vendredi 31 octobre 2008

Parce que j'ai toujours rêvé d'être la reine.. heu le roi des courges... Osso buco d'automne à la courge !

Une petite histoire de courges sans paroles...

Osso buco d'automne à la courge
Ingrédients : 5 ou 6 belles tranches de jarret de veau (environ 1kg2) - 1càs d'huile d'olive et une de beurre - 1petit oignon émincé - 1petite branche de céleri coupée en petits cubes - 2carottes coupées en petits cubes - 3gousses d'ail - 3ou 4 branchettes de thym citron frais - 50cl de bouillon de volaille - 1 boîte de tomate en cubes de 400g - 1càc de sucre roux - 800g de courge - 4petits panais (vous pouvez aussi utiliser des racines de persil très ressemblantes et savoureuses) - 2 ou 3 feuilles de laurier - 1càc de zeste de citron - 4ou 5 tiges de persil - sel et poivre
Commencez par mettre dans une cocotte l'huile et le beurre et faites chauffer à bon feu. Dès que le mélange est chaud faites dorer la viande de tous les côtés, comptez une dizaine de minutes.
Retirez ensuite la viande et versez dans la cocotte l'oignon, le céleri, les carottes et 2 gousses d'ail écrasées avec le plat du couteau. Remuez bien, baissez le feu et prolongez la cuisson pendant 3 ou 4 minutes en remuant souvent.
Ajoutez un peu de bouillon et remuez en grattant le fond de manière à bien tout décoller. Posez la viande, ajoutez le bouillon restant, la tomate et le sucre roux. Portez à ébullition, puis baissez le feu, couvrez et laissez blobloter une bonne heure.
Quand l'heure est passée découvrez et prolongez la cuisson en montant légèrement le feu encore une demi heure.
Pendant ce temps coupez la courge en tranche et les racines en 4. Disposez le tout dans un plat à four assez grand pour pouvoir bien l'étaler. Ajoutez un filet d'huile d'olive, salez, poivrez et enfournez dans un four préchauffé à 175° pendant environ 30minutes (attention que ça ne brûle pas).
Quand l'osso buco est prêt, versez-le sur les légumes, mélangez rapidement et enfournez de nouveau une dizaine de minutes, les légumes et la viande doivent alors être cuits à point, les légumes un peu craquants et la viande fondante.
Juste avant de servir, hachez fin le persil et l'ail restants, mélangez avec le zeste de citron râpé et saupoudrez le plat de ce mélange. Si quelques belles pâtes traînent par là, ou un joli risotto votre osso buco pourrait en rougir de plaisir... et vous aussi enfin j'espère !

image hébergée par photomaniak.com


Une recette qui va rejoindre directement le concours "La citrouille c'est pas sorcier" du côté de 750g et avec laquelle j'essayerai de corrompre ma jury préférée. Oui je sais, moi je fais ça après, quand ça sert plus à rien... sinon c'est même pas drôle ! Enfin avant je crois que j'ai un petit truc à faire...

Mais pourquoi, hééé d'abord qui a dit que j'étais une courge moi ! est-ce que je vous raconte ça...

Les blogueurs font les courses et Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça... ou deux blogs pour le prix d'un !

Quand j'étais petit j'avais des fois des drôles de rêves, faut dire que j'ai grandi dans un arbre à lire des histoires d'homme araignée et de femme invisible... ce qui explique bien des choses... Un de ces drôles de rêve que je faisais souvent c'était que j'étais enfermé toute une nuit dans un grand magasin et que je pouvais bien sûr y faire tout tout tout ce que je voulais et surtout repartir au matin en tirant un panier trois fois plus haut que moi... et tout ça pour rien, sinon c'est même pas drôle, si c'était juste pour faire des courses et payer à la fin... d'ailleurs à l'époque avec l'argent de poche que j'avais je devais plutôt regarder du côté des caramels à 1 centimes que des paniers pleins !
A chaque fois ce rêve commençait de la même manière, je partais à la découverte de mon nouveau terrain de jeu, le magasin. Curieusement dans les lieux de mes rêves, il y avait tout ce que j'aimais et que ça ! Des fontaines de Coca, des montagnes de chocolat, des ballons de foot partout et des sucettes et des mousses et... et surtout pas la moindre trace d'un légume, pas de carotte, aucun poireau, pas plus de navet et je ne parle même pas de betterave et autre endive, ces choses malfaisantes dont ma mère prétendait qu'il s'agissait d'aliments...
Mon seul problème d'alors était de ne pas prendre trop de ça ou de ça et de ne plus pouvoir mettre dans mon panier... des sachets de poudre qui pique ! J'allais oublier les sachets de poudre qui pique et les chewing-gum boule de toutes les couleurs et les carambars à la banane et... et ce foutu panier qui était plus que plein ! Et c'est comme ça que je passais des nuits heureuses et que je me réveillais contrarié de ne pas retrouver le cabas oublié dans le magasin de mes rêves...
Du coup quand l'autre jour je me suis retrouvé du côté du Bon Marché pour découvrir une drôle de machine très colorée, le Destinations de Tefal, et que nos complices de Bonnie and Clyde nous ont dit tirez une carte et allez faire les courses, je me suis retrouvé tiraillé entre deux impressions...
D'un côté il y avait le jeune garçon de l'arbre qui regardait le panier en pensant, toi je vais te remplir en moins de deux, et de l'autre, il y avait moi qui fais les courses en regardant les choses et les prix, parce qu'à chaque fois que je pose quelque chose dans un panier je sens le regard de mon banquier de plus en plus pesant sur mes frêles épaules ! Et comme je n'avais pas bien compris ce qu'on devait ensuite faire de ces courses... et à l'idée de devoir finalement les payer je me voyais bien expliquer à mon ami le banquier que le Bon Marché et Ed finalement c'était pratiquement la même chose, pratiquement...
Et puis en partant avec ma carte accompagné par Sophie, Annika, Julia et Adèle et Elise... j'ai lâché la bride au jeune habitant des arbres... ce n'est qu'en apprenant que finalement nous repartions avec nos courses et la drôle de machine sous le bras que j'ai failli dire... attendez j'ai oublié les sachets de poudre qui pique et les chewing-gum boule de toutes les couleurs et... Mais bon, on va dire que depuis j'ai un peu grandi, même si la poudre qui pique...
Et me voilà revenant chez moi avec ripaille et machine à me demander ce que je pouvais bien faire avec cette drôle de chose... Et finalement j'ai trouvé, grâce à elle je me suis assis lors d'un petit brunch et j'ai pour une fois mangé avec les autres, enfin jusqu'à ce que quelqu'un me demande tu pourrais pas me passer...
Et donc si vous voulez vous aussi essayer de bruncher autour...
La recette est très simple cette fois, des oeufs, des baked beans, des tranches de jambon cru, copa, de la pâte à faire des pancakes, n'hésitez pas sur la levure... du lard, des cubes de pommes de terre cuites à l'eau, du saumon cru ou fumé, du bacon et puis des jus de fruits bien sûr...et du sirop d'érable aussi... et tout ce que vous voulez !
Petits pancakes à bulles
Ingrédients : 300g de farine – 2 sachets de levure – 400ml de lait - 1 càs de vinaigre blanc – 2 œufs - 1 grosse pincée de sel
Mélangez dans un bol la farine, la levure et le sel. Ajoutez les œufs, le lait et le vinaigre. Mélangez bien, n'hésitez pas donner un coup de mixer plongeant. La pâte, c'est ce que j'ai fait, peut se préparer à l'avance, soit la veille au soir. Ensuite versez-la directement dans les petit poêlons avec une lichette de beurre et servez-les nappeés de sirop d'érable... Vous pouvez bien sûr réaliser cette même recette dans une poêle chaude avec un peu de beurre.
Et voilà qu'une nouvelle aventure commence, puisqu'un nouveau blog intitulé... Mais pourquoi ils nous cuisinent ça... voit le jour aujourd'hui ! Il va parler lui aussi de cuisine, pas seulement de recettes, mais aussi de recettes... et aussi d'infos et des nouveautés des marques comme celle-ci... et de bien bien d'autres choses comme toujours par ici... donc à vous de voir, de venir ou pas, d'être intéressé ou pas... mais surtout faites-moi plaisir de rester toujours et encore critique et l'oeil ouvert !

Mais pourquoi est-ce qu'ils nous cuisinent ça... et pourquoi est-ce que je vous raconte ça...

mardi 28 octobre 2008

Cuisine, cuisinons... Cuisinez ! Retour de salon et toutes les recettes... poulet, salade et petites lunes...

