jeudi 31 janvier 2008

Petite recette sans conséquences… recette express de raviolos parfumés en gratin pour père débordé !

En ce moment je ne sais pas ce que j'ai mais je suis un comme ces débutants nageurs que l'on voit régulièrement s'affoler dans une piscine alors qu'ils ne sont qu'à 12cm du bord… Et bien comme eux moi aussi je suis en train de me noyer dans… un verre d'eau ! C'est fou il n'est pourtant pas grand mon verre et si je tendais un chouille plus la main, juste un chouille j'arriverai à toucher le borrrd… Et puis non dommage loupé d'un demi centimètre ! Et me voilà de nouveau à me noyer… Donc si vous connaissez des spécialistes en organisation pour un chien fou inorganisé chronique, pensez à moi !
Et comme forcément je n'ai du temps pour rien voilà une nouvelle petite recette sans conséquences et donc pas d'histoire, juste une recette puisque c'est le principe de cette série. Une recette de père affolé pour qui même réfléchir à une recette non non c'est trop compliqué ! et qui a quand même envie de saveurs et de… soleil encore une fois !!!
Raviolo en gratin express pour père débordé… ça marche aussi avec les mères… Ingrédients : 500g de raviolis ou de tortelinis (ici j'ai utilisé des demi-lunes tomate basilic) - 1boîte de 450g de tomates en cubes – 25g de tomates séchées émincées fin - 120g de jambon cru coupé très très fin déchiré grossièrement – 1bouquet de basilic - 175g de mascarpone – 25g de parmesan – sel et poivre – huile d'olive
Faites d'abord cuire les raviolis selon les indications dans une grande quantité d'eau salée. Egouttez-les bien ensuite et placez-les dans un plat allant au four.
Versez par-dessus les tomates en boîte, les tomates séchées, le jambon et une bonne dizaine de feuilles de basilic, mélangez bien.
Mélangez dans un bol le mascarpone et 20g de parmesan. Répartissez ce mélange sur les pâtes en petits paquets, puis finissez en saupoudrant avec le parmesan restant. Arrosez d'un trait d'huile d'olive et poivrez.
Enfournez pendant 10minutes à four préchauffé à 180°, puis passez sous le grill jusqu'à ce que le gratin prenne une jolie couleur bien dorée.
Pour servir ajoutez quelques feuilles de basilic et normalement ça ne reste pas longtemps sur la table !
Une petite recette que vous pouvez retrouver comme bien d'autres dans la cuisine de Vioo !

Attention le D-Day a pris un peu de retard et maintenant il devrait tomber le 2Février… donc
Au fait aujourd'hui c'est toujours le D-Day moins 2…

Mais pourquoi, et si j'essayais le dos crawlé je verrais plus le bord… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 29 janvier 2008

Y'a comme un truc qui me travaille en ce moment mais j'arrive pas à savoir quoi… en tout cas basilic et huile d'olive à tous les plats !

