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samedi 6 août 2011

Je pique-nique, tu pique-niques, nous pique-niquons… Pique-nique maintenu la pluie semblant décidée à nous oublier demain ! Et p'tit pain fourré vite fait…

Je crois que je serais capable de bouffer tout cru une grenouille, un baromètre, le voisin qui lit dans ciel, un thermomètre et surtout surtout un météorologue de météo France !!!
Surtout celui qui jette nuage et soleil sur une carte et qui recommence à les jeter un quart d'heure plus tard et qui recommence un autre quart d'heure après et qui recommence…
Et forcément quand tu jettes des petits nuages et que tu te mets à 13m72 précisément ! C'est que c'est précis la météo… Qu'avant tes lancés tu te bandes les yeux et tu t'attaches la main gauche avec le pied droit… t'es chouilla moins doué pour viser ! Du coup forcément, faut pas s'étonner si la météo passe des fois de l'hiver à pingouin à l'été à fourmis rouges en un quart d'heure ! Et que l'on peut annoncer une tornade cyclonique dans le 14e, une pousse de palmier dans le 17e et l'arrivée des ours en scooter des neiges dans le 20e ! Avec la météo tout est possible, c'est une histoire de jeté d'la figurine… Orage tu perds, soleil tu gagnes… Faites vos jeux !!!
Quoi qu'il en soit il semblerait que le jeté de figurine indique plusieurs fois de suite que demain la pluie va nous oublier un peu. Alors je vais continuer mes danses du soleil, espérer le temps clément annoncé et vous attendre pour le pique-nique d'août, même endroit même heure ! Par contre l'herbe risquant d'être parfaite pour les escargots mais un peu humide pour y poser les fesses n'oubliez pas vos petits plaids bien chauds !
 
Pour le reste vous retrouverez tout le détail en cliquant sur la bannière (en fin d'article) et si vous avez besoin n'hésitez pas à m'envoyer un p'tit mail là : doriancuisine@free.fr pour avoir mon numéro de tel.
Et en attendant un petit pain minute pourquoi pas à partager les fesses sur l'herbe… fraîche.
P'tit pain fourré vite fait au goût d'Italie
Ingrédients : 400g de pâte à pain (demandez à votre boulanger un peu à l'avance pour être sûr d'en avoir) – 1 dizaine de tranches très très fines de mortadelle – 4ou 5 quartiers de tomates séchées – une boule de mozzarella – 1petit bouquet de basilic et un de sarriette effeuillés –de l'huile d'olive – sel et poivre
Etalez la pâte en rectangle le plus grand possible à la main sans la déchirer.
Coupez la mortadelle en lanières grossières. Hachez fin les tomates séchées. Effeuillez la mozzarella.
Répartissez en diagonales sur le pain des bandes de mortadelle, tomates séchées et mozzarella. Saupoudrez le tout généreusement avec les herbes, poivrez.
Enroulez le pain de manière à obtenir un gros boudin. Prenez les deux extrémités du pain et torsadez-le, attention le pain est fragile.
Posez le pain sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
Versez sur le pain un filet d'huile d'olive et un peu de fleur de sel.
Enfournez dans un four préchauffé à 250° pendant 10minutes puis baissez à 180° et poursuivez une vingtaine de minutes. Pendant la cuisson jetez dans votre four, pas sur le pain bien sûr, un quart de verre d'eau pour l'humidifier.
Dès que le pain est prêt laissez-le refroidir et n'attendez pas pour le dévorer… ce qui est le plus difficile !

Mais pourquoi, je vais finir par m'attraper la crampe de la danse du soleil moi à force… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 28 juillet 2011

Qui a dit qu'il ne fallait pas manger avec les doigts ! Nourritures à manger sur le pousse et casse-croûte à s'en manger les doigts !

