Du temps lointain où j’ai commencé à regarder la télévision qui fait à manger, il y avait sur les écrans de
bien drôles de paroissiennes derrière les fourneaux. A cette époque, les cuisinières télévisuelles brillaient plus par leur talent à rectifier des tribus d’anguilles à grand coup de rouleau à pâtisser ou à farcir sauvagement divers animaux à poils et à plumes, que par leur plastique. Il s’agissait alors de cuisine et seulement de cuisine… et ce n’était peut-être pas plus mal.
En ce temps-là où je suivais Maïté qui régnait alors sur la cuisine des mousquetaires à grandes rasades d’armagnac, les ILS avaient complètement perdu l’adresse de leur cuisine et n’y arrivaient que par hasard, mort de faim et de soif après la traversée du salon… La cuisine n’intéressait alors pas les ILS et quand ils passaient derrière moi et qu’ils me voyaient passionné par les exploits des cuisinières d’alors, je les entendais grommeler entre leurs dents, c’est bien bon pour les
bonnes femmes ça, un bon match, c’est un bon match qu’il nous faut !
Et puis les temps ont commencé à changer, d’autres cuisinières sont arrivées dans mon petit écran et ma consommation télévisuelle est devenue plus hypnotique quand Nigella est arrivée… et puis Gaïda et d’autres sont aussi apparues...
A ce moment-là, curieusement, les passages des ILS devant ma télé quand je regardais ces cuisinières au Wonderbra saillant se faisaient plus lents et il arrivait
même parfois que j’en retrouve un perché sur le dossier de mon canapé, le regard vague perdu dans… les plats. Et quand je lui demandais alors, tu regardes les émissions de bonne femme toi, il balayait ma question d’un surréaliste, tais-toi je ne savais pas qu’on pouvait peler le chocolat comme ça… j’apprends, j’apprends… Et voilà comment des garçons qui n’auraient pas été foutu de mettre une croix sur la cuisine si on leur tendait le plan de leur propre maison, se retrouvaient être pris d’une irrépressible envie d’appre
ndre à peler du chocolat !
Et ça ne s’est pas arrangé avec l’arrivée d’une autre vague de cuisinières aux yeux de braise, avec l’arrivée de Sophie, Savinder et autre Sarma. Je ne peux même plus poser un livre d’une de ces cuisinières sans que l’un ou l’autre ne vienne planer au dessus, tel le vautour moyen, et finisse par s’abattre dessus pour le feuilleter compulsivement.
Mais ce que ne voient pas toujours les ILS qui feuillètent mes livres c’est que ces livres, et particulièrement celui de Ravinder Bhogal, Cook in Boots chez Harper Collins (en V.O. seulement pour l'instant), sont savoureux et inventifs à souhait. Les recettes sont précises, pointues, affutées, qu’ils sont dans l’air du temps et qu’on dévore avec plaisir toutes les pages ! y compris celles des recettes ! Si ces cuisinières ont la plastique engageante, elles sont avant tout de sacrées faiseuses de recettes, alors jetez-vous sur leurs livres ce sont des mines et oubliez qu’elles en font peut-être juste un peu trop…
Quant à moi, je vais oublier mon string panthère, je n’ai finalement pas tant envie que ça de ressembler à un saucisson à l’ail avec un élastique et je vais retourner en cuisine avec mes nouvelles amies… enfin si Nigella accepte de partager…
Shepherd’s pie hot hot
Ingrédients :
Pour la viande : 500g de viande hachée d’agneau – 1oignon haché –
1carotte émincée en rondelles – 2gousses d’ail grossièrement hachées – ½ càc de cumin – ¼ de cannelle en poudre – 200g de chair de tomate grossièrement hachée – 1càs de concentré de tomate – 5 ou 6 tranches fines de gingembre frais – ½ à 1 piment vert – 1càs de vinaigre de vin – 75g de petits pois surgelés – de l’huile d’olive – 25cl de bouillon de volaille - sel et poivre
Pour la purée : 800g de pommes de terre – 50g de beurre – 2 jaunes d’œuf - 5cl de lait chaud – 5cl de crème fraiche liquide
Commencez en faisant la purée. Pelez puis coupez en morceaux les pommes de terre puis faites-les cuire dans une bonne quantité d’eau jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites.
Egouttez-les bien et écrasez-les avec le beurre et les deux jaunes d’œufs. Ajoutez ensuite le lait et la crème peu à peu en fouettant la purée pour la rendre bien légère.
Préparez alors la viande. Faites chauffer l’huile dans une grande sauteuse ou une grande poêle. Ajoutez l’oignon, la carotte et l’ail et faites revenir à feu moyen jusqu’à ce que l’oignon commence à dorer.
Ajoutez le cumin et la cannelle et poursuivez la cuisson 2 ou 3 minutes en remuant bien.
Ajoutez alors la viande et poursuivez la cuisson jusqu’à ce que la viande soit elle aussi bien dorée.
Ajoutez les tomates en cubes, le concentré, le gingembre, le piment et le vinaigre, mélangez bien. Salez et poivrez et poursuivez la cuisson en
remuant bien pendant une dizaine de minutes. Versez enfin les petits pois et le bouillon de volaille, couvrez et laissez blobloter une vingtaine de minutes. En fin de cuisson découvrez pendant 5minutes en poursuivant la cuisson.
Versez la viande dans le fond de votre plat ou de vos plats et couvrez avec la purée, répartissez éventuellement sur le dessus quelques lamelles de beurre. Enfournez dans un four préchauffé à 190° et laissez dorer pendant une vingtaine de minutes.
Si le dessus n’est pas assez doré vous pouvez passez les plats sous le grill quelques minutes et servez sans attendre.
Mais pourquoi, oooooh les filles ! oooooh les filles ! qu’ils chantaient… est-ce que je vous raconte ça…

