vendredi 28 mars 2008

Chocolat ! chocolat !! chocolat !!! Voyage au coeur d'un brownie et histoire sans paroles...


Et si pour une fois je ne disais rien... vraiment rien... vraiment vraiment rien...
Le plus chocolat des brownies craquants...

Ingrédients : 150g de beurre mou - 200g de sucre en poudre roux - 200g de chocolat noir - 150g de farine - 1fève tonka râpée très fin - 3oeufs -250g de chocolat noir aux amandes haché grossièrement (comme sur la photo)
Mettez dans un bol le beurre et le chocolat et faire fondre le tout au micro-ondes, mélangez bien jusqu'à obtenir un mélange homogène et réservez.
Mélangez dans un bol la farine tamisée et la fève tonka.
Cassez les oeufs et le sucre dans un saladier, et battez le tout assez longtemps pour obtenir un mélange bien mousseux. Ajoutez le beurre mou mélangé au chocolat (merci anonyme ! pour votre attention il avait un ligne de trop !) et battez le tout de nouveau jusqu'à obtenir un mélange homogène. Versez la farine mélangez encore jusqu'à l'incorporer, finissez enfin par le chocolat aux amandes en mélangeant une dernière fois rapidement.
Versez dans un moule garni de papier sulfurisé, et enfournez dans un four préchauffé à 175° pendant 35à 40mn jusqu'à obtenir la cuisson souhaitée, moi j'aime les brownies plutôt baveux alors plutôt 35 mais chacun doit trouver la cuisson à son goût. Et si vous n'aimez pas le noir essayez avec du chocolat au lait... moi je n'ai pas essayé mais ça pourrait le faire !
Une petite recette qui va maintenant rejoindre le pays du chocolat du côté de
La Table Monde !
Mais pourquoi, purée le silence c'est comme la marée pour un crabe qui s'est pris une patte dans un caillou, c'est bien quand ça arrive mais p'tain c'que c'est mieux quand ça s'arrête... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 27 mars 2008

Chocolat ! chocolat !! chocolat !!! Ou comment le blogueur culinaire craque et se demande si le chocolat ne devrait pas être interdit au - de 18ans...

Depuis quelques temps je fais attention à ce que je mange… non en fait depuis quelques temps je fais surtout très très très attention à ce que les autres mangent ! Comme souvent je ne mange pas ou que j'ai fini depuis longtemps mon demi yaourt allégé aux pruneaux, j'ai le temps de regarder les autres faire. Et quand je les regarde c'est toujours avec un mélange de plaisir où je trouve terriblement jolies, sensuelles, presque envoûtantes… ces bouches dévoreuses qui engloutissent tout ce que je ne peux pas… une bouche face à ce gros gâteau tout crémeux, tout… j'en frisonne... Du plaisir donc, mais pas seulement, aussi de l'envie. Parce qu'il y a ce grand couteau posé sur la table et surtout qu'au fond de mon esprit cette étrange petite voix qui me dit vas-y ! vas-y !! transforme-la en pâté vas-y ! si elle reprend pour la cinquième fois du nougat glacé de foie au jus de truffe pendant que tu finis ta carotte allégée à la vichyssoise… vas-y fais-en une terrine de cette… Plaisir donc mais aussi envie…
Et au milieu de tout ça je lutte, je résiste, je craque… mais je tiens, sauf qu'il y a le chocolat, le terrible chocolat, le terrifiant chocolat… le fantasmatique chocolat ! Et finalement le problème justement c'est ça, c'est que quand la raison résiste, l'imagination, elle, s'emballe et me fait percevoir des territoires où il est seulement question de plaisir, de plaisir et de chocolat... Et c'est comme ça que je me retrouve régulièrement à faire d'étranges rêves…
Des fois… des fois je me retrouve dans ces rêves courant nu vers une piscine pleine de chocolat, de chocolat qui fait de jolies vagues à sa surface et de grosses bulles qui explosent projetant le chocolat de partout… Et là sans l'ombre d'une hésitation, je plonge et je barbotte dans le bain chaud et parfumé tel le dauphin moyen, je plonge et replonge, s'il y avait une balle je suis sûr que j'arriverai à jongler avec mon nez ! Et puis, et puis j'entends des rires derrières la porte du fond, des petits rires, une multitudes de petits gloussement évocateurs de… enfin des gloussements quoi ! Et soudain la porte s'illumine d'un néon rose fluorescent où clignote un Viens grand fou !!! irrésistible… c'est curieux les rêves, hein !
Alors je bondis hors de l'eau et j'attrape des pleines poignées d'amandes effilées que je me jette dessus et j'avance, j'avance et j'explose la porte d'un seul coup de pied en criant à tue tête des furieux je suis une profiterole ! je suis une profiterole !!! mangez-mooooi ! mangez-mooooi !!!
Là, généralement je me réveille en hurlant pas le calendrier… pas le calendrier !!! Forcément parce que derrière la porte où je me retrouve toujours couvert de chocolat et d'amandes, il y a le vestiaire du 15 du Stade Français et quand je vois leurs yeux, la profiterole, là elle dit non ! non !!!
C'est à ce moment que Marie me regarde, je suis en sueur, le visage couvert des poils que j'ai arrachés au chat alors que je pensais attraper des amandes… elle me regarde, même plus étonnée, et dit juste chocolat ?... Chocolat... que je lui réponds alors avec une voix de canard vieillissant… le chocolat est un loup pour l'homme !
Du coup j'ai choisi de lutter contre le feu par le feu et de chocolater furieusement histoire de lui montrer qui c'est Raoul !!! Alors semaine très chocolaté à venir… mais vous, au fait, comment vous résistez à vos envies ? qu'elles soient chocolatés ou pas…
L'irlandais chocolate cake
Ingrédients pour 2 petits cakes :
Pour le cake : 175g de farine à levure incorporée – 2pincées de sel –100g de beurre mou – 175g de sucre en poudre – 75g de chocolat – 75g de purée de pomme de terre bien fine – 2oeufs – 5cl de lait
Pour le reste :
125g de chocolat noir – 125g de crème fleurette entière – 50g de sucre glace – 1ou 2càc de whisky – 35g de chocolat noir aux amandes râpé
Mélangez la farine et le sel dans un grand bol et réserver.
Mettez dans un autre saladier le beurre et le sucre et battez le tout jusqu'à obtenir un mélange mousseux. Faites fondre le chocolat au micro-ondes (attention il ne faut pas qu'il soit trop chaud) et versez-le sur le mélange précédent, battez-le tout. Ajoutez la purée et battez de nouveaux. Versez ensuite une moitié de farine et un œuf battez bien, recommencez avec l'autre moitié et l'œuf restant. Terminez par le lait et battez une dernière fois. Le mélange doit alors être bien homogène et mousseux.
Versez la préparation dans deux moules de 14cm de diamètre (vous pouvez aussi utiliser un seul moule beaucoup plus grand) que vous aurez beurré avant. Enfournez dans un four préchauffé à 175° pendant 30à 35mn (attention ce temps est très variable selon la taille du moule alors n'hésitez pas à tester la cuisson en plongeant un couteau dedans, il doit ressortir propre). Laissez refroidir.
Préparez pendant ce temps la garniture et le dessus. Faites chauffer la crème et le sucre et mélangez-les dans un bol, dans un autre bol faites chauffer le chocolat. Versez ensuite la crème sur le chocolat et battez très très vivement jusqu'à obtenir une crème onctueuse, ajoutez le whisky et mélangez encore. Laissez refroidir, il faut que la crème devienne un peu plus épaisse, vous pouvez la passez rapidement au congel pour accélérer le processus.
Quand les cakes sont froids coupez-les en deux horizontalement à peu près au milieu, garnissez la partie du dessous d'un bon tiers de crème et refermez. Versez le reste sur le dessus des cakes, faites joli, puis versez le chocolat aux amandes sur les bords et servez. Attention ça disparaît très vite.
Cette étonnante recette de gâteau patate-chocolat va rejoindre les petites recettes irlandaises que nous a proposé de réaliser Kate, Le plat du jour, dans le cadre de son jeu Irlande gourmande. Un jeu que vous pourrez rejoindre en cliquant sur le petit drapeau juste au dessus.