Ka mate ! Ka mate ! Ka ora Ka ora ! Ka mate ! Ka mate ! Ka ora Ka ora ! Tenei Te Tangata Puhuuruuhuuruuu... En général je commence à me chauffer avec un petit Haka comme ça dès que tout le monde est parti le matin, chacun dans son école. Ka mate ! Ka mate ! l'œil mauvais je me frappe sur les cuisses et sur les bras… Ka ora Ka ora… enfin bon les premières fois j'avais vraiment frappé, mais ça fait mal ! Alors j'ai trouvé le truc, je bruite et je suis très très fort en bruitage…Ka ora clac… Ka ora clac ! En tout cas ça fait moins mal ! Et l'important de toute manière c'est dans l'œil que ça se passe, enfin que ça devrait.
C'est bizarre parce que depuis le temps que je m'entraîne devant ma fenêtre tous les jours, à la même place, à la même heure, y'a un piaf, enfin une approximation de piaf je devrais dire, tellement la pauvre chose parait fragile, il a seulement trois plumes de travers sur le crâne et la cuisse transparente. Et pourtant l'échantillon me nargue tous les matins à me regarder, même pas inquiet de ma danse de terrible guerrier, c'est à peine si des matins je n'ai pas l'impression de l'entendre rire, le déplumé ! Et tout ça pourquoi… finalement c'est Marie qui m'a donné la solution…
Elle me l'a fait remarquer avec sa finesse habituelle, emmenant le truc comme si de rien, d'un au fait, ce soir tu nous fais quoi à manger ? Et j'avais fini de répondre que c'était des tomates, de la mozzarella en précisant et plein plein de basilic et des torrents d'huile d'olive… et là, j'ai bien senti qu'elle voulait me passer un message en me disant, et hier Chouchou tu as fait une salade avec du basilic et de l'huile d'olive il me semble, et avant-hier c'était la pizza avec la mozzarella et les tomates et avant y'avait pas déjà un peu de tout ça dans ton casse-croûte Chouchou et du pesto en prime… t'aurais pas envie de soleil, toi ? Elle est finaude que j'ai pensé, et je lui ai dit, c'est fou et t'as deviné juste avec ma cuisine ? Oui oui chouchou qu'elle à répondu et peut-être aussi parce que t'as ressorti la chemise hawaï, que t'as tes tongs et ton bermuda à fleur et que tu portes un chapeau de paille et des lunettes noires… et qu'on est le 27 janvier ! Tu crois que j'ai juste dit… tu crois…
Et dès qu'elle est repartie, Tenei Te Tangata Puhuuruuhuuruuu... clac ! et ça c'est que l'apéritif, c'est juste histoire d'être chaud, et quand la bête est prête elle entame le chant du soleil ! et il va entendre de quelle voix je me chauffe le radiateur du ciel !
Ooooh soleil ! oooooh soleil ! Ecoute-moi, oooh soleil ! Ne t'en va pas soleil
Reste avec moi soleil, oh soleil ! ooooh soleil ! écoute-moi ! Ecoute-moi, ne t'en va pas soleil… Reste avec moi soleil…
et si finalement elle avait raison ma Marie, si le soleil me travaillait vraiment... Et là je vois le sac d'os déplumé tomber sur le dos et se mettre à battre de la patte… je n'ai pas voulu savoir s'il rendait l'âme ou s'il était pris d'une crise de rire frénétique !
Du coup je me demande si je vais continuer vu les résultats de mes gesticulations, un quart de rayon de soleil par jour et un piaf à qui j'ai réduit la rate en morceau, je me demande quand même si ça vaut vraiment la peine de me fendre l'organe à longueur de temps ! Enfin en attendant peut-être que si je continue à chanter jusqu'à l'été y fera beau d'ici là…
Toi qui tape, tape tape tape sur ma tête… ooooh soleil !
Et forcément recette attrape soleil… des recettes déjà parues dans le très enfromagé blog Qui veut du fromage ? Le blog. Ah d'ailleurs vous savez quoi l'aventure fromagère est repartie pour longtemps… longtemps… longtemps !
Mozzarella et mozzarella
Ingrédients : 2 boules de mozzarella d'environ 150g chacune (de la mozzarella de bufala évidemment) coupées en tranche d'environ ½ cm - un petit bouquet de basilic - 4ou 5 tomates cerises - 4ou 5 caprons au vinaigre (fruits du câprier cousin de la câpre) – de huile d'olive – du piment d'Espelette en poudre – de la fleur de sel - de l'huile de friture
Prenez une dizaine de grandes feuilles de basilic et plongez-les quelques secondes dans l'huile de friture préchauffée à 180°. Réservez-les ensuite sur du papier absorbant.
Effeuillez une dizaine de petites feuilles de basilic.
Posez sur une assiette la mozzarella, les petites feuilles de basilic, les tomates, les caprons et finalement les feuilles de basilic passées à la friture. Arrosez le tout d'un joli filet d'huile et saupoudrez de piment d'Espelette et de fleur de sel.
Vous pouvez dégustez cette petite assiette accompagnée d'un bon pain de campagne grillé.
Feuilletés croustillants au goût de pizza
Ingrédients : 2 ronds de pâte feuilletée - 1 petite boîte de concentré de tomate - 3 ou 4 tranches très fines (à l'italienne) de jambon cru déchiré avec les doigts - 50 g de feta émiettée - 1 dizaine de càc de pesto (de préférence maison) - 4 ou 5 tiges de basilic (il faut 3 ou 4 petites feuilles par feuilleté) - 1jaune d'œuf - du poivre – de huile d'olive
Etalez un rond de pâte et à l'aide d'un verre découpez 9 ronds de pâte de la taille du verre. Sur l'autre tracer neuf ronds avec le même verre mais sans les découper (comme sur la photo). Posez au centre des cercles dans l'ordre une ½ cuillère à café de concentré de tomates, quelques copeaux de jambon chiffonnés, 1cuillère à café rase de pesto, 1cuillère à café de feta émiettée et 3 ou 4 petites feuilles de basilic (1suffira si elle est grande) et poivrez.Mélanger dans un bol le jaune d'œuf et 1cuillère à café d'eau. Avec un pinceau étaler le jaune d'œuf sur le bord des cercles et faites de même avec un rond de pâte découpé. Posez le rond découpé sur un rond garni de manière à ce que les côtés avec de l'œuf soient en contact.Prendre un verre un tout petit peu plus petit et en appuyant dessus découpezla pâte maintenant fourrée (au final cela ressemble à un gros ravioli). Recommencez autant de fois que nécessaire. Badigeonnez à l'œuf bien partout. Enfournez à four préchauffé à 200° pendant une quinzaine de minutes.
Au sortir du four versez quelques gouttes d'huile d'olive et servez encore tout chaud, manger avec les doigts en soufflant dessus… c'est chaud !


Au fait aujourd'hui c'est le D-Day moins 2…

Mais pourquoi, j'ai pas vu un rayon de soleil là ??? j'en ai pas vu un… est-ce que je vous raconte ça...

samedi 26 janvier 2008

Tintin au pays des Pralines… enfin Tintin c'est moi ! Et Bollyfood sur Rhône en prime !

Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, il faut dire que tout paraissait normal, rien ne semblait… et pourtant… Tout ça a commencé par une nuit sans lune sur une route sans fin… enfin c'était au centre de Lyon sous un réverbère où j'attendais Guillemette. Là, déjà, j'aurais dû me méfier et comprendre que tout ça était orchestré, que ça faisait partie du même complot, du complot des lyonnaises !
J'aurais dû comprendre dès le moment où nous sommes partis dans cette promenade lyonnaise avec Guillemette pour guide, que tout ça n'était fait que pour user ma résistance… Sinon pourquoi m'avoir fait passé par ce pont de singe tremblant qui traverse le Rhône… enfin le Rhône ou le Nil, à ce moment-là je n'avais pas le cœur à la géographie ni à regarder la tête de l'eau… et pourquoi aussi m'avoir fait passé dans ces vieux quartiers presque abandonnés, où des vents glaciaux vous transpercent les os… il m'a même semblé voir l'ombre d'un loup qui nous suivait, un loup ou un pékinois… enfin de l'inquiétant à pattes… Sinon hein, pourquoi tout ça !
Et juste après première estocade, la chaleur d'un bistro cosy aux sièges de cuir, où le vin est arrivé comme par magie, déjà j'étais perdu, l'esprit critique m'avait quitté ! et presque l'esprit… Je n'étais plus qu'une proie facile et mon rictus du sourire commençait déjà à se déclancher à un rythme étonnamment régulier… Il faut dire que la tribu lyonnaise s'était renforcée ! Et là, traîtresses, me sentant faible et sous le charme, elles ont commencé à sérieusement m'attaquer le zygomatique… Véro s'est mise à décrire une curieuse pratique utilisée pour charmer les garçons locaux, la pratique dite du poivron écrasé sur la poitrine, une description qui nous a coûté tous les poivrons, olives et autres apéritifs qui traînaient sur la table, on l'a juste arrêtée avant qu'elle ne s'attaque aux mini-bretzel… Là déjà je hoquetais nerveusement, un rire pathétique qui ressemblait au cri du ragondin pris dans une essoreuse à salade… et ça ne les a pas arrêtées ! Et plus le groupe grandissait, Alhya et son air de papillon, et puis Ringo et puis Khala et plus chacune m'entraînait un peu plus dans le gouffre !
Et nous avons continué à explorer minutieusement l'attrapage des garçons, il faut dire qu'entre filles, l'attrapage et le charmage du garçon est une discussion importante, et moi je n'étais plus vraiment en état de faire remarquer que les discussions de filles… enfin que je n'en suis pas totalement une ! Et puis nous sommes passés d'un lieu à un autre et nous sommes arrivés dans le petit restau choisi par la bande… un lyonnais au goût très bollywood.
En arrivant j'ai tout de suite reconnu Delphine qui nous attendait au fond de la salle en essayant d'entrer en symbiose avec le fauteuil sur lequel elle était posée… et dans son œil j'ai tout de suite lu que c'était foutu, je ne m'en sortirai jamais, j'allais y laisser au moins une rate et au pire un demi –train de côtelettes ! Et ça s'est confirmé alors que chacune présentait ces propres techniques d'approches, celle du râle ultime, celle de l'iguane au barbecue, celle…
Et pendant un instant l'idée de sauter sur la table, d'arracher sauvagement mon marcel et me badigeonner avec ma sauce aux aubergines, bras en avant en criant moi aussi je suis une iguane lyonnaise ! moi aussi je suis une iguane lyonnaise!!! m'a traversé l'esprit… et puis heureusement une autre de mes côtes a lâché…
Et voilà comment je suis reparti quelques heures plus tard heureux comme un couillon, le sourire aux lèvres et que bien plus tard encore je suis arrivé à la maison le même sourire aux lèvres …
Je me suis bien fait avoir par ces drôles de lyonnaises, elles m'avaient collé le sourire lyonnais pour longtemps… et vivement que j'y retourne !!!
Riz acidulé aux feuilles de curry
Ingrédients : 400g de riz de basmati – 4càc de ghee (beurre clarifié) – 2càc d'huile de sésame –2càc de graines de moutarde – 2càc de graines de cumin – 2càc de graines de sésame doré – 1càc de graines de fenouil – 1 trentaine de feuilles de curry – 6càs d'amandes effilées - le jus d'1 citron – 2càc de zeste de citron – sel
Commencez par faire cuire le riz dans 70cl d'eau salée.
Mettez dans une poêle à feu assez vif, le ghee et l'huile de sésame et quand l'ensemble est bien chaud ajoutez-y, les graines de moutarde, de cumin, de sésame doré, de fenouil et les feuilles de curry. Laissez frire jusqu'à ce que les graines commencent à bien éclater.
Ajoutez alors les amandes et poursuivez quelques instants en remuant constamment.
Quand les amandes commencent à dorer, ajoutez le riz et mélangez bien le tout, versez dessus le jus de citron et les zestes, et servez de suite.
Curry d'agneau aux saveurs crémeuses
Ingrédients : 500g d'agneau coupé en cubes – 50g de ghee (beurre clarifié) - 15g d'ail écrasé en purée – 15g de gingembre frais écrasé en purée – 1càc de cumin – 3feuilles de laurier indien - 100g d'oignons grelots coupés en deux – 1càc de paprika – 2càc de garam massala – 1càc de sucre roux en poudre - 25g d'amande en poudre – 2 yaourts - 1 douzaine de brins de safran – de la coriandre fraîche – sel
Mettez dans une cocotte la moitié du beurre et faites-y revenir à feu moyen l'ail, le gingembre, le cumin et le laurier pendant quelques secondes, ajoutez la viande, salez et remuez bien. Ajoutez 10cl d'eau et prolongez la cuisson jusqu'à ce que l'eau soit complètement réduite (une vingtaine de minutes).
Mettez dans une poêle le ghee restant et versez-y les oignons, faites les revenir pendant une dizaine de minutes en remuant régulièrement jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Ajoutez alors le paprika, le garam massala et le sucre roux, remuez bien, ajoutez l'amande en poudre et remuez de nouveau, ajoutez 10cl d'eau et laissez réduire jusqu'à ce que l'eau soit évaporée.
Dès que l'eau de la viande s'est évaporée, versez dessus le contenu de la poêle et remuez bien le tout. Ajoutez ensuite le yaourt et le safran, et remuez bien de nouveau. Laissez le tout sur feu très doux jusqu'à ce que la sauce soit à point, à ce moment-là le gras va commencer à se séparer de le sauce, arrêtez de suite. Et mangez de suite, ce curry n'est jamais aussi bon qu'au sortir de la poêle. Saupoudrez généreusement de coriandre.

Au fait aujourd'hui c'est le D-Day moins 5…

Mais pourquoi, je me demande si c'est vraiment le Nil qui coule à Lyon… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 23 janvier 2008

Petite recette sans conséquences… Petits cookies tout chocolat croquant sont devenus grands, ou les cookies des familles !

