mardi 31 mars 2009

P’tain 20 ans ! 20 ans de paix, de musique et de bouffe !!! Retour sur la cuisine de 1989…

20 ans… ça fait déjà 20 ans que nos routes se croisent, que je te prends en main régulièrement avec le même désir, que je frémis en te sentant sous mes doigts, il faut dire que souvent tu es si glacée… Et pourtant à chaque fois le plaisir n’est pas… des fois il s’absente même. Et il arrive alors que je te rejette sans ménagement, souvent parce que j’ai été désarçonné par tes nouveaux apprêts. Je te reconnais à peine ces fois-là, tu n’étais presque plus toi. Et puis tu reviens, et puis je reviens. Et comme finalement je ne sais pas te résister, je retente l’aventure, allez une dernière fois que je dis alors, juste une dernière... Il faut dire que j’ai aussi en mémoire toutes ces autres fois où après en te regardant, la cigarette à la main, je te lançais, c’était vachement bien hein… Et c’est comme ça que ça n’a jamais vraiment arrêté, entre passion et fâcherie d’un jour, depuis 20ans ! 20ans…
La première fois a toujours un goût particulier, pas toujours bon… Mais presque toujours inoubliable. Et je n’ai pas oublié notre première rencontre, c’était en 1989. Je ne t’ai pas vu tout de suite, il faut dire que tu n’étais déjà pas la seule que je croisais du côté du kiosque à journaux de l’avenue d’Italie. Mais tu avais quelque chose de différent, tu avais déjà cette envie de tout croquer, comme une pomme juteuse, à pleines dents, insouciante et aventurière, prête à explorer les routes et les chemins, tu avais ta manière à toi de dire, d’un clin d’œil, viens je vais te faire découvrir des choses que tu n’imagines même pas, viens… Et, comme je commençais alors à être curieux de ces choses, forcément j’ai dit oui, oui ! Je t’ai dit oui je veux découvrir avec toi des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril… et beaucoup d’autres choses ! Tellement d’autres…
Et tu as tenu promesse et tu m’as fait voyager au bout du monde mais aussi au coin de ma rue, parce que si tu sais m’entraîner à la découverte de terres inconnues, tu sais aussi me faire découvrir ou redécouvrir ce qui m’attend pas si loin de chez moi et que je ne vois pas toujours… Et ainsi j’ai traversé avec toi une Afrique imaginative et inconnue, bien loin des clichés, et ses goûts puissants et toutes ses finesses. L’Afrique et tellement de terres lointaines, mais aussi ce que j’ai au pas de ma porte ou pas si loin que ça. Je me souviens encore de ces petits canaux du marais Poitevin où tu m’as présenté ces petits plats au goût de terre et de rivière… et combien d’autres régions et combien d’autres villes de par ici.
20ans de voyages et de découvertes et de gourmandises… 20 ans déjà que je lis Saveurs ! Alors bon anniversaire Saveurs puisque tu fêtes tes 20 ans avec ton prochain numéro du 15 mai ! et à suivre…
Et pour fêter ça je suis revenu en 1989 pour réaliser deux recettes contenues dans le tout premier Saveurs, 2 recettes que j’ai un peu revues, à peine.
Pâtes au noix et à plein de choses
Ingrédients : 250g de tagliatelles fraîches – 24 moules – 12 crevettes entières décortiquées – 1petite courgette – 1petite carotte – 30g d’œufs de saumon – 30g de cerneaux de noix – huile d’olive – thym serpolet
Pour la sauce : 200g de crevettes grises – 1petit bouquet garni – 25g de beurre – 2càs de crème fraîche
Commencez en préparant les pâtes selon les indications fournies, puis essorez-les bien et étalez-les pour les réserver.
Taillez la courgette et la carotte en fines lanières à l’économe.
Faites chauffer une sauteuse à feu vif, mettez-y les moules et faites-les cuire sans trop insister. Réservez-les. Mettez dans la même sauteuse, après l’avoir nettoyé, un filet d’huile d’olive et faites rapidement sauter les crevettes, elles doivent être cuites mais pas trop. Réservez-les avec les moules.
Mettez une petite casserole d’eau salée à chauffer à feu vif, mettez-y les lanières de carotte dans l’eau frémissante pendant 3 petites minutes. Ajoutez alors la courgette, remuez et laissez une petite minute hors du feu. Videz dans une passoire et laissez bien égoutter.
Préparez la sauce. Séparez la tête et les queues des crevettes, les queues vous pouvez les manger, seules les têtes vont servir. Mettez-les dans une casserole avec le bouquet garni et ajoutez 25cl d’eau, portez à ébullition puis laissez frémir pendant 15minutes. Filtrez le contenu de la casserole de manière à éliminer le plus d’impuretés possible. Ajoutez la crème puis le beurre. Faites alors épaissir à feu doux en remuant régulièrement. La sauce doit-être onctueuse au final.
Réchauffez alors rapidement les pâtes dans la sauteuse, quand elles sont bien chaudes ajoutez les moules et les crevettes, laissez très rapidement réchauffer. Videz dans le plat de service.
Décorer avec la courgette et la carotte, saupoudrez avec les noix que vous aurez écrasées entre vos doigts, parsemez les œufs et si vous voulez terminer par exemple avec du thym serpolet (utilisez du thym sinon), un thym parfumé et savoureux. Versez enfin la sauce et mangez de suite encore tout chaud.
Khvorost ou petits beignets venant de l’Est
Ingrédients : 250g de farine – 2oeufs – 2 jaunes d’œufs – 1càs de calvados (dans la recette originale on propose cognac ou vodka) – 1càs d’eau (il peut être nécessaire d’ajouter un peu d’eau) – 30g de sucre en poudre – 1 grosse pincée de sel
Versez la farine dans un saladier, creuser un volcan au milieu et versez-y tous les autres ingrédients. Travaillez tous ces éléments jusqu’à obtenir une pâte homogène, lisse et assez ferme. Roulez-la en boule et laissez-la reposer pendant au moins une trentaine de minutes.
Etalez la pâte au rouleau de manière à obtenir une couche assez fine, environ 1 à 2mm. Taillez ensuite les losanges ou des rectangles avec une roulette à pâtisserie. Taillez une fente toujours à la roulette au centre. Passez une des extrémités dans cette fente, tirez délicatement et recommencez autant de fois que nécessaire.
Plongez vos Khvorost dans un bain d’huile préchauffé à 180° le temps de bien les faires dorer de tous les côtés, attention en cuisant ils prennent du volume.
Quand vous les sortez de l’huile posez-les sur du papier absorbant, puis saupoudrez-les généreusement de sucre glace. Mangez sans attendre !