Mais pourquoi, je me demande qui a bien pu parler de fantasmes et de tablier de cuisine… est-ce que je vous raconte ça…

lundi 24 mars 2008

Quand Anne publie, moi je deviens fou d'impatience… et je tartine à tour de bras !

Le problème que j'ai souvent, c'est que je voudrais tout, tout de suite, et que forcément je ne sais pas comment arriver le plus vite possible à ce tout de suite… ça parait compliqué comme ça mais avec un bon exemple…
Anne sort un livre… Anne à cause de qui tout est arrivé pour moi, Anne quoi… celle de Papilles et Pupilles, celle dont j'attends le livre depuis toujours ! Quand l'info m'arrive je me transforme à la seconde en bulot frénétique et je saute de mur en mur en criant j'le veux ! j'le veux !!! Mais forcément l'info suivante qui m'arrive c'est qu'il va falloir attendre des jours et des jours, voire plein de jours avant de l'avoir… Bon, ce n'est pas grave, que je pense, j'attendrai la date dite avec la sagesse du bonzaï qui au pied du séquoia se dit alors, tout est relatif ! Et comme lui je relativise… Je regarde seulement toutes les quatorze secondes chez madame Amazone et monsieur Fnac si des fois il ne serait pas paru quelques jours à l'avance… et rien… Le reste du temps je le passe à me frapper la tête sur la table basse en répétant ils l'ont pas… ils l'ont pas… et entre deux coups de tête j'essaye de me ronger les ongles que je n'ai même plus. Et c'est comme ça que quinze jours sont passés, quinze jours avant LE JOUR !
Et le jour dit forcément j'étais devant mon rayon préféré, le rayon cuisine à fouiller avec délicatesse le casier consacré au pain… quand soudain une vendeuse arrive, s'arrête, regarde le tas de livre à mes pieds, me regarde moi continuant de vider le casier avec la régularité d'une pelleteuse… Et là elle me dit, vous cherchez peut-être quelque chose ? Cherchez ? y'a rien dans votre rayon que je lui réponds en montrant le casier maintenant vide… et il cherchait quoi le monsieur ? qu'elle me demande. Et une fois que je lui ai dit que c'était le livre d'Anne, que c'était à cause d'elle que tout… enfin tout ce qu'il est nécessaire de savoir pour trouver son livre. Voilà que pour toute réponse, elle me lâche, ben j'l'ai pas le livre… et se met à ranger toute la littérature inutile que j'avais soigneusement entassée à mes pieds.
J'l'ai pas… j'l'ai pas… sa réponse résonnait dans mon esprit comme l'annonce de mauvais jours à venir… et ils se sont révélés encore pires !
Mais je n'ai pas renoncé et le jour même j'ai investi un autre rayon culinaire avec aussi peu de chance… et puis le jour suivant encore et le suivant aussi et… et finalement je me suis demandé si je n'aurais pas dû le commander. Et du coup voilà que je le commande, enfin… trois jours d'attente me dit monsieur Fnac… je sens qu'il ne va pas rester grand-chose de la table basse.
Et puis au troisième jour, je me retrouve par hasard dans un rayon bouffe une nouvelle fois et par défi et amusement, je regarde si… et là bien rangé je n'en trouve pas un mais cinq, cinq sous ma main en train de claquer leurs petites pages avec l'œil humide à me supplier prends-nous ! prends-nous !!! Ben oui, mais je l'ai commandé… Alors je ne craque pas ! Droit dans mes bottes ! A la maison je suis en sursis de dormir à la cave en cas d'achat de livre, alors si Marie se rend compte que j'en achète un en double… ça aide à résister ! Et puis ce n'est pas grave je suis à l'aube du troisième jour…
Et là quand je rentre, je lis mes mails et monsieur Fnac m'écrit, sans doute attaqué par une crise de béri-béri, cher ami, l'ouvrage que vous attendiez avec impatience est en… rupture de stock !
C'est à cause de ça que je n'ai plus de table basse…
Depuis je l'ai enfin trouvé son livre, le livre de Anne Lataillade, Pains Gourmands chez le Square des Loisirs et depuis je tartine à tour de bras.
Tartine comme aux parfums d'Orient
Ingrédients : environ 250g d'aubergine (une grosse c'est généralement assez) – 1pot de yaourt nature – 2càs de tehina, c'est de la pâte de sésame – 1càs d'huile d'olive et un peu plus pour la fin – 1càs de jus de citron – 1gousse d'ail écrasée – 5ou 6ciboules émincées finement (sinon les tiges de 2ou 3petits oignons nouveaux) – 1càc de thym séché – 1càc de sumac – 1càc de graines de sésame dorées – de belles tranches de bon pain grillé… vous devriez facilement trouver des idées dans le livre d'Anne !
Commencez par mettre la ou les aubergines sous le grill d'un four préchauffé à 225°, ne collez pas trop près des résistances sinon… ça brûle, pendant 20mn, puis retournez et poursuivez 20mn (n'hésitez pas à réduire le temps si elles sont cuites avant). Jetez-les dans l'eau froide puis épluchez-les. Passez la chair au mixer sans trop insister, il faut que l'on sente encore des petits morceaux. Versez-la dans un plat et ajoutez le yaourt, la pâte de sésame, l'huile d'olive, le citron, l'ail, et la moitié de la ciboule ou de l'oignon nouveau, mélangez bien.
Préparez le mélange d'épices, mélangez le thym séché et le sumac et passez le tout au moulin, ajoutez le sésame et redonnez quelques tours rapides. On peut aussi acheter ce mélange tout prêt sous le nom de zahtar, d'ailleurs Anne l'utilise aussi dans un très joli pain.
Maintenant il n'y a plus qu'à étaler la purée d'aubergine sur le pain bien chaud, à le saupoudrer du mélange d'épices, de quelques ciboules et d'un filet d'huile et saler si nécessaire.
Tartine fromage et pesto rouge aux herbes vertes
Ingrédients : 1bûche de fromage de chèvre cendré (vous pouvez choisir tout autre fromage de chèvre à votre goût, il faut juste qu'il soit entre deux, ni trop mou, ni trop dur) – 6 à 8 morceaux de tomates séchées à l'huile – 1càc de concentré de tomate – 2càs de tomates concassées en cube – 2càs d'huile d'olive – 1càs de parmesan en copeaux - 1càs de pignons légèrement grillés – 1càs d'amandes effilées légèrement grillées – un petit bouquet de basilic – de l'huile d'olive – du sel - de belles tranches de bon pain… pour les idées toujours pareil…
Commencez par mettre les tomates séchées, le concentré, les tomates en cubes et les 2càs d'huile d'olive dans un petit mixer et mixez jusqu'à obtenir une pâte encore grossière mais quand même assez homogène. Ajoutez le parmesan, et les trois quart des pignons et des amandes, une douzaine de feuilles de basilic et mixez de nouveau mais cette fois très rapidement. Réservez le pesto.
Faites griller le pain légèrement d'un seul côté. Coupez des tranchettes de fromage et posez-les sur le côté non grillé du pain. Et passez les tartines sous un grill très très chaud, très près du grill, il faut griller le fromage très vite sinon il va fondre au lieu de griller.
Au sortir du four ajoutez du pesto, quelques feuilles de basilic, un peu du mélange pignons amandes restant, un filet d'huile, salez si nécessaire et surtout mangez de suite sinon le fromage refroidi très vite et… c'est moins bon !