Avant-hier j'étais à Lyon, un p'tit boulot m'a entraîné par là-bas, et le soir j'en ai profité pour rencontrer de bien drôles de filles… et j'ai vécu avec elles de bien drôles de moments et d'aventures dont je ne me suis pas encore complètement remis. Faut dire que rien ne peut préparer aux moments que nous avons partagés ! Il y a eu du sang et de la sueur, du suspense et des retournements retournants, des rires et des chants comme sur… enfin quand j'dis ça, j'dis rien, faudrait que je vous raconte ça… plus tard. Mais en attendant que je retrouve mes esprits, pas facile ça, voilà une petite recette sans conséquences et donc pas d'histoire, juste une recette puisque c'est le principe de cette série. Une recette de cookies à partager en famille ou alors à garder avec gourmandise que pour soi !
Cookies géants au chocolat croquant
Ingrédients : 300g de farine – 1càc de levure chimique – 175g de beurre – 150g de sucre en poudre – 125g de sucre roux très roux en poudre – 2oeufs – 275g de chocolat noir aux amandes hachées grossièrement (pour ceux qui sont moins noirs regardez du côté du chocolat au lait aux amandes)
Mélangez dans un saladier la farine et la levure chimique.Versez dans un autre saladier le sucre et le beurre et fouettez au batteur jusqu'à obtenir un mélange homogène et léger, ajoutez les œufs un par un et fouettez encore.
Ajoutez petit à petit la farine et fouettez encore mais cette fois à la main, le mélange doit vraiment être bien léger, c'est ce qui va donner des cookies moelleux et pas des petits cailloux.
Ajoutez 200g de chocolat haché et mélangez très rapidement.
Posez du papier sulfurisé sur une plaque allant au four et faites dessus des beaux tas de pâte (comme sur la photo), avec toute la pâte vous pouvez faire entre 8 et 10 cookies géants. Attention n'en mettez pas trop et n'hésitez pas à faire cuire les cookies par 2,3, ou 4 selon la taille de votre four, la pâte s'étale beaucoup beaucoup en cuisant ! Au final mes cookies font 15cm de diamètre.
Quand les tas sont faits, parsemez d'un peu du chocolat restant de manière à le répartir sur tous les cookies et enfournez à four préchauffé à 180° pendant 15 à 20minutes, ne cuisez pas trop (faites en un seul au début et ajustez votre cuisson sur les suivants). Laissez tiédir, servez et vous verrez disparaître vite vite les géants au chocolat !

Au fait aujourd'hui c'est le D-Day moins 8…

Mais pourquoi, même pas sortie mon caleçon à fleurs moi… est-ce que je vous raconte ça…

dimanche 20 janvier 2008

L'homme est un loup pour les soldes, suite et fin…et petites gourmandises citronnées pour s'en remettre…

Ayé c'est fini plus rien à craindre, les nouvelles collections ont pris leur place dans les étals, il n'y pratiquement plus de traces des soldes à part dans un bac démembré au fin fond de la boutique qui annonce encore des rabais phénoménaux, où il y a quelques chaussettes dépareillées, un bas de pyjama, deux ou trois boutons arrachés à même les vestes pendant l'euphorie des premiers jours et quelques foulards aux tons si criards que même la mercière d'Isigny-sur-andouillette n'en voudrait pas pour faire ses carreaux.
Ayé je suis remonté, j'ai réussi à éviter la deuxième démarque ! Bon cette année encore j'ai été attrapé pour le premier jour. Et même si j'ai l'impression de faire tous les efforts du monde pour être un joyeux compagnon et ne pas râler du tout, du tout, du tout… y'a un je ne sais quoi qui me dit que ce n'est pas comme ça que me ressentent les miens… c'est quand même bizarre !
Pourtant dès avant le départ j'annonce ma bonne volonté en criant à tue tête toutes les minutes l'heure du départ… Départ dans 17minutes si tout le monde n'est pas prêt et dans la voiture à 9h47 précises, moi j'me recouche !... Départ dans 16minutes si tout… et ainsi de suite ! C'est que l'heure c'est l'heure, pas trop tôt sinon, embouteillages du matin chagrin, et pas trop tard parce que… parce que d'abord c'est moi qui conduit ! Ensuite dans la voiture j'apporte mon aide en révisant la check list avec Marie, t'as la carte bleue ? t'as la liste de c'qui faut ? t'as les enfants… allez on refait la check list à l'envers ! Un voyage détendu et joyeux quoi…
Ensuite je reste stoïque, je suis la troupe dans la bonne humeur, ponctuant mon joyeux suivage d'un Rrrrien ! j'veux rrrrien ! sonore à chaque fois que Marie tente amoureusement de me proposer, la petite chemise là, ce pantalon là-bas comme tu les aimes, ou juste un p'tit polo… Rrrien ! j'veux rrrrien !!! Et puis d'abord si je prends les mêmes pantalons depuis des années c'est pas parce que je les aime, c'est pour les détester chaque année un peu plus ! Et tout se déroule comme ça dans les meilleures des soldes. Ils me promènent de boutiques en boutiques pendant que j'égraine le décompte, plus que 33minutes avant le départ parce que moi à 10h52 en voiture et j'me rentre !... plus que 32…
Forcément moi j'achète pratiquement rien à part quelques pantalons que je déteste et deux ou trois autres choses, qu'on me force à essayer et tout ça parce que les autres années on se rendait compte que c'était trop petit ou trop grand… comme si c'était de ma faute à moi si ce que je n'essaye pas n'est pas de ma taille ! Alors maintenant j'essaye plein de bonne volonté, bon forcément j'ai froid quand j'enlève mes vêtements et chaud à force de m'agiter dans cette cabine où y'a pas d'air, tu sens hein qu'y pas d'air Chouchou, hein tu le sens… c'est tout juste si je vais pas me sentir mal, je vais m'asseoir deux minutes avant de me rhabiller, ça y est j'ai froid maintenant… et ça continue comme ça dans la joie jusqu'à…
Jusqu'à ce que, sans doute pour récompenser ma bonne volonté, Marie me dise avec une curieuse diction, elle arrive à parler à ce moment-là sans desserrer la mâchoire, qu'elle me dise donc, Chouchou vite, vite, j'ai des envies d'avocats spécialisé en divorce, va loin et même plus loin que loin encore et surtout tu reviens dou-ce-ment !!! Là dans un sourire je lui dis je comprends, je comprends, je vais me ressourcer et je reviens et avec un petit signe de la main je lui dis seulement, tu oublies pas 7minutes avant le départ…
Cake fondant tout encitronné
Ingrédients : 250g de farine – 5g de levure chimique – le zeste d'½ citron – 1càc de graines de pavot - 175g de beurre – 200g de sucre en poudre – 3 œufs - 10cl de crème fleurette entière –le jus d'1 citron
Pour le glaçage : 75g de sucre glace – 2càs de jus de citron
Mélangez dans un petit saladier la farine et la levure chimique, ajoutez ensuite le zeste de citron et les graines de pavot, mélangez de nouveau.
Mettez dans un saladier le sucre et le beurre et fouettez au batteur jusqu'à obtenir un mélange homogène et blanchi, ajoutez alors les œufs un par un et fouettez encore, le mélange doit être bien léger.
Versez la crème et le jus de citron dans un bol, mélangez très rapidement.
Ajoutez ensuite dans la mousse au beurre sucrée, en alternant, une partie de la farine et de la crème en fouettant à la main, jusqu'à la fin des ingrédients. Le mélange doit rester bien léger.
Répartissez cette pâte dans des petits moules carrés d'environ 10cm de côté que vous aurez au préalablement tapissé de papier sulfurisé, ne remplissez pas trop, saupoudrez avec les graines de pavot restantes. Enfournez à four préchauffé à 180° pendant 45minutes (le temps de cuisson peut différer selon la taille des moules).
Pendant ce temps mettez le sucre glace et le citron dans bol et mélangez avec un mixer plongeant jusqu'à ce que le glaçage soit bien lisse.
Quand les petits cakes sont bien cuits laissez-les refroidir, étalez le glaçage dessus et mangez…