En ce temps-là où je suivais Maïté qui régnait alors sur la cuisine des mousquetaires à grandes rasades d’armagnac, les ILS avaient complètement perdu l’adresse de leur cuisine et n’y arrivaient que par hasard, mort de faim et de soif après la traversée du salon… La cuisine n’intéressait alors pas les ILS et quand ils passaient derrière moi et qu’ils me voyaient passionné par les exploits des cuisinières d’alors, je les entendais grommeler entre leurs dents, c’est bien bon pour les

Et puis les temps ont commencé à changer, d’autres cuisinières sont arrivées dans mon petit écran et ma consommation télévisuelle est devenue plus hypnotique quand Nigella est arrivée… et puis Gaïda et d’autres sont aussi apparues...
A ce moment-là, curieusement, les passages des ILS devant ma télé quand je regardais ces cuisinières au Wonderbra saillant se faisaient plus lents et il arrivait


Et ça ne s’est pas arrangé avec l’arrivée d’une autre vague de cuisinières aux yeux de braise, avec l’arrivée de Sophie, Savinder et autre Sarma. Je ne peux même plus poser un livre d’une de ces cuisinières sans que l’un ou l’autre ne vienne planer au dessus, tel le vautour moyen, et finisse par s’abattre dessus pour le feuilleter compulsivement.

Quant à moi, je vais oublier mon string panthère, je n’ai finalement pas tant envie que ça de ressembler à un saucisson à l’ail avec un élastique et je vais retourner en cuisine avec mes nouvelles amies… enfin si Nigella accepte de partager…
Shepherd’s pie hot hot
Ingrédients :
Pour la viande : 500g de viande hachée d’agneau – 1oignon haché –

Pour la purée : 800g de pommes de terre – 50g de beurre – 2 jaunes d’œuf - 5cl de lait chaud – 5cl de crème fraiche liquide
Commencez en faisant la purée. Pelez puis coupez en morceaux les pommes de terre puis faites-les cuire dans une bonne quantité d’eau jusqu’à ce qu’elles soient bien cuites.
Egouttez-les bien et écrasez-les avec le beurre et les deux jaunes d’œufs. Ajoutez ensuite le lait et la crème peu à peu en fouettant la purée pour la rendre bien légère.
Préparez alors la viande. Faites chauffer l’huile dans une grande sauteuse ou une grande poêle. Ajoutez l’oignon, la carotte et l’ail et faites revenir à feu moyen jusqu’à ce que l’oignon commence à dorer.
Ajoutez le cumin et la cannelle et poursuivez la cuisson 2 ou 3 minutes en remuant bien.
Ajoutez alors la viande et poursuivez la cuisson jusqu’à ce que la viande soit elle aussi bien dorée.
Ajoutez les tomates en cubes, le concentré, le gingembre, le piment et le vinaigre, mélangez bien. Salez et poivrez et poursuivez la cuisson en

Versez la viande dans le fond de votre plat ou de vos plats et couvrez avec la purée, répartissez éventuellement sur le dessus quelques lamelles de beurre. Enfournez dans un four préchauffé à 190° et laissez dorer pendant une vingtaine de minutes.
Si le dessus n’est pas assez doré vous pouvez passez les plats sous le grill quelques minutes et servez sans attendre.
Mais pourquoi, oooooh les filles ! oooooh les filles ! qu’ils chantaient… est-ce que je vous raconte ça…