J’ai l’impression de l’avoir vue faire tous les jours cette salade alors qu’elle ne devait la faire qu’un jour sur deux puisque je me souviens aussi de ces jours de manque que nous espérions tant…
En début de repas avec mon frère, nous échangions souvent un regard interrogateur, c’est un jour sans ou c’est un jour avec ? Et quand le saladier arrivait… jour avec…
Et pourtant il n’y a avait que peu de raisons de la détester cette salade, elle était tellement simple… une laitue, de l’huile, du vinaigre, une pincée de sel et… c’est tout ! Le seul problème c’est qu’elle revenait aussi régulièrement que le jour de la marmotte dans un jour sans fin et à chaque nouveau jour ou presque nous la retrouvions sur la table.
Nous avions bien essayé de proposer à ma mère des variantes plus folles les unes que les autres, enfin d’une folie douce. Nous lui avions dit un jour qu’un poil de moutarde dans sa sauce… Moutarda ! qu’elle nous avait répondu comme si on lui avait proposé de saupoudrer sa salade des pattes d’araignées grillées ou pire encore… Moutarda ! en mi ensalada… La cause de la moutarde était réglée.
Et comme ça nous avons aussi proposé un soupçon de croûtons, un peu d’ail ou de ciboulette, ou même juste de changer la laitue, de prendre une batavia ou de la scarole, une petite frisée… l’œil déjà noir de ma mère devenait à chaque fois plus noir encore…
Et comme si ce n’était pas suffisant avec le temps cette foutue laitue était en plus devenu la source d’un conflit à répétition entre mon frère et moi.
Ma mère m’a toujours préféré à mon frère et je dois dire que je n’ai pas toujours trouvé ça injuste… Quand elle distribuait le chocolat et que curieusement le côté qui cassait gros était toujours pour moi, quand le dernier verre était toujours le mien, quand j’avais toujours le pain au chocolat et lui le croissant, ça ne me dérangeait pas trop et je mettais un mouchoir sur ma conscience... Mais me retrouver à devoir faire la course à la taloche en fin de repas pour en éviter une parce que ma mère me servais régulièrement le cœur de la salade, non ! Là, j’avais la conscience que se réveillait !
C’est peut être ce souvenir, le souvenir de cette salade unique et de la voix de ma mère demandant avec espoir qui la quiéré la salada ? Et mon irrésistible envie de dire non ! Non, j’en veux pas de ta salada ! Que l’envie de salades multiples colorées un peu folles me tient depuis que je cuisine. Et encore une fois pour le concours lancé par Lesieur et 750 Grammes " Racontez-nous des salades " j’ai eu envie d’une salade pleine de goûts, de couleurs et de senteurs…
Salade asiatique de crevettes et d’asperges aux nouilles
Ingrédients : 12grosses crevettes crues – 6 asperges vertes – 50g de nouilles de riz translucides – 1 douzaine de petits radis rouges coupés en deux – 2 branches de menthe effeuillées – 2 branches de basilic thaï effeuillées –1petite branche de poivre vert frais haché bien fin (facultatif) – 4 ou 5 càs de concombre taillé en bâtonnets – 1 ou 2càs d’huile de tournesol – le jus d’½ citron vert - ½ càc de gingembre frais râpé - 1càc de Nuoc nam – ½ càc sucre en poudre roux Versez dans un petit saladier le jus de citron vert, le gingembre, le Nuoc nam et le sucre en poudre, et mélangez bien. Ajoutez les crevettes et oubliez le tout au frais pendant une bonne heure.
Faites cuire les asperges sans trop insister dans une belle quantité d’eau salée, puis réservez-les sur du papier absorbant.
Faites cuire les nouilles de riz al dente dans une sauteuse en suivant les instructions du paquet. Quand elles sont cuites, ramassez-les avec une écumoire et déposez-les sur les crevettes. Posez ensuite le saladier des crevettes dans la sauteuse et faites-les cuire au bain marie pendant une dizaine de minutes.
Quand les crevettes sont à point étalez les nouilles et les crevettes sur une assiette et laissez refroidir.
Versez le jus de marinade restant au fond dans une petite casserole et faite-le réduire légèrement, puis laissez refroidir.
