés dans la casserole et faites-les cuire assez rapidement. Personnellement comme j'aime les légumes très croquants, cinq minutes ont suffi mais n'hésitez pas à prolonger si vous trouvez que ce n'est pas assez.
En tout cas quand c'est cuit à votre goût ajoutez les udons et laissez-les réchauffer.
Badigeonnez les assiettes avec chacune une càc de miso, vous pouvez le mélanger dans la soupe mais j'aime bien qu'il surprenne mes mangeurs en apparaissant peu à peu... à vous de voir !
Déposez délicatement dessus le bouillon fumant, les légumes et les udons. Parsemez la moitié des cives restantes et terminez en posant les jaunes d’œufs les fesses dans le bouillon histoire de lui réchauffer... les fesses ! Dégustez sans attendre !
Mais pourquoi, vivement que le vieux monde revienne que je retourne au Japon de Paris... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 8 septembre 2020

Spaetzles à ma manière... Parce que je n'ai jamais rien contre un p'tit tour en Alsace...

Je précise, quand il s'agit d'une recette traditionnelle, que je la fais à ma manière juste pour m'éviter les foudres de certains qui dès que l'on touche à la recette, la seule la vraie, pour peu qu'il puisse vraiment y en avoir une... certains donc qui se mettent à virer au cramoisi et me proposent de passer une soirée sur un bûcher parce que j'ai ajouté telle ou telle chose qu'il ne faut surtout surtout pas... ajouter justement !
Sauf que pour moi la cuisine reste un jeu, et quand on joue ce qui m'amuse certaines fois c'est justement de ne pas forcément respecter les règles... Du coup, comme pingouin à la broche ça me tente moyen moyen comme fin, je préviens avant qu'un orage de vaches néphrétiques ne s'abatte sur moi, que c'est juste une p'tite recette à moi, et rien d'autre, et rien de grave, d'autant plus que personne n'est obligé de... la cuisiner !
Rien de grave donc, de toute manière, ça me permet juste d'aller me mettre dans ma chaise longue avec mon plat à la main sans sentir comme une gène dans le dos. Donc cette fois encore ce sont des spaetzles à ma manière que je vais vous proposer. Ça tombe bien, puisque j'ai craqué pour un rabot à spaetzles d'où je regarde tomber les gouttes de pâtes avec passion !
Et si vous n'avez pas de rabot passez donc voir chez Adeline sur son savoureux blog, la cuisine d'Adeline, elle vous montrera comment s'en passer et les réaliser avec une simple passoire à gros trou ! C'est par là : les spaetzles d'Adeline...
Spaetzles à ma manière...
Ingrédients :
Pour les spaetzles : 300g de farine - 2 œufs - environ 10cl d'eau - 1/2 càc de sel - 20g de beurre
Pour les oignons : 3 beaux oignons - 20g de beurre - 10cl d'eau - 1càc de fond de volaille (facultatif) - 1 càc de sauce soja - 4 tiges de thym ou de marjolaine effeuillées - sel et poivre
Commencez en vous occupant des oignons ça vous laissera le temps pour les spaetzles.
Épluchez-les, coupez-les en deux puis en tranches d'environ 1/2 cm. Faites chauffer le beurre dans une petite poêle puis faites-les cuire avec un peu de sel et de poivre à feu tout doux. Et vraiment tout doux pour qu'ils deviennent translucides sans colorer, ça demande un peu de temps...
Pendant que les oignons cuisent doucement, faites chauffer une grande casserole d'eau salée.
Mélangez dans un saladier la farine, les œufs, l'eau et le sel et fouettez le tout jusqu'à obtenir une jolie pâte ni trop liquide, ni trop peu... vous verrez quand elle passera dans les trous, trop ça coule trop vite, pas assez, eh ben ça coule pas...
Quand les oignons sont translucides, ajoutez l'eau, le fond de volaille, la sauce soja, le thym et laissez sur le feu jusqu'à ce que tout ça épaississe, ça va aller assez vite.
Passez alors aux spaetzles. Mettez une louche de pâte dans le rabot ou dans une passoire à gros trous comme Adeline, et laissez couler la pâte à petites gouttes dans l'eau à peine frémissante. Je crois que je pourrais regarder ça pendant des heures... mais vous n'êtes pas obligé !
En tout cas quand la louchée de pâte est tombée dans la casserole attendez que les gouttes remontent, ramassez-les avec une écumoire et mettez-les dans un saladier d'eau froide. Recommencez autant de fois que nécessaire.
Égouttez bien les spaetzles, faites chauffer les 20g de beurre dans une grande poêle et faites rapidement colorer. Ajoutez les oignons et laissez une paire de minutes en remuant.
Vous pouvez servir en parsemant un peu de persil haché, ou pas, et éventuellement du thym ou de la marjolaine selon ce que vous avez utilisé.
Pendant ce temps moi je retourne regarder les gouttes qui tombent...
Mais pourquoi, finalement c'est comme la pluie ça finit toujours... est-ce que je vous raconte ça...