Depuis un certain temps
750g, comme je l'ai dit précédemment, m'a fait le plaisir d'offrir des tabliers aux couleurs de mon blog et certains vont même jusqu'à les porter, et certains vont même jusqu'à se photographier avec et cette fois c'est une certaine… c'est Babeth de Babeth Cuisine qui s'y colle… un peu timide elle a enlevé la tête… dommage ! En tout cas merci à toi pour la photo !

Mais pourquoi, chocolat, chocolat, chocolat… pourquoi je ne pense qu'à ça… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 21 mars 2008

Asimmbonaaaanga ! Asimmbonaaaanga ! quand je me prends pour Johnny Clegg les hirondelles repartent et je cuisine africain du sud !

Quand j'étais petit à l'école, j'avais une prof de chant, c'était un temps lointain et pourtant à l'époque dans les écoles il y avait des profs de musique, des profs de gym, des profs… à l'époque on ne demandait donc pas tout et n'importe quoi à nos instits… Et en ces temps très très reculés notre prof de musique essayait de nous éduquer l'oreille et la voix.
Notre prof de chant d'alors ressemblait un peu à Mireille, celle du petit conservatoire, sauf que Mireille à côté de celle que nous appelions aussi Mademoiselle paraissait d'un modernisme avant-gardiste, presque une révolutionnaire. Du coup quand nous chantions du Jacques Lantier ou du Rina Ketty, elle s'excusait presque de nous imposer de tels extrémistes… Mais bon j'aimais bien ces moments, pas à cause de mes talents en terme de vocalises, non, c'est juste qu'une fois installée, elle prononçait la petite phrase magique que j'espérais tant, vous là venez activer le guide chant ! et vous là, c'était moi !
Le guide chant était une sorte de boîte métallique avec quelques touches de piano dont il fallait activer régulièrement la manette pour qu'il fonctionne. Dès lors que l'on baissait, montait, baissait… à rythme régulier la manette du bastringue, le guide chant daignait produire des sons de chat écrasé à chaque fois que l'on enfonçait une touche... Et j'activais, j'activais donc aux ordres de Mademoiselle et du haut de mon statut j'en profitais pour encourager d'un sourire assez bête les filles qui chantaient pour moi…enfin pour elle mais aussi pour moi…
Le problème de ce tableau idyllique c'est qu'à un moment ou un autre je savais qu'elle prononcerait une autre phrase, que je craignais cette fois, à vous de chanter ! et vous c'était encore moi… malheureusement !
Et là ce qui sort de ma bouche ressemble au croisement d'un canard et d'un caribou en période de rut poussant des longs cris déchirants à la pleine lune. Je ne sais pas pourquoi, parce que moi j'ai toujours eu l'impression de chanter juste, mais quand je regarde les yeux craintifs de ceux qui m'écoutent et qu'ils semblent dire, c'est pas possible il n'est pas tout seul pour faire ça ? et que je vois les hirondelles faire demi-tour et retourner plein sud, je relativise le chanter juste… C'est visiblement aussi ce que pensait ma prof vu les longs longs soupirs à moitié de soulagement, à moitié de désespoir, qu'elle lâchait à la fin de mes productions. Tout ça finalement ne serait pas grave si je n'aimais pas chanter… le problème, c'est que j'aime ça !
Alors j'attends, j'attends que la maison se vide, que les fenêtres soient bien fermées, que ce soit l'heure où les camions du livreur de mazout du bout de la rue passent devant chez moi… et quand tout ça est en place, juste pour me chauffer avant de me lancer dans mon aka matinal, j'assassine du Johnny Clegg avec les gestes et tout ! Asimmbonaaaanga ! Asimmbonaaaanga ! et c'est à ce moment-là qu'un collègue a choisi un jour de la semaine dernière pour m'emmener des nouvelles de la cuisine du monde…
Et c'est comme ça après qu'il m'ait demandé, t'étais en train d'empaler à cru un caribou ?à moins que ce soit un canard ? qu'il a ajouté, que grâce à lui j'ai appris amusé qu'il existait une cuisine en Afrique du Sud et que l'envie d'essayer ma pris… Asimmbonaaaanga ! Asimbonaaang' Umandela Thina…
Bobotie comme à Prétoria ou presque...
Ingrédients pour 2 : 250g de steak haché – 1petit oignon émincé très très fin - 1càc de curry en poudre – ¼ de càc de curcuma – ½ càc de coriandre en grain – ½ càc de cumin en grain – ¼ càc de piment de la jamaïque (facultatif) - 1gousse d'ail écrasée – 1petit piment oiseau – 1feuille de laurier– 1petite càs d'amandes effilées grillées – 3càs de tomato chutney – 5g de beurre – 1càc d'huile neutre – 2oeufs – 10cl de lait - sel
Commencez par passer au moulin à épices la coriandre, le cumin et le piment de la Jamaïque, mélangez-les avec le curry et le curcuma. Ajoutez l'ail écrasé, le piment, la feuille de laurier, les amandes et le chutney, réservez le tout.
Mettez dans une poêle à feu moyen le beurre et l'huile, et ajoutez l'oignon et laissez-le jusqu'à ce qu'il commence à peine à colorer. Ajoutez la viande, montez un peu le feu et faites-la très rapidement colorer de tous les côtés sans insister. Retirez du feu et versez sur la viande tout les ingrédients précédemment mélangés, tournez bien tout ensemble et rectifiez en sel.
Versez l'ensemble de la viande parfumée dans un grand bol ou un pot à pudding si vous en avez, tassez un peu. Mélangez les deux œufs et le lait, salez et versez-les sur la viande. Enfournez dans un four préchauffé à 200° et laissez cuire une trentaine de minutes, l'œuf doit être bien cuit et doré. Servez par exemple avec une belle salade bien parfumée d'herbes.
Le bobotie connait de multiples recettes et généralement contrairement à ce que j'ai fait il contient des fruits secs, raisins ou abricots... alors à vous de trouver le bobotie de vos rêves !
Maule's Koeksisters (ne cherchez pas Maule en Afrique du Sud ,-))
Ingrédients : 350g de farine – 15g de levure chimique – 1grosse pincée de sel – 15g de beurre fondu – 1oeuf – 300g de sucre en poudre – 2bâtons de cannelle – le jus et le zeste d'½ citron – 20g de gingembre confit émincé très finement - 25cl d'eau
Commencez par faire le sirop, versez dans une casserole le sucre en poudre, la cannelle, le jus et le zeste de citron, le gingembre et 15cl d'eau. Portez à ébullition à bon feu, puis laissez blobloter pendant environ 5minutes, puis réservez au frais, il faut que le sirop soit bien froid avant utilisation.
Commencez ensuite les beignets, mélangez dans un saladier la farine, la levure et le sel. Ajoutez le beurre, mélangez de nouveau. Mettez l'œuf et les 10cl d'eau restants, battez rapidement. Versez ce mélange peu à peu sur la farine jusqu'à obtenir une jolie pâte bien élastique (j'ai pratiquement utilisé tout le liquide). Réservez la pâte dans un saladier filmé pendant 2 ou 3 heures dans un endroit tiède.
Applatissez alors la pâte jusqu'à atteindre environ un demi centimètre d'épaisseur, découpez des rectangles d'environ 8cm sur 2. Coupez les rectangles en trois lanières sans aller complètement au bout d'un côté de manière à laisser les bandes attachées, puis faites des tresses avec tous vos petits rectangles découpés. Collez l'extrémité de la tresse avec une goutte d'eau. Réservez vos petites tresses une vingtaine de minutes couvertes le temps qu'elles gonflent un peu.
Passez-les ensuite dans un bain d'huile à 175° le temps qu'elles deviennent bien dorées, posez-les sur du papier absorbant puis sans attendre passez-les dans le sirop bien froid, laissez baigner un peu, puis laissez-les s'égoutter sur une grille. Il n'y a plus qu'à déguster en se léchant les doigts…

