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vendredi 26 mars 2010

Je cuisine, tu cuisines, nous avons cuisiné tous ensemble… Et l’ultime crumble au chocolat pour accompagner quelques photos souvenirs souvenirs !

Si vous mettez dans une cuisine une bande de blogueuses et de blogueurs culinaires dans une cuisine que peut-il bien se passer ? La réponse en images…
Ce soir-là Guy Degrenne a donc eu la bonne idée de lancer dans les cuisines de la Fraich’Attitude une Cooking Party et forcément en mettant Adèle, Sandrine, Philo, Ann'So, Carine, Anna, Hervé, Anne Hélène, Sophie, Clémence, Delphine et moi dans une même cuisine, ce qui devait arriver est arrivé tout le monde s’est donc mis à cuisiner, cuisiner, cuisiner…
Et puis, plus tard quand tout le monde avait usé poêle, couteaux et casseroles, spatules et moules… Alors que nous étions en train de déguster le petit crumble pomme mangue au sirop de passion et citron vert que nous avions préparé à six mains, Romain a parlé du crumble de sa mère, de ce crumble sur lequel elle faisait couler le chocolat… Et il m’a donné envie d’un crumble au chocolat réconfortant avec son chocolat qui coule dessus jusqu’à vous emporter d’envie !
Crumble croquant au chocolat coulant
Ingrédients : 1 pomme – 1 poire – 2càs de sucre roux en poudre – 5g de beurre doux – g de chocolat au lait à pâtisser – 5cl de crème fraiche liquide – 10g de beurre demi-sel – 20g de beurre bien froid – 20g de farine – 20g de sucre en poudre - 1 digestive biscuit (j’ai utilisé des Mc Vities …) - un bâton de cannelle
Commencez par peler puis couper en cubes assez petits la pomme et la poire.
Mettez ensuite une poêle au feu avec le beurre doux et faite-le fondre à feu moyen. Quand il est bien chaud ajoutez les fruits et faites-les revenir pendant quelques minutes le temps qu’ils
commencent à peine à fondre et qu’ils aient pris une belle couleur. Ajoutez à ce moment-là le sucre en poudre et laissez le tout sur le feu jusqu’à ce que le sucre fonde et qu’il caramélise autour des fruits.
Posez un emporte pièce, il doit être assez haut, sur du papier sulfurisé, puis remplissez-le avec les fruits caramélisés en tassant bien.
Mélangez dans une assiette le beure coupé en tout petits cubes, le sucre et la farine, mélangez avec le bout des doigts jusqu’à obtenir un sablé. Emiettez alors le biscuit et mélangez
rapidement.
Plantez le bâton de cannelle dans les fruits puis versez
tout autour le crumble.
Enfournez dans un four préchauffé à 200° pendant 15 à 20 minutes.
Pendant ce temps préparez la crème au chocolat. Versez tous les ingrédients dans un bol et faites fondre le tout au micro-ondes puis mélangez jusqu’à obtenir un mélange bien onctueux.
Démoulez avec délicatesse le crumble sur une assiette et commencez à versez le chocolat chaud dans le bâton de cannelle qui va vite déborder. Arrêter quand vous voulez, si vous arrivez à arrêter avant la fin du chocolat…


Mais pourquoi, je me demande si je ne vais pas finir par y prendre goût à faire couler du chocolat comme ça… est-ce que je vous raconte ça…
Toutes les photos de l'atelier ont été réalisée par Fabrice.


















dimanche 10 janvier 2010

Voyage à l’Est de l’Est dans un pays où naissent les assiettes, et goulash de veau à ma manière !