Déposez alors les asperges, le concombre, les nouilles, puis les crevettes sur le plat de service.
Répartissez sur le plat les radis, puis les herbes et éventuellement le poivre vert, mélangez la sauce avec l’huile de tournesol Lesieur et versez sur la salade. Mangez sans attendre.
Et si vous voulez vous aussi participer au concours " Racontez-nous des salades " voilà ce qu'il vous reste à faire !Du vendredi 30 avril au lundi 31 mai 2010, 750 Grammes, en partenariat avec Lesieur vous propose de participer au concours "Racontez-nous des salades".
A vous de réaliser une ou plusieurs recettes contenant au moins un produit de la Marque Lesieur : huile, mayonnaise, sauce salade... Retrouvez tous ces produits sur le site Internet de Lesieur.
A la fin de la période, le jury se réunira pour déterminer les 10 recettes gagantes.
Et il y a plein de choses à gagner !
Mais pourquoi, et dire qu’elle ne mettait même pas de l’huile d’oliva sur sa salade… est-ce que je vous raconte ça…
En début de repas avec mon frère, nous échangions souvent un regard interrogateur, c’est un jour sans ou c’est un jour avec ? Et quand le saladier arrivait… jour avec…
Et pourtant il n’y a avait que peu de raisons de la détester cette salade, elle était tellement simple… une laitue, de l’huile, du vinaigre, une pincée de sel et… c’est tout ! Le seul problème c’est qu’elle revenait aussi régulièrement que le jour de la marmotte dans un jour sans fin et à chaque nouveau jour ou presque nous la retrouvions sur la table.
Nous avions bien essayé de proposer à ma mère des variantes plus folles les unes que les autres, enfin d’une folie douce. Nous lui avions dit un jour qu’un poil de moutarde dans sa sauce… Moutarda ! qu’elle nous avait répondu comme si on lui avait proposé de saupoudrer sa salade des pattes d’araignées grillées ou pire encore… Moutarda ! en mi ensalada… La cause de la moutarde était réglée.
Et comme ça nous avons aussi proposé un soupçon de croûtons, un peu d’ail ou de ciboulette, ou même juste de changer la laitue, de prendre une batavia ou de la scarole, une petite frisée… l’œil déjà noir de ma mère devenait à chaque fois plus noir encore…
Et comme si ce n’était pas suffisant avec le temps cette foutue laitue était en plus devenu la source d’un conflit à répétition entre mon frère et moi.
Ma mère m’a toujours préféré à mon frère et je dois dire que je n’ai pas toujours trouvé ça injuste… Quand elle distribuait le chocolat et que curieusement le côté qui cassait gros était toujours pour moi, quand le dernier verre était toujours le mien, quand j’avais toujours le pain au chocolat et lui le croissant, ça ne me dérangeait pas trop et je mettais un mouchoir sur ma conscience... Mais me retrouver à devoir faire la course à la taloche en fin de repas pour en éviter une parce que ma mère me servais régulièrement le cœur de la salade, non ! Là, j’avais la conscience que se réveillait !
C’est peut être ce souvenir, le souvenir de cette salade unique et de la voix de ma mère demandant avec espoir qui la quiéré la salada ? Et mon irrésistible envie de dire non ! Non, j’en veux pas de ta salada ! Que l’envie de salades multiples colorées un peu folles me tient depuis que je cuisine. Et encore une fois pour le concours lancé par Lesieur et 750 Grammes " Racontez-nous des salades " j’ai eu envie d’une salade pleine de goûts, de couleurs et de senteurs…
Salade asiatique de crevettes et d’asperges aux nouilles
Ingrédients : 12grosses crevettes crues – 6 asperges vertes – 50g de nouilles de riz translucides – 1 douzaine de petits radis rouges coupés en deux – 2 branches de menthe effeuillées – 2 branches de basilic thaï effeuillées –1petite branche de poivre vert frais haché bien fin (facultatif) – 4 ou 5 càs de concombre taillé en bâtonnets – 1 ou 2càs d’huile de tournesol – le jus d’½ citron vert - ½ càc de gingembre frais râpé - 1càc de Nuoc nam – ½ càc sucre en poudre roux Versez dans un petit saladier le jus de citron vert, le gingembre, le Nuoc nam et le sucre en poudre, et mélangez bien. Ajoutez les crevettes et oubliez le tout au frais pendant une bonne heure.
