Barcelone et moi c'est une très très vieille histoire et
une histoire d'amour en général !
L'histoire a commencé dans les années… il y a fort fort
longtemps comme disait l'autre quoi. A cette époque-là jeunes et fauchés que
nous étions nous avions trouvé pension dans un hostal tout proche de la Plaza
Real, une sorte de coupe gorge où même la saleté semblait sale et où la seule
chance de se laver était un labo qui s'accrochait tant bien que mal au mur et
où l'eau avait dû couler du temps où le Sahara était verdoyant.
Nous descendions à pas d'heure de l'après-midi à peine
remis de nos nuits, manger des sandwichs combinados dans un petit bar pas loin
où la patronne semblait s'étonner de notre envie de manger là. Nous n'avons compris
qu'au bout d'un moment que le casse-croûte n'était pas le commerce premier de
l'endroit mais que plutôt les dames qui étaient posées là à longueur de journée…
jeunes et encore un peu innocents nous étions…
Et à cette époque-là le barrio Gothico était sale,
bruyant, populaire et joyeux, plein de Catalans et de bars, de bouffe et
d'odeurs.
Et puis je suis revenu, revenu et au fil du temps j'ai vu
Barcelone et le quartier se transformer, il y a eu des jeux olympiques qui sont
passés par là… il y a fort fort longtemps que je vous avais dit… Mais malgré
tout j'y retrouvais mes petits, j'y retrouvais Ma Barcelone.
Et puis je n'y suis pas revenu pendant un bon moment. Et
hier j'ai redécouvert Barcelone et je ne l'ai d'abord pas retrouvée.
Il faut dire qu'on ne mange plus que de la fringue plus
ou moins branchée dans le barrio Gothico et que la Boqueria, le marché où
j'allais chercher mes tomates et mon jambon et boire mon cafe con leche ne
ressemble presque plus à un marché et que les quelques marchands vendant encore
quelques viandes ou quelques poissons ne font que regarder passer les touristes
qui ne semblent passionnés que de jus de fruits… des jus de fruits qui ont
envahi tout le marché, tout Mon marché !
Et alors que j'allais lâcher prise me dire que Barcelone
finalement… nos balades nous ont entrainés vers d'autres lieux où les hordes de
touristes n'arrivent pas encore et où se tient un autre marché, le marché de
Santa Caterina.
Là, subitement j'ai retrouvé le goût de Barcelone attablé
au bar Joan au fond du marché avec autour de moi petits anchois frits,
boulettes de viandes et patatas bravas et surtout surtout je l'ai retrouvé en
faisant le tours des étals, un tour qui a fini par me charger les bras comme
si je devais cuisiner pour une famille nombreuse pendant des semaines alors
qu'il ne nous reste qu'une paire de repas pour quatre… Tant pis, tout est
tellement frais et tellement beau que nous auront de l'appétit pour quinze !
Le marché Santa Catarina se trouve avenue Fr. Cambo pas
loin de la station de métro Jaume 1. Et si en rentrant vous devez passer par la rue de la Princessa n'hésitez pas au milieu de la rue il y a là la meilleure churreria du coin.
Et si vous voulez en savoir plus sur notre voyage à Barcelone n'hésitez pas à passer chez Pascale, nos complices de ce déplacement avec Olivier, là : Barcelone hors des sentiers battus,comidas et ruelles oubliées.
Mais pourquoi… finalement je resterais quand même bien
quelques… mois de plus par ici ! est-ce que je vous raconte ça…
merci pour ce partage
RépondreSupprimera bientôt
C'est un peu partout comme ça en Europe. Les capitales semblent avoir perdu leur âme ou plutôt vendu aux marques de luxe. Mais ! Heureusement, on trouve quand même des quartiers qui ont su garder leur tradition et des endroits où l'on peut manger des plats typiques. Merci pour ce reportage
RépondreSupprimerMerci Dorian, j'ai adoré.
RépondreSupprimergrain2sucre
Je pense que vous vouliez dire "les hordes de touristes"... et aussi "les étals". Mais ça n'en reste pas moins un réel plaisir de vous lire, et puis la faute d'orthographe est humaine :=)
RépondreSupprimerMerci beaucoup Banzaï pour votre lecture attentive de mon article et pour votre aide orthographique ! Je trouve que votre commentaire et aussi très humain ,-) ! Merci encore !
SupprimerJ'ai aussi commencé mon histoire à Barcelone du côté de la plaza Real il y a un certain moment : il y avait une auberge de jeunesse qui donnait sur la place et j'ai encore la sensation de la chaleur de la soirée mêlée à l'animation des bars... Elle m'avait semblé aussi exotique que géniale depuis la fenêtre de l'auberge ! Vraiment, j'espère qu'on se croisera à nouveau bientôt ! (J'aurai peut-être plus l'occasion de venir à Paris dans les prochains mois, je te tiendrai au courant si tu veux bien)
RépondreSupprimerL'auberge de jeunesse... je suis passé devant bien des fois ! Et j'espère moi aussi qu'on se croisera prochainement, ça serait en tout cas avec grand plaisir en ce qui me concerne !
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