L'autre jour il m'est arrivé un drôle de truc mais vraiment un drôle, au point que je me demande si ce n'était pas un rêve... Un peu comme ces moments où je ne sais plus bien si je rêve ou je ne rêve pas... Je n'arrête pas de courir parce que je suis encore à la bourre, je cours, j'ai le souffle court et c'est bizarre c'est justement comme dans certains rêves y'a quand même des choses qui vont pas, je cours pour aller au boulot et y'a personne dans la rue, je cours avec ce drôle de sentiment, y'a quelque chose... et en plus j'ai froid aux pieds. Et puis soudain dans la vitrine du tabac le gros titre d'un journal m'apparaît : demain jeudi de Pentecôte, jeudi noir sur les routes... et demain je me rends compte que c'est aujourd'hui et dans la vitrine je vois aussi un drôle de petit bonhomme en chaussons mal fagoté avec son sac poubelle à la main et, le reflet, je me rends compte que c'est moi... le con ! le con... que je dis et je rentre chez moi c'était pas un rêve... tout juste un petit cauchemar...
Mais là si, si, s'en était un de rêve sinon qu'est-ce que je ferais sur un podium dans un salon de cuisine avec un couteau et un pamplemousse à la main ? Qu'est-ce que je ferais là, avec plein de gens qui me regardent et qui attendent visiblement que je dise et que je fasse quelque chose, un peu comme quand on est devant quelqu'un à bout de souffle et qu'on ouvre la bouche avec lui... là ils sont tous la bouche ouverte à attendre...
Et là je me rends compte qu'Adèle est à côté de moi... mais qu'est-ce qu'elle fait dans mon rêve l'Adèle... et pourquoi elle fait de la main tactactac nerveusement, un peu comme si elle avait un couteau et que je devais me remettre en marche. Alors que moi je n'ai qu'une envie, m'allonger sur les plaques devant moi et me réveiller dans mon lit, j'ai juste envie de dire s'cusez moi m'sieur'dames mais c'est quand même mon rêve et je fais que je veux hein d'abord, alors j'me recouche ! Mais ce qu'un rêve alors je m'amuse à me prendre au jeu, et puis il est plutôt sympa le rêve, tiens le scénariste de ma nuit a même prévu Philo, sourire et appareil photo à la main, et Annika au premier rang et Hélène et Vanille qui passent et... et...
Et je ne me coupe même pas, ça ne peut être qu'un rêve, et je vérifie la chaleur d'une poêle du bout des mains et je ne me brûle même pas, je dis quand même à mon public de rêve surtout faites pas comme moi hein surtout pas, et en voyant les deux enfants qui sont au premier rang et la tête de leur mère, je me dis heureusement c'est qu'un rêve...
Et ça continue comme ça, ça bat, ça coupe, ça cuit, ça frit et les gens d'en face sont gentils, ils posent des questions et ils sourient, je ne suis plus sûr de vouloir me réveiller... Et à fin de chaque atelier je finis porté par la foule délirante qui m'arrache à moitié mes vêtements, et je tape dans la main d'Adèle et de Mamina avant qu'elles finissent aussi leurs rounds à bout de bras... non là je rêve vraiment !
Et trois jours se passent comme ça, là je commençais à me dire qu'il était sacrément XXL mon rêve... mais j'ai fini par rentrer à la maison avec les pieds fumant la bonne fatigue et je me suis assis sur mon canapé... et j'ai fini par me réveiller en criant et maintenant on s'fait les oranges et une ! et deux ! et trois oranges !!! j'avais mal partout, mes vêtements me collaient de près... je me suis relevé et j'ai entendu un glinglinglin, et vu tout un tas de drôles d'accessoires me tomber des bras et face à moi Marie me regardait avec son air qui veut dire, mon pauvre Chouchou quand tu passes la nuit dans un sèche linge pense à le mettre en position défroissage... J'ai juste dit j'te raconte pas le rêve... elle, elle a dit, je me doute mon Chouchou quand on s'endort avec un robot dans les bras en répétant t'es ma Krupsette hein, t'es ma Krupsette... je comprends que tu as dû passer une nuit torride ! Mais après ton marathon à Cuisinez ! je n'ai pas eu le cœur de te réveiller je t'ai juste enlevé ta Krupsette d'amour enfin pas tout quand même... J'ai juste pu balbutier... pas rêvé ? pas rêvé... elle a souri de nouveau...
Poulet poivrons et cajou à l'asiatique version 2 (pendant le salon Cuisinez ! cette recette a été réalisé avec un Actifry, cette version se réalise plus classiquement dans un wok ou une poêle)Ingrédients : 500g de poulet - 1 poivron jaune - 1 poivron rouge - 4càs de sauce prune (plum sauce) ou sauce aigre douce - 75g de noix de cajou – 4 ou 5ciboules (ou 2 beaux oignons nouveaux) – 1càc de gingembre – 2 gousses d'ail – 1 piment - de l'huile neutre (tournesol, arachide, Isio 4...)Commencez par couper le poulet et les poivrons en cubes d'environ la même taille.
Versez ensuite 1càs d'huile dans une poêle à feu assez vif, quand elle commence à fumer, écrasez l'ail sans l'éplucher avec le plat d'un couteau et versez-le dans l'huile, laissez 1 minute sur le feu. Ajoutez alors le poulet remuez bien et faites-le à peine dorer de tous les côtés rapidement à feu moyen pendant environ 3ou 4 minutes. Quand il est à point versez les poivrons et la sauce prune, salez, remuez bien puis ajoutez le gingembre, les deux tiers des ciboules et le piment, remuez encore. Couvrez alors votre poêle et laissez cuire 6 à 8 minutes en remuant régulièrement. Versez le contenu de la poêle dans un plat puis versez dessus les ciboules restantes et les noix de cajou très grossièrement hachées, servez de suite.
Si vous voulez réaliser vous même une sauce prune essayez la recette suivante
Ingrédients : 4càs de confiture de prunes (de préférence aux mirabelles ) - 1 càs rase de vinaigre de riz – 2 ou 3 pincées de sel – ¼ de piment oiseau (facultatif) - 1/2 gousse d'ail
Mélangez dans le bol d'un mixer la confiture de prune, le vinaigre de riz, le sel, l'ail et du piment à votre goût. Mixez le tout jusqu'à obtenir une pâte bien homogène, mettez en pot.
Salade acidulée et croquante version 2
Ingrédients : 1 orange - 1 pamplemousse rose - 1 ou 2 poignées de pousses de salades mélangées (pousses d'épinards, de moutardes,de betteraves, roquettes...) - 1 vingtaine de petites feuilles de menthe - 1 vingtaine de pluches de cerfeuil - 50g d''amandes effilées - 1cuillère à café de graines sésame doré - 1cuillère à café de sucre en poudre
Pour la sauce : 1 cuillère à soupe d'huile (tournesol, arachide, Isio 4...) - quelques traits de vinaigre balsamique rouge et blanc - sel et poivre
Mettez une poêle sur feu assez vif, quand elle est chaude verser-y les amandes et commencez à les dorer. Quand elles commencent à colorer ajouter les graines de sésame et le sucre, remuez et laissez sur le feu jusqu'à ce que le sucre caramélise, réservez alors dans une assiette.
Pelez à vif l'orange et le pamplemousse, il faut enlever toute la peau, puis détailler en quartiers en enlevant aussi la peau. Il ne reste alors que des quartiers complètement épluchés.
Posez dans un plat les salades et les herbes, mélangez bien. Disposez ensuite les quartiers d'agrumes, assaisonnez avec l'huile, les vinaigres, le sel et le poivre. Saupoudrez le tout avec les amandes caramélisées et servez.
Éventuellement on peut aussi utiliser d'autres herbes plus exotiques comme le coriandre ou du basilique thaï et d'autres pousses par exemple de blettes, pourpier...
Petites lunes framboise et pistache
Cette recette a été réécrite par Stéphanie et réalisée avec elle, elle a été réalisée dans le cadre des ateliers Krups et Lagostina en compagnie de Stéphanie et sa très sympathique équipe... mais ça je vous en reparle très vite...
Pour la pâte : 150 gr Farine - 50 gr Beurre - 30 gr de vergeoise - 2 càs d'eau - 50 gr de miel liquide
Pour la garniture : 60gr framboises surgelées - 20gr d'amandes entières - 20gr de pistaches - 20 gr de sucre roux - 1/2 càc de zeste de citron - 1/2 càc de zeste d'orange
Les petites précisions en bleu permettent de réaliser la recette comme au temps des pyyyramiiiides... c'est-à-dire sans les machines, après à vous de faire selon ce que vous avez !
Mettre la farine dans le bol inox de votre robot pâtissier. Verser dessus le beurre fondu et l'eau froide, malaxer rapidement. Ajouter le sucre et l'eau et pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne bien homogène et élastique. Cette première partie peut évidemment être réalisée à la main.
Au laminoir, étaler la pâte très finement (vous pouvez réaliser cette opération en plusieurs fois), comme pour la réalisation de ravioles. Sinon sortez votre rouleau et faites de même.
Découper des carrés de pâte d'environ 10 cm de côté. Les réserver dans un torchon très légèrement humidifié.
Mettre dans le mini hachoir les amandes et mixer rapidement : les amandes doivent être alors hachées très grossièrement. Ajouter les pistaches et redonner quelques tours de mixer, il faut alors avoir comme des graviers. Verser les framboises, le sucre et les zestes et faire tourner le mixer une dernière fois, il faut seulement que les framboises " éclatent " en morceaux.
Sinon hachez au couteau les amandes et les pistaches, éclatez les framboises en les tapant rapidement dans un mortier avec un pilon, et mélanger le tout avec le sucre.
Prendre un carré de pâte devant vous, une pointe vers vous.
Poser 1 belle cuillerée à café de garniture pratiquement sur la pointe de la pâte puis rouler délicatement en serrant un peu la pâte jusqu'au bout.
Replier les extrémités de manière à les refermer, puis donner au tout une forme de croissant.
Recommencer jusqu'à épuisement des ingrédients.
Enfourner dans un four préchauffé à 175°C pendant une vingtaine de minutes.
Dès qu'ils sont bien dorés, les sortir et au pinceau badigeonner d'un peu de miel réchauffé dans une petite casserole. Et pour finir saupoudrez le tout avec des pistaches hachées au hachoir ou au couteau (il n'y en a pas sur les photos).
Pour la recette des peties pots à la framboise cliquez sur la photo...
Et pour finit merci à Cuisinez ! et à toutes les équipes qui nous ont reçu là-bas et à toutes celles, désolé mais les garçons n'étaient pas là, toutes celles donc qui étaient là, blogueuses et lectrices qui ont fait de ce moment un moment de... ! donc à Joëlle, Mercotte, Anne, Sophie, Gredine, Wonder sophie, Gwen, Nathalie, Audrey, Dominique, Marjolaine ... et toutes celles que j'ai hélas oublié... n'hésitez pas à vous rajouter ! Ah et à Alice...

