jeudi 21 février 2019

Elles sont belles mes pommes de terre ! Et mes gnocchis au pesto de pissenlits...

Sur le marché de mon enfance il y avait un marchand de pommes de terre, un et un seul... Bon, d'autres en vendaient bien sûr aussi mais eux c'était au milieu d'autres légumes et de fruits, alors que chez lui, elles régnaient sans partage ! Et du haut de ma petite taille d'alors je dois dire que l'étal m'impressionnait vraiment.
J'avais l'impression d'être en face de montagnes, vu du sol les montagnes paraissent toujours plus hautes... deux montagnes de deux pommes de terre parce que sur ses planches on ne trouvait que deux sortes, des vieilles et des nouvelles, enfin c'est comme ça qu'il demandait à ma mère ce qu'elle voulait. Elles devaient porter un autre nom, mais il se contentait de demander, des vieilles ou des nouvelles ?
Bon des fois il y avait dans un coin quelques caisses de pommes de terre à la peau rouge dont je me suis d'ailleurs longtemps demandé si à l'intérieur... Mais comme ma mère n'achetait jamais de celles-là j'ai dû attendre de les acheter moi-même pour avoir la réponse.
Aujourd'hui je ne sais pas s'il y a encore un marchand de pommes de terre du côté du marché de Boulogne, mon marché d'alors, mais je ne doute pas que si c'est le cas l'étal aurait bien changé et se serait chargé de bien des variétés. Aujourd'hui il ne demanderait plus des vieilles ou des nouvelles ? Mais proposerait sans doute pommes de terre à chair ferme ou de consommation courante et à la saison de pommes de terre primeurs, parce qu'elles se sont diversifiées pour répondre à tous nos usages, elles ont pris des formes et des couleurs différentes... <
Et aujourd'hui j'ai eu envie de préparer une recette de gnocchis aux pissenlits, que vous pourrez aussi préparer avec de la roquette ou de l'ail des ours, comme nous l'avions fait avec Valérie à la manœuvre et Nicolas. Une recette que je vous proposerai de préparer sur le Salon de l'Agriculture sur le stand de la collective des pommes de terre halle 2.2. dimanche 24 et mercredi 27 février et le samedi 2 mars mais en attendant de vous retrouver par là-bas, direction la cuisine !
Gnocchis au pesto de pissenlits
Ingrédients :
Pour le pesto de pissenlits : 8 càs d’huile d’olive - 15 g de parmesan râpé - 20 g de pignons de pin – 40g de pissenlits – 1 petite gousse d'ail - sel et poivre
Pour les gnocchis : 1kg de pommes de terre à purée – 250g de farine – 1 œuf – 2 càs d'huile
d'olive – 45g de parmesan râpé finement – sel et poivre
Mettez tous les ingrédients du pesto dans un mixer, hachez grossièrement les pissenlits avant de les mettre, et mixez le tout puis réservez.
Mettez les pommes de terre lavées mais non-épluchées dans une casserole d'eau froide salée
et faites-les cuire pendant une vingtaine de minutes après ébullition.
Sortez les pommes de terre et épluchez-les, n'hésitez pas à les prendre dans un torchon pour ne pas vous brûler puis passez-les au presse-purée.
Ajoutez l’œuf, l'huile d'olive et le parmesan, salez légèrement, poivrez et mélangez le tout à la cuillère.
Ajoutez la farine d'un coup et incorporez-la bien. Versez la pâte sur un plan de travail fariné,
fraisez (écrasez avec la paume de la main puis ramenez la pâte et recommencez), en ajoutant
un peu de farine si nécessaire jusqu’à obtenir une pâte lisse non-collante.
Et quand vous avez une pâte lisse qui se décolle des doigts, arrêtez de travailler la pâte, n'insistez pas trop !
Prélevez une petite boule de pâte et faites-en un boudin d'environ 2cm de diamètre en roulant
la boule de pâte sur le plan de travail, fariné de nouveau.
Coupez enfin vos gnocchis en tronçons d'environ 2 cm et déposez-les sur une plaque farinée.
Recommencez autant de fois que nécessaire pour finir toute la pâte.
Faites cuire les gnocchis dans une grande casserole d'eau salée en plusieurs fois, plongez-les
dans l'eau et quand ils remontent laissez-les cuire une minute de plus. Sortez-les à l’aide d’une
écumoire et placez-les dans un plat, arrosez-les avec le pesto et mélangez.
S'il vous reste quelques pissenlits et de parmesan, ajoutez quelques feuilles sur les assiettes et terminez en parsemant le parmesan.
Mais pourquoi, bon et si on faisait une autre recette avec des pommes de terre ? est-ce que je vous raconte ça...

2 commentaires:

  1. C'est fou Dorian, mais, souvent avec toi je retrouve des pans de souvenirs enfouis quelque part dans ma tête. C'est vrai que les pommes de terre sont si variées maintenant que l'on a tendance à oublier qu'autrefois [oui ! j'ai entendu une jeune femme dire "autrefois" en parlant des années 70... 1970 bien sûr par 1870 !!] le seul choix possible était vieilles ou nouvelles ;-) Il n'y a qu'en vacances d'été à Noirmoutier que nous avions droit (luxe suprême) à quelques "bonnotte". Ce qui ne manquait pas de sel pour des Normands puisque cette pomme de terre a son origine la Normandie !
    En tout cas, je salue ton idée de faire un pesto à base d'ortie : c'est original.
    Bon week-end
    Corinne

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  2. pesto, patate, patate, pesto...c'est fini de me donner faim! :p

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