Mais pourquoi, j'ai comme une envie de… chocolat moi… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 18 mars 2008

Petite recette sans conséquences… Fin de l'asiatite aigüe et petite recette lèche-doigts…

Ça y est mon asiatite a l'air de vouloir se finir et je commence à avoir d'autres cuisines qui me grattent la couenne… du coup le frénétique épluchage de ma bibliothèque culinaire et de mes petits blogs préférés est reparti !
Un jour j'avais pensé que je ferai tourner un globe très vite très vite, comme dans la pub de ceux qui ont gagné au loto, et que je jetterai une fléchette dessus et que… hop où elle se plante, moi, je ne partirai pas, je cuisinerai un plat ! Et puis je me suis dit que justement si je ne partais pas c'est que je n'ai jamais gagné au loto et si je n'ai jamais gagné c'est justement parce que côté chance moi… et du coup j'ai imaginé la fléchette riper sur le globe et… se planter dans la queue du chat et là déclancher une tornade miaulante et me gratter la tête en me demandant qu'est-ce que je vais bien pouvoir cuisiner avec de la queue de chat… et puis j'ai imaginé bien d'autres catastrophes, et puis j'ai laissé tomber !
Mais je parle, je parle alors que c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque, juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences.
Une recette de travers de porc qui disparaît aussi vite qu'elle est posée sur la table!
Travers de porc grillé tomates et piquant
Ingrédients : 1kg de travers de porc frais – 100g de sauce prune (toute faite ou maison) – 6càs de tomates concassées en boîte – 2càs de sauce piment maison ou Sriracha - 2gousses d'ail finement émincées – 1ou 2càs de gingembre frais râpé – 1càs de Jerez ou de vin chinois (facultatif) – 1càc de sucre roux – 2ou 3 étoiles de badiane (écrasez-les rapidement au mortier très grossièrement) – 2ou 3 clous de girofle (écrasez-les rapidement au mortier très grossièrement) – 1càc d'huile neutre (de colza par exemple)
Coupez le travers de porc en détaillant les os un par un, sauf les plus petits que vous mettrez par deux. Mettez une grande casserole d'eau légèrement salée sur le feu et portez-la à ébullition, jetez-y les travers et faites cuire une dizaine de minutes à la reprise de l'ébullition. Puis égouttez et séchez bien les travers.
Dans un grand saladier mélangez tous les autres ingrédients, sauf l'huile, puis ajoutez les travers et mélangez bien, filmez et oubliez au frigo jusqu'au lendemain. Si par hasard vous vous réveillez plusieurs fois dans la nuit profitez-en pour remuez les travers à chaque fois… mais ce n'est vraiment pas obligatoire.
Le lendemain mettez une poêle à feu moyen-doux et dès qu'elle est chaude versez tout le contenu du saladier. Faites cuire en retournant régulièrement pendant une quinzaine de minutes. Faites attention la sauce peut attacher très vite, alors n'hésitez pas à baissez le feu et à couvrir 2 ou 3 minutes.
Une fois la cuisson à la poêle finie, posez les travers sur une grille sans secouer la sauce et faites-les dorer en les retournant une fois sous un grill préchauffé à 175° pendant une dizaine de minutes. Ne mettez pas la grille trop haut sinon ça va brûler rapidement. Réservez la poêle avec la sauce qui doit rester dans le fond.
Une fois que vos travers sont bien dorés remettez-les dans la poêle et mélangez bien à la sauce restante, mangez de suite parce qu'en se brûlant les doigts c'est meilleur !
Dès les beaux jours pensez à finir cette recette au barbecue.


Ah au fait, depuis un certain temps 750g m'a fait le plaisir d'offrir des tabliers aux couleurs de mon blog, et d'ailleurs aussi à celles de neufs copines blogueuses, et certains vont même jusqu'à les porter, et certains vont même jusqu'à se photographier avec, et comme j'ai trouvé ça amusant… si ça vous tente faites comme Vincent de Cuisinez… passion et j'en ferai une petite galerie !

Mais pourquoi, tablier, tablier… j'avais pas parlé de fantasme moi… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 16 mars 2008

Ma petite cuisine asiatique avec trois ingrédients et quelques petits arrangements… et surtout pour tout le monde !