Depuis toujours je n'ai jamais pu m'empêcher de mettre les doigts dans le manger.
Même du temps où ma mère me regardait avec un regard de canard constipé dès que j'avais le malheur d'attraper ne serait-ce qu'une petite feuille de salade du bout des doigts. La petite jolie qui me tendait ses feuilles avec un air de dire vas-y prends-moi dans tes bras… Et moi je ne résistais pas, je n'ai jamais su résister à une petite feuille qui me frétille de bonheur sous la main.
Dans ces moments-là ma mère n'avait pas que le bec du canard, elle aboyait aussi comme… un canard. C'est pour ça que souvent j'attendais une de ses nombreuses allées et venues à la cuisine pour attraper sauvagement les petites choses que j'avais bien rangé, ordonné, sur le rebord de mon assiette, en attentant de pouvoir les attraper du bout des doigts, les porter à ma bouche et les dévorer…
Enfin ça c'est ce que j'espérais mais souvent au moment de l'extase quand enfin je patouillais l'aliment avec bonheur, je me souvenais d'une présence hostile, de celui qui était en face de moi la tête légèrement penchée et le sourire plus que mauvais… mon frère ! Mon frère qui inévitablement me gâchait l'extase d'un cri, Maaaammaaann y'a le petit qui mange encore avec les mains ! Qu'il criait avant de me lancer un regard victorieux. Nous échangions alors quelques amabilités avec les yeux qui laissaient à penser que notre fraternité n'était qu'un concept relatif… très relatif !
Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais pu m'empêcher de mettre les doigts dans le manger…
Du coup quand Alice, mon Irresistable souffleuse d'idées, m'a proposé d'y mettre les doigts pendant un mois (cliquez sur les photos pour rejoindre les recettes) … forcément… Et quand j'ai cherché une recette pour accompagner celles parues le long du mois du côté de chez Irresistable, je me suis dit que j'aimais aussi manger avec les mains quand j'ai les fesses posées sur l'herbe. Et je me suis rappelé d'un casse-croûte qui m'avait mis l'estomac en joie du côté de chez Donal Skehan, un jeune homme pétri de talent… depuis l'temps que je vous le dis, va falloir finir par le croire ! Et entre le sien et quelques autres idées voilà le…
Casse-croûte à s'en manger les doigts
Ingrédients : une dizaine de tranches très fines de gigot d'agneau cuit – 1 demi-baguette du type paysanne - ½ boule de mozzarella – 3 tranches de tomate séchée coupées en morceaux– ¼ d'oignon rouge coupé en tranches fines - 1dizaine de feuilles de basilic – 4 ou 5 cœur d'artichauts au naturel – de la moutarde – du vinaigre balsamique – de l'huile d'olive
Commencez par faire chauffer un trait d'huile d'olive à feu bien vif. Quand l'huile est bien chaude posez les cœurs d'artichauts côté coupé face à la poêle et laissez-les juste le temps de les dorer.
Mélangez ensuite 1càs de moutarde avec 1càc d'huile d'olive et autant de vinaigre balsamique.
Coupez le pain dans la longueur et passez le un peu sous un grill bien chaud ou dans un grille-pain, juste ce qu'il faut pour le rendre croustillant.
Montez alors le casse-croûte. Un peu de sauce sur la tranche de pain du bas, les tranches de gigot, la mozzarella effeuillée ou coupée en tranche, les tomates séchées, l'oignon, l'artichaut et le basilic. Un peu de sauce, la deuxième tranche de pain, appuyez bien, coupez en deux, ficelez éventuellement pour tenir le tout. Dégustez forcément avec les mains et avec les fesses dans l'herbe…

Mais pourquoi, je pique-nique, tu pique-niques, nous pique-niquons… je me demande si le soleil va finir par comprendre le message ! est-ce que je vous raconte ça…

lundi 16 mai 2011

Tartelettes aux pêches croustifondantes et ouverture de la saison des pique-niques des blogueurs à Paris ! Vous venez ???