Mais pourquoi, alors ça fera 50ans en 2039… p’tain 50ans… est-ce que je vous raconte ça…

vendredi 27 mars 2009

C’est l’printemps ! mais si… et petites salades de saison pour quand ça s’ra vraiment… l’printemps !!!

Le printemps, c’est l’printemps, ça n’a jamais changé de date et c’est toujours la fin annoncée de l’hiver et les premiers pas vers ces jours qui s’allongent vraiment et qui un jour finiront par s’appeler… l’été, mais ça c’est une autre histoire… Et curieusement même si le printemps c’est donc l’printemps je ne l’ai pas toujours attendu pour les mêmes raisons… et j’en ai eu des raisons, des bonnes et des… plus curieuses de l’attendre, la jolie saison.
Je n’ai jamais été très petites fleurs et joli gazon, je n’ai jamais passé mes jours et mes nuits à écouter pousser le brin d’herbe, à le chouchouter, à l’encourager. Je n’ai toujours été qu’un butineur des jardins et donc mon seul intérêt quand je suis entouré de vert c’est de pouvoir chaparder une fraise, une framboise ou une pomme de passage, des fruits qui n’iront pas plus loin que mon ventre... De la même façon les fleurs m’ont surtout fait éternuer et si je n’avais pas remarqué leur étrange pouvoir sur certaines filles nos relations auraient sans doute été des plus distantes et des plus rares. Je ne suis donc pas une petite abeille qui attend le printemps des champs et des prés… J’ai toujours été un rat des villes, une fleur de goudron !
Et puis d’abord toutes ces forêts vierges envahissant les jardins sont peuplées d’étranges et dangereuses bestioles, dont les pires attendent les innocents de mon espèces dans leur toile, prêtes qu’elles sont, les bestioles, à les dévorer tous crus… et moi jouer les Indiana Jones le fouet à la main face à une de ces veuves à huit pattes mangeuses d’homme… je n’imagine même pas !
Le rat des villes adolescent que j’étais attendait le printemps avec un regard inquiet laissant apparaître sa terreur dès que le soleil s’avisait de sortir de sa tanière. Il faut dire qu’à l’époque j’étais un de ces rats des caves aux yeux rouges qui pensait que le soleil, l’ail et quelques autres breloques du type crucifix pouvaient être fatales à son joli teint blanchâtre.
Ce n’est qu’un petit matin de printemps où je trainais ma nostalgie travaillée à la terrasse d’un café, où ma tête ne tenait debout que parce qu’elle était en équilibre sur un Bloody Mary, ce n’est donc que ce matin que j’ai vu la lumière… Et pourtant le matin, comme le printemps, n’était pas ma tasse de thé, nous nous fréquentions alors à peine, le temps qu’il se lève alors que moi j’allais me coucher… C’est peut-être la seule chose qui m’est restée de cette époque d’ailleurs.
Ce matin-là donc alors que je me demandais comment j’allais réussir à rejoindre mon repère sans être réduit en cendres, touché par un rayon maudit de soleil… elle s’est assise là à côté de moi… Quand je l’ai regardée la première fois depuis le derrière de mes lunettes noires fumées noires je l’ai trouvée curieuse, elle était tout en nuances de gris, en petits carreaux, en rayures, en lignes et en courbes… et quand j’ai levé mes verres fumés je suis passé à la couleur d’un seul coup ! Elle ne portait pas toutes les nuances de gris mais bien toutes celles de l’arc-en-ciel, et quand elle aussi a soulevé ses lunettes roses, quand elle a fait exploser son chewing-gum vert fluo entre ses lèvres parme et s’est mise à faire papillonner ses grands yeux turquoises, ce n’est pas le Plop de son chewing-gum que j’ai entendu mais celui de mon cœur qui venait de lâcher…
La semaine suivante au même endroit en sortant d’une after endiablée encore bien tard le matin, je n’étais plus un petit gris mais un p’tit multicolore, blue suede shoes, pantalon et veste à carreaux, chemise bubble gum… et je n’attendais plus le printemps avec crainte, je l’attendais avec gourmandise et je l’ai soudain vue tourner l’angle de la rue et se diriger vers moi… Ce jour-là le printemps faisait de grosses bulles roses fluo !
Et du coup j’ai des envies aujourd’hui veille du printemps de salades de toutes les couleurs…
Et vous d’ailleurs, le printemps vous l’attendez pourquoi ???
Cliquez sur les photos des salades pour retrouver les recettes du côté de chez Irrésistable, l’autre maison où vous pouvez retrouver mes recettes et bien d’autres choses passionnantes !
Salade de printemps en fraise tomate et vert…
Ingrédients pour 1 personne : 1douzaine de petites tomates cerise – 8 fraises moyennes – 1 petite poignée de pourpier – 1 quinzaine de feuille de menthe – 2càc de mascarpone – 4càc de crème fleurette – 2càc de vinaigre balsamique blanc – 2càc d’huile d’olive – Sel et poivre
Coupez les tomates en deux et les fraises en tranches, 5 ou 6 par fraises.
Faites un petit lit de pourpier dans une assiette et répartissez le reste des ingrédients, les tomates, les fraises et les feuilles de menthe, mélangez très rapidement.
Versez dans un petit bol le mascarpone, la crème et le vinaigre, mélangez bien le tout et répartissez-en quelques cuillères à café sur la salade.
Versez ensuite l’huile d’olive à votre goût, salez un peu, poivrez bien. Et servez.