Le problème que j'ai avec la cuisine, c'est les ingrédients… et surtout que je ne peux pas m'empêcher de mettre de ci et de ça et que des fois de ci et de ça sont à peu près aussi facile à trouver que l'huître chanteuse à marée basse ! Il faut dire qu'à force d'errer dans ces étranges magasins chinois, indiens, hongrois, japonais ou moldaves… j'ai le placard qui déborde ! Et ça déborde même d'étranges choses, si étranges que je ne sais même plus l'origine de certaines, j'ai beau les tourner et le retourner et essayer de me souvenir d'où peut venir ce paquet aux couleurs incertaines et à l'odeur plus que douteuse… rien à faire, impossible d'identifier ce… cette… le truc quoi ! Ça déborde donc de tous les côtés, mes petits placards sont devenus grands seulement parce qu'ils ne ferment plus, alors forcément un jour ou l'autre tout ça finit dans mes casseroles. Et le pire c'est que j'en veux encore et toujours plus, rien ne semble pouvoir m'arrêter… déjà parce que je n'ai pas la moindre envie de m'arrêter ! Il me faut toujours ce foutu produit que je n'ai pas encore...
L'autre jour, par exemple, durant la sortie avec mes copines blogueuses voilà que nous sommes partis à 3ou 4 à l'assaut des allées surbondées de Tang Frères et à chaque curiosité, comme celui-là dans une feuille de bananier et avec cette consistance qui pourrait faire penser qu'on a emballé une pieuvre unijambiste, ou le paquet d'herbes, là, celles qui paraissent mélangées à moitié avec des cardons et l'autre moitié avec une… queue d'écureuil… une queue d'écureuil ? Tout ça et bien d'autres… et bien à chacune de ces choses, de ces OVNI culinaires que je trouve d'ailleurs toujours trop nombreux, je me tournais vers Christine avec mes yeux de bambi, papillonnants sans relâche et mes accents de Caliméro pour lui demander dis c'est quoi… dis c'est quoi ! Si je ne m'étais pas retenu il était moins deux que je ne accroche à son bras, comme ces sales gosses de supermarché ! Mais je ne suis pas comme ça, je me suis retenu …
Et dès que je sais enfin que la boule toute desséchée et toute puante que je tiens dans la main est en fait une queue de ragondin déshydratée collée à la bouse, le fin du fin du côté… enfin d'un côté du monde quoi ! Alors la machine à imaginer de la bouffe commence à se mettre en marche et ne s'arrête plus jusqu'au passage en cuisine de la chose et cela même si ce n'est pas toujours primordial à la recette… Et c'est comme ça qu'en général dès que j'ai servi un plat je reviens à la charge tout frétillant en déclarant, devine, devine Chouchou c'que j'ai mis là dedans, vas-y : vas-y !! hé tu devineras jamais… hé devine donc !
Je dois dire qu'au début d'il y a longtemps ça l'amusait Marie de chercher ce qui pouvait bien provoquer ce petit fumet de… et toutes les autres odeurs… Et puis à force de testages, de mélanges et surtout d'approximatages, elle s'est lassée pensant que la fameuse queue de ragondin déshydratée ne se justifie pas toujours alors qu'un simple cube au ragondin ferait bien l'affaire !
Du coup quand Doria m'a fait remarquer qu'elle aurait sans doute du mal à trouver certains ingrédients de ma dernière recette, je me suis dit nom d'une courgette émincée mais c'est bien sûr ! Et persuadé de la justesse de sa remarque je suis retourné en cuisine pour refaire la recette mais cette fois en la mettant plus à la portée de tous ! enfin j'espère !
Petit cochon tout simple sucré-salé à l'asiatique
Les arrangements :
La sauce piment maison : 1càc de ketchup – ½ càc de concentré de tomate – 1ou 2 piments oiseaux émincés très fin (enlevez une partie des graines). Pour préparez c'est simple il suffit de tout mélanger
La sauce prune maison : 4càs de confiture de prune – 4 à 5 belles pincées de sel – 1ou 2 càc de vinaigre d'alcool translucide (si vous avec du vinaigre de riz c'est mieux mais sinon c'est bien aussi). Pour préparez la sauce, commencez par passer la confiture de prune au mixer jusqu'à ce qu'elle soit bien lisse. Ajoutez les autres ingrédients et laissez un peu reposer. Ajoutez tous les autres ingrédients et une càs d'eau, remuez de nouveau, c'est prêt.
Ingrédients : 600g d'échine de porc –2càc d'huile neutre – 1 beau trait d'huile de sésame – 1 ou 2càc de sauce piment maison – 3 gousses d'ail émincées finement – une quinzaine de tranches d'environ 1mm d'épaisseur de gingembre - 1càc de sauce soja – 1càc de sucre en poudre (de préférence du roux) – ½ cube de bouillon de poule – 4càc de sauce à la prune maison et un peu plus pour la fin – 4ou 5 tiges de ciboule émincées ou 3ou 4 petits oignons nouveaux émincés – 2ou 3 càs d'amandes effilées grilléesDécoupez l'échine en tranches d'un petit centimètre d'épaisseur, coupez les tranches en languettes puis recoupez-les en 3 ou 4 selon leur longueur, cela doit ressembler aux morceaux sur la photo.Mettre les deux huiles dans une poêle à feu assez vif, ajoutez le porc et à bon feu faites-le rapidement dorer de tous les côtés.Ajoutez la sauce piment et mélangez bien, poursuivez la cuisson 1ou 2minutes. Ajoutez ensuite l'ail et une dizaine de tranches de gingembre et prolongez la cuisson de 2ou 3minutes en remuant souvent.Faites chauffer au micro-ondes 20cl d'eau avec le demi cube de bouillon, ajoutez-le dans la poêle, ajoutez aussi le sucre, le soja, les 4ou 5càc de sauce à la prune et la moitié de la ciboule ou des oignons nouveaux. Remuez bien le tout et poursuivez la cuisson 4à 5minutes à tout petits bouillons en remuant de temps en temps à couvert, puis découvrez, ajoutez le gingembre restant et poursuivez la cuisson jusqu'à ce que la sauce soit suffisamment réduite pour bien enrober la viande. Il n'y a plus qu'à saupoudrer avec la ciboule restante et les amandes effilées, et ajouter au goût de chacun de la sauce prune maison.
Sole papillote nuit de Chine, nuit…
Ingrédients : 1belle sole sans la peau (choisissez de préférence pour ce genre de recette une belle, plutôt que deux petites) – 3ou 4 petits oignons nouveaux émincés – 3ou 4 tiges de ciboules émincées (si vous n'en avez pas ajoutez 1 ou 2 oignons nouveaux, les plus petits) – ½ tige de citronnelle fraîche émincée (si vous n'en trouvez pas, vous trouverez dans la gamme Albert Ménès une citronnelle séchée qui fera l'affaire, réduisez les quantités 3ou 4 belles pincées) – 5ou 6 tranches de gingembre frais grossièrement hachées (on le trouve maintenant presque partout, choisissez les racines bien dures et avec une peau pas trop épaisse et surtout pas fripée et si vous en avez trop directement au congel et coupez ensuite sans décongeler) – 1 ou 2 piments oiseaux très très finement émincés (à défaut du piment de cayenne à votre goût, pas trop quand même) – du soja – de l'huile de sésame.
Posez deux grandes feuilles d'aluminium l'une à côté de l'autre de manière à ce qu'elle dépasse bien de votre plat de cuisson. Répartissez sur vos feuilles la moitié des ingrédients hormis la sole. Faites de belles entailles en carré d'un côté de la sole, n'hésitez pas à allez jusqu'à l'arrête, puis recommencez de l'autre côté.
Posez la sole sur les ingrédients puis couvrez avec ceux restants. Versez un beau filet d'huile de sésame sur toute la longueur, puis faites de même avec le soja, attention pas trop quand même.
Refermez l'aluminium de manière à faire une belle papillote bien hermétique, attention la saveur de la sole en dépend et enfournez à 200° une trentaine de minutes pour une belle sole.
Au sortir du four remettez une larme d'huile et de soja, 1ou 2 ciboules émincées ou 1 demi oignon frais émincé très fin et mangez en profitant de tous les parfums de la sole.

Mais pourquoi… Soho elle est pour toi cette chanson de cochon… oups recette de cochon ! est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 13 mars 2008

Petite recette sans conséquences… Cochon sucré-salé ou salé-sucré, l'asiatite aigüe ne me lâche pas !

