mardi 26 novembre 2019

La grande bleue le livre de Yoni Saada au nom du sud ! Et la ojja de son grand-père à ma manière...

La première fois que j'ai rencontré Yoni Saada, il devait animer un atelier matinal et moi le suivre … Et ce matin-là nous sommes arrivés tout les deux avec la tête bien coincée dans un endroit incongru... Des fois les soirées trop longues ont ces drôles d'effets matinaux surtout quand on est plus taillé pour la nuit que pour les réveils tôt matin. Mais ça ne l'a pas empêché de nous faire passer un très bon moment avec assez de bonne humeur et de cuisine dans les mains pour que même un peu fatigué tout se passe de manière gourmande.
Depuis je le croise de temps en temps, souvent virtuellement et d'autres fois du côté de ses tables où il nous réjouit l'appétit et l'humeur et j'attendais de tenir son livre, La grande bleue paru aux éditions Solar avec impatience...
Il faut dire que je partage avec lui un goût assez immodéré pour cette cuisine qui me fait frémir d'envie, cette cuisine vivante et réjouissante que l'on retrouve autour de la Méditerranée et qui donne le titre à son livre, La Grande Bleue !
 En plus je lui dois un peu plus que ce goût commun, celle d'avoir remis au goût du jour ce pan bagnat que j'allais il y a fort fort longtemps déguster les week-ends, tardivement dans un boui-boui tunisien, beaucoup pour ce généreux casse-croûte, un peu pour la fille du patron... Les choses étaient donc bien parties avant que j'ouvre le livre et se sont confirmées au fil des pages.
Je l'ai toujours dit, j'ai l'imagination qui n'a pas besoin de grand chose pour se mettre à me faire partir quelques fois très loin, et là j'ai trouvé un sacré moteur pour mettre en route cette imagination. Il faut dire que ce livre-là est un voyage odorant et gourmand en direction du sud !
Une focaccia et me voilà du côté de l'Italie, un Bombolini et je traverse d'un coup la mer pour me poser en Tunisie, un bœuf confit à la sangria et je suis dans le sud du sud de mes origines, des couteaux à la plancha et son pesto de roquette et des éperlans frits et je suis les pieds dans l'eau de La Grande Bleue... et ça continue comme ça tout au long des pages de Jérusalem à la Grèce, de la Sicile à la Turquie...
Si comme moi vous aimez cette cuisine et les voyages, vous savez maintenant que ce livre pourrait entrer dans votre cuisine et sans doute ne plus en ressortir ! Et pour illustrer son livre j'ai eu envie d'une de ses recettes, cette ojja qu'il doit à son grand-père et que j'ai à peine remis à ma sauce...
La ojja de son grand-père à ma manière...
Ingrédients : 4 belles merguez – 300g de petites pommes de terre du type rattes – 2 oignons nouveaux – 1 dizaine de tomates cerises – 10cl de coulis de tomate – ¼ de citron confit – 1 vingtaine de petites olives noires à l'huile d'olive – 1 botte de coriandre – ½ càc de pimenton – 1 càs d'huile d'olive – des œufs, au moins un par personne - sel et poivre
Faites cuire les pommes de terre puis coupez-les en deux, je n'ai pas pelé les patates mais c'est à votre goût.
Émincez finement l'oignon.
Versez l'huile dans une poêle et faites-y dorer les merguez de tous les côtés, retirez-les de la poêle et videz le gras si nécessaire. Coupez les merguez en morceaux.
Mettez les oignons et les pommes de terre dans la poêle et faites colorer le tout. Ajoutez les tomates faites revenir un peu, ajoutez le coulis et le pimenton, vous pouvez ajouter un peu d'eau et faites revenir le tout. Ajoutez les merguez et réchauffez-les en les mélangeant bien.
Faites des petites places pour les œufs et déposez-les. Couvrez le temps de cuire les œufs, attention pas trop.
Posez la poêle sur la table et terminez en parsemant la coriandre hachée, les olives et le zeste du citron confit taillé finement.
Mais pourquoi, bon et maintenant je pars pour où... est-ce que je vous raconte ça...

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