dimanche 23 août 2020

Mes canistrellis à l'anis... parce que j'aime les canistrellis à... l'anis !

J'ai toujours eu un faible pour les charcuteries corses et ça depuis fort fort longtemps. Depuis que dans une autre vie j'ai vendu des produits de là-bas dans les comités d'entreprise. ça n'a pas duré bien longtemps mais assez pour que je me prenne de passion pour ces lonzus, figatellus, coppa et autres salcicettas... tous ces jolis produits que j'installais sur mon étal et qui me remplissaient le nez d'odeurs de là-bas et les yeux d'envie.
Mais même si je garde de l'affection pour ces cochonnailles, ça serait une erreur de résumer la Corse qui se mange et se boit seulement à cette partie de leur gastronomie.
Et j'ai donc eu envie de faire des canistrellis, ces petits gâteaux aussi secs que parfumés pour mettre à l'honneur deux autres fleurons de là-bas, le vin et l'huile d'olive !
J'ai choisis d'utiliser un vin de là-bas pour mes biscuits, un joli blanc IGP île de beauté, le Primiza du domaine Mondage, dont l'arôme des fruits à chair blanche appelle le verre et le partage... Avec modération bien sûr !
Et quant à l'huile d'olive, forcément je ne pouvais pas utiliser autre chose qu'une huile d'olive AOP de Corse. L'olivier et la Corse, c'est une histoire millénaire. Ce qui fait que l'on peut croiser dans les oliveraies des arbres multicentenaires issus de variétés endémiques qui n'attendent qu'une chose, que l'on vienne les cueillir sur l'arbre comme on le fait encore par là-bas.
Des fruits à maturité rapidement conduits aux moulins et préparé aussitôt. Il n'y a plus qu'à leur faire une beauté, en enlevant les feuilles et en les lavant, pour que les jolies olives soient prêtes à être triturées... Drôle de mots pour dire que les olives sont alors écrasées et malaxés avant d'être décantées pour enlever l'eau que contiennent encore les olives.
Et à la fin de tout ça et quelques autres petites choses, l'huile gorgée de soleil et de goût peut enfin remplir les bouteilles... et nous donner bien du plaisir comme cette huile d'olive extra vierge, l'Ilusone de Christelle Berge que j'ai utilisée aujourd'hui.
Mes canistrellis à l'anis...
Ingrédients : 250g de farine T55 - 60g de sucre en poudre - 1càc de graines d'anis vert - 90g d'amandes (les miennes n'étaient pas émondées mais c'est au choix) - 1càc de levure chimique - 9 cl de vin blanc sec de Corse - 6 cl d'huile d'olive de Corse Aop (vous pouvez inverser les quantités de vin et d'huile d'olive si vous voulez des biscuits plus marqués huile d'olive) - de la cassonade
Hachez très grossièrement les amandes, vous pouvez choisir de les laisser entières mais pour couper les canistrellis ça va être plus compliqué !
Mettez dans un saladier, la farine, la levure chimique, le sucre en poudre, l'anis et les amandes.
Faites un puits et versez-y le vin et l'huile.
Mélangez le tout, je pense d'ailleurs que la prochaine fois j'utiliserai mon robot rouge avec son crochet, n'insistez pas trop en tout cas.
Étalez la pâte en rectangle d'environ 1cm d'épaisseur. Saupoudrez une belle càs de cassonade et redonnez un coup de rouleau pour l'incruster dans la pâte. Ensuite taillez le tout soit en losanges comme moi, soit en carrés, soit en rectangles... enfin vous voyez ! En tout cas, déposez les canistrellis sur une plaque couverte de papier de cuisson.
Enfournez dans un four préchauffé à 160° pendant 20 à 25 minutes.
Ensuite vous n'avez plus qu'à laissez refroidir sur une grille et... ne partagez pas !
Produits offerts
Si vous voulez en savoir plus c'est par-là pour l'huile d'olive de Corse Aop. Et par là pour le vin de Corse. Et vous verrez qu'il y a bien des choses à découvrir sur ces deux produits issus de l'Île de Beauté !
« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à boire avec modération »
Mais pourquoi, je me ferais bien une p'tite charcuterie Corse après tout ça... est-ce que je vous raconte ça...

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