Mais pourquoi, dès que c’est le printemps, vraiment le printemps, je lâche la couette… est-ce que je vous raconte ça…

mardi 24 mars 2009

Dernier petit tour à rivioliasiland ! Parce qu’un jour de plus et je passais par la fenêtre… Tome 3 suite et fin

Depuis quelques jours moi je suis raviolis raviolis… Mais il semblerait que je finisse par être le seul à prendre goût à la cuisine répétitive. Et pourtant j’entendais régulièrement des dis papa quand' t’es’que tu nous fais les pâtes à la tomate avec les boulettes dedans, mais si tu sais celles que tu avais faites il y a deux ans en nous disant cette fois les enfants juré promis craché si je les refais pas dans le mois que je sois transformé en moule à gaufres ! Mais on est prêt à oublier si tu les refais vraiment ces pâtes qu’on redemande et redemande notre papa à gaufres depuis… longtemps, longtemps !
Et de la même manière mon hamster me redemande régulièrement son désert préféré du monde entier, en précisant souvent que c’est pas le dernier comme dessert préféré mais celui qui était entre le préféré au chocolat croquant et le préféré avec les framboises et la chantilly…
Mes enfants ont donc la répétite dans la peau et me verrais bien faire et refaire les petits plats qu’ils ont aimé. Malheureusement, moi, pris dans ma frénésie culinaire je fonce toujours tête baissée vers de nouvelles aventures ! Et surtout jamais je ne me retourne…
Du coup quand j'ai décidé que j’allais mettre le ravioli asiatique au centre de ma table pendant quelques jours et que le premier tome a été accueilli par un flatteur 4 à 0, je me suis dit que j’allais faire du deux en un ! Je m’amuse avec mes petits pliages à répétition et je nourris toute la famille presque en état d’extase de me voir enfin récidiver une recette… mais voilà qu’avec le deuxième je me suis pris un match nul, 2 partout, la balle au centre. Et quand j’ai dit que j’en remettais une couche j’ai senti comme une ère de glaciation passer dans le dos de toute ma petite famille !
Et comme je suis un peu couillon j’ai juste sous entendu un… je ne sentirai pas comme un petite lassitude ?
Là vraiment je ne pourrais pas répéter ce que j’ai entendu même avec un déconseillé au moins de 18ans ça ne passerait pas, mais que ma Marie me reproche des choses que je n’avais pas rangé en 1994… montre à qu’elle point ils étaient vraiment prêts à tout me reprocher ! Et c’est seulement quand à terre, plié sous les reproches, j’ai lâché et si on se les faisait frire pour changer ? Qu’ils se sont arrêtés, qu’ils m’ont relevé et qu’il m’ont poussé vers la friteuse en précisant, une fois ! une seule et n’y reviens pas ! Allez donc y comprendre quelque chose…
Et pour ceux qui voudraient savoir à quoi ils ressemblent une fois frits il va falloir vous lancer, parce que chez moi ils ont été avalés tellement vite que je n’en ai même pas goûté un… et que je n’envisage pas d’en refaire tout de suite histoire de finir le printemps sans tremper dans le goudron et les plumes !
Raviolis à l’asiatique porc crevette aux parfums de terre et de mer
Ingrédients :
Pour la farce : 250g de porc – 200g de crevettes – 2 oignons nouveaux - 2càs de sauce soja – 2càc de Nuoc Nam – 1 jaune d’œuf – 1càc de maïzena – 30g de châtaignes d’eau asiatique - 1càs de sauce huitre
Pour les won ton's : 1 paquet de feuilles à won ton – 1 jaune d’œuf mélangé avec 1càc d’eau