La première fois que j'ai entendu parler de salé-sucré j'étais attablé dans l'un des premiers restaurants chinois de Boulogne, à l'époque ils étaient beaucoup plus rares, beaucoup plus... Et là, alors que j'étais prêt à lancer mon traditionnel, moi ça s'ra un canard frit et un riz cantonais, l'autre, le bois sans soif qui m'accompagnait, lance au serveur avec un sourire mesquin pour lui porc sucré-salé au caramel ! J'étais tellement scié que je n'ai rien dit, juste hoché la tête mécaniquement… avec un regard assassin. Et pour se faire pardonner il m'a juste dit, quoi alors je voulais juste goûter mais je savais pas si c'était bon ! et moi donc !
Et voilà comment j'ai découvert mon premier sucré-salé… une découverte qui n'a pas été sans mal !
Mais c'est une recette sans conséquences, et comme toujours dans cette série pas d'histoire... ou presque... juste une recette puisque c'est le principe des petites recettes sans conséquences.
Cochon fondant sucré-salé à l'asiatique
Ingrédients : 600g d'échine de porc – 250g de tofu – 2càc d'huile neutre – 1 beau trait d'huile de sésame - 1càc de sauce piment Sriracha – 2 gousses d'ail émincées finement – 3tranches d'environ 2ou 3mm d'épaisseur de gingembre - 1càc de sauce soja – 1càc de sucre de palme – ½ cube de bouillon de poule – 3càc de sauce chinoise à la prune et un peu plus pour la fin – 4 ou 5 tiges de ciboule émincées – 2ou 3 càs d'amandes effilées grillées
Coupez le tofu en cube. Découpez l'échine en tranches d'un petit centimère d'épaisseur, coupez les tranches en languettes puis recoupez-les en 3 ou 4 selon leur longueur, cela doit ressembler aux morceaux sur la photo.
Mettre les deux huiles dans une poêle à feu assez vif, ajoutez le tofu et faites-le dorer joliment de tous les côtés sans trop insister, puis réservez. Mettez à la place le porc et, toujours à bon feu, faites-le aussi légèrement dorer de tous les côtés.
Ajoutez la sauce piment et mélangez bien, poursuivez la cuisson 1ou 2minutes. Ajoutez ensuite l'ail et le gingembre et prolongez la cuisson de 2ou 3minutes en remuant souvent.
Faites chauffer au micro-ondes 20cl d'eau avec le demi cube de bouillon, ajoutez-le dans la poêle, ajoutez aussi le sucre, le soja, les 3càc de sauce à la prune, la moitié de la ciboule et le tofu. Remuez bien le tout et poursuivez la cuisson 4à 5minutes à tout petits bouillons en remuant de temps en temps à couvert, puis découvrez jusqu'à ce que la sauce soit suffisamment réduite pour bien enrober la viande et le tofu.
Il n'y a plus qu'à saupoudrer avec la ciboule restante et les amandes effilées, et d'ajouter au goût de chacun de la sauce prune.

Mais pourquoi, nuits de Chiiiiine, nuits caliiiiines nuits d'amuuuuur… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 11 mars 2008

Mais quand les enfants arrêteront-ils donc de grandir… et suite de l'asiatite aigüe et de mes recherches de recettes !

L'année dernière quand elle a eu ses quatorze ans je l'ai regardée, j'ai pris mon air catastrophé, celui qui veut dire l'apocalypse n'est pas loin alors gaffe ! Et là j'ai juste lâché, il faut vraiment que tu arrêtes ! ça peut pas continuer comme ça ! Puis j'ai laissé un silence pesant s'installer… pendant ce moment où on entendait les poivrons voler je me suis inquiété et si elle commençait à m'avouer les pires choses… si elle n'allait pas me dire, non papa je ne vais pas continuer et là m'annoncer qu'elle avait monté un trafic de blague carambar dans son collège ou pire encore qu'elle avait regardé un garçon en se disant, tiens ils ne sont pas aussi bêtes que ça les garçons, finalement il n'y aura peut-être pas que mon papa à moi comme garçon dans ma vie… l'horreur quoi ! Et puis non elle m'a juste demandé je dois changer quoi mon papa ?
Là, avec le visage impassible du vieux sage je lui ai dit ce qu'elle devait changer… Ben tu devrais arrêter de grandir ! ça fait quatorze ans que ça dure, t'as pas l'impression que tu commences à abuser là ??? Elle me regardait avec un drôle de regard, elle semblait émue mais pas seulement et je n'ai pas su dire ce que je lisais d'autre dans ses yeux… elle m'a juste tapoté la main, avec affection, en me répondant, t'inquiète pas papa, t'inquiète pas, c'est promis je grandis plus à partir de maintenant… Et je suis resté rassuré avec cette promesse, elle ne grandirait plus !
Et puis hier, presque un an plus tard, Marie est arrivée tel l'ouragan moyen en me disant, Chouchou alors ta fille elle veut faire la fête partout dans la maison, inviter des copines à dormir et puis elle veut un gâteau comme ça et pis un autre… j'ai laissé le flot de demandes s'écouler puis j'ai demandé, mais qu'est-ce qu'il lui prend à celle-là ? Marie m'a regardé, elle semblait émue mais pas seulement et je n'ai pas su dire ce que je lisais d'autre dans ses yeux… et elle enfin lâché, décidément toi et les dates… réveille-toi Chouchou c'est l'anniversaire de ta fille la semaine prochaine et elle va avoir quinze ans et c'est pas rien quinze ans ! Là, j'ai éclaté de rire et je lui ai répondu, t'inquiète pas pour ça j'ai tout arrangé l'année dernière ! Et j'ai planté là Marie, cette fois je sais ce que j'ai lu dans ses yeux mais je préfère l'oublier… et je suis allé voir fifille.
Quand je l'ai retrouvée sur mon ordinateur en train de prendre le pouvoir sur la troisième terre, je lui ai répété ce que venait de me dire Marie et j'ai attendu qu'elle me confirme notre accord… et là… là… voilà qu'elle me dit, ah c'est vrai qu'il faut que je te parle des cadeaux que je veux… Mais… mais alors tu as vraiment l'intention d'avoir quinze ans que j'ai balbutié avant d'ajouter, mais… mais tu m'avais promis que tu ne grandirais plus ! Elle s'est arrêté de jouer, m'a regardé attentivement et puis elle a ri en disant… et dire que j'ai failli marcher ! tu sais maintenant je suis presque adulte tu ne m'auras plus avec tes blagues pour les enfants papa… maintenant on peut parler comme des adultes... enfin quand toi tu le seras ! qu'elle a fini avec un clin d'œil avant de retourner sur la troisième terre…
Marie m'attendait en tapotant sur la rampe d'escalier, elle avait visiblement tout entendu. Mais elle n'a dit dans un soupir que, c'est ça que tu avais arrangé ? J'ai répondu d'un oui penaud de la tête avant de conclure l'affaire en lui demandant… tu disais pour les gâteaux ???
Et pour m'en remettre avant de pâtisser un gâteau d'anniversaire, je me suis remis à mon asiatite aigue !
Curry crevettes tout piquant et tout parfumé
Ingrédients : 400g de grosses crevettes entières (décortiquées cela fait environ 250g) – 3 patates moyennes coupées en gros cubes – 1vingtaine de petites aubergines indiennes tigrées (comme sur la photo) coupées en 2 pour les plus grosses – 2ou 3 petites aubergines indiennes (les mauve foncé sur la photo) coupées en 2 – 1càs d'huile neutre (colza par exemple) - 30g de pâte à curry rouge – ½ càc de pâte de crevette (attention l'odeur est très forte!) – 1càs de sucre de palme râpé (ou de sucre roux) - 25cl de lait de coco – 25cl de bouillon de poulet – 1càc de nuoc nam ou de nam pla – 4feuilles de citronnier kaffir – un beau bouquet de jolies feuilles de basilic thaï
Mettez dans une poêle l'huile et, dès qu'elle commence à chauffer, la pâte de curry, laisser frire à feu moyen en remuant régulièrement pendant 2 ou 3minutes. Ajoutez la pâte de crevette et le sucre de palme, remuez bien et poursuivez la cuisson pendant 1 ou 2minutes. Versez dans la poêle le lait de coco, le bouillon de poulet, le nuoc nam et les feuilles de citronnier, puis ajoutez les pommes de terre en cubes. Portez à ébullition, baissez le feu, couvrez et laissez frémir 5minutes.
Ajoutez alors les deux sortes d'aubergines et poursuivez la cuisson une vingtaine de minutes, il faut vérifier la cuisson des pommes de terre, découvrez les 5dernières minutes pour laisser épaissir la sauce à votre goût.
Quand les patates sont cuites, ajoutez les crevettes et poursuivez la cuisson à couvert pendant 3 à 5 minutes en remuant régulièrement, pas plus. Servez en couvrant très généreusement de feuilles de basilic thaï et si vous voulez redonner un peu de goût, d'une ou 2càs de lait de coco ou de quelques pincée le chair de coco déshydratée selon une idée de la blogueuse masquée.