 Je le sentais depuis un moment… ça montait, ça montait, comme un besoin furieux et impérieux de chlorophylle était en train de me prendre. C'est à tel point que des fois au beau milieu d'une rue je me mettais subitement à quatre pattes à la recherche du moindre bout d'herbe, du moindre petit brin qui aurait survécu entre les dalles de goudron, là seul à m'attendre, à me tendre ses petits bras tout verts...
Moi l'urbain qui suivait les camions parisiens comme enivré par les bons relents de diesel à l'état pur. Moi qui aurait volontiers échangé ma carte bleue contre une carte orange et qui me faisait une ligne juste pour le plaisir, la porte Saint Cloud porte de Montreuil, une bien longue avec plein de beaux tunnels aux si bonnes odeurs parisiennes… Moi, j'étais en manque de vert !
Et pourtant pendant longtemps le mot nature m'avait provoqué grattements et hoquètements et le seul fait qu'il existe des endroits dédiés entièrement aux fleurs et autres choses qui poussent dedans la terre me faisait douter du genre humain.
A cette époque des mots comme bottes en caoutchouc, sécateur ou week-end à la campagne me provoquaient des crises d'asthme. Je préférais lisser le zinc parisien d'un coude attentif en ventant les mérites de la ville du matin jusqu'au soir et surtout du soir au matin tôt. Je ventais ses rues enfumées et bruyantes où les arbres, ces trucs en bois avec de ridicules plumeaux verts, n'étaient pas encore adulés comme s'ils étaient la seule chance de survie de notre espèce.
A cette époque je vivais heureux protégé que j'étais par le périphérique et en oubliant qu'il y avait autre chose après… Après de toute manière, c'était la sauvagerie animale et je frissonnais d'horreur en imaginant que l'on puisse me pousser dehors, hors de ma ville !
Et puis il y a quelques années avec une poignée de passionnées et de passionnés nous nous sommes retrouvés pour un premier pique-nique sur l'herbe… Bien sûr prudemment cette première fois j'avais mis un plaid bien épais tout en synthétique entre le vert grouillant et mes fesses. Mais petit à petit occupé que j'étais à prendre plaisir avec eux, avec ces premières et ces premiers, j'ai oublié, je me suis oublié, j'ai oublié l'urbain. Et j'ai même fini par caresser cette herbe sur laquelle j'étais posé… et ça m'a paru presque aussi doux qu'une moquette… et j'ai aussi presque oublié les monstres terrifiants qui pouvaient y vivre… presque oublié.
C'est comme ça que je me suis attrapé le plaisir du vert sur lequel on pique-nique et c'est comme ça qu'année après année, rendez-vous avec vous après rendez-vous, finalement j'en arrive à être en manque d'herbe quand le temps des pique-niques arrive.
Et j'espère qu'à vous aussi ça vous fait un peu ça et que vous aurez envie de nouveau de venir partager, échanger et manger sur… l'herbe ! Et comme toujours nous avons donc rendez-vous les premiers dimanches de juillet et d'août.
Tartelettes croquantes aux pêches fondantes
Ingrédients pour 4 pièces :
Pour les tartes : 250g de farine – 140g de beurre – 70g de cassonade – 30g d'amandes effilées – 1 œuf – 8 petites pêches blanches mûres à point – quelques brins de romarin
Pour la garniture : 8càs de mascarpone – 8càs de crème fraîche liquide – 4càs de sucre glace – 2càs d'amandes en poudre – 4càs d'amandes effilées légèrement grillées
Commencez en réalisant le fond de tarte. Battez ensemble 120g de beurre mou avec 50g de cassonade. Ajoutez la farine et les amandes effilées que vous aurez écrasées entre vos doigts. Ajoutez enfin l'œuf rapidement battu. Faites une jolie boule, puis coupez-la en quatre et reformez quatre boules.
Ecrasez les boules de pâte avec la paume de la main sur un papier sulfurisé, donnez lui une forme rectangulaire.
Pelez et coupez en quartier les pêches et répartissez-les sur la pâte.
Saupoudrez chaque tartelette avec quelques brins de romarin, 10g de beurre en tout petits cubes et 5g de cassonade.
Enfournez pendant 15 à 20 minutes dans un four préchauffé à 180°.
Pendant ce temps réalisez la crème en battant ensemble le mascarpone, la crème, le sucre glace et l'amande en poudre.
Au sortir du four, laissez tiédir, puis répartissez la crème sur les tartelettes et terminez en saupoudrant le tout avec les amandes effilées. Mangez vite !
Et maintenant le mode d’emploi des pique-niques, le qui, le quand, le pourquoi, le quoi et tout l'toutim, toutes les propositions pour les pique-niques parisiens... Et si vous voulez voir les précédentes éditions c'est là, là et là...
- Qui vient ? Les amateurs de blogs… ceux qui ont un blog et ceux qui aiment les lire ! Et on peut venir avec amies, maris, amants, grand-mères, oncles, enfants… ou tout seul ! mais pas d'animaux… interdits dans les jardins de Bercy…
- Quand vient ? Les dimanches 3 juillet (pour que ceux qui sont ensuite en vacances puissent aussi participer…) et/ou  le 7 août à partir de midi… mais vous pouvez arriver plus tard ! Nous y serons jusqu'à… je pense la fin de la sieste mais chacun peut partir quand il le veut bien sûr.
- Où vient ? Dans les jardins de Bercy (nous serons sous la croix sur la 'tite carte) accolés au métro Cour Saint-Emilion (ligne 14) ou Bercy un peu plus loin… ne vous inquiétez pas cette partie du jardin n'est pas gigantesque et sur l'herbe un tas de blogueurs ça se voit !
- Pourquoi vient ? Pour être ensemble et manger un bout…
- Avec quoi vous vient ? Chacun prend son pique-nique, et ça peut être un casse-croûte jambon beurre… et pour les plus courageuses ou courageux, elles ou ils peuvent prendre quelque chose de plus, une boisson, un truc salé, un truc sucré… un truc quoi… à faire goûter à ceux qui sont autour. Ne faites pas pour 15, pour 2 ou 3 c'est déjà bien ! Eventuellement un truc pour manger dessus (nappe, plaid, couverture…), mais l'herbe pour pique-niquer c'est bien aussi !
- Avec quoi moi viens ? Avec un stock d'assiettes, en carton mais avec des petites fleurs, de gobelets et de couverts, en plastique sûrement… donc n'apportez pas tout ça à moins que vous ne vouliez manger dans votre vaisselle en porcelaine et vos verres en cristal !
Des idées, des questions, des suggestions à vous de jouer maintenant ! Et si vous avez vraiment peur de ne pas nous trouver n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail je vous dirai comment faire sonner mon portable ,-)!!!

Si vous voulez reprendre le logo du pique-nique, vous pouvez mais aucune obligation bien sûr !

Mais pourquoi, et voilà que la danse du soleil va revenir à la mode... est-ce que je vous raconte ça...