Râpez avec les gros trous d’une râpe les châtaignes d’eau.
Passez au hachoir le porc, les crevettes et les oignons nouveaux. Vous pouvez aussi réaliser cette opération au mixer mais dans ce cas n’insistez pas trop, il ne faut pas réduire le tout en pâte lisse.
Ajoutez à cette préparation le soja, le nuoc nam, le jaune d’œuf, la maïzena, la châtaigne d’eau et la sauce huitre, mélangez bien.
Prenez une feuille de won ton, posez une petite cuillère à café de farce, étalez au pinceau un peu de jaune d’œuf sur les bords de deux côtés et repliez de manière à former un triangle. Insistez bien autour de la farce pour que le ravioli ne puisse pas s’ouvrir.
Ramener alors la pointe du triangle vers l’arrière, il doit alors dépasser, comme sur la photo. Placez le ravioli debout, mettez un peu de jaune d’œuf sur un des bras du ravioli (hé oui les raviolis on des bras !), puis croisez les deux pointes, encore une fois comme sur la photo. Il faut au final avoir une sorte d’enveloppe ouverte avec une queue de poisson derrière… ce n’est toujours pas évident à décrire mais aussi finalement plus facile à faire ! Recommencez autant de fois que nécessaire.
Ensuite il suffit de faire chauffer un bain d’huile à environ 180° et d’y plonger les raviolis jusqu’à ce qu’ils soient bien croustillants, puis servez-les avec plein de petites sauces variées.

Mais pourquoi, ravioliiiiis c’est finiiii… est-ce que je vous raconte ça…

PS : Moi je serais vous, j’irais vite essayer de participer au concours Ton restaurant favori de Mon nuage. Com juste histoire d’essayer de passer 3 nuits à Amsterdam dans un 5 étoiles ! D’ailleurs si vous avez de la place dans les bagages… Pour tout savoir cliquez sur la bannière.
image hébergée par photomaniak.com

samedi 21 mars 2009

J'adooore les raviolis asiatiques... Tome 2 ! Petite histoire de nouilles sans parole...

Je continue à voir des raviolis partout et comme j'adooore les raviolis en ce moment je suis parti à la découverte des pliages et des soupes... voilà donc le tome 2 de mes aventures raviolesques !




