Mais pourquoi, une Krupsette est arrivée dans ma vie ? encore une autre drôle d'histoire... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 23 octobre 2008

Obama ou McCain ? une omelette pour la maison blanche... drôle d'histoire et à vous de voter !!!

Les Etats-Unis sont souvent pour moi synonyme de mystère insondable... Je me pose toujours des tonnes de questions sur ce drôle de pays continent avec tant d'us et de coutumes que je ne comprends vraiment pas et qui parfois ont même tendance à me défriser le poils du torse... Mais bon, quand je me suis rendu compte que certaines villes américaines mettaient leur " banlieue " en centre ville et le centre ville en banlieue, les " pauvres " au centre et les " riches " autour, je me suis dit que décidément je n'arriverai peut-être jamais à comprendre ces drôles de paroissiens qui ne font souvent rien comme nous.
Cela dit, ça ne m'a jamais empêché de dormir et je suis surtout pris d'intérêt frénétique pour les amériques une fois tout les cinq ans et souvent quand les résultats de l'élection présidentielle tombent je me dis qu'on ne m'y reprendra plus et que décidément je préfère les séries comme À la Maison Blanche à la réalité de par là-bas.
Et puis là alors que mes oreilles traînaient du côté des infos, j'ai entendu qu'Obama était en train d'écraser McCain... je me suis demandé pendant une seconde si je n'étais pas tombé dans un trou du temps et si j'avais loupé toute une semaine pour me retrouver le lendemain de l'élection... ça d'ailleurs c'est un de mes rêves récurant de m'envoler dans le temps, dans le futur et de revenir ensuite dans le présent en sachant tout tout ce qui va m'arriver et surtout en ayant attentivement noté les numéros de tous les futurs tirages du loto ! Forcément le loto dans ce cas m'intéresse quand même beaucoup plus que le résultat des élections américaines... Et puis une fois que je me suis pincé et fait un gros bleu qui fait quand même vachement mal, je me suis rendu compte que non je n'avais rien loupé et qu'il ne s'agissait pas de la présidence mais d'omelettes !
Et après on va s'étonner que je n'arrive pas à comprendre ce pays alors qu'on m'annonce que ça y est c'est dit c'est fait, que les omelettes ne se sont jamais trompées et qu'Obama est le prochain président des Etats Unis... et tout ça pourquoi ? Parce que les clients des restaurants Silver diner ont choisi ultra-majoritairement de manger de l'Obam'lette plutôt que la McCainlette, des omelettes crées par la chaine de restaurants à la manière des deux candidats...
Là, je me suis dit que l'élection d'un des président les plus puissants du monde tenait décidément à peu de chose et que ça n'allait pas m'aider à comprendre ceux de la bannière étoilée... Et puis au milieu de tant de questions que m'inspirait cette histoire et d'un grattage de tête à répétition j'ai fini par me demander pourquoi finalement on ne pourrait pas lire le futur dans une omelette... Certains le lisent bien dans le marc de café, enfin moi tout ce que j'y ai lu c'est l'insomnie à venir et pourtant j'essaye souvent... ou dans les cartes, ou dans des carcasses de poulet plus ou moins fraîches et vidées, ou dans tout et n'importe quoi... dans ce domaine je crois qu'il n'y a pas de limites et du coup pourquoi pas finalement dans une omelette ? Surtout que ce qu'on y lit en ce moment ne me dérange pas forcément, bien au contraire...
Et me voilà donc parti l'œuf à la main à la recherche de la vérité... et quelques recherches plus tard et deux omelettes dans les plats je suis face à mon panel perso prêt à écouter l'avenir sortant de leurs lèvres me tomber dessus... Mais plutôt que vous donner le résultat de la prochaine élection puisque moi je l'ai maintenant, une des deux omelettes ayant chez moi littéralement ratatiné l'autre, j'ai envie de connaître votre choix ! Alors Obam'lette ou McCainlette ? Avec une nouvelle étrange question, pourrait-il y avoir plusieurs futurs ???... la réponse est dans l'omelette !
J'ai réalisé les recettes à partir de la liste des ingrédients, puisque bien sûr Silver diner n'a pas donné sa recette et rien ne vous empêche de proposer votre propre version de l'omelette qui rejoindra la maison blanche...
L'Obam'lette à ma manière... (son nom original est Obamalette... )
Ingrédients pour une omelette pour 3 ou 4 : 4gros oeufs - 1boîte de tomates en cubes de 400g - 1càc de sucre brun - 1oignon émincé assez fin - 2 saucisses aux herbes (j'ai utilisé des saucisses anglaises aux herbes, normalement ce sont des saucisses italiennes dans la recette d'origine) - 1 belle gousse d'ail émincée fin - 1 ou 2 tiges de basilic - 2 tiges de thym - 1 demi boule de mozzarella coupée en fines tranches (ou défaite à la main) - 1tomate fraîche coupée en deux puis en tranches - du parmesan - de l'huile d'olive et de l'huile neutre, arachide ou de tournesol - sel et poivre
Commencez par la sauce tomate. Mettez une poêle à feu moyen, versez-y 1càs d'huile d'olive et ajoutez l'ail, laissez colorer. Ajoutez ensuite les tomates en cubes, le sucre roux, 5 ou 6 feuilles de basilic émincées et 1tige de thym effeuillée, mélangez bien, couvrez, baissez le feu et laissez blobloter une quinzaine de minutes.
Faites ensuite griller l'oignon dans une poêle et les saucisses dans une autre, quand les saucisses sont bien grillées coupez-les en tranches assez fines.
Battez enfin les oeufs et versez les dans une poêle à feu vif avec une goutte d'huile ou de beurre. Faites bien prendre l'omelette et quand elle a bien pris mais reste encore baveuse, versez sur une moitié, les saucisses mélangées aux oignons, la mozzarella, les tomates fraîches, de la sauce tomate au goût, des feuilles de basilic et de thym, du parmesan râpé, du sel et du poivre. Laissez prendre l'omelette à votre goût puis repliez-la partiellement. Servez avec la sauce tomate restante et du parmesan, et forcément une belle poignée de french fries !
La McCainlette à ma manière...
Ingrédients pour une omelette pour 3 ou 4 : 4gros oeufs - 1boîte de tomates en cubes de 400g - 1càc de sucre brun - 1oignon émincé assez fin - 1beau blanc de poulet coupé en cubes - 1càc de miel liquide - 1càc de sauce barbecue - 1/2 poivron rouge et 1/2 jaune coupé en bâtonnets - 1 belle gousse d'ail émincée fin - 1càc de paprika - 1càc d'origan frais ou séché - 1càs de tabasco - quelques tiges de coriandre - du cheddar émietté grossièrement (ou du cantal très jeune ou un autre fromage du même type) - de l'huile d'olive et de l'huile neutre arachide ou de tournesol - sel et poivre
Commencez par la sauce tomate. Mettez une poêle à feu moyen, versez-y 1càs d'huile d'olive et ajoutez l'ail, laissez colorer. Ajoutez ensuite les tomates en cubes, le sucre roux, le paprika, l'origan et le tabasco, mélangez bien, couvrez, baissez le feu et laissez blobloter une quinzaine de minutes.
Faites ensuite griller l'oignon et les poivrons avec une goutte d'huile d'olive dans une poêle à feu moyen.
Versez un filet d'huile dans une deuxième à feu vif, versez-y le poulet, salez et poivrez, mélangez bien et faites colorer 2ou 3 minutes. Ajoutez le miel et la sauce barbecue et prolongez jusqu'à ce que le poulet soit cuit, attention pas trop sinon le poulet devient très sec (si vous avez plus de courage vous pouvez après avoir mélangé la viande avec le miel et la sauce réaliser la cuisson au grill).
Battez enfin les oeufs et versez-les dans une poêle à feu vif avec une goutte d'huile ou de beurre. Faites bien prendre l'omelette et quand elle a bien pris mais reste encore baveuse, versez sur une moitié, le poulet mélangé aux oignons et aux poivrons, de la sauce tomate au goût, des feuilles de coriandre, le cheddar émietté, du sel et du poivre. Laissez prendre l'omelette à votre goût puis repliez-la partiellement. Servez avec la sauce tomate restante et du cheddar forcément une belle poignée de french fries !