Au fait aujourd'hui c'est le D-Day moins 11…

Mais pourquoi, ousque j'ai encore mis mon bermuda à fleurs moi… déjà dans ma valise ? est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 18 janvier 2008

Jour de soldes, jour de… premier épisode ! et petites gourmandises framboisées pour s'en remettre…

Les soldes ne sont pas encore finies alors moi je reste dans ma cave caché derrière les étagères, presque invisible, tapi entre les cartons… il faut juste que je change régulièrement de place pour qu'ils me trouvent pas. Et comme je laisse des petits mots et de la nourriture ils ne s'inquiètent pas trop là-haut de ne pas me voir et surtout ils n'imaginent pas la véritable raison de ma disparition ! enfin j'espère…
Je ne ressortirai pas avant qu'elles soient finies ces foutues soldes, je ne ressortirai que quand la dernière harpie aura arraché des mains de l'avant dernière harpie le dernier chiffon à moins 50. 50% de réduc ça a l'air d'être la phrase magique qui met la moindre acheteuse ou acheteur dans une transe hystérique et le transforme en bête féroce, en fauve prêt à mordre, griffer, déchiqueter qui oserait se mettre sur la route du chiffon ! Et le pire c'est que moi aussi j'ai été un de ces tigres...
Moi aussi j'ai été un de ces monstres aux yeux injectés de sang et à l'haleine de blaireau sauvage. Important l'haleine, un seul souffle infernal travaillé à l'oignon cru et au vin blanc au petit matin et à moi la petite chemise que je convoitais pendant que le malfaisant qui essayait de l'enlever, à moitié étouffé, fait la tortue frénétique sur le dos juste à mes pieds… Quand on fait les soldes, pas de pitié, pas de sentiment, il faut uniquement être une machine à acheter ! A cette époque j'ai même été jusqu'à me perdre dans les soldes des magasins d'usine, des endroits sans foi ni loi où on ne laisse entrer les furieux et les furieuses que par paquet d'une vingtaine pour éviter qu'il y ait trop de sang sur les montagnes de vêtements. Et pendant que les uns rentrent les précédents sortent les bras chargés de montagnes de fringues pour les gagnants, et sur des civières pour les autres…
Et puis petit à petit je n'ai plus eu envie, j'ai senti que je n'avais plus la niack, j'avais le coup de coude moins dévastateur et la dent qui s'émoussait, et puis un jour j'ai laissé une jeune femme enceinte m'arracher des mains un p'tit 36 que j'avais extirpé pour Marie, et je ne me suis même pas dis tu viens de te faire avoir par le coup de la femme enceinte avant de ventiler la malfaisante, je me suis juste dit avec ça elle sera jolie après l'accouchement… j'étais fini !
Depuis j'ai eu de moins en envie… alors j'essaye de passer à travers, je pousse à l'achat d'avant soldes en traquant la moindre promotion, histoire de réduire le budget de la grande ruée à une peau de hareng épilé. Parce que forcément comme elle dit c'est pas pour le plaisir que j'y vais aux soldes Chouchou, c'est juste parce que le petit pyjama petit bateau que j'en rêve pour les enfants quand tu vois le prix sans les soldes tu cherches les coutures en fils d'or et les diamants dans les doublures, vu le prix ça peut être que ça ! Forcément vu comme ça… Et régulièrement j'échoue donc dans mes pathétiques tentatives et le jour arrivé, comme toujours, et cette année encore, je me suis laissé embarquer, en voiture tout l'monde ! et direction le monde merveilleux des magasins… quoi, je vous ai pas raconté mon premier jour de soldes ? Alors à suivre… et en attendant le réconfort ! et moi je retourne à la cave, c'est pas encore fini !
Tatinettes fondantes aux framboises framboises (je sais c'est pas la saison mais le réconfort…)
Ingrédients : 175g de beurre – 250g de sucre en poudre vanillé maison (sinon mélangez 2 paquets de sucre vanillé à du sucre en poudre de manière à obtenir 250g au final) – 2oeufs - 200g de farine – 8g de levure chimique – 125ml de lait – 250g de framboises – du sucre glace
Commencez par beurrer généreusement les moules, j'ai utilisé 6 moules d'environ 12 cl de contenance et 2 petits pots d'environ 8cl (Merci Mercotte ! pas réveillé le Dorian !) et versez dans le fond des grands 1càc de sucre et ½ pour les petits, si ça colle sur les côtés tant mieux ! Réservez
Mettez ensuite dans un saladier le sucre et le beurre restant et fouettez au batteur jusqu'à obtenir un mélange homogène et blanchi, ajoutez alors les œufs un par un et fouettez encore, le mélange doit être bien léger.
Mélangez la farine et la levure dans un bol.
Versez sur le mélange crémeux en alternance et sans arrêter de fouetter au fouet (il vous faut alors environ trois mains…) la farine et le lait, jusqu'à épuiser le tout.
Mettez dans le fond des moules une couche de framboises, il devrait vous en rester, et couvrez délicatement avec la pâte.
Enfournez à 180° pendant 30 à 40 minutes selon les moules. Au final vos petites gourmandises doivent être bien dorés dessus.
Laissez tiédir dans le four porte ouverte et servez, démoulez les gros, parsemez de quelques framboises fraîches et de sucre glace ou juste avec du sucre glace les petits… après ça ira mieux !