Raviolis à l’asiatique porc crevette aux goûts qui piquent…
Ingrédients :
Pour la farce : 250g de porc – 200g de crevettes – 2 oignons nouveaux - 2càs de sauce soja – 2càc de Nuoc Nam – 1 jaune d’œuf – 1càc de maïzena – 1càc de citronnelle émincée le plus fin possible (vous pouvez aussi la hacher) – 1càc de gingembre frais râpé – ½ oiseau ou plus selon les goûts
Pour les won ton's : 1 paquet de feuilles à won ton – 1 jaune d’œuf mélangé avec 1càc d’eau
Passez au hachoir le porc, les crevettes et les oignons nouveaux. Vous pouvez aussi réaliser cette opération au mixer mais dans ce cas n’insistez pas trop, il ne faut pas réduire le tout en pâte lisse.
Ajoutez à cette préparation le soja, le nuoc nam, le jaune d’œuf, la maïzena, la citronnelle, le gingembre et le piment, mélangez bien.
Prenez une feuille de won ton, posez une petite cuillère à café de farce, étalez au pinceau un peu de jaune d’œuf sur les bords de deux côtés et repliez de manière à former un triangle. Insistez bien autour de la farce pour que le ravioli ne puisse pas s’ouvrir. Ramener alors les deux pointes de la base du triangle vers l’arrière, comme sur la photo, mettez un peu de jaune d’œuf sur une des pointes, puis croisez les deux pointes, encore une fois comme sur la photo. Il faut au final avoir une sorte de joli petit bateau ( oui je sais j’ai l’imagination qui voit des bateaux…) avec deux pointes qui se croisent derrière… ce n’est toujours pas évident à décrire mais aussi finalement plus facile à faire ! Recommencez autant de fois que nécessaire.
Soupe douce et piquante pour les raviolis
Ingrédients pour le bouillon (quantité pour deux personnes) : 50cl de bouillon de volaille – 1càs de sauce soja – 1càc de nuoc nam – ¼ de càc de gingembre râpé – ½ piment oiseau - 1petite poignée de germes de soja – 2càs de ciboule finement émincée - 10cl d'Ice tea Liptonic.
Versez dans une casserole le bouillon, la sauce soja, le nuoc nam et le gingembre et portez le tout à ébullition. Filtrez alors votre bouillon et ajoutez le piment, remettez sur le feu et poursuivez la cuisson pendant 2minutes. Ajoutez alors l’Ice tea (si vous voulez un bouillon plus classique passez cette étape).
Pour finir la soupe, faites cuire, à part, le nombre de raviolis souhaité dans une grande casserole d’eau un peu salée pendant une petite dizaine de minutes, les raviolis doivent être pratiquement cuits, juste encore un peu al dente. Ajoutez-les dans le bouillon et poursuivez la cuisson pendant trois minutes. Ajoutez les germes de soja et laissez encore une minute.
Servez la soupe et saupoudrez avec la ciboule émincée.
A suivre...

Mais pourquoi, je me demande si je ne deviens pas mono-maniac avec l'âge... est-ce que je vous raconte ça...

jeudi 19 mars 2009

Un ravioli, des raviolos... à l’asiatique ! Quand la collectionnite me reprend je vois des raviolis partout ! Tome 1