Mais pourquoi, et si j'essayais de voir l'avenir dans un plat de lasagnes maintenant... est-ce que je vous raconte ça...

samedi 18 octobre 2008

Quand Soissons prend un petit air de Bollywood c'est qu'un salon n'est pas loin... Biryani et lassi pour tout l'monde !

Quand Damien m'avait proposé de venir jouer avec ses casseroles du côté de Soissons il ne m'avait pas tout de suite dit qu'il s'agirait d'y mettre la fête en pot et que les tables seraient joyeuses et illuminées comme des veuves en goguette... Ce n'est pas que je n'aime pas les fêtes c'est juste qu'avec mon petit côté contrariant j'ai tendance à filer en douce dès que le calendrier m'annonce une fête programmée. Du coup mes expériences culinaires festives sont relativement limitées et j'ai à peine une dinde ou deux sur la conscience alors que mon grand âge aurait pu me perdre d'avoir dépeuplé au moins une demi basse-cour !
Et forcément dès lors qu'il s'est agit de choisir quelle recette j'allais réaliser à cette occasion je me suis retrouvé plongé dans un profond marasme et quand je dis profond... parce que déjà choisir...
Je n'ai jamais été un professionnel de la prise de position tranchée, j'ai même toujours eu un petit côté girouette par grand vent, voire en plein ouragan. Faut dire que j'ai toujours trouvé ça trop dur de choisir... et pourquoi l'un plutôt que l'autre d'abord ? Et c'est pour tout, la couleur du papier toilette, le goût du dentifrice, le nombre de dents de fourchettes... tout est source de longs questionnements, longs et quelques fois pénibles... Cela dit une fois que j'ai pris une décision je deviens intraitable et je la défends bec et ongle tel le coquelet de combat prêt à déchirer son adversaire, intraitable... enfin juste avant de changer d'opinion...
Marie me dit toujours avec son air d'attendre une amputation de cette partie de moi, ton problème Chouchou c'est que t'as la certitude revendicative et ... incertaine ! t'es toujours sûr de ce que tu veux avant de dire le contraire... t'es pas une girouette, t'es un hélicoptère !
Bon, en fait y'a de ça quand même... Et pas plus tard que la semaine dernière en faisant mes courses je me suis justement retrouvé devant une quinzaine de tubes de dentifrice à la supérette d'à côté et j'ai tout de suite senti le vertige du choix multiple me prendre. Et pourtant des fois je me le dis, ferme les yeux et tends la main et prend comme ça vient... le problème c'est que ma main dans le noir elle est plus hésiteuse que jamais ! Bon au bout d'un moment je finis par choisir en retenant alors à peine un cri de victoire. Ce jour-là Marie est arrivée juste là, visiblement agacée de m'attendre à la poissonnerie depuis un demi lustre. Elle est arrivée quand je serrai le tube comme un trophée attendu, espéré... Alors je lui ai souri avec dans les yeux une lumière qui lui indiquait que lui, pâte à dent, et moi c'était pour la vie.. Et là elle a juste dit, tiens t'as choisi celui-là, des fois t'as des drôles d'idées Chouchou, c'est pour les dentiers... un ange est passé et j'ai reposé le tube...
Heureusement ce n'est pas le même calvaire pour tout, depuis longtemps je ne me demande plus si je dois payer le gaz ou l'électricité et puis il y a plein de choses que je n'ai aucun mal à choisir, mes p'tits caleçons avec des animaux dessus, mes horaires de train, ou la couleur de mes rosiers... là j'ai aucun mal je demande juste à Marie...
Mais depuis un certain temps parce qu'elle commence a être habituée à mes doutes conceptuels je l'ai sentie à peu près aussi fuyante et glissante qu'un furet testant une crème solaire à l'huile de jojoba. C'est bien simple à chaque fois que je l'appelais afin de lui expliquer que là elle pourrait faire des efforts pour faire mes choix, elle répondait invariablement, Chouchou je descends m'occuper du linge... Comme je suis un peu innocent, je n'ai pas compris tout de suite ce qui se tramait. Ce n'est qu'hier, qu'intrigué alors qu'elle descendait pour la septième fois que j'ai pensé qu'on salissait décidément beaucoup cette semaine... Et c'est comme ça que je l'ai retrouvé le polar à la main devant une machine à laver vide comme la Côte d'azur en février.
Toi t'as pas envie de faire mes choix que j'ai dit, tu vois Chouchou quand tu veux tu comprends presque vite qu'elle a dit avant d'ajouter, des fois je me dis que je t'ai épousé à cause de ta sagacité... et elle a reprit sa lecture. J'ai pas relevé le des fois et je suis remonté marasmer tout seul jusqu'à ce que je vois la lumière !
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Biryani croquant aux crevettes et au mille et une épices...
Ingrédients : 400g de très grosses crevettes - 500g de riz basmati - 5noix de St-Jacques coupées en 4 - 2càs d'huile de tournesol - 5 clous de girofle - 1bâton de cannelle - 1/2càc de macis - 1càc de graines de fenouil - 3feuilles de laurier indien (ou de laurier) - 2 étoiles de badiane - 2 capsules de cardamome noire et 6 de vertes - 1dizaine de graines de poivre noir - - 2oignons moyens émincés finement - 3gousses d'ail finement émincées - 1càc de gingembre frais haché - 1/2 piment oiseau rouge - 3tomates moyennes coupées en petits cubes - 1/2 càc de paprika doux - 1/2 càc de cumin en poudre - 1bouquet de coriandre - 1/2 càc de garam massala - 5càs de lait - 1pincée de filament de safran - 1/2 càc de curcuma - du beurre - 30g d'amandes grillées - 60g de noix de cajou - 30g de raisins secs blonds - sel
Commencez par laver le riz puis par le faire tremper dans de l'eau une bonne demi heure. Faites ensuite infuser les raisins secs dans de l'eau tiède et le safran dans le lait chaud. Mettez une cocotte d'eau salée sur le feu.
Préparez ensuite les crevettes. Mettez l'huile dans un wook ou une poêle à feu moyen et laissez -la chauffer jusqu'à ce qu'elle commence à fumer puis versez-y les clous de girofle, la cannelle, le macis, le fenouil, le laurier indien, la badiane, les deux cardamomes et le poivre et remuez le tout une minute ou deux. Ajoutez les oignons et laissez-les jusqu'à ce qu'ils commencent à peine à dorer. Ajoutez l'ail, le gingembre et le piment et poursuivez la cuisson deux minutes de plus.
Si l'eau est à ébullition ajoutez-y le riz, et laissez-le cuire 7 à 8 minutes dès reprise de l'ébullition, mettez ensuite le riz dans une passoire, passez-le rapidement sous l'eau froide et laissez-le bien égoutter.
Versez les tomates dans la poêle, mélangez-les bien aux épices et ajoutez le paprika et le cumin en poudre, baissez un peu le feu et laissez fondre les tomates. Quand elles sont assez fondues ajoutez les crevettes et les noix de saint Jacques, puis 2càs de coriandre fraîche grossièrement hachée et le garam massala, remuez bien le tout. Laissez sur le feu jusqu'à ce que les crevettes commencent à se colorer, c'est assez rapide.
Montez alors le biryani. Mettez quelques lamelles de beurre dans le fond d'une cocotte en fonte, puis versez un tiers du riz, saupoudrez-le de quelques pincées de curcuma, couvrez avec la moitié des crevettes, puis recommencez, riz, curcuma, crevettes et noix de saint Jacques et de nouveau riz et curcuma pour finir. Versez en répartissant dessus le lait au safran, puis posez 5 ou 6 noisettes de beurre.
Mouillez un torchon, posez-le sur la cocotte et le couvercle par dessus, repliez le torchon sur le couvercle et mettez le tout à feu doux une dizaine de minutes.
Pendant ce temps, faites griller les amandes et les noix de cajou dans une poêle. Hachez grossièrement la coriandre restante.
Il n'y a plus qu'à servir des jolies parts de riz parfumé saupoudrées au goût de chacun de noix de cajou, d'amandes et de raisins.
Vous pouvez aussi saupoudrez le biryani d'oignons grillées, de feuille de menthe ou le servir avec des œufs durs coupés en morceaux.
Ce sera donc Bollywood sur Soissons et comme décidément choisir... la lumière, je ne l'ai pas vraiment trouvée tout seul, je me suis fait aider par deux passionnées de cuisine indienne Apolina et Charline qui depuis me parlent curieusement beaucoup de linge... et que je remercie beaucoup beaucoup pour leur patience et leur aide...
Et forcément lassi pour tout l'monde !!!
Lassi rose et framboises
Ingrédients pour deux lassis : 2 yaourts natures du type brassé – 10cl de lait – 4càs de sirop de rose – 1càs de sucre en poudre - 1 trentaine de framboises
Mélangez le yaourt, le lait et le sirop de rose , ajoutez quelques glaçons et mettez un grand coup de mixer plongeant et faites mousser le tout. Écrasez une douzaine de framboises dans un tamis au dessus de chaque verre de manière à faire tomber le jus et la pulpe. Répartissez les framboises restantes dans les verres et mettez-vous devant un bon bollywood à siroter votre verre en rythme...
Mais pourquoi, pourvu que je ne casse aucun bol à Soissons... c'est curieux j'ai dû me tromper quelque par... est-ce que je vous raconte ça...