Mais pourquoi, upside down, boy, you turn me inside out, and, round and round… est-ce que je vous raconte ça…

mercredi 16 janvier 2008

J'ai testé le curry en kit… enfin c'est ce que je croyais faire ! Et forcément curry au menu…

Depuis un moment quand je passais par le rayon frais de mon Monop préféré je regardais toujours intrigué les paquets Blue Elephant, ceux qui servent pour faire des jolis currys faciles avec tout un tas de jolis ingrédients dedans. J'ai longtemps tourné autour et puis un jour comme un voleur, j'en ai attrapé un et je l'ai jeté dans mon caddie puis enterré sous mes autres courses, un peu comme si je cachais quelque chose de honteux…
Arrivé à la maison évidemment j'ai eu droit au qu'est-ce- t'as-encore- acheté-comme-c… dont-on-n'a- pas-du- tout pas-du-tout- besoin ! traditionnel de quand je reviens des courses. Et tout ça pourquoi ? Juste parce que des fois je m'emballe un peu lors du remplissage du caddie et que je ne contrôle pas toujours le bras qui remplit, remplit, remplit… Et après qu'elle soit tombée sur l'éléphant bleu, Marie a dit Chouchou t'as l'intention de faire dans le curry en kit… toi !? alors qu'elle secouait le paquet avec une curiosité dépitée. Et puis la chose a pris sa place dans le frigo et a attendu, attendu… jusqu'à ce que je pousse un cri sauvage, celui que je lance à chaque fois que je me rends compte que la date limite de consommation va être dépassée dans moins de douze secondes, faut que j'le fasse, ça va se péraver grave ! et vite… et vite !!! Enfin là il me restait quand même deux ou trois jours… c'est peut-être ce qui a été fatal...
Là j'ai regardé le truc à travers le plastique et tout ce qu'il y avait dedans, le frais, des aubergines des p'tites, des moyennes, des toutes rikiki… et puis des herbes séchées, des piments et du curry en pâte et du nam pla et du… un vrai bonheur pour passionné de cuisine et frustré de la dînette ! Et puis j'ai regardé ce qu'il fallait ajouter, blanc de poulet et lait de coco… Je savais que j'avais un demi poulailler au congel donc pas de problème de ce côté-là, juste le temps d'attraper une boîte de coco dans mon épicerie personnelle et… et où l'est le coco ? Pourtant je suis sûr que… une goutte de sueur glacée a roulé le long de mon dos… et le temps de regarder consciencieusement partout, c'est-à-dire de mettre un bazar que je vais mettre au moins 46 jours à ranger, je devais me rendre à l'évidence pas d'lait d'coco !
Pas grave, j'avais une formation à deux pas du quartier indien le lendemain alors ce n'était pas ça qui allait m'arrêter ! En plus je m'étais dit qu'un peu de basilic frais, quelques feuilles de citronnier, une ou deux aubergines de plus ça ne serait pas mal, pas mal du tout.
Et le lendemain en revenant avec deux ou trois sacs de qu'est-ce-t'a- encore- acheté-comme-c… dont-on-n'a- pas-du- tout pas-du- tout-besoin ! je me suis mis à cuisiner le curry en kit… Enfin j'ai lu la recette et j'ai regardé ce que j'avais acheté et curieusement je me suis rendu compte que j'avais pas mal de choses dans mes sacs… plein d'aubergines encore plus variées, et des herbes fraîches et même de la pâte… alors j'ai commencé avec mes ingrédients attendant pour ouvrir le sac d'en avoir besoin. Et j'ai fait la recette, toute la recette, mais sans vraiment y prêter attention j'avais complètement oublié d'ouvrir le kit…
Et quand un peu plus tard Marie a mangé le plat, elle m'a dit c'est vachement bien le curry en sachet Chouchou tu devrais en refaire et elle a avalé goulûment plus que sa part… elle n'a pas entendu mon justement… à peine dit entre les lèvres. C'est juste en rangeant qu'elle a mis la tête dans le frigo et que j'ai entendu un sonore… Chouuuuuchouuuuu c'est quoi ça, viens me voir… alors que je passais la porte pour aller me promener loin, loin… elle devait être tombée sur le curry en kit… celui qui n'était même pas ouvert.
Curry vert presque tout prêt aux aubergines et au poulet
Ingrédients : 500g de blancs de poulet émincé en lamelles (d'environ 1,5cm) – 1boîte de lait de coco – 1 paquet de curry vert thaïlandais Blue Elephant – 1càs d'huile neutre (du colza pour moi)
