J'ai toujours été un cyclothymique explosif terriblement
versatile, ce qui franchement ne doit pas être tous les jours facile à vivre. Ça
ne l'est déjà pas pour moi alors pour les autres j'imagine même pas…
Je suis ainsi capable de m'enflammer telle la torche
humaine, de trouver la moindre idée génialissime au point d'être à deux doigts
d'aller en parler à mon banquier qui forcément va me la racheter à prix d'or…
même si l'idée n'a aucune valeur marchande d'ailleurs, c'est dire si elle est
bonne, l'idée !
Et puis deux secondes plus tard après m'être gratté
perplexe la barbe, me demander avec un moral de glaçon aux portes de la fonte
pourquoi j'ai pu ne serait-ce que consacrer quelques secondes de cerveau
disponible à une idée aussi… aussi… !
Du coup on n'a pas le temps de s'ennuyer avec moi ! Sauf
que des fois justement ceux qui m'entourent aspireraient juste juste à quelques
minutes pendant lesquelles ils pourraient seulement s'ennuyer…
Et dans le domaine météorologique je suis tout pareil. Je
peux trouver admirables les guillerettes promenades des gouttes sur une de mes
vitres, avoir un sourire presque béat en les regardant, touché par deux gouttes
qui se frôlent, qui se touchent et se séparent de nouveau… Alors qu'une seconde
plus tard ce même spectacle, ces gouttes qui arrivent pimpantes sur ma vitre et
glissent, glissent toutes jusqu'à invariablement s'écraser au sol peut m'entraîner
dans une morose mélancolie…
Je peux adorer la pluie qui tombe ou avoir une envie de
soleil là tout de suite, là maintenant ! Cyclothymique explosif terriblement
versatile…
Heureusement pour soigner ces envies aussi subites
qu'indispensables j'ai la cuisine. Et quand, comme aujourd'hui, je suis à deux
doigts de dire à Marie de faire les valises pour partir sur l'autre hémisphère,
je peux préparer une p'tite recette qui va apporter tout le soleil qui me
manque juste dans une assiette…
Ingrédients : 20 à 25 raviolis frais (j'ai pris ce que j'ai
trouvé dans mon épicerie du coin donc des raviolis au bœuf Belle France mais
plus les raviolis sont bons...) – 50g de panko (ou de mie de baguette rassie
râpée avec une râpe à gros trous) – 2 brins de persil – une dizaine de feuilles
de basilic – 1càs de parmesan râpé très très fin – 2 œufs - sel et poivre
Faites cuire les raviolis environ les deux tiers du temps
indiqué sur l'emballage, les miens devaient cuire 6 minutes, j'ai donc fait cuire 4 minutes. Une fois cuits, égouttez-les, passez-les sous l'eau froide puis
égouttez-les bien de nouveau.
Hachez les herbes le plus finement possible.
Mélangez les herbes, le panko et le parmesan, salez à
peine et poivrez généreusement.
Trempez alors les raviolis un par un dans l'œuf que vous
aurez battu puis dans la chapelure aux herbes, trempez bien dans l'œuf et
insistez bien dans la chapelure.
Passez ensuite vos raviolis dans un bain d'huile
préchauffé à 140° juste le temps nécessaire pour faire dorer les raviolis.
Déposez-les sur du papier absorbant et recommencez jusqu'à ce qu'il ne
vous reste plus de raviolis. N'en mettez pas trop à dorer en même temps, s'ils
se touchent ils risquent de se coller les uns aux autres.
Servez avec une sauce tomate bien relevée et surtout
n'attendez pas, tout chauds et croquants c'est largement meilleur !
Mais pourquoi, bon elle va me faire quelle effet la
prochaine goutte sur la vitre… est-ce que je vous raconte ça…
Pas fan de ravioli mais grand consommateur de panko pour faire des Tonkatsu,
RépondreSupprimerbonne idée en tout cas que de frire les raviolis
Voilà tu parles de ton banquier et c'est ça qui arrive... une offre de prêt... rire. Mais si le banquier je te le laisse par contre j'adore ta recette pleine de croustillant. Merci et belle journée.
RépondreSupprimerje n'aurais jamais eu idée de frire les raviolis à l'italienne , pourtant j'adore les gyoza , je pense que je vais mettre ton idée en pratique bien vite ^^
RépondreSupprimerquelle bonne idée!! Ca me fait rudement envie :)
RépondreSupprimerCela me donne faim! Vivement que l'on passe à table.
RépondreSupprimerQuelle bonne idée! Je crois que je vais m'y mettre bientôt. J'en ai l'eau à la bouche!
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