lundi 13 octobre 2008

Cheese cake framboise, tarte aux tomates et p'tits sablés, résumé d'un repas d'huîtres de canapé un dimanche après-midi...

Le dimanche, avant, j'étais du genre pile atomique frénétique à toujours vouloir entraîner les autres dans de nouvelles aventures... Forcément pendant que les autres passent leur semaine à courir dans tous les sens, qui au travail, qui à l'école, au collège, au lycée... moi je vaque à mes occupations d'homme au foyer travaillant à un quart de temps les bonnes semaines.
Et c'est pas que j'aime pas ça, j'adore mes papotages légumiers avec ma quat' saison d'à côté, et aussi savoir que quand y fait beau, ben y fait beau et que quand y fait mauvais... et toutes les prévisions météorologiques à usage immédiat que m'annonce mon boucher pendant que je dévalise ses côtes de porc... J'adore ces petites habitudes de trois fois rien, la voisine qui me sourit alors qu'elle tire son trio à bout de bras, toujours au même endroit, quand j'emmène le hamster à l'école... et aussi mon dernier geste de la main depuis la porte d'en bas de l'école et mon regard qui le suit alors que pour lui je n'existe déjà plus... Et encore, j'adore aussi passer devant le Quinquin, notre bistro à nous, regarder qui se prélasse à la terrasse et me dire, je m'arrêterais bien... et passer mon chemin... enfin presque toujours. Et je pourrais continuer comme ça à faire défiler mes journées sans changer ce j'adore qui ponctue chacun de ces petits moments.
J'aime cette vie, où je ne travaille pas plus pour gagner plus parce que j'ai la chance de pouvoir travailler moins pour vivre plus et attraper ainsi le temps qui passe à mon rythme de promeneur... Mais bon comme je ne suis pas non plus à une contradiction près, arrivé au dimanche l'Indiana qui sommeille en moi ne rêve plus que d'une chose, des aventures sauvages et exotiques !
Malheureusement à la maison le dimanche j'ai un tas de méduses aux yeux éteints, usées par leur semaine, qui glissent difficilement d'un canapé à l'autre ! Tous les dimanches j'ai l'impression de vivre dans un film passant au ralenti illustré uniquement par des chansons de Guy Béart remixé par Vincent Delerme. Et au milieu de ce paquet de jelly's dégoulinantes en passe d'entrer en symbiose avec le canapé, y'a moi ! Et moi je ne rêve donc que d'une chose, faire des trucs et des choses, et des choses et des trucs, et sortir, et bouger et faire, faire, faire !!!
Et de temps en temps j'arrivais à mes fins et on se retrouvait du côté de Trouville ou d'ailleurs, sur le coup de 11heures du mat' défiant les éléments, enfin souvent à faire le marché. Moi en tête éructant, que l'air frais des embruns maritimes c'est quand même aut' chose pour les bronches, et que le poisson qui nage dedans la mer, dans l'assiette, c'est quand même aut' chose pour dedans le ventre, et que tout c'est quand même aut' chose dès lors que ça a le goût de l'aventure... Mais malgré mon entrain énergique je sentais la réprobation grandir dans mon dos... N'empêche que j'allais encore de l'avant, taillant ma route et les hostiles à tour de bras grâce à ma fière machette, prêt à lutter contre les pires tempêtes... bon tout ça se passait dans la relative sauvagerie du marché de Trouville. Enfin ça c'était avant...
Et un dimanche comme les autres tout a basculé. Et tout ça parce qu'une de mes ventouses à coussin a vue mon œil s'allumer quand elle m'a dit, espérant sans doute un répit, et si tu nous faisais ton petit cheese cake que j'aime tant avant de partir mon papa que j'aime encore plus... et qu'Indinia a eu la faiblesse d'écraser une larme prête à s'échapper de son œil pendant qu'un petit filet de bave de contentement coulait de ses lèvres... Et forcément je l'ai fait... Mais depuis curieusement tous les dimanches à tour de rôle ils ont toujours envie de quelques petits plats qu'ont a aaaadoré mon papa qu'on aime plus que tout, mais juste juste avant de partir promis ! Et moi finalement je crois que j'adore ça aussi puisque je le prépare à chaque fois, et puis n sourire d'huître c'est définitivement irrésistible...
Et donc cette semaine avant de partir il y a eu...
Sablés ensablés aux herbes, amandes et p'tits pignons
Ingrédients : 100g de farine - 100g de beurre assez froid en cube - 90g de parmesan - 25g d'amandes effilées - 25g de pignons - 1douzaine d'épines de romarin - 1càc de fond de légumes méditerranéens - poivre
Commencez par faire légèrement dorer les amandes et les pignons dans une poêle bien chaude.
Mettez ensuite la farine et le beurre dans un mixer et faites tourner jusqu'à obtenir une sorte de sablé grossier. Ajoutez alors le parmesan, les amandes, les pignons, le romarin et le fond de légumes. Poivrez et faites tourner de nouveau rapidement, n'insistez pas trop il ne faut surtout pas tout réduire en poudre fine.
Versez la pâte dans un saladier, prélevez l'équivalent d'une grosse noisette de pâte, roulez-la entre les doigts puis aplatissez-la légèrement entre les mains et posez-la ensuite sur une toile de cuisson anti-adhésive, sinon utilisez du papier sulfurisé. Recommencez autant de fois que nécessaire.
Enfournez à 180° pendant une dizaine de minutes, surveillez bien. Laissez tiédir ou refroidir à votre goût.
Une petite recette qui va rejoindre les recettes du concours proposé par Adèle et Maggi pour le salon Cuisinez !... Au fait, et vous, vous venez ? parce qu'il me reste quelques places si ça vous intéresse !
Et ensuite deux recettes que vous avez déjà pu rencontrer sur notre petit blog préféré consacré au fromage, Qui veut du fromage ? le blog.
Cheese cake saignant et framboises