J’ai toujours eu la collectionnite collée à la peau, enfin maintenant ça va mieux… mais avant dès que j’achetais quelque chose ma première question n’était pas, j’aime ou j’aime pas ? Mais comment je vais pouvoir faire pour en acheter d’autres, le plus possible, tous les autres ! Parce que c’est bien rare d’acheter une chose perdue au milieu du désert sans plein de petits autres qui lui ressemblent et qui n’attendent que moi, forcément ! Les Beatles et une tripotée d’autres groupes n’ont pas fait qu’un disque, plein d’écrivains ont fait des livres et des livres et encore des livres… et c’est comme ça pour tout ce qui peut se collectionner, les théières chinoises, mais aussi tout ce qui ressemble à un chat, à une vache ou à un cochon… et puis les boîtes et les étiquettes et les bouchons et… tous les objets ont pleins de frères et de sœurs et de neveux et de cousins… et moi je n’ai jamais aimé séparer les familles !
Le problème, c’est que finalement je ne suis pas sûr que je serais allé plus loin qu’un ou deux disques des Beatles qui m’ont
vraiment fait se trémousser le tympan, et encore un ou deux… je ne suis pas sûr que je n’aurais pas lu bien des livres et bu bien des thés chinois, si je n’étais pas atteint de collectionnite aigue !
Je me suis même rendu compte que j’en arrivais à trouver suspect les pièces uniques et à me demander si tel auteur qui n’avait écrit qu’un livre méritait l’attention. J’en arrivais à chercher le comment et le pourquoi de ce manque d’écrits, et j’entendais alors ma petite voix du dedans me dire, tu ne vas quand même pas te mettre à lire un auteur qui élève une forêt de baobab au creux de sa main
tellement il a la flemme devant la page blanche… alors que regarde à côté ces rangées longues, longues remplies par son voisin, lui il écrit, écrit, écrit… Et comme hypnotisé par cette jolie file s’étalant sur plusieurs rayons, si régulière, où le même nom revenait sans fin, je finissais par relâcher l’unique pour ronronner devant le multiple…
Le problème, c’est qu’entraîné par sa passion, le collectionneur peut s’égarer et acheter la pièce
de trop… et je n’ai pas non plus échappé à ce travers. Et j’ai été moi aussi ce collectionneur prêt à tout pour justifier que, si, elle est belle cette 39e tirelire en forme de cochon, et que ce n’est sûrement pas parce que la pauvre bête rose fluo frelaté a été affublée de bas résilles et d’un soutien gorge noir à fleur qu’il ne faut pas pour autant en voir la beauté intérieure !
Mais comme j’ai toujours eu l’amour et les amis à la
franchise débordante mes efforts étaient souvent accueillis d’un rhaaa alors t’as encore acheté une daube ? difficile de s’enflammer après ça… J’ai alors commencé à avoir la collectionnite honteuse. Je collectionnais sans en avoir l’air mais comme j’étais aussi le seul à savoir que le collectionnais, j’ai connu bien des drames.
C’est comme ça que ma collection de papiers de bonbons a été ratissée par une crise de rangement de ma Marie, juste accompagné d’un au fait Chouchou j’ai fini par jeter le tas de vieux trucs collants qui prenaient la poussière dans ton tiroir… Que ma collection de trombones tordus a été rectifiée et qu’ils ont fini tristement attachés sur des dossiers inutiles… Ou que celle de mes cure-dents taillés à même le chêne n’ont même pas été suffisant à lancer le barbecue comme m’a dit ma Marie pour m’expliquer leur disparition soudaine, ne prenant alors même garde qu’elle me brisait le cœur une fois de plus…
Mais à force je me suis endurci et un jour je suis devenu assez fort pour renoncer aux collections et à leur rassurante multitude et j’ai donc fini par quitter le monde des collectionneurs, enfin normalement ma collec de bâtons de Chuppa Chups usés doit encore traîner quelque par… mais de temps en temps ça me reprend un peu et quand je commence à plier un ravioli, puis deux, puis trois, puis…
Raviolis à l’asiatique porc crevette aux champignons noirs
Ingrédients :
Pour la farce : 250g de porc – 200g de crevettes – 2 oignons nouveaux - 2càs de sauce soja – 2càc de Nuoc Nam – 1 jaune d’œuf – 1càc de maïzena – 3càs de champignons noirs réhydratés hachés – 1càs de ciboules hachés
Pour les won ton's : 1 paquet de feuilles à won ton – 1 jaune d’œuf mélangé avec 1càc d’eau
Passez au hachoir le porc, les crevettes et les oignons nouveaux. Vous pouvez aussi réaliser cette opération au mixer mais dans ce cas n’insistez pas trop, il ne faut pas réduire le tout en pâte lisse.
Ajoutez à cette préparation le soja, le nuoc nam, le jaune d’œuf, la maïzena, les champignons noirs et la ciboule, mélangez bien.
Prenez une feuille de won ton, posez une petite cuillère à café de farce, étalez au pinceau un peu de jaune d’œuf sur les bords de deux côtés et repliez de manière à former un triangle. Insistez bien autour de la farce pour que le ravioli ne puisse pas s’ouvrir.
Replier alors les deux côtés, comme sur la photo, puis replier en le chiffonnant le pique du centre, encore une fois comme sur la photo. Il faut au final que le centre soit bien rond et avoir trois piques chiffonnés au bout… pas évident à décrire et finalement plus facile à faire !
Recommencez autant de fois que nécessaire.
Ingrédients pour le bouillon (quantité pour deux personnes) : 50cl de bouillon de volaille – 1càs de sauce soja – 1càc de nuoc nam – ¼ de càc de gingembre râpé – 1petite poignée de champignons noirs réhydratés
Versez dans une casserole le bouillon, le soja, le nuoc nam et le gingembre et portez le tout à ébullition. Filtrez alors votre bouillon et ajoutez les champignons noirs, remettez sur le feu et poursuivez la cuisson pendant 5 minutes.
Pour finir la soupe, faites cuire, à part, le nombre de raviolis souhaité dans une grande casserole d’eau un peu salée pendant une petite dizaine de minutes, les raviolis doivent être pratiquement cuits, juste encore un peu al dente.
Ajoutez-les dans le bouillon et finissez la cuisson pendant trois minutes.
Vous pouvez servir la soupe avec une jolie ciboule entortillée dedans et un peu d’huile de sésame… au goût de chacun.
Et à suivre…

Mais pourquoi , des pianos, un panini… je suis pas sûr… est-ce que je vous raconte ça…

P.S. : Si vous voulez découvrir d'autres bien étranges " raviolis" asiatiques passez chez Tiuscha découvrir les étonnants momo : Saveur Passion !

mardi 17 mars 2009

Les objets seraient-ils des humains comme les autres ??? Et des souris plein mon four...

