Il y a fort fort longtemps je me promenais tout seul dans les rues de Londres et du côté de Beak Street une étrange pieuvre au dessus d'un restaurant a retenu mon attention, une pieuvre et juste en dessous le nom du restaurant, Polpo... évidemment. Et par chance j'ai pu m'y attabler le lendemain et goûter la cuisine parfumée et inspirée venant de Venise.
Comme pour pas mal de personnes il n'y avait avant pour moi qu'une seule cuisine italienne, la cuisine italienne quoi ! Et puis petit à petit j'ai découvert que du sud au nord et de l'est à l'ouest de la botte, il n'y avait pas qu'une cuisine mais qu'il y en avait bien une multitude selon les régions et même certaines fois les villes et les villages... Et en m'attablant chez Polpo j'ai donc découvert quelques plats de cette cuisine de vénitienne dont l'établissement porte bien haut l'étendard.Et ces derniers jours j'ai eu la chance de recevoir le livre Polpo, trésors de la cuisine vénitienne de Russel Norman et des photos de Jenny Zarins paru chez Hachette Cuisine et cette fois j'ai eu la chance de parcourir la cuisine de Polpo de long en large.
Je ne saurais trop vous conseiller de
commencer le livre par... le début où l'auteur nous livre en
quelques pages, trop courtes à mon goût, l'histoire de Polpo, une
histoire qui s'est bien prolongée depuis puisque le livre en version
originale date de 2012 et que l'aventure a continué depuis... Après,
juste après vous pourrez vous jeter sur les recettes avec
gourmandise !
La cuisine qui est proposée là est une cuisine de partage et de générosité, de ces cuisines dont la simplicité n'est là que pour laisser toute la place aux ingrédients qui la composent. Et vous pourrez voyager ainsi à travers cichèti, ces amuses-bouches à déguster souvent d'une bouchée, comme ces crostinis anchois et pois chiches qui m'ont fait sacrément de l’œil, les pains, avec des pizzettas à déchirer avec les mains avant de les dévorer, les poissons où bien sûr le poulpe est présent et les viandes et là vous savez déjà que les boulettes.... Avant d'aller voir du côté des légumes et des desserts, aussi simples que savoureux et de finir par une boisson, negroni ou bellini...
Si un jour prochain, ça va bien finir par être possible un jour, vous passez par Londres allez donc vous installez chez Polpo et partagez quelques uns de leurs plats. Mais en attendant, faites comme moi, feuilletez le livre, encore et encore et encore et...
Boulettes de cochon épicées au fenouil et au piment
Pour la sauce tomate : 600g de tomates fraîches (personnellement j'ai utilisé les tomates cueillies cet été et que j'avais congelées en quartiers) - 2 càs d'huile d'olive - 1 oignon - 1 gousse d'ail - 1/4 de càc de piment en flocons - 2 boîtes de 400g de tomates concassées - 2 càc de marjolaine fraîche effeuillée - 1càc de sucre en poudre - sel et poivre
Pour les boulettes : 1,2kg de porc haché (un conseil évitez la farce et ce type de préparations ! personnellement j'ai haché de l'épaule) - 2 œufs - 90g de chapelure - quelques pincées de piment en flocons - 9g de graines de fenouil - sel et poivre
Commencez en préparant la sauce. Hachez l'oignon et l'ail et mettez-les à revenir à tout petit feu dans une cocotte avec l'huile pendant une dizaine de minutes. Ajoutez les tomates fraîches et le piment et prolongez la cuisson une quinzaine de minutes à feu moyen.
Ajoutez les tomates concassées, mélangez bien et prolongez la cuisson pendant 45 minutes.
Ajoutez la marjolaine et le sucre et mixez finement le tout au mixer plongeant.
Préparez alors les boulettes. Faites chauffer votre four à 210° et quand il est chaud mettez-y les graines de fenouil pendant 1 minute, pas plus, après les avoir étalées sur une plaque couverte de papier de cuisson. Et ensuite direction mortier et pilon ! Pas trop fin mais quand même...
Mettez dans un saladier le porc, les œufs, la chapelure, le piment, le fenouil, du sel et du poivre... on malaxe bien ! Et on forme des boulettes d'environ 45g. Posez-les sur la plaque avec la feuille de papier de cuisson des graines de fenouil et enfournez 10 minutes.
Ensuite c'est tout simple direction la sauce tomate et de nouveau 10 minutes de cuisson et c'est prêt !
Mais pourquoi, j'irais bien à Venise... un jour ! est-ce que je vous raconte ça...
La cuisson au four et avec la casserole est à retenir.
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