Ingrédients (pour un moule rond de 15cm de diamètre) : 25g de biscuits du type digestive - 2càc de sucre roux - 250g de framboises - 200g de fromage du type Philadelphia - 100g de crème fraîche - 100g de mascarpone - 100g de sucre en poudre - 1oeuf et un jaune - 25g de farine - 2càs de sucre en poudre - 1 bâton de vanille - 1càc de sirop de rose (facultatif) - 1trait de citron vert - du beurre
Commencez par préparer le fond, écrasez les biscuits et mélangez-les avec le sucre roux. Beurrez le moule généreusement, ajoutez les biscuits au sucre, tournez pour faire adhérer aux parois puis tassez au fond.
Mettez dans un saladier le fromage, le mascarpone et le sucre, coupez la gousse de vanille et grattez les graines dans le saladier, battez le tout. Ajoutez l'oeuf et le jaune, et battez encore. Ajoutez la crème au préalablement battue à part et battre le tout ensemble. Ajoutez enfin la farine et battez une dernière fois.
Versez dans le moule et enfournez dans un four préchauffé à 170° pendant une quarantaine de minutes. Coupez le four et y laissez refroidir le cake porte ouverte. Mettez ensuite au frigo jusqu'au lendemain.
Ecrasez au mortier la moitié des framboises dans une passoire au dessus d'une casserole avec un pilon. Insistez bien pour recueillir le plus de pulpe possible. Ajoutez le sucre et le citron et faites cuire à feu moyen une petite dizaine de minutes jusqu'à ce que ça épaississe un peu comme une confiture. Retirez du feu ajouter le sirop de rose et laissez refroidir.
Versez 1ou 2cuillères à soupe sur les framboises restantes et mélanger, verser le reste sur le cheese cake, couvrez avec les framboises et dégustez le tout bien frais.
Tartotomates et fromage
Ingrédients (pour un petit moule carré de 18cm de côté) : 1 pâte brisée - 350g de tomates cerise variées (vous pouvez aussi « tricher » comme moi et utiliser d'autres tomates pour apporter une petite touche de couleur, ici il s'agit de tomate ananas, mais les tomates cerises doivent être les plus nombreuses) - 1 boule de mozzarella de 125g environ - 1oeuf - 1càs de crème fraîche - 1càc d'huile d'olive - des feuilles de basilic (facultatif) - sel et poivre
Mettez la pâte brisée dans le moule, piquez rapidement le fond et faites-la dessécher 5minutes dans un four préchauffé à 170°. Sortez-la et laissez-la refroidir.
Pendant ce temps coupez les tomates cerises en deux. Défaites la mozzarella, on peut l'effeuiller à la main ou la couper en tranches très fines. Mélangez l'oeuf rapidement battu et la crème puis ajoutez la mozzarella et mélangez encore.
Versez le mélange à la mozzarella sur le fond de tarte, répartissez les tomates par dessus, face coupée vers le haut. Salez généreusement, poivrez au goût.
Enfournez dans un four préchauffé à 170° pendant 25 à 30minutes (le temps de cuisson dépendant largement du four et du moule, ajustez le temps de cuisson de manière à ce que le fond soit bien cuit). Laissez tiédir dans le four.
Servez en effeuillant quelques petites feuilles de basilic et en versant un filet d'huile d'olive.

Mais pourquoi, je me demande si je ne vais pas adopter deux ou trois canapés de plus... ou aiguiser ma machette... est-ce que je vous raconte ça...

vendredi 10 octobre 2008

Semaine chinoise troisième épisode... Cochon couché dans les patates avec le soleil pour témoin... Un soleil qui se lève à l'Est !

Suite et fin de la semaine chinoise et des recettes inspirées par celles de Kylie Kwong... Avec cette fois un petit cochon accompagné de petites patates et tout ça folâtrant dans un joli petit jus... Et pour répondre à ceux qui s'inquiètent de ces petites recettes sans paroles, pas d'inquiétude je voulais voir ce que ça donnait une cuisine où ça cause pas... et je pense que je le referais de temps en temps histoire de laisser toute la place aux plats... Mais en bonne pipelette du stylo que je suis, je ne pense pas laisser mes petites parties de bavette aux chiens et ça va vite vite revenir par ici ! En tout cas merci pour l'inquiétude et maintenant direction la Chine !
Cochon et patates à la chinoise
Ingrédients : 500g de poitrine de porc - 650g de
pommes de terre grenailles (toutes petites pommes de terre) - 1càs d'huile d'arachide - 1dizaine de tranches de gingembre - 2gousses d'ail écrasées - 1piment oiseau rouge (facultatif) - 6ciboules émincées - 15cl de vin chinois - 3ou 4càs de sauce soja - 30cl de bouillon de volaille - 1càs de sucre brun - sel et poivre
Commencez par couper la poitrine et tranches d'un petit cm de large, puis coupez les tranches en 5morceaux. Lavez bien les pommes de terre, pas la peine de les éplucher, au contraire même.
Mettez l'huile dans un wok et faite-le chauffer à feu vif. Dès qu'il commence à fumer versez-y les morceaux de poitrine et faites-les dorer de tous les côtés en remuant la viande assez régulièrement.
Quand la viande est bien dorée, n'insistez pas trop sinon elle deviendrait sèche, jetez le gras.
Ajoutez alors dans le wok le gingembre, l'ail, le piment et la moitié des ciboules. Laissez sur le feu 2 ou 3minutes en remuant souvent, le temps que toutes les saveurs se mêlent.
Ajoutez d'un coup le vin chinois, attention aux projections ! Ajoutez ensuite la sauce soja puis le bouillon, n'hésitez à en ajouter un peu si nécessaire. Versez le sucre et remuez bien le tout. Ajouter enfin les pommes de terre (merci Virginie !)
Portez à ébullition puis baissez le feu et couvrez. Laissez blobloter une trentaine de minutes puis découvrez et laissez réduire une dizaine de minutes jusqu'à ce que la sauce soit à votre goût. Ne la réduisez pas trop quand même.
Il n'y a plus qu'à parsemer de la ciboule restante et à rectifier l'assaisonnement.

Mais pourquoi, et pourquoi on mange d'abord... en voilà une question ! est-ce que je vous raconte ça....

jeudi 9 octobre 2008

Semaine chinoise deuxième épisode... Petit poulet tout doux aux épices et aux goûts de Chine !

Suite et pas fin de la semaine chinoise et des recettes inspirées par celles de Kylie Kwong... Avec cette fois un poulet réalisé grâce à deux cuissons et qui une fois terminé laisse dans votre cuisine comme un parfum de nuiiit de Chiiine nuiiit caliiine nuiiit d'amuuuuurrrrr... ou quelque chose comme ça...
Petit poulet tout doux aux épices et goût de Chine !
Ingrédients : 4 cuisses de poulet coupées en 2 - 2càs d'huile d'arachide - 1dizaine de tranches de gingembre - 3 gousses d'ail écrasées - 20cl de vin chinois - 20cl de bouillon de volaille - 3càs de sauce soja - 2càs de miel liquide - 3ou 4 étoiles de badiane (anis étoilé) - 1 bâton de cannelle - 2 poignées de champignons parfumés - 5 ciboules coupées en deux - poivre

Mettez l'huile à chauffer à bon feu dans un wok ou une poêle et quand elle commence à fumer mettez-y le poulet et faites-le dorer de tous les côtés. N'hésitez pas à insister il faut vraiment que le poulet soit bien bien doré.
Quand il est à point, videz l'huile en laissant le poulet dans le wok.
Baissez à feu moyen et ajoutez le gingembre et l'ail, mélangez bien. Ajoutez ensuite le vin chinois, le bouillon, le soja, le miel, la badiane, la cannelle et portez à ébullition. Ajoutez enfin les champignons et les ciboules.
Couvrez le tout et faites blobloter pendant une petite vingtaine de minutes à couvert. Découvrez et poursuivez la cuisson pendant un dizaine de minutes.
Dégustez avec un petit riz blanc en saupoudrant le tout de ciboules fraîches finement émincées.

Mais pourquoi, et dans le cochon y'a quoi d'bon... est-ce que je vous raconte ça...

mardi 7 octobre 2008

On cuisine dans ma télé ! Kylie Kwong nous entraine dans une petite semaine chinoise... premier épisode : L'omelette en version chinoise