Je ne me demande plus depuis longtemps si les animaux sont des humains comme les autres, tellement il va de soi que Rantanplan et Einstein mes deux chattes sont aussi humaines que n'importe qui... moi, ce que je me demande c'est si les objets ne seraient pas eux aussi des humains comme les autres...
Il faut dire que chez nous, du temps où j'étais pas bien grand, ça manquait assez d'humains du type à deux pattes autour de moi. Entre ma mère qui travaillait à mi-temps, douze heures par jour, mon père qui passait son temps à éviter ma mère, préférant aller de maison de repos en hôpital, et mon frère... lui, en fait je n'avais pas très envie de le croiser, nos échanges se limitant souvent à quelques baffes fraternelles. Donc entre tout ça et une timidité un peu trop... les seuls autres humains à par mes chats que j'avais pour jouer étaient... des objets.
Et c'est ainsi que je passais mes journées avec Paires de z'ieux, l'énorme et inquiétante paire de ciseaux de mon père, Fil de fer, le mannequin de couture dont l'armature avait finit par devenir visible et Tacatac l'antique machine à coudre à roulettes, une machine que mon père n'utilisait plus mais qui avait impressionné bien des ennemis avec ses aiguilles redoutables... Il y avait ceux-là et bien d'autres avec qui je vivais de biens étranges aventures à l'écart des regards...
Le seul vrai problème que j'avais alors était de redevenir le petit ange de sa maman quand elle rentrait en faisant disparaître toutes les traces, certaines fois trop visibles, de nos aventures... Les ponts de singe qui nous avaient aidés à nous échapper entre deux fauteuils, les pièges divers et variés, tels les terrifiants trous à pointes que nous laissions derrière nous, c'est fou ce qu'on peut faire avec une pelote d'épingle... et les cages devant tomber du plafond et les cordes sensées vous attraper le pied et vous envoyer dans les airs et... Il faut dire que nous avions contre nous le pire des ennemis, un de ces êtres maléfiques que tous les petits garçons à l'imagination un peu débordante craignent... le grand frère raisonnable !
A cette époque les objets étaient donc pour moi des humains comme les autres et avec l'âge je n'ai pas vraiment changé...
Sauf que maintenant ce sont des objet culinaires qui peuplent ma vie... Et tout ça n'est pas bien grave tant que je reste dans ma cuisine avec eux, le problème c'est que certaines fois ma vie intérieure oublie de rester... intérieure !
Parce que moi quand j'ai dû changer mon grille-pain, moi je ne veux pas savoir s'il grille sans brûler comme nous le disait une vendeuse pas très inspirée, fatiguée visiblement de répéter son petit argumentaire, non je ne veux pas savoir ça.... ou pas que ça... Je veux aussi savoir s'il sait chanter des chansons de pirates et s'il les poussera haut et fort quand nous vogueront sur le micro-onde voisin le nez au vent décoiffé par les embruns... et s'il me répondra Oui mon capitaine ! Hooo oui ! quand je lui montrerait au loin le vaisseau du terrible balai espagnol, un borgne de nos ennemis toujours prêt à essayer de m'envoyer par le fond de ma cuisine... Oui mon capitaine ! Hooo oui ! j'attendrai qu'il me dise quand je lancerai mon A vos pièces moussaillon ! Chargez vos tranches et pas de prisonniers !
Mais ça j'hésite encore à le demander aux petites vendeuses que je croise dans les magasins, j'hésite encore... Mais heureusement depuis que j'ai découvert la cuisson basse température une cuisson longue, longue... j'ai le temps d'en parler, de me confier à mon analyste pendant les longues heures de cuisson jusqu'à ce que finalement il me libère d'un à la semaine prochaine avant de le compléter d'un et n'oublie pas tes souris d'agneau ça fait quand même trois heures que je suis en train de te les faire cuire... Quand le vendeur nous avait parlé de gazinière multi-fonctions il ne savait pas à quel point il était dans le vrai...
Des souris et des épices... ou les souris d'agneau en cuisson lente
Ingrédients : 2 souris d'agneau - 2càs soupe de huile (selon les cas utilisez l'huile qui s'associe le mieux à la préparation, huile d'olive pour la première et la troisième, huile de colza pour la deuxième) - de la Carta Fata un film que j'ai découvert grâce à Stéphanie (on peut remplacer le film transparent éventuellement par du papier sulfurisé ou aluminium mais c'est tellement moins joli...)
première version : 1 bouquet de romarin et de thym mélangé - 2 ou 3 oignons nouveaux - 1càs de miel - 1/2 càc de mélange pour pain d'épices - sel
deuxième version : 1 botte de navets - 1càs de miel - 1càs de sauce soja - du piment japonais
troisième version : 1botte d'oignons nouveaux - 1càs de miel - 1/2 càc de mélange pour pain d'épices ou de ras el hanout - 20g de gingembre confit - 12 abricots secs - sel
Dans tous les cas commencez par mettre l'huile dans une cocotte à feu assez vif et colorez bien les souris de tous les côtés.
Ensuite selon les cas...
Première version : Posez les herbes sur une feuille de Carta Fata, puis posez-en une autre plus petite dessus. Posez les souris dessus. Mettez les oignons dans la cocotte et faites-les très rapidement colorer. Ajoutez-les sur la feuille. Versez le miel puis les épices sur les souris. Refermez bien la papillote de manière à ne pas fermer la feuille intérieure de manière à laisser les parfums des herbes imprégner la viande.
Enfournez dans un four préchauffé à 110° pendant environ 1heure 20, vous aurez alors une viande rose sur l'os. Sinon basculez dans la cuisson longue et laissez alors tout ça cuire pendant 3heures à 3h30 pour avoir une viande complètement confite.
Pour la première et la deuxième version je pense que la cuisson courte se prête bien à la recette et la cuisson longue pour la troisième.
Deuxième version : Epluchez les navets. Posez les souris après cuisson sur une feuilles de Carta Fata. Mettez les navets dans la cocotte et faites-les très rapidement colorer. Ajoutez-les sur la feuille. Versez le miel puis le soja et le piment sur les souris. Refermez la papillote et faites cuire selon les indications de la première version.
Troisième version : Posez les souris après cuisson sur une feuilles de Carta Fata. Mettez les oignons dans la cocotte et faites-les très rapidement colorer. Ajoutez-les sur la feuille. Versez le miel puis les épices, le gingembre et les abricots. Refermez la papillote et faites cuire selon les indications de la première version en préférant si possible la version longue. Pensez à préparer un peu de semoule qui accompagnera très bien cette recette.
Si vous voulez vous amuser un peu plus, en fin de cuisson faites un tout petit trou dans la papillote, recueillez le jus et faites le réduire. Vous n'aurez plus alors qu'à napper la viande avec la papillote à peine ouverte.
Mais pourquoi, Oui mon capitaine ! Hooo oui !... est-ce que je vous raconte ça...
P.S. : L'autre jour alors que je participais à un atelier LG où on nous présentait le tout nouveau et très performant four DuoChef de chez LG après que notre accompagnateur du jour nous a présenté tous les réels avantages de l'objet, toutes ces cuissons alternées, simultanées... moi une fois je n'ai pas pu totalement me réprimer et discrètement après la démonstration je suis venu lui donner une petite tape sur la tête du dit Duo^Chef et lui lâcher un... t'inquiète pas petit on va se retrouver, on ne te laisserait pas comme ça... t'inquiète... et il m'a bien semblé alors entendre... Oui mon capitaine ! Hooo oui !... il m'a bien semblé... Alors peut-être à suivre...