Faites cuire les asperges sans trop insister dans une belle quantité d’eau salée, puis réservez-les sur du papier absorbant.
Faites cuire les nouilles de riz al dente dans une sauteuse en suivant les instructions du paquet. Quand elles sont cuites, ramassez-les avec une écumoire et déposez-les sur les crevettes. Posez ensuite le saladier des crevettes dans la sauteuse et faites-les cuire au bain marie pendant une dizaine de minutes.
Quand les crevettes sont à point étalez les nouilles et les crevettes sur une assiette et laissez refroidir.
Versez le jus de marinade restant au fond dans une petite casserole et faite-le réduire légèrement, puis laissez refroidir.
Déposez alors les asperges, le concombre, les nouilles, puis les crevettes sur le plat de service.
Répartissez sur le plat les radis, puis les herbes et éventuellement le poivre vert, mélangez la sauce avec l’huile de tournesol Lesieur et versez sur la salade. Mangez sans attendre.
Et si vous voulez vous aussi participer au concours " Racontez-nous des salades " voilà ce qu'il vous reste à faire !Du vendredi 30 avril au lundi 31 mai 2010, 750 Grammes, en partenariat avec Lesieur vous propose de participer au concours "Racontez-nous des salades".
A vous de réaliser une ou plusieurs recettes contenant au moins un produit de la Marque Lesieur : huile, mayonnaise, sauce salade... Retrouvez tous ces produits sur le site Internet de Lesieur.
A la fin de la période, le jury se réunira pour déterminer les 10 recettes gagantes.
Et il y a plein de choses à gagner !
Mais pourquoi, et dire qu’elle ne mettait même pas de l’huile d’oliva sur sa salade… est-ce que je vous raconte ça…
Je crois que je vais aimer cette salade "pleine de goût, de couleurs et de senteurs", autant que la petite histoire qui introduit la recette ! ...
RépondreSupprimerc'est exactement ce que je quiero ce soir à diner... pero, no es nécessaire de sueño
RépondreSupprimerQuel roman !!! toutes les recettes ont une histoire et ces histoires sont toujours belles...bises
RépondreSupprimerMoi ma salade de famille nombreuse, c'était basique de chez basique...
RépondreSupprimerSalade du jardin, vinaigrette à la moutarde dont nous gardions les pots en verre pour boire nos sirops : Goldorak ou Casimir nous faisaient aimer la salade...
Depuis, dificile d'imaginer un repas sans une salade.
Bonsoir Dorian,
RépondreSupprimeraucuns "traumatismes" chez moi concernant la salade, mais aujourd'hui je l'aime en accompagnement d'un bon fromage avec fleur de sel, pointe de piment d'espelette et ciboulette...bref je m'égare...
Cette salade aux notes asiatiques est tres originales, parfaite pour un diner complet!
Bonsoir Dorian,
RépondreSupprimerTu as un vrai talent pour l'écriture;c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai dévoré ton histoire!Quelle belle salade,et je ne dis pas cela parce que je viens du Viet Nam et d'où le Nuoc Mam (et non Nuoc Nam!:-))est originaire!Dès que j'aurai trouvé le basilic thaï, elle passe à la casserole cette petite salade!Bonne soirée!Van Anh
Ah la fameuse laitue, ma mère aussi a eu sa période. C'est vrai qu'en réaction moi aussi j'ai développé le goût pour les salades plus "originale" et surtout une passion pour la roquette dans mon cas!
RépondreSupprimerBises
et pour les personnes désocialisées des grandes surfaces et des grandes marques, ils font comment pour jouer? J'vais quand même pas acheter du Le Sir pour n'en utiliser qu'une fois. C'est trop triste la vie!
RépondreSupprimerIt’s really a nice and helpful piece of information. I’m glad that you shared this helpful info with us. Please keep us informed like this. Thanks for sharing.
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