Désolé j'avais oublié le titre...
Kylie Kwong, ma nouvelle cuisinière asiatique de dans la télé, a un nom digne de ces improbables héros des nanars de karaté de ma jeunesse. Ces films où des karatékas volants d'un coup bien porté faisaient voler des dizaines de têtes et autant de jambes et de bras... Ces films que je regardais avec les yeux presque à l'extérieur de leur orbite, sidéré par de tels exploits, à une époque où avoir un magnétoscope paraissait de la dernière modernité... ce n'était donc pas hier...
Si j'étais passionné par ce genre de film, j'ai aussi vite compris les limites qu'il y avait à essayer de transposer tout ça dans la réalité ! Je m'en suis plus particulièrement rendu compte un jour où j'avais décidé d'essayer moi-même la prise dite du tourbillon destructeur, la plus terrible prise que j'ai jamais vue...
Et pourtant j'étais prêt, j'avais moult fois répété devant mon miroir, j'avais même failli me paralyser de terreur en entendant mon cri, le cri qui paralyse justement... J'étais prêt, je volais presque, j'étais devenu quelque chose à mi-chemin du cobra et du tigre, un destructeur virtuel ! qui ne se rendais pas compte à quel point il était virtuel... Je me pensais donc à point... Alors je suis monté sur le sommet le plus haut de la région, la chaise de couture de mon père et de mon regard perçant j'ai cherché le pire ennemi pointant à l'horizon ! Et là j'ai vu au loin le petit rosier de ma mère, je l'ai regardé d'un regard noir et j'ai porté ma plus terrible attaque...
C'est comme ça que j'ai été battu par un rosier d'environ une trentaine de centimètres, que j'en suis sortir couvert de griffures tout penaud parce que franchement même à l'âge des culottes courtes des fois la défaite est dure à vivre !
Heureusement c'est à ce moment qu'est arrivé dans ma télé mon sauveur, Kwai Chang Caine, le penseur du kung fu ! Et lui avait l'avantage de combattre ses ennemis au ralenti et c'est grâce à ça que j'ai pu enfin vaincre le rosier félon ! Il faut dire que le petit scarabée que j'étais avait tiré la leçon de ses échecs et retenu les préceptes de mont maître Caine. Du coup grâce aux mouvements de la fouine déterreuse et de la musaraigne arracheuse, j'avais transformé le fier rosier en un plumeau ridicule... Ce n'est qu'après que ça s'est gâté, quand j'ai dû expliquer à ma mère... et que j'ai appris que les mères ne comprendraient jamais ce qu'est l'aventure.
Tout ça pour dire que l'Asie et moi c'était visiblement écrit... et forcément quand j'ai vu qu'une émission sur la cuisine chinoise était au programme de Cuisine TV je ne pouvais que foncer ventre à terre voir cette Kylie Kwong !
Kylie Kwong nous entraîne dans les cuisines chinoises et moi dès lors je me mets à rêver d'être à sa place et de me laisser emporter par les saveurs et les senteurs qui sortent de ma télé... Et du coup je attrape forcément mon petit carnet et mon petit crayon parce que c'est pas tout ça, le remplissage de l'imagination c'est bien mais celui de l'estomac, c'est mieux ! Et là on se rend tout de suite compte d'un des problèmes de l'émission, si les plats et les préparations semblent savoureuses, la cuisinière oublie régulièrement de préciser les quantités utilisées, peut-être pour mieux vendre le livre lié à l'émission, enfin je fais peut-être du mauvais esprit... peut-être ! Donc me voilà devant mon écran à me demander la contenance de ce grand verre de vin de Chine ou combien fait finalement un bon trait de soja... Néanmoins avec un peu d'attention et quelques assistants on y arrive, la preuve en omelette !
L'omelette aux tomates à la Kylie Kwong
Ingrédients : 6oeufs - 1quinzaine de tomates cerises de différentes couleurs si possible - 2càs d'huile d'arachide - 2gousses d'ail écrasées - 5tranches de gingembre frais - 1càs de sucre roux - 3ou 4 ciboules émincées - 2càs de vin chinois - 1càs de soja - 1càc de vinaigre balsamique (ou de vinaigre de riz noir) - 1 trait d'huile de sésame (facultatif)
Commencez par préparer les tomates. Mettez 1càs d'huile dans un wok ou une poêle et faites bien chauffer. Ajoutez alors l'ail et le gingembre et laissez à feu moyen 2ou 3minutes. Ajoutez les tomates et les ciboules et prolongez la cuisson en mélangeant bien 2ou 3 minutes de plus.
Versez ensuite le sucre, mélangez bien, puis versez le vin chinois, le soja et le vinaigre et laissez de nouveau 2 ou 3 minutes. Ajoutez éventuellement un trait d'huile de sésame et réservez.
Battez les oeufs rapidement. Mettez la cuillère d'huile restante dans le wok que vous aurez bien nettoyé, et faites le bien chauffer à feu vif. Quand elle commence à fumer versez-y les oeufs et faites cuire votre omelette en l'étalant un peu dans le wok. Quand elle est presque à point, soit encore baveuse, versez sur l'omelette la préparation aux tomates et repliez-la. Poursuivez la cuisson à votre goût et servez dès qu'elle est prête, l'omelette ne sait pas attendre... Vous pouvez au dernier moment la saupoudrer de ciboules, rectifier en sel et poivrer.
Et pour ceux qui veulent aller plus loin avec Kylie Kwong vous retrouverez son émission régulièrement sur les grilles de Cuisine TV et pour les horaires c'est par là : La chine de Kylie Kwong

Mais pourquoi, je me demande si j'arriverais encore à paralyser le chihuahua de la voisine avec mon cri... est-ce que je vous raconte ça...

dimanche 5 octobre 2008

Mousse au chocolat infernale ou l'ultime mousse en version interdite aux - de 18ans ! Quand la cuisine devient... torride !

Chocolaaaaaat... chocolaaaaat... essayez donc de susurrer sensuellement ça à l'oreille de votre Il ou de votre Elle... et ensuite regardez la ou le dans les yeux... C'est curieux parce que des fois moi j'ai l'impression de m'être transformé en gigantesque tablette de chocolat, fondante ou croquante tour à tour, mais en tout cas en passe d'être dévorée dans peu de temps... et des fois je vois aussi dans ses yeux cette curieuse petite flamme qui ne semble pas due qu'à une envie envahissante de... chocolat...
Certaines et certains vont bien sûr vous regarder et diront simplement, j'aime pas l'chocolat baby ! hasta la vista ! et s'en iront vaquer à leur quotidien, mais sorti de ces non-chocolats, essayez et vous verrez. Et le plus étonnant c'est que s'est le seul aliment qui, à ma connaissance, provoque ce type de réaction. Essayez donc la même chose un autre manger par exemple avec... côte de porc ! Pourtant une bonne côte de porc bien grillée couverte d'une jolie sauce où on aura glissé quelques belles lamelles de gingembre pourraient émoustiller les sens.... pourraient ! Et ben même si dans l'cochon...
N'empêche que moi un jour j'ai essayé de m'attraper ma Marie et de lui susurrer au creux de l'oreille avec l'oeil blanc et ma voix " what else ", enfin un peu mitigé Donald Duck le " what else ", je lui ai donc chantouillé sensuellement, côôôte de pooorc... côôôte de pooorc... et curieusement j'ai pas lu dans ses yeux que je m'étais transformé en côtelette géante prête à être dévorée à pleine dents... non non je n'ai vraiment pas lu ça... j'ai plutôt vu un truc qui hésitait entre, je le nourris ou je le fais piquer tout de suite... ?! et je n'ai pas attendu la réponse....
Mais comme je ne suis pas de ceux qui renoncent, régulièrement je tente ma chance et je lui propose de nouveaux susurrages... foie de veau... petits pois carottes... et même l'omelette norvégienne sur laquelle j'avais pariée quelques picaillons est retombée comme un vieux soufflé sans vie... J'ai aussi essayé du côté des grands classiques de la cuisine qui fait envie... mais caviar, saumon fumé et même homard n'ont pas eu plus de succès, pourtant quand je lui ai murmuré hooooomard... hooooomard... je croyais la tenir... mais rien de rien ! Alors un peu penaud quand j'ai besoin d'une petite victoire facile je reprends la route du chocolat et quand je sens que la petite flamme s'allume, il m'arrive de sortir de mon dos les petites mousses au chocolat que j'ai préparées avec... passion ! Et là je lui dit juste voilà pour le chocolaaaat...
Et comme j'adore les mousses je n'ai pas résisté à celle que nous propose Delicious dans son numéro du mois de novembre, une mousse au nom très évocateur d'autres " plaisirs ", Dracula's delight ! Je n'ai pas résisté non plus à l'envie de ressortir certaines de mes mousses préférées déjà publiées dont vous trouverez les recettes en cliquant sur les photos... chocolaaaaaat...
Mousse au chocolat saignante...
200g de chocolat noir - 2càs de café bien fort - 25g de beurre - 3oeufs - 150g de framboises (ce sont des cranberries qui sont utilisées à l'origine) - 75g de sucre en poudre - 2càc de Cointreau - 1/2 feuille de gélatine (vous pouvez bien sûr utiliser de l'agar agar) - sel
Commencez par mettre les framboises et le sucre dans une casserole à feu moyen pendant environ 5minutes. Pendant ce temps faites ramollir la gélatine dans un peu d'eau froide.
Dès que les framboises sont à point écrasez-les un peu dans la casserole puis ajoutez la gélatine pour qu'elle fonde bien, puis le Cointreau, mélangez bien et laissez refroidir.
Mettez dans un saladier le chocolat noir et le beurre et faites fondre le tout au micro-onde. Mélangez bien puis ajoutez le café et mélangez de nouveau. Laissez tiédir puis ajoutez les jaunes d'oeufs en mixant bien le tout à chaque fois.
Montez ensuite les blancs en neige bien ferme avec une pincée de sel, versez-en un tiers dans le saladier contenant le chocolat et mélangez le tout vivement, puis le reste en mélangeant délicatement à la cuillère.
Versez la mousse dans les verres, faites doucement en la faisant glisser sur les parois du verre, évitez le centre sinon la framboise va remonter sur les côtés.
Oubliez ensuite au frigo une paire d'heure et... chocolaaaaaat...