Ou : 2ou 3càc de pâte de curry verte – Environ 800g d'aubergines asiatiques de toutes les tailles mélangées (comme sur la photo) – 1dizaine de maïs nains en boîte– 1ou 2 petits piments au goût – 3ou 4 branches de basilic thaï effeuillés– 4feuilles de citronnier kafir –1càs de nam pla ou de nuoc nam et un peu plus pour servir
Pour la préparation, la recette est la même dans les deux cas.
Commencez par laver les aubergines, puis coupez en larges tronçons les longues et en deux les rondes, laissez les toutes petites entières avec un petit bout de tige. Coupez aussi le maïs nain en deux de biais.
Faites ensuite chauffer l'huile dans une grande sauteuse sur feu moyen. Quand l'huile est chaude ajoutez la pâte de curry et faites-la frire 2 minutes en remuant souvent. Ajoutez le poulet en remuant bien, baissez un peu le feu et versez doucement les ¾ du lait de coco, laisser frémir 2 minutes en remuant bien puis couvrez et laissez blobloter tout doucement pendant 5 bonnes minutes.
Ajoutez alors les aubergines, le maïs, le piment, la moitié du basilic thaï, les feuilles de citronnier et la sauce de poisson et remuez bien mais assez délicatement. Poursuivez la cuisson pendant 10 à 15minutes jusqu'à ce que toutes les aubergines soient presque cuites. Ajoutez le lait de coco restant et finissez la cuisson.
Servez dans des assiettes creuses ou des bols en parsemant de basilic thaï avec du riz si vous voulez pour un plat plus complet. Servez avec de la sauce de poisson pour qui aime plus salé.
Crevettes croustillantes aux trois poivres et citron vert
Ingrédients : 1paquet de 500g de grosses crevettes crues (chez le monsieur qui congèle on en trouve toujours) – 2càs bien pleines de farine de riz – 1càc bien pleine de farine de blé – 1càc de trois poivres entiers, poivre blanc, poivre de sechuan et maniguette pour moi – 1ou 2 citron vert – de l'huile de friture - sel
Commencez en mélangeant les poivres et en les passant au moulin de manière à les réduire en poudre aussi fine que possible.
Epluchez les crevettes en laissant le dernier anneau et la petite queue, enlevez aussi le boyau noir en tirant dessus. Lavez-les et égouttez-les rapidement.
Mettez sur feu assez vif une poêle avec environ 1cm d'huile.
Mélangez dans une assiette creuse les deux farines et une bonne pincée de sel. Passez dans ce mélange les crevettes avant de les mettre dans la poêle. Et faites-les frire assez rapidement, jusqu'à ce qu'elles commencent à colorer, puis réservez-les sur du papier absorbant.
Quand toutes les crevettes sont passées à la friture saupoudrez généreusement avec les poivres et servez avec de jolis quartiers de citron.

Mais pourquoi, et les soldes c'est fini ? je peux ressortir de la cave… est-ce que je vous raconte ça…

PS: Finalement j'ai fait aussi le curry en kit et c'est... bien aussi ! moins parfumé (le basilic séché ne vaut pas le frais... mais pour trouver du frais ce n'est pas toujour simple), par contre attention le piment fourni n'est peut-être pas indispensable ,-) ! N'empêche que c'est facile à utiliser et permet de cuisiner des ingrédients difficiles à trouver et de faire un bon plat de curry !

dimanche 13 janvier 2008

Samedi 12 janvier 2008, c'était the 1st Bolognaise Day ! Et maintenant le bal des bolo !!!

Ils sont venuuus, ils sont tous là ! Dès qu'ils ont entenduuu ce cri, elle va venir, la bolooooooo ! Bon j'espère qu'Aznavour me pardonnera un jour… Cela dit effectivement elles sont arrivées de partout même du sud… enfin de partout quoi ! Et à chaque fois ça a été une surprise, parce que vos bolognaises vous ressemblent, chacune a sa personnalité, ses goûts et ses saveurs. Et pour finir avant de passer à la ronde des bolognaises, si vous n'avez pas eu le temps et quand même furieusement envie d'en être ne vous inquiétez pas, la liste n'est pas close et vous pouvez toujours nous rejoindre demain ou dans les jours prochains…
Et maintenant la bolooooooo !!!
Pour commencer la ronde une non-blogueuse… bien que ça me fasse toujours curieux de parler de Véronique comme d'une non-blogueuse, qui m'a fait le plaisir de faire ici une de ses étonnantes recettes, La Choco-bolo de Véronique Chapacou !
La Choco-bolo