Au bout de la route nous sommes arrivés à Alföld, une ville qui hier encore n’existait même pas pour moi… Il faut dire que quand Olivia m’a proposé de partir du côté de Budapest, je n’ai rien dit sur le coup, mais juste après je suis allé voir Marie et je lui ai demandé, dis Chouchou Budapest c’est bien en Hongrie ou en Bulgarie ou en Roum… enfin vers un truc comme ça, loin, fort loin vers l’Est non ? La quantité d’air qu’elle a alors expiré m’a indiqué ce qu’elle pensait de mes connaissances géographiques et j’ai senti que je n’aurais jamais ma réponse... Je suis donc resté sur ma seule certitude, Budapest c’était vers un truc comme ça, loin, fort loin vers l’Est…
Du coup savoir où j’étais quand nous avons fini par nous arrêter au bout de la route c’était donc beaucoup, beaucoup demander à mes certitudes géographiques.
Mais si je ne savais pas où se trouvait ce bout du monde, je savais pourquoi nous y étions, nous étions là pour découvrir l’usine où naissent les vaisselles Guy Degrenne. Et quand j’ai entendu un, tout le monde descend ! on y est ! Je l’ai pris avec le soulagement d’être arrivé... enfin soulagement… je ne savais plus si finalement être là au centre d’une usine de… porcelaine… était vraiment une si bonne idée.
J’ai toujours eu une capacité exceptionnelle à provoquer des tsunamis de catastrophes à la moindre occasion, ce n’est pas que généralement j’ai de la malchance, c’est juste que je suis la malchance !
Je crois qu’il suffirait que j’arrive dans le Sahara avec ma petite valise bourrée de mon inévitable écran total, vu que je brûle même quand je suis exposé à la lampe du frigo, pour que le Sahara n’ait plus le moindre problème de sécheresse et connaisse même sa première mousson.
La malchance ne se mesure jamais à moi elle sait qu’elle n’a aucune chance...
Du coup, lors de cette visite qui commençait, c’est prudemment que je suis resté loin des machines et des portes, des palettes de vaisselle et des pots de peintures, loin de tout ce qui se touche et peut se casser… loin de tout quoi… Et c’est ainsi que j’ai suivi la petite bande de découvreurs d’usine avec lesquels j’étais arrivé pour visiter cet univers où l’on cultive les assiettes.
Mais petit à petit je me suis tellement pris au jeu et aux explications de nos guides, de ce directeur et de son traducteur, qui nous ont entraîné avec passion sur le chemin qui va de la matière jusqu’à l’objet, que j’ai un peu oublié ma capacité à me transformer en aimant à catastrophes. Et c’est comme ça que j’ai découvert comment étape après étape, les machines mais surtout les hommes et les femmes, avec leurs gestes précis, impressionnants, plongeant les assiettes dans les bains d’émail, traçant à main levée au pinceau des cercles d’or, font naître ce qui va finalement couvrir nos tables…
J’ai toujours eu des rapports curieux avec les objets, leur donnant peut-être plus de vie qu’ils n’en ont réellement, mais là dans cette usine où ils naissent les assiettes, j’ai compris que les objets portent quelque chose de plus que la simple matière qui les compose, ils portent aussi la trace et l’esprit de ceux qui les fabriquent… Et c’est aussi avec ça que je suis parti et quelques souvenirs inoubliables.
Et quelques heures plus tard nous arrivions à Budapest la capitale de… d’un pays fort fort loin vers l’Est… mais ça c’est une autre histoire…
Toutes les recettes visibles dans cet article ont été composées avec de la vaisselle Guy Degrenne et vous pouvez retrouver les recettes en cliquant sur les photos.
Produits offerts
Petit veau comme un goulash
Ingrédients : 1kg de jarret de veau coupé en tranches (comme pour faire un osso bucco) – 1càc d’huile neutre – 1càs de beurre - 3 oignons moyens – 2 poivrons rouges – 1boîte de cubes de tomates – 3càc de paprika – ½ càc de graines de cumin – ½ càc d’origan séché – 2 feuilles de laurier – 1petit piment sec - 1càc de sucre roux - 1càc de fond de veau dilué dans ½ litre d’eau - quelques tiges d’origan frais – sel et poivre – de la crème liquide – du citron
Faites chauffer l’huile et le beurre dans une sauteuse. Salez et poivrez les tranches de viande, puis faites bien dorer les tranches des deux côtés.
Coupez en cubes les oignons et les poivrons, les poivrons en cubes un peu plus gros que les oignons. Quand la viande est bien dorée réservez-la dans une assiette puis versez les oignons et les poivrons dans la poêle. Baissez légèrement le feu et poursuivez jusqu’à ce que les oignons deviennent transparents mais sans trop colorer (5 à 10minutes).
Ajoutez alors le paprika, le cumin, l’origan séché et le laurier mélangez bien, laissez une petite minute, le temps que les parfums se mélangent bien. Ajoutez les tomates en boîte et le sucre roux mélangez puis versez le bouillon et ajoutez enfin la viande et le piment sec.
Couvrez et laissez cuire pendant une bonne heure en remuant de temps en temps, vérifiez que ça ne colle pas. Au bout de ce temps découvrez et poursuivez la cuisson pendant une demi-heure, la viande doit alors être très tendre et se défaire de l’os, si elle n’est pas assez tendre n’hésitez pas à prolonger la cuisson.
Pendant la cuisson remplissez un petit bol de crème liquide et versez dessus un trait de citron, remuez et réservez.
Quand le plat est prêt saupoudrez-le d’origan frais et servez avec le bol de crème pour que chacun se serve à son goût.

Mais pourquoi, ça se confirme, j’ai de plus en plus envie de cup cake’s moi… est-ce que je vous raconte ça…

jeudi 3 septembre 2009

Aventures bucoliques, tartelettes fines fines fines… et XY au menu du dessert !

