La première fois que j'ai rencontré
Yoni Saada, il devait animer un atelier matinal et moi le suivre …
Et ce matin-là nous sommes arrivés tout les deux avec la tête bien
coincée dans un endroit incongru... Des fois les soirées trop
longues ont ces drôles d'effets matinaux surtout quand on est plus
taillé pour la nuit que pour les réveils tôt matin. Mais ça ne
l'a pas empêché de nous faire passer un très bon moment avec assez
de bonne humeur et de cuisine dans les mains pour que même un peu
fatigué tout se passe de manière gourmande.
Depuis je le croise de temps en temps,
souvent virtuellement et d'autres fois du côté de ses tables où il
nous réjouit l'appétit et l'humeur et j'attendais de tenir son
livre, La grande bleue paru aux éditions Solar avec impatience...
Il faut dire que je partage avec lui un
goût assez immodéré pour cette cuisine qui me fait frémir
d'envie, cette cuisine vivante et réjouissante que l'on retrouve
autour de la Méditerranée et qui donne le titre à son livre, La
Grande Bleue !
En plus je lui dois un peu plus que ce goût commun, celle d'avoir remis au goût du jour ce pan bagnat que j'allais il y a fort fort longtemps déguster les week-ends, tardivement dans un boui-boui tunisien, beaucoup pour ce généreux casse-croûte, un peu pour la fille du patron... Les choses étaient donc bien parties avant que j'ouvre le livre et se sont confirmées au fil des pages.
En plus je lui dois un peu plus que ce goût commun, celle d'avoir remis au goût du jour ce pan bagnat que j'allais il y a fort fort longtemps déguster les week-ends, tardivement dans un boui-boui tunisien, beaucoup pour ce généreux casse-croûte, un peu pour la fille du patron... Les choses étaient donc bien parties avant que j'ouvre le livre et se sont confirmées au fil des pages.
Je l'ai toujours dit, j'ai
l'imagination qui n'a pas besoin de grand chose pour se mettre à me
faire partir quelques fois très loin, et là j'ai trouvé un sacré
moteur pour mettre en route cette imagination. Il faut dire que ce
livre-là est un voyage odorant et gourmand en direction du sud !
Une focaccia et me voilà du côté de l'Italie, un Bombolini et je traverse d'un coup la mer pour me poser en Tunisie, un bœuf confit à la sangria et je suis dans le sud du sud de mes origines, des couteaux à la plancha et son pesto de roquette et des éperlans frits et je suis les pieds dans l'eau de La Grande Bleue... et ça continue comme ça tout au long des pages de Jérusalem à la Grèce, de la Sicile à la Turquie...
Une focaccia et me voilà du côté de l'Italie, un Bombolini et je traverse d'un coup la mer pour me poser en Tunisie, un bœuf confit à la sangria et je suis dans le sud du sud de mes origines, des couteaux à la plancha et son pesto de roquette et des éperlans frits et je suis les pieds dans l'eau de La Grande Bleue... et ça continue comme ça tout au long des pages de Jérusalem à la Grèce, de la Sicile à la Turquie...
Si comme moi vous aimez cette cuisine
et les voyages, vous savez maintenant que ce livre pourrait entrer
dans votre cuisine et sans doute ne plus en ressortir ! Et pour
illustrer son livre j'ai eu envie d'une de ses recettes, cette ojja
qu'il doit à son grand-père et que j'ai à peine remis à ma
sauce...
La ojja de son grand-père à ma
manière...
Ingrédients : 4 belles merguez –
300g de petites pommes de terre du type rattes – 2 oignons nouveaux
– 1 dizaine de tomates cerises – 10cl de coulis de tomate – ¼
de citron confit – 1 vingtaine de petites olives noires à l'huile
d'olive – 1 botte de coriandre – ½ càc de pimenton – 1 càs
d'huile d'olive – des œufs, au moins un par personne - sel et
poivre
Faites cuire les pommes de terre puis
coupez-les en deux, je n'ai pas pelé les patates mais c'est à votre
goût.
Émincez finement l'oignon.
Versez l'huile dans une poêle et
faites-y dorer les merguez de tous les côtés, retirez-les de la
poêle et videz le gras si nécessaire. Coupez les merguez en
morceaux.
Mettez les oignons et les pommes de
terre dans la poêle et faites colorer le tout. Ajoutez les tomates
faites revenir un peu, ajoutez le coulis et le pimenton, vous pouvez
ajouter un peu d'eau et faites revenir le tout. Ajoutez les merguez
et réchauffez-les en les mélangeant bien.
Faites des petites places pour les œufs
et déposez-les. Couvrez le temps de cuire les œufs, attention pas
trop.
Posez la poêle sur la table et
terminez en parsemant la coriandre hachée, les olives et le zeste du
citron confit taillé finement.
Mais pourquoi, bon et maintenant je
pars pour où... est-ce que je vous raconte ça...
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