Ingrédients pour 4 personnes : 500 g de viande de bœuf haché - 5 échalotes épluchées et hachées finement - 2 carottes épl
uchées et hachées finement - 1 boite de tomates mondées (400 g) - 1 bouquet garni - 1 cube de bouillon de bœuf - 2 cuillères à soupe de jus d’orange- 1 morceau de sucre - 30 g de chocolat blanc - Huile d’olive - Origan / Thym - Sel et piment d’Espelette - 1 cuillère à soupe de grué de cacao - 1 paquet de pâtes au cacao (en vente dans les épiceries fines)
Versez un filet d’huile d’olive dans une sauteuse et faites revenir à feu doux, les échalotes et les carottes hachées. Augmentez le feu, ajoutez la viande dans la sauteuse et mélangez à la fourchette pour bien « égrener » la chair. Versez les tomates, ajoutez le bouquet garni, l
e bouillon cube, le jus d’orange, le morceau de sucre et les herbes aromatiques. Mélangez, ajoutez suffisamment d’eau pour couvrir le tout, puis assaisonnez. Couvrez la sauteuse, baissez le feu et laissez mijoter 45 minutes à feu doux.
Mettez le chocolat blanc grossièrement haché, dans un bol. Prélevez une louche de jus dans la sauteuse et versez sur le chocolat. Mélangez jusqu’à la fonte totale puis reversez dans la sauteuse. Mélangez et poursuivez la cuisson une dizaine de minutes à découvert. Le chocolat va servir de liant et faire épaissir légèrement la sauce. Rectifiez l’assaisonnement si besoin.
Faites cuire vos pâtes au cacao dans une grande marmite d’eau salée en suivant les indications de temps de cuisson portées sur le paquet.

Au moment de servir, parsemez le grué de cacao sur la bolognaise et servez les pâtes « al dente ».
Invitez de bons amis à déguster ce petit plat et lancez le débat : « à votre avis, fin ou renaissance de la bolognaise au 21eme siècle » ?

Affaire à suivre…et bon appétit !
Spéciale dédicace à Dorian pour le prêt de sa cuisine, le temps d’une recette : « Sois béni pour cette initiative qui fera date dans les livres d’Histoire. Le vendredi c’était raviolis, le 12 janvier sera bolognaise’s day ! »

Et pour continuer le voyage avec Véronique n'hésitez pas à vous ruez sur ses livres… Vous les connaissiez "sucrés" ? Les voici en version salé et Quinze bonnes raisons de faire la fête avec Sylviane Beauregard aussi connue sous le nom de Tarzile. Tous les deux chez Tana Edition
Et le bal continue !
Et comme il n'est jamais trop tard pour bien faire... toutes celles et ceux qui voudront rejoindre le bal pourront le faire comme c'est le cas par exemple pour Karine (Le Carrefour), Claire, Suiksuik ou Claire... donc si le coeur vous en dit !

Pour finir une petite dernière valse ? Une valse avec d'Anaik du Le confit c'est pas gras qui vient elle aussi dans ma petite cuisine y proposer sa recette… y'a des fois où je me demande si je ne ferais pas bolo day tous les jours !
J'avais aperçu, je ne sais plus où, une recette de bolognaise de légumes par Julie Andrieu. J'avais noté l'idée dans un coin de ma tête et récemment, après une razzia chez le primeur, je me suis lancée en restant fidèle aux principes de ma bolognaise à la viande hachée. J'ai adoré le résultat, qui a de quoi faire périr d'ennui les "spécial maigrir" des magazines féminins.
Bolognaise végétale de petits légumes
Ingrédients pour 4 personnes : 2 oignons - 4 carottes - 2 gousses d'ail hachées - 1 cuillère à soupe de lardons ou de cubes de talon de jambon cru (facultatif pour les végétariens, mais ça donne énormément de goût - 1 branche de céleri - 1 poivron rouge - 1 poivron vert - 4 courgettes - 1 bol de petits pois écossés (frais ou surgelés) - 1 litre de coulis de tomates (frais ou en conserve) - 2 cuillères à soupe de persil ciselé - 2 cuillères à soupe de basilic ciselé - 1/2 litre de vin rouge - 1 litre de bouillon de légumes - 20 cl de crème fraîche légère - sel, poivre

Coupez tous les légumes en petits cubes (sauf les petits pois, évidemment :).
Dans une sauteuse, faites dorer l'oignon pelé et émincé dans de l'huile d'olive, à feu moyen, pendant environ 5 minutes. Ajoutez les lardons ou les cubes de jambon puis les carottes. Laissez cuire pendant 10 minutes.
Ajoutez les autres légumes (céleri, poivrons, courgettes, petits pois, ...), l'ail, le vin rouge, le bouillon de légumes et le coulis de tomates.
Salez, poivrez, couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant environ 3/4 d'heure, en remuant de temps en temps.
Avant de servir, ajoutez le persil, le basilic et la crème fraîche. Mélangez bien et laissez cuire 5 minutes supplémentaires.
Servez cette sauce avec des pâtes complètes* et du parmesan fraîchement râpé ou garnissez-en des feuilles de lasagnes.
Variante : tous les légumes et les herbes de saison !
* Pensez à garder une louche d'eau de cuisson pour détendre la sauce si c'est nécessaire.

Merci à vous toutes et à lui d'avoir joué le jeu, d'avoir rempli vos assiettes de bolognaise et d'avoir pour beaucoup aussi raconté des histoires et parlé de tout et de rien juste pour partager, faites moi plaisir passez donc lire toutes ces pages, toutes ces recettes... tout cela était décidément bien bon ! A l'année prochaine pour la deuxième alors…
Et si j'ai oublié quelqu'une ou quelqu'un, poussez un grand cri et j'arrange ça ,-)

Mais pourquoi, maintenant j'ai d'la bolo jusqu'à l'année prochaine… est-ce que je vous raconte ça…