vendredi 13 mars 2009

Carte postale gourmande et week-end de bronzage des doigts d’pieds…

Vous je sais pas mais moi ce petit rayon de soleil qui vient d’arriver et commence à me chauffer le dos, il me pousse en direction de la chaise longue pour me mettre en positon du lézard… lézardeur.
Et donc aujourd’hui pas d’histoire, pas de recette, rien ! Si, juste une photo, parce que qu’il n’y a pas que la cuisine dans la vie, une photo que j’ai regardée une partie de la fin d’après-midi avec un sourire béat, presque la bave au coin des lèvres... une photo de bouffe quand même, forcément parce que je ne suis toujours pas à une contradiction près... !
Bon week-end les gens !
Photo : Stéphanie B.

Mais pourquoi, je lézarde, tu lézardes, il lézarde, nous lézardons… est-ce que je vous raconte ça…
PS : Si vous voulez quand même une recette qui ressemble à celle-là, passez prendre celle de Stéphanie en cliquant là : La recette ! Les miennes arriveront lundi après ma crise de bronzage des doigts d’pieds !

lundi 9 mars 2009

Cupacakes day Tome 2 de la grande récapitulation ! Suite et fin…

Et voilà que le 1st cupcakes day est vraiment fini cette fois! Et vous avez été nombreuses et nombreux, 59 très exactement, à vous associer à ce petit jeu sans le moindre enjeu si ce n'est celui de partager quelques recettes, des recettes de cupcakes, de ces petites choses qui semblent vouloir continuer leur petite invasion de chemin... Et vous avez été si nombreux et nombreuses qu'il m'a semblé utile de proposer vos créations en deux tomes ! Voilà maintenant le deuxième et dernier !
Merci à vous tous et n'hésitez pas à cliquer sur les liens pour avoir les recettes de toutes ces merveilles.
Et bien sûr si j’ai oublié quelqu’un… dites-le moi vite et je rajoute !

Bombay – Bruxelles

La popotte de Manue

...miettes

Papilles et pupilles

Alter Gusto cuisine et goût

Bretzel et Café Crème

Cuisine Guylaine

En cuisine, c’est tout !

Les gourmands disent...

Cute Cakes…


En direct d'Athenes

La cuisine selon mon envie !

Sel et Pain de Sucre

Greshka & Camille
J’en reprendrai bien un bout…

La cuisine de Quérancia

La cuisine de Soso
Chez Esthel

ABC- Cooking.net Nos ptites magies

La cuisine des trois soeurs
Et si on mangeait...

La gazette des fourneaux

Le frichti de la souris Les petites choses bio de Mamzelle Gwen Nothing but mePoocellina.com

Une fille en cuisine... parce qu'il n'y a pas que les chaussures dans la vie !

Végétatout
Chez Requia

Mes tables de fêtes

Gato Azul

Et voilà c'est fini...

Mais pourquoi, je crois que j'ai fini de voir des cupacakes partout... est-ce que je vous demande ça...