Il y a des jours où je suis frappé de contradiction galopante, il suffit alors qu'on me dise blanc pour qu'inévitablement je vois noir, je parle noir, je mange noir et au final dès qu'il fait noir, je me couche… Heureusement, comme je suis aussi variable qu'une girouette ventilée, mes crises contradictoires ne durent que le temps de me retourner et de passer à un autre type de crise… et dans ce domaine, de la crise j'en ai tout un catalogue…
Mais depuis que j'avais passé une mémorable soirée à déguster la plus fine des cuisines moléculaires avec les XY de Guy Degrenne à la main, je sentais la crise de contradiction galoper en moi ! Et puis ça s'est déclenché au moment où je faisais le sac de survie du cuisinier en week-end chez belle maman…
Chez moi, on ne se rend pas compte de la difficulté de l'exercice, de cette question si simple, que faut-il prendre ? mais aussi si complexe, voire presque cruelle, je prends ou je ne prends pas… Ma petite balance bien sûr, mes petites herbes au goût d'ananas, peut-être, mais vont-elles aimer le voyage… le sel au goût de morue ou de fromage fermenté… peut-être pas… Et tout ce minutieux travail, c'est seul que je l'effectue, Marie m'avait lancé un tu crois que je n'ai que ça à faire d'aller trier les joujoux de monsieur alors que j'ai les sacs de toute la famille à préparer ! Je me suis gardé de lui faire une remarque quant à l'importance de ma tâche, je sais d'expérience que quand elle est prise dans une de ses passions des fois elle peut avoir la raison qui bifurque…
Et puis au moment où j'hésitais entre l'extracteur de jus et la barate à beurre... on ne sait jamais, un amour de passage avec une vachette à l'œil bleu langoureux, et quoi de mieux que de garder en souvenir une jolie motte… Enfin j'hésitais une fois de plus, quand mes yeux se sont posés sur la pochette d'XY avec lesquels j'étais revenu de la fameuse soirée et qui me laissait perplexe depuis… Et là, j'ai vu la lumière contradictoire s'éclairer en moi, j'allais les emmener à la campagne histoire de voir comment ils réagiraient à un repas les fesses posées sur l'herbe !
Et une fois que j'avais rangé tout mon petit barda, je suis remonté et j'ai juste dit bon moi j'ai fini on y va… avant de remarquer qu'elle n'avait peut-être pas fini…
C'est comme ça qu'il y a quelques jours je me trouvais à la campagne de belle maman avec ma trousse de XY pas loin, bien décidé à leur faire déguster la plus rustique des tartes aux fraises.
Et puis curieusement au fur et à mesure que mes petits travaux culinaires avançaient, le côté rustique de ma tarte a disparu peu à peu… La pâte s'est affinée, affinée… à tel point que j'ai presque eu du mal à la mettre en place. Et puis la crème elle-même qui s'est allégée, acidulée… et finalement sans que je m'en rende vraiment compte ma rustique était devenue la plus XY des tartes…
Petites tartelettes aux petits fruits rouges… une idée attrapée du côté de l'Express remise à ma sauce…
Ingrédients :
Pour les fonds : 250g de farine – 100g de sucre roux en poudre (attention à prendre du sucre assez fin) – 150g de beurre – 1œuf – 1pincée de sel
Pour la crème : 20cl de lait – 120g de beurre – 60g de sucre en poudre –2 jaunes d'œufs - 4cl de jus de citron – 1càc de maïzena
Pour le reste :
1 barquette de framboises – 1 barquette de fraises des bois – du sirop d'érable – des fleurs de menthe
Mettez dans un saladier la farine, le beurre coupé en petits morceaux (plutôt frais le beurre) et le sel et mélanger jusqu'à obtenir une consistance sableuse.
Mélangez à part l'œuf et le sucre puis versez sur la première préparation, mélangez rapidement et dès qu'une pâte se forme faites une boule, mettez-la dans un film alimentaire et réservez-la au frais une bonne heure.
Pendant ce temps, préparez la crème de la garniture. Battez le sucre et les jaunes d'œufs jusqu'à ce que le mélange blanchisse, ajoutez la maïzena et le jus de citron et poursuivez jusqu'à obtenir une mousse homogène. Faites chauffer le lait et le beurre dans une casserole puis versez en filet sur le mélange précédent en remuant sans arrêt.
Remettez le tout dans la casserole puis faites chauffer sans arrêter de remuer jusqu'à ce que la crème épaississe. Vider dans un petit saladier.
Réservez la crème au frais le temps de faire les fonds, pour cela il vaut mieux utiliser des cercles mais des moules feront aussi l'affaire.
Découpez la pâte en petite boules de la taille d'une noix étalez-la le plus finement possible, plus elle sera fine, plus les tartelettes seront bonnes… Etalez la pâte sur du papier sulfurisé cela sera ainsi plus facile de les retourner dans les cercles.
Mettez la pâte dans les cercles (posez-les sur une plaque, découpez la pâte si elle dépasse, remplir les moules avec des haricots ou des billes de cuisson et enfourner ensuite pendant 15 minutes à 150°. Quand les fonds sont cuits les laisser un peu refroidir, les démouler, puis les laisser complètement refroidir sur une grille.
Il n'y a plus qu'à garnir les tartelettes de crème, de framboises et de fleurs de menthe ou de fraises des bois et de sirop d'érable légèrement réduit à sortir vos couverts et à vous assoir dans l'herbe…

Et si vous voulez tester l'effet XY vous pouvez passer au salon Maison & Objet - hall 3 stand C60/D59 à Paris Nord Villepinte où se trouve le stand Guy Degrenne du 04 au 08 septembre 2009 … moi j'y passe vendredi.

Mais pourquoi, j'avais pas un nouveau rendez-vous avec un cuisinier fou de légumes moi… est-ce que je vous raconte ça…