Mais pourquoi… et si c'était moi qui ne vieillissait plus d'abord… est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Après mes petits beignets dont vous m'avez trouvé la recette, merci encore à Domi et à Mai pour leurs idées, je cherche des idées pour cuisiner les Nem Chua (les petits paquets de viande en photo). Je sais que normalement ça se mange comme ça, mais Chouchou m'a dit : cru jamais ! donc je compte sur vous pour éviter le drame ,-) !

dimanche 9 mars 2008

Rencontre avec le 3e type de Côté cuisine… et avec les Saint Jacques minute !

J'ai rencontré Eric Roux l'année dernière du côté d'Aurillac. Je le " connaissais " déjà avant, pour avoir suivi ses aventures du côté de la criptée où il chroniquait régulièrement. Et même si je ne vivais pas l'extase à chacune de ses apparitions, j'aimais bien l'impertinence du garçon et la présentation sans emphase inutile et quand au gré de ses passages il nous proposait de petites recettes, rappel de produits ou juste une idée… Roux le curieux montrait et faisait avancer le chmilblic culinaire sans trop en faire, par petites touches sans en avoir l'air… et tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Et puis la chaine criptée a réorganisé et le Roux… Et à l'époque je me souviens lui avoir dit que j'espérais le retrouver ailleurs, enfin je lui ai " dit ", comme beaucoup, à travers un petit mail, je ne le " connaissais " toujours qu'à travers la lucarne. Je ne pensais pas que je le retrouverais en face de moi et que nous serions dans la même cuisine avec Mathilde et toute la bande de là-bas, la bande d'Aurillac…
Et j'ai découvert un peu plus le Roux, et nous avons partagé avec bonne humeur quelques moments à essayer de vaincre une cafetière, à se poser des questions aussi essentielles que la bonne façon de hacher les herbes ou de cuire plus ou moins les fruits d'une salade parfumée… à faire des petits trucs et des petits machins autour de mes petites recettes… et à parler… Et puis la joyeuse colonie d'Aurillac finie tout le monde est reparti chacun de son côté, moi vers ma maison et ma cuisine et Roux, quelques temps plus tard, vers une nouvelle cuisine du côté de chez France 3.
Et depuis quelques temps il émissionne là-bas, du Côté cuisine, où il nous popote une petite émission qui lui ressemble, émission sans trop, ni trop peu, avec cuistot et sans toque, où à deux ça cuisine, ça montre quelques trucs, ça récapitule, ça revisite gentiment sans prétention quelques recettes…
L'émission Côté cuisine, ce n'est que ça, juste de la cuisine et ce n'est finalement pas grand-chose, juste quelques jolies recettes, juste quelques rappels, la saison, les produits, l'attention et l'imagination… pas grand chose… Mais ce pas grand chose me fait passer un bon moment et quand c'est fini, généralement j'ai un papier tout griffonné dans les mains et plein d'idées et d'envies dans la tête… pas grand chose… mais de ces pas grand-chose qui me donnent envie de continuer. Alors aujourd'hui, pour ne pas risquer de lui dire encore qu'il va me manquer, je vais juste lui dire que j'aimerai le voir rester longtemps, longtemps…et continuer et évoluer et recommencer et faire encore le Roux… longtemps, longtemps…
Et juste pour vous donner envie de le retrouver et peut-être aussi de l'encourager un peu c'est par là :
Côté cuisine parce que des fois c'est quand même vachement bien de savoir qu'on ne creuse pas tout seul dans le désert… Voilà deux petites recettes minutes comme celles qu'il nous présente à chaque émission l'une est de lui, à peine retouchée l'autre de la blogueuse masquée à qui j'ai dit, Marion faut que tu me trouves une idée…
Comme des coquilles Saint-Jacques à la Roux
Ingrédients : 4coquilles Saint-Jacques nettoyées avec la coquille du dessous - 40 g de beurre à température ambiante - 10 g de noisettes en poudre - 10g de noisettes entières hachées - 1 càs de ciboulette ciselée et quelques tiges hachées de plus pour saupoudrer dessus – sel et poivre
Commencez par griller légèrement les noisettes en poudre et les noisettes hachées. Mélangez alors le beurre, un peu de sel, un soupçon de poivre, les noisettes et la càs de ciboulette en travaillant le tout à la fourchette. Faites une sorte de boudin avec le tout, enveloppez dans du film alimentaire et mettez au congélateur pendant une petite dizaine de minutes.
Disposez ensuite une Saint-Jacques par coquille et posez-les sur une plaque, vous pouvez poser sur la plaque une poignée de gros sel pour faire tenir en place les coquilles. Découpez des tranches de beurre d'environ 1cm, posez-en une sur chaque coquille, saupoudrez avec des noisettes hachées et la ciboulette restante.
Enfournez sous un grill préchauffé à 175° pendant 5minutes, attention le temps de cuisson dépend très notamment de la distance du grill, à surveiller donc de très près. Ensuite, si nécessaire, baissez la plaque et poursuivez 2 petites minutes, pas plus. Mangez de suite.
Comme des coquilles Saint-Jacques à la Marion
Ingrédients : 4coquilles Saint-Jacques nettoyées avec la coquille du dessous - 40 g de beurre à température ambiante - 10 g de cacahuètes (Merci Marion !) en poudre - 10g de cacahuètes entières hachées - 1 càs de basilic thaï ciselé et quelques petites feuilles hachées de plus pour le dessus – sel et poivre
Commencez par griller légèrement les cacahuètes en poudre et les cacahuètes hachées. Mélangez alors le beurre, un peu de sel, un soupçon de poivre, les cacahuètes en poudre et la càs de basilic thaï en travaillant le tout à la fourchette. Faites une sorte de boudin avec le tout, enveloppez dans du film alimentaire et mettez au congélateur pendant une petite dizaine de minutes.
Disposez ensuite une Saint-Jacques par coquille et posez-les sur une plaques, vous pouvez poser sur la plaque un poignée de gros sel pour faire tenir en place les coquilles. Découpez des tranches de beurre d'environ 1cm, posez-en une sur chaque coquille, saupoudrez avec les cacahuètes hachées et les petites feuilles de basilic restantes.
Enfournez sous un grill préchauffé à 175° pendant 5minutes, attention le temps de cuisson dépend très notamment de la distance du grill, à surveiller donc de très près. Ensuite, si nécessaire, baissez la plaque et poursuivez 2 petites minutes, pas plus. Mangez de suite.