Depuis un certain temps à la fin de certaines de mes petites recettes vous pouvez retrouver des lien vers la cuisine de VIOO, d'abord parce que forcément un site qui annonce " parce que les femmes changent " ne peut que me parler, et surtout parce que j'ai la chance d'avoir été accueilli là-bas pratiquement depuis le début de l'aventure. Et maintenant vous allez pouvoir aussi retrouver dans la même cuisine quelques petits trucs et astuces que la sympathique équipe de VIOO a bien voulu me soumettre.
Alors n'hésitez pas à traîner dans cette cuisine accueillante, haute en couleur et en bonne humeur, où vous retrouverez donc quelques unes de mes recettes mais aussi bien d'autres choses !
Pour rejoindre la cuisine de VIOO c'est là :
VIOO rayon cuisine !

Mais pourquoi, je vais essayer crottin de Chavignol la prochaine fois... elle aime bien le chèvre on sait jamais... est-ce que je vous raconte ça....

jeudi 2 octobre 2008

Chef Damien et les 40 blogueureuses, à la recherche du vase perdu et de la cuisine de fête... et petits plats à l'orange confite !

Curieusement quand on a un blog et que c'est seulement le tonton Henri ou le copain Claudie, le Claudie qu'est le beau-frère de la cousine de tante Mèmène celle qui... enfin dans la famille on n'en parle pas trop... donc quand on a seulement ces deux là et quelques autres qui passent vous lire, curieusement on ne peut pas dire que les propositions diverses et variées remplissent votre boîte à mail... et puis de toute manière on n'y pense pas vraiment à ce moment-là parce qu'on n'imagine pas que tout ça existe.
Et puis un jour parce qu'Henri en a parlé à Marcel qui en a parlé à Mimi qui en a... Et que de boules en aiguilles, à force rouler votre blog a fini par amasser pas mal de mousse et en même temps quelques lecteurs de plus, finalement les premières propositions arrivent... Bon généralement les premières sont curieuses, comme ce producteur de chèvre languedociennes qui vous propose de parler de ses vêtements en poils longs de biquettes frisées... parce que les siennes elles sont frisées justement ! Ou l'inventeur du décapsuleur à huître qui vous assure que lui il a vraiment le procédé, l'ultime, le dernier celui qui va révolutionner l'huître... L'huitre révolutionneuse un 68 très très lent sans doute... et quelques autres souvent un peu doux-dingues aux propositions quelques fois farfelues, très farfelues...
Quoi qu'il en soit, ça fait quand même plaisir et puis finalement comme il n'y a rien à perdre... ni à gagner d'ailleurs, et que quelques fois ces gens vous parlent avec une passion à faire envie on entre alors dans le monde joyeux des partenariats ! Chacun apporte ce qu'il veut ou ce qu'il peut... un peu de visibilité contre une descente de lit en poil de cabrette et enfin jusqu'à ce que j'apprenne, un peu gêné que c'était un gilet...
Et les choses continuent son petit bonhomme de chemin et au gré des rencontres et des propositions on devient celui qui dit oui qui dit non, surtout non... Et puis petit à petit, les choses s'accélèrent, on ne sait pas trop pourquoi, mais elles s'accélèrent...
Et puis un jour vous avez la chance de rencontrez Damien Duquesne, une fois, deux fois, trois fois... et il vous dit un de ces jours, moi ce que j'aimerai c'est que tu viennes cuisiner dans notre lycée hôtelier parce que je lance le premier salon des blogs culinaires... Là, vous le regardez comme s'il venait de vous annoncer que les Feelies venaient de se reformer et qu'ils ne le feraient que si vous vouliez bien devenir leur choriste... Et comme un couillon d'auguste parce que le garçon a une sorte de lumière qui signale la passion dans les yeux et un enthousiasme de tsunami, vous vous entendez lui dire, je préfère ne pas réfléchir je vais juste te dire oui... avant de lui préciser mais je sais toujours pas chanter... Il ne m'en laisse pas le temps, il me dit juste alors c'est fait ! et que j'en suis et que je suis dedans...
Et depuis je me dis que la Laponie orientale est sûrement le plus beau pays du monde et que je pourrais peut-être y refaire ma vie ! Mais voilà j'ai dit oui... alors si jamais vous aussi vous avez des envies de dire oui ou de simplement rencontrer Damien et les 40 blogueureuses c'est à Soissons que ça va se passer les 29 et 30 novembre, pour tout savoir cliquez sur le logo...

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Et comme un autre m'avait dit et si tu me cuisinais une orange confite et que j'ai aussi dit oui... voilà deux recettes réalisées avec les très fréquentables mini orange confite " rue traversette " que vous pourrez trouver en vente chez Coup de Food...
Bœuf orange et matin calme
Ingrédients :
Pour la marinade : 300g de steak de bœuf en un morceau épais - 1/4 de mini orange confite découpée en tranche d'1/2cm environ - 1càs de sauce soja - 1càs de vin chinois - 1/2càc de gingembre râpé - 1càc de sucre roux - 1ou 2 traits d'huile de sésame - du piment japonais (à défaut du piment d'Espelette)
1/2càc de Maïzena - 1càs d'huile d'olive - une poignée de roquette - 1vingtaine de feuilles de menthe (petites si possible) - 5 ou 6girolles fraîches coupées en tranches bien fines - de l'huile d'olive - du vinaigre balsamique
Coupez la viande en très fines tranches. Versez tous les ingrédients de la marinade dans un petit saladier, mélangez bien, ajoutez la viande, mélangez de nouveau, saupoudrez d'un peu de piment, puis oubliez une quinzaine de minutes.
Mettez un wok ou une poêle à feu vif, quand elle est bien chaude versez-y l'huile d'olive et laissez-le jusqu'à ce qu'il fume. Ajoutez la Maïzena dans la marinade, mélangez rapidement, puis versez alors la viande dans la poêle en la secouant pour enlevez l'excès de marinade. Ajoutez les morceaux d'orange de la marinade dans la poêle. Faites cuire le tout toujours à grand feu sans trop remuer jusqu'à ce que la viande soit à point, c'est à dire grillée mais pas trop cuite pour autant.
Posez la viande dans une assiette, entourez-la avec la roquette mélangée à la menthe et aux girolles, assaisonnez d'un peu d'huile d'olive et d'un trait de vinaigre balsamique. Saupoudrez de piment si vous aimez, une petite bière japonaise bien frappée n'est pas de trop...
Ragoût d'boeuf orangé
Ingrédients :
Pour la marinade : 1livre de bœuf à braiser - 1/2 mini orange confite coupée en 4 - 2oignons émincés - 5ou 6 brins de thym frais - 4feuilles de laurier - 1 dizaine de brins de persil plat - 25cl de vin rouge avec du caractère - 1càs d'huile d'olive - 5ou 6 grains de poivre - sel
Pour le reste : 2ou 3 càs d'huile d'olive - 2ou 3 gousses d'ail écrasées - 4oignons coupés en 8 - 80g de coppa (vous pouvez aussi utiliser de la pancetta) - 300g de tomate en quartiers ou en cubes en boîte - 75g de petites olives noires - 1/2 orange confite - 25cl de bouillon de volaille - sel et poivre
Commencez par couper la viande en jolis cubes puis mettez-la avec l'ensemble des ingrédients de la marinade dans un saladier, filmez le tout et oubliez au frigo au moins 2heures, si vous le faite la veille c'est bien aussi.
Récupérez la viande et séchez la bien sur du papier absorbant. Mettez une bonne cuillère à soupe d'huile d'olive dans une cocotte et faites la chauffer à bon feu. Ajoutez la viande et faites la dorer de tous les côté, puis réservez-là.
Dans la même cocote rajoutez un peu d'huile si nécessaire et versez-y les oignons et l'ail et faites revenir jusqu'à ce qu'ils commencent à dorer. Ajoutez ensuite la coppa et faites là aussi dorer. Versez dans la casserole le liquide de la marinade et portez le tout à ébullition. Écumez bien. Puis ajoutez la viande, les herbes de la marinade et le bouillon, portez de nouveau à ébullition, couvrez, baissez le feu et faites blobloter deux bonnes heures.
Au bout de ce temps, ajouter les tomates en boîte et les olives, poursuivez la cuisson encore 1/2 heure. Vérifiez alors l'assaisonnement, n'hésitez à repoivrer et ajoutez la 1/2 orange confite de la marinade et la 1/2 restante et poursuivez encore la cuisson d'une bonne quinzaine de minutes en remuant de temps en temps et à découvert cette fois.
Vous n'avez plus qu'à servir chaud bouillant, éventuellement saupoudré de quelques herbes fraîches avec quelques pâtes en vous disant que finalement c'est bien aussi quand il fait mauvais dehors...

Mais pourquoi, la Laponie, c'est où d'abord la Laponie, va peut-être falloir qu'j'me renseigne quand même... est-ce que je vous raconte ça...