Quand je parle à mes enfants du temps
d'avant je n'ose pas tout leur dire des fois qu'ils me regardent
comme si j'étais un échappé de Jurassic Park. Déjà qu'une petite
blogueuse en apprenant que mon blog avait été ouvert en 2005
m'avait dit ben toi t'es un Dino-blogueur alors… ça m'avait amusé,
mais je n'ai pas trop envie que mes enfants s'y mettent aussi !
Déjà que quand je leur parle de nos
vieux francs, de ces trucs d'un autre siècle qui nous servaient de
monnaie d'échange, je sens que je prends un coup de vieux. Et encore
il ne savent pas que dans un coin de mon cerveau j'ai une calculette
qui me dit 6francs 50 à chaque fois qu'on me demande un euros. Déjà
donc j'évite de leur parler de tout le reste…
J'évite par exemple de leur dire que
la première télévision de ma maison d'alors était une boîte en
bois trônant, imposante, dans la salle à manger et surtout qu'il
fallait se lever pour changer de chaine… ni d'ailleurs que changer
de chaine ça se résumait à appuyer sur la un, sur la deux, sur la…
un… vu qu'il n'y avait que deux chaines.
J'évite aussi de leur parler de notre
premier téléphone, celui qui était arrivé à la maison six bons
mois après que mon père ait été demander une ligne aux P.T.T.. Je
me souviens encore de son arrivée, de ce poste noir avec son cadran
que j'aimais faire tourner pour entendre le crac-crac-crac qui
résonnait alors. Comme je me souviens de la première fois où il a
sonné et de la panique qui à alors pris toute la maison, on nous
téléphonait ! on nous téléphonait !!! On aurait dit des poules
lâchées sur une autoroute cherchant la voie de sortie. A tel point
que mon père avait failli ne pas le décrocher à temps.
Comme j'évite de leur parles des
sièges en bois du métro et des sièges fumeurs dans les avions, des
deux-chevaux vertes et de mes disques en vinyl noir… même si ça
aujourd'hui ils essayent de me les piquer.
Et en ces temps lointains, presque à
l'aube sauvage de la création de notre civilisation, un groupe à la
c… Les Charlots, poussaient la chansonnette et nous contait la vie
de Paulette la reine des paupiettes, une ritournelle de rien qui
m'est revenue en mémoire et ne m'est plus sorti de la tête jusqu'à
ce que je venge Paulette en faisant des…
Paupiettes à l'italienne
Ingrédients : 8 escalopes de veau bien
fine – 480g de farce – 1 ou 2 boules de mozzarella – 8 morceaux
de tomates séchées à l'huile – 1 petit bouquet de basilic –
2càs de pignons – 1 gousse d'ail - sel et poivre
Coupez la mozzarella en petits cubes
puis enroulez tous les morceaux dans du papier absorbant, n'hésitez
pas sur la quantité, puis serrez pour enlever le plus de liquide
possible, n'appuyez quand pas trop fort sinon la mozzarella va
s'écraser et se défaire.
Egouttez l'huile des tomates séchées
et coupez-les en fines lanières.
Etalez devant vous 1 escalope. Faites
un boudin avec environ 60g de farce puis aplatissez-le et posez-le
sur l'escalope. Etalez dessus un peu d'ail et de pignons, puis la
mozzarella, la tomate séchée et quelques feuilles de basilic. Salez
légèrement et poivrez.
Refermez la farce de manière à
enfermer les autres ingrédients à l'intérieur.
Roulez ensuite l'escalope autour de la
farce et ficelez le tout.
Rangez les paupiettes dans un plat
allant au four au fur et à mesure.
Recommencez la même opération avec
les autres escalopes.
Enfournez dans votre four préchauffé
à 180° pendant 30 à 35 minutes (position convection naturelle avec
intensité de vapeur VarioSteam® basse, sur mon Neff VarioSteam, à
la place de cette fonction vous pouvez glisser dans le bas de votre
four un plat contenant un fond d'eau).
Quand vos paupiettes sont à point,
retirez-les du four, passez-le en grill et glissez les paupiettes une
paire de minutes sous le grill bien chaud, juste le temps qu'elles
prennent une jolie couleur mais surtout sans les dessécher.
Les paupiettes vont rendre un joli jus,
faites le rapidement réduire à la casserole en préservant les
paupiettes au chaud, et ce jus avec quelques pâtes ou une petite
polenta…
Mais pourquoi, Paulette, Pauletteeeeeee
tu me tiens grâce à tes paupiettes… est-ce que je vous raconte
ça…
Ah oui l'humour potache des Charlots... pfiou la vie comme l'humour était si simple à l'époque.
RépondreSupprimerNos chérubins convoitent nos vinyls et s'approprient nos séries télé, tout fout le camp... à l'envers.
J'ai pas ce four magique mais tu m'as donné une terrible envie de cuisiner Paulette, à suivre donc.
Je pense que la recette est tout à fait faisable même sans le four magique ,-) !
SupprimerПрекрасные рулетики!
RépondreSupprimerAhh ces doux souvenirs... ton article me renvoie des années en arrière... je me rappelle chez mon grand-père (d'ailleurs ma grand-mère s'appelait Paulette^^) il y a avait une petite boite à musique sur laquelle on posait le combiné pour faire patienter l'interlocuteur.. j'ai encore sa douce mélodie en tête... douce Nostalgie.. Bref un petit mot pour te dire que ta recette de paupiettes plairait sûrement à mes p'tits loups ;) avec une petite plâtrée de semoule (mon grand en mangerait à tous les plats ...)
RépondreSupprimerTon billet me fait trop rire et ta recette me donne faim. Quand je dis à mes enfants que nous avions une télé en noir et blanc jusqu'à ce que j'ai 7 ans, ils me prennent aussi pour une grand mère :-)
RépondreSupprimerJ'aime bien la présentation de ces paupiettes revisitées ..
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