Mais pourquoi, m'enfin je l'ai pas dit qui c'est la blogueuse masquée… ah bon je l'ai dit ??? est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Tant que vous êtes du côté de Côté cuisine profitez-en pour aussi jeter un œil gourmand sur les émissions de Carine Aigon et de Carinne Teyssandier !

jeudi 6 mars 2008

Quand les blogueuses et les blogueurs se retrouvent dans le 13e je repars à la recherche du riz cantonais perdu…

Ayé je me suis de nouveau attrapé la cuisinite asiatique aigüe samedi dernier et depuis je n'arrête pas de tourner autour de mes livres, de mes ustensiles et des mes petits produits, enfin je tourne autour de ceux qui m'emmènent directement vers l'orient de là-bas, celui qui est du côté de Nankin et de Pékin… Il faut dire que ce samedi j'ai rejoint une joyeuse bande de blogueuses du côté de notre Chinatown-sur-Seine. Et à force de sourires et de découvertes ça m'a donc repris ce jour-là et voilà comment je me suis retrouvé les baguettes de cuisine à la main, de longues baguettes, celles qui me font ressembler à une sorte de curieux homard dansant devant ses fourneaux, et c'est aussi comme ça que je suis reparti à la recherche du riz presque cantonais de mes rêves… un vieux rêve…
Tout ça a commencé le jour où j'ai appris que le riz cantonais n'était peut-être même pas connu du côté de Canton… ça a été un peu comme si on m'avait annoncé que le Père Noël n'existait pas ou que ce n'était pas Nounours qui jetait du sable dans les yeux des enfants le soir… enfin des balivernes comme ça quoi ! Il faut dire que le riz cantonais c'était pour moi un des sommets de la gastronomie chinoise. C'était à une époque où j'étais jeune et inexpérimenté mais j'en ai déjà parlé… Finalement, après avoir essuyé au moins 27 boîtes de kleenex sur mes yeux tout dévastés par la cruélitude de la situation, je me suis dit que ce n'est pas parce que la vérité est dure et… vraie, qu'il faut s'abandonner, renoncer et laisser mes beaux rêves sur le côté de la route… enfin qu'il aurait fallu renoncer au riz cantonais juste parce qu'à Canton ils n'y connaissent peut-être pas grand chose en cuisine… cantonaise !
Et c'est comme ça que depuis des années je suis à la recherche d'un petit riz malin aux yeux bridés, d'un petit riz comme un cantonais, mon riz cantonais à moi !
Alors régulièrement je refais mes gammes, d'abord le classique, le cantonais de la maison, un qui ressemble encore à celui qui me faisait rêver lors de ma jeunesse innocente… et puis après le Docteur Jekill laisse la place à Mister Hyde et là ça devient sauvage du côté de ma petite cuisine ! Parce que quand la transe asiatique me prend, elle me prend ! Et elle fait pas semblant… et c'est presque la bave aux lèvres et surtout l'œil torve que je regarde avec méfiance les ingrédients, sachant que ce ne sont que de faux amis, même pas des vrais, et qu'ils sont prêts à tout pour que je n'y arrive pas, pour que je ne monte pas enfin sur mon toit du monde, sur mon volcan d'Auvergne, sur mon nirvana cantonais… car on ne me la fait pas à moi, et je les ai à l'œil ces malfaisants, ces ingrédients prêts à me trahir, et le premier qui moufte je le ventile ! Je le réduis, haché menu à l'état d'ingrédient cantonais !
Et c'est comme ça, à force de mélanges, qu'il y a toujours un moment où je finis par penser que ça y est, que je tiens l'essence même de la cuisine chinoise, la quintessence du riz… Et la dernière fois que j'en étais là, Marie est passée par ma cuisine et m'a juste dit en scrutant mon ultime cantonais, celui de la victoire… Sympa ça Chouchou de nous faire une paella, ça faisait longtemps…! Et hop après m'avoir miné le moral pour au moins trois tours de calendrier chinois, la voilà qui continue son chemin et me laisse devant… ma paella
Celui-là de riz " cantonais " c'était le 2347, et aujourd'hui j'ai donc fait le 2348e… et sans doute pas le dernier !
Le cantonais de la maison
Ingrédients : 2bols de riz cuit – 1tranche de jambon Paris épaisse d'un bon demi-centimètre taillée en cubes (vous pouvez aussi utiliser plusieurs tranches fines à votre goût) – 1càc de beurre - 2oeufs – 8 à 10 belles crevettes crues décortiquées – 2ou 3càs de petits pois cuits, de préférence frais – de la ciboule – quelques tiges d'ail frais – de l'huile de sésame et du nuoc nam pour servir
Mettez le beurre dans une poêle bien chaude, quand il commence à grésiller ajoutez les dés de jambon et faites-les joliment dorer (vous pouvez passez cette partie si vous préférez du jambon qui ne soit pas grillé) et réservez. Dans la même poêle faites rapidement cuire les œufs légèrement en les coupant en petits morceaux et réservez. Mettez enfin les crevettes et faites les cuire rapidement, versez le riz dessus, ajoutez les cubes de jambon, les œufs cuits et les petits pois, mélangez et servez vite tout brûlant (ne laissez pas trop sur le feu sinon le riz va se dessécher).
Décorez si vous voulez avec les tiges entières, et à volonté assaisonnez avec de l'huile de sésame ou du nuoc nam.
Et pour revenir à notre sortie dans le 13e, je voulais remercier
Philo et Déborah pour l'organisation de la journée et de l'après midi, et remercier tout le monde pour la bonne humeur communicative et tous les bons moments que vous m'avez fait passer, merci Karine et Christelle, Marion, Christine, Sandra et sa mère, Vinciane, Sylvia, Hélène, Diane, Nathalie, Valérie et à Alexandre qui a la bonne idée de ne pas nous laisser seulement entre filles... on remet ça quand vous voulez !

Mais pourquoi, je sens que je suis au bord d'une japonite aigüe moi… est-ce que je vous raconte ça…

PS : je suis à la recherche de la recette des petits beignets aux sésames qui se trouvent sur la photo alors si quelqu'un l'a… merci d'avance !